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Nos coups de coeur - Page 5

  • François, le pape des pauvres

    françois.jpgDans cette première biographie du pape François, Andrea Tornielli, spécialiste du Vatican, donne les clés pour comprendre une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît.

    "François, répare ma maison !". C'est l'appel que Dieu adresse à François d'Assise dans les Fioretti. De la même manière, le cardinal Jorge Mario Bergoglio a reçu ce message lors de son élection le 13 mars dernier, lors d'un des plus brefs conclaves de l'histoire de l'Eglise. Cet ouvrage montre, à travers les textes, les idées, les mots du Saint-Père François, comment ce fils d'immigrés italiens, à la fois simple et érudit, fait de l'exigence évangélique et de la non-violence les piliers de sa pastorale, et révèle un pasteur qui incarne le renouvellement et la "purification" de l'Eglise.

    Tornielli nous livre le texte bouleversant de la profession de foi que rédigea le jeune Bergoglio quand il devint prêtre, ainsi que les paroles que lui confia le cardinal de Buenos Aires quelques mois avant son élection surprise.

     

    ‡ François, le pape des pauvres, Andrea Tornielli, éditions Bayard, 2013, 186 p. (16 €).

  • "Trésors de Meuse" au musée d'art sacré de Saint-Mihiel

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  • Les cinquante couplets de Saint Nicolas

    st nicolas.jpgVoilà un CD original produit par l'abbé Bernard Lereboullet. Totalement dédié au célèbre cantique populaire à Saint Nicolas, Saint Nicolas ton crédit d'âge en âge..., qui est repris à pleine voix par des milliers de pèlerins lors de la fête du saint patron des Lorrains célébrée en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port autour du 6 décembre.

    Le CD a été enregistré en live le 8 décembre 2012 lors de la procession ancestrale fréquentée par près de 3000 pèlerins. Outre les couplets traditionnels, l'abbé Bernard Lereboullet, qui conduit depuis de nombreuses années ce chant lors de la procession, a créé spécialement pour l'occasion plusieurs nouveaux couplets autour de la vie et du modèle humain et spirituel de Saint Nicolas ainsi qu'autour de l'histoire de la basilique portoise.

    Comme le rappelle l'abbé Lereboullet dans le livret qui accompagne le CD, "la tendance actuelle est de faire de Saint Nicolas un personnage mythique, de légende et de tradition, ignorant ou occultant son existence humaine, en un lieu défini, chargé d'une mission populaire, acclamé par ses contemporains et dont la mort est datée. Ce n'est pas le Père Noël !". Une bonne occasion donc de renouer, avec ce CD, avec le "vrai" saint Nicolas, le chrétien et l'évêque des premiers siècles de l'Eglise.

    Un sympathique cadeau à faire (ou à se faire !), à l'occasion de la fête de la Saint-Nicolas d'été qui est traditionnellement célébrée le lundi de Pentecôte (cette année, le 20 mai).

     

    ‡ On peut se procurer le CD "Les cinquante couplets de Saint Nicolas" produit par l'abbé Bernard Lereboullet, à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port  ou auprès de l'office du tourisme de la ville, ou directement chez l'abbé Bernard Lereboullet, 11 rue Général Lambert, 54110 HARAUCOURT. Prix de vente : 15 €.

  • Le roman policier du curé de Saint-Epvre de Nancy

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    [Lorraine Magazine, n° 3]

  • Un trésor est caché

    trésor caché.jpgCe livre unique en son genre exprime le credo d'un chrétien qui se dit "de base". Préfacé par le père Guy Gilbert, il pose des questions "de bon sens" qui ne peuvent manquer d'interpeller tout croyant d'aujourd'hui qui s'interroge sur sa foi.

    Ce texte n'est pas celui d'un érudit ou d'un théologien. Son langage est familier et accessible. Sa force est dans l'enthousiasme. Cela fait du bien car on en a besoin ! L'incomparable patrimoine chrétien est ici évoqué avec une telle simplicité qu'on se demande comment on peut rester indifférent devant tant de beauté.

    Ce patrimoine fabuleux n'a-t-il pas été affadi par une approche trop cérébrale de la foi ? Qu'avons-nous fait de l'intelligence du coeur ? Alors l'Evangile répond, et de quelle manière incomparable, à nos éternelles interrogations existentielles sur la mort, la souffrance, l'amour la joie, la vie, l'avenir... Pourquoi l'homme moderne continue-t-il à repousser ce qu'il a à portée de la main ?

    Un trésor est caché est plus qu'un témoignage de foi. C'est un appel à l'intelligence et au bon sens que nous lance un "chrétien de base", un homme qui a vécu une vie bien remplie et qui partage aujourd'hui avec nous le fruit de son expérience spirituelle. Une vie alimentée par la prière, les sacrements, la méditation de l'Ecriture et la lecture des textes des saints et des mystiques. Il témoigne par cet ouvrage de sa fidélité à l'Eglise catholique, apostolique et romaine, dont il propose une vision bien éloignée des clichés habituels colportés par les médias ignorants.

    [disponible sur le site des éditions de l'Œuvre : www.oeuvre-editions.fr]

     

    ‡ Un trésor est caché. Credo d'un catholique de base, Jacques Hootelé, L'Œuvre éditions, préface du père Guy Gilbert, 2013, 228 p. (23 €).

  • Monthureux-sur-Saône (88) : le père Guy Gilbert en vedette

    Certains invitent des vedettes du show business. A la paroisse Notre-Dame de la Saône, à Monthureux-sur-Saône, c’est une toute autre « star » qui est venue à la rencontre des ruraux : le père Guy Gilbert, prêtre éducateur célèbre depuis 40 ans pour son look de loubard avec son perfecto bardé de badges qui tous peuvent raconter une histoire et son langage des bas-fonds parisiens…

    guy gilbert conférence.JPGL’abbé était fébrilement attendu vendredi par une salle pleine à craquer, composée de tous publics, éducateurs, enseignants, parents et grands-parents. Le conférencier, invité par une poignée de paroissiens de Notre-Dame de la Saône et de Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche), a salué la foule comme à son habitude, dans une langue qui ne choque plus grand’ monde : ‘’ Eh bien, je pensais qu’il y aurait deux vieilles et trois vaches dans un petit bled comme ici, je suis heureux de voir cette salle pleine ! ’’

    Bien sûr, dans nos campagnes, on n’est pas encore trop confronté (mais pour combien de temps encore ?) à cette population de jeunes paumés dont le prêtre a entrepris le sauvetage par le respect, l’amour et le travail, et aussi la discipline. Le message délivré tout au long de l’entretien comme un fil rouge est celui de l’amour, l’amour des parents pour leurs enfants, l’amour des parents entre eux, la première pierre qui s’écroule et met en danger la personnalité de l’enfant est la séparation des parents, quand ils sont là tous les deux. Les loubards, souvent laissés à eux-mêmes dès leur plus jeune âge, il les a fréquentés dès son arrivée à Paris. Il raconte volontiers son premier ‘’ coup de poing ‘’, comment il s’est fait accepter et respecter par ces loubards qu’il essayait d’approcher pour les aider. Il déroule son histoire, et celle de la « Bergerie de Faucon », une ruine loin de Paris, comme il aime à le répéter, un lieu retiré des Hautes-Alpes où, avec une équipe d'éducateurs, il tente de réinsérer des jeunes en difficulté par le travail, le respect et la foi. Près de 250 jeunes en difficulté y ont travaillé avec des professionnels et des éducateurs : « L’idée dès le départ de recréer une structure proche de la famille, au maximum 7 jeunes, avec autant d'adultes, a été novatrice ; l’expérience de 30 ans et l’actualité récente confirment que cela était un bon choix pour accompagner des jeunes dits " difficiles ", leur  proposer un travail, les encadrer, les encourager, les responsabiliser, les accompagner et puis les laisser s’envoler tout en restant disponible ».

    guy gilbert.jpgLe lendemain, le public, presque aussi dense, où les jeunes avaient une bonne place, a questionné le prêtre sur cette vie au service du Christ à travers les frères en difficulté, et le conférencier, bien qu’encore fatigué par de récents ennuis de santé, a répété que, pour lui, réussir sa vie, ce n’est pas réussir dans la vie ; c’est se donner les moyens de réaliser ses rêves, vivre son idéal, respecter les autres, la nature, vivre en harmonie avec soi et le monde, avoir de l’amour, l’amour venant de Dieu, l’amour des autres. « La souffrance de la délinquance ne tarira jamais tant que les couples se sépareront et si on ne laisse pas du travail aux enfants. L’amour est la plus grande richesse que l’on peut rendre aux autres ». Et ce conseil qu’il donne aux parents : « Parlez au cœur de votre enfant, prenez du temps pour eux, pour les écouter, n’oubliez pas la tendresse ». Et encore celui-ci : « le respect n’est pas à sens unique, adultes et enfants doivent avoir du respect les uns pour les autres ».

    Le séjour du prêtre éducateur s’est achevé avec la messe concélébrée dimanche matin à Monthureux-sur-Saône avec les abbés Houot et Ayéméné, où se pressaient pas loin de 500 fidèles. Dans son homélie il redisait cette formule choc que « L’amour vainc tout. Si tu sais ça, tu sais tout. Et tu fonces. L’amour est la seule chose qui te rend radieux, pétant feu et flamme ». C’est son cas.

    Guy Gilbert, né en 1935 au sein d’une famille de 15 enfants, entre au petit séminaire à l'âge de 13 ans, sa vocation sacerdotale s'éveille réellement en Algérie, où il part en 1957. Revenu à Paris en 1970 il exerce son ministère dans la rue et devient éducateur spécialisé pour les jeunes délinquants dans le 19e arrondissement où il essaye de leur apporter l'écoute et les repères qui leur manquent, en allant vers eux, il a lancé et dirigé une équipe d’éducateurs de rue durant près de 10 ans dans le quartier de La Villette. Il est souvent invité à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, et intervient sur les ondes de Radio Notre-Dame dans l'émission Écoute dans la Nuit. Il témoigne de son expérience d’un autre monde dans les 35 livres qu’il a écrits, ainsi qu'en conférence partout en France et même à l'étranger, dans les pays de l’Est et jusqu’en Amérique du Nord.

    [texte et clichés : Michèle Bisval]

  • Colette Baudoche, histoire d'une jeune fille de Metz

    barrès.jpgLes éditions des Paraiges nous proposent la réédition d'une oeuvre majeure de Maurice Barrès : Colette Baudoche. Et c'est heureux pour le lecteur qui redécouvre ce roman messin de Barrès.

    "Il n'y a pas de ville qui se fasse mieux aimer que Metz". Cette déclaration d'amour ouvre Colette Baudoche. Maurice Barrès a longtemps entretenu avec cette ville une relation particulière. Son  talent réside dans sa capacité d'évocation et de sympathie. Par quelques touches délicates, il cherche a faire vibrer ses lecteurs, nombreux à être sensibles à ses évocations et à la musique de ses mots. A travers l'histoire d'un amour impossible entre une jeune Messine et un professeur allemand durant l'Annexion de 1870-1918, c'est la ville de Metz qui s'impose comme le personnage principal de ce livre.

    Introuvable depuis de nombreuses années, Colette Baudoche est agrémenté d'eaux-fortes de Paul-Adrien Bouroux qui apportent un complément souhaité par Barrès lui-même et qui imposent au roman sa propre respiration.

    Un siècle après sa parution initiale, si le regard sur l'urbanisme allemand a changé, personne mieux que Barrès n'a compris l'âme messine.

     

    ‡ Colette Baudoche, Maurice Barrès, François Roth et Sébastien Wagner (présenté par), éditions des Paraiges, 2012, 141 p., ill. (25 €).

  • Monthureux-sur-Saône (88) : conférence du père Guy Gilbert

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    Rencontre du père Guy Gilbert avec le pape Benoît XVI.

     

    Le père Guy Gilbert, prêtre éducateur, donnera une conférence

    sur le thème "Réussis ta vie !"

    le vendredi 15 mars à 20h30

    et le samedi 16 mars à 15h30

    à la Maison pour Tous de Monthureux-sur-Saône

    Entrée libre.

    L'abbé Guy Gilbert célébrera la messe dominicale

    dimanche 17 mars à 10h30

    en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône

  • Transhumance en Saône lorraine

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    [Vosges Matin]

  • Plombières-les-Bains (88) : un comité de soutien pour sauver l’église Saint-Amé

    L'église Saint-Amé de Plombières-les-Bains prend eau...  à l'intérieur et à l'extérieur ! Au-delà de la boutade thermale, le constat est alarmant : l’église Saint-Amé est en danger.

    eglise plombieres.jpgCe patrimoine architectural et spirituel du XIXe siècle bâti grâce aux subsides de l’empereur Napoléon III, et pour lequel se sont investis tant de Plombinoises et Plombinois, ne doit pas disparaître.

    Soucieux de préserver cet édifice, un comité de soutien se met en place. Créé à l'initiative d'un groupe de personnes volontaires et animées du désir de sauvegarder et valoriser le patrimoine religieux de la cité thermale, ce comité a pour objectif de sauvegarder l'église, d’éviter sa fermeture et de hâter les travaux de réhabilitation en particulier sa mise hors d'eau.

    Un appel est  lancé afin d'obtenir un maximum d'adhésions pour que ce comité soit représentatif. Aucune cotisation n'est sollicitée.

    Une souscription via la Fondation du Patrimoine de Lorraine est envisagée dès que la commune, maître d'ouvrage, aura programmé les travaux.


    ‡ On peut adhérer gratuitement à ce comité en imprimant (ou recopiant) le bulletin ici Soutien Eglise Plombières-les-Bains.pdf

  • Geo Condé, un artiste lorrain à redécouvrir

    Geo Condé_Scherbeck.jpgGeo Condé (1891-1980) fait l'objet d'une intéressante exposition au Domaine de l'Asnée, à Villers-lès-Nancy. Elle présente un aspect peu connu de l'artiste lorrain : ses créations d'inspiration religieuse.

    Marionnettiste, peintre, sculpteur, céramiste, musicien…, Georges Condé, dit "Geo Condé", est né à Frouard en 1891. Très tôt, il pratique la marionnette, la peinture et la musique. Après des études d’'architecture à Bruxelles et une solide formation de pianiste, il devient aviateur durant la Grande Guerre. Il continue à peindre en inventant un curieux mouvement pictural : le rondisme.

    Geo Condé_expo 2012 007.jpgDirecteur artistique des faïenceries de Lunéville, Saint-Clément et Badonviller jusque dans les années 1930, il créa des modèles aujourd’hui recherchés par les collectionneurs. Fondateur de la compagnie « Le Théâtre de la Maison de Lorraine », il forme Jacques Félix (futur créateur des "Comédiens de Chiffons" et du Festival Mondial de Charleville-Mézières) aux techniques de la marionnette. Sa compagnie proposera des spectacles de marionnettes à gaines et à fils pour tous les âges jusque dans les années 1960. 

    Geo Condé_expo 2012 026.jpgLa rétrospective, proposée par son petit-fils Gérard Condé, s'attache à valoriser ses oeuvres d'inspiration chrétienne : peintures sous verre représentant des saints ou des scènes de la vie du Christ, des paysages (colline de Sion par exemple), des dessins originaux, des signets ainsi que des crèches d'inspiration ispanique... Sans oublier les sympathiques et originales marionnettes qui ont fait son succès auprès des enfants.

    A voir impérativement jusqu'au 19 décembre 2012 au Domaine de l'Asnée à Villers-lès-Nancy les œoeuvres de cet artiste éclectique qui mérite d'être mieux connu... pour le plaisir des petits et des grands ! 

    [clichés H&PB]

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : plus de 3000 pèlerins pour la 767e procession en l’honneur de Saint Nicolas

    Samedi 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception dans l'Eglise universelle mais aussi, à Saint-Nicolas-de-Port, jour de la traditionnelle procession en l’honneur du saint patron de la Lorraine.

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    Il est 19h30, la foule des pèlerins s’engouffre dans la vaste nef Renaissance de la basilique. Pour venir vénérer dans la joie et la ferveur le saint de l’Orient et de l’Occident. « Cette fête est célébrée depuis 1245… Si on ne la célébrait pas, la vie serait triste ! », sourit André, diacre de la paroisse.

    Plus de 3000 pèlerins, emmitouflés, se pressaient sous les voûtes. A 20h30, l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, lance la célébration présidée par Mgr Bernard Nicolas Aubertin, archevêque de Tours, originaire d’Epinal, qui s’est dit heureux, en tant que Lorrain, de participer à ce pèlerinage ancestral. Accompagné de Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, et d'une soixantaine de clercs, Son Excellence Mgr Aubertin a ouvert la procession aux flambeaux à travers la basilique, à la suite des milliers de fidèles, dont une bonne centaine de scouts et guides d'Europe et Europa Scouts, portant statues, bannières et drapeaux. Derrière le clergé, les pèlerins portant tous le traditionnel cierge entouré d’un protège flamme qu’ils levaient à bout de bras lors du refrain du chant à la gloire de saint Nicolas. Une marche à tous petits pas, tant la foule était dense.

    Après plus d’une heure de procession, la célébration a été clôturée par l’abbé Jacquot qui a donné rendez-vous à tous les Lorrains et à tous les fidèles de saint Nicolas dans un an, pour la 768e procession. Pour la plus grande gloire de saint Nicolas !

     

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    [clichés ER et  H&PB]

  • L'enfance de Jésus

    enfance jesus.jpgLe pape Benoît XVI nous propose le troisième opus sur Jésus. Sans être pour autant le troisième tome de cette "saga". Il s'en explique.

    Lors de la présentation de l'ouvrage à la presse, le Saint-Père précisa : "Ce livre se veut une porte d'entrée à mes deux précédents ouvrages consacrés à la figure et au message de Jésus de Nazareth. J'ai cherché à interpréter, en dialoguant avec des exégètes d'hier et d'aujourd'hui, ce que Matthieu et Luc racontent, aud ébut de leurs évangiles, sur l'enfance de Jésus.

    "Une interprétation juste, selon moi, requiert deux étapes. D'abord, il faut se demander ce qu'on voulu dire, à leur époque, les auteurs de ces textes -c'est la composante historique de l'exégèse. Mais il ne faut pas laisser le texte dans le passé. La seconde question doit être : 'Ce qui est dit est-il vrai ? Cela me regarde-t-il ? Et si cela me regarde, de quelle façon ?'

    "Je suis bien conscient que toute interprétation reste en deçà de la grandeur du texte biblique. J'espère que ce petit livre, malgré ses limites, pourra aider de nombreuses personnes dans leur chemin vers et avec Jésus."

     

    ‡ L'enfance de Jésus, Joseph Ratzinger / Benoît XVI, éditions Flammarion, 2012, 186 p. (15 €).

  • Au diable la tiédeur !

    au diable la tiedeur.jpgEn France, comme dans de nombreux pays d'Europe occidentale, l'Eglise catholique chante-t-elle son chant du cygne ? Si des paroisses sont encore vivantes, si des chrétiens sont à l'oeuvre, annonçant la beauté de la foi et du message évangélique, il faut bien reconnaître que bon nombre de nos contemporains, pourtant baptisés dans le Christ, estiment qu'ils n'ont plus besoin de l'Eglise pour vivre le mystère de Dieu. La crise est profonde.

    A Marseille, en pleine quartier cosmopolite, l'abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine a ressuscité une paroisse moribonde, faute de fidèles. La renaissance est spectaculaire : la foule se presse lors des messes dominicales, les conversions et les retours à la foi sont nombreux. Le dimanche, le peuple de Dieu s'y rassemble, attiré par la qualité et la dignité de la liturgie, et la prédication et la sacralité qui imprègne ce lieu sacré. Cent soixante-deux baptêmes d'adultes ont été célébrés à Pâques. L'église des Réformés est ouverte 12 heures par jour, la messe est dite quotidiennement au maître-autel, le culte est célébré dans le rite traditionnel avec processions solennelles, enfants de choeur nombreux, encens, grandes orgues, chants, chapelets dits en commun, confessions quotidiennes...

    Cette "réussite" pourrait-elle en inspirer d'autres ?

    Ce livre, hymne à l'ardeur, s'adresse à ceux qui éprouvent le besoin de repenser leur action à la lumière d'une expérience sacerdotale présentée ici sous forme d'aphorismes percutants : cinquante pages de pensées, conseils, sentences simples et fortes à destination des prêtres. Cette partie est suivie d'une seconde destinée aux fidèles et aux autres pour leur rappeler les bases du catholicisme ainsi que des comportements et des vertus qui aident à vivre.

    Un petit bouquin d'une richesse inouïe qui donne envie de croire en Dieu... et à l'Eglise !

    L'auteur, l'abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine est né en 1959. Il a d'abord été chanteur-compositeur-interprète dans des cabarets parisiens. A 28 ans, il étudie la philosophie et la théologie puis entre chez les Franciscains. En les quittant, il vient à Marseille où il est ordonné prêtre à 40 ans ; l'évêque lui confie la paroisse des Réformés, en haut de la Canebière. Il est l'auteur de six livres.

    On peut suivre l'actualité de l'abbé Zanotti-Sorkine et celle de sa paroisse marseillaise sur son site Internet delamoureneclats.fr 

     

    ‡ Au diable la tiédeur suivi d'un Petit traité de l'essentiel, Michel-Marie Zanotti-Sorkine (abbé), Robert Laffont éditeur, 2012, 191 p. (14,90 €).

  • Jeanne d'Arc s'affiche à Chinon

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    [Vosges Matin]

  • Vandoeuvre-les-Nancy (54) : espoir pour Saint-François d'Assise

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    [Est Républicain]

  • Pour aider à la restauration de la chapelle de Libdeau

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  • Le patrimoine historique au coeur des préoccupations de la Saône Lorraine

    Sauver le couvent des Thons

     

    L’association présidée par Jean-François Michel ouvre un second chantier à un jet de pierre de Châtillon.

     

    le-couvent-des-thons-pres-de-chatillon-sur-saone-est-en-piteux-etat.jpgC’est l’ensemble monastique franciscain le plus intact de Lorraine » assure Jean-François Michel. Mieux, selon l’expert, que celui des Récollets à Metz ou celui des Cordeliers à Nancy. Sauf que le couvent des Thons, près de Châtillon-sur-Saône, est en piteux état. C’est d’ailleurs là qu’est née en 1980 l’association Saône-Lorraine. Laquelle l’acquiert, pour sa partie mise en vente, en 2006.

     

    Elle est ainsi devenue propriétaire de l’église gothique érigée en 1451 et du tiers du monument monastique dont le reste est occupé par une auberge.

     

    Un autre cap devrait être franchi sous peu avec le coup d’envoi des travaux d’une vaste restauration. État et collectivités ont prévu d’injecter 300 000 € dans une première tranche de réfection. Les travaux concerneront prioritairement l’ancien cloître, dont la toiture menace de s’effondrer. Après des années à se battre pour conserver des pans de l’histoire locale, Jean-François Michel croit toujours en ses rêves : « Ici, dans quelques années, pourquoi ne pas envisager la constitution d’un musée d’art sacré ? »

     

     

    Le chantier d’une vie à Chatillon-sur-Saône

     

    Après avoir fait, il y a six mois, l’acquisition d’un ancien hôtel particulier, Fernand et Franck se retrouvent au pied du mur.

     

    les-precedents-occupants-de-l-hotel-particulier-ont-laisse-quelques-traces-disgracieuses-de-leur-pas.jpgPour Franck et Fernand, le chantier de rénovation de leur home sweet home ressemble fort à celui d’une vie tout entière. Cette belle demeure Renaissance, aux allures d’hôtel particulier italien – pompeusement dénommé « l’hôtel du faune » -, les deux Nancéiens l’ont acquise il y a six mois et s’y sont installés dans la foulée. « On a toujours aimé les vieilles pierres », confirme le premier. Une condition qui, vu l’ampleur de la tâche, s’avère en effet indispensable. Plus qu’un sérieux lifting, les 477 m² sur deux niveaux de la bâtisse imposent un complet remodelage. En six mois, les deux compagnons ont déjà « dégringolé » une partie de la demeure et s’apprêtent à repaver l’une des deux cours intérieures.

     

    Mais l’avancée du chantier est conditionnée par les agréments de subventionnement des Monuments historiques. Franck et Fernand doivent donc composer avec une administration forcément tatillonne dès lors que la maison fait l’objet d’un classement au titre des Monuments historiques depuis 1985. Pourtant, les précédents occupants ont laissé quelques traces disgracieuses de leur passage : murs intérieurs recouverts de béton, volets roulants métalliques… Autant d’anomalies dont l’élimination freine la réhabilitation.

     

    Au-delà de l’investissement financier, le coût des travaux devrait tripler le montant d’acquisition de la maison, les nouveaux propriétaires admettent qu’un tel enjeu constitue un projet de vie : « C’est un énorme boulot qui modifie profondément les habitudes et pour longtemps », confirme Fernand. Lequel se console grâce à son nouveau cadre de vie, loin du stress urbain. « Et puis, conclut-il, les habitants nous ont accueillis à bras ouverts ».

     

    [textes et clichés : © Le Républicain Lorrain]

     

  • Le curé et son âne

    Pour la fin de ces vacances estivales, on sort de la Lorraine. Nous vous proposons non pas une nouvelle fable de notre bon Jean de La Fontaine, mais un clin d'oeil qui vous surprendra par son originalité et son côté sympathique.

    Avec son col romain, son béret et son âne, l'abbé Don Antoine Drouineau, 34 ans, n’est pas passé inaperçu ces derniers  jours  sur  les routes de Loir-et-Cher, du Loiret, de l’Essonne et de Seine-et-Marne. Aumônier  dans  un  lycée de Loir-et-Cher, ce membre de la communauté Saint-Martin vient d’être nommé prêtre référent  à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) pour exercer son ministère dans les paroisses de Moissy-Cramayel, Lieusaint et Réau, et a décidé de transformer sa mutation en pèlerinage.

    seine et marne,moissy cramayel,communauté saint martin,prêtre,curé,âneLe jeune homme est parti le 21 août. Il a posé son sac à Sénart ce week-end, sans ampoules aux pieds et comblé par l’expérience. « J’ai voulu faire un petit pèlerinage pour arriver sur mon nouveau ministère et avoir le temps de prier, explique-t-il. La marche avec l’âne était propice à la méditation car il marche doucement. Ce sont d’anciens paroissiens qui me l’ont offert à Chinon. Il s’appelle Balaam, comme le prophète. Son âne vit  l’ange du Seigneur et l’empêcha de faire le mal. Il parla à Balaam et lui donna la bonne direction. »

    Le périple du jeune prêtre s’est déroulé sans encombre : « J’ai planté la tente tous les soirs. Des gens m’ont accueilli pour m’offrir une douche ou de la nourriture. J’ai traversé des paysages magnifiques : la Sologne, la forêt de Chambord, où on a vu du gibier, la Loire… » Mais croiser un curé et son âne sur les routes de campagne n’a pas manqué d’attirer la curiosité des passants : « Les gens m’ont souvent demandé d’où je venais, où j’allais. Et l’âne les a attendris. Quand ils voyaient que j’étais prêtre grâce à mon col romain, ils étaient d’autant plus intrigués par ma démarche. Certains m’ont confié leurs prières. »

    Don Antoine — l’appellation 'Don' vient des origines italiennes de la communauté Saint-Martin — remplacera à Sénart le Père Salvador, rentré en Inde précipitamment pour raison de santé. Il sera officiellement installé dans la paroisse ce dimanche 2 septembre au cours des messes de Lieusaint et de Moissy-Cramayel. Cette proximité avec Paris lui permettra d’y commencer son doctorat de philosophie.

    [Le Parisien | 27.08.2012]

     

  • Mariée à un musulman

    islam,musulman,radicaux,fondamentalisme,catholique,chrétien,mariage,algérieMariée à un musulman n'est ni une thèse, ni un manifeste. C'est un témoignage, un récit, une tranche de vie.

    Comme Le prix à payer de Joseph Fadelle, Mariée à un musulman raconte une histoire qui n'arrive certes pas tous les jour et à tout le monde, une histoire extrême si l'on veut. Mais une histoire ô combien symbolique et symptomatique de ce que vit notre société occidentale. Elle s'inscrit dans une réalité dont les média évite soigneusement  de parler.

    Si tout les musulmans ne sont pas des fondamentalistes radicaux, nous savons que l'islam intégriste et régressif progresse de jour en jour. Dans le monde arabe aussi bien qu'en France. Musulmanes ou non, les jeunes femmes des banlieues vivent souvent dans la persécution au quotidien, dans la soumission au diktat et à l'arbitraire violent de jeunes hommes nés et éduqués dans une France "laïque", mais "radicalisés" à l'extrême.

    L'histoire de Maria, auteur et personnage central de ce témoignage poignant, est à la fois terrible et héroïque. Pour tous ceux qui refusent la domination de cette religion arriérée, elle est une résistante des temps modernes. Une femme qui ose parler, alors que tant d'autres se taisent.

    On attend bien sûr la réaction de toutes ces associations "droits-de-l'homistes" et féministes pour enfin s'élever contre ces pratiques d'un autre âge : la soumission de la femme et la conversion de force à une religion qui bafoue les droits les plus élémentaires de l'être humain, dont celui de pouvoir choisir sa religion.

    Un témoignage bouleversant. A lire, à méditer, à diffuser sans restriction.

    L'auteur, Maria S. (qui souhaite rester anonyme par peur des représailles), est d'origine portugaise installée en France. Elle rencontre un français d'origine algérienne. Une idylle en banlieue parisienne. Elle, catholique de naissance, lui, musulman se disant "ouvert d'esprit". Ils décident de se marier. Présentation à la famille en Algérie et début du calvaire...

     

    ‡ Mariée à un musulman, Maria S., L'Oeuvre éditions, 2012, 119 p. (18 €).

  • Eglise des Cordeliers des Petits-Thons (88) : le Choeur des Trois Abbayes en concert le 7 juillet

    Le Chœur des Trois Abbayes se produira en concert le samedi 7 juillet 2012 à 17 heures en l’église de l’ancien couvent des Cordeliers des Petits-Thons.

    choeur 3 abbayes.jpgInvité par l’association Saône Lorraine, le chœur d’hommes basé à Senones, ancienne capitale de la principauté de Salm, sera pour la première fois dans  ce secteur du sud-ouest du département.

    Outre son programme habituel de chants tirés des répertoires a cappella pour 4 voix d’hommes, basque, russes, italiens, et des pays de l’Est, le groupe  interprétera deux chants nouveaux  provenant de l’Ile de Beauté,  en plus de Dio Vi Sale Régina, l’hymne corse. Il s’agit de In monte Oliveti de Pietro-Battista Farinelli (1844-1915), père franciscain du couvent de San Bernardino Orte à Rome. Ce chant est extrait des polyphonies franciscaines  et évoque la scène du Christ au Mont des  Oliviers. Le second chant est le Tantum Ergo dans une version particulière puisque tirée d’un livre de la bibliothèque provinciale franciscaine de Bastia intitulé Manuale Choranicum, petit livre publié à Gênes en 1649.

    Une belle et riche soirée en perspective.

    >> l'ancienne église franciscaine des Petits-Thons se situe entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains.

     

    ‡ Plus d'info's ici Choeur des 3 abbayes_Petits-Thons_7 juillet.pdf

  • La Route bleue, Raoul Dufy en pays de Langres

    langres,raoul dufy,la route bleue,champagne,bassigny,épinalEntre 1933 et 1936, Raoul Dufy, l'un des principaux peintres français de l'Entre-deux-guerres, a fréquenté Langres et le pays de Langres. Il a laissé quelques dizaines d'oeuvres picturales représentant la cité des Lingons et la campagne environnante. Raoul Dufy a peint des paysages ensoleillés, des scènes de moisson, des routes fleuries, des trains, des détails de la vieille cité épiscopale et, souvent, la silhouette des remparts ponctuée du dôme et autres clochers des églises langroises.

    Le musée d'art et d'histoire de Langres présente un ensemble d'oeuvres peintes lors des séjours de Dufy en pays langrois, des oeuvres caractéristiques de l'esprit des peintres de la période Art Déco, ce travail n'a encore jamais été présenté de cette manière.

    Le catalogue reproduit de nombreuses oeuvres parmi la quarantaine exposées prêtées par plusieurs musées français, étrangers et par des collectionneurs privés. Cette exposition s'inscrit dans la suite de Dufy tricolore (1914-1918) qui s'est déroulée au musée d'art ancien et contemporain d'Epinal en 2011.

    La Route bleue est le titre de l'une des toiles de Raoul Dufy ; il évoque cette sorte de "poésie lyrique" par la couleur et le mouvement, dont Dufy s'était fait une spécialité.

     

    ‡ La Route bleue. Raoul Dufy en pays de Langres, Christian Briend et Olivier Caumont, éditions Somogy, 2012, 104 p., ill. (25 €).

  • Pour l'honneur de Blanche

    blanche.jpgQuitter Nancy, la ville qui fut celle de tous ses bonheurs. A la mort de son époux, dépouillée de sa villa, de sa fortune et de son rang, Blanche se réfugie avec sa fille et ses pinceaux d'artiste à Paris.

    Après une longue descente aux enfers, elle revient en Lorraine où elle doit travailler pour la première fois de sa vie. En 1894, elle accepte de travailler comme artiste-décoratrice au sein de la prestigieuse fabrique de papier mâché Adt - la "Tata" - de Pont-à-Mousson, qui produit des objets d'ornementation raffinés, exportés jusque dans les maisons royales européennes.

    Elle s'intègre vite au monde des ouvriers en laque et se voit peu à peu confier des missions importantes, notamment la commande d'une richissime famille de Saint-Pétersbourg.

    Son retour en Lorraine n'entame en rien son désir de revanche sur la vie et sur ceux qui ont causé sa ruine et son déshonneur. Grâce à son art, à l'amitié d'ouvriers de la fabrique et à un voyage inespéré en Russie, Blanche reprend goût à la vie et lui donne un nouveau sens.

    Le roman s'appuie sur les meilleures sources historiques issues des recherches de Pierre Lallemand, l'historien de Pont-à-Mousson, ainsi que dans le fonds des archives départementales de Meurthe-et-Moselle et celui des archives municipales de Nancy.

     

    ‡ Pour l'honneur de Blanche, Frédérique Volot, éditions Presses de la Cité, 2012, 348 p. (20,50 €).

  • L'Armée d'Afrique, de 1830 à l'indépendance de l'Algérie

    armée afrique.jpg1830 : la France met pied sur une terre qui sera dénommée Algérie. Au fil des décennies, la métropole étend son pouvoir sur la Tunisie et le Maroc.

    1962 : l'indépendance de l'Algérie marque la fin de l'autorité française sur son territoire.

    Pendant ces 132 années de présence sur son sol, s'est ainsi façonnée une composante originale de l'Armée française, qui a participé à toutes les guerres et à tous les combats menés par la métropole : campagnes coloniales, guerre de Crimée, d'Italie et du Mexique, guerres de 1870, 1914-1918, 1939-1945. Elle a fourni l'ossature de la célèbre 2ème DB du général Leclerc et de la Première Armée de la Libération.

    A côté des zouaves, légionnaires, spahis et autres tirailleurs, avec cette histoire de l'Armée d'Afrique, c'est aussi le souvenir de la mort héroîque du sergent Blandan à Boufarik en 1842, ou encore la bataille de Magenta et celle de Camerone durant lesquelles s'illustrèrent les régiments de l'Armée d'Afrique.

    Si l'Armée d'Afrique n'est plus, son souvenir perdure dans le 1er régiment de Tirailleurs, stationné à Epinal, qui se veut l'héritier du 1er RTA de Blida.

    Un ouvrage pour se souvenir de ces 300 000 combattants de l'Armée d'Afrique tombés pour la France entre 1830 et 1962.

    L'auteur, Pierre Montagnon, saint-cyrien, a servi dans l'Armée d'Afrique de 1954 à 1961, dans les rangs de la Légion étrangère.

     

    ‡ L'Armée d'Afrique. De 1830 à l'indépendance de l'Algérie, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion, 2012, 464 p., ill. (23,90 €).

    Du même auteur, on peut lire avec intérêt :

    ‡ Histoire de l'Algérie. Des origine à nos jours, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion, 2012, 412 p., ill. (22,90 €).

  • La Liturgie de l'Esprit

    eglise,liturgie,marc aillet,évêque,bayonne,benoit XVI,rite extraordinaire,rite ordinaire,pie V,jean XVIII,paul VI,latin,messeVoilà une brochure d'une lecture limpide sur un sujet qui peut, lui, paraître plus... mystérieux. L'évêque de Bayonne explique en quelques pages un thème qui tient à coeur au pape Benoît XVI : la nécessité pour les chrétiens catholiques de renouer avec le sens sacré de la liturgie de la messe.

    L'importance de la liturgie et du culte dans la vie chrétienne est depuis longtemps au coeur de l'enseignement du pape Benoît XVI. Mgr Marc Aillet se fait ici l'écho de cette volonté. Il dégage un certain nombre de lignes de force qui permettront de retrouver l'authentique esprit de la liturgie en assumant la vénérable tradition multiséculaire de l'Eglise. Pour lui, l'ancien missel, publié par Jean XVIII en 1962 (messe en latin), et celui de Paul VI de 1969 (messe en langue vernaculaire) se complètent et doivent s'enrichirent mutuellement afin, surtout, de permettre la célébration de liturgies dignes.

    Un petit ouvrage clair et accessible d'un évêque qui réaffirme la place unique et centrale de la messe dans la vie de l'Eglise et des croyants.

    Mgr Aillet est évêque de Bayonne, Lescar et Oloron (Pyrénées atlantiques). Docteur en théologie, il est issu de la Communauté Saint-Martin. Il fut aumônier de lycée, curé de paroisse et vicaire général du diocèse de Fréjus-Toulon.

     

    ‡ La Liturgie de l'Esprit, Mgr Marc Aillet, éditions Artège, 2012, 62 p. (6,90 €).

  • La Grande Lorraine, de Clovis à Otto de Habsbourg-Lorraine

    lorraine.jpgDe l'époque gallo-romaine jusqu'à la réunion des duchés de Lorraine et de Bar au royaume de France, la "Grande Lorraine" nous plonge dans un vaste épopée : celle des Maisons qui sont à l'origine de ce territoire, creuset de l'Europe d'aujourd'hui.

    A l'issue des règnes de Clovis et de Charlemagne, cette bande de terre est l'enjeu de toutes le convoitises. Otton le Grand, Hugues Capet et beaucoup d'autres veulent se l'approprier. La Lorraine passe d'un pouvoir à l'autre dans une succession de péripéties et d'incroyables rebondissements qui dure plusieurs siècles et durant lesquels une partie de son patrimoine est détruit.

    La Lorraine trouve son visage lorsque Gérard d'Alsace impose et fonde la Maison souveraine des ducs de Lorraine. Dans sa descendance, figure le grand européen SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, fils héritier du dernier empereur d'Autriche Charles Ier. Bien documenté et bénéficiant d'illustrations choisies, l'ouvrage s'adresse aux Lorrains curieux de leur région mais aussi à tous les amateurs d'histoire ou simplement pétris d'idéal.

    Dans ce petit ouvrage, l'auteur, Jean-Louis von Hauck, a choisi de raconter cette "Grande Lorraine" à travers le prisme de l'ascendance de l'archiduc Otto : par son éducation, son ouverture d'esprit, son combat pour la construction européenne, Otto de Habsbourg-Lorraine, aurait pu être un empereur pour l'Europe, digne successeur de Charlemagne.

    Jean-Louis von Hauck, propose une étude originale et inattendue de l'histoire de la Lorraine et, à travers elle, rend un hommage appuyé à Otto de Habsbourg-Lorraine, un grand et fidèle ami de la Lorraine, rappelé à Dieu le 4 juillet 2011.

     

    ‡ La Grande Lorraine. De Clovis à Otto de Habsbourg-Lorraine, Jean-Louis von Hauck, éditions Hugues de Chivré, 2012, 110 p., ill. (22 €).

  • Oran, 5 juillet 1962 : un massacre oublié

    oran.jpg5 juillet 1962 : l'Algérie est officiellement indépendante. Mais à Oran, la liesse et les défilés de voitures chargés de musulmans vont se transformer en un véritable massacre. leur cible : les européens. Il suffira d'un coup de feu, encore sujet à polémiques (a-t-il été tiré par l'OAS ou le FLN ?), pour que la chasse aux pieds-noirs s'ouvre dans toute la ville. On égorge, on tue au revolver ou à la mitraillette, on pénètre dans les magasins et les appartements... Ce massacre fera plusieurs centaines de victimes et de disparus chez les civils européens, le bilan reste inconnu chez les musulmans restés fidèles à la France.

    Après huit années de conflit, d'attentats, de tueries et de pressions psychologiques intenses menées par l'OAS, l'heure est venue de la vengeance. Ceux qui ne meurent pas lynchés sont conduits dans des centres d'exécution de masse. les 18000 militaires français, cantonnés dans la ville, attendront de longues heures avant de recevoir enfin l'ordre d'intervenir. Lorsqu'ils sortent enfin de leurs casernes, les cadavres jonchent la ville... Le massacre du 5 juillet aurait fait près de 700 victimes, dont plusieurs centaines de disparus qui n'ont jamais été recherchés.

    Cinquante ans près ce drame oublié, Guillaume Zeller livre enfin le récit inédit, impartial et précis des événements, en s'appuyant sur des témoignages exclusifs de survivants, de leurs familles, de témoins, et sur des archives inédites, en particulier celles de l'ambassade de France en Algérie. Il révèle tous les tenants et les aboutissants de cette tragédie méconnue.

    L'auteur, Guillaume Zeller, est le petit-fils du général André Zeller, membre des "généraux d'Alger" instigateurs du putsch du 22 avril 1961. Spécialiste de la guerre d'Algérie et journaliste, il est aujourd'hui directeur de la rédaction de Direct 8.

     

    ‡ Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié, Guillaume Zeller, éditions Tallandier, 2012, 224 p. (17,90 €).

  • Les héros de l'Empire : Brazza, Marchand, Lyautey, Gordon et Stanley à la conquête de l'Afrique

    france,grande bretagne,empire,colonies,afrique,brazza,marchand,lyautey,gordon,stanleyDans le second 19ème siècle, les opinions publiques comme certains hommes d'Etat furent loin de soutenir la conquête impériale. Et pourtant... Des hommes, mi-aventuriers, mi-explorateurs, souvent désintéressés mais parfois avides d'honneur et d'argent, se lancèrent dans l'aventure. L'histoire a retenu leurs noms, qu'il s'agisse des Britanniques Stanley et Gordon ou des Français Brazza, Marchand ou le Lorrain Lyautey.

    Du Nil au Congo, de l'Atlas au Soudan, cet ouvrage retrace leurs hauts faits et la manière dont ils parvinrent à dépecer, au bénéfice de Londres ou de Paris, la plus grande partie de l'Afrique. Surtout, non contents de conquérir de vastes territoires, ces "héros de l'Empire", dont les exploits étaient encensés par une presse en pleine expansion, parvinrent, grâce à leur charisme et au parfum sulfureux de leurs aventures, à rendre l'idée d'Empire populaire auprès des populations européennes.

    Tout en exposant les rouages de la conquête coloniale, ce grand livre, particulièrement vivant, dévoile donc les mentalités et la culture des peuples français et  britanniques qui, au départ hostiles à l'idée impériale, finirent par la plébisciter.

    L'auteur, Edward Berenson, est professeur d'histoire et directeur de l'Institut d'études françaises de l'université de New York. Il est un spécialiste reconnu de la France contemporaine.

     

    ‡ Les héros de l'Empire. Brazza, Marchand, Lyautey, Gordon et Stanley à la conquête de l'Afrique, Edward Berenson, éditions Perrin, 2012, 426 p., ill. (25 €).

  • Un inédit d'Alexandre Dumas : "Les deux révolutions - Paris 1789, Naples 1799"

    alexandre dumas,révolution,paris,1789,naples,1799Véritable événement éditorial, cet ouvrage rend pour la première fois accessible au public français un récit historique de première main. Ecrit par Alexandre Dumas, et surtout dicté en italien aux journalistes de l'Independente, entre 1862 et 1864, ce long feuilleton retrace, jour après jour, les événements de 1789 en France et de ceux de 1799 dans le royaume des Deux-Siciles, dont les deux protagonistes sont Louis XVI et Ferdinand IV.

    A partir de documents et de témoignages inédits, en particulier ceux tirés des Archives secrètes de Naples ouvertes sur ordre de Garibaldi exclusivement pour Dumas, celui-ci "fait oeuvre d'historien" en restituant au peuple de Naples son histoire : celle des Bourbons. En qualité d'historien de la Révolution française, il entend démontrer comment la Révolution parthénopéenne, initiée à Naples par le général Championnet, est la seule vraie tentative d'exportation de la Révolution française en Europe.

    L'auteur des Trois mousquetaires, au style toujours alerte, nous livre ici un récit exceptionnel, foisonnant d'anecdotes, de rebondissements et de portraits hauts en couleur.

     

    ‡ Les deux révolutions : Paris 1789, Naples 1799, Alexandre Dumas, éditions Fayard, traduction et présentation par Jean-Paul Desprat et Philippe Godoy, 1003 p. (29 €).

  • Le donjon et le clocher

    donjon.jpgLe nancéien Eric Mension-Rigau retrace l'histoire de l'Oeuvre des campagne - institution éclésiale qui existe toujours -, fondée en 1857 à l'initiative d'un prêtre, l'abbé Vandel, et d'une aristocrate, la comtesse Auguste de la Rochejacquelein, dans le but de faire prendre conscience à la noblesse du rôle social qu'elle a encore à jouer dans les campagnes. C'est elle, en effet, qui est invitée, par ses dons, mais aussi par le comportement modèle qu'elle doit adopter, à favoriser le retour de la foi dans les paroisses rurales.

    S'appuyant sur une vaste documentation, cette étude de l'alliance du château et du presbytère, permet une relecture globale des relations entre les élites nobiliaires et le clergé rural, dont l'auteur analyse finement l'évolution. Si la dimension religieuse est première, la perspective politique n'est jamais trop éloignée : l'Oeuvre, qui propose un modèle de société proche de celui des légitimistes, est un des lieux où s'exprime la pensée contre-révolutionnaire qui a tant marqué la noblesse française.

    L'ouvrage met en relief une vision du monde et de la société qui idéalise le paysan et fonde la hiérachie sociale sur un échange de droits et de devoirs imposant au châtelain la justification de sa prééminence par l'exercice de la piété et de la charité. Il cerne les réactions de la noblesse face au délitement progressif d'une France catholique et rurale, mais il souligne aussi sa capacité à dépasser ses attaches idéologiques et à adapter son héritage de traditions et de valeurs pour assurer la permanence de sa présence historique dans les campagnes.

    L'auteur, Eric Mension-Rigau, originaire de Nancy, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Paris-Sorbonne. Il a déjà publié aux éditions Perrin La vie des châteaux et Aristocrates et grands bourgeois.

     

    ‡ Le donjon et le clocher, Eric Mension-Rigau, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 645 p. (12 €).