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robert laffont

  • Au diable la tiédeur !

    au diable la tiedeur.jpgEn France, comme dans de nombreux pays d'Europe occidentale, l'Eglise catholique chante-t-elle son chant du cygne ? Si des paroisses sont encore vivantes, si des chrétiens sont à l'oeuvre, annonçant la beauté de la foi et du message évangélique, il faut bien reconnaître que bon nombre de nos contemporains, pourtant baptisés dans le Christ, estiment qu'ils n'ont plus besoin de l'Eglise pour vivre le mystère de Dieu. La crise est profonde.

    A Marseille, en pleine quartier cosmopolite, l'abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine a ressuscité une paroisse moribonde, faute de fidèles. La renaissance est spectaculaire : la foule se presse lors des messes dominicales, les conversions et les retours à la foi sont nombreux. Le dimanche, le peuple de Dieu s'y rassemble, attiré par la qualité et la dignité de la liturgie, et la prédication et la sacralité qui imprègne ce lieu sacré. Cent soixante-deux baptêmes d'adultes ont été célébrés à Pâques. L'église des Réformés est ouverte 12 heures par jour, la messe est dite quotidiennement au maître-autel, le culte est célébré dans le rite traditionnel avec processions solennelles, enfants de choeur nombreux, encens, grandes orgues, chants, chapelets dits en commun, confessions quotidiennes...

    Cette "réussite" pourrait-elle en inspirer d'autres ?

    Ce livre, hymne à l'ardeur, s'adresse à ceux qui éprouvent le besoin de repenser leur action à la lumière d'une expérience sacerdotale présentée ici sous forme d'aphorismes percutants : cinquante pages de pensées, conseils, sentences simples et fortes à destination des prêtres. Cette partie est suivie d'une seconde destinée aux fidèles et aux autres pour leur rappeler les bases du catholicisme ainsi que des comportements et des vertus qui aident à vivre.

    Un petit bouquin d'une richesse inouïe qui donne envie de croire en Dieu... et à l'Eglise !

    L'auteur, l'abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine est né en 1959. Il a d'abord été chanteur-compositeur-interprète dans des cabarets parisiens. A 28 ans, il étudie la philosophie et la théologie puis entre chez les Franciscains. En les quittant, il vient à Marseille où il est ordonné prêtre à 40 ans ; l'évêque lui confie la paroisse des Réformés, en haut de la Canebière. Il est l'auteur de six livres.

    On peut suivre l'actualité de l'abbé Zanotti-Sorkine et celle de sa paroisse marseillaise sur son site Internet delamoureneclats.fr 

     

    ‡ Au diable la tiédeur suivi d'un Petit traité de l'essentiel, Michel-Marie Zanotti-Sorkine (abbé), Robert Laffont éditeur, 2012, 191 p. (14,90 €).

  • Le Camp des Saints

    camp des saints raspail.jpgVoici une réédition attendue d'un ouvrage qui marqua son époque, en 1973, lors de sa sortie en librairie. L'auteur, Jean Raspail, nous résume le thème du Camp des Saints.

    "Dans la nuit, sur nos côtes, au Midi de notre pays, cent navires à bout de souffle se sont échoués, chargés d'un million d'émigrants. De pauvres gens traqués par la misère, des familles entières avec femmes et enfants, nuées venues du sud de notre monde, attirées par la Terre promise. Ils espèrent. Ils inspirent une immense pitié. Ils sont faibles. Ils sont désarmés. Ils ont la puissance du nombre. Ils sont l'objet de notre remords et de l'angélisme mou de nos consciences. Ils sont l'Autre, c'est-à-dire la multitude, l'avant-garde de la multitude. Et maintenant qu'ils sont là, va-t-on les recevoir chez nous, en France, "terre d'asile et d'accueil", au risque d'encourager le départ d'autres flottes de malheureux qui, là-bas, se préparent ? C'est l'Occident, en son entier, qui se découvre menacé. Menacé de submersion. Alors que faire ? Les renvoyer chez eux, mais comment ? Les enfermer dans des camps, derrière des barbelés. Pas très joli, et ensuite ? User de la force contre la faiblesse ? Envoyer contre eux nos marins, nos soldats ? Tirer dans le tas ? Qui obéirait à de tels ordres ? A tous les niveaux , conscience universelle, gouvernements, équilibre des civilisations, et surtout chacun en soi-même, on se pose ces questions, mais trop tard..."

    Tout se déroule en 24 heures, alors que dans la réalité, il s'agit d'une submersion continue, sur des années, dont nous ne mesurerons la catastrophique plénitude qu'au tournant 2045-2050, lorsque sera amorcé le basculement démographique final : en France, et chez nos proches voisins, dans les zones urbanisées où vivent les deux tiers de la population, 50 % des habitants de moins de 55 ans seront d'origine extra-européenne. Après quoi, ce pourcentage ne cessera plus de s'élever en contrecoup du poids des deux ou trois milliards d'individus, principalement d'Afrique et d'Asie, qui seront venus s'ajouter aux six milliards d'êtres humains que la terre compte aujourd'hui, et auxquels notre Europe d'origine ne pourra opposer que sa natalité croupion et son glorieux vieillissement.

    Un livre impétueux, furieux, tonique, presque joyeux dans sa détresse, mais sauvage, parfois brutal et révulsif au regard des "belles consciences" qui se multiplient comme une épidémie.

    Nos contemporains sauront-ils ouvrir les yeux. Il est plus que temps. Il est même déjà trop tard...

     

    >> Le Camp des Saints, Jean Raspail, Robert Laffont éditions, 2011, 393 p. (22 €).