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Les livres en Lorraine - Page 32

  • En passant par la Lorraine de ma mémoire

    schmitt_0001.jpgPendant que les armées coalisées contre Napoléon Ier envahissent la France, un soldat du contingent royal bavarois s'éprend d'une jeune Lorraine à l'occasion d'une halte de sa troupe dans un village mosellan. Il reviendra s'y marier en 1820.

    Quelques décennies plus tard, en 1871, l'annexion de l'Alsace-Lorraine par la Prusse change la nationalité des Mosellans. Puis arrive la Grande Guerre qui envoie le père de l'auteur, Jean-Marie Schmitt, dans les services de santé de l'armée allemande. Evacuée en Charente en 1939, sa famille retrouve le pays natal sous domination nazie en septembre 1940. Mais le descendant du soldat bavarois ne tarde pas à se rebeller.

    Réfractaire à l'ordre nouveau imposé par l'occupant, il entend conserver la nationalité française. Jean-Marie Schmitt, à son tour, va connaître les bouleversements des années noires de l'Occupation. La guerre d'Algérie, la Protection civile et la francophonie lui imposeront ensuite d'ardents combats.

    L'auteur nous livre ici une épopée familiale sincère et captivante qui illustre d'une façon symptomatique les déchirures vécues par les Lorrains - et les Mosellans tout particulièrement - au cours des XIXe et XXe siècles.

    Jean-Marie Schmitt est né en 1936 à Forbach. Songeant un temps à devenir prêtre, il y renonce pour une carrière d'enseignant qui le conduit jusqu'à l'Université.

     

    ‡ En passant par la Lorraine de ma mémoire, Jean-Marie Schmitt, éditions De Borée, 2013, 480 p., ill. (26 €).

  • La généalogie des familles Callot, Bagard et Graffigny

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    Cet ouvrage est le résultat d'un dépouillement d'environ 300 liasses notariées conservées aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

    Il renouvelle les recherches généalogiques concernant les familles Callot (d'où est issu le célèbre graveur Jacques Callot) et leurs illustres descendants.

    Ce livre est vendu au prix de 60 €, frais de port non compris.

    Pour réserver l'ouvrage, contactez Solange Louis au 03.83.35.56.26 ou 
    06.95.72.90.76, ou par mail : louis.phlinoise@free.fr 
  • Le dernier siège de Metz

    Metz.jpgLe siège de Metz de 1870 : un événement essentiel de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. A la suite des trois batailles de Borny, Rezonville-Mars-la-Tour et Gravelotte-Saint-Privat, les unités prusso-allemandes enferment dans la place de Metz l'armée du Rhin, soit 170000 combattants commandés par le maréchal Bazaine. Les assiégeants ne disposent pas de l'artillerie nécessaire pour attaquer la place ; ils décident donc de la bloquer. Ils espèrent obtenir sa capitulation par l'épuisement des vivres, l'isolement et la démoralisation des assiégés. Après le désastre de Sedan, l'armée française dont les unités campent sous les murs de la forteresse ne peut respérer aucun secours de l'extérieur. Sa neutralisation puis sa mise hors de combat sont vitales pour les armées d'invasion.

    Le drame de Metz est moins celui de la place que le sort de l'armée. Pourquoi Bazaine est-il resté passif ? Pourquoi-a-t-il négocié en vain avec Bismarck ? Pourquoi, après plus de trois mois de blocus, a-t-il été acculé à une capitulation désastreuse ? Autant de questions auxquelles François Roth apporte un éclairage renouvelé appuyé sur les meilleures sources.

    La capitulation de Metz suivie du départ en captivité de l'armée du Rhin sont de deux ordres : d'abord, elle prolonge la guerre sans empêcher la défaite finale de la France ; ensuite, elle conduit à l'annexion de Metz par l'Empire allemand dans le cadre de l'Alsace-Lorraine. Après la guerre, le siège de Metz a fait l'objet d'une double lecture, militaire et politique. La première est la lecture allemande, celle des vainqueurs, des immigrés qui s'installent dans la ville, redéfinissent sa fonction militaire et s'efforcent progressivement de la germaniser. La seconde est celle des Français et des vieux Messins, des indigènes comme on disait alors. Le blocus a été une épreuve terrible à l'issue inattendue. Il a marqué toute une génération. Metz est devenue la "rançon de la France". Les vieux Messins maudissent Bazaine, refusent les faits accomplis et vivent dans l'attente du retour à la France.

     

    ‡ Le dernier siège de Metz (20 août 1870 - 27 octobre 1870), François Roth, éditions Serpenoise, 2013, 158 p., ill. (20 €).

  • Le Centre hospitalier régional Metz-Thionville héritier d'une tradition millénaire

    CHR.jpgAu moment où se tournent plusieurs pages de l'histoire hospitalière régionale avec la fermeture des hôpitaux Notre-Dame de Bon-Secours et Sainte-Croix à Metz et Beauregard à Thionville, établissements au passé pluridisciplinaire, mais aussi à l'heure où les deux villes se dotent d'outils modernes et performants avec la construction des hôpitaux de Mercy et la rénovation de Bel-Air, il est apparu opportun de retracer l'histoire des composantes du centre hospitalier régional de Metz-Thionville, héritier d'une tradition hospitalière millénaire.

    Des hospices médiévaux de Saint-Nicolas à Metz et de Sainte-Elisabeth à Thionville à l'hôpital ultramoderne de Mercy, les structures hospitalières publiques ont bien sûr évolué, mais un même esprit de solidarité et de dévouement a en permanence guidé les hospitaliers religieux et laïcs médiévaux et contemporains.

    Cet ouvrage se veut aussi travail d'actualité, en donnant la parole à une vingtaine d'acteurs de l'histoire contemporaine du CHR pris dans différentes catégories de personnels. Leurs témoignages constituent une mémoire vivante de l'institution agrémentés d'illustrations inédites.

     

    ‡ CHR Metz-Thionville, Gérard Michaux (dir.), éditions Serpenoise, 2013, 279 p., ill. (25 €).

  • La Renaissance en Lorraine. A la recherche du Musée idéal

    La-renaissance-en-lorraine.jpgEn douze chapitres illustrés de manière étonnante, écrits dans une langue limpide et raffinée, Paulette Choné étudie la manière dont la Lorraine rencontra, accueillit et adapta les idées, les objets matériels et les signes dans lesquels s'exprimèrent le bouleversement et l'élan de la Renaissance européenne. La réflexion part des oeuvres connues ou non, choisies pour leur beauté, les rapprochements auxquels elles invitent, les énigmes qu'elles renferment, et parvient ainsi à débrouiller la complexité de cette époque.

    Le livre va à la rencontre de personnages que l'on croyait connaître, leur redonne voix et visages en utilisant textes et images dans un récit vivant, coloré, jamais ennuyeux. Il fait surgir des portraits inoubliables : les savants très jeunes et moins jeunes du cercle de Saint-Dié, le savoureux chroniqueur messin Philippe de Vigneulles, le duc René II, le tendre poète Pierre Gringore et le génial Gabriel Salmon, tandis que Ligier Richier revit dans des séquences inédites. A côté d'eux, voici des dizaines d'autres protagonistes qui vont et viennent, des décors dont on donne la clé, des chefs-d'oeuvre jamais vus, ou jamais de cette façon : les livres enluminés mêlant le sublime et la caricature, les allégories mystérieuses, les images des dieux et des héros, des massacres et de la féerie, l'éclat du vitrail et de la tapisserie, l'austérité en noir et blanc de la gravure. Lire et regarder tout ensemble, telle est l'invitation du livre, ici profondément pensée et habilement mise en oeuvre par l'éditeur.

    Interrogeant inlassablement les faits, les documents, les oeuvres d'art, l'auteur procure au lecteur, lorrain ou non, familier ou non de cette période, l'initiation à ses propres découvertes, ainsi qu'une méditation sur l'histoire et la civilisation.

     

    ‡ La Renaissance en Lorraine. A la recherche du Musée idéal, Paulette Choné, Serge Domini éditeur, 2013, 351 p., ill. (54 €).

  • Sillegny : la Sixtine de la Seille

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  • Un nouveau monde : naissance de la Lorraine moderne

    renaissance.jpgAu XVIe siècle, rien ne semble prédisposer la Lorraine à devenir le berceau d'une Renaissance brillante et originale. Située entre royaume de France et Empire, régulièrement menacée par la guerre, terre de catholicité, elle est aussi touchée par la crise de la Réforme. Sorcières et devins prolifèrent, et les procès pour actes de sorcellerie se multiplient.

    Pourtant, tout au long du siècle, les territoires lorrains sont le théâtre d'une effervescence artistique, littéraire, musicale, religieuse et scientifique remarquable. Un état moderne naît et avec lui se construit une société de cour amatrice de fêtes et de jeux, d'innovations scientifiques, de récits de voyage et de spéculations philosophiques. L'art devient un instrument politique au service des ducs : il célèbre à la fois leur pouvoir et donne à voir l'image d'un prince vertueux et victorieux.

    Pour parfaire la mise en scène de la puissance ducale, un soin tout particulier est porté à l'aménagement de la capitale ducale, Nancy. Mais aussi les villes et bourgs les plus importants des duchés, relais de la capitale. Afin de confirmer l'importance de la cité ducale, l'ambitieux plan de la Ville Neuve voulue par Charles III est dressé et des fortifications modernes sont construites tout autour de la ville.

    A travers le renouveau de l'art, de la science, de la littérature et de la contre-réforme catholique, présenté dans cet ouvrage magistral sous toutes ses formes, la Lorraine se révèle être l'un des hauts lieux de la Renaissance européenne.

    Un remarquable catalogue édité à l'occasion de l'exposition Un monde nouveau, naissance de la Lorraine moderne présentée au Musée Lorrain.


    ‡ Un monde nouveau. Naissance de la Lorraine moderne, Olivier Christin (dir.), éditions Somogy, 2013, 400 p, ill. (39 €).

  • Les racines du bien (tome 2)

    poinsot.jpgRoger Poinsot est un auteur du terroir doublé d'un historien qui aime son territoire, celui situé entre Mouzon et Saône, dans le sud-ouest vosgien.

    La saga des Hyacinthe nous fait revivre le passé du village de Marey, dans l'actuel canton de Lamarche. Dans le premier tome de Les racines du bien, l'auteur campait ses personnages du roman historique pendant la guerre de Trente Ans, vers 1645 dans la cité lorraine fortifiée de La Mothe, où manger était le seul souci qui accaparait les esprits des hommes de ce temps de malheurs.

    Dans le second tome, le lecteur suit à nouveau les péripéties des Hyacinthe au XVIIIe siècle opposés aux seigneurs du lieu, les Gauthier, entre Marey et Lichecourt. Un monde nouveau se dessine dans ce milieu rural des confins de la Lorraine et de la Comté...

     

    ‡ Pour commander Les racines du bien (tomes 1 et 2), imprimer ou recopier le bon de commande ici Bon de commande Les racines du bien.pdf

  • L'Echo des Trois Provinces "spécial tourisme" été 2013

    echo_164.jpgComme chaque été, L'Echo des Trois Provinces propose un numéro conçu spécialement pour les visiteurs de passage dans ce secteur situé aux confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône.

    Plusieurs pages sont consacrées au programme de visites organisées afin de faire découvrir le patrimoine historique, architectural et paysager des bourgs et villages du Pays des Trois Provinces. D'autres articles font un focus sur des sites qu'il faut absolument visiter durant cet été : les sources de la Meuse, le musée du verre, du fer et du bois d'Hennezel, le conservatoire de la piété populaire à Bleurville, la féculerie et le moulin Gentrey à Thunimont-Harsault, le musée de la vie d'autrefois à Jonvelle, le musée de la coutellerie à Nogent-en-Bassigny, le patrimoine industriel de Voisey...

    A lire encore dans ce numéro estival : le compte rendu de l'AG de l'association, le voyage en Moselle avec l'ADP3P, histoire de la cuisine, l'olifant de Saint Hubert, les 150 ans de la gare de Bains-les-Bains - Le Clerjus, le programme des animations estivales autour de Bains-les-Bains, Monthureux-sur-Saône, Lamarche, Darney, Jussey, Bourbonne-les-Bains, Fayl-Billot...

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces, n° 164, juin-juillet 2013. Disponible sur commande ou sur abonnement en contactant evelyne.relion@orange.fr 

  • Une honte pour l'humanité

    lorraine,verdun,vosges,grande guerre,henri charbonnier,edhistoLe journal de campagne d'un poilu de la Grande Guerre... Un de plus, me direz-vous. Et pourtant ce Journal rédigé par Henri Charbonnier, bourguignon de naissance mais installé dans le Gard au moment de la mobilisation, nous livre un témoignage unique vécu par un militaire du 229ème régiment d'infanterie, jusqu'alors muet concernant ses campagnes durant la guerre 1914-1918, et, surtout, une relation des moments vécus durant la bataille des frontières, dans les Vosges, puis durant la bataille de Verdun.

    Comme tant d'autres soldats de la Première Guerre mondiale, Henri Charbonnier débute un carnet de notes de guerre, prises au jour le jour, bien datées, bien localisées, avec parfois de longues pages de réflexions. Il est sergent au service de santé du 229ème RI d'Autun quand cette unité est rattachée à la 41ème Division d'Infanterie qui occupe le front des Vosges depuis 1914. Son témoignage fut évoqué dans plusieurs ouvrages dont Frères de tranchées et Dans les tranchées de 14-18.

    Le sergent Charbonnier passera par la vallée de la Plaine, dominée par La Chapelotte, le champ de bataille le plus profond de la Grande Guerre, et la vallée du Hure, surplombée par le volcan de La Fontenelle, des lieux qu'il évoque de mars à juin 1916. Mais le 229 est appelé à Verdun puis la Somme et l'Argonne à l'automne 16. En 1917, le 229ème est affecté dans le secteur entre Reims et Berry-au-Bac... Des heures tragiques où la honte s'ajoute à l'horreur.

    Le Journal est présenté par Rémy Cazals, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Toulouse-Le Mirail, grand spécialiste de l'histoire testimoniale de la Grande Guerre.

    Un bon ouvrage pour se préparer à commémorer le centenaire du début du premier conflit mondial. Et pour se souvenir du sacrifice de cette jeunesse française tombée pour la défense de la patrie.

     

    ‡ Une honte pour l'humanité. Journal (mars 1916 - septembre 1917), Henri Charbonnier, Edhisto, 2013, 131 p., ill., cartes (15 €).

  • Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours en Lorraine

    AE.jpgLa dernière livraison des Annales de l'Est propose un certains nombre de contributions d'historiens et d'universitaires sur des lieux qui ont marqué - et continuent de marquer - l'environnement des hommes sur cette terre tout au long des siècles : les cimetières et les sépultures.

    Quelque études à lire :

    - les pratiques funéraires dans la nécropole médiévale (VIe-XVe s.) du Mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (Moselle)

    - archéologie d'un cimetière paroissial du Moyen Âge en milieu rural : l'église de Froidlieu à Wellin (Belgique, province de Luxembourg)

    - sépultures et inhumation dans et autour de la cathédrale de Verdun au Moyen Âge et à l'époque moderne

    - un évêque de la reconquête du Pays messin : le cardinal de Givry et les lieux de sépultures (1608-1612)

    - les cimetières juifs en Lorraine

    - l'invention du cimetière français contemporain au Père-Lachaise au début du XIXe siècle

    - la photographie funéraire dans les cimetières de Phalsbourg, de Raon-l'Etape et Dieulouard

    - les monuments aux morts communaux de la Première Guerre mondiale en Meurthe-et-Moselle

    Et d'autres articles... dont une contribution de Cédric Andriot sur "le collège de Blâmont du Concordat à la Séparation des Eglises et de l'école"

     

    ‡ Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours, Annales de l'Est, n° 2, 2012, 328 p., ill. (23 €). A commander accompagné du règlement à : Association d'Historiens de l'Est, CRULH, Campus Lettres & Sciences humaines, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY.

  • La Lorraine et la France du Moyen Âge à nos jours

    lorraine-france moyen âge.jpgLes relations entre la Lorraine et la France ont été complexes au cours de l'Histoire. Les contributions des participants au colloque organisé en 2011 à Metz avec le concours du Comité d'histoire régionale de Lorraine rendent abordent la spécificité de la situation géographico-économique de la Lorraine, particularité qui fut source d'enjeux politiques majeurs au cours des siècles.

    Selon les époques, ces rapports de contestation ou d'insoumission, de fascination ou d'imitation, dans des domaines aussi divers que les échanges commerciaux, la vie quotidienne, les langues, la culture, les disciplines artistiques, la vie spirituelle, également par le jeu des influences réciproques, n'ont pas manqué d'enrichir considérablement nos patrimoines respectifs. Les liens tissés par les Lorrains avec leur voisin français - tantôt empreints de tensions, tantôt avides de pacification - ont largement contribué à façonner le caractère complexe certes, mais riche et original des anciens duchés.

    L'ouvrage présente de nombreuses facettes de la Lorraine indépendante face au royaume de France, puis intégrée au territoire national. Du rôle des princes de Bar et du duc Charles IV à Maurice Barrès en passant par Jeanne d'Arc, les analyses embrassent la longue période du XIVe siècle à la Lorraine des "Trente Glorieuses", sans oublier le sort des populations durant les derniers conflits et, au final, leur intégration dans le "grand tout" que constitue la nation française, désormais largement modelée par l'Union européenne.

     

    ‡ La Lorraine et la France du Moyen Âge à nos jours : relations, différences et convergences, François Roth (dir.), Edhisto, 2013, 175 p. (20 €).

  • Struthof-Schirmeck, les gardiens face à leurs juges

    struthof.jpgAu Struthof, le gardien Franz Ehrmanntraut frappait les détenus au nerf de boeuf jusqu'à ce que mort s'en suive ; Albert Fuchs, responsable du commando "Ravin de la mort", les abattait selon son humeur ; Richard Kuhl, délinquant de droit commun, devint l'un des pires kapos du camp. A Schirmeck, Karl Nussberger, responsable des pelotons d'exécution, s'enthousiasmait pour les flagellations publiques ; Walter Müller, dit Hundemüller, lâchait son chien sur les détenus qui lui déplaisaient...

    Parmi les centaines de bourreaux "ordinaires" affectés au camp de concentration de Natzweiler-Struthof et au camp de sûreté de Vorbrück-Schirmeck, créés par les nazis en Alsace annexée, plusieurs dizaines d'entre eux furent déférés après la guerre devant les tribunaux. A l'effarement du public et de la presse, tout un cortège de crimes et d'horreurs fut ainsi révélé : brimades et violences de toutes sortes, tortures et exécutions sommaires, sous-alimentation et travail forcé jusqu'à épuisement fatal. Sans oublier les effroyables expérimentations menées sur des détenus par une poignée de "médecins de la mort". Devant leurs juges, ces personnages sadiques et cruels n'exprimèrent aucun remords et plaidèrent l'irresponsabilité.

    Ces procès de l'après-guerre, méticuleusement restitués dans cet ouvrage, plongent le lecteur dans l'horreur de l'idéologie nationale-socialiste - qui eut son pendant dans le totalitarisme communiste, ne l'oublions pas - et nous confrontent aux difficultés à "faire justice" : moins de dix ans après leurs méfaits, la plupart de ces bourreaux, condamnés pour certains à la peine capitale ou aux travaux forcés à perpétuité, avaient déjà retrouvé la liberté... Frustrations et sentiment d'injustice s'installèrent dans l'opinion régionale. Grâce aux archives, le temps de l'Histoire est aujourd'hui venu.

     

    ‡ Profession bourreau. Struthof-Schirmeck, les gardiens face à leurs juges, Jean-Laurent Vonau, éditions La Nuée Bleue, 287 p., ill. (22 €).

  • La Vierge-Folle

    volot_0001.jpgEn 1861, sous l'impulsion du baron Haussmann et de l'empereur Napoléon III, Paris se transforme. Dans le parc Monceau, qui doit être inauguré le 13 août de cette même année, on s'active. Et on découvre le cadavre d'une femme, horriblement mutilé. Dans sa main, un mot adressé à l'empereur.

    L'enquête est confiée à Achille Bonnefond, homme de la haute société parisienne, considéré comme le meilleur spécialiste des affaires criminelles à Paris, et écouté de l'empereur lui-même.

    Avec l'aide de Baise-la-Mort, ancien brigand rangé des affaires reconverti en chiffonnier qui le guide dans les bas-fonds de "Paname", notre enquêteur part à la recherche de l'identité de cette femme sans visage. Il apprend qu'on la surnommait la "Vierge-Folle", qu'elle était tireuse de cartes et cachait un passé bien mystérieux. Il en reconstituera la lente descente aux enfers.

    L'auteur, Frédérique Volot, née à Vittel, a publié plusieurs romans avec la Lorraine et les Vosges pour cadre principal, notamment Le rucher du Père Voirnot et Pour l'honneur de Blanche.

     

    ‡ La Vierge-Folle, Frédérique Volot, éditions Presses de la Cité, coll. Terres de France, 325 p. (19,50 €).

  • La Barrette de juin de Saint-Pierre des Latins de Nancy

    Année-de-la-foi.jpg

    La communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin mensuel :

    Bulletin La Barrette 46 juin 2013.pdf

  • Albert Schweiter. Les années alsaciennes 1875-1913

    schweitzer.jpgEn s'embarquant avec soixante-dix caisses de matériel, le 26 mars 1913, sur le paquebot Europe en partance pour l'Afrique afin d'y devenir médecin missionnaire dans le village reculé de Lambaréné, Albert Schweitzer n'est pas un jeune idéaliste refaisant sa vie sur un coup de tête. C'est un homme de trente-huit ans bien installé dans la société, assumant pleinement une décision radicale, mûrie pendant des années avec celle qui est devenue son épouse et qui l'accompagne, Hélène Bresslau.

    Albert Schweitzer, à la stupéfaction de ses proches, interrompt une carrière qui s'annonce brillante d'universitaire, de pasteur et de musicien pour partir en Afrique soigner les corps et les âmes des plus deshérités parmi les humains. Théologien luthérien et philosophe respecté, prédicateur exigeant et chaleureux, organiste talentueux parcourant l'Europe pour donner des concerts, Albert Schweitzer répond à un appel insistant qui l'a conduit, à trente ans passés, à entamer des études de médecine pour être à la hauteur du défi de sa vocation.

    Puisant à des sources peu connues, l'auteur détaille les "années alsaciennes" d'Albert Schweitzer, son enfance dans la vallée de Munster, sa jeunesse et sa formation, les rencontres qui l'ont façonné, ses débuts prometteurs à l'Université de Strasbourg et au sein de la confession protestante, ainsi que l'envoi de sa carrière de musicien. Il fait apparaître un jeune homme passionné et scrupuleux, tirant profit de sa double culture française et allemande, acharné au travail, tendu vers un idéal qui nécessitait un engagement total. "L'homme universel", futur Prix Nobel de la paix, celui qui a changé le regard des Occidentaux sur leurs responsabilités face au tiers-monde, se révèle ici dans sa riche complexité et son attachante humanité.

     

    ‡ Albert Schweitzer. Les années alsaciennes 1875-1913, Matthieu Arnold, éditions La Nuée Bleue, 2013,  285 p., ill. (20 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 20 : le cirque Gruss à l'honneur

    NRL20.jpgDans le 20ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny nous invite à faire le cirque ! Mais pas dans n'importe quel cirque : dans celui d'Arlette Gruss, qui est vicéralement attaché à notre terre lorraine. Mais ce numéro printanier (?...) nous ouvre aussi sur d'autres horizons lorrains : l'eau en Lorraine (un article qui tombe à point nommé !), une histoire de loup à Vaubexy ou encore la vie de deux instituteurs républicains entre Lorraine et Algérie à la fin du XIXe siècle...

    Notre mémoire historique et humaine lorraine - pour laquelle se bat inlassablement le directeur-fondateur-animateur de La Nouvelle revue lorraine - s'enrichit encore de plusieurs autres articles :

    - une statue de Saint-Quentin à Saffais (54)

    - le patrimoine de thuilley-aux-Groseilles (54)

    - les Lorrains dans la Légion à l'occasion du 150e anniversaire de Camerone

    - Martigny-les-Bains, la belle endormie

    - Marie-Célestine

    - Nicolas Gaillard, curé de Vittel au XVIIIe siècle

    - 1870, l'Alsace sacrifiée

    - Marie Marvingt, 50ème anniversaire de sa disparition

    - à la recherche des croix et monuments de Lorraine via Internet

    - Nicolas Gilbert, le poète de Fontenoy-le-Château bien oublié

    - Raoul Tonnelier, artiste-peintre

    Et les habituelles rubriques : l'édito' de JMC, la revue vous avise, les livres...

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 20, juin-juillet 2013. En vente en librairie et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant son règlement et ses coordonnées postales à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Trésors de Meuse

    trésor meuse.jpgLe département de la Meuse possède près de 2500 objets protégés au titre des Monuments historiques : patrimoine civil, religieux, funéraire, mobilier, objets d'art, objets militaires, scientifiques, picturaux, sculptures, instruments de musique, ivoires, broderies, vitraux, pièces d'orfèvrerie ou de ferronnerie...

    Ces objets, hors musées, peu connus du public sont soigneusement conservés dans des coffres-forts, ou au Centre départemental d'Art sacré de Saint-Mihiel ou simplement exposés dans les églises ou d'autres lieux publics : hôpitaux, mairies, cimetières...

    Les trésors présentés dans cet ouvrage sont les résultats d'une sélection dans l'espace et le temps. Le plus ancien date du XIIe siècle, le plus récent du XXe siècle, issus de l'ensemble du territoire meusien.

    L'exposition Trésors de Meuse installée au Musée d'Art sacré de Saint-Mihiel s'appuie sur ce catalogue qui apporte un focus sur les oeuvres sculptées, de la statuaire mariale des XIIe-XVIe siècles aux innovations de la Renaissance. Elle permet à tous  de se familiariser et de s'émouvoir sur la facture des pièces exceptionnelles exposées.

    La Meuse est particulièrement riche en patrimoine bâti et en objets créés pendant la Renaissance durant laquelle se distingue la force expressive des oeuvres du sculpteur Ligier Richier qui sont présentées en nombre dans cet ouvrage.

    Ce catalogue valorise admirablement le patrimoine artistique, culturel et religieux de la Meuse. Et fait oeuvre de transmission de la mémoire créative du département pour les générations futures.

     

    ‡ Trésors de Meuse, François Janvier et Bernard Prud'homme, Conseil général de la Meuse - Serge Domini éditeur, 2013, 295 p., ill. (25 €).

  • Jean Bénech, un médecin hygiéniste nancéien déporté à Mauthausen

    jean benech.jpgMarion Bénech, la fille du docteur Jean Bénech, nous dresse le portrait de ce médecin nancéien à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa disparition (1962).

    La vie de Jean Bénech est fortement lié à la fin de la IIIe République et à une certaine bourgeoisie nancéienne : une carrière vouée au service de la santé publique à Nancy pour une grande partie, mais aussi à Lyon et à Paris, et une sphère privée proche de la bourgeoisie de gauche. Durant la Seconde Guerre mondiale, il entre en résistance après avoir été mobilisé durant la Grande Guerre à l'hôpital Sédillot de Nancy puis intégré l'armée d'Orient.

    L'auteur nous restitue les souvenirs de son père appuyés sur des sources archivistiques, de Maxéville où la famille réside, jusqu'au camp de concentration de Mauthausen et son retour à la vie auprès des siens.

    En 2006, la ville de Nancy attribua le nom du docteur Bénech aux locaux du 40 rue Sainte-Catherine où siège le service municipal Santé-Environnement.

     

    ‡ Un médecin hygiéniste déporté à Mauthausen, Marion Bénech, éditions L'harmattan, 2013, 187 p. (19 €).

  • Renaissance en Meurthe-et-Moselle

    lorraine,meurthe et moselle,renaissance,la gazette lorraineAprès la Renaissance en Meuse et dans les Vosges, la Meurthe-et-Moselle dévoile à son tour les richesses insoupçonnées de ce "siècle d'or" du duché de Lorraine, gouverné par des princes à l'envergure européenne, cultivés, mécènes, amateurs d'un art découvert en Italie lors des campagnes militaires, puis inspiré des grands chantiers royaux du Val-de-Loire.

    Suivant l'exemple de leurs ducs, les grands seigneurs assurent le triomphe de la Renaissance par la construction de châteaux de plaisance. Si beaucoup ont été transformés ou détruits, ceux de Fléville, de Cons-la-Grandville ou d'Etreval témoignent encore aujourd'hui de la magnificence de cette période.

    A l'image de Nancy, la capitale, Pont-à-Mousson, la cité du savoir universitaire, Toul et Liverdun, cités épiscopales, les cités marchandes de Vézelise, Saint-Nicolas-de-Port, Rosières-aux-Salines se modernisent, se dotent de places à arcades et d'hôtels particuliers dont le vocabulaire antique s'insinue jusque dans les demeures rurales, comme à Tucquegnieux, Doncourt, Pulligny ou Lay-Saint-Christophe.

    L'art chrétien n'est pas en reste. Dans les édifices encore gothiques, les cardinaux de Lorraine et les évêques de Toul du XVIe siècle, favorisent l'introduction de ce nouveau style de décor, et font appel aux artistes réputés comme Ligier Richier ou Valentin Bousch. Mais l'époque n'est pas si heureuse que celle que la vision de l'art en donne aujourd'hui : les Christs aux liens, Vierges de pitié, Ecce homo et ossuaires  sont aussi les témoins des souffrances et de l'espérance des Lorrains enserrés dans l'étau des guerres, des épidémies et des doutes religieux.

    Un bel ouvrage édité par La Gazette Lorraine agréablement mis en page et richement illustré.


    ‡ Renaissance en Meurthe-et-Moselle, Florence Daniel-Wieser, éditions de La Gazette Lorraine, 2013, 87 p., ill. (15 €).

  • Metz 1900-1939 : un quartier impérial pour une nouvelle ville

    metz quartier imperial.jpgLes quatre premières décennies du XXe siècle furent pour Metz une période d'intenses transformations urbaines. En abattant ses fortifications et en investissant un immense terrain militaire situé au sud, la ville augmente considérablement sa superficie et accueille les idées nouvelles d'un urbanisme importé d'outre-Rhin.

    Ce gigantesque chantier, qui voit s'ériger une gare monumentale, une poste et de nombreux équipements permet aussi la floraison d'une multitude de styles architecturaux. Les maîtres d'oeuvre donnent libre cours à leurs goûts, bâtissant des maisons et des immeubles néoromans, néogothiques, haussmanniens, Jugendstil, Art nouveau, qui se côtoient sans se heurter.

    Ce guide convie à une promenade singulière, où l'on pourra lire, dans les pierres des édifices qui la jalonnent, l'histoire d'une ville à la croisée des cultures.

     

    ‡ Metz 1900-1939. Un quartier impérial pour une nouvelle ville, Christiane Pignon-Feller, éditions du Patrimoine, 2013, 65 p., ill., plan (7 €).

  • Le Poilu du Grand Couronné n° 5

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    ‡ Feuillet édité par le Cercle d'histoire de Laneuvelotte (54). Disponible sur demande (1 €) auprès de adiaquin@yahoo.fr 

  • Metz 1848-1918 / Les métamorphoses d'une ville

    metz.jpgDe 1848 à 1918, Metz vit les plus grands bouleversements de son histoire. Durant ces soixante-dix années, la ville s'engage dans une aventure urbaine unique en Europe : ouverte à tous les mouvements artistiques, elle connaît les métamorphoses architecturales les plus inventives.

    Metz se situe alors au coeur des débats qui enflamment l'Europe et opposent - autour de sa cathédrale - défenseurs de l'art classique et médiévalistes. Tandis que s'esquissent les bases théoriques des restaurations, se pose la question de l'indentité architecturale d'une ville annexée.

    La modernisation du sytème de défense militaire permet, au début du XXe siècle, la destruction de l'enceinte et la planification, par l'architecte Conrad Wahn, d'une extension qui résout de manière inédite la question du paysage urbain.

    La ville ouverte et pluriculturelle devient en même temps le creuset de tous les courants européens de l'art de construire, le kaléidoscope de tous les styles et le terrain expérimental des techniques les plus innovantes. Gares et postes monumentales, palais militaires, écoles et luxueux hôtels, banques, commerces, hôpital, fastueuses villas, immeubles cossus et jardins fantastiques se parent des prestigieuses inventions de l'artisanat d'art.

    Cet ouvrage, contribution essentielle à l'histoire culturelle européenne, est très largement illustré et enrichi de documents inédits.

     

    ‡ Metz 1848-1918. Les métamorphoses d'une ville, Christiane Pignon-Feller, éditions du Patrimoine, 2013, 495 p., ill. (80 €).

  • Bar-le-Duc, ville d'art et d'histoire

    lorraine,meuse,bar le ducVoici un guide bienvenu pour la période estivale qui se profile... et la redécouverte du monde de la Renaissance en Lorraine ! Bar-le-Duc. Que de découvertes à faire : la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, la mirabelle de Meuse et l'architecture et les monuments de la Ville-Haute et de la Ville-Basse qui exercent encore et toujours sur le visiteur une attraction sans pareille.

    L'église Notre-Dame, la synagogue, le temple protestant, la préfecture, la tour de l'Horloge, la place Saint-Pierre, la place Reggio, le collège Gilles-de-Trèves, le château des ducs de Bar, les façades XVIe de la Ville-Haute... Valse des siècles monumentaux et architecturaux. Et le sommet de la visite : le Transi, de Ligier Richier, dans l'église Saint-Etienne !

    Bar-le-Duc, capitale prestigieuse d'un duché avant d'être uni à la Lorraine, n'a pas fini d'étonner le promeneur. Elle n'a pas encore livrée tous ses secrets. Ce guide est une belle invitation à partir explorer la diversité du patrimoine historique et architectural de la cité barisienne.

     

    ‡ Le Guide. Bar-le-Duc, ville d'art et d'histoire, collectif, éditions du Patrimoine, 2013, 152 p., ill. (12 €).

  • François, le pape des pauvres

    françois.jpgDans cette première biographie du pape François, Andrea Tornielli, spécialiste du Vatican, donne les clés pour comprendre une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît.

    "François, répare ma maison !". C'est l'appel que Dieu adresse à François d'Assise dans les Fioretti. De la même manière, le cardinal Jorge Mario Bergoglio a reçu ce message lors de son élection le 13 mars dernier, lors d'un des plus brefs conclaves de l'histoire de l'Eglise. Cet ouvrage montre, à travers les textes, les idées, les mots du Saint-Père François, comment ce fils d'immigrés italiens, à la fois simple et érudit, fait de l'exigence évangélique et de la non-violence les piliers de sa pastorale, et révèle un pasteur qui incarne le renouvellement et la "purification" de l'Eglise.

    Tornielli nous livre le texte bouleversant de la profession de foi que rédigea le jeune Bergoglio quand il devint prêtre, ainsi que les paroles que lui confia le cardinal de Buenos Aires quelques mois avant son élection surprise.

     

    ‡ François, le pape des pauvres, Andrea Tornielli, éditions Bayard, 2013, 186 p. (16 €).

  • La chapelle Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs, ancienne chapelle castrale

    Chapelle_castrale_Vaucouleurs.jpgBernard Mugnier, érudit franc-comtois, s'est fait une spécialité de traiter le patrimoine johannique dans ses différents ouvrages. On lui doit en effet un livre sur La basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy-la-Pucelle ainsi qu'une somme inégalée sur La statuaire johannique du XVIe au XXe siècle (2 tomes).

    Son troisième opus, édité à compte d'auteur, est consacré à la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs.

    Le château de Vaucouleurs possédait une chapelle construite en 1234 dont il ne subsiste que la crypte qui abrite une Vierge du XIIIe siècle appelée Notre-Dame des Voûtes. La chapelle actuelle qui la surmonte n'est qu'une reconstruction de 1923.  Le grand pignon est surmonté d'une statue en fonte de 3 mètres de haut créée dans les ateliers Pierson de Vaucouleurs ; Jeanne tend l'épée que lui a donné Robert de Baudricourt, seigneur de Vaucouleurs. Le choeur de la chapelle est fermé par un immense vitrail dédié à la gloire de sainte Jeanne d'Arc.


    ‡ Vaucouleurs, la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc, ancienne chapelle castrale, Bernard Mugnier, 2013, 130 p., ill. (29 € + 9,50 € de port). Commande à adresser directement à l'auteur : Bernard Mugnier, 6 rue de Verdun, 70000 VESOUL.

  • Longwy. Les hommes, la guerre, le fer

    longwy.jpgLongwy, ville frontière. Entre le Pays-Haut, la Belgique et le Luxembourg, la cité occupe dans l'imaginaire lorrain un statut à part. Après avoir été longtemps une terre de conflits entre Bar et Luxembourg, entre France et Lorraine, entre France et Allemagne, elle s'impose aujourd'hui comme un espace d'échanges européens.

    Longwy, ville étoile. A la fin du XVIIe siècle, Vauban a imprimé durablement sa marque dans l'urbanisme, en créant une des plus belles places fortes de la ceinture de fer. Portes monumentales, vaste place et rues rectilignes sont au centre d'un dispositif bastionné entré désormais dans le Patrimoine de l'Humanité. Non loin de la ville, d'autres infrastructures militaires, celles de la Ligne Maginot, rappellent que le passé militaire de la région n'est pas si ancien.

    Longwy, ville du feu. Dès la Révolution, Longwy perfectionne la technique de la faïence puis des émaux qui ont fait sa renommée internationale. Après la guerre de 1870, l'essor de la sidérurgie profite à la ville pour transformer le minerai du Pays-Haut. Son visage s'en trouve transformé, au bénéfice de Longwy-Bas qui se développe à proximité des installations industrielles. La cité n'échappe pas aux restructurations industrielles de la fin du XXe siècle.

    Cette promenade dans le passé de Longwy rassemble les contributions des Ve Journées d'études meurthe-et-mosellanes d'octobre 2010 organisées à Longwy par l'Université de Lorraine.

     

    ‡ Longwy. Les hommes, la guerre, le fer, collectif, éditions Gérard Louis, 2013, 254 p., ill. (23 €).

  • Le Pays Lorrain : un numéro dédié à la Renaissance en Lorraine

    pays lorrain 1 2013.jpgLe premier numéro de 2013 de la revue Le Pays Lorrain est consacrée essentiellement à la Renaissance en Lorraine, à l'occasion de l'évènement Renaissance Nancy 2013 qui va se dérouler tout au long de l'année dans la cité ducale mais aussi en Meuse, en Moselle et dans les Vosges.

    Il offre aux lecteurs une gamme large de contributions remarquablement illustrées (comme cette prestigieuse revue nous en donne l'habitude !) couvrant les domaines de l'art, de l'histoire, de l'archéologie et de la littérature sur l'ensemble du XVIe siècle.

    Au sommaire :

    - Les villes imaginaires de Pierre Woeiriot ou l'emblème comme fiction eschatologique

    - La formation et la passion. Les pièces d'orfèvrerie dans l'oeuvre gravée de Pierre Woeiriot

    - Les tableaux de Claude Deruet conservés au château d'Anholt (Westphalie)

    - Un exemple d'influence italienne dans la statuaire lorraine du XVe siècle : quelques réflexions sur le saint Gengoult du Musée Lorrain

    - L'enquête sur la statuaire Renaissance dans le Pays messin

    - Une première Renaissance à Verdun ? Autour de l'oeuvre architecturale des frères Musson, chanoines de la cathédrale au début du XVIe siècle

    - Une hippiatrie lorraine de la Renaissance

    - Le double destin littéraire de Pierre Gringore

    - La pitié des chapelles Renaissance de Lorraine

    - Les fortifications lorraines à l'époque de la Renaissance

    Et les habituelles rubriques : vie de la Société d'archéologie lorraine et du Musée Lorrain, vie du Musée, chroniques régionales, publications récentes.

     

    ‡ Le Pays Lorrain, n° 1, mars 2013 (10 €). Disponible à l'accueil du Musée Lorrain ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en adressant ses coordonnées postales et le règlement à : LE PAYS LORRAIN, 64 Grande Rue, 54000 NANCY.