Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

guerre 1914 1918

  • Bleurville (88) : hommage aux victimes des guerres à l'occasion du 72e anniversaire du 8 mai 1945

    A l'occasion du 72ème anniversaire de la capitulation allemande du 8 mai 1945, élus municipaux et habitants se sont souvenus de toutes les victimes militaires et civiles des dernières guerres autour du monument aux morts au cimetière paroissial.

    La cérémonie du 8-Mai était rehaussée par la présence des porte-drapeaux des Anciens Combattants 14-18 et 39-45, et des AFN, ainsi que de la fanfare locale qui interpréta les sonneries réglementaires. Après le dépôt de gerbe par Denis Bisval, maire, accompagné de deux enfants, ce fut l'appel des soldats morts pour la France des deux guerres mondiales. Denis Bisval lut ensuite le message du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et victimes de guerre. Pour clore la cérémonie, les enfants des écoles, soutenus par les parents, ont chanté la Marseillaise.

    Un vin d'honneur a rassemblé les participants à la mairie. A l'issue, la messe à la mémoire des victimes des guerres a été célébrée en l'église de Monthureux-sur-Saône par l'abbé Durupt, vicaire général.

  • La Grande Guerre - Carnet du Centenaire

    grande guerre,guerre 1914 1918,mission du centenaire 1914 1918Cent ans après, ce carnet illustré d'images rares ou inédites propose l'essentiel de la Grande Guerre dans une lecture renouvelée.

    D'abord en lui restituant toute son ampleur d'histoire mondiale depuis la Nouvelle-Zélande jusqu'à la Baltique en passant par l'Afrique noire ; ensuite en proposant des cheminements originaux qui racontent la guerre à travers ceux qui l'ont faite et traversée, non pas seulement les dirigeants mais aussi des personnages ordinaires ou peu connus, en parcourant les lieux qui en portent les traces, les objets qu'elle a façonnés ou encore les mots qui l'ont accompagnée.

    Neuf brefs chapitres faisant alterner les styles et les manières de comprendre, les connaissances nécessaires et la découverte d'histoires et d'enjeux méconnus et décalés.

    La Grande Guerre comme on ne la jamais racontée. Une synthèse vivante et inédite. Un vade-mecum indispensable pour comprendre ce cataclysme.

     

    ‡ La Grande Guerre. Carnet du centenaire, André Loez et Nicolas Offenstadt, éditions Albin Michel, 2013, 255 p., ill.

  • Souvenirs d'Albert Viard, combattant de 1914-1918

    viard.jpgJuillet 1914. Albert Viard, 27 ans, officier au 62ème régiment d'artillerie, est engagé en Alsace dès le début des combats ; il ne retrouvera son foyer qu'en 1919. Avec lui, nous traversons toute la Grande Guerre. Nous revivons la dégradation des conditions de survie des soldats, la peur et leur courage, la familiarité progressive avec la mort, l'espoir...

    Né en 1887, ce vosgien originaire de Gruey-lès-Surance aura écrit des dizaines de lettres à sa jeune épouse revenue au village durant toute la durée du conflit. Ces correspondances campent le portrait d'une France traditionnelle, simple, croyante et patriotique. outre l'écriture soigné et le sentiment de vivre la guerre "comme si on y était", la force de l'amour qui les unit rend ce livre réellement bouleversant. Le lecteur rentre dans l'intimité de ce couple séparé par la guerre et partage leurs désirs, leurs peines et leurs espoirs.

    Notre poilu laissent transparaître également sa foi profonde dans ses lettres : il pense la guerre comme une épreuve de rédemption et tente en invoquant son Créateur de soulager l'angoisse  de son épouse. Il fréquent la messe régulièrement et implore les prières de sa jeune épouse. Certes, l'autocensure est aussi omniprésente notamment dans les premières lettres où la guerre paraît presque une partie de plaisir. A partir de 1915, Albert Viard retranscrit ses émotions avec la perte de ses meilleurs camarades de combat. L'homme se transforme. Mais l'homme est aussi un époux et un père ; de nombreuses lettres nous révèlent son amour profond pour sa femme et ses trois enfants, dont deux naîtront durant la guerre.

    Un témoignage poignant et sensible d'un vosgien combattant attaché à sa patrie, à son Dieu et à sa famille.

     

    ‡ Albert Viard. Souvenirs d'un combattant 1914-1918, Bruno Viard (prés.), éditions de l'Aube, 2013, 279 p., ill. (9,90 €).

  • Verdun (55) : un soldat allemand exhumé devant le Mémorial

    Les ossements et les effets personnels d’un soldat allemand mort en 1916 ont été retrouvés le 5 novembre sur le chantier d’agrandissement du Mémorial de Verdun.

    ce-sont-d-abord-les-bottes-du-soldat-qui-ont-ete-retrouvees-sur-le-chantier-(photo-er).jpgIls ont d’abord vu des bottes. Aux commandes de la pelleteuse qui creusait la butte, les ouvriers de la société Navarra TS ont tout de suite stoppé le chantier. Depuis plusieurs mois, le Mémorial de Verdun est en effet en travaux pour être agrandi.

    Après avoir fait cette découverte, le personnel de l’entreprise a tout de suite prévenu l’architecte du Conseil général en charge du chantier qui a alerté à son tour Jean-Pierre Laparra, le maire de Fleury-devant-Douaumont, commune sur laquelle est situé le Mémorial. Le docteur Bruno Frémont, médecin légiste, et les gendarmes de la communauté de brigades de Verdun se sont également rendus sur place. Vers 13 h, ce sont les ossements quasiment entiers d’un corps qui sont dégagés, des os des jambes au crâne.

    Rapidement, la découverte fait penser au corps d’un officier allemand. « Il avait des bottes hautes à lacets », explique Jean-Pierre Laparra. Un équipement typique des officiers allemands pendant la Première Guerre mondiale. Un casque est aussi sorti de terre, ainsi qu’une gourde, des porte-monnaie vidés de tout contenu, un petit couteau de poche, une chaîne sans doute jadis reliée à une montre à gousset et enfin une plaque. « Elle n’est pas déchiffrable en l’état », note le maire de Fleury-devant-Douaumont.

    lorraine,meuse,verdun,mémorial,guerre 1914 1918,soldat,allemand,fouilles archéologiquesDifficile donc pour l’heure, d’identifier cet officier allemand. « Mais si l’on arrive à lire le nom d’un régiment, il sera alors possible de savoir qui il était », estime Jean-Pierre Laparra. L’ensemble des effets du soldat a été découvert dans un état plutôt correct, en tout cas identifiable, près de cent ans après avoir été enseveli. Ce serait leur conservation dans la terre qui aurait empêché leur dégradation. Une fois mis à l’air libre, les objets, notamment les bottes, commençaient d’ailleurs à se désagréger.

    Le soldat serait vraisemblablement mort à l’été 1916, en juin-juillet ou septembre, lors des combats qui se sont déroulés à Fleury. « Il appartenait peut-être à la division Alpenkorps, originaire de Bavière », suppose pour l’heure le maire de Fleury.

    Le corps se trouvait sous les escaliers qui menaient au Mémorial avant qu’ils ne soient détruits dans le cadre du chantier. La construction du bâtiment a débuté en 1963, mais à l’époque, les travaux n’ont pas atteint la butte dans laquelle les ossements de l’officier allemand ont été retrouvés. « Ce qui explique qu’ils ne sont pas tombés dessus à ce moment-là », explique Jean-Pierre Laparra.

    Les ossements et les objets retrouvés ont été confiés aux sépultures militaires, qui pourront tenter d’identifier le soldat, et rendront le corps aux services allemands. Avant cela, ce qu’il reste de cet officier repose à Verdun au même endroit où se trouvent les ossements des vingt-six corps de soldats français mis au jour en juin. Les bottes allemandes et leur propriétaire ont d’ailleurs été découverts à 500 mètres à peine de l’endroit où les vingt-six corps ont été retrouvés l’été dernier.

    [source : Vosges Matin]

  • Le carnet de guerre d'un soldat lorrain

    pénin.jpgIl y a un siècle, des millions de jeunes hommes en pleine force de l'âge participèrent au plus terrible conflit que l'Histoire de l'humanité ait connu. Enterrés dans leurs tranchées, luttant au corps à corps avec leurs baïonnettes, ils vécurent entre 1914 et 1918 un véritable enfer.

    Parmi eux, un jeune mosellan, Pierre Pénin, originaire de Moyenvic, notera au jour le jour ses déplacements, ses impressions de soldat lorrain enrôlé dans l'armée allemande. Rassemblés dans un carnet retrouvé par son petit-fils, ses souvenirs constituent un formidable et émouvant témoignage sur cette période dramatique. Dans un récit court, sans grandes envolées lyriques, le soldat Pénin nous conte une traversée effroyable, dans une Europe en guerre, qui le mène des casernes prussiennes du Saulnois jusqu'en Biélorussie puis en Europe centrale, sur les rives et les îles de la mer Baltique pour finir, blessé, sur un champ de bataille du Nord de la France.

    Afin d'accompagner ce récit, l'auteur a inséré de nombreuses illustrations d'époque provenant essentiellement du livre de marche du 17ème régiment d'infanterie allemand dans lequel était affecté le soldat Pénin.

     

    ‡ Le carnet de guerre d'un soldat lorrain, Pierre Pénin, association Chemin faisant, 2013, 153 p., ill., cartes (15 € + 4 € de port). A commander à : Association Chemin faisant, chez Bruno Rondeau, résidence de l'étang, rue des peupliers, 57170 CHATEAU-VOUE.

  • Centenaire de la Grande Guerre : la Meurthe-et-Moselle dévoile ses projets

    guerre 14.jpg

    [ER]

  • Le Poilu du Grand Couronné n° 5

    poilu.JPG

    ‡ Feuillet édité par le Cercle d'histoire de Laneuvelotte (54). Disponible sur demande (1 €) auprès de adiaquin@yahoo.fr 

  • A la recherche des combattants d'août-septembre 1914 en Lorraine

    nompatelize.jpgAuteur de plusieurs ouvrages sur la Guerre d'Algérie, sur l'aviation en Indochine et durant la Seconde Guerre mondiale, Patrick-Charles Renaud effectue des recherches sur les combats qui se sont déroulés en Lorraine en août et septembre 1914, notamment dans les régions de Dieuze, Mohrange, Delme et Château-Salins (alors en Lorraine annexée), puis dans la région de Nancy (Grand Couronné, Sainte-Geneviève, Champenoux, Amance, Lunéville, etc.).

    Afin de d'agrémenter et d'illustrer son ouvrage, il souhaite entrer en contact avec des personnes possédant des documents, photographies, notes, lettres d'un parent… ayant participé à cet épisode oublié des débuts de la Grande Guerre.

    Vous avez peut-être un parent qui a combattu en Lorraine en août-septembre 1914 au sein de la 2ème Armée du général de Castelnau avec l'un des Corps suivants : 15ème Corps d'Armée du général Espinasse (Provence - Côte d'Azur - Corse - Q.G. à Marseille) ; 16ème Corps d'Armée du général Taverna (Languedoc-Roussillon - Q.G. à Montpellier) ; 20ème Corps d'Armée du général Foch (Lorraine - Q.G. à Nancy) ; 2ème Groupe des Divisions de Réserve du général Léon Durand (régiment originaires de l'Ouest : La Rochelle, Rochefort, Saintes, Tours, Parthenay, Poitiers, etc. ; du Sud-Ouest : Mont-de-Marsan, Bordeaux, Tarbes...).


    ‡ Contact : Patrick-Charles Renaud, 113 avenue Foch, 54270 ESSEY-LES-NANCY

    Tél. : 03.83.20.13.38

    patrick-charles.renaud@orange.fr