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presses de la cité

  • Ce feu qui me dévore

    Bernard pourra-t-il un jour dire toute la vérité ? Sur l'incendie criminel qui a dévasté sa famille et sa vie en Lorraine. Sur le secret qu'il est le seul à connaître vraiment, qui mêle à la fois la folie, l'amour, la jalousie et, à l'origine, la souffrance muette d'un enfant malaimé.
     
    A tout juste dix-huit ans, Bernard Bertin est désigné coupable de l'incendie criminel qui a tué sa mère et laissé pour mort son père. Depuis toujours, un feu contenu brûle en lui : une sensibilité à fleur de peau, une posture solitaire et secrète ont fait de lui un enfant incompris. Après sa peine de prison, il revient vivre sur les lieux du drame, à Metz. Il est devenu écrivain et n'a jamais levé le voile sur son histoire. La vraie et insoupçonnée. Celle qui se tramait derrière la façade bourgeoise de la maison familiale. A la faveur de ses retrouvailles avec Alexandra, son amour de jeunesse, Bernard est poussé dans ses derniers retranchements.
     
    Parviendra-t-il, enfin, à panser les plaies du passé, à révéler les souvenirs douloureux d'une enfance qui n'en fut jamais une ?
     
    ‡ Ce feu qui me dévore, Paul Couturiau, éditions Presses de la Cité, 2018, 380 p., 20 €.

  • Le roman d'Elsa

    1900. Elsa Samuelson, issue de la grande bourgeoisie parisienne, veut devenir médecin. En échange d'un mariage arrangé avec un aristocrate désargenté, elle verra sa détermination récompensée. Au point de sacrifier sa vie de femme et de renoncer à la maternité ?
     
    De sa beauté, Elsa Samuelson n'est pas consciente. De sa détermination, elle sait qu'elle peut tirer le meilleur. En ce début du XXe siècle, l'époque sied aux pionnières. Mais comment convaincre son père, riche banquier parisien, de sa volonté d'être médecin ? Elle accepte d'épouser Adrien de Longeville, un aristocrate désargenté ; en contrepartie, elle poursuivra ses études. Dans un domaine où il y a tant à faire pour les futures mères, et particulièrement celles des quartiers populaires, Elsa se sent investie d'une mission. Sa vocation est là, auprès d'elles, en souvenir d'une douleur jamais cicatrisée...
     
    Au point de sacrifier sa vie de femme, de renoncer à l'amour, à Théo, cette rencontre qui tient du miracle, à la maternité ?
     
     
    ‡ Le roman d'Elsa, Geneviève Senger, Presses de la Cité, 2017, 380 p. (20,50 €).

  • La forge au Loup

    Au début du XXe siècle, Hermine, douce épouse délaissée, va s'émanciper au fil des ans en reprenant les rênes de la prospère fabrique de boulons de la vallée de la Meuse, la forge au Loup.

    Roman écrit à un moment où les Ardennes, pays métallurgique par excellence, étaient frappé par la crise, l'auteur y conte l'histoire d'une boulonnerie et de deux "dames de fer". Pour laisser une trace de cette passion ardennaise.

    A travers cette histoire romanesque, notre auteur fait revivre l'âge d'or du département quand les boulonniers de la vallée de la Meuse travaillaient notamment pour l'édification de la Tour Effel. On revisite des lieux symbolique de cette épopée industrielle : les Hauts Buttés, l'abbaye de Laval-Dieu à Monthermé, les rives de la Semoy, Dinant... On y découvre également la vie quotidienne des humbles avec les recettes de la cuisine régionale !

    Histoire de femmes aussi. L'économie locale reposait également sur les épaules des Ardennaises qui faisaient montre d'une exceptionnelle capacité de résistance à un destin décidé d'avance, aux injustices ou à l'occupation ennemie...

     

    ‡ La forge au Loup, Françoise Bourdon, Presses de la Cité, 2015, 420 p. (19 €).

  • Les ombres de l'enfance

    Villers est un village d'à peine cent habitants dans la Meuse rural.

    En 1950, l'instituteur du village y gère la classe unique où il "tient" les enfants avec autorité et bienveillance. Parmi ses élèves, il y a Dilette, la petite orpheline qui ne parle pas, ne rit pas, ne joue presque plus. Il y a aussi Luigi, dit Gigi, petit dernier d'un couple d'origine italienne. Et puis Claude, dit Bouboule, en manque de tendresse...

    Ce trio va connaître à l'école, des sentiments - jalousie, envie, trahison, amour - tenaces vécus avec une intensité qui échappe souvent aux adultes et qui vont construire ou déconstruire leur vie... Des pages de tendresse au plus près des âmes et des cœurs blessés.

    Comme à son habitude dans ses romans du terroir, Henriette Bernier sait nous transmettre les vibrations de sa terre meusienne et y décrit merveilleusement bien les relations partagées entre les hommes à travers l'histoire de ce territoire.

     

    ‡ Les ombres de l'enfance, Henriette Bernier, Presses de la Cité, 2015, 300 p. (19 €).

  • La Vierge-Folle

    volot_0001.jpgEn 1861, sous l'impulsion du baron Haussmann et de l'empereur Napoléon III, Paris se transforme. Dans le parc Monceau, qui doit être inauguré le 13 août de cette même année, on s'active. Et on découvre le cadavre d'une femme, horriblement mutilé. Dans sa main, un mot adressé à l'empereur.

    L'enquête est confiée à Achille Bonnefond, homme de la haute société parisienne, considéré comme le meilleur spécialiste des affaires criminelles à Paris, et écouté de l'empereur lui-même.

    Avec l'aide de Baise-la-Mort, ancien brigand rangé des affaires reconverti en chiffonnier qui le guide dans les bas-fonds de "Paname", notre enquêteur part à la recherche de l'identité de cette femme sans visage. Il apprend qu'on la surnommait la "Vierge-Folle", qu'elle était tireuse de cartes et cachait un passé bien mystérieux. Il en reconstituera la lente descente aux enfers.

    L'auteur, Frédérique Volot, née à Vittel, a publié plusieurs romans avec la Lorraine et les Vosges pour cadre principal, notamment Le rucher du Père Voirnot et Pour l'honneur de Blanche.

     

    ‡ La Vierge-Folle, Frédérique Volot, éditions Presses de la Cité, coll. Terres de France, 325 p. (19,50 €).

  • Cantate de cristal

    laporte.jpgDécidément, Gilles Laporte est inspirée par la Lorraine ! Après Le Loup de Métendal et La Fontaine de Gérémoy, son dernier roman se situe en effet à Baccarat, entre 1843 et 1881. Entre une Monarchie de Juillet libérale et une IIIe République laïcarde.

    Enfant unique ardemment désiré, Florent est l'objet de toutes les attentes et ambitions des siens. Son père, ouvrier verrier souhaite que, dans le respect de la tradition familiale, il prennent la relève au four de la Compagnie des Verreries & Cristalleries de Baccarat alors en plein âge d'or.

    Mais, un jour, à l'église, l'épouse du sous-directeur de la cristallerie découvre, bouleversée, la voix du jeune garçon, une voix pure et... cristalline. Malgré leurs années de différence, porté notamment par l'amour de la musique, un lien puissant les unit. Commence alors pour le jeune Florent le plus cruel des dilemmes : vivre de sa passion du chant ou obéir au devoir filial en devenant verrier.

    Gilles Laporte, avec le talent de narrateur qu'on lui connait, nous revèle le monde passionnant des magiciens du verre et du cristal où le travail de l'homme sait, de la matière brute, faire jaillir la lumière. Et faire naître une rencontre de deux destinées que, pourtant, tout devait séparer.

    Un hommage chaleureux à la femme et aux ouvriers de partout et de toujours. Et de Lorraine surtout.

     

    ‡ Cantate de cristal, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2012, 415 p. (20 €).