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  • Henri Bataille, historien de Jeanne d’Arc et de Vaucouleurs, fête ses 100 ans à Nancy

    Ce dimanche 28 septembre 2008, Henri Bataille a fêté ses 100 ans à la maison de retraite Saint-Sauveur de Nancy. Un centenaire encore en forme qui a reçu la visite de nombreuses personnalités et d’amis.

     

    henri bataille.jpgHenri Bataille est né le 25 septembre 1908 à Vaucouleurs (Meuse). Historien et archéologue, Henri Bataille fut le président fondateur de l'association pour la Sauvegarde du patrimoine de Jeanne d'Arc à Vaucouleurs. Il s'est acharné dans ses recherches et ses fouilles pour retrouver l'emplacement du château de l’époque de Jeanne d'Arc. Chevalier de l'ordre national du Mérite, membre de l'académie Stanislas, lauréat du concours « Chef-d'œuvre en péril », il a reçu le prix Erckmann-Chatrian, le prix de la Couronne française et la médaille du Mérite.

     

    Il voulut sauver les tours de l’ancien château de Vaucouleurs, celle du roi et celle des Anglais. Il s'adressa à un commerçant nancéien qui lui prêta la modique somme de 2 millions de francs en 1965, ce qui lui permit d'acquérir la tour des Anglais qui, sans cela, aurait abrité une grande surface...

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    La porte de France à Vaucouleurs

     

    Les Anglais lui adressèrent ensuite un mandat pour qu'il puisse racheter et sauver la tour du roi. Pour restaurer ces vestiges, Henri Bataille donna des conférences en France et à l'étranger et écrivit de nombreux livres. Il créa également un musée, y assurait des visites commentées et faisait partager à tous ses trésors historiques.

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Le roi René

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    Etonnant personnage que ce René d'Anjou, et étonnant destin. Prince des fleurs de lis puisqu'il descend du roi Jean le Bon, il paraît devoir jouer un rôle de premier plan sur l'échiquier européen. Des héritages le font duc d'Anjou et comte de Provence, duc de Bar (1430) puis duc de Lorraine (1431) grâce à son mariage avec une princesse de Lorraine, mais aussi roi de Jérusalem et de Sicile, ce qui veut dire roi de Naples. Il se verra roi d'Aragon, voire de Hongrie. Et il est le beau-frère du roi Charles VII et l'oncle de Louis XI. Il se montre courageux à la guerre. C'est un chevalier. Mais la chance n'est pas pour lui ; il ne lui restera que l'Anjou et la Provence.

    Jean Favier, universitaire, professeur à la Sorbonne, directeur général des Archives de France, nous brosse un portrait complet du "bon Roi René" qui fut un temps duc de Lorraine grâce à son mariage avec Isabelle de Lorraine, fille du duc Charles II.

    Un personnage à découvrir au moment où l'on va célèbrer en 2009 le 6ème centenaire de la naissance de René Ier (1409).

    Le Roi René, Jean Favier, éditions Fayard, 2008, 742 p. (29 €)

  • Images du pèlerinage à Domremy

    Quelques images du pèlerinage effectué le 14 septembre 2008 par les prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre à l'occasion du 1er anniversaire du motu proprio de Benoît XVI autorisant la célébration de la liturgie selon le missel de Jean XXIII (1962).

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    Fidèles et clergé sur les pas de Jeanne d'Arc

    Ce pèlerinage était organisé par les prêtres d'Epinal en charge de la paroisse Saint-Antoine accompagnés des fidèles, des troupes scoutes et des séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre venus de toute la France et de l'étranger.

    Après avoir pèleriner sur les traces de notre héroïne et sainte lorraine, tous les participants ont assisté à une messe célébrée en la basilique Sainte-Jeanne d'Arc du Bois Chenu sous la présidence de Monsieur le recteur Jean Mangin.

    Pour plus de photos, visiter le site de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre : http://www.fssp.org/fr/photos.htm

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    Une partie du clergé accompagné de l'abbé Mangin, recteur de la basilique de Domremy
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    Une partie des pèlerins de Domremy
    [clichés FSSP]
  • Vente de livres à la Bibliothèque diocésaine de Nancy les 25 et 26 octobre 2008

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    Bibliothèque diocésaine de Nancy, domaine de l'Asnée, 11 rue de Laxou à Villers-les-Nancy
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  • François de Lorraine, du duc à l'empereur

    françois-etienne de lorraine.jpgFrançois-Etienne de Lorraine (1708 - 1765) compte parmi les figures marquantes du XVIIIe siècle. L'histoire de la Lorraine a pourtant occulté son souvenir.

    Trois siècles après sa naissance, la mémoire du dernier duc héréditaire de Lorraine mérite de sortir de l'ombre. Après l'oeuvre de reconstruction engagée par son père Léopold Ier, et avant le règne symbolique de Stanislas Lzszczynski, les années qu'il passe au pouvoir engagent les duchés de Lorraine et de Bar sur la voie du rattachement de notre état indépendant au royaume de France.

    Ce n'est pour lui que la première étape d'un destin aussi singulier que glorieux qui s'achèvera à Vienne dans le faste de la cour impériale et son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg. Père de Marie-Antoinette, François de Lorraine sera le beau-père du roi Louis XVI.

    • L'exposition présente une intéressante rétrospective de la vie du jeune François en Lorraine puis de l'empereur du Saint-Empire germanique à travers de nombreux portraits du duc et de sa famille ainsi que des objets personnels.
    • Elle est visible jusqu'au 11 novembre 2008 au château de Lunéville tous les jours (sauf le mardi) de 14h à 17h.
  • Nos maisons rurales vosgiennes : un patrimoine fragile

    Réhabiliter les maisons vosgiennes, oui mais en préservant leur cachet original.

    Le Conseil général et le CAUE ont réalisé une plaquette pour les particuliers désirant rénover leurs habitations. Le département possède un patrimoine particulièrement riche et varié, qui contribue à l'identité et à l'attractivité de son cadre de vie et de ses paysages. Ce patrimoine est pourtant fragile.

     

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    Maison rurale à Serécourt (XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles) réhabilitée dans le respect du bâti traditionnel.

     

    C'est pourquoi l’instance départementale a réalisé dans le cadre de sa charte pour l'environnement avec le CAUE (Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement), un document de sensibilisation à l'attention du grand public intitulé « Réhabiliter sa maison dans les Vosges ».

     

    alain roussel et luc gereck.jpgComme l'expliquent Alain Roussel et Luc Gerecke, vice-présidents du Conseil général, le second étant également président du CAUE : « Préserver le cachet de l'habitat rural, promouvoir le respect du bâti traditionnel... tels sont les objectifs de cette brochure qui est avant tout un guide de réflexion. »

     

    Elle se présente en trois parties : une présentation illustrée de la variété de notre habitat, une approche méthodologique des questions à poser et une liste de partenaires susceptibles d'accompagner le particulier dans sa démarche.

     

    Editée en 20.000 exemplaires, la plaquette sera disponible en mairie, dans les banques et les études notariales ainsi qu'au Conseil général et au CAUE. Comme l'expliquent les responsables, « il serait intéressant de réinvestir les centres des villages, desservis par les réseaux plutôt que de miter le paysage, de rénover correctement en profitant des conseils : c'est du développement durable. Préservons le cachet extérieur tout en adaptant l'intérieur au XXIe siècle ! »

     

    [d’après L'Est Républicain | 26.09.2008]

     

    Contactez le CAUE des Vosges pour en savoir plus :

    C.A.U.E. des Vosges
    Conseil Général

    88088 EPINAL CEDEX 9
    Tél. : 03 29 29 89 40
    Fax : 03 29 29 89 45

  • Cimetière vandalisé à Saint-Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)

    tombe saccagée.jpgTrente et une tombes de l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port vandalisées dans la nuit du 24 au 25 septembre. Seules les sépultures avec des croix en pierre étaient visées. Dans la rue Charles-Courtois, à proximité du Musée français de la brasserie, l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port et ses 800 sépultures. Des concessions parfois plus que centenaires protégées par un mur d'enceinte de près de 2 mètres.

     

    L'unique porte d'entrée réservée au public ouvre à 7 h et est verrouillée à 20 h. Hier matin, un employé a tourné la clé « à 7 h 10 », précise l'intéressé. Un agent d'entretien qui venait désherber peu après l'ouverture, donnait l'alerte en constatant que plusieurs tombes étaient vandalisées. Au total, 31 monuments sont concernés.

     

    Dans le collimateur des casseurs – des immondes imbéciles dirions-nous -, uniquement des tombes anciennes surplombées de croix en pierre. Des croix parfois imposantes, de plusieurs centaines de kilos.

     

    A gauche de l'entrée, une croix a littéralement éventré, dans sa chute, une pierre tombale datée de 1828.

     

    ange décapité.jpgUn peu plus loin, une autre croix a décapité un ange ou repose un défunt de 19 ans. « Des éléments projetés ont parfois été retrouvés au milieu des allées », rapporte Isabelle Lokiec-Schwab, directrice générale des services à la ville de Saint-Nicolas. « Toute la municipalité est outrée par cet acte indécent qui porte atteinte à la mémoire », poursuit-elle, se faisant l'écho de Luc Binsinger, maire de la ville, retenu hier en fin de journée dans une réunion. « La mairie a porté plainte et nous invitons toutes les familles concernées à faire de même. La difficulté reste maintenant pour nous de pouvoir joindre toutes les personnes pour les accompagner ».

     

    cimetière saccagé.jpgEn fin de matinée, la police a réalisé de nombreux relevés et prélèvements. Une enquête de police est engagée. Le cimetière a été fermé au public pour le bon déroulement des opérations de police scientifique et technique. Les enquêteurs ont notamment prélevé au moins une bouteille de soda et des restes de nourritures abandonnés sur place.

     

    Au fond du cimetière, derrière une tombe en marbre, les restes d'un paquet de chips. Sur les tuiles du mur d'enceinte, un cierge sectionné, comme oublié durant la fuite des vandales. Acte de pur vandalisme ? Rituel de profanation ? Probablement des actes de jeunes satanistes déboussolés imbibés d’alcool…

     

    Encore une fois les symboles de la foi chrétienne sont visés. A quand des cérémonies en réparation initiées par le clergé comme le font nos frères juifs ou musulmans ? Notre foi catholique est touchée au cœur lorsque l’on s’attaque à nos défunts et à la croix du Christ. Il faut que ces individus soient sévèrement punis pour ces actes blasphématoires. Nous attendons les mesures de nos gouvernants afin de mettre un terme à ces actes insupportables de christianophobie (voire cathophobie...) qui s’attaquent aux racines religieuses de notre pays.

     

    [source : Est Républicain... et nos commentaires personnels]

  • Rajeunir l’association des Vosgiens de Paris

    Alain Ketterer veut donner un coup de lifting à l'association née en 1828.

    alain kettener.jpgAlain Ketterer a vécu 32 ans à Paris. Un bail. Là, il a mesuré son attachement à ses racines. Impossible de se passer de la vue de quelques sapins, que ce soit devant sa maison de Rueil-Malmaison ou au jardin Alexis-Kahn à Boulogne-Billancourt. Autre moyen de terrasser la nostalgie : une visite aux « Vosgiens de Paris ». Mais force est de constater que la noble institution a un peu vieilli : « On y donne deux ou trois cocktails par an, la moyenne d'âge est de 70 ans. L'association est née il y a deux siècles à l'occasion d'un banquet républicain... » L'idée d'Alain Ketterer, c'est d'en faire un acteur économique. Pour aider « les Vosgiens des entreprises » à se trouver, à disposer de services sur mesure, à échanger des infos.

     

    « L'association est ouverte à tous ceux qui aiment les Vosges », dit celui qui mise sur Internet pour recruter des adhérents. Et de citer parmi les Vosgiens de Paris les plus fameux, le journaliste jet-setter Henri-Jean Servat, l'humoriste talentueux Didier Gustin et Laurent Mariotte, chroniqueur « A toutes saveurs » pour « France Infos ». Sans oublier Damien Claudel, qui tient une galerie d'art non loin de la place de l'Etoile, tout en gérant « Le manoir des Ducs » à Epinal.

     

    Au programme de l'association : des réductions dans des hôtels dans la capitale, des bons plans, des coups de cœur, des conseils pour éviter les arnaques : « Ça va s'étoffer avec les internautes », prédit Alain, confiant. Au-delà de cette passionnante ambition, Alain Ketterer a traqué l'info à la Haute-Marne Libérée, à L'Est Républicain de Remiremont sous la houlette de Michel Cotinaut et Jean-Louis Lézer, dans diverses radios et chaînes TV. Sa chasse de prédilection, c'est l'actu économique. Il est devenu un expert dans la prise de parole en public : « J'organise des stages pour les chefs d'entreprise, les artisans, les élus avec l'association des maires. » D'une durée de quatre jours, ces sessions sont adaptées aux besoins des demandeurs : « Je viens d'en faire une pour des plombiers. » Les bons tuyaux, Alain, ça le connaît !

    On peut découvrir l'histoire et les activités de l'Association des Vosgiens de Paris en visitant le site http://www.lesvosgiensdeparis.com

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 25.09.2008]

     

     

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    Ravivage de la flamme à l'Arc de Triomphe par la Légion Vosgienne en 2008
  • Lorraine 1918

    lorraine 1918.jpgAutour du 11 novembre 1918 en Lorraine, l'auteur s'est intéressé aux derniers jours de combat et aux premières semaines de la paix retrouvée avant de poursuivre jusqu'en 1921, au moment où les commémorations ont repris le flambeau et où les premiers touristes déambulent à travers les champs de bataille à la recherche des traces des combats. Durant ces quelques années, la Lorraine a vécu au rythme des événements: la remise des armes et munitions par les troupes allemandes, la libération de Metz et de la Moselle annexée depuis 1871, le rôle de police des troupes américaines faisant de la Lorraine une sorte de 49ème Etat des USA, la reconstruction des villes détruites, le ravitaillement... et la mise en oeuvre d'une politique du souvenir et des commémorations. C'est aussi le démarrage du "tourisme militaire" où les familles endeuillées croisent sur les champs de bataille les premiers touristes.

    Lorrain vivant à Nancy, Régis Latouche est maître de conférences à l’université de Nancy 2. Il a réalisé une thèse sur le tourisme militaire et participé à plusieurs films : le film officiel du 80ème anniversaire de la bataille de Verdun (Les Âmes de Verdun, 1996), Kisses from France (sur la présence américaine en France de 1917 à 1923) et Une guerre qui n'en finit pas (2008). Il a également publié un livre de photographies de Léopold Poiré (éditions Gérard Louis).

    §         Lorraine 1918. De l'armistice à la reconstruction, Régis Latouche, éditions Place Stanislas, 2008, 160 p., ill. (29 €)

  • Journées du Patrimoine en Saône vosgienne : une ouverture en musique

    La Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne et les Amis de Saint-Maur de Bleurville ont eu une riche idée d'ouvrir les Journées du Patrimoine en Saône vosgienne par un concert à l'ancienne abbatiale bleurvilloise.

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    Sylvie Boulian, chanteuse lyrique

    C'est devant un beau parterre de mélomanes et d'amateurs de vieilles pierres rassemblés dans l'antique nef de l'abbaye bénédictine, que le pianiste et organiste Jean-Michel Géhin a accompagné la chanteuse Sylvie Boulian dans un répertoire classique de haute tenue.

    Mozart, Gounod, Grieg, Schubert, Beethoven ont hanté, l'espace d'une soirée, la vieille église romane grâce à la magie de la voix de Sylvie qui a fait vibrer tout à la fois les coeurs des mélomanes et les murs millénaires de l'humble église. Mais notre chanteuse lyrique s'est aussi essayée, pour le plus grand plaisir du public, à un répertoire qu'elle affectionne par-dessus tout : le chant russe. Chants d'amour tantôt tristes, tantôt joyeux, ont rythmé la second partie du concert. Et le public en a redemandé !

    Quelle magnifique soirée pour clôturer la saison estivale à l'abbaye Saint-Maur et ouvrir les deux jours dédiés au patrimoine de nos villages. Saint-Maur a d'ailleurs enregistré une fréquentation honorable dimanche après-midi avec un nombre de visiteurs qui reste stable par rapport aux années passées. On ne remerciera jamais assez tous ceux qui se dévouent pour assurer l'ouverture des lieux historiques et l'accueil des visiteurs lors de ces journées du patrimoine.

     

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    Lors du concert

    Les communes des cantons de Monthureux-sur-Saône et de Lamarche bénéficiaient d'un large éventail d'animations autour du patrimoine architectural local : animations autour de la sculpture de la pierre chez le sculpteur Jean-Louis Rollin à Bleurville, l'église de Saint-Julien accueillait le choeur d'enfants et les voix d'adultes du Foyer des Jeunes de Monthureux, l'église des cordeliers des Thons recevait la chorale de la basilique Saint-Maurice d'Epinal, Lironcourt, Grignoncourt et Châtillon-sur-Saône organisaient une promenade sur les pas du peintre Jan Monchablon, fabrication de gaufres à l'ancienne à Ameuvelle et aux Thons, exposition de vêtements sacerdotaux anciens à l'église de Nonville... Et qui a dit qu'il ne se passe rien dans le monde rural ?

    Un grand merci à la CODECOM de la Saône vosgienne et à son président ainsi qu'aux responsables d'associations qui ont organisé avec dynamisme ces animations autour du patrimoine.

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    Vue de l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (sept. 2008)
  • Patrimoine lorrain : vers la fin de la restauration de la basilique Saint-Epvre à Nancy

    La troisième tranche de restauration de la basilique Saint-Epvre sera achevée fin décembre. Il y aura une pause de deux ans avant la poursuite des travaux.

     

    Ding, dong, fait le bourdon de Saint-Epvre. Les responsables du chantier ainsi que les responsables du patrimoine de la ville se bouchent les oreilles. Normal, ils sont à deux mètres des cloches, cachées juste derrière les abats-sons... Onze heures viennent de sonner, mais ce ne sont assurément pas les artisans de la onzième heure qui sont assemblés en plein ciel nancéien, vingt-neuf mètres au-dessus du parvis pour cette réunion de chantier avec Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments Historiques.

     

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    Il s'agit au contraire de jongler avec ce qu'il reste de travail à faire dans les quatre mois, puisque le porche de la basilique doit être débarrassé de ses échafaudages pendant deux ans. Il ne restera que la base vie, au sol, qui sert aussi pour le chantier du Palais ducal tout proche.

     

    On n'en est pas encore là. L’entreprise Chanzy-et-Pardoux ainsi que les Métalliers lorrains s'activent derrière les échafaudages pour remplacer les pierres en mauvais état, souvent tenues par des pièces métalliques, des goujons aujourd'hui corrodés qui ont fait éclater la pierre. La pierre meusienne oolitihique d'Euville (Meuse) forme le gros des blocs utilisées à Saint-Epvre par Prosper Morey, l'architecte de l'église, qui a démarré la construction à la fin du Second Empire. Mais avec le temps, les veines s'épuisent ou leur qualité évolue. Bref, la structure de pierre la plus proche aujourd'hui sur le marché se trouve en Bourgogne, sur les falaises du Mâconnais. Gargouilles et statues les plus abîmées sont emmenées dans l'atelier colmarien de Jean-Luc Schické pour être restaurées par ce sculpteur et ses compagnons. Parfois, la pièce a disparu. « Mais on dispose du catalogue de ce qui existait au moment de la construction de l'église », explique Pierre-Yves Caillault. L'architecte et le sculpteur ont passé de bons moments à imaginer les figures les plus proches des originaux ; Jean-Luc Schické proposant d'abord des modèles en terre, agréés ou non par l'architecte. « Aucune sculpture ne doit ressembler à une autre, et il faut que la grimace soit particulièrement réussie ! » Certaines d'entre elles sont en outre recouvertes de plomb, pour les protéger de l'érosion hydraulique. Pierre-Yves Caillault supervise également le percement de rigoles au pied de certaines statues pour que l'eau s'évacue mieux. « Saint-Epvre a été construite très rapidement, trop rapidement, car il y avait en œuvre des moyens très importants. On y a utilisé des pierres trop massives et souvent de qualité inadaptée ».

     

    détail basilique st epvre.jpgA trente mètres du sol, l'ouvrage prend forme. Comme au Musée lorrain tout proche, le nettoyage se fait en nébulisation par micro-gommage de calcin sous une très faible pression. Si c'est trop abîmé, on change.

     

    Un chantier est encore à ouvrir, la rosace centrale, que le verrier doit restaurer. Mais la partie qui changera le plus pour les Nancéiens, c'est l'horloge. Elle était tellement encrassée qu'elle ne se voyait plus guère. En réalité, elle est enchâssée dans une rosace gothique sur un fond bleu ciel vif qui sera ravivé. « Les chiffres romains seront dorés à la feuille d'or ». On ne verra qu'elle quand les heures sonneront !

  • Au Panthéon des Dames de Lorraine

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    Dans les marges d’une « Grande Histoire » trop dominée par les noms masculins, voici le destin injustement méconnu de sept femmes de caractère. Ces Lorraines, dames de cour, de cœur ou de combat, ont toutes joué, chacune à leur manière, un rôle déterminant dans leur siècle ; que ce soit Christine de Lorraine, la Belle de Ludres, la marquise de Boufflers, madame Helvétius, la princesse de Salm-Dyck, Louise Michel ou Pauline de Pange.

     

    Vivant généralement à l’ombre d’un homme, qu’il soit mari ou frère, amant ou ami, elles furent régentes et maîtresses, initièrent de grandes décisions politiques et diplomatiques, s’illustrèrent dans les lettres ou bien s’engagèrent contre l’ordre établi, défendant leurs idéaux de liberté.

     

    D’une plume alerte et inspirée, l’écrivain lorrain Michel Caffier – auteur de près de quarante ouvrages – restitue avec bonheur les vies passionnantes de ces sept dames, qui méritent leur place au Panthéon de la mémoire collective.

     

    • Au Panthéon des Dames de Lorraine, Michel Caffier, éditions La Nuée Bleue, 2008, 224 p., ill. (18 €)
  • Nancy : la porte Sainte-Catherine restaurée

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    L'actuelle porte Sainte-Catherine fait suite à une ancienne porte édifiée par Emmanuel Héré en 1752 avec les débris de l'ancienne Porte royale. Jugée instable, Stanislas confia à Richard Mique le projet d'en élever une seconde à l'emplacement de la précédente, à hauteur de la rue Godron. Déplacée pierre par pierre dans les années 1770 avec les nouvelles limites orientales de la ville définies par la nouvelle caserne Sainte-Catherine (aujourd'hui caserne Thiry), elle est dans sa configuration actuelle.
    La porte se compose de trois ouvertures avec des colonnades formant avant-corps. Le décor, côté campagne, représente des trophées d'armes tandis que, du côté ville, des groupes de femmes symbolisent le Commerce et l'Industrie, les Lettres, les Sciences et l'Agriculture. Sous la corniche, une frise répète le motif d'un bateau naviguant sur les flots, symboles des armoiries de Catherine Opalinska, épouse de Stanislas, qui songeait retourner un jour dans son pays natal, la Pologne.
    Le monument a subi une dégradtion progressive résultant de la pollution due au gaz d'échappement des véhicules. Par ailleurs, les parties saillantes, insuffisamment protégées des eaux de pluie et soumises à la prolifération des mousses, étaient particulièrement érodées.
    A la suite de la restauration générale de la porte Sainte-Catherine, la ville de Nancy a engagé des études sur la porte Stanislas (proche de la gare) et la porte Saint-Nicolas (proche de l'hôpital Central) auprès de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques afin de programmer leur  restauration entre 2009 et 2012.
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  • Bientôt les Journées d'Etudes Vosgiennes à Neufchâteau

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    Vendredi 24 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Neufchâteau, une voie de passage"
    de 14h à 17h
    Thème : "Le bois reste-t-il un pilier de l'industrie néocatrienne ?"
    Samedi 25 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Arts et lettres à Neufchâteau"
    de 14h à 17h
    Thème : "Du bourg castral à la ville des Lumières"
    Dimanche 26 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Le fait religieux à Neufchâteau"
    de 14h à 17h
    Thème : "Itinéraires de familles neufchâteloises"
    L'accès à l'ensemble des conférences de ces 3 journées est libre et ouvert à tous.
    Renseignement :
    ASSOCIATION DES AMIS DU LIVRE ET DU PATRIMOINE
    3 RUE SAINT-NICOLAS
    88300 NEUFCHÂTEAU

  • Les jeunes prêtres ne viendront pas dans les paroisses du sud-ouest vosgien

    La presse locale s'est faite récemment l'écho d'une information qui concerne directement la vie des paroisses du sud-ouest vosgien (Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel de Lamarche-Frain et Notre-Dame de la Saône de Monthureux-sur-Saône-Bleurville).

    Avant l'été, les bulletins paroissiaux avaient informé les fidèles de l'arrivée en septembre de trois jeunes prêtres venant de la paroisse de Domremy-Coussey. Ils devaient aider les abbés Febvet et Villaume sur les paroisses des cantons de Lamarche et de Monthureux.

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    Notre-Dame de la Saône (église de Bleurville)

    Or, coup de théâtre : ces prêtres de la fraternité Saint-Thomas Becket quittent le diocèse de Saint-Dié pour aller sous des cieux... plus cléments (sud de la France). M. l'abbé Michel Lambert, qui devait remplacer l'abbé Jean Mangin comme recteur de la basilique de Domremy, resterait à Lamarche... Et nos vieux prêtres de Frain et Bleurville devront encore attendre d'autres temps pour voir arriver du renfort... Et pourtant. De jeunes prêtres formés par la fraternité Saint-Pierre (installée à Epinal notamment) ne demandent qu'à prendre en charge de nouvelles paroisses...

  • La place de la mairie de Bleurville enfin aménagée !

    Bravo à la municipalité de Bleurville qui a décidé de terminer l'aménagement de la place située entre le bureau de poste et la mairie. Les travaux d'aménagement avaient été engagés par le précédent conseil municipal voici quelques mois.

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    Rappelons que sur cet emplacement se situait jusqu'en 1985 la maison Desalle ainsi que des entrepôts jadis utilisés par la boucherie Magnien. Marguerite Desalle a longtemps marqué la vie du village puisqu'elle tenait le café dans une remarquable bâtisse du XIXe siècle. On peut encore regretter aujourd'hui que cet immeuble ait été démoli ; il aurait pu tout à fait être transformé et accueillir la nouvelle mairie... Et avec une entrée-terrasse splendide !

    Si l'habillage du socle de la statue de notre ami Jean-Louis Rollin et le marquage au sol restent encore à achever, il faut désormais songer à attribuer un nom à cette place. Gageons que les bleurvillois et leurs édiles feront preuve d'originalité en évitant l'incontournable "place de la mairie" ou "place de la poste"...

    Le centre-bourg est réellement devenu accueillant : place et façades rénovées, abbaye Saint-Maur en cours de restauration, commerces et chambres d'hôtes... Une suggestion encore : le parc de la mairie pourrait être ouvert au public - et aux enfants - avec quelques aménagements de voirie (petits chemins), paysagers et ludiques qui donnerait une allure sympathique supplémentaire au centre du village.

    Reconquérir le centre des villages c'est aussi du développement durable ; cela évite le "mitage" de nos paysages et la dispersion des réseaux d'énergie et de flux divers. Et cela contribue surtout à entretenir et valoriser le patrimoine bâti ancestral qui fait l'originalité de notre région de la Saône vosgienne située aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

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  • Des nouvelles de Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié

    Pour les vosgiens - et les autres ! - qui ont bien connu Mgr Paul-Marie Guillaume, ancien évêque de Saint-Dié, aujourd'hui retiré dans un monastère cistercien du Vaucluse, vous pouvez le retrouver sur le site internet du monastère bénédictin Sainte-Madeleine du Barroux http://www.barroux.org, à proximité de Carpentras (Vaucluse).

    Il a en effet participé en juillet dernier à l'ordination de moines bénédictins au monastère du Barroux. Par ailleurs, devenu évêque émérite de Saint-Dié, il a repris ses activités de professeur d'Ecriture sainte et fait bénéficier de ses compétences les bénédictins du monastère provençal.

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    Mgr P.-M. Guillaume (premier en partant de la droite) lors de l'ordination de deux frères du Barroux le 26 juillet 2008
  • Bientôt la 30ème édition du "Livre sur la Place" à Nancy

    Afin de préparer le lecteur à la 30ème édition du "Livre sur la Place", la municipalité a disséminé à travers la ville des panneaux d'information présentant les "grosses pointures" qui ont fréquenté le salon d'automne du livre lorrain durant ces 30 dernières années.

    Et nous avons remarqué, au hasard de nos promenades, qu'un cliché du président Edgard Faure de 1985 faisait  - bien involontairement - de la publicité pour... la Revue Lorraine Populaire !

    Merci à ce lecteur qui appréciait sans aucun doute cette revue régionaliste de grande qualité !

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    Et voici la pub gratuite pour la RLP de Jean-Marie Cuny !
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    Si vous passez par Nancy durant ce week-end du 18, 19, 20 et 21 septembre, rendez-vous sur la Place de la Carrière sur le stand des éditions Jean-Marie Cuny : vous y découvrirez le nouvel almanach des Pays Lorrains 2009 ainsi que la réédition de La cuisine des quatre saisons et de nombreux ouvrages sur la Lorraine !
  • Flirey (Meurthe-et-Moselle), village du souvenir

    Les autorités civiles ont célébré le 90ème anniversaire de la libération de Flirey où sont tombés des soldats américains et niçois.

     

    cérémonie flirey.jpgAu cœur du village de Flirey, deux monuments se font face. L'un fut édifié en hommage aux jeunes soldats du 163ème régiment d'infanterie partis de Nice le 15 août 1914 et sacrifiés dès 1915 dans les terribles combats engagés autour de Flirey ; l'autre rappelle la reconnaissance de la Lorraine envers les jeunes Américains partis de Flirey, sous les ordres du général Pershing, afin de libérer les nombreuses communes lorraines autour de Saint-Mihiel. Ces deux monuments, qui ont pu être restaurés grâce à des subventions de l'Etat, de la Région Lorraine, de la ville de Nice et la participation de la Communauté de communes des Trois-Vallées, ont réuni à Flirey, Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la famille, Hugues Parant, préfet de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, vice-président du Conseil régional de Lorraine, Vincent Paul Carver, consul des Etats-Unis, et Christian Estrosi, député-maire de la ville de Nice et président du Conseil régional. « Je suis particulièrement ému de voir associés dans un même recueillement Lorrains, Niçois et Américains », a souligné au cours de la commémoration, Jean-Pierre David, maire de Flirey et vice-président de la Communauté de communes des Trois-Vallées.

     

    Le premier magistrat a salué l'attachement des Etats-Unis « à perpétuer le souvenir du rôle des soldats américains pour la défense de la liberté, en Europe et partout dans le monde », tout en témoignant sa gratitude à Christian Estrosi qui a découvert la commune de Flirey en 2005 grâce à Nadine Morano, alors qu'il était ministre de l'Aménagement du territoire. « Je me rappelle votre émotion devant ce monument inauguré en 1933 par l'un de vos prédécesseurs à la mairie de Nice, Jean-Médecin ». Christian Estrosi, pour sa part, a insisté sur le lien fraternel unissant Flirey et Nice, soulignant que « plus de 1.500 soldats du 163ème RI de Nice reposent en terre lorraine où tant de familles ont été écrasées par le poids de l'histoire ».

     

    Nadine Morano, pour qui ces monuments restaurés « sont un message de mémoire essentiel », a profité de la cérémonie pour rappeler que « la liberté est partout fragile, aujourd'hui encore ». La secrétaire d'Etat a, en particulier, eu une pensée pour les jeunes soldats français tombés dernièrement en Afghanistan. La commémoration a été marquée par la présence d'une importante délégation des Alpes-Maritimes constituée de porte-drapeaux, de jeunes collégiens, de maires, du petit-fils du Maréchal Foch et de la petite-fille du Général Patton.

     

    L'Est Républicain - 14.09.2008

     

  • Patrimoine : « Rubans du Patrimoine » à Maxey-sur-Meuse pour la réhabilitation de la chapelle de Beauregard

    C'est en présence de nombreuses personnalités et d’un large public grossi de pèlerins de Domrémy que la commune de Maxey-sur-Meuse (Vosges) a reçu le prix régional des Rubans du Patrimoine 2008 pour la réhabilitation de la chapelle de Beauregard. Une plaque et un trophée ont symbolisé cette distinction hautement méritée puisque plusieurs habitants ont œuvré sans compter leur temps pour restaurer ce lieu de culte, d'espérance et de foi, situé sur un site imprenable dominant toute la vallée de la Meuse. Un patrimoine spirituel auquel se montre particulièrement attaché le maire Claude Fauvet et son équipe municipale.

     

    maxey sur meuse.jpgLe président Daniel Virion président de la fédération BTP Vosges se montrait émerveillé devant cette chapelle, dont la restauration est en tout point remarquable. En l'an 2000, la commune a souhaité la racheter au diocèse pour l'euro symbolique. Depuis, d'importants travaux ont eu lieu. Concernant l'extérieur, la charpente, les façades, le clocher, à l'intérieur la réfection de la voûte et des peintures, sans oublier le chemin d'accès. Un travail considérable accompli, reconstitué à l'identique devant lequel les habitants ne cachent pas leur fierté. « Vous avez contribué à l'un des nombreux passages de relais qu'aura connu cette belle chapelle lors de ces 743 années d'existence, de nombreuses générations pourront encore longtemps la contempler ou venir se recueillir sur ce site de Beauregard si réputé pour son calme», insistait Daniel Virion. « Immergé dans cette famille du bâtiment depuis ma jeunesse, je pense à mes aïeux, tailleurs de pierres auvergnats, bâtisseurs dans l'âme, qui quittèrent leurs familles pour venir construire cette Lorraine si lointaine. »

     

    • La chapelle sera ouverte le week-end prochain pour les Journées du Patrimoine.

     

    [d’après L'Est Républicain | 14.09.2008]

     

    chapelle beauregard.jpg

     

    chapelle maxey sur meuse.jpg
    [clichés de la chapelle de Beauregard restaurée : Fondation du Patrimoine]


    Pour en savoir plus, consultez le site de la Fondation du Patrimoine Lorraine :

    http://www.fondation-patrimoine.com/fr/delegations-projet.php4?id=193&PHPSESSID=ad31883485f8ec4088b2df8f097ee1d8

  • Une généalogie à découvrir... les Bisval

    Bernard & Suzanne avec Augustine Humblot.jpgAvis aux amateurs de généalogie, et tout spécialement de généalogie concernant des familles d'origine vosgienne.

    Nous vous invitons à découvrir le site consacré à la famille Bisval :

    http://www.genealogie-bisval.net

    Les Bisval font partie des quelques familles verrières qui se sont installées en forêt de Darney (Vosges) à l'initiative du duc de Lorraine, Jean de Calabre, au cours du XVème siècle (1448).

    Venaient-ils de Bohême comme certains l'affirment ? Les travaux menés sur la généalogie de la famille apportent quelques pistes...

  • Philippe Claudel, lauréat du prix Stanislas

    Prophète en son pays, Philippe Claudel sera couronné le 21 septembre lors du Livre sur la Place à Nancy. Il a été élu meilleur écrivain des trente dernières années au terme d'une consultation menée sur internet et dans les urnes des libraires de la ville.

    philippe claudel.jpgIl sera remis le 21 septembre lors de la 30ème édition du « Le Livre sur la place » au meilleur ouvrage français des... trente dernières années. Le verdict des urnes et de la consultation sur internet a été rendu ce 12 septembre. Philippe Claudel est le lauréat béni des dieux, couronné par les siens, dans sa Lorraine natale : un hommage qui lui ira droit au coeur.

    Voici le palmarès :

    1er - Philippe Claudel pour "Les Âmes grises " (Stock) en 2003.

    2ème - Amélie Nothomb pour " Stupeur et tremblements " (Albin Michel) en 1999.

    3ème - Andreï Makin pour " Le testament français " (Mercure de France) en 1995.

    4ème - Yann Quéffelec pour " Les noces barbares " (Gallimard) en 1985.

    5ème – Jean-Marie Le Clézio pour " Désert " (Gallimard) en 1980.

    Le public lorrain avait le choix entre trente écrivains, auteurs brillants des trente dernières années.

    [source : Est Républicain]

  • Musée lorrain de Nancy : la troisième phase de la restauration démarre

    La phase deux est achevée, la trois commence avec la pièce maîtresse, la Porterie. Le Palais Ducal se refait décidément une jeunesse.

    sculpture palais ducal.jpgLa Tour de l'Horloge avait ouvert le ban en 2005. Façades, couverture et flèche sont désormais refaites telles qu'elles étaient à la fin... du 19ème siècle. Car malheureusement, il ne reste plus grand-chose du Palais ducal original. Juste sa partie sud, dont une moitié vient d'être restaurée. Elle est facile à reconnaître depuis la Grand-rue, séparée qu'elle est de la partie nord (prochaine tranche de travaux) par un mur de refend surmonté d'un pinacle à partir duquel court une crête de fer forgé agrémentée de dorures.

     

    Au nord, c'est la partie Prosper Morey, architecte de la basilique Saint-Epvre, au sud celle de Boeswillwald, l'architecte des Monuments historiques de l'époque. « Ils n'étaient d'accord sur rien, chacun cherchant à tirer la couverture à soi », s'amuse le lointain « ACMH » successeur de ce dernier, Pierre-Yves Caillault. Tous deux avaient été pressentis pour la reconstruction après le désastreux incendie de 1871, qui ravagea la Galerie des Cerfs et calcina l'intégralité de la charpente en bois. Mais le parti intelligent de reconstruire en respectant les pentes des toits, et l'esprit des bâtisseurs de la Renaissance du Palais ducal revu et amélioré par René II et le duc Antoine fut une réussite. Car il faut un œil bien exercé pour savoir quelles sont les parties authentiques et les interprétations néo-Renaissance des deux hommes de l'art du 19ème. Prosper Morey a plus travaillé les façades et son collègue les toits, même si ce dernier a fait sculpter une statue équestre du duc Antoine, pour combler le vide dans la Porterie de 1511 laissé par la Révolution. L'original vandalisé avait été sculpté par Mansuy Gauvain (auteur de la Vierge au Manteau de Notre-Dame de Bonsecours entre autres), le tout inspiré de la Porterie du château de Blois.

     

    Une facilité pour la restauration de cette statuaire : il existe une copie 19ème de la Porterie au Palais de Chaillot à la Cité de l'architecture et du Patrimoine, ce qui est pratique pour restituer des parties aujourd'hui abîmées.

     

    travaux palais ducal.jpgPour les toits, le parti avait été pris d'une charpente métallique, innovation technique à l'époque, qui promettait d'être moins inflammable. La pente, par contre ne changeait pas et extérieurement, le Palais n'a pas été trahi dans ses volumes extérieurs, mais devenait accessible à la vue côté jardin, grâce à la grille splendide de la rue Jacquot, en fait un don de la ville de Luxeuil contemporain de la reconstruction.

     

    Chanzy et Pardoux, ainsi que FLB, qui ont le marché de la restauration des maçonneries et taille de pierre procèdent par sablage léger. Le travail sur les façades est achevé par un badigeon.

     

    La phase 3, qui vient de démarrer en ce mois d'août sur la Porterie après la partie galerie des Cerfs consiste à restaurer la couverture, intégralement refaite en ardoise, la charpente métallique plutôt en bon état (par l'entreprise Le Bras), les pierres et les sculptures. La crête de métal sur le faîtage sera refaite, toujours en se fondant sur une gravure du Palais ducal de Claude Deruet au 16ème.

     

    porterie palais ducal.jpgLa galerie sur voûte d'arêtes de style gothique tardif côté jardin a été l'occasion de retrouver un faux appareillage de brique ... authentique.

     

    Explication : lors de la construction, à la Renaissance, le remplissage des voûtes a été peint en rouge, et des joints blancs ont été passés dessus pour donner l'impression de briques. Avec le temps, la première couche est partie, soit le rouge du fond et le blanc des joints. Mais le rouge sous le joint blanc est resté, gardant le dessin des fausses briques... On sait tout ça, car on a retrouvé par hasard une partie restée intacte sous un raccord 19ème au début de l'année... Surprise de la restauration ! « Puisqu'on l'a trouvée, on va la restituer partout où c'est possible et compléter les manques «, explique Pierre-Yves Caillault. Un parti identique à celui pris à la cathédrale de Toul, avec l'aide d'un spécialiste des enduits et badigeons, Matei Lazarescu. « C'est amusant, cette mode de peindre un décor de matériaux de construction sur une vraie maçonnerie. Elle est récurrente depuis les Romains. Toutes les époques l'ont pratiquée, y compris la nôtre... » On ajoutera à la fin sur les façades côté rue les descentes d'eau en fonte cannelée peinte.

     

    La façade côté rue sera achevée pour la partie Renaissance au printemps 2009, et pour la partie 19ème (où est l'entrée du musée), au printemps 2010. Il restera alors à s'occuper du jardin et de ses façades. Pour le jardin, et les communs côté Pépinière, les études vont être diligentées. Mais elles sont conditionnées par ce qu'on veut faire du musée, qui doit finir d'être dépoussiéré et modernisé. Petit à petit, le Palais reprend vie. Pour 2012, la Ville, l'Etat et la Région espèrent pouvoir finir cette belle restauration par le clou : la chapelle des Cordeliers et sa chapelle funéraire où sont enterrés nos ducs, même quand ils ont emprunté le nom des Habsbourg.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 12.09.2008]

  • A propos de la cité lorraine de La Mothe

    UN EVENEMENT DANS L'EDITION REGIONALE : LA RELATION DES SIEGES DE LA MOTHE, PAR NICOLAS DU BOYS DE RIOCOUR, ENFIN REEDITEE !
    M. Jean Charles, historien de La Mothe et membre de l'association "Pour La Mothe" qui travaille à la réhabilitation et à la promotion du site de l'ancienne cité fortifiée du Bassigny lorrain, nous signale la réédition de l'ouvrage devenu introuvable depuis des années et fort recherché par tous ceux qui se passionnent pour l'histoire régionale :
    " La relation des sièges de La Mothe (1634, 1642 et 1645)", par Nicolas du Boys de Riocour, lieutenant général du bailliage de Bassigny et témoin oculaire des sièges, aux éditions Dominique Guéniot à Langres.
    Chaque lorrain amoureux de son pays et de son histoire se doit de posséder dans sa bibliothèque ce livre qui a marqué des générations de lorrains attachés à la terre de leurs aïeux.
    L'ouvrage est actuellement en souscription.
    du_Boys_de_Riocour_1.jpg
    du_boys_de_Riocour_2.jpg
    Vous pouvez souscrire à cet ouvrage en vous rendant sur le site des éditions Guéniot : http://www.editionsgueniot.fr
    ou en écrivant à :
    EDITIONS DOMINIQUE GUENIOT
    BP 174
    52203 LANGRES CEDEX

  • Hadol (Vosges) : la cloche est de retour à l’école !

    Une cloche avait été fondue le 27 avril dernier à Guménil par l’association « La Trace » de Robécourt pour le compte de l’association « L'Encrier au Champ ».

     

    Cette coulée réalisée par les maîtres saintiers de l'association « la Trace » de Robécourt avait été une réussite, mais la cloche était repartie pour une petite toilette dans l'atelier des fondeurs et pour achever la fixation du battant et du mouton.

     

    cloche encrier au champ.jpgJacques Laurent et Sébastien Brayer l'ont rapportée à Guménil récemment où elle a été réceptionnée par les responsables de "L'encrier au champ". Elle sera fixée prochainement sur le mur de l'école de Guménil, bien abritée des intempéries par un auvent.

     

    L'école de Guménil ne possédait pas de cloche, c'est maintenant chose faite, et toute l'équipe de « L'Encrier au champ » est fière d'avoir fait aboutir ce projet qui lui tenait à cœur. Dès qu'elle sera installée, vraisemblablement avant la fin de l'année, elle sonnera pour indiquer aux élèves venus vivre une journée d'école de jadis qu'il est l'heure de renter en classe.

     

    L'année scolaire 2008-2009 vient de commencer et c'est le moment pour les enseignants de réserver au plus vite une date pour faire vivre à leurs élèves une page d'histoire en direct en investissant une classe primaire des années 1920 reconstituée dans l’ancienne école du hameau.

     

    [D’après L'Est Républicain | 09.09.2008]

  • Inquiétudes sur les crédits affectés à l'entretien du patrimoine historique

    A la veille des 25èmes Journées du patrimoine et à quinze jours de l'annonce du projet de budget de l'Etat pour 2009, l’association nationale Vieilles Maisons Françaises s'alarme des silences du ministre de la Culture Christine Albanel sur l'avenir des crédits d'Etat consacrés à l'entretien et à la restauration du patrimoine, malgré son vœu : "Nous ne laisserons pas notre patrimoine se dégrader faute de moyens".

     

    Deux mesures paraissent incontournables :

     

     

    ü       Face à l'importance de l'endettement des DRAC (600 millions d'€ selon les termes de Michel Clément, directeur de la DAPA), une mesure d'apurement financier doit être envisagée par une recette exceptionnelle, telle la cession d'actifs immobiliers ou financiers de l'Etat.

    ü       Pour favoriser un entretien régulier des 43.000 monuments protégés (classés et inscrits) français, les crédits alloués au patrimoine doivent être portés à un niveau pérenne de 400 millions d'€, contre 300 millions d'€ en 2008. Les VMF souhaitent qu'une ressource nouvelle et durable, provenant par exemple de la taxation des jeux de hasard, soit mise en place. Si un tel dispositif ne pouvait voir le jour avant 2010, une avance sur 2009 serait nécessaire.

     

    travaux interrompus faute de crédits.jpg

     

     

    Faute d'actions immédiates sur ces deux points, le blocage de toute opération nouvelle en région, déjà constaté en Bourgogne et en Rhône-Alpes, ne pourra que s'étendre à tout le territoire.

     

    Face à cette situation préoccupante, les VMF rappellent la nécessité de redéfinir une politique du patrimoine innovante, globale et ambitieuse, et réitèrent ses quinze propositions formulées en juin dernier lors de leur 50ème anniversaire.

  • Une première pierre « blanche » sur le site de la chapelle de Ronchamp (Haute-Saône)

    L'architecte italien Renzo Piano présentait ce 8 septembre la « version définitive » de son projet de construire un couvent pour des religieuses clarisses à proximité de la chapelle franc-comtoise de Ronchamp.

    projet chapelle clarisses.jpgIls avaient prévu de poser la première pierre de l'édifice ce 8 septembre... Finalement, les initiateurs du projet de couvent sur les pentes de « Notre Dame du Haut » ont dû se contenter, hier après-midi, de « marquer cette date d'une pierre blanche » !

     

    Pas de péché d'orgueil. Alors que les dernières incertitudes sur les garanties de financement de l'édifice doivent encore être levées, les « Amis de Sainte-Colette » et l'« Œuvre Notre-Dame du Haut » s'en sont tenus à la présentation de la mouture « définitive » du projet. Déjà une première victoire arrachée sous la forme d'un consensus entre les pulsions édificatrices du célèbre architecte italien Renzo Piano et la Fondation Le Corbusier, dont une frange critiquait l'implantation du couvent de La Fraternité des Clarisses de Besançon dans l'environnement immédiat de la chapelle.

     

    Mgr Lacrampe, archevêque de Besançon, pouvait ainsi porter la bonne parole dans une ambiance céleste... et sous les applaudissements de quelque 300 fervents réunis à Ronchamp en cette date de pèlerinage annuel du diocèse. « Depuis hier soir (dimanche), nous pouvons considérer que le projet est achevé », annonçait, en guise de préambule, le prélat. « On a souffert, mais la créativité, c'est aussi la souffrance. Si les débats sont quelquefois irritants, c'est aussi une chance », résumait, avec une finesse qu'il sait aussi manier dans l'architecture du langage, Renzo Piano.

     

    Humble, truculent, jouant sa partition entre humour et poésie un peu à la manière d'un Roberto Benigni, le « créateur » génois livrait ainsi quelques réflexions fournies par trois années de travail sur l'un des projets les plus « modestes » qu'il n'ait jamais eu à mener. « Je n'avais jamais fait un monastère pour douze sœurs. Pour moi, c'était incroyable ! », en sourit encore celui que l'Histoire retient notamment comme le créateur du Centre Georges-Pompidou.

     

    « Au départ, avec mon équipe, nous étions réticents, nous avions peur de nous confronter à une œuvre d'une telle beauté », explique celui qui finit par accepter, un demi-siècle après Le Corbusier, un exercice de style sévèrement cadré. Enfoui, suffisamment distant, volontairement dans l'ombre du « génie » suisse... « Solidaire » de la chapelle de fameuse renommée. « Ce n'est pas qu'on a honte, il ne s'agit pas de se cacher. Mais on ne pouvait pas créer une présence trop forte ici. Cette attitude timide n'est pas de la peur », décrit-il aujourd'hui la démarche dans laquelle il a abordé ce lieu d'une « merveilleuse intériorité ».

    Une colline inspirée

    chapelle ronchamp.jpgAprès des mois de discussions, Renzo Piano lui appliquera ainsi sa griffe : un couvent finalement situé à une centaine de mètres en contrebas de la chapelle du Corbusier, sous cette « terre (qu'il a) voulu soulever » pour « faire respirer cette colline inspirée ». Cette place « hautement poétique » captant la lumière entre les arbres. Pour ce faire, Renzo Piano a non seulement accepté les règles techniques, mais également financières. Donnant à son ouvrage un sens quasi mystique. « Nous ne faisons pas semblant d'être pauvres. Nous sommes pauvres ! La frugalité fait partie du projet », assure l'architecte.

     

    Et, finalement, cela tombe plutôt bien pour un bâtiment d'un coût total de 12 millions d'euros, dont les promoteurs devront encore trouver des garanties à hauteur de 6 millions d'euros (le diocèse se portant caution à hauteur de 3 millions d'euros ; la caution provenant de la vente de l'ancien monastère historique des Clarisses de Besançon).

     

    Quant à savoir si le nouvel édifice portera l'empreinte d'un croyant, Renzo Piano livre lui-même sa réponse : « Je suis un laïc avec beaucoup de doutes. Et les doutes, ce n'est jamais mauvais pour construire des églises... »

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 09.09.2008]

  • Fête de La Mothe, cité lorraine martyre

    L'ancienne cité lorraine de La Mothe (aujourd'hui en Haute-Marne à proximité de Bourmont) a connu, l'espace d'une journée, la vie trépidante de la lointaine époque où elle était la cité fortifiée chargée de défendre le duché de Lorraine face au royaume de France.

    monument la mothe.jpg

    En effet, chaque année les associations Pour La Mothe et Le chemin du Mouzon organisent courant août une fête sur le site de La Mothe, ville fortifiée lorraine détruite en 1645 sur ordre du cardinal de Mazarin.

    Jean Charles, historien de la cité martyre, a conté l'épopée de cette ville qui compta jusqu'à 4500 habitants avant de partager avec une centaine de convives un repas lorrain. L'après-midi était consacré aux prestations de compagnies moyenâgeuses avec reconstitutions de batailles, mouvement d'infanterie, maniement des armes.

    Une exposition généalogique présentait les différentes familles qui occupèrent le site de La Mothe avant de quitter les lieux lors de la réddition et du démantellement de la ville. Celles-ci se dispersèrent dans les villages et bourgs voisins entre Champagne et Lorraine.

    porte souterraine la mothe.jpg

    Le site de La Mothe mériterait une réelle mise en valeur. Les choix révolutionnaires de rattacher le territoire de l'ancienne cité lorraine au département de la Haute-Marne ont largement contribué à faire oublier le passé prestigieux (et douleureux) de cette ville du Bassigny lorrain. Aussi, peut-on douter de la réelle volonté des autorité régionales champardennaises de "s'attaquer" à la valorisation du site... Ne pourrait-on pas envisager le rattachement de La Mothe au département des Vosges - et donc à la Lorraine - qui, historiquement, est attaché à sa sauvegarde. En attendant ce jour, félicitons et encourageons tous les bénévoles qui entretiennent le site et contribuent à maintenir le souvenir de cette cité martyrisée par les Français à la fin de la guerre de Trente Ans.

    vestiges chaussée et cave la mothe.jpg
  • Jumelage Bleurville - Chichery : journée de détente et de découverte du patrimoine lorrain

    Dimanche 31 août, le comité du Jumelage Bleurville - Chichery accueillait ses hôtes Icaunais (les habitants de l'Yonne, bien sûr !) pour une journée de détente. Le petite troupe est partie à la découverte du château de Thorey, dans le Saintois ; demeure qui a appartenu au maréchal Hubert Lyautey jusqu'à sa mort en 1934. Après le repas pris en commun au restaurant de Xaronval, nos amis bourguignons découvrirent ce village insolite qui, l'espace d'un week-end, se transporte au début du siècle dernier. Vieux magasins, vieux métiers, habits d'époque égayent les rues de Xaronval pour le plus grand plaisir des jeunes générations... et ravive les souvenirs chez les plus anciens !

     

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    Château de Thorey-Lyautey
    (courtoisie de Anne Soyer-Petitjean)

     

    Le comité du Jumelage vient d'ouvrir un site internet http://chicherybleurvil.canalblog.com afin de faire connaître ses activités et inciter de nouveaux habitants à venir se joindre aux habitués.

    Né au début des années 1990, le jumelage entre un village vosgien et un village bourguignon avait pour objectif de rapprocher des populations de communes de dimension proche et permettre des échanges convivaux, amicaux, culturelles, scolaires, etc. Depuis, de nombreux liens d'amitié se sont créés... Ils ne demandent qu'à se développer !

    Alors, allez visiter le site du Jumelage : http://chicherybleurvil.canalblog.com