Les autorités civiles ont célébré le 90ème anniversaire de la libération de Flirey où sont tombés des soldats américains et niçois.
Au cœur du village de Flirey, deux monuments se font face. L'un fut édifié en hommage aux jeunes soldats du 163ème régiment d'infanterie partis de Nice le 15 août 1914 et sacrifiés dès 1915 dans les terribles combats engagés autour de Flirey ; l'autre rappelle la reconnaissance de la Lorraine envers les jeunes Américains partis de Flirey, sous les ordres du général Pershing, afin de libérer les nombreuses communes lorraines autour de Saint-Mihiel. Ces deux monuments, qui ont pu être restaurés grâce à des subventions de l'Etat, de la Région Lorraine, de la ville de Nice et la participation de la Communauté de communes des Trois-Vallées, ont réuni à Flirey, Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la famille, Hugues Parant, préfet de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, vice-président du Conseil régional de Lorraine, Vincent Paul Carver, consul des Etats-Unis, et Christian Estrosi, député-maire de la ville de Nice et président du Conseil régional. « Je suis particulièrement ému de voir associés dans un même recueillement Lorrains, Niçois et Américains », a souligné au cours de la commémoration, Jean-Pierre David, maire de Flirey et vice-président de la Communauté de communes des Trois-Vallées.
Le premier magistrat a salué l'attachement des Etats-Unis « à perpétuer le souvenir du rôle des soldats américains pour la défense de la liberté, en Europe et partout dans le monde », tout en témoignant sa gratitude à Christian Estrosi qui a découvert la commune de Flirey en 2005 grâce à Nadine Morano, alors qu'il était ministre de l'Aménagement du territoire. « Je me rappelle votre émotion devant ce monument inauguré en 1933 par l'un de vos prédécesseurs à la mairie de Nice, Jean-Médecin ». Christian Estrosi, pour sa part, a insisté sur le lien fraternel unissant Flirey et Nice, soulignant que « plus de 1.500 soldats du 163ème RI de Nice reposent en terre lorraine où tant de familles ont été écrasées par le poids de l'histoire ».
Nadine Morano, pour qui ces monuments restaurés « sont un message de mémoire essentiel », a profité de la cérémonie pour rappeler que « la liberté est partout fragile, aujourd'hui encore ». La secrétaire d'Etat a, en particulier, eu une pensée pour les jeunes soldats français tombés dernièrement en Afghanistan. La commémoration a été marquée par la présence d'une importante délégation des Alpes-Maritimes constituée de porte-drapeaux, de jeunes collégiens, de maires, du petit-fils du Maréchal Foch et de la petite-fille du Général Patton.
L'Est Républicain - 14.09.2008
Commentaires
Bonjour, je suis à la recherche de la tombe de Mr. françois Deron, mon arrière grand-oncle, né en 1892 et mort au combat le 13 décembre 1914 dans votre commune. Existe t-il un cimetière militaire dans votre commune ? Avec mes sincères remerciements. Mme I.Delbecq
Merci de me communiquer les informations que vous auriez sur mon adresse E.mail, encore merci.
Bonjour,
mon arrière grand-oncle, Barthélémy CORNELI était Sergent dans le 163e régiment d'infanterie,(je porte son prénom et son nom) il est mort le 15 avril 1915, dans votre commune, j'aimerais savoir s'il est enterre non loin de chez vous. Comment puis-je le savoir.
En vous remerciant par avance.
Barthélémy CORNELI
bonjour,
je ne suis pas originaire de Flirey. j'anime simplement ce blog qui donne des infos à caractère historique et patrimonial sur la lorraine.
cependant, je pense que vous pouvez judicieusement interroger la mairie de flirey (meurthe-et-moselle) qui doit pouvoir vous apporter des indication sur les soldats inhumés sur la commune ou dans les cimetières militaires voisins.
bon courage et cordialement.
Pour savoir ou est inhumé un ancien combattant le mieux est d'aller sur le site http://www.sepulturesdeguerre.sga.defense.gouv.fr/ , mettez le en lien sur le site pour ne plus avoir le problème de personnes qui vous demandent si leur ancêtre est enterré sur votre commune.
Cordialement
Je suis à la recherche d'infos sur mon grand-père paternel, Jean SAUVAT, tué le 13 décembre 1914 à Flirey Bois Leprêtre? Matricule 4641 Classe 1896, 1546 au Recrutement de Clermont Ferrand
mon grand-père maternel, Jean-Baptiste THOURON, est décédé dans votre commune le 13 avril 1915 et j'aimerais savoir s'il est enterré dans votre commune ou dans les environs.
D'avance merci pour tout renseignement.
Pont sur Seine (aube) le 24 avril 2009
je ne peux malheureusement pas répondre à votre question. il vous faut pour cela contacter la mairie de flirey.
Bonjour,
Mon grand-père paternel Gilles Eugène Henri est mort le 5 avril 1915 ;il est indiqué sur le livret de famille mort à Fliry en Meurthe et Moselle (il doit y avoir une erreur d'orthographe sur le nom de la commune au livret de famille ? . Sur son uniforme il était inscrit comme ses camarades : 319 , pouvez vous me faire savoir si mon grand-père est enterré ou si sur un monument est gravé son nom sur votre commune ou dans les environs SVP.
Merci
Bonjour,
Avez-vous retrouvé l'endroit ou est enterré votre grand-père ?
Notre ar grand-père est mort également le 5 avril 1915 à Flirey.
(Alexandre Logé)
Merci !
Il n'y a pas eu que les américains et les niçois qui ont donné leurs vies en avril 1915 à Flirey, les courriers que vous publiez sur votre site le prouvent.
Il serait bienvenu de rectifier cet oubli.
Merci d'avance.
Hommage à nos poilus
Les jours suivent les nuits,
Et les mois, les années.
Le temps coule et s’enfuit,
Emportant nos aînés….
….Et tandis que gémit,
Le silence qu’on déchire,
Sous un gros feu nourri,
Des obus que l’on tire,
Ils voient encore la terre,
Qui s’élève et se tord,
Et retombe en poussière,
En recouvrant les morts.
Non elle n’est pas finie,
La guerre des tranchées,
Tant résonne le bruit,
Des armes écorchées.
Ils entendent toujours,
Les pleurs malgré les rires,
De soldats qui un jour,
Ne voulaient pas mourir.
Ils n’avaient pas la haine,
De l’autre, cet ennemi
Mais la peur se déchaîne !
Quand le ciel s’assombrit.
Oh ! guerre des tranchées,
Que nous ne verrons plus,
Quand viendra se coucher,
Notre dernier poilu.
Mais que ne fût elle pas,
Hélas la dère des dères ?
Ainsi ne fût il pas,
Il y eu d’autres guerres.
Alors pas de victoire,
En ce jour de Novembre,
Le linceul d’une histoire,
Va finir de s’étendre.
Je dédie ce poème,
à ceux, derniers témoins,
à ce qu’un jour on aime,
Parce qu’il y en a moins.
Ils forment le carré,
Soumis et impeccables,
Au feu d’une destinée,
Glorieuse mais intraitable.
Et puis dans la légende,
Un jour ils vont entrer,
Sans eux, ceux qui attendent,
N’y voulaient pénétrer.
Derniers témoins vivants,
D’une histoire bien humaine,
Encore, profitons en,
Pour leur dire qu’on les aime.
Ange Paul COSTANZO Le 20 Déc. 2002
Tous droits réservés.