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  • Verdun et la Grande Guerre par les images d'Epinal

    Comment les images d’Épinal voyaient-elles Verdun et la Grande Guerre ? Comme les Français d’alors ! En admiration pour leurs soldats, les poilus, bien sûr, et haineux envers l'ennemi, le « boche », caricaturé à l’extrême.

    Éducatives, narratives, colorées, soucieuses du détail, restituaient-elles pour autant la réalité ? N’étaient-elles pas de la simple propagande ?… L’auteur rebondit sur chacune d’elles pour nous raconter l’histoire de la Grande Guerre, celle des militaires, des civils, des objets du conflit.

     

    ‡ Verdun et la Grande Guerre par les images d'Epinal, Myriam Blanc, éditions du Chêne - Imagerie d'Epinal, 2016, 224 p., ill. (19,90 €).

  • Le Journal de marche 1914-1919 du docteur Jean Thiéry de Contrexéville

    poilus-14 18.jpgLe Cercle d'études locales de Contrexéville édite, dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, une série de six ouvrages qui reprennent textuellement les pages écrites dans son Journal de marche par Jean Thiéry, un médecin militaire contrexévillois.

    Chaque année paraîtront les pages écrites il y a cent ans : cette année, le Cercle d'études édite les récits de l'année 1914, et ainsi de suite de 2015 au 28 juin 1919, date du Traité de Versailles.

    L'ouvrage (vendu 10 € + 3 € frais de port) sera disponible lors des Journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre 2014 à la Salle chaude sous la galerie thermale de Contrexéville.

     

    ‡ Pour commander, complétez le bulletin ici commande Journal 14-19 Jean Thiéry.pdf

  • Les restes d’un Poilus mis au jour près du Mémorial de Fleury (Meuse)

    Depuis le 22 janvier 2014, le chantier d’agrandissement du Mémorial de Fleury est au point mort. Pour la deuxième fois depuis leur démarrage, les travaux ont dû être interrompus suite à la découverte d’ossements humains.

    fleury1.jpgCe sont les employés de la société chargés de la dépollution du site qui sont tombés dessus. « Je pensais ne rien trouver ici », confie David Kuster, le chef de chantier. Car c’est sous le parking que les ossements et les objets ont été retrouvés, « et il a bien fallu décaisser à l’époque pour faire le parking ».

    Le chantier a démarré en novembre dernier, et depuis lors, de très nombreuses munitions ont été retrouvées par les spécialistes. « Il y avait un obus tous les dix mètres », raconte David Kuster.

    À cinquante mètres de là, les restes d’un officier allemand avaient été mis au jour au mois de novembre. Au niveau de cet emplacement, qui n’avait pas été touché à l’époque de la construction du Mémorial de Verdun en 1967, ce sont parfois des dizaines de grenades qui ont été découvertes sous terre chaque jour.

    Avant de tomber sur ces ossements, les ouvriers avaient buté à cinquante centimètres de profondeur sur les rails de l’ancienne gare de Fleury. « Elle se trouvait sous le Mémorial, et les grands combats se sont déroulés à cet endroit », raconte Jean-Pierre Laparra, maire du village détruit en 1916 et jamais reconstruit.

    Fleury s’est en effet retrouvé au cœur des combats de la bataille de Verdun entre juin et septembre 1916. Cette voie de chemin de fer était une Decauville, « des petites voies de 60 cm qui faisaient le tour des villages détruits au départ de Verdun ».

    Les os découverts ont été retrouvés juste à côté de ces rails. La quasi-totalité du squelette d’un soldat identifié comme français et quelques-uns de ses effets personnels ont été sortis de terre. D’abord des os de la jambe gauche, examinés sur place par le médecin légiste de Verdun, le Dr Bruno Frémont.

    fleury2.jpgAu fur et à mesure de la matinée d‘autres os ont été ramenés à la surface. Mais aussi des gourdes, un ceinturon en parfait état, ainsi qu’une montre à gousset impeccablement conservée, des crayons de papier, des cartouches. Le casque de type Adrian, le fragment d’une baïonnette Rosalie et les vestiges de deux chaussures à clous ont permis aux connaisseurs présents sur place d’affirmer que le corps retrouvé était bien celui d’un Français, vraisemblablement étendu sur le dos. Dans le même secteur, une petite pelle et un fusil allemand ont également été découverts.

    Il manquait le crâne et l’avant-bras droit du soldat pour que le squelette soit complet. La plaque du soldat n’a pas non plus été retrouvée. Souvent portées au cou ou au poignet, elles permettent d’identifier les soldats morts au combat. Les ossements ont été pris en charge par le service des sépultures militaires. Sans plaque, l’identification est quasi impossible. Comme ce fut le cas pour quelques-uns des 26 poilus découverts à Fleury en 2013, les os de ce soldat ne pourront sûrement pas être rendus à la famille. Ils seront donc certainement inhumés à proximité du lieu où ils ont été découverts.

    [d’après Vosges Matin]

  • La guerre est finie

    La guerre est finie.jpgPour le Centenaire de la Grande Guerre, le dessinateur Philippe Delestre et le romancier Philippe Claudel unissent leurs talents pour évoquer avec tendresse le destin de ces combattants français ou allemands, victimes innocentes d'un conflit qui a provoqué, au cours d'un face-à-face de quatre années, la mort de plus de six millions d'hommes.

    Nos deux auteurs ont vécu "une enfance de guerre" en écoutant leurs grands-pères raconter leur guerre et en les accompagnant dans les allées des cimetières militaires de Lorraine où leurs frères d'armes reposent pour l'éternité.

    Le dessin est volontairement sobre : le "Poilu" de Delestre est imberbe et ne possède pas de bouche comme s'il ne pouvait pas exprimer ce qu'il avait vécu... Philippe Delestre nous livre, dans un style très personnel, une vision de la guerre tout-à-fait inédite. Contrairement à la bande dessinée qui raconte des situations sur plusieurs pages, ici, chaque message est contenu dans un seul dessin. Du coup, cet album n'est pas une histoire illustrée de la Grande Guerre mais se compose plutôt comme une succession d'arrêts sur image porteurs d'un message fort invitant à la réflexion.

    Un petit ouvrage qui explique en quelques dessins choisis le drame vécu par ces jeunes hommes précipités malgré eux dans ce cataclysme. Un bel hommage à tous ceux qui ont donné leur vie pour défendre notre terre de France.

     

    ‡ 100 ans déjà ! La guerre est finie, Philippe Delestre et Philippe Claudel, éditions Italiques, 2013, 103 p., ill. (19 €).

  • Laneuvelotte (54) : le n° 1 du "Poilu du Grand Couronné" est paru

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    [Est Républicain]

  • Une lettre d’un Poilu envoyée en 1916 à une jeune Vosgienne

    Une famille des Côtes-d’Armor a retrouvé la lettre d’amour d’un Poilu de 14-18 avec une fleur à l’intérieur. Elle envisage de la céder à un musée à Verdun. La lettre était destinée à une jeune Vosgienne.

     

    lorraine,vosges,poilu,lettre,verdun,gironcourt sur vraine« Je vous envoie une petite fleur que j’ai cueillie au bord de la tranchée dans un trou d’obus. » Le soldat Camille Lambert a 20 ans. Il est instituteur et originaire des Sables d’Olonnes (Vendée). Il écrit cette lettre à sa bien aimée, Jeanne-Marie Chaumont, 23 ans. Elle est fille de boulanger et habite Gironcourt-sur-Vraine, dans l’ouest vosgien.

     

    Cette lettre a été écrite le 6 août 1916, il y a 95 ans, en pleine bataille de Verdun. Elle a été retrouvée par Françoise et Daniel Guichard qui habitent à Saint-Jacut-de-la-Mer : « Jeanne-Marie Chaumont était la grand-mère de mon épouse. » précise Daniel. « Et lorsque sa fille (ma belle-mère) est décédée, il y a deux ans, ma femme a hérité des lettres qu’a écrites ce Poilu à sa bien aimée. En les consultant, nous avons découvert cette lettre avec cette fleur trouvée à la côte 304. Elle nous a énormément émus car elle a poussé, sur la même terre où est décédé Camille Lambert, avec le sang des Poilus. »

     

    L’émotion ressentie par Françoise et Daniel Guichard a été tellement vive qu’ils ont décidé de l’offrir à un musée verdunois. D’autant que quatre mois après l’écriture de cette lettre adressée à la boulangerie de Gironcourt, le 6 décembre 1916, Camille Lambert est grièvement blessé à la Côte du Poivre près de Louvemont. D’après les recherches effectuées, le soldat Camille Lambert était un agent de liaison. Sur le terrain, il transmettait les ordres d’un officier à ses subalternes et bougeait beaucoup.

     

     

    [d’après ER]

  • « Le poilu des poilus » honoré en Meuse

    Louis Best, l'un des soldats de la Première Guerre mondiale les plus décorés pour ses faits d'armes, décédé en 1951, va être honoré samedi dans son petit village de la Meuse. Une vraie légende.

     

    louis best.jpg« Le héros des héros », « l'As des As de  l'infanterie », « le poilu des poilus » : Louis Best, l'un des soldats de la Première Guerre mondiale les plus décorés pour ses faits d'armes, décédé en 1951, est honoré ce 13 février dans son petit village de la Meuse. « Best était toujours en première ligne dans les missions les plus périlleuses. Il a sauvé beaucoup de ses camarades, mais a aussi tué ou fait prisonniers de nombreux soldats allemands », résume Antoine Rodriguez, en charge de la mission Histoire au conseil général de la Meuse.

     

    Incorporé au 330ème régiment d'infanterie, le soldat Best devient vite légendaire. Blessé trois fois dont une grièvement, « il se fait toujours soigner le plus rapidement possible et insiste pour retourner immédiatement au combat », raconte M. Rodriguez.

     

    Cité à 13 reprises pour ses exploits, il accumule les décorations et les honneurs : médaille militaire, croix de guerre et officier de la Légion d'Honneur. En 1921, il est sacré « As des As de l'infanterie française » par le président de la République Alexandre Millerand et le maréchal Foch. Malgré sa célébrité soudaine, le premier fantassin de France rentre cultiver sa terre dans la commune de Rupt-aux-Nonains (Meuse).

     

    Mais alors que retentissent les premiers coups de canons de la Seconde Guerre mondiale, Best, à 60 ans, veut reprendre du service. Il s'empare d'un fusil et part avec son chien tendre une embuscade aux Allemands. Intercepté par un régiment de tirailleurs sénégalais, il ne pourra pas participer aux combats. « Best a toujours été un sanguin. A 20 ans, il a tiré sur le garde-chasse de son village et a dû s'enfuir en Algérie pour éviter les poursuites pénales », rapporte M. Rodriguez. Ironie de l'Histoire, le soldat téméraire ne mourra pas sous les balles mais des suites d'un banal accident de voiture en 1951.

     

    [L’Est Républicain | 12.02.10]