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Lorraine - Page 37

  • Nos crèches de la Nativité lorraines

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    Crèche lorraine, XVIIe siècle [archives ©H&PB].

     

    Puisque certains "dictateurs de la pensée" et "ayatollah" de la laïcité veulent interdire en France l'exposition de crèches de la Nativité dans les lieux publics, votre blog fait de la résistance en vous présentant une magnifique crèche lorraine du XVIIe siècle, conservée en la basilique Saint-Epvre de Nancy.

    D'autres seront postées d'ici Noël... Et surtout, montrez vos crèches !

    Gloria in excelsis Deo !

  • Souscription pour la restauration du temple protestant de Lunéville

    L'Association cultuelle de l’Eglise protestante unie de Lunéville-Dombasle et environs et la Fondation du Patrimoine de Lorraine ont lancé, en partenariat, une campagne de mécénat populaire pour la restauration du temple protestant de Lunéville.

    temple.jpgL’édification du temple de Lunéville a représenté un moment fort de l’histoire du protestantisme en Lorraine. Ce n'est qu'après le concordat de 1802 que les protestants ont été autorisés à réorganiser leurs églises. En 1835, la communauté de Lunéville demande que la chapelle du château lui soit affectée. En vain. Elle devra attendre 1847 pour qu'une salle communale lui soit donnée. Le nombre de fidèles augmentant, la construction d'un temple est envisagée. Une souscription publique est déjà ouverte à cette époque, à laquelle catholiques et israélites participent à côté des protestants. Le don d'une anglaise complète ce mécénat. Henri Melin, un architecte nancéien, réalise les plans du temple, dont les vitraux actuels (la rosace et les baies) constituent la principale richesse. Ils ont été réalisés entre 1958 et 1970 d'après les cartons d'Henri Macoin, paroissien et professeur à l'école nationale des Beaux Arts à Nancy. Quant à l’harmonium, il s’agit d'un instrument de belle facture sorti de la manufacture Christophe et Etienne.

    Intégré à l’histoire et au patrimoine local, le temple est depuis 2004 volontiers ouvert pour accueillir des manifestations culturelles. Sa sauvegarde est impérative. Un projet englobant la restauration et la protection des vitraux, le changement de la porte d’entrée, la peinture extérieure des huisseries et la révision de l’harmonium, est envisagé. Ce projet complété par l’éclairage nocturne des vitraux réaliserait le souhait d’Henri Macoin de voir l’édifice se transformer en lanternon, sorte de trait d’union entre la ville vieille et la ville neuve. Le montant des travaux retenu dans le cadre de la souscription publique est de 18 848 €.

     

    ‡ Plus d’info sur www.fondation-patrimoine.org

  • Pour sauver la chapelle templière de Libdeau

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  • Messe de l'Immaculée Conception et prière pour la vie

     

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    Messe de l'Immaculée Conception le 8 décembre 2014 en l'église Marie-Immaculée de Nancy [cliché : H&PB].

     

    Prière pour la vie

    du pape Benoît XVI

    Seigneur Jésus,
    qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence
    l’Eglise et l’histoire des hommes,
    Toi qui, dans l’admirable Sacrement de ton Corps et de ton Sang
    nous fais participer de la Vie divine
    et nous donnes un avant-goût de la joie de la Vie éternelle,
    nous t’adorons et nous te bénissons.
    Prosternés devant toi, la source de la vie, et qui l’aime,
    réellement présent et vivant au milieu de nous, nous te supplions :
    Réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante,
    rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel
    l’œuvre admirable du Créateur,
    dispose nos cœurs à l’accueil généreux de tout enfant
    qui vient à la vie.
    Bénis les familles,
    sanctifie l’union des époux,
    rends fécond leur amour.
    Accompagne de la lumière de ton Esprit
    les choix des assemblées législatives,
    pour que les peuples et les nations reconnaissent et respectent
    le caractère sacré de la vie, de toute vie humaine.
    Guide le travail des scientifiques et des médecins,
    afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne
    et qu’aucun être ne soit supprimé ou ne souffre l’injustice.
    Donne une charité créative aux administrateurs et aux financiers,
    pour qu’ils sachent pressentir et promouvoir des moyens suffisants
    afin que les jeunes familles puissent s’ouvrir sereinement
    à la naissance de nouveaux enfants.
    Console les époux qui souffrent
    de l’impossibilité d’avoir des enfants
    et, dans ta bonté, pourvois!
    Eduque-nous tous à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés,
    afin qu’ils puissent faire l’expérience de la chaleur de ta charité,
    de la consolation de ton divin Cœur.
    Avec Marie, ta Mère, la grande croyante,
    dans le sein de laquelle tu as assumé notre nature humaine,
    nous attendons de toi, notre unique et vrai Bien et Sauveur,
    la force d’aimer et de servir la vie,
    dans l’attente de vivre toujours en toi,
    dans la Communion de la Trinité Bienheureuse.

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    [H&PB]

  • Saint Nicolas et le mauvais goût...

    La Lorraine vient de connaître un week-end consacré à son saint patron, Saint Nicolas.

    saint-nicolas.jpgFête traditionnelle s'il en est, elle devrait être avant tout la fête des enfants, de l'innocence et de la gratuité pure. Or, nous avons, au fil des ans, de plus en plus affaire à des "Saint Nicolas" spectacles et mercantiles où le mauvais goût est trop souvent présent.

    Nancy, en particulier, en donne un triste exemple. Plus de marché de Noël, mais désormais un marché de Saint Nicolas avec son cortège de boutiques attrape-nigauds et autres baraques à frites, son défilé carnavalesque, sa débauche de feux d'artifice et sa cohorte de touristes pressés... Heureusement, la ville de Saint-Nicolas-de-Port sauve la mise en conservant à cette fête traditionnelle son caractère religieux, avec la cérémonie de la grande procession.

    On a même pu lire dans un quotidien régional que les libre-penseurs ne "s'attaqueront" pas à cette fête car ils estiment qu'elle n'a pas de caractère... religieux, et surtout qu'elle n'est plus catholique ! C'est vous dire que, dans l'opinion publique, la "Saint Nicolas" est devenu laïque, commerciale et banale, réduite au rang de la fête de Noël qui ne fait désormais plus les beaux jours que des commerçants !

    A quand le retour d'une fête de Saint Nicolas faite de simplicité et de proximité avec les enfants ? Ce qu'elle n'aurait jamais due cesser d'être...

  • Nancy : fête de l'Immaculée Conception et prière pour la Vie

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    Eglise Marie-Immaculée de Nancy

    (33 av. Gal Leclerc)

    Lundi 8 décembre 2014

    en la fête de l’Immaculée Conception,

    messe chantée à 18h30

    suivie du salut au Saint-Sacrement

    et d’un temps de prière pour la vie

     

  • Venez fêter Saint Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port !

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    Procession de la Saint Nicolas d'hiver en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port [archives H&PB].

     

    La Saint Nicolas approche à grands pas et l’association Connaissance et renaissance de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port se met en ordre de marche pour participer à cette grande fête traditionnelle lorraine.

    Sa boutique. La boutique de l’association sera ouverte de 14h à minuit le samedi 6 décembre, jour de la procession ancestrale. N’hésitez pas à venir vous y réchauffer et y trouver un petit cadeau à offrir (la boutique est située à côté de la basilique).

    Son marché de la Saint Nicolas. Rendez-vous sur le marché de 14h à 18h, place des droits de l’homme à Saint-Nicolas-de-Port.

    Sa convivialité. La tradition de l’accueil juste avant la procession est remise à l’honneur : samedi 6 décembre, venez partager un pâté lorrain chaud, quelques amuse-gueule, quelques sucreries et de quoi boire un coup ! Rendez-vous à notre local chauffé situé au-dessus de l’Office de tourisme à partir de 19h15-19h30. Une participation de 3 € par personne sera demandée.

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : grande procession traditionnelle en l'honneur de Saint Nicolas le 6 décembre

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  • Ordination de deux Vosgiens à l'abbaye Saint-Joseph de Clairval

    clairval.jpgSamedi 22 novembre 2014, Frère Elie Marie a été ordonné prêtre et Frère David, diacre, à l’abbaye Saint-Joseph de Clairval de Flavigny-sur-Ozerain (Côte d'Or), par Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon.

    Ces deux religieux bénédictins sont des anciens scouts de la troupe 1ère Epinal – Scouts et Guides Notre-Dame.

    Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié, était présent lors de cette ordination.

  • Robert de Sarrebrück ou l'honneur d'un écorcheur

    robert.jpgLe parcours de Robert de Sarrebruck (1400-1462), seigneur de Commercy, offre à lire des pages méconnues de la guerre de Cent Ans. Au début du XVe siècle, ce grand baron lorrain, longtemps dénoncé comme un vulgaire brigand, anima aux marches du royaume de France, entre Champagne et Lorraine, un mouvement de résistance face aux forces anglo-bourguignonnes. Cette action aux frontières éclaire aussi d'un jour nouveau l'épopée de Jeanne d'Arc.

    Proche de Robert de Baudricourt, le sire de Commercy s'est toujours montré fidèle au parti orléanais, puis armagnac. Compagnon d'armes des grands capitaines français qui ont porté Charles VII jusqu'au trône, il accompagne aussi ceux que l'historiographie a dépeints sous les traits sanglants des Ecorcheurs. Mais le sire de Commercy, dans cette lorraine marquée par de forts particularismes politiques, n'hésitait pas à prendre les armes pour défendre ses intérêts personnels. Au terme de la guerre de Cent Ans et avec la réforme de l'armée royale, il dut, à l'instar d'autres grands féodaux, abdiquer ses prérogatives pour se soumettre à l'autorité du roi.

     

    ‡ Robert de Sarrebruck ou l'honneur d'un écorcheur (1400-1462), Valérie  Toureille, PUR, 2014, 272 p. (21 €).

  • Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine

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    Un voyageur arrivant à Plombières au début de l'année 1574 aurait découvert horrifié les débris exposés à la vue de tous d'un homme coupé en quartiers. Les habitants lui auraient raconté comment avait fini un certain Blaison Barisel, gouverneur de la ville et lieutenant du prévôt d'Arches, lequel avait abusé de l'autorité dont il était dépositaire, entraîné plusieurs complices et même "chié sur les ordonnances ducales"... En vérité, il avait mal choisi le lieu et le moment. Le duc de Lorraine Charles III, élevé à la cour de France, en avait ramené l'exemple d'un mode de gouvernement autoritaire, propre à transformer ses terres en un Etat moderne.

    Chargé de mettre fin aux désordres, le procureur général de Vosges Nicolas Remy a construit et enchevêtré plusieurs procès criminels contre celui "qui estoit officier de Monseigneur et qui devoit servir d'exemple aux autres". Alors qu'il était en début de carrière, le futur conseiller du duc et procureur général de Lorraine a réalisé une démonstration judiciaire et fait supporter au petit officier un véritable procès de la fonction publique, parachevé par un peine de mort spécifique de la haute trahison.

    Caché depuis plus de quatre siècles dans des archives où il n'avait pas sa place, le procès fait à Barisel, sa maîtresse et ses complices, a été découvert par le professeur Follain et ses étudiants qui en présente l'étude.

    L'ouvrage comprend une édition intégrale de la source qui livre un foisonnant tableau des mœurs en Lorraine méridionale, à l'arrière-plan du procès fait à ce Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine.

     

    ‡ Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine, Antoine Follain, édition L'Harmattan, 2014, 280 p. (30 €).

  • Les chemins de l'espérance

    esperance.jpgAdrien, jeune paysan meusien de Longeville-en-Barrois, se retrouve en pleine bataille de la Marne, en septembre 1914. Il est blessé plusieurs fois et fait la connaissance de Jean-Baptiste, un autre paysan, sous le feu de Verdun en 1916. L'état de santé d'Adrien est assez précaire et il demeure pendant de longs mois chez des parents, dans une ferme du Vercors.

    La Grande Guerre enfin fine, Adrien et Jean-Baptiste, devenus de réels amis, retournent à la vie paysanne dans leur village meusien. La vie s'écoule au gré des événements de l'entre-deux-guerres. En juin 1940, les familles connaissent l'exode et les enfants de nos deux amis meusiens vont suivre des parcours bien différents. Sébastien, le fils d'Adrien, qui ne se résout pas à accepter de vivre sous la botte de l'occupant, quitte la ferme familiale pour rejoindre le maquis du Vercors. Quant à Richard, le fils de Jean-Baptiste, il éprouve des sentiments moins hostiles envers l'ennemi...

    L'auteur nous fait partager la vie de ces deux familles lorraines en un roman du terroir ; vies faites de labeur ponctuées de joies mais aussi d'épreuves, à l'image de celles que vécurent nos ancêtres durant cette période marquée par deux conflits mondiaux et bien des drames familiaux. Avec toujours l'espérance chevillée au corps et au cœur.

     

    ‡ Les chemins de l'espérance. Histoire de deux familles de paysans lorrains de 1910 à 1945, Christian Krika, éditions RAPF, 2014, 265 p. (15 €).

  • Le 200e numéro du "Messager boîteux" est paru !

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    ... Avec de nombreuses anecdotes sur l'histoire de nos provinces du Grand Est : Alsace, Lorraine et Franche-Comté !

  • Des reliques du Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine en l’église Notre-Dame du Sablon à Bruxelles

    reliques bhx charles.jpgLe saviez-vous ? En l’église Notre-Dame du Sablon à Bruxelles sont conservées des reliques du Bienheureux Charles Ier d’Autriche – ou de Habsbourg-Lorraine - béatifié en 2004 par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II.

    C’est en cette même église que l’un des petits-fils du dernier empereur d’Autriche et roi de Hongrie, l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este épousa en 1984 la princesse Astrid de Belgique.

    La Lorraine conserve également des reliques du Bienheureux Charles en la basilique Saint-Epvre de Nancy et une chapellenie lui est également dédiée dans la cité ducale.

    [info aimablement communiquée par O. Bena]

  • Généalogie des familles nobles de Saint-Nicolas-de-Port

    genéalogie st nicolas.jpgSolange Louis poursuit la quête des origines des grandes familles lorraines. Après la famille Callot, dans son nouvel ouvrage, elle se penche sur la généalogie de quelques familles renommées - à l'époque - de Saint-Nicolas-de-Port : les Alba, Berman, Feriet, Moycet et Vitou.

    L'auteur a réalisé un formidable travail de bénédictin en fouillant et en décryptant méthodiquement les fonds documentaires - notamment les actes notariés - conservés aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle afin de faire revivre cinq familles nobles portoises, entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

    Au XVIe siècle, les Berman et les Feriet étaient les plus importantes familles de riches négociants de Saint-Nicolas-de-Port. Les Moycet furent à l'origine de la construction de la splendide basilique portoise dédiée au saint patron de la Lorraine. On suivra l'évolution sociale des Alba à travers trois membres qui furent anoblis par le duc de Lorraine et occupèrent des postes prestigieux, dont plusieurs notaires et un marchand drapier portois. Enfin, avec la famille Vitou, nous nous replongeons dans la société portoise de la Renaissance en suivant la carrière d'un de ses membres - Charles Vitou - qui fut docteur en médecine.

    L'ouvrage constitue un outil au service des généalogistes mais aussi des historiens car, au-delà du fait de redonner vie à une foule de personnages, notre auteur débusque maintes anecdotes (juridiques, religieuses, familiales, patrimoniales, commerciales...) qui constituent le terreau de l'histoire de notre Lorraine, et donc des Lorrains de jadis.

    Et comme tout bon outil, il ne s'use que si l'on s'en sert... Donc, amis historiens et généalogistes - ou tout simplement amoureux de la Lorraine et de son passé - courrez vite acquérir cet ouvrage !

     

    ‡ Généalogie des familles nobles de Saint-Nicolas-de-Port, Solange Louis, éditions CopyMédia, 2014, 222 p., ill. (35 €). Disponible chez l'auteur, 9 rue du duc Raoul, 54000 Nancy.

     

  • Saint-Mihiel (55) : 7ème université d'hiver "Les bruits et les rumeurs"

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  • Veillées pour la Vie le 29 novembre

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    Rendez-vous à Nancy, place d'Alliance, le samedi 29 novembre 2014 à 14h30 !

  • Emile et Henriette Gallé, correspondance (1875-1904)

    gallé.jpgSi les "Ecrits pour l'art" réunissant bon nombre de textes de Gallé que son épouse Henriette avait publiés en 1908, quatre ans après la mort de son mari, disent beaucoup de notre artiste lorrain membre fondateur de l'Ecole de Nancy, ils ne disent pas tout. Seule son abondante correspondance permet en réalité de saisir sa personnalité complexe d'homme et d'artiste.

    Ce qui est révélé dans cet ouvrage est certainement la part inaccessible, la plus intime également, de la correspondance de notre artiste qui doit être considérée comme inédite : celle, croisée entre les deux époux, pieusement conservée par leurs descendants.

    Ces lettres inédites couvrent à la fois la période qui précède le mariage des futurs époux Gallé, celle du succès de l'entreprise et de l'homme devenu une personnalité en vue, ainsi que celle du temps des difficultés et de la maladie.

    Ces courriers inédits constituent donc un témoignage de tout premier ordre sur les composantes de la personnalité de l'homme et de l'artiste, sur ses brillantes relations, mais aussi sur ses angoisses de créateur, d'industriel, de citoyen - notamment sur l'affaire Dreyfus - et de croyant - partageant avec son épouse la foi réformée. De plus, ces lettres révèlent la femme et l'épouse exceptionnelle que fut Henriette.

     

    ‡ Emile et Henriette Gallé, Philippe Thiébaut et Jacqueline Amphoux, éditions La Bibliothèque des Arts, 2014, 352 p., ill. (29 €).

  • François Ier de Lorraine-Habsbourg, empereur et père de la reine Marie-Antoinette

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  • Morhange, août 1914 : chroniques d'une bataille annoncée

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    La bataille de Morhange des 19 et 20 août 1914 est le premier épisode, fondamental, de la Première Guerre mondiale. Elle a été anticipée dès les lendemains de l'annexion de 1871 par l'Empire Allemand, et préparée de manière intensive par son état-major à partir de la fin du XIXe siècle. Ainsi, Morhange, petite bourgade lorraine au riche passé, située au fon de la vallée de la Petite Seille, devient Mörchingen, ville de garnison, protégeant le principal accès au reste de l'Empire allemand, appelé par les militaires le "couloir de Morhange".

    Lorsque la guerre éclate, la fine fleur de l'armée française entre dans la vallée moins de trois semaines après le début de ce qui devint le premier conflit mondial. Dirigée depuis Nancy par le général Edouard de Castelnau, principal concepteur du plan XVII d'invasion de l'Empire, elle est commandée sur place par le futur maréchal Ferdinand Foch dont c'est le premier combat.

    Morhange reste dans l'histoire de la Grande Guerre synonyme de défaite française. Elle est terrible et entraîne le repli de toutes les autres forces françaises qui avaient pris pied en Alsace-Lorraine annexée (notamment à Mulhouse).

    Reconnue comme un événement majeur dès les lendemains du conflit jusque dans les années 1960, la bataille est aujourd'hui "oubliée" par les historiens. Il apparaît aussi que tout n'a pas été écrit notamment la vie quotidienne des habitants sur place ou la légèreté de ceux qui ont envoyé des fantassins dotés d'un équipement d'un autre âge à l'assaut d'une région qu'on savait mortellement piégée...

    Cependant, sans cette défaite française, il n'y aurait pas eu la victoire du Grand Couronné (la bataille de Nancy) ou celle de la Marne qui l'ont suivies, et la face de la guerre aurait immanquablement changé.

    Cet ouvrage vient fort opportunément combler quelques lacunes et rétablir quelques vérités historiques en proposant une analyse synthétique des causes et des conséquences de cette bataille perdue par la France.

     

    ‡ Morhange, août 1914. Chroniques d'une bataille annoncée, Jean-Claude Bastian (dir.), éditions Inter-association de Morhange, 2014, 255 p., ill., cartes (25 €).

  • Les Postes dans la guerre 1914-1918

    postes.jpgA l'occasion du Centenaire du début de la Grande Guerre, le Comité pour l'histoire de La Poste réédite son numéro 3 de la collection des Cahiers pour l'histoire de La Poste, enrichi et actualisé pour l'occasion, afin de témoigner des apports historiographiques nouveaux sur le rôle et l'implication des Postes dans un contexte de conflit mondial.

    La Poste civile se trouve mise en lumière dans sa capacité à se mobiliser pendant la Première Guerre mondiale afin d'assurer la continuité du service, en complément de la Poste militaire, et d'accueillir veuves et mutilés dans ses effectifs.

    A travers les contributions de plusieurs auteurs universitaires se donne à voir une forme postale de la représentation de la guerre. Les usages des échanges et le caractère charnel des objets de correspondance (lettres, cartes postales, colis et paquets) renforcent le service postal dans sa propension à nourrir le lien social. De même, les auteurs font apparaître l'immense arsenal réglementaire et organisationnel dans lequel l'Etat engage les Postes. Celles-ci se découvrent, à une époque où les Français deviennent largement acculturés, un rôle stratégique et social majeur.

    L'ouvrage livre une analyse renouvelée des Postes, civile et militaire, dans la Grande Guerre, en insistant notamment sur l'impact de la censure postale dans l'appréciation du moral des troupes par le GQG.

    Un remarquable ouvrage de synthèse sur un domaine fortement transformé par le premier conflit mondial.

     

    ‡ Les Postes dans la guerre 1914-1918, Sébastien Richez (dir.), CHP, coll. Les Cahiers pour l'histoire de La Poste, n° 17, 2014, 156 p., ill. (6 € franco).

    ‡ Pour commander l'ouvrage, imprimez ou recopiez le bon de commande ci-dessous :

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  • Nancy : Rosaire pour la Vie samedi 29 novembre 2014

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    Le 29 novembre 2014, l’association nationale « SOS Tout Petits » fêtera son 28ème anniversaire. Le Rosaire pour la Vie a été instauré il y a quatre ans, un 27 novembre, jour choisi en raison de l’apparition de la Sainte Vierge à Catherine Labouré, rue du Bac à Paris, qui est à l’origine de la Médaille miraculeuse. 

    L'association vous invite à participer au rassemblement du Rosaire pour la Vie à

    Nancy

    samedi 29 novembre 2014 à 14h30

    place d’Alliance

     

  • Nancy (54) : les familles manifestent le 23 novembre 2014 sur la place Stanislas

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  • Le roman de Jeanne d'Arc

    Le-roman-de-Jeanne-dArc-Philippe-de-Villiers.jpgQuand un Lorrain - Philippe de Villiers, le Vendéen, a des origines lorraines via la branche des Saintignon qui possédait de nombreux fiefs en Lorraine au temps des ducs de Lorraine - rend hommage à une Lorraine.

    Jeanne d'Arc demeure le plus pur chef-d'oeuvre que le génie allégorique ait jamais déposé en notre littérature. Dépouillée de toutes ses représentations, c'est une toute autre jeune fille simple, sincère et portée par la grâce de ses voix célestes que nous dépeint dans son roman, au plus près de la vérité historique, Philippe de Villiers.

    Il apporte des éléments inconnus ou peu connus ou travestis par de pseudo-historiens, des précisions extrêmement fines. Le mystère de Jeanne d'Arc est mis en lumière en faisant parler Jeanne à la première personne. Il réalise là un exploit délectable jamais tenté jusqu'alors. C'est redécouverte est littéralement bouleversante.

     

    ‡ Le roman de Jeanne d'Arc, Philippe de Villiers, éditions Albin Michel, 2014, 546 p. (22,50 €).

  • Vivre ensemble ou mourir

    kulhmann.jpgParti à la quête de ses origines en sillonnant sa région natale, le Sundgau, Wolf Bisel croise sur son chemin Rosa-Blanka. Lui, greffier à la régence d'Ensisheim, œuvre pour le pouvoir des Habsbourg alors souverain de l'Alsace, tandis qu'elle soutient la rébellion qui gronde dans les campagnes de l'Autriche antérieure, dont l'Alsace fait partie. En cette fin d'hiver 1525, le peuple est écrasé de taxes et réclame en vain plus de liberté et de justice. La révolte du Bundschuh est en marche... En Lorraine, on retiendra cet épisode sous l'expression de "révolte des Rustauds" à laquelle le duc Antoine portera un coup fatal, protégeant ainsi ses états de la contagion de la Réforme protestante.

    Cependant, Wolf et Rosa-Blanka vont s'aimer passionnément, conscients que, tôt au tard, la réalité les rattrapera dans toute sa cruauté. Un bonheur volé, trop bref. Les amants font le serment de "vivre ensemble ou mourir", la devise des insurgés...

    Dans son roman, entre histoire et amour, l'auteur revisite un épisode dramatique de l'Alsace du début du XVIe siècle où le souverain de Lorraine prit une part active.

     

    ‡ Vivre ensemble ou mourir, Marie Kuhlmann, Presses de la Cité, 2014, 324 p. (20 €).

  • Le fort Driant, un siècle d'histoire

    driant.jpgConstruit sur la commune d'Ancy-sur-Moselle, à 10 km au sud-ouest de Metz, entre 1899 et 1905, le fort Driant renaît grâce aux recherches opiniâtres menées par deux amis, Roland Meyer et Jacques Noel, depuis 40 ans.

    Complètement abandonné et ruiné, le fort Driant fait partie de la ceinture de fortifications aménagée par l'occupant allemand afin de protéger Metz, poste avancé de l'Empire allemand face à la France.

    Le Feste Kronprinz survécut à la Première Guerre mondiale. L'armée française en prend possession durant l'entre-deux-guerre et le rebaptise "fort Driant", en hommage au colonel Emile Driant tué le 22 février 1916 au bois des Caures, au tout début de la bataille de Verdun. Le fort est intégré aux ouvrages de la Ligne Maginot et est désormais utilisé contre ses concepteurs. Abandonné après juin 1940, le fort Driant est réoccupé par l'armée allemande jusqu'au 8 décembre 1944 qui se rend à la 87ème Division d'infanterie américaine après des combats acharnés.

    Ouvrage d'histoire, il veut aussi rendre hommage à tous les combattants qui sont tombés au fort Driant durant les deux derniers conflits mondiaux.

     

    ‡ Le fort Driant. Un siècle d'histoire, Roland Meyer et Jacques Noel, éditions du Quotidien, 2014, 279 p., ill. ( 20 €).

  • Le label "Mission Centenaire" pour l'association Fortiff'Séré

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    [Vosges Matin]

  • "Sur la Saône au matin" par Jan Monchablon

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    Jan Monchablon, Sur la Saône au matin, fin XIXe s.
     
     
    Cette toile signée par Jan Monchablon, le peintre vosgien de Châtillon-sur-Saône, de belles dimensions (38,5 x 55 cm), sera vendue aux enchères le 29 novembre 2014 par la galerie Galartis à Lausanne (Suisse).
  • Les cloches de Sion

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    [ER]

  • La Neuveville sous Montfort (88) : une représentation de la légende de Saint Hubert

    Gilou Salvini, membre éminent du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous fait partager ses découvertes archéologiques et historiques, glanées au fil de ses pérégrinations vosgiennes...

    lorraine,vosges,meuse,la neuveville sous monfort,les marats,les hauts de chée,saint hubert,gilou salvini,cercle d'études locales de contrexéville,renaissanceAujourd'hui, il nous fait découvrir une sculpture découverte par hasard, à La Neuveville-sous-Montfort, village de la plaine des Vosges, situé entre Vittel et Mirecourt.

    Cette sculpture utilisée en remploi dans le mur d'une maison, bien que mutilée, reste parfaitement lisible. Elle représente la chasse de Saint Hubert. Elle peut être datée de la fin du XVe siècle et met en scène la légende dans un tableau de pierre (55 cm x 55 cm) où deux piliers soutiennent un arc ornée de feuillage. Le saint est vêtu à la mode Renaissance et le cerf forcé est assailli par la meute. La croix lumineuse qui surmontait la tête du cervidé est détruite ainsi qu'une partie de l'ange annonciateur qui domine la scène. Contrairement à la sculpture conservée dans l'église des Marats (Meuse, commune regroupée des Hauts-de-Chée ) il n'y a pas d'arrière-plan arboré.

    lorraine,vosges,meuse,la neuveville sous monfort,les marats,les hauts de chée,saint hubert,gilou salvini,cercle d'études locales de contrexéville,renaissanceSi la similitude de ces deux représentations sculptées est frappante, c'est parce qu'il s'agit d’œuvres réalisées à partir d'un "carton", ou dessin modèle, circulant d'atelier en atelier afin d'inspirer les artistes, tout en imposant un thème qui soit conforme au style liturgique de l'époque, comme en témoigne, dans un autre genre, les nombreux et splendides retables de la chasse de Saint Hubert, appelée aussi "miracle de Saint Hubert".

    Cette sculpture pourrait provenir de l'ancienne église du village ou d'une chapelle.

    [texte et clichés : courtoisie de Gilou Salvini]