Lorraine - Page 36
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Les grandes dates de l'histoire de Stenay (Meuse)
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Naissance de l’archiduchesse Katarina de Habsbourg-Lorraine
Dans notre monde de brutes et de fous, c'est avec plaisir que nous apprenons la naissance d'une petite Katarina chez l'archiduc Christophe de Habsbourg-Lorraine et l'archiduchesse Adélaïde, dont le mariage avait été célébré à Nancy le 29 décembre 2012.
L’archiduc Christoph, fils de l’archiduc Carl Christian de Habsbourg-Lorraine et de la princesse Marie Astrid de Luxembourg et son épouse Adélaïde Drapé-Frische ont eu leur premier enfant le 22 décembre 2014 à Genève. La petite archiduchesse qui est le quatrième petit-enfant de Carl Christian et Marie Astrid de Habsbourg-Lorraine ainsi que le 7ème arrière-petit-enfant du grand-duc Jean de Luxembourg, a été prénommée Katarina, Marie-Christine, Fabiola.
On notera l’hommage que l’archiduc Christoph et l’archiduchesse Adelaide ont souhaité rendre à la défunte reine de Belgique Fabiola.
L’archiduchesse Katarina a été baptisée cinq jours après sa naissance à Genève. Sa marraine est l’archiduchesse Marie Christine, comtesse Rodolphe de Limburg-Stirum, sœur de l’archiduc Christoph et son parrain Galdric Drapé-Frische, frère de l’archiduchesse Adélaïde.
Et vive notre archiduchesse, descendante de nos ducs de Lorraine !
[clichés © 2014 Cour grand-ducale de Luxembourg]
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Val-et-Châtillon (54) : pour l'acquisition d'un tableau d'Alfred Renaudin
Val-et-Châtillon, huile sur toile, Alfred Renaudin.
L'association des Amis d'Alfred Renaudin vient d'être reconnue d'utilité publique.
Elle se propose d'acquérir un tableau du peintre représentant le bourg de Val-et-Châtillon.
Afin de contribuer à cette acquisition, l'association vous propose le formulaire joint pour effectuer un don défiscalisable :
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La Lorraine royaliste se souvient de Louis XVI et de Marie-Antoinette
Les adieux de Louis XVI à Marie-Antoinette et à ses enfants.
Messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI
et de la reine Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine
Dimanche 25 janvier 2015
à Nancy suivi d'un repas en commun.
‡ Possibilité de s'inscrire au repas en imprimant ou recopiant le formulaire ici Inscription repas Lorraine royaliste_25 janvier 2015.pdf
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Concert de l'Epiphanie en la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy le 11 janvier 2015
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538ème anniversaire de la Bataille de Nancy (1477-2015)
Depuis bientôt 40 ans, Jean-Marie Cuny et Mémoire des Lorrains invitent les Lorrains à renouer avec la fête nationale des Lorrains.
Cette année encore, ce 5 janvier a rassemblé une belle assistance de jeunes lorrains et de moins jeunes au pied du monument de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, lieu où fut retrouvé mort le Grand Duc d'Occident, Charles le Téméraire, au lendemain de la bataille du 5 janvier 1477.
Jean-Marie Cuny prononça sa traditionnelle harangue devant un parterre de jeunes gens particulièrement enthousiastes.
Lire la harangue ici : Harangue JMC 5 janvier 2015.pdf
Après avoir été chaleureusement applaudi aux cris de "Vive la Lorraine !", notre orateur céda sa place à quelques feux d'artifice qui égayèrent la place noyée dans un froid brouillard hivernal. A l'issue, les participants partagèrent joyeusement le vin chaud et le pain d'épices de Laneuvelotte.
Il est à noter que la manifestation s'est déroulée sans incident et dans le respect de l'esprit mémoriel de cette commémoration à vocation uniquement historique.
[clichés ©H&PB]
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5 janvier : fête de la nation lorraine
Rosace aux armes de Lorraine, chapelle des Cordeliers de Nancy, nécropole nationale des ducs et duchesses de Lorraine [cliché ©H&PB].
Les Lorrains célèbrent ce jour la fête de la nation lorraine, traditionnellement fixée au 5 janvier en souvenir de la victoire remportée le 5 janvier 1477 par le duc René II sur Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, lors de la fameuse Bataille de Nancy.
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Résurrection de la chapelle Saint-Basle de Lignéville (Vosges)
Cédée pour l'euro symbolique par le diocèse de Saint-Dié à la commune de Lignéville en 2012, l'édifice n'a pas attendu longtemps pour être l'objet d'une rénovation complète débutée en septembre 2013 et qui s'achève en ce début d'année 2015.
Les travaux sont d'envergure. Jugez-en : réfection des voûtes, consolidation des murs, réfection des enduits intérieurs et extérieurs, du clocheton et de l'ensemble de la couverture, mise en valeur des éléments architecturaux anciens, remplacement des huisseries, aménagements extérieurs... Leur coût global se monte à 273.000 €, montant subventionné à 41,50 % par l'État, la Région Lorraine et le Conseil général des Vosges, à laquelle il convient d'ajouter les nombreuses aides émanant d'organismes divers (la Fondation du Patrimoine notamment) et des dons de particuliers.
Bien que non inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, la rénovation de la chapelle Saint-Basle a fait l'objet d'une attention particulière de la DRAC de Lorraine, ainsi que celle de la Fondation du patrimoine qui a ouvert une souscription. Dans le cadre de ce partenariat, les rénovations du portail et des autres boiseries ont été confiées aux jeunes apprentis du Centre de formation d'Arches.
Parallèlement à l'exécution des travaux sur l'édifice, trois opérations archéologiques ont eu lieu, autorisées par le Service régional de l'archéologie :
- une étude du bâti effectuée par Nord-Est archéologie a révélée que l'édifice actuel était issu d'une première construction datée du XIIe siècle ;
- un sondage partiel mené par le Cercle d'études locales de Contrexéville a mis au jour une nécropole du haut Moyen Âge, livrant trois sarcophages et 28 sépultures ;
- un autre sondage partiel mené par la même association a mis au jour une partie de la structure d'un bâtiment d'origine gallo-romain daté du Ier siècle de notre ère.
Traditionnellement se déroulait dans la chapelle l'office religieux du Lundi de Pâques pour la paroisse Saint-Basle de la Plaine. En 2015, la messe de ce jour sera particulièrement consacrée à l'inauguration de la chapelle rénovée en présence de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.
[infos aimablement communiquées par Gilou Salvini]
[Vosges Matin]
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Non à la fusion de la Lorraine avec l'Alsace et la Champagne !
Non à la fusion de la Lorraine avec l'Alsace et la Champagne !
Lorrains, venez nombreux défendre l'identité lorraine
samedi 10 janvier 2015
place de la Carrière à Nancy
Programme proposé par le Parti Lorrain :
> 15h00 : dépôt d'une gerbe aux pieds de la statue équestre de René II, place Saint-Epvre et commémoration de la Bataille de Nancy du 5 janvier 1477
> à partir de 15h30 : manifestation contre la fusion de la Lorraine place de la Carrière
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Champigneulles (54) : une habitante pétitionne contre les cloches
Réveillée tous les matins à 7 h 03 par l’angélus, une habitante a récolté une soixantaine de signatures sur sa pétition destinée à faire décaler l’heure de l'angélus. Mais le maire ne l’entend pas de cette oreille...
Originaire de cette commune, elle est revenue y vivre il y a maintenant trois mois. Et elle assure vivre un "enfer". « Quand sonne l’angélus, à 7 h, midi et 19 h, j’ai 62 décibels chez moi. Les autres sonneries, les sonneries civiles, toutes les heures ou les demi-heures, on ne les entend pas beaucoup. Juste un ‘’ding’’… C’est surtout celle de 7 h, les week-ends, qui est très dérangeante. Quand je me suis installée ici, je me suis renseignée. La police municipale m’a dit que le week-end, les cloches ne sonnaient qu’au moment de la messe ».
Cette habitante est partie en quête d’autres témoignages et a lancé une pétition. Elle ne demande pas l’arrêt complet des cloches mais un aménagement des horaires (décaler un peu plus tard l’angélus de 7 h). Le premier édile a déjà fait connaître sa réponse. « La tradition, c’est la tradition : rien ne bougera », explique Claude Hartmann. « Quand elle s’est installée, cette jeune femme a bien vu qu’il y avait une église en face, non ? C’est ce que j’appelle la jurisprudence de l’aéroport. Vous achetez une maison, on vous met un aéroport à côté, vous pouvez demander une indemnisation. S’il existait déjà, non ».
Le maire assure qu’il a habité pendant 25 ans « rue Anatole-France, en face de certains pétitionnaires. Je peux vous dire que je n’ai jamais été dérangé. Les sonneries d’une église rythment la vie d’une commune. Et la principale nuisance de Champigneulles est ailleurs : c’est l’A31 ! ».
Une contre-pétition, intitulée « Touche pas à mes cloches ! », a été lancée par Séverin Lamotte, conseiller municipal. Elle a déjà recueilli plus de 500 signatures. « Cette habitante essaie de faire aménager le rythme des cloches pour un confort personnel. Nous, nous voulons sauvegarder le patrimoine et la culture des cloches. L’objectif de notre pétition est de recueillir mille signatures avant de la déposer en mairie ».
De son côté, la réclamante insiste : « je ne veux pas la suppression de cloches mais un aménagement, au moins pour le week-end ou le dimanche matin. Je ne pense pas que cela changerait grand-chose à la vie des gens, non ? »…
[d’après ER]
Notre avis :
Entre nous, nous avons là un bel exemple de « déculturation religieuse » : la vie religieuse – et chrétienne - est rythmée depuis des siècles par les sonneries cultuelles des cloches (angélus, offices…) en plus des sonneries civiles (tocsin, heures). Or, la déchristianisation et la sécularisation - qui sévissent durement en France depuis la Révolution - contribuent à déconnecter totalement les habitants de nos villes et villages de ces traditions multiséculaires qui étaient encore, jusqu’à fort peu, vécues naturellement.
A Bleurville, l’angélus du matin sonne à 6h45 et personne ne s’en plaint. Pour l’instant. Pour la petite histoire, les curés de la paroisse - dont le presbytère était situé au pied du clocher - les ont entendues pendant des lustres sans jamais s'en plaindre ! Ce qui nous manque le plus désormais, ce sont bien les sonneries en volée des messes dominicales qui se font entendre de plus en plus rarement par manque de prêtres... Et pour ce genre de problème, pétitionner ne réglera pas grand'chose !... Par contre, les cloches sont bien une invitation à la prière et, là, nous en avons cruellement besoin pour les temps que nous vivons.
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L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle
Le mouvement d'artistes que l'on salua dès le XIXe siècle du nom d'« École de Metz » apparut au cours des années 1830 sur la scène locale comme aux Salons de Paris.
Issus des écoles municipales, puis élèves des ateliers de la capitale, Charles-Laurent Maréchal, Auguste Migette, Aimé de Lemud, Théodore Devilly, Auguste Rolland et leurs amis ont animé à Metz une vie artistique où dialoguent peinture, littérature et musique.
L'admiration pour Eugène Delacroix, l'ouverture sur l'Allemagne, le goût pour le Moyen Âge, entretenu par le riche passé de la ville, nourrissent une création qui associe art et industrie.
Un ouvrage très riche ponctué par une iconographie abondante.
L'auteur, Christine Peltre, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Strasbourg, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'art du XIXe siècle.
‡ L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle, Christine Peltre, éditions du Quotidien, 2014, 151 p., ill. (39 €).
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L'art patriotique face à l'Annexion (Alsace-Lorraine 1871-1918)
En 1871 l'Alsace-Lorraine annexée par l'Empire allemand va provoquer une onde de choc dans toute la France où l'unité nationale se construira autour d'un patriotisme exacerbé voire belliqueux qui puisera sa force dans l'espoir de la revanche.
Les années qui suivirent la défaite virent foisonner bijoux et autres objets symboliques destinés à soutenir les provinces perdues. Conçus et réalisés par des artistes lorrains (Gallé, Daum, Prouvé et bien d'autres), reproduits par des bijoutiers parisiens, ils seront les témoins muets mais ô combien visibles de cette pensée éternelle tournée vers les absentes, et vont même envahir la vie quotidienne et le secteur de la mode. La croix de Lorraine deviendra le signe emblématique de la résistance. De 1871 à 1918, cette effervescence artistique va accompagner la destinée des Français.
Cet ouvrage, original dans le traitement de cette thématique, est superbement illustré par des bijoux issus de collections privées. Il relate cette période où la France entière pleurait la perte de l'Alsace et de la Lorraine.
‡ L'art patriotique face à l'Annexion. Alsace-Lorraine 1871-1918, Bruno Ferry, éditions du Quotidien, 2014, 168 p., ill. (39 €).
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Autrement, tout simplement
Benoît du Sault endosse l'habit de Patrick de Brousse de Montpeyroux pour nous faire partager son bonheur.
Et pourtant, on ne peut pas dire que ce Lorrain d'adoption soit tombé dans le chaudron du bonheur... Plongé dans une situation de handicap dès son enfance, il connaît la différence sociale, l'isolement, la séparation parentale.
Au fil des chapitres, l'auteur livre à son lecteur ses réflexions et ses méditations sur le monde qui l'entoure, sur son handicap, sur les épreuves de la vie. Avec toujours un regard plein d'espérance et d'optimisme.
Son handicap a démultiplié son énergie et sa quête du bonheur, bien loin du matérialisme ambiant. Une belle leçon d'espérance. Tout simplement.
‡ Autrement, tout simplement, Patrick de Brousse de Montpeyroux, éditions AMD, 2014, 142 p. (8 €).
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Les rendez-vous 2015 de Pèlerins de Lorraine
Commémoration de la Bataille de Nancy en 2014 [archives H&PB].
Les associations Pèlerins de Lorraine et Mémoire des Lorrains proposent plusieurs rendez-vous en 2015 pour tous les Lorrains amoureux de leur histoire :
- le 5 janvier à 18h00, les Lorrains fêteront le 538ème anniversaire de la Bataille de Nancy (5 janvier 1477) sur la place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy
◊ Rappel important concernant la commémoration du 5 janvier, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy. Ce rassemblement n'a qu'un seul objectif : se souvenir de la victoire remportée par les troupes du duc René II sur celles de Charles le Téméraire. Toute autre manifestation par des chants ou banderoles ou slogans sans rapport avec cette commémoration historique serait anachronique et plutôt nuisible quant au message lotharingiste diffusé lors de cette animation mémorielle. Bienvenue à tous donc, mais dans l'unité du message patriotique lorrain uniquement et strictement.
- les 9 et 10 mai, 37ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs avec messe célébrée par l’abbé Thierry Laurent, prêtre du diocèse de Paris (et ancien pèlerin lorrain !), en l’église de Champougny (Meuse)
- les 23, 24 et 25 mai, pèlerinage de Paris à Chartes avec Notre-Dame de Chrétienté.
En Lorraine, le lundi de Pentecôte 25 mai rendez-vous à 9h30 au Tremblois (Laneuvelotte) pour la marche jusqu'à Saint-Nicolas-de-Port (20 km) en union avec les pèlerins de Paris-Chartres et à l'occasion de la Saint Nicolas d'été
‡ Renseignement auprès de Jean-Marie Cuny au 03.80.20.67.22.
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Bruley en Lorraine
Guy Demange est un poète, un amoureux de sa terre lorraine et de son village de Bruley dans le Toulois.
Après plusieurs ouvrages de poésies, il récidive avec une ode à Bruley, un village des côtes de Toul qui produit un excellent vin gris... depuis le IXe siècle !
Son village, il l'aime au point de lui consacrer un livre de poèmes. "Bruley, ma douce, Bruley mon cher pays à jamais, dont les prairies monotones mêlent le gris et le vert !
Notre poète rend un bien bel hommage à ce vieux village, à ces antiques demeures aux tuiles rouges, à ses hommes qui travaillent la vigne, à ces croyants qui bâtirent l'église Saint-Martin, la chapelle et la grotte de Lourdes, aux défenseurs de la patrie qui construisirent le fort...
"Voici donc Bruley la rieuse, Bruley aux multiples couleurs, Bruley joyeuse, si paisible, et quelque fois mélancolique".
‡ Bruley en Lorraine, Guy Demange, édition à compte d'auteur, 2014.
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Les Lorrains et les Habsbourg
La Lorraine et l'Empire furent intimement liés au cours de l'histoire notamment par relations matrimoniales qui se nouèrent entre les maisons de Lorraine et de Habsbourg ; le mariage entre François Etienne de Lorraine et Marie-Thérèse de Habsbourg furent même à l'origine de la dynastie des Habsbourg-Lorraine, dont le plus éminent représentant fut, sans aucun doute, SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, fils aîné de Charles Ier, dernier empereur d'Autriche.
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François Ier du Saint Empire
François Etienne, héritier des ducs de Lorraine, va troquer ses états contre un destin extraordinaire, celui d'empereur du Saint Empire romain germanique.
Ses armes : la clairvoyance, le sens de la négociation et une haute idée de sa lignée. Quittant ses duchés de Lorraine et de Bar, il parvient aux plus hautes fonctions dans l'Europe du XVIIIe siècle : vice-roi de Hongrie, grand-duc de Toscane puis empereur du Saint Empire.
Ce descendant de Charlemagne et de Saint Louis évolue dans une période troublée et ses décisions sont parfois violemment contestées. Avec son épouse, l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg, il défendra avec bravoure les intérêts de son empire.
François Ier du Saint Empire est un monarque brillant doublé d'un fin politique. Le prince, éduqué à la rude en Autriche, est imprégné de la philosophie des Lumières. Dans cette époque de découvertes et de curiosités sans bornes, il va constamment encourager les arts et les sciences. Fondateur de la maison des Lorraine-Habsbourg, François Ier, par l'immense fortune dont il la dote et par les alliances qui la lient à toutes les cours d'Europe, assure la continuité de la suprématie impériale sur le Saint Empire romain germanique qui brille de ses derniers feux...
Pour restituer la personnalité et le parcours hors du commun de François III de Lorraine, devenu François Ier du Saint Empire, l'auteur a mis ses pas dans ceux du monarque en parcourant les archives de Cracovie, Wroclaw, Bratislava, Prague, Vienne, Ratisbonne, Dresde, Heidelberg, Mayence, Nancy, Lunéville... Les confidences de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine et l'accès aux archives de la famille impériale complètent ce portrait d'un homme et d'une époque.
‡ François Ier du Saint Empire, Jean-Louis von Hauck, éditions Hugues de Chivré, 2014, 150 p., ill. (17,50 €).
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Fête de la Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ
Dóminus dixit ad me : Fílius meus es tu, ego hódie génui te.
Quare fremuérunt gentes : et pópuli meditáti sunt inánia ?
[Introït de la messe de la nuit de Noël]
Le Seigneur m’a dit : « tu es mon Fils. C’est moi qui t’engendre aujourd’hui »
Pourquoi les nations ont-elles frémi ? Pourquoi les peuples ont-ils tramé de vains complots ?
* * *
Quelques images de la messe de minuit célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy par l'abbé Husson, chapelain. Les lectures de la veillée et la prédication ont été assurées par l'abbé Demenois, prêtre du diocèse de Nancy & de Toul.
[clichés H&PB]
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Sainte nuit de Noël !
... Faites comme Tintin, pensez à aller à la messe de minuit !
A Nancy, vous pouvez vous rendre à l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc, messe traditionnelle ce 24 décembre à minuit.
Dans la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, la messe de la nuit de Nativité a lieu en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône à 19h30.
[cliché ©H&PB]
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"Les Rubans du Patrimoine" pour l'église de Mont-Saint-Martin
La Ville de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) a été mise à l’honneur le 21 novembre dernier à l'occasion de la remise du prix départemental « Les Rubans du Patrimoine » pour la restauration extérieure de sa remarquable église romane.
Depuis quelques années, la municipalité de Mont-Saint-Martin a fait le choix de restaurer son église romane Saint-Martin érigée au XIe siècle. La réparation de la charpente, de la toiture, le sablage et le nettoyage des pierres extérieures, la mise en valeur de l’édifice en lumières et l’installation de nouveaux vitraux et d’une rosace de style contemporain ont permis sa renaissance.
C’est pour toutes ces raisons que le jury régional du concours les « Rubans du Patrimoine » édition 2014 a récompensé la ville de cette distinction.
[cliché : la Fondation du Patrimoine]
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Le bulletin d'information 2014 des Amis d'Alfred Renaudin
Verdun, vue sur l'évêché, huile sur toile, Alfred Renaudin.
L'association des Amis d'Alfred Renaudin de Val-et-Châtillon, présidée par Olivier Béna, vous propose sur bulletin d'information sur les activités déployées en 2014 :
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L'îlot du palais de justice d'Epinal
L'ouvrage présente les résultats de deux fouilles préventives préalables à l'extension et à la restructuration du palais de justice d'Epinal, réalisées à la fin des années 1990. Menées sur une surface de 3000 m², ces interventions archéologiques, corrélées avec d'autres sources documentaires, apportent des informations inédites sur les origines de la ville et le développement d'un quartier localisé au cœur de l'espace urbain, entre le château et la basilique Saint-Maurice.
Les plus anciennes traces de fréquentation du secteur remontent aux VIIIe-IXe s., mais ce n'est qu'à partir du Xe s. que les premiers aménagements sont attestés en bordure d'une zone humide, à l'emplacement d'un ancien cours d'eau. L'espace se structure progressivement entre le XIIIe et le début du XVIIe s. avec le développement d'un habitat ouvert sur des arrière-cours, en lien avec des activités artisanales et commerciales. Dans les années 1620, le bâti est investi par la congrégation Notre-Dame. Celle-ci y construira un nouveau couvent au XVIIIe s. A la Révolution, les bâtiments conventuels sont affectés à des fonctions administratives, avant l'édification vers 1820 d'une maison d'arrêt, détruite à la fin du XXe s.
Outre les informations relatives aux origines et aux transformations de l'espace urbain, cet ouvrage offre un bel éclairage sur la vie matérielle et spirituelle des habitants d'un quartier durant près d'un millénaire. Il permet enfin d'approcher de manière originale le quotidien d'une communauté religieuse à l'époque moderne.
‡ L'îlot du palais de justice d'Epinal (Vosges). Formation et développement d'un espace urbain au Moyen Âge et à l'époque moderne, Yves Henigfeld et Philippe Kuchler (dir.), éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2014, 210 p., ill. (46 €).
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Les cryptes en France
La crypte est une architecture apparemment connue, imagée, documentée, mais qui reste quasiment mythique dans les esprits. Elle renvoie de manière souvent abusive à une réalité que l’on croit uniquement souterraine.
L’auteur tente dans ce magnifique ouvrage de synthèse de sortir des idées reçues en reconstituant le processus historique de la crypte dans une démarche à la fois archéologique et anthropologique. Chaque crypte a son histoire, une histoire qui s’est constituée souvent bien après sa construction et même son usage. C’est pourquoi dans ce parcours archéologique des cryptes en France - où la Lorraine tient toute sa place avec de nombreuses notices sur les cryptes les plus remarquables de la région -, l’auteur accorde une place particulière aux textes et à l’examen des espaces pour reconstituer usages et parcours.
Les réponses qu’il apporte s’inscrivent dans un panorama plus général de l’évolution de l’espace sacré. La crypte assure ainsi à l’église sa dimension dans le temps, sa mémoire, au point que l’on chercha toujours à ancrer cette mémoire et l’origine du site là où se trouve la crypte. En restituant la crypte dans sa dimension architecturale et historique, l’enquête bouscule l’histoire locale pour mieux saisir l’épreuve du temps, la trace d’une croyance et l’expression d’une société.
Cet ouvrage est le fruit d’un travail de longue durée de Christian Sapin, archéologue et historien de l’art, qui recense près de 400 cryptes en France entre le IVe et le XIIe siècle, tout en établissant des comparaisons avec des cryptes situées en Europe occidentale. L’ouvrage bénéfice de reconstitutions en 3D ainsi que d’une campagne photographique exceptionnelle du photographe Jean-François Amelot.
Un ouvrage de référence, qui offre une approche archéologique et historique inédite et attendue de la part d’un grand spécialiste.
‡ Les cryptes en France. Pour une approche archéologique (IVe-XIIe s.), Christian Sapin, éditions Picard, 2014, 320 p., ill. couleurs (76 €).
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La pâte feuilletée de Claude le Lorrain
[Vosges Matin]
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Le mystère de saint Nicolas...
[Vosges Matin]
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Comment Saint Nicolas est devenu lorrain
[L'Abeille]
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Les grandes affaires criminelles de Lorraine
Tout au long de son histoire, la Lorraine n'a pas été épargnée par les bandits et autres meurtriers. Quatre plumes se sont associées pour réunir les plus grandes affaires criminelles qui ont défrayé la chronique judiciaire en Lorraine sur un siècle, entre 1889 et 1999.
Des crimes du tueur en série Jean Dauga au calvaire du petit Johnny, en passant par les assassinats commis par l'"ogresse" Jeanne Weber ou le "monstre de Maxéville" Claude Charmes, le traître vosgien Robert Huin durant l'Occupation et le meurtre toujours inexpliqué de Grégory Villemin, le lecteur découvre dans ce recueil la face la plus noire de la nature humaine. Des histoires criminelles toutes plus effrayantes et tragiques les unes que les autres...
Les auteurs compilent trente-six affaires parmi les plus emblématiques de la région. Chaque auteur a exhumé des archives des quatre départements lorrains des affaires originales qui ont marqué durablement les esprits. De l'horreur mais aussi une réflexion sur les capacités de l'être humain a faire le mal. Et la difficulté à pardonner aussi...
‡ Les grandes affaires criminelles de Lorraine, collectif, éditions De Borée, 2014, 440 p., ill. (26 €).
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La Meuse est envahie : août-décembre 1914
Le Conseil général de la Meuse avec les éditions du Qotidien poursuivent la publication du périodique consacré à la Grande Guerre dans le département. Dans ce deuxième opus, les auteurs nous font revivre l'invasion de la Meuse par les troupes allemandes.
Après avoir reculé sur tout le front lors des batailles des frontières, les Français se reprennent. Après la bataille de Nancy, la bataille de la Marne sauve la France du désastre, brise le plan de guerre de l'Allemagne et détruit le mythe de l'invincibilité de l'état-major de Berlin. Mais si éclatante qu'elle apparaisse alors, la victoire française prolongée au Grand Couronné, est loin d'être décisive. En effet, les armées franco-britanniques n'ont pu ou n'ont su exploiter leur avantage. D'abord parce que trop épuisées et affaiblies, elles ne peuvent se lancer à leur poursuite ; ensuite, parce que les Allemands ont redéployé une partie de leurs forces.
La guerre est loin d'être finie. La Meuse se retrouve au cœur des combats. L'état-major allemand reprend sa tentative d'encerclement de Verdun. La vieille citadelle ne tombera pas mais Saint-Mihiel est occupé.
Finalement, le front est consolidé depuis la mer du Nord jusqu'à la frontière suisse. La guerre des tranchées commence ; personne ne songe à la paix. Pour le plus grand malheur des habitants de la Meuse... Car il ne faut pas l'oublier : non seulement l'invasion allemande de 1914 a été marquée par une série d'atrocités (de 5000 à 6000 civils tués en France et en Belgique, de 15 000 à 20 000 bâtiments incendiés et détruits), mais, de plus, elle a été suivie par l'occupation, plus ou moins longue, de dix départements du nord et de l'est et notamment une partie des Vosges, et le nord de la Meurthe-et-Moselle et de la Meuse...
Ce numéro raconte les débuts de cette guerre en Meuse et ses conséquences sur les populations civiles.
‡ La Meuse est envahie. Août-décembre 1914, n° 2, Jérôme Estrada de Tourniel, éditions du Quotidien, 2014, 63 p., ill. (10 €).
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La Nouvelle revue lorraine n° 29 : entre musée et fête de la Saint Martin
Et voici déjà le 29ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, toujours aussi populaire auprès de ses lecteurs et amoureux de notre Lorraine !
Si dans son édito' Jean-Marie Cuny revient sur le "hit parade" des célébrités lorraines, dans le sommaire concocté pour ce nouveau numéro, notre fondateur-animateur-rédac' chef nous invite à une large découverte de notre histoire et de nos traditions lorraines, jugez-en :
- le musée de la guerre de 1870 et de l'Annexion de Gravelotte
- l'église Saint-Quentin de Scy-Chazelles
- l'homme qui fit arrêter le roi à Varennes
- la croix réhabilitée
- le prieuré de Belval et l'abbaye Saint-Léopold de Nancy
- Georges Jacquemin et son vin d'orge à Nancy en 1888
- Allons enfants...
- Prény, un lieu de légende
- où est passé la Saint-Martin ?
- l'oie de la Saint-Martin
- Aller au pain
- une fiauve en patois lorrain : les truffiers
- la confiserie des Hautes-Vosges
- chansons à boire
‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant son règlement à l'ordre de "SEP Helenus" et ses coordonnées postales à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.
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L'Echo des Trois Provinces hiver 2014-2015 est paru
Le numéro d'hiver de L'Echo des Trois Provinces vous convient à un rendez-vous poétique mais aussi culturel. En parcourant ses pages, vous irez à la rencontre des habitants du Pays aux Trois Provinces, situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté. Même si le législateur tire un trait sur nos régions historiques en les regroupant en des entités administratives sans âme, nos trois provinces demeureront bien des créations de l'Histoire.
Cependant, même si les relations entre elles furent parfois conflictuelles, désormais des liens d'amitié se sont créés ; en témoigne l'association pour le développement du Pays aux Trois Provinces qui promeut, tous les deux mois, la vie des habitants et leur histoire à travers son magazine.
A découvrir au sommaire de ce numéro de décembre 2014 - janvier 2015 :
- Damblain : entre échec économique et découvertes archéologiques
- les compte-rendu des visites estivales
- spécial poésie
- inauguration du sentier de découverte du site du vallon du Préfonrupt à Monthureux-sur-Saône
- Valentin Jamerey-Duval de passage à Senaide en 1709
- l'ermitage de Barcan à Belmont-lès-Darney
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- la vie des associations
- le parc naturel régional : une ambition pour notre région
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‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Contactez evelyne.relion@orange.fr