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Lorraine - Page 34

  • Le maire de Nancy condamne les agressions des extrémistes de gauche contre les catholiques nancéiens

     

    A Nancy, en marge de la Journée des droits de la femme du 8 mars 2015, des insultes ont été proférées à l'encontre des catholiques sortant de la messe de la basilique Saint-Epvre. Un collectif catholique nancéien dénonce la christianophobie ambiante en France actuellement.

    Le maire « condamne » les insultes proférées par des manifestants à la sortie d’une messe de la ville dimanche dernier alors que se tenait la journée des Femmes. « Deux mois après les attentats de Paris qui visaient à la fois les valeurs fondatrices de la République et certaines communautés » le maire de Nancy Laurent Hénart « condamne avec la plus grande fermeté ces actes irrespectueux de la liberté d’opinion et de conscience » a fait savoir, dans un communiqué la ville.

    Dimanche, alors que se tenait la journée des droits des femmes, les fidèles de la messe de Saint-Epvre ont été pris pour cible par des manifestants d'extrême gauche.

    « Quelle ne fut pas notre surprise, en revanche, lorsque nous vîmes la manifestation s’arrêter devant l’église et l’ensemble des paroissiens, pour les insulter, les humilier, blasphémer des horreurs sur l’Église, le Christ et la Vierge Marie (…) proférant des slogans haineux, vulgaires, notamment devant de jeunes enfants » a déclaré le Collectif Saint-Epvre liberté-Christianophobie, dans un communiqué. « Nous, catholiques français, en avons assez de perpétuellement subir les humiliations de toutes parts ; nous exigeons de pouvoir pratiquer notre foi librement et normalement, que les autorités en vigueur, particulièrement celles à la recherche du vote des catholiques, condamnent ces actes et s’expliquent, et agissent pour la dissolution des ces groupuscules nauséabonds (…) » conclut ce communiqué.

  • François Guillaume, un paysan au coeur du pouvoir

    Témoin des bouleversements de l'après-guerre, acteur du syndicalisme agricole et politique du demi-siècle écoulé, enfant formé à la dure éducation familiale et aux valeurs chrétiennes, François Guillaume, né à Ville-en-Vermois, à proximité de Saint-Nicolas-de-Port, se voyait promis dès son plus jeune âge à un destin d'agriculteur dans une France rurale immobile qui semblait se satisfaire de la paix des champs.

    Le second conflit mondial en a décidé autrement, libérant à son terme les jeunes générations de la pesanteur des traditions agricoles, de la soumission au patriarche, de la tutelle des notables locaux.

    Cet ouvrage, à la fois mémoire et témoignage, est une ode à la terre de ses ancêtres et à ses paysans. Il y a du Barrès dans les propos de François Guillaume qui fait corps avec sa terre du Vermois. Le livre multiplie les anecdotes, les portraits de personnages hauts en couleur de la Lorraine et de la France profonde, décrit les rencontres avec des hommes qui ont marqué leur époque et l'histoire - de Gaulle, Pompidou, le pape Jean-Paul II, le roi Juan Carlos d'Espagne, Houphouët-Boigny, Bourguiba, Diouf... - et avec d'autres en charge des affaires de l'Etat - Chirac, Giscard d'Estaing, Mitterrand, Sarkozy...

    Le témoignage de l'auteur est une illustration probante de l'émancipation paysanne au cours des Trente Glorieuses, un exemple abouti d'ascension sociale qui a fait, par la voie syndicale, du jeune paysan lorrain un ministre de l'Agriculture.

    Dans l'arène politique dont il raconte la face sombre, il dénonce les intrigues, les coteries, les dérives coupables, les ambitions injustifiées qui écartent souvent les meilleurs et stérilisent le débat démocratique. Il jette ainsi une lumière crue sur les raisons du déclin de la France et ouvre des chemins vers un nécessaire redressement du pays.

    Paysan dans l'âme, homme d'action et de conviction chrétienne, François Guillaume, témoigne de son engagement au service du bien commun et trace la voie du renouveau, convaincu de la permanence de la mission universelle de la France.

     

    ‡ Un paysan au cœur du pouvoir, François Guillaume, éditions De Borée, 2015, 424 p. (21 €).

  • Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle bénite le lundi de Pâques

     

    [Vosges Matin]

  • Juifs d'Alsace au XXe siècle : ni ghettoïsation, ni assimilation

    juifs alsace.jpgLes Juifs d'Alsace - l'ouvrage aborde également la situation des Juifs de Lorraine - ont, au fil des siècles, pris une place singulière dans leur terre d'accueil.

    Ni "assimilés", comme en témoigne la vitalité de leurs solides traditions culturelles, ni "ghettoïsés" comme l'atteste une langue, une littérature et une cuisine en partage, ils forment une communauté qui contribue à la richesse ethnographique du Grand Est. Leur humour spécifique, qui manie l'autodérision, et leur musique ont irrigué la culture régionale.

    Dans ce livre, vingt auteurs font découvrir des personnalités juives d'Alsace et de Lorraine contemporaines mais également le musée de Bouxwiller, la communauté lotharingo-alsacienne en Israël, l'exode vers Lunéville des Juifs d'Afrique du Nord et l'improbable histoire du couscous à l'alsacienne...

    Une belle invitation à la découverte et à la rencontre de la communauté juive dont les racines en Alsace et en Lorraine sont riches de plusieurs siècles.

     

    ‡ Juifs d'Alsace au XXe siècle. Ni ghettoïsation, ni assimilation, Freddy Raphaël (dir.), éditions La Nuée Bleue, 2014, 350 p., ill. (22 €).

     

  • Foi, religions et sacré dans la Grande Guerre

    religions guerre.jpgSur des vitraux d'églises réalisés après 1918, des anges couronnent des soldats, des aumôniers soutiennent des combattants. A leur manière, ces figures évoquent les représentations de nature religieuse des peuples engagés dans la Grande Guerre, qui se caractérisent par leur extrême diversité, de la foi encadrée par une Eglise catholique - mais aussi protestante et juive - structurée jusqu'aux superstitions, en passant par des formes de religion populaire.

    La notion de foi peut même être appliquée, dans une perspective sécularisée, à la patrie et à la victoire, porteuses de formes de religiosité.

    Quelle place la religion occupe-t-elle alors chez les acteurs du conflit ? C'est la question à laquelle cet ouvrage collectif cherche à répondre : y a-t-il une "religion de guerre" qui irait jusqu'à une "guerre de religions", ou bien seulement des religions en guerre qui s'adaptent au conflit ? Cette question entend dépasser l'approche institutionnelle, traditionnelle, centrée sur les positions des Eglises face à la guerre. Elle englobe en revanche le sacré qui exprime une sorte d'élévation symbolique, permettant de dépasser les épreuves du conflit, de légitimer celui-ci et de donner sens aux sacrifices, d'où des formules comme "l'union sacrée" ou "la voie sacrée".

     

    ‡ Foi, religions et sacré dans la Grande Guerre, Xavier Boniface et François Cochet (dir.), éditions Artois presses université, 2014, 291 p. (22 €).

  • L'Eglise mosellane écartelée face au nazisme et à la dispersion (1939-1945)

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  • Pèlerinage du Saint Clou de Toul le 28 mars 2015

    toul.jpgLa chapelle du Sacré-Coeur de Nancy organise samedi 28 mars 2015 le pèlerinage du Saint Clou à Toul selon le programme suivant :

    - messe à la chapelle du Sacré-Coeur à 7h45 suivi du petit déjeuner

    - départ en bus à 9h35

    - marche de 10h00 à 17h00 (arrivée à Toul)

    - vénération de la relique du Saint Clou puis retour en bus à Nancy

     

    ‡ Plus d'info au 06.35.32.33.47.

     

  • Jeanne d'Arc revient au combat en 2015 à Domremy

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  • Fastes de cour : costumes de Bellange et Berain au XVIIe siècle

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    ‡ Pour souscrire à cet ouvrage, compléter le bulletin ici Fastes de cour_souscription.pdf

  • Entre Lorraine et Champagne : histoire de la ligne de chemin de fer Grand-Avranville

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    [L'Abeille]

  • Monde rural, ton patrimoine fout le camp !

    Ancienne ferme lorraine, XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe s., Bleurville [cliché H&PB].

    Malgré quelques initiatives louables de la part des collectivités locales et de quelques associations, le patrimoine historique et traditionnel de nos campagnes a du souci à se faire. Quelques réflexions sur un patrimoine en péril.

    Crises à répétition, exode rural, industrialisation de l'économie agricole, vieillissement de la population, désertification... Nos villages et bourgs du Pays des Trois Provinces sont confrontés à une foule de défis à relever. L'avenir de son patrimoine traditionnel en fait partie.

    Une des conséquences des multiples causes de ce déclin, c'est bien celui de la disparition de son patrimoine de pays. On pourra nous objecter que des efforts ont été engagés ces dernières années afin de sauver de la ruine maisons de caractère, chapelles, calvaires, lavoirs et autres éléments du bâti vernaculaire, mais ne sommes nous pas rattrapés par le temps ? Nos villages sont également confrontés à un volume d'habitations abandonnées et délaissées par des propriétaires qui ne savent qu'en faire face à la mévente de ces biens.

    Nos villages sont les héritiers de générations de paysans qui nous ont transmis un patrimoine bâti qui constitue l'identité de notre pays : pour les Vosges notamment, usoirs, village-rue, fermes à portes charretières cintrées, toits à auvent, vaste cheminée avec cendrier sont autant d'éléments symboliques qui distinguent nos villages lorrains des villages francs-comtois ou champenois. Or, en acceptant que nos fermes traditionnelles disparaissent, c'est accepter que nos terroirs se fondent dans un « grand tout » sans identité, sans caractère, sans personnalité ! Lors de nos déplacements en France ou à l'étranger, nous sommes tous en admirations devant les efforts réalisés pour mettre en valeur le bâti typique local – observez par exemple ce que nos voisins Alsaciens sont capables de réaliser pour conserver leur habitat tranditionnel ! -, alors que nous acceptons sans broncher l'éradication des plus anciennes maisons paysannes de nos villages.

    Et nos édiles continuent à marcher sur la tête en investissant dans l'aménagement de lotissements sans âme alors que nos bourgs et villages saturent d'immeubles à vendre... Ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un soutien financier volontariste afin d'inciter les jeunes accédants à la propriété à investir dans l'achat de maisons anciennes, permettant ainsi à la fois de revitaliser des quartiers à l'agonie et de contribuer également au « vivre ensemble », antienne dont on ne cesse de ressasser telle une pieuse incantation ?

    Autre piste à explorer : pourquoi ne pas envisager de pénaliser fiscalement les propriétaires indélicats et sans scrupules qui, après avoir pillé leurs propriétés des éléments architecturaux les plus remarquables, les laissent honteusement tomber en ruine, comme c'est le cas avec cette ferme des XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles à Bleurville qui est entrée en agonie depuis déjà de longues années. Sans parler de ceux qui, tout simplement, n'assurent même plus l'entretien courant en garantissant le clos et le couvert !

    Nos villages s'appauvrissent, c'est une réalité évidente (population âgée à revenus modestes et personnes sans travail de plus en plus nombreuses). Cependant, il faut savoir que le salut ne viendra que des populations locales qui sauront se prendre en charge et engager des actions concrètes en faveur de la sauvegarde et de la valorisation de leur patrimoine traditionnel et vernaculaire ; cela peut se faire sans engager pour autant des moyens financiers considérables. C'est une tâche exaltante qui nous attend... Encore faut-il vouloir s'y atteler.

  • Nancy : il y a 50 ans, la folie destructrice s'abat sur la ville

    Près du quart du Nancy ancien a succombé à la rage destructrice des promoteurs immobiliers à partir des années 60. Ça ne dira pas grand-chose aux jeunes gens que ce combat que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître ou si peu.

    le-quartier-saint-sebastien.jpgLa ville de Nancy a perdu son intégrité dans les années soixante, lorsque les élus locaux de l'époque ont été pris d’une frénésie bâtisseuse avec pour leitmotiv quasi soviétique : « Du passé, faisons table rase ».

    Cela a commencé par le quartier Saint-Sébastien, représentant à lui seul environ le quart de la Ville Neuve de Charles III, tout entière construite selon les principes du théâtre classique de la même époque : unité de temps, de lieu et d’action.

    Sous le prétexte que le quartier était devenu pouilleux, donc dans l’esprit des rénovateurs, irrécupérable, on a commencé au milieu des années soixante par raser toute la partie ouest de la ville neuve, celle qui donnait sur les anciens remparts dominant eux-mêmes l’ancien étang Saint-Jean (les expulsés allèrent garnir la Chiennerie et le Haut-du-Lièvre tout neuf).

    Ne subsista plus que le lycée Cyfflé, belle réussite Arts Déco en sentinelle avancée d’un lieu devenu sinistre où le seul répondant était un autre bâtiment sinistre, la prison Charles III. Pendant des années, tout ce secteur fut transformé au milieu des années soixante en vaste parking.

    le-quartier-saint-sebastien-lors-des-demolition.jpgPuis les destructions allèrent jusqu’à l’église Saint-Sébastien, qui fut dépouillée de toute la partie ouest des rues Notre-Dame et des Ponts. À cette date, les trois-quarts du quartier avaient disparu, et avec lui une dizaine de couvents et des chefs-d’œuvre de l’époque classique et des Lumières.

    À la place, on vit s’ériger sous la municipalité Marcel Martin l’actuel Centre commercial, puis les quatre barres dites « Deromedi », du nom de l’architecte qui les a bâties. « Et on a échappé à une tour de cent mètres de haut, stoppée d’extrême justesse et remplacée par l’actuel Trident », explique Françoise Hervé, à qui on doit pour l’essentiel que le massacre à la bétonneuse n’ait pas été plus loin. « Je suis entré en combat lorsque j’ai appris que la rue du Four allait être portée de 7 à vingt mètres de large. La municipalité voulait tracer une pénétrante ouest-est, en transformant la zone de la rue des Fabriques, à l’est de la Ville Neuve, en zone de services et d’entrepôts… »

    Au nord, le quartier Saint-Epvre avait été préservé d’extrême justesse par la municipalité Marcel Martin, grâce à l’action de l’association « Renaissance de la Ville Vieille ». « Mais le maire entendait bien, contre la préservation de la ville vieille, avoir les mains libres sur la ville de Charles III ».

    Françoise Hervé - avec d'autres, dont l'érudit lorrain Jean-Marie Cuny - fait alors feu de tout bois, empêchant ici la destruction du quartier de la cathédrale, là la poursuite de la destruction du quartier de la gare. « Il ne devait pas y avoir que l’actuelle tour Thiers (Park Inn), mais deux autres tours devaient lui être accolées. L’Excelsior et l’hôtel d’Angleterre, comme je l’ai découvert au service de l’urbanisme de la ville, faisaient l’objet d’un permis de démolir et reconstruire par son propriétaire. Tout ce quartier devait disparaître sous les bulldozers, et se hérisser de tours. Il ne serait resté dans le secteur que la Porte Stanislas. La salle Poirel devait être également détruite, ainsi que la Chambre de Commerce. Le projet dit Folliasson était très vaste. Il allait jusqu’à la place Mathieu-de-Dombasle, le viaduc Kennedy, Saint-Léon, la rue Lepois. » On a échappé à Manhattan…

    Le coup d’arrêt fut donné lorsque Françoise Hervé et ses soutiens nombreux dans les diverses associations de sauvegarde organisèrent une grande exposition sur les richesses disparues et à disparaître de la ville neuve et de la ville Vieille, expo vue par 9.000 visiteurs intitulés crânement : « Vie ou mort de Nancy ». C’était en janvier 1975. Il ne restait plus que deux ans avant que la municipalité Marcel Martin ne tombe sous les soupçons d’affairisme. « Le maire était membre du conseil d’administration de la société qui construisait la tour Thiers… » Ce fut l’épilogue de la « pelouse la plus chère de France », où on aura vu le chocolatier Lalonde, dernier du village gaulois à résister à la pression des promoteurs et le leur faisant payer chèrement…

     

    Le mal était fait. La place Thiers, si joliment ombragée, un vrai cœur de ville où la bourgeoisie et la bohème sirotaient leurs cafés-crème et autres Fernet-Branca sur la terrasse, en écoutant l’orchestre du grand café était définitivement révolue.

    Place à la laideur.

     

    [d'après ER]

     

  • De Parroy à Vienne : un Lorrain contre-révolutionnaire, Charles-Louis de Ficquelmont

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    [ER]

  • Nancy : les bronzes de l’obélisque de la place Carnot au musée de Saint-Pétersbourg ?

    Les bronzes et sculptures de Victor Prouvé qui ornaient l’obélisque de la place Carnot n’auraient peut-être pas été fondus par les Allemands durant l’Occupation. Ils pourraient se trouver en Russie avancent des « monuments men » nancéiens.

    obelisque.jpgPlus de 70 ans après leur disparition, des « monuments men » nancéiens sont intimement convaincus que les bronzes et sculptures de l’obélisque de Nancy, place Carnot, que l’on pensait avoir été fondus par les Allemands sous l’Occupation, pourraient se trouver en Russie. « Nos investigations ont réellement commencé en 2013 », confie Jean-Pierre Puton, du Centre Image Lorraine (CIL), à Nancy.

    Tout est parti d’une banale discussion sur les fontaines de la cité ducale avec Étienne Martin, auteur d’ailleurs d’un remarquable ouvrage sur ce sujet. Ce dernier en est venu à lui parler de l’obélisque Carnot. « On m’a toujours raconté que les soldats de la Wehrmacht avaient décroché ces œuvres signés Victor Prouvé pour les fondre et en faire des boulets de canon. Mais pour Étienne Martin, elles existent toujours. Alors j’ai voulu le vérifier », explique le directeur du CIL.

    ncy carnot.jpgSes recherches se portent d’abord sur cet obélisque de 20 mètres de haut et qui repose sur une assise à degrés. Il a été construit en granit rose des Vosges, provenant des carrières de Senones, par l’architecte Charles-Désiré Bourgon, avec des bronzes et sculptures de Victor Prouvé en ornement. L’ensemble, inauguré le 26 juin 1896, fut érigé en mémoire de Sadi Carnot, le président français de la IIIe République, assassiné en 1894 à Lyon. Outre la mémoire de cette figure de la vie politique française, ce monument commémore aussi la rencontre entre Sadi Carnot et le Grand-Duc Constantin de Russie. Elle eut lieu à Nancy les 5 et 6 juin 1892, dans le cadre de l’alliance franco-russe.

    En 1943, les sculptures et le médaillon sont donc décrochés de l’obélisque par l’occupant à l’exception du pyramidion. Pour les historiens de la cité ducale, le médaillon représentant Sadi Carnot de profil ainsi que les représentations allégoriques de la force et de la paix qui le soutiennent, au dessus d’une inscription « Au président Carnot - La Lorraine », avaient été fondus. Mais après deux ans d’enquête, Jean-Pierre Puton et ses amis pensent que les Allemands, grands amateurs d’art, les ont au contraire expédiés à Berlin où des milliers d’œuvres pillées par les forces occupantes étaient stockées. « Quand Berlin est tombé, les Russes auraient rapatrié ces bronzes et sculptures en Union soviétique, très probablement à Saint-Pétersbourg (Leningrad à l’époque) », affirme-t-il.

    Aidés de l’association Lorraine-Russie, présidée par Michel Ramspacher, les « monuments men » de Nancy essaient depuis d’avoir le soutien des autorités russes pour les retrouver. Michel Ramspacher a ainsi alerté le consul général de la Fédération de Russie à Strasbourg. Il lui a ainsi écrit que les sculptures de l’obélisque auraient été déposées au musée de l’Ermitage. Elles pourraient même se trouver « dans les réserves et risquent de ne jamais en ressortir, sauf peut-être, si une intervention de votre part pourrait attirer l’attention des autorités compétentes sur l’intérêt à les restituer », a détaillé Michel Ramspacher dans son courrier.

    DefilePlaceCarnot.jpgFaute d’une demande officielle, les réserves du musée de Saint-Pétersbourg leur sont pour le moment restées fermées. Les Nancéiens imaginent se tourner rapidement vers la mairie de Nancy qui n’a pas été prévenue des démarches entreprises depuis deux ans par ce petit groupe de passionnés d’histoire, pour que les demandes adressées aboutissent dans un cadre plus officiel. « Ce monument ayant été érigé pour sceller l’amitié franco-russe, nous sommes convaincus que le gouvernement russe donnera une suite favorable à notre démarche et acceptera de nous restituer ces bronzes et sculptures qui font partie du patrimoine de Nancy », avance encore Jean-Pierre Puton qui rêve qu’une fois ces œuvres rétrocédées, la place Carnot retrouve son éclat d’antan avec la reconstruction de la fontaine attenante démolie il y a plusieurs dizaines d’années.

    [d’après ER]

  • Expo' "Alfred Renaudin" à Lunéville : à la recherche des oeuvres du peintre lorrain

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    [ER]

  • Etre pasteur au XVIIe siècle : le ministère de Paul Ferry à Metz

    ferry.jpgLes conditions d'exercice du ministère pastoral dans la France réformée du régime de l'édit de Nantes (1598-1685) sont encore mal connues. L'étude de l'univers social et culturel de Paul Ferry (1591-1669), pasteur à Metz de 1612 à sa mort, permet d'analyser des formes et des modèles de la carrière pastorale.

    Le ministre, type de clerc radicalement différent du prêtre catholique, doit toujours assurer les fidèles de leur salut dans leur foi, surtout par la prédication, mais aussi par l'administration des sacrements et par l'acculturation, en tentant d'imposer la morale et la discipline réformées. Même la vie "privée" du pasteur est une modalité d'édification de son troupeau, en donnant l'exemple d'une bonne vie chrétienne. Il agit également en défenseur de sa communauté, en se muant en guide politique et en porte-parole de son Eglise, notamment face à la controverse catholique et aux pouvoirs, mais aussi en historien, écrivain ou directeur de collège.

    Par toutes ces diverses fonctions assumées au nom de son ministère, Ferry constitue un modèle, parfois contesté, de pasteur sous le régime de l'édit de Nantes.

    L'auteur, Julien Léonard, est docteur en histoire moderne de l'université Jean Moulin - Lyon 3 et maître de conférences en histoire moderne à l'université de Lorraine. Cet ouvrage est le résultat de ses recherches doctorales.

     

    ‡ Etre pasteur au XVIIe siècle. Le ministère de Paul Ferry à Metz (1612-1669), Julien Léonard, Presses universitaires de Rennes, 2015, 346 p., ill. (20 €).

  • Association Saône Lorraine : assemblée générale à Vrécourt le 19 avril 2015

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    AG de Saône Lorraine à Attigny en 2014 [cl. archives H&PB].

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  • La Renaissance en Europe dans sa diversité : les pouvoirs et lieux de pouvoir

    renaissance.jpgDans le cadre de la manifestation Nancy Renaissance 2013, un congrès international organisé en juin 2013 par l'Université de Lorraine a réuni plusieurs universitaires et historiens sur le thème "La Renaissance en Europe dans sa diversité" où la Lorraine tient une place de premier plan.

    Définie par ses acteurs mêmes comme une résurrection des arts et des lettres en rupture avec la période médiévale et en lien avec l'Antiquité retrouvée, la Renaissance a vu depuis ses contours considérablement élargis et l'historiographie a puissamment contribué à démontrer à quel point les foyers renaissants furent multiples dans toute l'Europe et, plus encore, combien les continuités étaient au moins aussi fortes que les ruptures. Selon l'expression d'Eugenio Garin, s'intéresser aux diverses mutations à la Renaissance, c'est désormais étudier "toutes les contradictions d'un monde qui change". Prenant appui sur des acquis récents, notamment la réalité d'une Renaissance polycentrée dans laquelle les échanges et les contributions mutuelles et réciproques sont essentiels, le souhait des organisateurs du congrès Renaissance de juin 2013 a été de porter une attention prioritaire aux diversités à la fois temporelles et géographiques, et de centrer le regard sur les spécificités émergentes et les audaces sinon plus méconnues et cachées, en tout cas moins souvent privilégiées par les études.

    Si l'on reprend la chronologie ouverte et longue de Peter Burke, entre le XIVe et le début du XVIIe siècle le mouvement général embrasse avec plus ou moins d'importance une multitude d'aspects dont le large domaine du politique. Ce premier tome consacré aux pouvoirs et lieux de pouvoir y est consacré. Si environ la moitié des contributions concernent la Lorraine, ces exemples sont insérés dans le plus vaste ensemble européen, autour de trois grands thèmes : le champ des réflexions concernant le fonctionnement de l'Etat, la Cour et la ville, un triptyque formel qui nourrit des croisements et des échanges constants. Les trente-deux communications du présent tome illustrent que la Renaissance est une période marquée par la pluralité et les contrastes, un moment qui doit s'envisager par la découverte des faces incontestablement lumineuses avec celles qui sont plus sombres.

     

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    ‡ La Renaissance en Europe dans sa diversité : les pouvoirs et lieux de pouvoir, Gérard Giuliato, Marta Peguera-Poch et Stefano Simiz (dir.), Groupe XVIe et XVIIe siècles en Europe, Université de Lorraine, 2014, 558 p. (35 €).

  • Nancy : hommage au colonel Driant pour le 99ème anniversaire de sa mort

    Ce samedi 21 février 2015, la cité ducale lorraine a rendu hommage au colonel Emile Driant à l'occasion du 99ème anniversaire de sa mort au Champ d'Honneur.

    lorraine,nancy,colonel driant,verdun,1916Le lieutenant-colonel Driant, écrivain et député de la 3ème circonscription de Nancy, mourut au combat à l’âge de 60 ans, le 22 février 1916, touché par un éclat d’obus lors de la bataille de Verdun, au Bois des Caures, alors qu’il défendait les positions françaises à la tête des 56ème et 59ème régiments de chasseurs à pied.

    À l’occasion du 99ème anniversaire de sa disparition, un hommage patriotique lui a été rendu sur la place éponyme à Nancy autour des porte-drapeaux de l'agglomération nancéienne et en présence de Laurent Hénart, maire de Nancy, André Rossinot, président du Grand Nancy, Mathieu Klein, président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, du sous-préfet de Toul, Daniel Eschenbrumer, président du Comité de Nancy du Souvenir Français, François Boccard, président de la Sidi Brahim de Nancy, du général Jean-Gabriel Blanc, président de l’ANOCR 54-55, et du général Daniel Seron.

     

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    [clichés ©H&PB]

     

  • Nancy : Journée d'étude "Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal" - 9 avril 2015 à la Faculté de droit

     

    Jeudi 9 avril 2015

    Journée d'étude de la Faculté de Droit de Nancy et du Diocèse de Nancy & de Toul

    "Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal. L’exemple typique des églises affectées au culte catholique"

    Faculté de Droit de Nancy – 13 place Carnot (amphi Gény)


    > Renseignement : R.P. Bruno Gonçalves au 03 83 17 26 29

    > Programme de la Journée d'étude ici Journée d'étude Faculté de droit Nancy-Diocèse de Nancy et Toul.pdf

  • Grand Couronné : sur les traces du capitaine Louis Le Jolis de Villiers

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    [ER]

  • Journées d'histoire régionale : "A table en Lorraine" - 7 & 8 mars 2015 à Pont-à-Mousson

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  • Exit la revue "Lotharingia"

    lotharingia.jpgLe prestigieux périodique Lotharingia édité depuis presque 20 ans par la Société Thierry Alix, organisme destiné à valoriser les sources d'archives lorraines, ne paraîtra plus.

    En effet, la Société Thierry Alix, dont le siège était aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, a été dissoute en décembre 2013.

    La collection de Lotharingia contient 18 tomes annuels.

    On peut se procurer les derniers exemplaires de la revue auprès des Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, 1 rue de la Monnaie à Nancy.

  • Musée lorrain de Nancy : un projet de rénovation contesté

    Le 23 février prochain sera examiné le projet de ville où l’on devrait reparler du Musée lorrain.

    maurice-noel-le-projet-va-couter-une-somme-d-argent-colossale-photo-patrice-saucourt.jpgIl existe une sourde opposition au projet de rénovation du Musée Lorrain installé dans le palais ducal. Pas tant à gauche où le coût est surtout critiqué que parmi de nombreux défenseurs du patrimoine. Ceux-ci ont cristallisé leur opposition au sein du « Collectif Emmanuel Héré ».

    Maurice Noël, ancien professeur d’histoire en retraite, ancien membre du conseil d’administration du Musée Lorrain du temps du doyen Beau et de Charles Sadoul, membre de l’Académie de Metz et ancien président de l’Académie de Stanislas fait partie de ces personnalités critiques du projet.

    « Le principe d’un projet de rénovation de tout cet ensemble est bon dans son principe, mais c’est sa déclinaison qui ne convient pas. En particulier ce grand rideau de verre qui revient à faire une tour Thiers dans le sens de la longueur ».

    Pour mémoire, la cour actuelle du Palais Ducal/Musée lorrain verrait détruits tous les pavillons bas dans le fond de cour, dont l’écurie bâtie du temps de Stanislas en 1766. A la place serait édifié ce mur de verre sérigraphié, qui pourrait ou non contenir l’actuel mur de séparation entre le jardin du gouverneur et la cour du Palais.

    Ce mur ferait environ 7,50 m de haut. « La forme même de ce bâtiment allongé en forme de parallélépipède rectangle sera source d’innombrables défauts d’étanchéité du toit, comme au Centre Pompidou de Metz. Une toiture plate en Lorraine est une hérésie. Cette forme n’est pas étudiée pour nos climats. »

    Le sous-sol suscite aussi le scepticisme de Maurice Noël. « Il est gorgé d’eau et fragile. Il est absurde de vouloir y installer des salles avec un amphithéâtre. A côté, il y a le Palais du gouvernement qui n’a plus aucune affectation et pourrait très bien accueillir toutes ces nouvelles salles ».

    Le coût paraît exorbitant selon l’historien. « Le projet va coûter une somme d’argent colossale en période de vaches maigres. 40 M€ avec la rénovation du musée pour la première tranche. Et ce ne sera pas fini, puisqu’après viendront la rénovation de la chapelle des Cordeliers avec un passage souterrain, et la rénovation du Palais du gouvernement qui n’a pas d’affectation pour le moment, sinon des salles de réception. » Le parti pris du rideau de verre suscite aussi des critiques de fond. « On discerne la volonté de faire comme à Paris la Pyramide du Louvre. Mais l’espace est ici beaucoup plus contraint. »

    Des raisons archéologiques risquent d’ailleurs de retarder le projet. « La commission nationale des monuments historiques a poussé les hauts cris à propos du projet et exigé des sondages archéologiques avant tous travaux. »

    Que faut-il faire, alors ? « Renoncer au rideau de verre, utiliser le Palais du gouvernement pour l’instant laissé pour compte, et monter un projet plus modeste, moins dispendieux, en accord avec le génie des lieux ».

    On devrait en savoir plus sur l’évolution du dossier lors de la présentation du projet de ville du 23 février prochain au conseil municipal.

    [d’après ER]

  • Vaucouleurs (55) : fête du départ de Jehanne d'Arc le 22 février 2015

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  • Baccarat (54) : exposition "Paysages d'ici et d'ailleurs par Gilles Fabre"

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    Rétrospective hommage de peintures de Gilles Fabre « Paysages d’ici et d’ailleurs »

    Du 2 février au 21 mars 2015

    « Paysages d’ici et d’ailleurs » :

    un panel d’huiles, dessins et lithographies représentant des paysages de Lorraine, de Paris et de  l’étranger, bouquets...

     

    A découvrir à la galerie de l’Hôtel de Ville de Baccarat.

  • Souscription pour l'acquisition de deux statues de la Renaissance lorraine

    La Ville de Toul lance une souscription auprès de la Fondation du Patrimoine afin d'acquérir deux statues polychromes du XVIe siècle représentant sainte Marie-Madeleine et sainte Catherine d'Alexandrie.

    statue2.jpgCes deux statues seront destinées à enrichir les collections du Musée d'Art et d'Histoire de Toul.

    La taille des statues (1,39 m et 1,36 m), mais aussi leur polychromie, pieusement conservée depuis l’origine, ainsi que leur excellent état de conservation, nous permettent aujourd’hui d’admirer un art de la Renaissance flamboyant, vibrant de couleurs et d’une vie palpable.

    La qualité d’exécution de ces sculptures en pierre de taille, s’apprécie dans l’élégance des deux saintes, représentées debout, dans une attitude sereine. Les costumes sont gracieux, admirablement ornés de détails délicats. Les visages charmants expriment à travers des traits fins, toute la noblesse des personnages mais aussi leur bienveillance. Ils semblent animés par un souffle de vie.

    statue1.jpgEnfin, les attributs des deux saintes femmes sont clairement représentés, la roue du supplice et le livre en main pour Catherine d'Alexandrie, le pot à onguent pour Marie-Madeleine. A leurs pieds sont figurés des donateurs agenouillés, mains jointes, dans une attitude et une dimension empreintes de modestie. Ces personnages à eux seuls méritent une étude poussée qui pourrait conduire à la connaissance précise de leur commanditaire, sans doute évêque ou chanoine de Toul.

    Ces deux statues, chefs d’oeuvres inédits de l’époque Renaissance, sont de surcroît des exemples rares de la statuaire Lorraine du XVIe siècle, à rapprocher par leur qualité d’exécution, des statues connues de Champagne ou de Flandres, telles qu’on peut en voir au Musée du Louvre. Les conserver en Lorraine, dans la ville pour laquelle elles ont été commandées, est une opportunité unique, fruit d’une histoire déjà riche de mécénat, de sauvegarde et de découverte.

     

    ‡ Plus d'info et don défiscalisé sur le site de la Fondation du Patrimoine Lorraine ici https://www.fondation-patrimoine.org/fr/lorraine-15/tous-les-projets-722/detail-acquisition-de-deux-statues-renaissance-a-toul-31611

  • Charles le Téméraire

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    Charles le Téméraire et la Lorraine. Une histoire qui se termine mal...

    Et pourtant, Charles le Téméraire est une des figures les plus brillantes de la fin du Moyen Âge, mais il brille d'un éclat crépusculaire. Cet homme intelligent, cultivé, organisateur hors pair, débordant d'énergie et d'une capacité de travail étonnante, est en même temps un personnage inquiétant.

    Duc de Bourgogne, il règne sur une étonnante collection de territoires allant de la Hollande au sud du Jura, dont il rêve de faire un royaume indépendant entre la France et le Saint Empire. Sa cour est la plus brillante d'Europe et il est redouté par tous les souverains. Il est l'homme qui a fait trembler Louis XI à Péronne, qui a défié l'empereur et a placé Edouard IV sur le trône d'Angleterre.

    Mais son ambition démesurée lui fait perdre le sens des réalités. De son propre aveu, il préfère être craint que méprisé. Il règne par la peur et est capable des pires atrocités, comme la destruction de Liège. Obstiné, trop sûr de lui, ce téméraire méprise ses adversaires et subit deux terribles défaites contre les Suisses avant de périr misérablement dans la neige, à moitié dévoré par les loups, sous les murailles de Nancy, un certain 5 janvier 1477, face au duc de Lorraine René II...

    Destin tragique et fin sinistre d'un prince austère, mélancolique et impitoyable dont la chute signe la mort de la féodalité au profit du royaume de France. Et ruine cette grande ambition de recréer l'ancienne Lotharingie, s'étendant de la Mer du Nord jusqu'au nord de l'Italie... ainsi que le rêve de voir Nancy, érigée par la volonté du Grand Duc d'Occident, nouvelle capitale de ce royaume d'entre-deux.

     

    ‡ Charles le Téméraire, Georges Minois, éditions Perrin, 2015, 543 p. (25 €).

  • L'Echo des Trois Provinces n° 174 est paru

    echo.jpgCe numéro de fin d'hiver de l'Echo des Trois Provinces, le magazine des habitants des confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne, vous convie à une balade dans son histoire, son patrimoine et la vie de ses villages et bourgs ruraux.

    Au sommaire :

    - le préventorium d'Isches

    - l'épicerie communale d'Isches

    - histoire de la reconstruction de la collégiale de Darney

    - la piscine eucharistique de l'église de Varennes-sur-Amance

    - centenaire de la mort du général Marcot à Vauvillers

    - inauguration des panneaux sur les camps de la Délivrance à Villotte

    - Peu d'Aquet, 70ème anniversaire du maquis

    - histoire de la cuisine

    - les cahiers de Melle Marchal (1914-1918) et l'hôpital complémentaire de Martigny-les-Bains pendant la Grande Guerre

    - projet de parc naturel régional : les réponses à vos questions

    - la vie des associations et les animations à venir

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement sur le secteur. Il est également disponible sur abonnement. Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr