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Lorraine - Page 39

  • "L'Echo des Trois Provinces" d'automne est paru

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    Le magazine des Trois Provinces - sud-ouest vosgien, nord-ouest franc-comtois et est champenois - est paru ! Le numéro d'automne de L'Echo des Trois Provinces propose un riche sommaire qui ravira tous les lecteurs des Trois Provinces ainsi que tous ceux qui apprécient ce secteur rural aux confins des trois régions administratives :

    - Darney (88) : les autorités civiles et religieuses doivent se mettre d'accord... à la fin de l'Ancien Régime !

    - Lerrain (88) : une nécropole mérovingienne mise au jour au "Haut de chaume"

    - Bains-les-Bains (88) : la Balnéenne a 150 ans

    - Melay (52) : un fait divers forestier

    - Fayl-Billot (52) : l'ermitage de Saint-Pérégrin

    - Histoire de la cuisine : les abats

    - Villars-Saint-Marcellin (52) : souvenirs des réfugiés de La Bresse en novembre 1944

    - Lamarche (88) : les Cahiers de Melle Marchal et le poste optique du mont Saint-Etienne

    - Saint-Baslemont (88) : l'incendie du château en 1676

    - Visites en Haute-Saône : Saint-Marcel, Cemboing, Magny-les-Jussey, Preigney

    - Bleurville (88) : une 40ème saison riche en animations à l'abbaye Saint-Maur

    - les animations au Pays des Trois Provinces

     

    L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement dans la zone concernée. Abonnement possible. Renseignement : evelyne.relion@orange.fr

  • Les Cahiers du Poilu : 14-18 vu du Grand Couronné

    lorraine,nancy,grande guerre,grand couronné,christian lapointe,laneuvelotteVoici une formule originale pour découvrir le long temps du premier conflit mondial. Christian Lapointe propose un cahier constitué de "fiches anecdotes" qui est, en quelque sorte, le complément pratique de son ouvrage paru fin 2013 sur Le Grand Couronné : les combats, la victoire.

    Ces fiches, organisées sous la forme d'un quotidien avec ses multiples rubriques, présentent, par petites touches, une vision globale du conflit entre le 3 août 1914 et le 11 novembre 1918. Il s'attache en particulier sur les événements qui ont marqué la Lorraine après la deuxième quinzaine de septembre 1914, tels que les attaques du Xon, du Bois le Prêtre, de Flirey et Limey, la Woëvre et Verdun, sans oublier les escarmouches et bombardements qui affectèrent la frontière d'alors, de la Seille à Blâmont jusqu'aux cols vosgiens. En parallèle, l'auteur s'attarde sur les conditions de vie des populations dans les environs de Nancy durant la Grande Guerre.

     

    ‡ Les Cahiers du Poilu : 14-18 vu du Grand Couronné, Christian Lapointe, éditions du Cercle d'histoire du Foyer rural de Laneuvelotte, 2014, 41 p., ill. (15 €).

  • Grand (88) : animation sur le site archéologique gallo-romain

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  • Nancy : consécration du nouvel autel de la basilique Notre-Dame de Lourdes

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    Consécration rituelle de l'autel par Monseigneur l'évêque de Nancy et de Toul.

     

    En ce dimanche 5 octobre 2014,  Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, primat de Lorraine, a consacré le nouvel autel de la basilique Notre-Dame de Lourdes à Nancy.

    Une nombreuse assemblée, où se côtoyaient paroissiens, élus - dont le maire de Nancy - et habitants du quartier, a assisté avec ferveur à cette cérémonie célébrée selon le rite de l'Eglise catholique.

     

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    Célébration du Saint Sacrifice sur le nouvel autel.

    [clichés : Diocèse de Nancy et de Toul]

     

  • Des nouvelles de Monseigneur Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié

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    Mgr Guillaume au côté de frère Timothée à l'issue de sa profession religieuse.

     

    En mai dernier, à l'abbaye bénédictine Sainte-Madeleine du Barroux, en Provence, Monseigneur Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié, a assisté à la profession solennelle de frère Timothée.
     
    C'est toujours avec plaisir que ses anciens diocésains vosgiens reçoivent de ses nouvelles !
     
    Toutes nos prières l'accompagnent.

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    Mgr Guillaume lors de la profession de frère Timothée.

    [clichés : abbaye du Barroux]

     

  • Eglise des Cordeliers de Nancy : messe à la mémoire des ducs de Lorraine le 18 octobre

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    Messe des ducs en octobre 2013, église des Cordeliers de Nancy [archives ©H&PB].

     

    Samedi 18 octobre 2014 à 11h00

    Messe à la mémoire de la famille des ducs de Lorraine et de Bar

    célébrée par le Père François Weber,

    prêtre de l’Oratoire Saint-Philippe Néri,

    en la chapelle des Cordeliers de Nancy

    (Grande-Rue, à côté du palais ducal-Musée Lorrain)

    avec la participation de la chorale Choralliance

  • Magnières (54) : le regard de Jean-Pierre Fringant sur la Grande Guerre

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    [ER]

  • Nancy : le nouvel autel de Notre-Dame de Lourdes est installé

    La basilique Notre-Dame-de-Lourdes vient d’accueillir son autel en marbre. Une opération délicate et millimétrée. Consécration dimanche 5 octobre par Monseigneur l’évêque de Nancy & de Toul.

    nancy-la-piece-manquante-photo-frederic-mercenier.jpg« Cet autel achève l’œuvre ! ». L’abbé Dominique Doidy suivait de près les opérations. En octobre 2013, la paroisse lançait le projet de construction d’un autel en marbre. La pièce manquante de cette basilique datant de 1908. Après réflexion, l’annonce était faite aux paroissiens en février dernier. L’autel en bois « modèle face au peuple » vivait ses derniers instants.

    Devant l’édifice, le camion livrant le marbre prenait minutieusement place. Les ouvriers se mettaient à la manœuvre pour décharger notamment la table pesant près d’une tonne. Et si, dans un premier temps, il a été envisagé d’effectuer cette opération à bras d’hommes, au final, poulie et chariot ont pris le relais. Chaque étape était répétée avant de lancer le mouvement pour la mise en place. La table repose sur douze colonnes, représentant les douze tribus d'Israël ou, plus symboliquement pour la table où est célébré le Saint Sacrifice, les douze apôtres présents lors de la dernière Cène du Christ.

    Financé par la paroisse grâce aux dons de ses fidèles, ce projet de 30.000 € se veut à la fois sobre et moderne. Un socle en marbre gris de Badiglio, douze colonnes en marbre rose de Bourgogne, pesant 80 kg chacune, une table en marbre blanc de Carrare et des leds au sol… L’autel s’intègre sans difficulté dans la basilique.

    lorraine,nancy,autel,église,notre dame de lourde,consécration,diocèse de nancy et toul« On a voulu conserver l’esprit de l’édifice qui possède déjà soixante-quatre marbres différents. Il n’était pas nécessaire d’en rajouter. On est resté dans la symbolique », explique l’abbé Dominique Doidy qui devra attendre que l’évêque consacre l’autel avant de pouvoir l’utiliser pour les célébrations. « Le 5 octobre, à 15 h 30, l’autel sera consacré solennellement selon le rite de l’Eglise catholique. La basilique reste un acteur de la vie spirituelle de ce quartier », conclut l’abbé Doidy.

    [d’après ER]

  • Plantes obsidionales : l'étonnante histoire des espèces propagées par les armées

    plantes.jpgOuvrage étonnant pour ce Centenaire de la Grande Guerre. Pour la première fois, des chercheurs se sont penché sur des plantes apparus sur le sol lorrain après le passage des troupes armées. Des guerres napoléoniennes à la Deuxième Guerre mondiale en passant par le court conflit de 1870 et la Grande Guerre, ce livre dévoile l'étonnante histoire de vingt-et-une espèces propagées par les armées.

    Peu de travaux ont été menés jusqu'à maintenant sur les plantes obsidionales - qualificatif relatif aux sièges militaires. Cet ouvrage n'a pas la prétention d'être exhaustif sur le sujet, car il faut être prudent sur l'origine des plantes importées par les armées. Cependant, la démarche entreprise permet d'affirmer que les espèces décrites (la Roquette d'Orient, la Trientale d'Europe, l'Armérie, le Géranium des prés, le Crin végétal, la Potentille de Norvège, la Crépide de Nîmes, le Trèfle alpin...) dans l'ouvrage proviennent bien des troupes occupantes, lors des différents conflits qui ont affecté la Lorraine.

    La particularité de ce travail est de mêler la botanique aux conflits humains, en signe de paix.

     

    ‡ Plantes obsidionales. L'étonnante histoire des espèces propagées par les armées, François Vernier, éditions Vent d'Est, 2014, 191 p., ill. (28 €).

  • Dictionnaire historique et ludique de la Lorraine

    jmc.jpgD'"Académies" à "Vin gris" en passant par "Chepfer", "Ligne Bleue" ou "Prény", ce "dictionnaire amoureux" de la Lorraine égrène au fil de ses pages, tel un abécédaire, l'histoire de notre province et celle de l'ancien duché.

    Une foule d'anecdotes historiques, insolites et surprenantes, fait découvrir au lecteur les lorrains d'hier mais également ceux d'aujourd'hui. Jean-Marie Cuny nous livre sa "vision" de cette lorraine qu'il connaît et aime tant. Il fait partager au curieux "sa" Lorraine, ses hommes et ses femmes qui lui ont donné une consistance, une âme, une identité.

    L'ouvrage est plaisant à lire et s'adresse à tout public avide de partir à la découverte des Lorrains, en dehors des chemins battus.

    Ce dictionnaire est enrichi de nombreuses illustrations inédites issues des cartons de notre auteur qui, rappelons-le, fut libraire régionaliste et collectionneur d'images !

     

    ‡ Dictionnaire historique et ludique de la Lorraine, Jean-Marie Cuny, éditions du Sapin d'Or, 2014, 220 p., ill. (29,80 €).

  • Le petit-fils du général de Castelnau en visite au Grand Couronné

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    [ER | courtoisie de Ch. Lapointe]

  • Vente de livres à la Bibliothèque diocésaine de Nancy

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  • Metz : 36ème salon de la carte postale, monnaies et vieux papiers

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  • Régner et gouverner en Lorraine au début du XVIIIe siècle

    logette.jpgL'Université de Lorraine rend hommage à un de ses éminents professeurs, Aline Logette, qui enseigna l'histoire du droit à la faculté de droit de Nancy durant de longues années, en publiant deux études sous ce titre générique "Régner et gouverner en Lorraine au début du XVIIIe siècle".

    La première, inédite, porte sur les Lettres de cachet en Lorraine au début du XVIIIe siècle, sous l'administration du duc Léopold. La seconde s'attache à l'examen des grâces ducales à la même époque.

    Au-delà de la sécheresse du vocabulaire juridique des textes analysés, l'ouvrage fait une large place à un territoire : la Lorraine. Et une Lorraine indépendante. Les sources dépouillées par le professeur Logette rendent compte de l'administration de ce qui ressemble fort à une province française, mais avec ce charme et cette force d'un pays qui est encore une sorte d'Etat. De surcroît, cet Etat assied sa souveraine domination sur des territoires exigus et qui forment une étonnante et complexe marqueterie politique, administrative et judiciaire, l'unité lorraine n'ayant jamais été que dynastique.

    Ces études s'attachent à l'examen de la "tradition administrative" de l'Etat lorrain réalisé à partir d'un écheveau de sources archivistiques. Elles nous révèlent en définitive l'éclatante efficacité de l'administration de l'Etat lorrain, un Etat de justice qui a déployé tous ses talents sur un territoire bien exigu.

     

    ‡ Régner et gouverner en Lorraine au début du XVIIIe siècle, Aline Logette, PUN - Editions universitaires de Lorraine, 433 p. (25 €).

  • Premier vendredi du mois : Salut au Saint-Sacrement à Marie-Immaculée de Nancy

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    Chaque premier vendredi du mois,

    vendredi 3 octobre 2014

    Salut au Saint-Sacrement

    en l'église Marie-Immaculée de Nancy

    (33 avenue du Général Leclerc)

    à 17h30

    suivi de la messe quotidienne (missel de 1962)

    à 18h30

     

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    [clichés ©H&PB]

     

     

  • Greux (88) : premières Journées johanniques à l'ermitage de Bermont

    L'ermitage de Bermont accueillait pour la première fois depuis le début de sa restauration, voici deux décennies, les Journées johanniques organisées par l'association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d'Arc. Une première réussie.

    Journées johanniques_Bermont_28.09.14 004.JPGCes journées, organisées dans le cadre du 8ème centenaire de la naissance de saint Louis - le roi Louis IX -, était axées sur le thème « Saint Louis et sainte Jeanne d'Arc ». Elles furent un temps de réflexion et d'échanges autour de Jeanne d'Arc, de son époque, de ses épreuves et de sa spiritualité. Marie-Paule Renaud, historienne et animatrice de la Lettre d'information périodique Présence de Jeanne d'Arc, aborda les liens spirituels entre Jeanne et saint Louis. Isabelle Brancourt, chercheur au CNRS, expliqua la richesse du symbolisme du sacre du roi Charles VII, sommet de l'épopée johannique. Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont, prolongea ces réflexions en présentant le village de Domremy au moment de la naissance de Jeanne en 1412. Une visite du village a permis de révéler des lieux insolites hors des sentiers touristiques classiques.

     

    Journées johanniques_Bermont_28.09.14 008.JPGDimanche matin, en lien avec ces Journées d'études, deux nouvelles statues de Saint Louis et de Saint Martin ont été bénies par le sculpteur lui-même, le RP Jean Bosco, bénédictin de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval à Flavigny (Côte d'Or). Il s'agit de deux splendides représentations de nos deux saints dans une attitude toute moyenâgeuse : Saint Martin est représenté en évêque, à ses pieds est déposé un casque rappelant son ancienne condition de militaire, et Saint Louis porte la Sainte Couronne d'épines ramenée de Terre Sainte.

     

    Journées johanniques_Bermont_28.09.14 027.JPGLors de son homélie, le RP Jean Bosco a rappelé que Jeanne d'Arc était venue à Tours prier sur le tombeau de saint Martin. En cette fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, le prêtre, qui portait une chasuble peinte par Céline, la propre sœur de sainte Thérèse, a souligné également le lien spirituel fort qui unit Jeanne, Martin et le roi Louis IX : tous travaillaient au salut des âmes. Et de poser la question : « France de 2014, Terre de mission ? ». Il rappela encore que les poilus de la Grande Guerre avaient une grande dévotion pour Thérèse et Jeanne d'Arc et que de nombreuses grâces furent obtenues par les soldats qui les firent connaître au sanctuaire de Lisieux.

    Ces journées ont été clôturées par un buffet convivial qui a permis de prolonger les échanges et d'entendre notamment le témoignage d'une musulmane, présente parmi les participants, qui s'est convertie au christianisme en visitant le Sacré-Coeur de Montmartre. Et, de surcroît, admiratrice de Jeanne d'Arc !

  • Croix de Lorraine et fleur de lys

    croix lorraine.jpg"Rebelles et  désobéissants à Sa Majesté", c'est ainsi que l'on appelait au XVIIe siècle à Paris les Lorrains qui refusaient de prêter serment d'allégeance au roi de France et qui continuaient à se battre pour leur duc et pour leur indépendance, au cours de la longue lutte fratricide qui vit s'affronter le drapeau fleurdelysé et la bannière aux alérions. L'écrasante supériorité numérique des armées de Louis XIII, puis de Louis XIV, ne laissait subsister aucun doute sur l'issue de ce conflit franco-lorrain qui égala en atrocité et dépassa en durée la tragédie de la guerre de Trente Ans avec laquelle il se confond en grande partie.

    C'est cette époque tragique et glorieuse qui revit dans les pages de ce roman historique à travers les choix difficiles du colonel Maillard, du capitaine de Forgeville et de leurs amis lorrains, luxembourgeois, français ou impériaux pris dans la tourmente de l'histoire.

    Ce roman retranscrit à merveille les circonstances et les endroits où le tourbillon du destin à entraîner les personnages historiques ou de fiction. Ceux-ci nous démontrent, une fois de plus, à travers le récit de leurs aventures véridiques ou vraisemblables, que la loyauté, la ténacité et l'esprit de résistance restent les composantes fondamentales de l'identité lorraine.

    L'auteur, Joseph Poth, fut haut fonctionnaire à l'Unesco et expert à l'Union européenne. Originaire de Moselle, il a publié plusieurs ouvrages.

     

    ‡ Croix de Lorraine et fleur de lys, Joseph Poth, éditions des Paraiges, 2014, 445 p. (23 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 28 : la rentrée des "stars" lorraines

    lorraine,la nouvelle revue lorraine,jean marie cunyParce que l'histoire est désormais le parent pauvre de l'enseignement actuel, Jean-Marie Cuny nous propose dans ce numéro de rentrée de La Nouvelle revue lorraine, une belle galerie de portraits des Lorrains illustres qui ont été plébiscités par les abonnés. Ces hommes et ces femmes ont fait la Lorraine. Ils ont façonné son identité. Ils ont fait sa notoriété. Belle occasion de renouer avec notre histoire en découvrant nos "grands" Lorrains qui ont fait - aussi - la France !

    Au sommaire :

    - le musée Gilles Fabre,

    - au fil du temps en Lorraine

    - réflexions sur les sièges de La Mothe

    - la chapelle Sainte-Anne d'Albeschaux

    - Le château d'En-Haut de Germiny

    - un chevalier de la Légion d'honneur

    - Péguy et Moselly

    - les deux guerres de Pierre Dac

    - la chapelle Saint-Etienne de Lamarche

    - le congrès eucharistique de Nancy

    - le jeu de la fourche

    - les histoires lorraines : le grenier, le chagrin du Paulin, Gaston

    - la Joséphine et sa petite charrette

    - le quarté gagnant des Lorrains illustres

    ... Et les rubriques habituelles !

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant vos coordonnées postales et votre règlement (chèque à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine") à : JEAN-MARIE CUNY, LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • La Grande Guerre "en vrai" : 14-18 en Lorraine

    guerre3D.jpgLa Grande Guerre a donné lieu, pour la première fois, à une très large couverture photographique sur l'ensemble des fronts. Peu d'années après sa création, la photographie suit déjà les armées sur les théâtres d'opérations, avec les limites de la technique de l'époque.

    Les conflits du début du XXe siècle, l'existence d'appareils plus légers et plus maniables, ont laissé entendre l'explosion à venir de l'usage de la photographie dans un contexte guerrier. Dès 1914, les photographies se multiplient et la stéréoscopie - la photographie en relief - suit ce mouvement. Quantitativement, ces clichés ont certes été moins nombreux. Toutefois, le choix d'employer ce type d'image, censé accentuer le réalisme du sujet photographié, relève bien de la volonté de montrer le conflit et de raconter "sa" guerre.

    La popularité des clichés en relief explique également leur production. Le présent ouvrage, bâti autour de la collection du Centre Image Lorraine, s'attache à montrer quelles sont ces images stéréoscopiques, ce qu'elles nous disent de la Grande Guerre sur les différents fronts lorrains, tout en soulignant l'importance du choix du photographe et de sa construction de l'image où, en définitive, l'homme est au cœur avec toute la dramaturgie du contexte guerrier.

     

    ‡ La Grande Guerre "en vrai". 14-18 en Lorraine, Laurent Jalabert, éditions du Quotidien, 2014, 190 p., ill. (30 €).

  • Conflits et progrès scientifiques et techniques en Lorraine

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  • Laneuvelotte (54) : la rentrée des Europa-Scouts nancéiens

    lorraine,nancy,laneuvelotte,jean marie cuny,europa scouts

    [ER]

  • Quatre ans sous le joug allemand à Blâmont (1914-1918)

    lorraine,blâmont,grande guerre,occupation,soeurs de saint charlesA quelques kilomètres de la frontière de 1871, la ville de Blâmont est occupée par l'armée allemande durant les quatre ans de la Première Guerre mondiale. Une situation atypique jusque-là méconnue faute de documents et de témoignages. C'est cette zone d'ombre que vient de mettre en lumière le journal rédigé par Sœur Euphémie, religieuse de la congrégation de Saint-Charles exerçant à l'hôpital de Blâmont.

    Au-delà du document inédit, le lecteur découvre un témoignage poignant qui le plonge au cœur du quotidien de ces Lorrains et Lorraines, pris en étau entre la France et l'Allemagne. Par la force de son récit enlevé, Sœur Euphémie nous fait revivre quatre années de tribulations et de souffrances, entre résignation et espoir.

    Le texte original a été transcrit par les élèves de 3ème du collège de Blâmont. L'annotation critique est réalisée par Cédric Andriot, docteur en histoire, et Thierry Meurant, conseiller municipal de Blâmont et correspondant défense.

     

    ‡ Quatre ans sous le joug allemand. Journal d'une religieuse de l'hôpital de Blâmont occupé par l'Allemagne de 1914 à 1918, Cédric Andriot et Thierry Meurant (prés.), éditions Gérard Louis, 2014, 125 p., ill. (20 €).

  • Metz, ville d'art et d'or

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    L'ouvrage est une agréable invitation à accompagner le photographe lorrain Patrick Greff dans son périple à travers les belles images des rues et des monuments remarquables de la cité messine.

    On la dit verte tant les espaces consacrés à la nature lui donnent des airs de campagne. On la dit d'or par la couleur des architectures qui fait de Metz une ville étonnante et attachante.

    Au fil des clichés mettant somptueusement en valeur le patrimoine de la ville, le lecteur parcourt le temps de Divodorum à Métis, des Romains au tramway futuriste ! De la cité gallo-romaine à la capitale du royaume mérovingien d'Austrasie et berceau de la dynastie carolingienne jusqu'à l'Annexion en passant par la République messine et la fastueuse Renaissance, Metz se laisse découvrir pour le bonheur des Messins et des visiteurs. Chaque quartier affiche un caractère insolite et des centres d'intérêts variés.

    Ce bel album convoque tous les Lorrains - et les autres aussi ! - à parcourir la cité afin d'en apprécier ses atouts historiques, culturels, artistiques mais aussi économiques.

     

    ‡ Metz, ville  d'Art et d'Or, Patrick Greff, éditions Gérard Louis, 2014, non paginé, ill. (15 €).

  • Les femmes dans la Grande Guerre

    femmes guerre.jpgPenser à la guerre c'est surtout penser aux hommes, aux soldats combattants sur les champs de bataille. Mais les femmes, elles aussi, ont prit leur part aux combats, subissant, de près ou de loin, la barbarie de la guerre.

    La Première Guerre mondiale a fait de l'Alsace-Lorraine l'un des théâtres privilégié de la guerre, traversée par les tranchées, les barbelés et par les mouvements de troupes allemandes et françaises. Dans ces territoires, les femmes ont subi tout ce que peut engendrer une guerre d'une telle ampleur... Malgré tout, durant ces quatre années, les femmes ont maintenu la vie coûte que coûte. Beaucoup d'entre elles ont remplacé les hommes partis au front, dans l'agriculture comme dans l'industrie, mais aussi dans les services publics.

    Cet ouvrage met ces femmes en avant, elles qui, en 1914, furent une source importante de la propagande patriotique. Au cours de la guerre, elles ont vu pourtant leur image passer de la glorification pour leur engagement à un déni quasi-complet de celui-ci. Veuves de guerre, elles devaient repeupler la France...

    Le volume, fruit de l'exposition "La Lorraine face à la Grande Guerre : les femmes aux commandes", rend un hommage particulier aux femmes lorraines qui se sont investies dans tous les domaines durant ces longues années de guerre.

     

    ‡ Les femmes dans la Grande Guerre, Stanislas Droz, éditions Vent d'Est, 2014, 133 p., ill. (18 €).

  • La bataille du Grand Couronné - Août et septembre 1914

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    Parce que ce fut l'une des premières de la Grande Guerre, la bataille du Grand Couronné - ou bataille de Nancy - est aussi celle que la "grande Histoire" a tendance à oublier.

    Pourtant, sur un front de 70 km, à l'est de Nancy, entre Pont-à-Mousson et Gerbéviller, c'est un carnage qui s'opéra dans l'apprentissage d'une nouvelle forme de guerre pour les deux ennemis en conflit : villages dévastés, civils massacrés ou pris en otage, soldats envoyés "au casse-pipe". Dans ce secteur de la Lorraine, le long d'une frontière subie depuis la défaite de 1870, c'est un condensé des horreurs qui vont durant quatre longues années entacher durablement la conscience de l'humanité.

    Le 12 septembre 1914, jour de la retraite allemande, le théâtre des opérations évolua vers d'autres horizons. Nancy était sauvée et la victoire du  Grand Couronné permit celle de la Marne. Les villages meurtris survécurent dans la résignation. L'armée française oublia de comptabiliser ses soldats tombés au champs d'honneur. Les tourments de la grande Histoire européenne étaient passés par là...

    Cet ouvrage complète fort utilement le livre de Christian Lapointe paru en septembre 2013, en abordant la bataille du Grand Couronné sous l'angle militaro-géographique et en s'attachant à présenter les différents acteurs de cette bataille.

     

    ‡ La bataille du Grand Couronné. Août et septembre 1914, Philippe Bruant, éditions Gérard Louis, 2014, 141 p., ill., cartes (22 €).

  • Les chiens dans la Grande Guerre

    chiens.jpgDe la Première Guerre mondiale, les mémoires ont conservé surtout le souvenir de l'ampleur des pertes humaines et des destructions. Cet ouvrage nous dévoile un aspect peu connu et parfois oublié de ce conflit majeur : l'aide inestimable que les chiens de guerre y ont apportée.

    Du recrutement des chiens à l'organisation du Service des chiens de guerre, l'auteur détaille le parcours militaire du "meilleur ami de l'homme". Il évoque l'utilité, sanitaire et affective, le dressage, les fonction d'auxiliaire (télégraphiste, patrouilleur, chien de liaison, sentinelle, porteur ou de trait) de ce fidèle adjoint des poilus.

    Il retrace l'épopée des chiens de traineaux de l'Alaska dans les Vosges, la place des chiens dans la propagande de guerre puis leur démobilisation et leur utilisation après le conflit.

    Citations, décorations, anecdotes, romans, poèmes dont ils furent le sujet, monuments à leur gloire, la liste est longue des témoignages qui leur furent rendus.

    Il s'agit d'un bel hommage rendu aux chiens et à leur sacrifice pour une cause qui, finalement, ne servait que l'homme...

     

    ‡ Les chiens de guerre, fidèles auxiliaires des poilus, Bruno Rouyer, éditions Gérard Louis, 2014, 141 p., ill. (20 €).

  • Le maquis de la Piquante Pierre 70 ans après

    La commémoration des 70 ans de l’attaque du maquis de La Piquante Pierre s'est déroulée dimanche 21 septembre 2014 devant la stèle du souvenir des combats dans le massif de Noiregoutte.

    michel-lemaire-a-la-droite-de-la-stele-de-la-piquante-pierre.jpgUne stèle à laquelle on accède par le même sentier escarpé qu’à l’époque. Ensuite, les autorités ainsi que les porte-drapeaux et tous les participants ont rejoint la Piquante Pierre. Un nombre assez impressionnant de fidèles et de patriotes attendait la messe en plein air. 29 porte-drapeaux étaient présents. Les nuages bas venaient effleurer la pointe des parapluies qui couvraient le site dans un grand désordre de couleurs.

    Commémoration en présence de Michel Lemaire auteur de « Piquante Pierre, dernière bataille de la Résistance » paru tout récemment aux éditions Gérard Louis, qui a tenu une conférence dans la salle des fêtes de La Bresse. Commentant l’attaque du maquis, il a donné la parole à des témoins, des maquisards. Michel Lemaire a décrit l’organisation du maquis, les trois principales bases de regroupement du camp de Peute Goutte, des Plateaux et celui des Charmes. Le commandant Gonand dirigeait le dispositif, 700 hommes, et il ajoute, « dont un tiers seulement était armé correctement ». Les unités allemandes disposaient de 3 500 hommes aguerris. Le bilan du combat, selon Michel Lemaire, est de 35 tués au combat chez les FFI et 51 du côté allemand, et 647 disparus.

    d-abord-l-hommage-rendu-a-la-stele-de-noiregoutte.jpgMichel Lemaire s’est prêté au jeu des questions. C’est avec émotion qu’il a fait témoigner les maquisards sur les motivations qui les ont poussées à intégrer le maquis et porter librement leur patriotisme au service de la nation. En exemple de ce genre de témoignages, il y a celui de ce résistant vosgien dont le vœu le plus cher était tout simplement d’aller décrocher le drapeau nazi qui flottait aux fenêtres de la mairie de La Bresse !

    Michel Lemaire a rappelé son attachement à l’histoire contemporaine, certes pour qu’elle serve d’exemple et qu’elle fasse référence à des périodes funestes, mais aussi pour qu’elles ne se reproduisent plus.

    [Vosges Matin]

  • 70ème anniversaire de la bataille de Dompaire

    La voie de la 2e DB a été officiellement inaugurée hier au pied du monument Leclerc de Madonne-et-Lamerey. L’occasion aussi de fêter le 70ème anniversaire de la bataille de Dompaire (12-15 septembre 1944).

    lorraine,vosges,dompaire,bataille de dompaire,leclerc,massu,2e dbLa bataille de Dompaire, ils s’en souviennent comme si c’était hier. Les anciens de la 2e DB, venus assister aux cérémonies de commémoration du 70ème anniversaire de l’événement mais aussi à l’inauguration nationale de la voie de la 2ème DB, étaient aux premières loges dimanche 21 septembre. Héros de cette journée si particulière, pleine d’émotion et de souvenirs.

    Eux, les hommes du général Leclerc guidés dans leurs pas par la soif de liberté et le serment de Koufra de 1941. Ces hommes valeureux dont fait partie le colonel Maurice Courdesses, aujourd’hui président de l’association des anciens de la 2ème DB. « Cette journée est magnifique. Tous ces souvenirs d’il y a 70 ans qui remontent à la surface. Nous sommes encore 730 de la 2ème DB et nous sommes aujourd’hui avec les jeunes qui feraient exactement la même chose que ce que nous avons fait si les circonstances affreuses qu’on a connues se reproduisaient… Aujourd’hui c’est à vous, les jeunes, que je m’adresse pour que soient éliminées ces barbaries, ces forces du mal. Nous avons vaincu, nous en sommes fiers mais nous vous passons le flambeau. »

    lorraine,vosges,dompaire,bataille de dompaire,leclerc,massu,2e dbEn cette journée si particulière, et malgré l’absence de Kader Arif, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, l’Histoire est remontée à la surface, pour transmettre, aux générations futures, un message de paix et de liberté. « Il nous faut aujourd’hui passer du devoir de mémoire au travail de mémoire et les bornes de la 2ème DB sont des outils indispensables pour expliquer notre histoire, atteste François Martin, maire de Madonne-et-Lamerey sous les regards de Charles Leclerc de Hauteclocque, fils du maréchal Leclerc, de la veuve du général Massu, et du général Cuche, président de la Fondation Maréchal Leclerc. Des mots forts qui ont résonné dans l’esprit des enfants du RPI de Madonne-et-Lamerey et de Damas-et-Bettegney. Le Chant des partisans, hymne de la résistance française pendant l’Occupation, entonnés a cappella par les plus jeunes restera comme un moment fort des transmettre la mémoire. Pour que jamais l’Histoire ne tombe dans l’oubli.

    [d’après Vosges Matin]

     

  • L'atelier d'art du baron Maurice de Ravinel

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