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Lorraine - Page 35

  • Les forêts de Ravel

    Eravel.jpgn mars 1916, au début de la bataille de Verdun peu après avoir achevé son Trio en la majeur, le musicien Maurice Ravel rejoint Bar-le-Duc puis Verdun. Il a 41 ans.

    Engagé volontaire, remonté en toute hâte de son lieu de villégiature du Pays Basque, conducteur d'ambulance, Ravel est chargé de transporter jusqu'aux hôpitaux de campagne des hommes broyés par l'offensive allemande.

    Dans son roman, Michel Bernard le saisit à ce tournant de sa vie, l'accompagne dans son difficile retour à la vie civile. il ne le quittera plus jusqu'à son dernier soupir.

    A travers le vibrant portrait de l'homme et de l'artiste, l'auteur montre comment "l'énorme concerto du front" n'a cessé de résonner dans l'âme de Maurice Ravel. Et dans son œuvre musicale.

     

    ‡ Les forêts de Ravel, Michel Bernard, éditions de La Table Ronde, 2015, 176 p. (16 €).

  • Le Dombasle de ma jeunesse

    bajolet.jpgVous êtes sûrement nombreux à connaître les dessins et les caricatures du Lorrain Philippe Bajolet. Illustrateur d'ouvrages pour la jeunesse, créateur de cartes postales illustrées, notre dessinateur est aussi écrivain à ses heures. Et avec un beau brin de plume (l'autre Philippe de Dombasle - Claudel - n'a qu'à bien se tenir) !

    Dans ce modeste ouvrage, il a rassemblé ses souvenirs de gamin de Dombasle-sur-Meurthe, cité posée à quelques lieues de la capitale ducale. Il nous fait revivre avec poésie et humour ses années de jeunesse dans la cité du sel et sa vie d'adolescent dans les années 1960 : à l'école, à la maison, dans les rues du quartier du Maroc, avec les personnages qui hantaient le Dombasle de ces années-là, Philippe Bajolet nous conte pour notre plus grand plaisir ses moments d'enfance, d'insouciance, de naïveté, de candeur.

    De la nostalgie un peu, de l'humour certainement, de l'amour pour sa petite patrie beaucoup. Et aussi une bonne dose d'humanité et de reconnaissance pour tous ceux qui ont fait le Bajolet devenu désormais adulte !

    Une sorte d'autobiographie... Sans se prendre vraiment au sérieux !

    Notre auteur, enseignant spécialisé à l'Education nationale, a déjà publié plusieurs textes de souvenirs dans La Nouvelle revue lorraine ainsi que de nombreuses illustrations d'articles.

     

    ‡ Le Dombasle de ma jeunesse, Philippe Bajolet, éditions de la Liseuse, 2014, 88 p., ill. de l'auteur (16 €). Disponible à la Librairie La Liseuse, 96 rue Gabriel-Peri, 54110 Dombasle-sur-Meurthe.

     

  • Val-et-Châtillon (54) : "Des artistes lorrains dans la Grande Guerre"

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  • A propos d'arbres en bordure de routes

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    Route départementale bordée d'arbres en Lorraine en 1959.

     

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  • Trois départements pour un parc naturel régional

    [Vosges Matin]

  • Les Eparges (1914-1918) : Français et Allemands face à face sur les Hauts de Meuse

    eparges.jpgLes Eparges demeurent un des hauts lieux de la Première Guerre mondiale situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Verdun. Bien connu des amateurs de ce conflit, la notoriété de ce site est due en grande partie à Ceux de 14, œuvre magistrale de Maurice Genevoix qui a rendu compte avec une grande sensibilité et une grande précision des terribles combats qui s'y sont déroulés en 1915.

    Les visiteurs qui se rendent aujourd'hui sur la crête des Eparges cheminent jusqu'au monument du point X pour y embrasser du regard le magnifique panorama qui s'ouvre sur la plaine de la Woëvre. Si les nombreuses traces, dont les plus spectaculaires sont les entonnoirs de mines, le cimetière militaire et les monuments, rappellent la lutte acharnée, la "lecture" de ce champ de bataille n'est pas toujours aisée et on peine parfois à identifier les enjeux des combats qui ont eu lieu sur cette partie des Hauts de Meuse.

    Dans cet ouvrage, les auteurs présentent à hauteur d'hommes, les différentes étapes de la lutte qui a opposé combattants français et allemands sur ce petit éperon entre septembre 1914 et septembre 1918. S'appuyant sur des archives françaises et allemandes non exploitées jusqu'alors, sur une riche iconographie et sur de nombreux témoignages souvent inédits, les historiens apportent un regard nouveau sur ce face à face impitoyable où toutes les énergies et les techniques ont été employées pour détruire l'adversaire.

    Un documentaire DVD de 60 mn permet de suivre les auteurs à la découverte de l'histoire sur le chemin des Eparges.

     

     ‡ Les Eparges (1914-1918). Français et Allemands face à face sur les Hauts de Meuse, Nicolas Czubak et Pascal Lejeune, éditions Dacres, 2014, 286 p., ill., DVD inclus (20 €).

  • Val d'Ajol (88) : foire aux andouilles les 14, 15 et 16 février 2015

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  • La Nouvelle revue lorraine n° 30 : la Lorraine équestre

    la nouvelle revue lorraine,jean marie cuny,lorraine,vosges,meuse,moselle,meurthe et moselleDans son édito', Jean-Marie Cuny rappelle fort justement que La Nouvelle revue lorraine - et avant elle, La Revue lorraine populaire - vient de fêter son quarantième anniversaire. C'est plus de 12 000 pages consacrées à l'histoire de notre Lorraine, à son patrimoine historique, à ses traditions et à ses illustres enfants qui ont été éditées à ce jour ! Un record dans l'édition régionaliste (nous ne parlons pas bien sûr du Pays Lorrain qui a désormais dépassé les 100 ans...).

    En abordant la 41ème année de son existence, avec toujours de nouveaux collaborateurs représentant les différentes sensibilités et pays de Lorraine, La Nouvelle revue lorraine de février-mars 2015 propose un riche sommaire qui saura égayer vos soirées de lecture, et notamment un dossier sur "la Lorraine équestre" :

    - une commode du nain Bébé identifiée ?

    - les vitraux de la cathédrale de Toul

    - les solitaires d'Aureil-Maison

    - le monument commémoratif 1870-1871 de Darney

    - Neufchâteau, août 1914

    - lettres nancéiennes de Léon Deubel (1879-1913)

    - patronymes des églises lorraines

    - Saint Nicolas, encore un peu...

    - nouvelle lorraine : la frâhou d'la fénêtrote

    - des hommes et des lieux à Gérardmer

    - la légende du pendu de Martimprey

    - Nicolas Herman, le mystique lorrain

    - les caricatures du commandant Eugène Louis Bucquoy

    - le cheval au féminin : quelques cavalières lorraines

    - le cheval pratique en Lorraine

    ... Et les habituelles rubriques : les info's lorraines, les recension des livres publiés en Lorraine, les nouvelles du Jean-Marie.

     

    La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies en Lorraine et sur abonnement en adressant ses coordonnées postales et le règlement (38 €, 6 numéros ; chèque à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine") à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 Laneuvelotte.

  • Frain (88) : dernière messe de l'abbé Febvet

    la-foule-pour-saluer-l-abbe-febvet.jpgDimanche 1er février 2015, en l’église Saint-Martin de Frain, la foule des fidèles est venue nombreuse pour entourer leur prêtre, l'abbé Pierre Febvet, lors de sa dernière messe célébrée avec la communauté catholique de la grande paroisse Bhx Jean-Baptiste Ménestrel.

    A l'issue, une réception organisée par la municipalité rassemblait les fidèles autour du curé Febvet.

    lorraine,vosges,frain,abbé febvet,curé,diocèse de saint dié,portieux,retraite,jean baptiste menestrel,abbé clément ayéménéCuré de la paroisse de Frain depuis 1955, l'abbé Febvet rejoint, à 92 ans, la maison de retraite de Portieux après un ministère de 60 ans dans cette paroisse rurale de l'ouest vosgien ; "exploit" exceptionnel pour un prêtre au XXe siècle, ce sera son seul et unique ministère !

    Bonne retraite Monsieur le curé et priez bien pour nous et pour le diocèse de Saint-Dié !

  • Ermitage Notre-Dame de Bermont (88) : les activités 2015

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    Notre-Dame de Bermont et sa statue de Jeanne d'Arc par Boris Lejeune [cl. ©H&PB].

     

    L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc propose cette année les activités suivantes à l'ermitage de Bermont (commune de Greux, Vosges) :

    - nuits de prières les 30 et 31 mai, et 14 et 15 août

    - 30 mai :  assemblée générale de l'association pour la fête de sainte Jeanne d'Arc

    - 15 août : messe et procession pour la fête de l'Assomption

    - 26 et 27 septembre : 2èmes Journées johanniques

    L'association projette d'installer pour cet automne deux nouvelles statues dans la chapelle : sainte Clotilde et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.

     

    ‡ On peut adhérer à l'association ou souscrire à la réalisation des nouvelles statues en contactant ermitage@nd-bermont.fr

     

  • Renseignement et avant-guerre de 1914 en Grande Région

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    ‡ Consultez le programme des journées d'études du CRULH des 19-20 février 2015 ici Programme renseignement 1914_CRULH.pdf

  • Nancy (54) : l'église Marie-Immaculée en chantier

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    Chœur, transepts et nef enveloppés d'une gangue d'échafaudages [cl. ©H&PB].

     

    L'église Marie-Immaculée, située 33 avenue du Général Leclerc, est en chantier pour plusieurs mois.

    Une gangue d'échafaudages a enveloppé la nef néogothique, le choeur et les transepts afin de permettre une intervention sur les voûtes. Celles-ci présentent en effet quelques désordres liés à des infiltrations d'eau. L'intervention, assurée par une entreprise spécialisée, se concentre sur les départs de voûtes dont les bois recouverts de stuc ont été abîmés par l'humidité.

    L'édifice, propriété de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles mis à la disposition de la chapellenie diocésaine Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, reste ouvert au culte pendant la durée des travaux.

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    [Cliché ©H&PB]

  • 2 février : fête de la Purification de la Vierge ou présentation de Jésus au Temple

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    Panneau de bois polychrome (2 m de haut) représentant la Présentation de Jésus au Temple.

    Datant du XVIIIe siècle, il provient de l'ancien hôpital Saint-Maurice d'Epinal. Il est visible au Musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal [cl. MDACC].

     

    Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.

    Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.

    [introït de la messe de la Purification de la Vierge]

    Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.

    Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.

  • 1er février : fête de saint Sigisbert, patron de la ville de Nancy

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    Reliquaire de Saint Sigisbert, église des Cordeliers, Nancy [cl. ©H&PB].

     

    Fils du "Bon Roi Dagobert", Sigisbert ou Sigebert régna sur l’Austrasie de 639 à 656. Il fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à Metz dans l’abbaye Saint-Martin où son tombeau devint le but d’un pèlerinage. En 1552, lors du siège de Metz par Charles Quint, l’abbaye fut détruite et le corps de saint Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans l’église du prieuré Notre-Dame, puis à la Primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi qui les avait précédés en Lorraine et en firent le saint patron de la capitale ducale. Son corps, qui était conservé à la cathédrale dans la niche du choeur et était resté intact depuis mille ans, fut profané à la Révolution mais quelques personnes purent en sauver des parties qui, en 1803, furent replacées dans le reliquaire où elles sont encore conservées (cliché ci-dessus). Une statue du saint roi orne la façade, une chapelle latérale lui est dédiée, et les deux tableaux du choeur dépeignent l’une son couronnement, l’autre le souverain servant les pauvres.

    [source : http://www.introibo.fr]

     

    Deus, qui beátum Sigibértum grátiæ tuæ ubertáte prævenísti, et illécebras sǽculi superáre fecísti ; fac nos, per sacraménta quæ súmpsimus, ejus imitatióne, mundi hujus blandiménta vitáre, et ad te puris méntibus perveníre.

    [postcommunion de la messe de la fête de Saint Sigisbert]

    Dieu, qui avez voulu combler saint Sigisbert de votre grâce pour le faire triompher des tentations de ce monde, faites que par ce Sacrement que nous avons reçu, nous puissions, à son exemple, repousser les attraits de ce monde et venir à vous dans la pureté de notre cœur.

  • René II, lieutenant et duc de Bar (1473-1508)

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    En 2013, la Lorraine a célébré la Renaissance et parmi les manifestations qui eurent lieu en Meuse, une exposition mit l'accent sur le Barrois sous le titre "Entre Moyen Âge et Renaissance, le duché de Bar sous René II". Un colloque prolongea cette rétrospective historique ; le présent volume des Annales de l'Est publie les actes de ce colloque qui réunit une vingtaine d'universitaires et d'historiens de la Lorraine.

    Les principaux aspects politiques du règne de René II sont envisagés. Les causes de la réunion des duchés de Lorraine et de Bar à la fin du XVe siècle sont analysées ainsi que la place du duché de Bar entre royaume de France et empire. La gestion interne de la principauté barroise est également prise en compte sous différents angles. Les relations du prince et de sa noblesse, l'intégration des nouvelles élites et la politique monétaire sont notamment abordées. La capitale, Bar-le-Duc, est l'objet d'une attention toute particulières mais l'étude de quelques places fortes barroises permet une vision plus globale du duché. Les questions religieuses sont aussi au cœur de cet ouvrage puisqu'y sont traitées les relations de l'Eglise lorraine, notamment verdunoise, avec le duc, ainsi que ses dévotions et sa piété. Cette dernière, moteur du mécénat princier, fut à l'origine de nombreuses créations artistiques que les élites barroises s'empressèrent d'imiter.

    Si la Renaissance dans le Barrois, comme dans le reste de la Lorraine, s'épanouit principalement sous le successeur de René II, on peut cependant affirmer que c'est bien ce dernier qui fit germer les graines semées par son grand-père le roi René.

    Une remarquable synthèse sur la principauté barroise qui fut un peu le "parent pauvre" des études historiques menées jusqu'à nos jours sur le développement des duchés "d'entre-deux".

     

    ‡ René II, lieutenant et duc de Bar (1473-1508), Jean-Christophe Blanchard et Hélène Schneider (dir.), Annales de l'Est, numéro spécial 2014, 345 p., ill., cartes (23 €). Disponible auprès de : Association d'historiens de l'Est, CRULH, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 Nancy (chèque à l'ordre de "Association d'historiens de l'Est").

  • Gallé au musée de l'Ecole de Nancy

    gallé.jpgLe musée de l'Ecole de Nancy possède une importante collection d'œuvres d'Emile Gallé. Constitué d'achats et de dons depuis l'origine du musée jusqu'à nos jours, cet ensemble renferme des pièces de mobilier, des faïences et des verreries ainsi que des objets en cuir, des textiles, des dessins préparatoires, des clichés photographiques et de la documentation destinée à l'usine d'art.

    Cet ouvrage a pour objet de présenter la richesse de ce fonds unique et la diversité de ses œuvres et documents. Les œuvres maîtresses de l'artiste sont bien sûr évoquées, mais également des pièces moins connues ou celles qui étaient réservées à un usage personnel ou plus confidentiel (objets en cuir, textiles...). Le cadre familial de l'artiste ainsi que son entourage professionnel (usine d'art, collaborateurs, méthode de travail...) sont abordés à travers les photographies et la riche documentation conservées et souvent inédites.

    Ce catalogue permet de mieux cerner l'œuvre foisonnante et la personnalité complexe du chef de file de l'Ecole de Nancy. Elle aide aussi à témoigner de la générosité des descendants de l'artiste envers les collections du musée depuis les années 1950.

     

    ‡ Gallé au musée de l'Ecole de Nancy, collectif, éditions Snoeck-Musée de l'Ecole de Nancy, 2014, 226 p., ill. (25 €).

  • 3ème salon du livre de Saint-Nicolas-de-Port le 8 février 2015

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  • La grande défaite, 1870-1871

    1870.jpgSi les images de la guerre de 1870-1871 sont nombreuses dans notre imaginaires - Napoléon III à Sedan, les barricades de la Commune, la charge des cuirassiers de Reichshoffen, le siège de Paris... - sa réalité et ses enjeux demeurent bien souvent méconnus. Pourtant, les conséquences du premier conflit franco-allemand de l'ère moderne sur l'Europe sont immenses. Et sur la Lorraine, profondément marquantes.

    Citons bien sûr le cas de l'Alsace-Moselle, perdue par la France à l'issue de cette guerre. Elle n'aura de cesse de la réclamer jusqu'à la Première Guerre mondiale. Pour nous donner à comprendre ce conflit essentiel, l'auteur a ouvert tous les dossiers : les circonstances du déclenchement du conflit, le déroulement des opérations jusqu'aux capitulations de Sedan, Metz et Paris, les raisons de la suprématie allemande lors des combats, les répercutions de la guerre dans les opinions publiques françaises et prussiennes, enfin la guerre franco-française incarnée par la Commune de Paris.

    Ainsi se dessine une synthèse appelée à devenir, après l'ouvrage magistral du professeur François Roth, une référence tant par la richesse des apports que par les capacités de narration de son auteur.

     

    ‡ La grande défaite 1870-1871, Alain Gouttman, éditions Perrin, 2015, 450 p. (24 €).

  • Le Pays Lorrain : un dossier sur l'avenir des églises en Lorraine

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    Le numéro d'hiver 2014 de la prestigieuse revue du Musée Lorrain de Nancy, le Pays Lorrain, nous invite à réfléchir sur l'avenir des églises en Lorraine.

    A partir d'un volumineux dossier et de plusieurs exemples d'édifices lorrains, historiens, érudits et spécialistes du patrimoine religieux nous livrent leur vision du futur des églises en Lorraine face à la sécularisation, la déchristianisation et la raréfaction des desservants. Destruction ? Transformation ? Les questions ont le mérite d'être clairement posées. Souhaitons-nous transmettre cet héritage aux générations futures ?

    En plus de ce dossier spécial, le sommaire est riche de nombreuses études historiques :

    - les agapes des échevins de Sainte-Ruffine

    - à propos de la date de naissance de Claude le Lorrain

    - trois siècles au service des enfants : de la Maison des Orphelines au lycée Charles-de-Foucauld à Nancy

    - Victor Prouvé, Paul Perdrizet et le sphinx des Naxiens

    - les enjeux de la Guerre froide et leurs implications en Meurthe-et-Moselle (1947-1967)

    - le musée de la guerre de 1870 et de l'Annexion à Gravelotte

    - la numérisation de la bibliothèque de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain

    - un reliquaire d'acier pour honorer saint Nicolas en l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome

     

    ‡ Le Pays Lorrain est en vente à l'accueil du Musée Lorrain ou sur abonnement.

  • In memoriam : militaires de la BA 133 de Nancy-Ochey décédés en Espagne

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  • Buissoncourt (54) : pèlerinage sur la tombe du Père Charles Lambert

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    Le Père Charles Lambert, le "Bon Père de Buissoncourt", XVIIIe s.

     

    Ce mercredi 28 janvier est le jour anniversaire de la naissance au Ciel du "Bon Père" de Buissoncourt, l'abbé Charles Lambert (1664-1710).

    Comme chaque année, les croyants sont invités à se rendre à 11h00 en l'église paroissiale de Buissoncourt pour un pèlerinage sur la tombe du saint prêtre.

    Il est prévu de se recueillir sur sa tombe et de prier pour la France, le diocèse de Nancy et de Toul, et pour nos paroisses lorraines.

  • Niderviller et environs : métiers et activités d'hier à aujourd'hui

    lorraine,moselle,niderviller,métiers,société d'histoire et d'archéologie de lorraineEn Moselle, Niderviller, comme d'autres villages environnants, a connu des activités et des métiers que l'on a désormais l'habitude de qualifier de "métiers d'autrefois ou d'antan". Alors que l'ancienne génération parle avec nostalgie de ces métiers et activités pour les avoir côtoyés, c'est par le prisme d'une muséographie instructive et ludique que les plus jeunes en font connaissance ou à l'occasion de fêtes folkloriques organisées en leur souvenir.

    En éditant cet ouvrage, l'objectif n'est pas de décrire de façon détaillée, mais d'évoquer ces métiers qui se pratiquaient à Niderviller et aux alentours, de façon à les faire revivre avec leurs particularités et le langage patoisant qui leur fut propre.

    C'est ainsi, qu'entre autres, le lecteur rencontrera au détour des pages, l'appariteur communal, le chiffonnier, la couturière, le garde-champêtre, la lavandière, la sage-femme, le rémouleur, le sonneur de cloches, le suisse d'église, le tueur de cochon à domicile... Sans oublier les paysans et les métiers emblématiques de ces villages que sont les faïenciers, les tailleurs de pierres et les tuiliers.

    Bon nombre de ces activités ont aujourd'hui disparu, emporté par le vent du progrès, fruit de la révolution industrielle ; d'autres ont perduré mais ont connu de profondes mutations, la machine s'étant substituée à l'homme ou à l'animal.

    L'auteur retrace pour notre plus grand plaisir cette évolution des métiers et des activités humaines de jadis. L'ouvrage est riche d'une iconographie souvent inédite et est émaillé de nombreuses anecdotes et de témoignages qui en font une belle monographie de la vie quotidienne dans ces villages mosellans au tournant des XIXe et XXe siècles.

     

    ‡ Niderviller et environs. Métiers et activités d'hier à aujourd'hui, René Bourgon, Société d'histoire et d'archéologie de Lorraine, 2014, 174 p., ill. (25 €).

     

    ‡ L'ouvrage peut être commandé en imprimant ou recopiant le bon de commande ici bon de commande_Niderviller.pdf

  • Paul Ferry, le pasteur messin du XVIIe siècle

    Il a son portrait à l’Hôtel de ville, il est l’un des grands noms du protestantisme messin. Paul Ferry (1591-1669) a désormais sa biographie signée de l’historien lorrain Julien Léonard.

    etre-pasteur-au-xvii-e-de-juilen-leonard-aux-pur-les-presses-universitaires-de-rennes-photo-maury-golini.jpgAucun pasteur du XVIIe n’est aussi bien connu que lui. Il est le seul pasteur de France, peut-être d’Europe, dont on ait autant d’archives. Ça m’a pris cinq ans pour lire tout ce qu’il avait laissé ! » Le messin Paul Ferry a écrit des kilomètres de documents, papiers, correspondances derrière lui. Et la conversion de sa fille au catholicisme leur a évité la destruction. Aujourd’hui, la plus grande partie du fonds Ferry remplit un coffre-fort à la Bibliothèque du protestantisme français, à Paris. Et fait toujours le bonheur de Julien Léonard. Le messin y a puisé la source de sa thèse en histoire moderne, soutenue en 2011, et en publie le condensé dans « Être pasteur au XVIIe, le ministère de Paul Ferry à Metz (1612-1669) » , publié aux Presses Universitaires de Rennes.

    Il ne s’agit pas seulement d’une biographie. Le maître de conférences développe aussi le contexte de l’époque, religieux et social. Celle d’un siècle où la tolérance est de mise depuis l’Édit de Nantes, en 1598. Metz, française depuis 1552, offre le visage unique en France d’une ville réellement tolérante. À Metz, il y a bien sûr une communauté catholique forte « mais aussi une communauté juive, avec une synagogue. Nulle part ailleurs en France, ils ne sont officiellement tolérés. L’Église protestante de Metz n’appartient pas aux institutions protestantes de France, elle a beaucoup plus d’autonomie. Metz est une des villes les plus tolérantes de France, la seule avec ces trois communautés. Il y a des familles mixtes… », souligne Julien Léonard.

    Cette entente est due à un héritage local, à la volonté de Versailles de rattacher progressivement Metz à la France et à la protection des princes protestants allemands. En pleine guerre de Trente Ans, ils sont les alliés du roi Louis XIII. Certains viendront même se réfugier à Metz ! Paul Ferry en fera le décompte dans ses carnets. Il relèvera aussi la lente décroissance de ses fidèles… Nombreux parmi les hommes de loi, les artisans, les commerçants, les calvinistes forment un tiers des 20 000 habitants de Metz en 1552, un quart au milieu du XVIIe , un cinquième en 1685. La fonte des effectifs est due à la guerre de Trente Ans, à la famine, à la peste qui balaie les villes.

    Durant son ministère, Paul Ferry est le plus influent des quatre pasteurs de Metz. Docteur en théologie, il soutient sa communauté le mieux possible, correspond avec le jeune et brillant chanoine messin Bénigne Bossuet, dialogue à travers l’Europe. Homme de lettres et de foi, excellent prédicateur, il voit arriver les Jésuites en 1622 et monter l’intolérance royale. Son temple est détruit rue de la Chèvre en 1642. Il meurt en 1669, à 78 ans. Seize ans plus tard, la Révocation de l’Édit de Nantes chasse les derniers protestants de Metz, pour deux siècles.

    [d’après Le Républicain Lorrain]

  • Actualité de la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine de Nancy

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    Lors de la messe célébrée dans la chapelle dédiée à saint Charles Borromée, également patron de la congrégation nancéienne [cl. ©H&PB].

     

    Ce dimanche 25 janvier 2015, les messes de la chapellenie diocésaine (rite extraordinaire) étaient exceptionnellement célébrées en la chapelle de la maison-mère des Sœurs de la Charité de Saint-Charles Borromée, rue des Quatre-Eglises à Nancy.

    Une assemblée nombreuse s'y pressait, renforcée par la présence des louvettes Europa Scouts nancéiennes.

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    Parvis de la chapelle de la maison-mère des Sœurs de Saint-Charles de Nancy (coll. part.).

     

    En effet, l'église Marie-Immaculée - également propriété de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy - est actuellement inaccessible en raison des travaux qui sont engagés sur les voûtes de l'édifice.

    Les offices dominicaux devraient être à nouveau normalement célébrés en l'église Marie-Immaculée à partir du 1er février.

  • De l’or noir dans le Saintois

    On s’apprête à chercher du pétrole dans le Saintois, là où il avait été exploité entre 1978 et 1995.

    petrole.jpgAndré Grosjean va-t-il devenir roi du pétrole ? T.E.R.R.E., sa société implantée dans le Loir-et-Cher, s’apprête à explorer le sous-sol lorrain. Les forages de reconnaissance devraient commencer juste après l’enquête publique, qui débute le 30 janvier et s’achève le 28 février, sur un terrain privé de la commune de Chaouilley, dans le secteur de Forcelles-Saint-Gorgon, au pied de la colline de Sion.

    André Grosjean croit en son étoile parce que de l’or noir sous les fruits d’or, on en a déjà trouvé dans « ce périmètre de 20 km² » : 13.698 tonnes exactement ont été pompées entre 1978 et 1995. Si un « brut léger » a pu jaillir des profondeurs du Saintois, c’est grâce à l’intuition et la pugnacité du professeur Pierre-Louis Maubeuge, un géologue qui a consacré une bonne partie de sa vie, ainsi que l’ensemble des économies familiales, à ce projet un peu fou. Le cours du baril de pétrole variait entre 15 et 30 dollars à l’époque. « On s’est intéressé à cette histoire il y a dix ans. Le parcours administratif et réglementaire est laborieux », explique André Grosjean, l’actuel titulaire du permis dit de Forcelle qui court jusqu’en 2016. T.E.R.R.E (Travaux Etudes Recherche Ressources en Eau), spécialisée dans la « captation de fluide », n’a encore jamais œuvré dans le secteur pétrolier.

    La petite société, qui effectuera des forages de reconnaissance à 250 m puis à 450 m de profondeur, mise sur une approche « maison », la « géomorphologie » pour trouver un gisement. T.E.R.R.E. assume la totalité du risque financier et industriel de cette aventure. « L’engagement de dépenses » pour cette phase de reconnaissance n’excédera pas 200.000 €. L’eau aura coulé sous les ponts et le cours du pétrole aura joué au yo-yo avant que de l’huile ne soit repérée puis exploitée. Une seule certitude : le Pr Maubeuge était un visionnaire. Il avait dit à sa fille sur son lit de mort : « Tu verras un jour que j’avais raison, ils reviendront ».

    [d’après ER]

  • Dorsale catholique, jansénisme, dévotions - XVIe-XVIIIe siècles

    lorraine,lotharingie,dorsale catholique,rené taveneaux,jansénisme,dévotions,christianismeTrente années de recherches en histoire religieuse sont réunies dans ce volume selon trois axes majeurs couvrant l'époque classique : le jansénisme, la piété et la "dorsale catholique", cet axe de la reconquête des terres devenues un temps protestantes. Il s'agit de champs largement explorés par le professeur René Taveneaux, grand spécialiste lorrain du jansénisme, auquel un colloque européen a rendu hommage pour le centenaire de sa naissance en 2011.

    Le riche sommaire de ces actes abordent le jansénisme dans le cadre de dix études, depuis les jugements en hérésie par l'Inquisition romaine jusqu'aux permanences de cette doctrine catholique au XIXe siècle. Huit articles cernent les différentes dimensions de la piété aux Pays-Bas, terre de la réforme catholique, ou quand l'Eglise enquête sur les miracles au lendemain du Concile de Trente et que les Lumières espagnoles oeuvrent en faveur d'une dévotion contrôlée. Huit communications encore retracent cette fameuse "dorsale catholique" chère au professeur Taveneaux, avec les Maisons de Lorraine et de Savoie aux XVIe-XVIIe siècles, les jésuites des anciens Pays-Bas autrichiens, la Suisse ou les déclinaisons lorraines de la guerre contre les Turcs entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

    Cet ouvrage est un bel hommage des universités de Lorraine et de Lyon au professeur Taveneaux qui a considérablement renouvelé la recherche dans le domaine de l'histoire religieuse avec sa thèse fondamentale consacrée au Jansénisme en Lorraine (1640-1789) publiée en 1960, et ses études ultérieures sur la contre-réforme en Lorraine et la frontière de catholicité dont le duché de Lorraine formait une sorte de limes.

     

    ‡ Dorsale catholique, jansénisme, dévotions : XVIe-XVIIIe siècles. Mythe, réalité, actualité historiographique, Gilles Deregnaucourt, Yves Krumenacker, Philippe Martin et Frédéric Meyer (dir.), éditions Riveneuve, 2014, 467 p. (26 €).

  • Les Tirailleurs d’Epinal en partance pour la Centrafrique

    Cinq cents hommes du 1er régiment de Tirailleurs d’Epinal partiront dans quelques semaines en mission en Centrafrique. La cérémonie de départ s'est déroulée le 16 janvier sur la place des Vosges à Epinal.

    rt1.jpgCérémonie particulière à Epinal où le 1er RTir d’Epinal était venu saluer la ville avant son départ en Centrafrique, comme le veut la tradition, en présence des autorités préfectorales et municipales. Le colonel Marc Espitalier, son chef de corps a rappelé, face aux attentats terroristes récents, que ce séjour de quatre mois des cinq cents hommes du régiment était prévu de longue date. D’ailleurs, les hommes vont relayer un autre contingent d’hommes qui sont appelés à rentrer en France. « Le régiment s’entraîne depuis longtemps pour cette mission sous l’égide de l’ONU qui sera dure et délicate. Les événements récents nous ont donné l’occasion de faire corps avec la population d’Epinal avant de quitter le territoire. La mission française « Sangaris » dans ce pays a été un succès. Nous partons donc confiants et sereins pour aider le gouvernement sur place. Même si nous savons que ce sera difficile dans un pays en proie à la violence et où les populations se haïssent. Nos bases arrières sont solides. »

    rt2.jpgCette cérémonie a permis également de mettre à l'honneur Messaoud V, le nouveau bélier de 9 mois, mascotte du régiment, qui remplace désormais Messaoud IV, son grand-père qui a rempli ses fonctions pendant 7 ans.

    [d'après Vosges Matin]

     

  • Edvard Benes, un drame entre Hitler et Staline

    benes.jpgEdvard Beneš (1884-1948) est une figure majeure de l'histoire tchèque. Ministre des Affaires étrangères pendant 17 ans puis deuxième président de la République tchécoslovaque, il a joué un rôle capital pour avoir été confronté à trois grandes expériences historiques : la fin des empires en 1818, la confrontation avec le monde hitlérien et la division de l'Europe en deux avec le passage de sa moitié orientale sous la tutelle communiste. En résumé, sa vi incarne la tragédie européenne du XXe siècle.

    Si Beneš a été l'objet de très nombreux travaux en Pays tchèques, c'est qu'il est au cœur d'interrogations et de polémiques centrales pour les identités nationale et étatique. Au niveau européen, son nom est lié à la fin de l'Empire austro-hongrois auquel il était un opposant farouche, à la Conférence de la paix de la région parisienne, à la politique de l'entre-deux-guerres. Il est aussi en relation avec le système international de l'époque, qu'il s'agisse des relations bilatérales avec la France, de la sécurité collective ou des grands événements qui ont marqué cette période. Ce sont surtout les accords de Munich de septembre 1938 qui sont associés à son nom, comme victime de l'abandon des puissances occidentales, et le basculement de son pays lors du "coup de Prague" de février 1948.

    N'ayant fait l'objet d'aucune biographie en France, l'auteur s'est attaché à croiser les archives françaises, tchèques et slovaques ainsi que les centaines d'ouvrages parus sur cette personnalité controversée pour en dresser un portrait juste.

    Pour nous Lorrains, si Beneš est surtout l'opposant radical à la dynastie Habsbourg-Lorraine qui règne sur l'empire austro-hongrois, il fut aussi présent sur notre territoire puisqu'il se rendit à Darney, dans le sud-ouest vosgien, en 1918, lieu où stationnaient des troupes tchèques et slovaques et où fut proclamé la création de l'Etat tchécoslovaque.

     

    ‡ Edvard Beneš. Un drame entre Hitler et Staline, Antoine Marès, éditions Perrin, 2015, 506 p., ill. (26 €).

  • Val-et-Châtillon (54) : retour sur la vie de la commune en 2014

    VAL_ET_CHATILLON-54.jpg

    La commune de Val-et-Châtillon nous informe de la parution du bulletin municipal 2014.

    C'est avec plaisir que nous le proposons à la lecture de nos visiteurs ; chacun se rendra compte de la richesse des activités et du dynamisme de ce bourg rural du sud-est meurthe-et-mosellan.

    Pour les personnes désirant commander un exemplaire papier, s'adresser en mairie  en envoyant ses coordonnées postales et un chèque à l’ordre du Trésor public (5 € + frais de port pour un envoi de 500 gr).

     

    On peut consulter le bulletin municipal 2014 ici b319