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  • Eglise des Cordeliers des Petits-Thons (88) : le Choeur des Trois Abbayes en concert le 7 juillet

    Le Chœur des Trois Abbayes se produira en concert le samedi 7 juillet 2012 à 17 heures en l’église de l’ancien couvent des Cordeliers des Petits-Thons.

    choeur 3 abbayes.jpgInvité par l’association Saône Lorraine, le chœur d’hommes basé à Senones, ancienne capitale de la principauté de Salm, sera pour la première fois dans  ce secteur du sud-ouest du département.

    Outre son programme habituel de chants tirés des répertoires a cappella pour 4 voix d’hommes, basque, russes, italiens, et des pays de l’Est, le groupe  interprétera deux chants nouveaux  provenant de l’Ile de Beauté,  en plus de Dio Vi Sale Régina, l’hymne corse. Il s’agit de In monte Oliveti de Pietro-Battista Farinelli (1844-1915), père franciscain du couvent de San Bernardino Orte à Rome. Ce chant est extrait des polyphonies franciscaines  et évoque la scène du Christ au Mont des  Oliviers. Le second chant est le Tantum Ergo dans une version particulière puisque tirée d’un livre de la bibliothèque provinciale franciscaine de Bastia intitulé Manuale Choranicum, petit livre publié à Gênes en 1649.

    Une belle et riche soirée en perspective.

    >> l'ancienne église franciscaine des Petits-Thons se situe entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains.

     

    ‡ Plus d'info's ici Choeur des 3 abbayes_Petits-Thons_7 juillet.pdf

  • Fête-Dieu

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    Procession de la Fête-Dieu, église Saint-Pierre, Nancy, 2011 [archives © Communauté Saint-Pierre-des-Latins]

     

    Deus, qui nobis sub Sacraménto mirábili passiónis tuæ memóriam reliquísti : tríbue, quǽsumus, ita nos Córporis et Sánguinis tui sacra mystéria venerári ; ut redemptiónis tuæ fructum in nobis iúgiter sentiámus : Qui vivis et regnas.

    [collecte de la messe de la fête du Très Saint Corps du Christ]

     

    Dieu, vous nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de votre passion : accordez-nous, nous vous en prions, de vénérer les mystères sacrés de votre Corps et de votre Sang ; de manière à ressentir toujours en nous le fruit de votre rédemption.

  • Fête de la Pentecôte : manifestation du Saint-Esprit

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    La Pentecôte, icône grecque.

     

    Spíritus Dómini replévit orbem terrárum, allelúia : et hoc quod cóntinet ómnia, sciéntiam habet vocis, allelúia, allelúia, allelúia.

    [introït de la messe de la Pentecôte]

     

    L’esprit du Seigneur remplit l’univers, alléluia, et comme il contient tout, il connaît tout ce qui se dit, alléluia, alléluia, alléluia !

  • Jeanne d 'Arc, la vérité sur un faux procès

    proces jeanne d'arc.jpgEn ce début de 1431, que se passe-t-il à Rouen au château du Bouvreuil où Jeanne d'Arc a été amenée prisonnière ? Capturée par le duc de Bourgogne et vendue aux Anglais, la Pucelle d'Orléans, maintenant sous la coupe du roi Henri VI d'Angleterre, du régent Jean de Bedford et de Richard Beauchamp, comte de Warwick, est accusée d'hérésie.

    Pendant que les acteurs parfois méconnus de cette tragédie majeure de la guerre de Cent Ans font leur apparition, la machine inquisitoriale se met inexorablement en marche. Jehanne sera condamnée sous de fausse accusations. Pour être réhabilitée quelques années plus tard, en 1456.

    Quant au roi Henri VI, il finira assassiné dans la Tour de Londres sur ordre d'Edouard IV, lui-même né à Rouen.

    Jeanne d'Arc, la véritié sur un faux procès repose sur une abondante documentation jusqu'alors inexploitée, réunie et analysée pour la première fois par Alain Bournazel, ancien élève de Saint-Cyr et passionné par l'histoire de Jeanne d'Arc. Elle permet à cet ouvrage de donner à tous un nouvel éclairage sur un procès de dupes en en révélant la vérité historique.

     

    ‡ Jeanne d'Arc. La vérité sur un faux procès, Alain Bournazel, éditions Artena, 2012, 256 p., ill. (24,90 €).

  • La fête des Rogations

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    La procession des Rogations, par Théodore Boulard (XXe s.)

    La prière des rogations doit assurer l’abondance des récoltes. Dans un paysage agreste, la procession, sous la protection de l’Eglise, chemine : masse sombre, groupe anonyme solidaire, elle avance derrière le prêtre et les enfants de chœur. Bannières, croix, cierges et reliquaires animent et rythment le cortège. Sous le soleil matinal de printemps, le grand vert acide et le bleu jouent avec la fraîcheur des voix enfantines…

    rogations,bénédiction,église,ascension,récoltes,natureLes Rogations constituent une fête liturgique s'échelonnant sur trois jours, du lundi au mercredi précédant l'Ascension. Ces trois jours de préparation à la fête de l'Ascension sont consacrés à la pénitence.

    L'origine des Rogations est à rechercher en Gaules, un peu après le milieu du Ve siècle. L'Eglise de Vienne avait alors saint Mamert pour évêque. Des calamités de tout genre étaient venues désoler cette province. L'évêque, désirant relever le courage de son peuple, prescrivit trois jours d'expiation durant lesquels les fidèles se livreraient aux œuvres de la pénitence, et feraient la procession des Rogations en chantant des psaumes.

    Les trois jours qui précèdent la fête de la montée du Christ au ciel furent choisis pour l'accomplissement de cette pieuse résolution. Sans s'en douter, l'évêque de Vienne jetait ainsi les fondements d'une institution que l'Eglise de Rome allait adopter.

     

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    Procession des Rogations en Lorraine dans les années 1960.

    Saint Césaire d'Arles, au commencement du VIe siècle, en parle comme d'une coutume sacrée déjà répandue au loin. En 567, le concile de Tours sanctionnait l'obligation du jeûne dans les Rogations.

    Jusqu'au tout début des années 1970, on célébrait encore les Rogations dans quelques paroisses vosgiennes avec une procession qui conduisait, à l'issue de la messe matinale, curé, enfants de choeur et fidèles au pied d'un calvaire et sur les chemins du finage afin de bénir champs et jardins ainsi que les futures récoltes.

    Tombée en désuétude depuis quelques décennies, cette tradition liturgique renaît ici ou là à l'initiative de prêtres soucieux de renouer avec la Tradition de l'Eglise, et de fidèles... souhaitant conjurer des évènements climatiques inopportuns !

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    Rogations à Marseille-en-Beauvaisis (Oise), le Père Cyprien bénit un champ de blé [archives © Le Parisien, 2011].

  • La grande pitié des églises de France

    france,lorraine,église,patrimoine,catholique,observatoire du patrimoine religieux5000 à 10.000 édifices religieux - essentiellement catholiques -  pourraient disparaître avant 2030 en France.

     

    C'est la conclusion d'une étude effectuée par l'Observatoire du Patrimoine religieux en France.

     

    Et la Lorraine n'est pas exempte de ce phénomène ; en témoigne le cas actuel de l'église Saint-François d'Assise de Vandoeuvre-lès-Nancy qui est susceptible d'être vendue à un ‘marchands de poulets’ américain.

     

    ‡ Prenez connaissance de cette étude, en cliquant sur le lien ici : Patrimoine religieux français en danger.pdf

  • Domremy - 13 mai 2012 : fête de Sainte Jeanne d'Arc et de son 6ème centenaire

    Le 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc sera célébré ce dimanche 13 mai à Domremy. Le point avec Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié.

     

    jehanne d'arc.jpg> Quel est le programme de ce dimanche 13 mai, solennité de sainte Jeanne d'Arc ?

     

    Ce sera une journée destinée à beaucoup de monde. Nous avons organisé un certain nombre de bus et surtout, nous aurons sur place plusieurs évêques, dont le cardinal André Vingt-Trois, l’archevêque de Paris, mais aussi l’archevêque de Besançon, l’évêque de Verdun… Ce sera un beau rassemblement diocésain et la présence du cardinal est quelque chose de marquant. Le matin, il y a une conférence avec Catherine Guyon, qui est médiéviste spécialisée de cette période où Jeanne a émergé.

     

    > C’est un événement qui touche de nombreux acteurs du département ?

     

    Oui, c’est un événement qui concerne les autorités, les communes, le Conseil général, l’université de Nancy, les écoles. Je voudrais donner un coup de chapeau d’ailleurs aux historiens qui ont fait un travail considérable pour resituer Jeanne d’Arc dans son temps.

     

    > Que représente Jeanne d’Arc pour vous ?

     

    Elle a vécu une expérience spirituelle très jeune. Un certain nombre d’axes sont intéressants pour nous dans la vie d’aujourd’hui. C’est un personnage autour duquel on a beaucoup brodé.

     

    Au XIXe siècle, elle a été redécouverte par l’Eglise. La reconnaissance par l’Eglise de Jeanne d’Arc comme une sainte a pris soixante ans. C’était en 1920.

     

    C’est une femme qui a quelque chose à nous dire. Elle a vécu pendant le Moyen Âge, la guerre de Cent Ans dans une région frontière. Une jeune fille qui voit les drames que provoque cette guerre interminable.

     

    Elle a appris la foi par sa mère et elle est sensible à la misère autour d’elle. Il y avait dans sa conscience chrétienne la certitude que Dieu ne pouvait pas laisser faire cela. Elle a été appelée à l’âge de 13 ans et ce qui est intéressant, c’est la maturation de sa vocation.

     

    > Vous avez insisté lors du lancement des festivités consacrées à Jeanne d’Arc sur le fait qu’elle n’avait jamais tué personne.

     

    Oui, au cours de son procès, elle dit qu’elle préfère porter l’étendard plutôt que l’épée et à plusieurs reprises, elle affirme n’avoir tué personne. Elle pleurait autant sur les victimes adverses que sur ses propres compagnons d’armes. Avant d’engager le combat, elle s’adressait d’abord à la partie adverse. Elle est conduite et aidée par Dieu.

     

    > Que pensez-vous de la récupération politique de Jeanne d’Arc ?

     

    Cela n’a pas été pire cette fois-ci que d’habitude. Au XIXe siècle, on cherchait une figure du patriotisme et Jeanne d’Arc pouvait très bien servir d’icône. Il ne faut pas passer sous silence tout l’intérêt de la littérature, de la poésie, même Outre-Rhin pour Jeanne. Ce qui montre que le visage de Jeanne intéresse. Tant pis pour la récupération, il ne faut pas s’y arrêter. Il faut revenir à l’essentiel.

     

    > L’essentiel, c’est quoi ?

     

    C’est que chaque être humain doit pouvoir prendre conscience qu’il a un rôle à jouer dans le monde. Ce qui peut nous amener à courir quelques risques.

     

    [d’après Vosges Matin]

     

     

     

    Le programme du 13 mai 2012 à Domremy

     

     

     

    jehanne.jpgA 11h00, il est proposé de s’associer à la manifestation officielle devant la maison natale à Domrémy.

     

    Après le déjeuner, dans la basilique, 4 propositions seront offertes à tous :

     

    - des rencontres autour des fiches de Carême spéciales « Jeanne d’Arc »

     

    - un diaporama de lumière et de couleurs sur les vitraux de l’église Jeanne d’Arc de Lunéville : 26 vitraux, près de 400 m2 de superficie, sur la vie de Jeanne d’Arc de Domrémy à sa béatification

     

    - la visite de la basilique. Un remarquable édifice du XIXe, de style plutôt néoroman, la basilique Sainte-Jeanne d’Arc de Domrémy alterne granit rose des Vosges et pierre blanche d’Euville. Elle est agrémentée d’impressionnantes mosaïques et de huit peintures remarquables représentant les grandes étapes de la vie de Sainte Jeanne d’Arc

     

    - un diaporama de toute beauté sur les statues de Jeanne d’Arc qui commémore la sainte dans les villes et villages de la région

     

    À 15h30, point d’orgue de la journée, sur le site de la basilique, une messe pontificale sera célébrée sous la présidence de Monsieur le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France.

     

  • La chevalerie

    chevalerie.jpgL'esprit chevaleresque ? On vous dira qu'il n'existe plus. Et depuis bien longtemps... Et pourtant, il marqua un lieu et un moment de notre Histoire : la France du XIIe siècle.

    Cependant, si la France est bien le pays de la chevalerie, ses codes et ses pratiques sont le fruit d'un héritage. Ce sont ces racines que Dominique Barthélemy met à jour, expliquant avec clarté le legs des guerriers Gaulois et Francs, pour qui l'épée, le cheval et un code d'honneur étaient déjà les signes d'un statut et d'un rôle supérieur. C'est ensuite toute l'évolution de cet ordre si important dans l'équilibre féodal que nous conte l'auteur, une évolution qui, avec ses ruptures et ses continuités, fait de la France la matrice de l'univers chevaleresque.

    C'est en effet le pays d'où part le plus grand nombre de Croisés, chevaliers forçant l'estime des Sarrasins eux-mêmes. C'est dans les Chroniques des religieux attachés au roi de France qu'on trouve à la fois la chevalerie justicière, celle qui défend les églises et les pauvres, et la chevalerie de spectacle, celle des joutes et des défis.

    Au fait, des jeunes à l'esprit chevaleresque, on peut encore en trouver, chez nous, en France, de nos jours. Dans le scoutisme traditionnel qui se veut l'héritier de ces preux qui mirent leur épée au service du Dieu et du Roi.

    L'auteur est professeur d'histoire médiévale à l'université de Paris-4 Sorbonne.

     

    ‡ La chevalerie, Dominique Barthélemy, éditions Perrin / collection Tempus, 2012, 619 p. (12 €).

  • Vandoeuvre-lès-Nancy : l’église Saint-François d’Assise vendue à un ‘marchand de poulets’ ?

    Il parlait aux oiseaux, François d’Assise. Et ils lui répondaient. Ceux-là ne pourront pas, car ils seront frits, achevant dans les gosiers humains leur triste condition de poulet de batterie.

     

    saint-francois-d-assise.jpgLe diocèse de Nancy envisage très sérieusement de vendre l’église Saint-François d’Assise de Vandœuvre à KFC, enseigne spécialiste du poulet frit du Kentucky.

     

    Les précédents acheteurs pressentis par l’agent immobilier qui fait l’intermédiaire entre diocèse et commerçant investisseur ont jeté l’éponge, sans doute effrayés par une contrainte inattendue et de poids sur le cahier des charges : le classement à l’inventaire des Monuments historiques en cours, à l’initiative de l’association « Pierres & Patrimoine » de Vandoeuvre, présidée par Christine Ardizio, par ailleurs conseiller municipal.

     

    Le classement en cours protège non seulement très strictement l’église, mais tout le périmètre jusqu’à cinq cents mètres, y compris le presbytère, le parking, le tout sous bénéfice d’inventaire, car il est notoire que Saint-François est la figure de proue d’un quartier, Brichambeau, lui aussi conçu et dessiné par Henri Prouvé. Un Nancéien frère de Jean Prouvé, moins connu que lui en cette année Prouvé, mais considéré comme l’un des grands architectes français de l’après-guerre, dont l’œuvre est d’ailleurs en constante réévaluation.

     

    « Le diocèse m’a demandé d’organiser une réunion avec ses représentants, ceux de KFC, la Drac et l’architecte des Bâtiments de France jeudi dernier à 10 heures », expliquait hier Stéphane Hablot. « Les gens de l’évêché se plaignaient de ne pas savoir exactement quelles étaient les nouvelles obligations du cahier des charges dues au classement en cours. La réunion a eu lieu, mais sans les hommes d’affaires de KFC, que j’ai refusé de recevoir, car on met la charrue avant les bœufs. L’église est toujours au diocèse, elle n’est pas vendue. C’est à ce dernier de répercuter les informations aux tiers ». Le diocèse a donc été dûment informé.

     

    « Si les acheteurs respectent les règles, je n’ai pas de raison de m’opposer au projet », explique le maire, « même si je préfèrerais qu’on installe une FNAC dans cette église. Cela dit, à titre personnel, je trouve curieux de voir des vendeurs de poulets tenir boutique dans une église, et encore plus étrange que ce soit l’Eglise qui le permette. Si le projet passe les obstacles du cahier des charges, je provoquerai une réunion pour connaître le sentiment profond de la population vandopérienne. S’il est hostile, nous verrons. »

     

    Irait-il jusqu’au rachat, pour lequel il avait mandat de tout son conseil et qu’il a finalement refusé ? « Nous ne l’avons pas fait, car cela n’entrait pas dans nos projets. Cela coûtait 800 000 €, prix estimé par les Domaines, et derrière, il y avait 1 M€ de travaux. C’est une grosse somme. Ni le Département ni la Communauté urbaine n’ont voulu nous aider ».

     

    L’entrée des marchands (de poulets) dans le temple à l’invitation de l’évêché n’est donc pas encore une certitude. Christine Ardizio se demande d’ailleurs si le choix de l’évêché est bien judicieux. « Il y a encore cent fidèles chaque samedi soir à la messe de Saint-François. Et quand le quartier Biancamaria, qui est voisin immédiat de l’église, sera construit, ses deux mille habitants auront besoin d’une paroisse… »

     

    [d’après L’Est Républicain]

  • Vomécourt-sur-Madon (88) : le tympan de la Résurrection

    vomecourt.jpg

    [Vosges Matin]

  • Les voix de la foi

    foi,église,catholicisme,christianisme,théologie,catéchisme,françois huguenin,benoît xviIllustrer et expliquer l'histoire du catholicisme par le choix d'un certain nombre de textes (202 précisément), cela semblera a priori une gageure ! Et pourtant, ce fort livre de François Huguenin nous montre que le défit pouvait être victorieusement relevé. En effet, les textes retenus, de deux à cinq pages, allant des origines du christianisme à l'époque actuelle, aident à comprendre le catholicisme dans les trois thématiques visées par l'auteur : l'intelligence de la foi ou le "développement du dogme", le rapport au monde et aux autres, la relation intime à Dieu, c'est-à-dire la mystique. La sélection, forcément discutable, nous semble en réalité particulièrement pertinente, car elle éclaire réellement l'histoire de l'Eglise sur des périodes charnières ou des points parfois controversés. L'auteur donne une priorité aux grandes figures du catholicisme, tout particulièrement en théologie et en spiritualité, et la lecture de tous ces grands noms impressionne et montre combien le christianisme tient une place centrale dans l'histoire de l'intelligence humaine et de la culture, combien foi et raison se conjuguent et non ne s'opposent, ce qui donne à cet ouvrage finalement une dimension apologétique originale.

    L'intérêt de ce livre ne tient pas qu'aux textes produits. Ces derniers sont éclairés par d'excellentes présentations et mises en perspectives de l'auteur, qui s'appuie systématiquement sur le Catéchisme de l'Eglise catholique pour les questions doctrinales, et qui propose pour chaque thème une bibliographie pour aller plus loin. Et, d'une façon plus approfondie, les quatre grandes parties chronologiques sont introduites par de substantielles études abordant les problèmes spécifiques à chaque période. La dernière est peut-être la plus difficile à expliquer, tant l'Eglise semble avoir changé sur maints sujets. François Huguenin se place ici dans la perspective de "l'herméneutique de la continuité" chère à Benoît XVI : "Le catholicisme a donc témoigné, en un siècle, de sa capacité à intégrer l'anthropologie moderne de la liberté tout en résistant au relativisme et à l'absolutisation de la liberté individuelle, en continuant à proclamer qu'il existe une vérité".

    [présentation du livre par Christophe Geffroy, in La Nef, n° 236, avril 2012]

    L'auteur, François Huguenin, est notamment l'auteur de La République xénophobe, du Conservatisme impossible et de L'Action française, une histoire intellectuelle.

     

    ‡ Les voix de la foi. Vingt siècles de catholicisme par les textes, François Huguenin, éditions Perrin, 825 p. (29 €).

  • La Liturgie de l'Esprit

    eglise,liturgie,marc aillet,évêque,bayonne,benoit XVI,rite extraordinaire,rite ordinaire,pie V,jean XVIII,paul VI,latin,messeVoilà une brochure d'une lecture limpide sur un sujet qui peut, lui, paraître plus... mystérieux. L'évêque de Bayonne explique en quelques pages un thème qui tient à coeur au pape Benoît XVI : la nécessité pour les chrétiens catholiques de renouer avec le sens sacré de la liturgie de la messe.

    L'importance de la liturgie et du culte dans la vie chrétienne est depuis longtemps au coeur de l'enseignement du pape Benoît XVI. Mgr Marc Aillet se fait ici l'écho de cette volonté. Il dégage un certain nombre de lignes de force qui permettront de retrouver l'authentique esprit de la liturgie en assumant la vénérable tradition multiséculaire de l'Eglise. Pour lui, l'ancien missel, publié par Jean XVIII en 1962 (messe en latin), et celui de Paul VI de 1969 (messe en langue vernaculaire) se complètent et doivent s'enrichirent mutuellement afin, surtout, de permettre la célébration de liturgies dignes.

    Un petit ouvrage clair et accessible d'un évêque qui réaffirme la place unique et centrale de la messe dans la vie de l'Eglise et des croyants.

    Mgr Aillet est évêque de Bayonne, Lescar et Oloron (Pyrénées atlantiques). Docteur en théologie, il est issu de la Communauté Saint-Martin. Il fut aumônier de lycée, curé de paroisse et vicaire général du diocèse de Fréjus-Toulon.

     

    ‡ La Liturgie de l'Esprit, Mgr Marc Aillet, éditions Artège, 2012, 62 p. (6,90 €).

  • L'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Pèlerinage à Toul : sur les traces de saint Léon IX

    La paroisse Saint-Pierre-des-Latins, attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy, propose samedi 21 avril un pèlerinage à Toul dans les pas de saint Léon IX, évêque de Toul et pape au XIe siècle.

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    Cathédrale Saint-Etienne vue du cloître.

     

    ‡ Plus d'info's ici : pélé Toul_21.03.12.pdf

  • Jeudi Saint, la Cène de Notre-Seigneur Jésus-Christ

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    La Sainte Cène.

     

    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus.

    [Introït de la messe du Jeudi Saint]

     

    Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.

     

     

  • Diocèse de Saint-Dié et Conseil général des Vosges unis derrière Jeanne d'Arc

    Apercu des activités et animations proposées tout au long de cette année du 6ème centenaire de Jeanne d'Arc par le diocèse de Saint-Dié et le Conseil général des Vosges :

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  • Saint-Dié-des-Vosges : retour du Christ à Notre-Dame de Galilée

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    [Vosges Matin]

  • De cloches en cloches, du Pays messin à Thionville et à la Nied

    cloches.jpgDans cet ouvrage abondamment illustré, l'auteur nous invite à la découverte du patrimoine campanaire du Pays messin et du Thionvillois, patrimoine méconnu - sauf de quelques spécialistes -, mais pourtant omniprésent dans notre quotidien.

    L'inventaire dressé couvre plus d'un millier de cloches réparties dans près de 370 édifices cultuels, clochers d'églises et de temples, mais aussi de bâtiments civils, écoles et mairies. Des descriptifs techniques complètes utilement les notices sur chaque cloche, de la plus ancienne, datant de 1398, installée à la cathédrale Saint-Etienne de Metz, à celle de la chapelle de Morlange, coulée en septembre 2009.

    Un ouvrage indispensable pour comprendre les voix mystérieuses des clochers qui rythment la vie des villes et villages en Pays messin. De la naissance à la mort, les voix des cloches accompagnent le croyant en terre chrétienne.

    Des trésors habitent les clochers mosellans : vénérables ancêtres ou jeunes modernes, elles ont traversé le temps, résisté aux révolutions et aux guerres. Hommage enfin aux saintiers et artisans campanaires, hommes de traditions qui ont fait naître ces sympathiques résidentes de nos clochers.

    Enfin, un index recense toutes les cloches des églises visitées avec, pour chacunes d'elles, le nom du fondeur.

     

    ‡ De cloches en cloches. Du Pays messin à Thionville et à la Nied, Jean-Paul Philips, éditions des Paraiges, 2011, 290 p., ill. (42 €).

  • Le donjon et le clocher

    donjon.jpgLe nancéien Eric Mension-Rigau retrace l'histoire de l'Oeuvre des campagne - institution éclésiale qui existe toujours -, fondée en 1857 à l'initiative d'un prêtre, l'abbé Vandel, et d'une aristocrate, la comtesse Auguste de la Rochejacquelein, dans le but de faire prendre conscience à la noblesse du rôle social qu'elle a encore à jouer dans les campagnes. C'est elle, en effet, qui est invitée, par ses dons, mais aussi par le comportement modèle qu'elle doit adopter, à favoriser le retour de la foi dans les paroisses rurales.

    S'appuyant sur une vaste documentation, cette étude de l'alliance du château et du presbytère, permet une relecture globale des relations entre les élites nobiliaires et le clergé rural, dont l'auteur analyse finement l'évolution. Si la dimension religieuse est première, la perspective politique n'est jamais trop éloignée : l'Oeuvre, qui propose un modèle de société proche de celui des légitimistes, est un des lieux où s'exprime la pensée contre-révolutionnaire qui a tant marqué la noblesse française.

    L'ouvrage met en relief une vision du monde et de la société qui idéalise le paysan et fonde la hiérachie sociale sur un échange de droits et de devoirs imposant au châtelain la justification de sa prééminence par l'exercice de la piété et de la charité. Il cerne les réactions de la noblesse face au délitement progressif d'une France catholique et rurale, mais il souligne aussi sa capacité à dépasser ses attaches idéologiques et à adapter son héritage de traditions et de valeurs pour assurer la permanence de sa présence historique dans les campagnes.

    L'auteur, Eric Mension-Rigau, originaire de Nancy, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Paris-Sorbonne. Il a déjà publié aux éditions Perrin La vie des châteaux et Aristocrates et grands bourgeois.

     

    ‡ Le donjon et le clocher, Eric Mension-Rigau, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 645 p. (12 €).

  • Malzéville (54) : concert pour la sauvegarde de l'église Saint-Martin

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  • Messe pour le roi Stanislas et son épouse

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    Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar

     

    Une messe sera célébrée jeudi 23 février 2012 à 18h00

    en l'église Notre-Dame de Bon-Secours à Nancy

    pour le repos de l'âme de Stanislas,

    roi de Pologne,

    duc de Lorraine & de Bar (1737-1766),

    et de son épouse, Catherine Opalinska

     

     

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    Catherine Opalinska

     

     

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    Vierge au manteau, Notre-Dame de Bon-Secours, Nancy, XVIe s.

  • Notre-Dame de Bonsecours de Nancy : le beffroi consolidé

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    [L'Est Républicain]

  • Fains-Véel (Meuse) : archéologie funéraire à l'église Sainte-Catherine

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    [L'Est Républicain]

  • Eglise Saint-Pierre de Nancy : bénédiction des Cierges de Saint Blaise le 3 février

     

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    vendredi 3 février

    église Saint-Pierre de Nancy

    messe de la fête de Saint Blaise à 18h30 suivie des bénédictions des Cierges de la Saint Blaise, du pain, du vin, de l’eau et des fruits

     

    Saint Blaise guérit miraculeusement un enfant qui avait avalé une arête de poisson. Saint-Blaise pris deux cierges de la chandeleur que la mère tenait dans ses mains. Il les posa en croix sur la gorge de l’enfant qui guérit.

    Lors de la messe, le prêtre procède à la bénédiction de cierges qui seront disposés en forme de croix et maintenus par un ruban rouge et apposé sur la gorge de ceux qui le désirent et d’aliments qui serviront aussi à guérir les maux de gorge.

    [source : http://www.introibo.fr]

  • Villotte (Vosges) : un nouveau vitrail pour l'église

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    [Vosges Matin]

  • Jeanne d'Arc en son église

    eglise jeanne d'arc.jpgVoilà un ouvrage bienvenu en cette année du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc. Catherine Guyon, en fine connaisseuse de l'histoire de Lunéville et de l'Eglise en Lorraine propose pour la première fois l'histoire de cette église du début du XXe siècle et une présentation de la magnifique série de vitraux dédiés à l'épopée johannique.

    Construite en 1911-1912, l'église Sainte-Jeanne d'Arc de Lunéville tient une place majeure dans le culte de la sainte : elle est la première église paroissiale à lui avoir été consacrée, après sa béatification et avant sa canonisation, par dispense spéciale du pape Pie X. Elément notable : elle renferme le plus important ensemble de vitraux Art nouveau retraçant l'épopée de Jehanne devançant les cycles d'Orléans, Domrémy, Vaucouleurs et Compiègne, tandis que son architecture et son décor sont entièrement orientés vers l'évocation du Moyen Âge.

    Catherine Guyon replace la fondation de cette église dans le contexte de développement économique et démographique qui marqua la cité de Lunéville après la défaite de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Moselle.

    Un ouvrage témoin d'une Eglise catholique dynamique en ce début du XXe siècle autour du culte d'une héroïne lorraine et d'une sainte nationale qui rayonne également sur l'Eglise universelle.

    L'auteur, Catherine Guyon, est agrégée d'histoire et maître de conférences en histoire médiévale à l'Université Nancy-2. Ses recherches portent sur l'histoire religieuse, culturelle et sociale de la fin du Moyen Âge, ainsi que l'histoire de l'art, l'histoire de la Lorraine et de Jeanne d'Arc.

     

    ‡ Jeanne d'Arc en son église, Catherine Guyon, éditions Gérard Louis, 2011, 109 p., ill. (22€).