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Joël Couchouron, le photographe-ethnologue vosgien sur TF1
[Vosges Matin] -
Les registres paroissiaux et l'état civil vosgiens numérisés
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Bleurville : des investissements revus à la baisse en 2010
[Vosges Matin | 16.01.10] -
Saint Maur, second patron de la paroisse de Bleurville (Vosges) : un saint bien oublié de nos jours
La paroisse de Bleurville, au diocèse de Saint-Dié, fête traditionnellement en ce 15 janvier son second saint patron (après saint Pierre aux Liens), saint Maur, protecteur de l’ancienne abbatiale bénédictine du village fondée dans la première moitié du XIe siècle.
Mais qui est ce Maur fêté par l’Eglise le 15 janvier ?
« Maur, romain de naissance, eut pour père Eutychius, de l’ordre des Sénateurs. Encore enfant, il fut offert à Dieu par son père, pour vivre sous la discipline de saint Benoît. Formé à l’école d’un si grand et si habile maître, il atteignit le sublime degré de la perfection monastique avant même les premières années de l’adolescence, en sorte que Benoît lui-même admirait et recommandait ses vertus, ayant coutume de le proposer à l’imitation des autres, comme le modèle de l’observance régulière. Il macérait sa chair par le cilice, par les veilles et par un jeûne continuel, tandis qu’il récréait son esprit par une oraison assidue, par de pieuses larmes et par la lecture des saintes lettres. Durant le Carême, il ne mangeait que deux fois la semaine, et en si petite quantité, qu’il semblait plutôt goûter les mets que s’en nourrir. Il se tenait debout pour prendre son sommeil, et, lorsqu’une trop grande fatigue l’y contraignait, il dormait assis. D’autres fois, il reposait sur un monceau de chaux et de sable que recouvrait un cilice. Le temps de son repos était si court, que toujours il faisait précéder l’Office de la nuit par de longues prières, souvent même par l’entière récitation du psautier.
Il donna l’exemple d’une admirable obéissance, lorsque, par l’ordre du bienheureux Père, courant au lac dans les eaux duquel Placide était en péril, il marcha à pied sec sur les flots ; puis, saisissant l’enfant par les cheveux, il retira saine et sauve des eaux cette victime que Dieu réservait pour le tranchant du glaive. Ce furent ces excellentes vertus qui portèrent le bienheureux Père à l’associer à ses sollicitudes, comme déjà il l’avait associé à ses miracles dès son entrée dans la vie monastique. Elevé au degré sacré du diaconat par le commandement du saint patriarche, il rendit la parole et l’agilité à un enfant muet et boiteux par le simple attouchement de son étole.
Envoyé dans les Gaules par le même saint Benoît, à peine y était-il arrivé, qu’il eut révélation de l’entrée triomphante de son bienheureux Père dans les cieux. Après bien des sollicitudes et de pénibles travaux, il promulgua la Règle que le saint Législateur lui avait donnée écrite de sa main. Il construisit à Glanfeuil, en Anjou, un célèbre monastère qu’il gouverna durant quarante ans ; et la renommée de son nom et de ses actions y brilla d’un tel éclat, que les plus nobles seigneurs de la cour du roi Théodebert volèrent sous ses étendards, pour servir dans une milice plus sainte.
Deux ans avant sa mort, il abdiqua la conduite du monastère, et se retira dans une cellule proche d’un oratoire de Saint-Martin. Là, il s’exerça aux œuvres de la plus rigoureuse pénitence, et descendit dans l’arène pour combattre l’ennemi du genre humain qui menaçait de faire périr ses moines. Dans cette lutte, il eut pour consolateur un ange de lumière, qui lui découvrit les ruses de l’esprit de malice, et aussi la volonté divine, et qui l’invita à conquérir la couronne avec ses disciples. Avant donc envoyé au ciel, comme les avant-coureurs de son triomphe, plus de cent de ces valeureux soldats qu’il devait suivre bientôt lui-même, il se fit porter dans l’oratoire, où, s’étant muni du sacrement de vie, étendu sur le cilice, semblable à une victime présentée à l’autel, il expira d’une mort précieuse, âgé de plus de soixante-dix ans, ayant propagé merveilleusement dans les Gaules la discipline monastique, et étant devenu célèbre par d’innombrables miracles avant et après sa mort. »
Le saint patron de l’abbaye de Bleurville - et de la paroisse - peut aussi être ce Maur, deuxième évêque de Verdun de 356 à 383. Il fut le premier verdunois à être ordonné prêtre par saint Saintin, premier évêque du diocèse.
Quoi qu’il en soit, l’église paroissiale de Bleurville conserve une statue de saint Maur qui est représenté en évêque portant des habits épiscopaux du XVIe siècle.
Dommage que notre saint patron ne soit désormais plus fêté solennellement par la paroisse. La raréfaction des prêtres, la perte du sens de la tradition, la rupture avec notre héritage chrétien, ont conduit tout doucement à oublier nos saints protecteurs…
[source : http://www.introibo.fr]
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Bleurville : préoccupations temporelles au prieuré Saint-Maur au début du 18ème siècle
Si le 15 janvier est la fête du second patron de la paroisse - saint Maur -, celui-ci n’est plus aujourd’hui célébré par le clergé et les fidèles.
Cependant, les bénédictins de Saint-Nicolas-de-Port, propriétaires du prieuré de Bleurville, célébrèrent solennellement saint Maur jusqu’à la Révolution. Mais les religieux étaient aussi accaparés par des préoccupations matérielles car ils ne résidaient plus sur place. Derniers feux d’une splendeur qui disparaîtra en 1790.
Si les archives conservent peu de traces de la vie spirituelle des bénédictins à Bleurville, en revanche les « relations d’affaires » entre ces derniers et les villageois nous sont mieux connues. Ainsi, les bâtiments du prieuré non affectés au culte étaient loués à un fermier. En 1707, le moulin Saint-Maur est loué à Adrien Roussel. En 1720, il est de nouveau loué pour 3 ans à Louis Pegnier. En 1721, le prieur Dom Hyacinthe Gillot afferme pour 9 ans à Jean Gueniot, marchand à Bleurville, « les maisons seigneuriales, granges, écuries, cens, rentes, revenus, terres, prés, maix, chenevières, droit de pêche et de colombier appartenant au prieuré ». Pour en bénéficier, Jean Gueniot s’engage à payer annuellement 75 livres au prêtre desservant le prieuré et prend également en charge l’entretien des bâtiments du prieuré, y compris l’église, en fournissant « chaux, sable, pierres, tuiles, esselins, lattes, chevrons et autres bois ». Par ailleurs, les revenus provenant des « offrandes et oblations » reviendront aux religieux qui officieront en l’église paroissiale à Pâques, Toussaint et Noël. Enfin, Gueniot s’engage à « peupler le colombier et fournir la nourriture par moitié aux pigeons ». Il assure également le gîte et le couvert du prieur et des religieux de Saint-Nicolas lorsqu’ils viendront à Bleurville célébrer les offices ou visiter leurs biens !
En 1722, Jean Gueniot sous-loue les bâtiments du prieuré à Nicolas Thomas, maréchal-ferrant au village, qui s’engage à verser les dîmes de Dombasle-devant-Darney – autre village propriété du prieur de Saint-Maur – et de Bleurville aux bénédictins ainsi qu’une redevance de 490 livres et un chapon à Gueniot.
Les bénédictins, seigneurs ecclésiastiques de Bleurville, ont toujours essayé de faciliter l’activité agricole des villageois. Ainsi, en août 1727, la communauté de Bleurville représentée par son maire Louis Pegnier, conclut un accord avec Dom Hyacinthe Mittard, nouveau prieur de Saint-Nicolas-de-Port, afin de régler un échange de terrains : les religieux abandonnent un chemin de 30 pieds de large à la Corvée de Beudimont afin de permettre aux paysans de sortir leurs foins de leur prairie. Un jardin potager situé derrière le prieuré est cédé aux habitants contre l’abandon du droit de vaine pâture qu’ils exerçaient dans un pré situé au Petit Breuil que les bénédictins pourront désormais clôturer.
En ce début du 18ème siècle, la vie religieuse au prieuré avait largement cédé le pas aux arrangements matériels et fonciers imposés par les activités rurales d’une société en pleine reconstruction après la guerre de Trente Ans. Sur le plan spirituel, les paroissiens privilégiaient désormais l’église paroissiale où ils se faisaient inhumer et où ils fondaient des messes et dotaient de nouvelles confréries.
[texte et clichés : © Association des Amis de Saint-Maur de Bleurville]
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Fort comme un boeuf
Toute sa vie, dans les forêts du Val d'Ajol (Vosges), René Jacquot a débardé avec des boeufs, au rythme lent des attelages. l'avènement du tracteur a tué son métier. -
La forêt de Tignécourt, les écoliers de Bleurville et de Châtillon-sur-Saône acteurs d'un jour
[Vosges Matin | 23.12.09] -
"Les Vosges" de François de Neufchâteau : aux origines de l'identité vosgienne
Peu après la création du département des Vosges, François de Neufchâteau écrivait en 1795 un poème de 600 vers, ayant pour titre "Les Vosges", dans lequel il décrivait les sites de ce département, les montagnes et la plaine, exaltait les vertus et les mérites de ses hommes et de ses femmes célèbres, vantait ses ressources et ses monuments.
L'auteur avait pour but de montrer que "les Vosges ont aussi leur place dans l'histoire", d'inspirer à ses compatriotes vosgiens un sentiment de fierté, un patriotisme qui était synonyme d'attachement à la République.
C'est ce qu'essaiera de montrer la conférence à plusieurs voix proposée par la Société d’émulation du département des Vosges le 14 janvier à Epinal. Jean-Paul Rothiot présentera la personnalité de François de Neufchâteau et le contexte historique dans lequel il a écrit son poème. Philippe Alexandre en soulignera ensuite les idées fortes. Un comédien illustrera le propos en lisant des extraits de ce texte fondateur pour l'identité de notre département.
>> Conférence " 'Les Vosges' de François de Neufchâteau : aux origines de l’identité vosgienne ", jeudi 14 janvier 2010 à 20h30, amphithéâtre de la faculté de Droit, rue de la Maix à Epinal.
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Une bienheureuse lorraine fêtée le 9 janvier : Alix Le Clerc
Née à Remiremont en 1576 dans une famille de la bourgeoisie locale, Alix Le Clerc était venue à Hymont, paroisse de Mattaincourt, pour des raisons de santé, quand peu après son arrivée saint Pierre Fourier y fut nommé curé. Celui-ci, désireux d’assurer aux jeunes filles une instruction et une éducation chrétienne plus soignées que celles qu’elles recevaient habituellement, projeta de fonder une congrégation dont ce serait le but.
A Noël 1597, cinq jeunes filles, parmi lesquelles Alix Le Clerc, prenaient le voile et, en 1599, la première école fut ouverte à Poussay ; malgré bien des difficultés, la nouvelle « congrégation de Notre-Dame » connut de rapides succès, elle s’étendit dans toute la Lorraine, en France et même en Allemagne. Sous la direction de Pierre Fourier, Alix Le Clerc, fut une supérieure remarquable de délicatesse, de charité et d’humilité.
Venue en 1603 à Nancy pour y fonder une maison (dans l’actuelle rue Maurice-Barrès, entre la place Stanislas et la cathédrale), c’est surtout dans cette ville qu’Alix Le Clerc passa les dernières années de sa vie ; elle y mourut le 9 janvier 1622. Elle a été béatifiée le 4 mai 1947 par le pape Pie XII.
Ses reliques, conservées au lycée Notre-Dame, ont été transférées solennellement en la cathédrale de Nancy le 14 octobre 2007.
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Les registres paroissiaux vosgiens accessibles bientôt sur Internet
Les registres paroissiaux et d'état civil des communes vosgiennes, ainsi que les tables décennales sont déjà en accès libre sur les postes de consultation, en salle de lecture des Archives départementales des Vosges, à Epinal.
Ces documents seront mis en ligne sur le site Internet des AD Vosges www.vosges-archives.com vraisemblablement d'ici la fin du mois de janvier 2010.
En ce qui concerne l'accès à ces ressources, le Conseil général des Vosges s'est prononcé pour sa gratuité.
Généalogistes et historiens, n'hésitez pas à vérifier régulièrement sur le site des Archives départementales des Vosges l'annonce de la mise en ligne !
[source : AD88]
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La Lettre des Amis de Saint-Maur n° 8
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L'Odyssée prépare son prochain spectacle vivant
[Vosges Matin | 26.12.09] -
Un clip pour sauver le château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)
[Vosges Matin] -
1000 notes publiées !
En ce 1er janvier 2010, votre blog préféré publie sa millième note.
Ouvert en juin 2007, notre blog a grandi gentillement. Il accueille en moyenne 7000 visiteurs mensuellement, soit environ 230 connections par jour. Merci à toutes et à tous !
Nous essaierons de continuer à satisfaire votre curiosité et votre intérêt pour les informations que nous diffusons. Toujours au service de l'histoire et du patrimoine de notre petite patrie bleurvilloise, des Vosges et de la Lorraine (et un peu d'ailleurs aussi, selon l'inspiration du moment) !
[cliché : la Grande-Croix de Bleurville, 1806]
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Un nouveau site pour l'association Notre-Dame de Bermont
L'association Notre-Dame de Bermont inaugure son nouveau site internet dédié à l'ermitage de Bermont, situé sur la commune de Greux (Vosges). Une mine d'informations sur un site johannique vosgien incontournable.
Situées à trois kilomètres au Nord de la maison natale de Jehanne d’Arc, la chapelle et l’ermitage de Bermont veillent depuis de longs siècles sur la vallée de la Meuse. Jehanne aimait s’y rendre en pèlerinage, le samedi et souvent en semaine, afin d’offrir des cierges et des fleurs à Notre Dame, s’y recueillir et prier.
Pour Maurice Barrès, « C’est là qu’il faut aller si l’on veut avoir avec Jehanne le plus sûr trait d’union… L’ombre de Jehanne est sur cette vallée comme un mystérieux clair de lune. »
La fondation de ce frêle sanctuaire se perd dans la nuit des temps, à l’ombre de saint Maurice, de saint Martin et de saint Thibaut. Humble terre de catholicité, témoin discret de l’histoire de France depuis Hugues Capet, Bermont a pourtant survécu aux épreuves des siècles. Aujourd’hui, l’association Notre Dame de Bermont–Sainte Jehanne d’Arc, simple maillon d’une longue chaîne, s’efforce de restaurer ce modeste sanctuaire, dans le respect de son histoire et de sa tradition érémitique, mais aussi d’en faire découvrir l’histoire, si attachante.
>> Pour en savoir plus : http://www.nd-bermont.fr
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Un Vosgien bâtisseur de lumières
Le metteur en scène vosgien Damien Fontaine a été une nouvelle fois distingué lors de la Fête des Lumières de Lyon pour ses projections sur la cathédrale Saint-Jean de la capitale des Gaules.
[d'après l'Est Républicain | 27.12.09] -
Bilan à la Fédération des Sociétés savantes des Vosges
La toute jeune Fédération des Sociétés savantes des Vosges vient de dresser le bilan de sa première année d'existence. Plutôt satisfaisant.
Présidée par Jean-Paul Rothiot, professeur retraité de l'Université de Nancy-2, cette fédération d'associations à vocation historique et patrimoniale, a la volonté de mieux faire connaître l'action des nombreux bénévoles, érudits et chercheurs qui travaillent à une meilleure connaissance du passé du département des Vosges et à la promotion de son patrimoine architectural, archéologique et historique.
Cette année, elle était à l'origine du Salon du livre de Remiremont qui s'est tenu les 10 et 11 octobre et qui a rencontré un beau succès grâce à l'implication de l'équipe de la Société d'histoire locale de Remiremont. Par ailleurs, les Journées d'études vosgiennes (JEV) qui se tenaient à Raon-l'Etape du 16 au 18 octobre ont planché sur la thématique de l'eau. Avec plus de 500 auditeurs, cette manifestation poursuit, année après année, son bonhomme de chemin afin de vulgariser l'histoire de nos pays vosgiens.
La Fédération est également à l'origine de la publication des actes des JEV : c'est ainsi que ceux des Journées de Neufchâteau de 2008 ont été publiés au cours de l'été dernier. La FSSV souhaite également rééditer (ou éditer) des documents importants de l'histoire des Vosges. En 2009, c'est le poème "Les Vosges" de François de Neufchâteau (1796) qui a été choisi. Le document est disponible auprès des associations adhérentes à la Fédération ou auprès des archives départementales à Epinal.
En 2010, la Fédération des Sociétés savantes organisera le 5 septembre son deuxième Salon du livre Vosges-Lorraine aux Thons avec le soutien de l'association Saône-Lorraine, qui oeuvre à la restauration de l'ancien couvent des Cordeliers et plus particulièrement de son église franciscaine du XVe siècle.
Enfin, les Journées d'études vosgiennes 2010 auront lieu en octobre à Bains-les-Bains et Fontenoy-le-Château avec la participation d'une trentaine d'historiens et d'érudits locaux qui renouvelleront l'approche historique de ces deux cités de la Vôge.
Un beau programme en perspective qui devrait attirer de nombreux amateurs d'histoire et de patrimoine.
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Des nouvelles de la paroisse Notre-Dame de la Saône
Le 12 décembre, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, est venu à la rencontre des catholiques de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) qui s'inquiétaient de la place réservée à leur prêtre, l'abbé Charles Villaume, depuis la nomination de l'abbé Clément Ayéméné, comme curé de la paroisse.
A l'issue de cette réunion et après avoir entendu et échangé avec les fidèles présents, Monseigneur l'évêque a maintenu l'abbé Villaume dans la paroisse avec pour mission de soutenir spirituellement, dans la mesure de ses capacités physiques (83 ans tout de même !), les paroissiens et de seconder l'abbé Ayéméné en célébrant une messe dominicale de temps à autre. Il sera également aidé dans sa tâche par les laïcs engagés.
L'abbé Villaume, qui réside au presbytère de Bleurville, va ainsi pouvoir rester proche de ses paroissiens et vivre une "semi-retraite" bien méritée après un ministère particulièrement fécond dans le diocèse de Saint-Dié (à la paroisse N.-D. de la Vierge à Epinal en particulier) et comme prêtre fidei donum au Mali pendant près de 30 ans.
Merci à Mgr Mathieu ainsi qu'à M. l'abbé Durupt, vicaire général, qui ont facilité ce dialogue entre clergé local et croyants du secteur. Merci également aux abbés Ayéméné et Villaume. L'Eglise locale peut donc poursuivre sereinement son action d'évangélisation dans ce monde qui en a tant besoin.
Que Dieu garde encore longtemps notre cher Père Villaume au service de la paroisse ! Tous nos voeux l'accompagnent à l'aube de cette nouvelle année.
[clichés H&PB et MB]
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L’association « Aux sources du parc » se met au travail
Les membres de la toute nouvelle association "Aux sources du parc" se retrouveront en commission dès début 2010 pour traiter des différents thèmes fondateurs du projet de parc naturel régional dans le sud-ouest vosgien.
Un pas de plus est franchi pour voir la création d'un parc naturel régional. Une association vient de voir le jour et aura fort à faire en 2010.
Plusieurs réunions ont eu lieu dans diverses localités des trois départements limitrophes (Haute-Marne, Haute-Saône, Vosges) depuis la mi-septembre en vue de créer un parc naturel régional.
Mais avant tout, il faut créer une association porteuse de ce projet. Les bonnes volontés ne manquent pas. Et lors de la dernière réunion à la maison de la Nature à Tignécourt, une association a vu le jour. Elle a pour nom "Aux sources du parc". Cette appellation a une double symbolique puisque des cours d'eau importants prennent leur source ici (Meuse, Saône) ainsi que les ruisseaux qui se jettent dedans et partent soit vers la mer du Nord soit vers la Méditerranée… " A la source, espérons que ces petits ruisseaux fassent une grande rivière ! ", soulignait le président nouvellement élu, Fabrice Cahez. Mais le plus difficile sera de convaincre. Il faudra donc informer et sensibiliser à plusieurs niveaux : une grande majorité de la population, les élus, et discuter avec les trois conseils régionaux que sont la Lorraine, la Champagne-Ardenne et la Franche-Comté.
Tous les instigateurs de ce projet sont unanimes : avec la création d'un parc, c'est un label, une marque qui se met en place. Ce qui permettra aux producteurs locaux de mieux vendre leurs produits par exemple. D'un point de vue touristique, c'est une qualité paysagère qui permettra de faire venir davantage des gens de l'extérieur.
L'association est ouverte à tous, à toutes les sensibilités et à toutes les idées. Son siège social est au 116, rue de l'Église à Monthureux-sur-Saône. Fabrice Cahez préside les destinées de l'association. Il sera aidé de cinq vice-présidents : Didier Milliard, chargé de la communication ; Michel Fournier, chargé du développement touristique ; Florence Réveillas, chargée du développement économique ; Jean-Pierre Huguet, chargé du patrimoine culturel ; Pierre-Jean Prévôt, chargé du patrimoine naturel. Daniel Godard se charge de la trésorerie et Ingrid Colnet du secrétariat.
Les cotisations ont été fixées 5 € (individuel) et 10 € (associations, artisans, entreprises, commerçants, exploitation agricoles) et 50 € (Codecom).
Les prochains rendez-vous auront lieu en 2010 :
Commission communication. - Lundi 16 janvier à 20 h 30 à la maison de la nature à Tignécourt.
Commission patrimoine culturel. - Jeudi 14 janvier à 20 h 30 à la salle des fêtes de Claudon.
Commission développement économique. - Lundi 18 janvier à 20 h 30 à la Codecom de Monthureux-sur-Saône.
Commission tourisme. - Lundi 25 janvier à 20 h 30 à la Codecom de Darney.
Commission patrimoine naturel. - Lundi 1er février à 20 h 30 à la salle des fêtes de Villotte.
[d’après Vosges Matin | 18.12.09]
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Le musée de l'image d'Epinal
La ville d'Epinal est connue dans l'Europe entière pour sa tradition imagière. Cartiers et dominotiers à l'origine, les imagiers d'Epinal ont produit des images en feuilles depuis le 18ème siècle mais ce sont les imageries Pinot et Pellerin qui font sa renommée au 19ème siècle. La ville d'Epinal a souhaité valoriser ce patrimoine et a créé en 2003 le Musée de l'image qui gère aujourd'hui l'une des plus importantes collections d'images populaires françaises et étrangères du 17ème siècle à nos jours.
La salle d'exposition permanente développe sur 400 m² l'histoire de l'imagerie populaire du 17ème siècle à nos jours, les graveurs, les centres imagiers... Elle explique ensuite les fonctions des images : édifier, jouer, instruire, vendre... De l'image religieuse à l'historiette pour enfants sages, en passant par l'image de propagande, les théâtres de papier, les feuilles de soldats, les images satiriques et la publicité... vous pouvez découvrir tous les thèmes traités dans l'imagerie populaire.
>> le Musée de l'image | 42 quai de Dogneville | 88000 EPINAL
>> Contact : musee.image@epinal.fr
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Contrexéville, carrefour de voies romaines
Avant que le projet Diabéticom ne rentre dans sa phase concrète, le secteur des lacs de la Folie qui l'accueillera a fait l'objet d'une expertise archéologique. Avec une découverte à la clé.
Les soupçons étaient bel et bien fondés. La presqu'île du lac inférieur de la Folie cache effectivement un superbe tronçon de voie romaine comme les archéologues le subodoraient.
La découverte a été faite il y a peu, suite aux opérations de déboisement nécessaires à la conduite du projet Diabéticom sur le site de la Folie. Une équipe de l'Institut national pour la recherche archéologique préventive (INRAP) a, durant trois jours, expertisé une surface déboisée de 5.000 m² destinée à recevoir ultérieurement le complexe Diabéticom. Et a finalement mis à jour une portion de voie qui devait relier Corre, le dernier port sur la Saône, à Soulosse, le célèbre vicus commercial établi sur la grande voie impériale Lyon-Trèves.
Les archéologues à l'œuvre sur le site de la Folie imaginaient bien que le travail de la terre ne serait pas vain dans la mesure où ils avaient déjà connaissance d'autres portions dans le périmètre. Gilou Salvini, président du Cercle d'études locales et archéologue bénévole, avait déjà eu l'occasion d'observer un bout de voie empierrée lors de la vidange du lac inférieur en 1995. En 2000, la fouille archéologique préventive menée par Karine Boulanger, de l'INRAP, avait donné lieu à une autre découverte de ce type. En plus des deux bâtiments ruraux gallo-romains situés sur l'emprise de la D 165, entre la BA 902 et l'usine Solocap, un tronçon de chaussée qui se dirigeait vers le lac a été dégagé et étudié.
Le duo qui s'est retrouvé au bord des lacs tout récemment avec des représentants de l'INRAP et des bénévoles du Cercle d'études locales s'attendait donc à dénicher sur la presqu'île une autre partie de ce réseau routier. Un réseau dont l'usage se serait probablement arrêté à la fin de l'Empire romain quand de nouvelles agglomérations humaines ont été desservies par des routes toutes neuves aux itinéraires différents.
Mais avant d'être boudée, la portion contrexévilloise du fameux vicus commercial a dû être particulièrement empruntée. Les pierres bien serrées les unes contre les autres, qui constituent la chaussée, font en effet apparaître par endroits des réparations qui marquent l'état de dégradation lié à une importante circulation.
Après ces trois jours de labeur sur le site de la Folie, le secteur fouillé a été rebouché, le laissant ainsi à disposition des aménageurs. Car, ce tronçon de route aussi intéressant soit-il ne vient en rien compromettre les projets qui devraient voir le jour en lieu et place du réseau routier romain.
[d'après Vosges Matin | 08.12.09]
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Vrécourt (Vosges) : l’église retrouve ses sonorités d’antan
Les cloches de l'église de Vrécourt ont retrouvé leurs sonorités originelles. Le battant de 'Marie Amélie', la plus grosse des trois cloches installées dans le clocher et qui donne le ‘do’, vient d'être changé.
Attaqué par le chancre de l'acier, son balancement longitudinal se faisait sous forme de huit et frottait le bord de la cloche au lieu de le taper. Cela occasionnait une grave usure et changeait la tonalité. Les battants des deux autres cloches seront torsadés l'an prochain afin que le battement se fasse sur une autre de leurs faces.
Des travaux de renforcement du beffroi (la charpente supportant l'ensemble des cloches sous la flèche du clocher) sont actuellement en cours.
Quant à l'orgue, il a été entièrement démonté par le facteur d'orgue qui y a réinstallé un jeu de trompettes d'origine, qui avait été remplacé par un jeu de voix célestes plus près des sonorités liturgiques. Deux cent cinquante heures de travail ont été nécessaires à cette remise en état, rendue possible grâce à des dons. Pendant que l'orgue était démonté et emmené dans les ateliers du facteur d'orgue, l'équipe de Vrécourt Culture Patrimoine nettoyait et rendait son lustre au buffet d'orgue alors que la corniche située derrière l'orgue était entièrement refaite.
En guise d'inauguration, un concert devrait être organisé en début d'année. Composé de musiques variées, il permettra de faire ressortir toutes les possibilités de l'instrument. En attendant, les portes de l'église seront ouvertes les samedi 19 et dimanche 20 décembre de 16 h 30 à 17 h 30 afin que tous puissent venir voir la crèche qui sera installée et écouter quelques morceaux interprétés à l'orgue par des bénévoles. L'Association Vrécourt Culture Patrimoine attend un public nombreux et espère que la générosité des uns et des autres ne faiblira pas, afin que la remise en état du patrimoine religieux puisse se poursuivre.
[Vosges Matin | 16.12.2009]
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Monthureux-sur-Saône : réfection du mur de clôture du presbytère
[Vosges Matin | 13.12.09] -
Je vous écris d'Epinal
Jusqu'alors, jamais Jeanne Cressanges n'avait couché sur la feuille blanche son aventure avec sa ville d'adoption, Epinal. Jamais elle n'avait confessé cette relation construite au fil du temps, cet amour pourtant né dans l'aversion. Dans "Je vous écris d'Epinal", Jeanne Cressanges raconte donc sa ville comme elle l'a vécue et la vit au quotidien, dans les balades, au détour d'une rue, entre les ruines du château, dans la nef de la basilique Saint-Maurice, sous les baies du musée départemental, sur le plateau de la Justice ou le long de la Moselle. Mi-roman, mi-recueil épistolaire, mi-ouvrage d'art, mi-monographie historique, ce livre-promenade oscille entre l'intime et le public, avec la délicatesse, la simplicité, la clarté et l'humour à fleur de mot qui caractérisent l'écriture de son auteur.
"Cet ouvrage est précieux, chacune de ses pages, chacune de ses illustrations sont une goûteuse madeleine de Proust pour les Spinaliens" écrit Michel Heinrich, député-maire de la Cité des Images, dans sa préface. L'ouvrage dresse le portrait d'une ville avec poésie, sans la volonté d'exhaustivité ou le pragmatisme qui caractérisent certains guides. Ce livre est pour les flâneurs, les rêveurs, pour ceux qui aiment s'attarder devant le détail d'une porte, partir pour nulle part, se perdre pour mieux se retrouver. Aussi pour les amoureux, pas seulement des images, mais des êtres singuliers, des histoires d'herbes et d'enfance, des chats, des ciels mouillés, des soleils d'automne, de l'envers des choses.
Stendhal ne disait-il pas qu'un roman est un miroir qu'on promène le long du chemin ? Alors, ce livre est peut-être un roman... Le roman d'Epinal.
>> Je vous écris d'Epinal, Jeanne Cressanges, Serge Domini éditeur, 2009, 200 p., ill. (35 €).
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Domrémy : la basilique du Bois-Chenu en péril ?
[Vosges Matin] -
Des subsides associatifs pour protéger le patrimoine religieux de Domrémy
[Vosges Matin] -
Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée
Doit-on se réjouir qu'un vosgien ait participé au génocide vendéen durant la Révolution ? Telle est la question qui habite l'esprit à la lecture de l'ouvrage sur le général Nicolas Haxo. Au-delà de cette interrogation et des excès de la Révolution de 1789, le livre de Yannick Guillou brosse un intéressant portrait de Nicolas Haxo.
Né en 1749 à Etival, à quelques lieues de Saint-Dié, Haxo s'engage à 18 ans dans le régiment de Touraine-Infanterie. A son retour à la vie civile, il obtient une charge au bailliage de Saint-Dié. Pendant la Révolution, il renonce à une carrière politique et s'engage à nouveau dans l'armée du Rhin à la tête des volontaires du 3ème bataillon des Vosges avec lequel il participe au terrible siège de Mayence, gagnant à cette occasion en 1793 son grade de général.
Envoyé en Vendée pour combattre l'armée catholique et royale, en novembre 1793, Haxo reçoit l'ordre de battre le chevalier de Charette, l'un des chefs de l'armée vendéenne. Sans relâche, Haxo harcèlera les insurgés. Mais son acharnement lui sera fatal : Haxo perd la vie en mars 1794 dans le combat des Clouzeaux, près de La Roche-sur-Yon. Sa fin est entourée d'incertitudes : s'est-il suicidé face à ses assaillants, quelle est la date exacte de sa mort, où est-il inhumé ? L'ouvrage de Yannick Guillou lève le voile sur toutes ces questions. L'auteur a bénéficié des archives de la famille mis à la disposition par les descendants du général Haxo actuellement installés aux Etats-Unis.
>> Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée à la poursuite de Charette, Yannick Guillou, Edhisto éditions, 2009, 290 p., ill. (21 €).
>> Plus d'infos et commande possible sur le site des éditions Edhisto : www.edhisto.eu
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Bleurville : le bureau de poste célébre son centenaire
La toute jeune agence postale communale accueille jusque fin janvier 2010 une rétrospective sur l’histoire du bureau de poste qui a été officiellement ouvert le 9 décembre 1909.
Préparée depuis plusieurs mois par des amateurs d’histoire locale, l’exposition sur le centenaire de La Poste de Bleurville a été inaugurée en présence du maire André Granget et de la gérante de l’APC, Caroline Simon.
Installé dans la salle du public, un panneau explicatif rappelle les grandes dates de l’histoire du bureau de poste : 1909 avec le premier bureau installé rue des Ecoles à proximité de l’ancienne église Saint-Maur, 1942 avec le déménagement des locaux dans la rue du Moulin et, enfin, 1948 avec l’installation dans l’immeuble rue de Monthureux (anciennement rue du Bon-Vin !), toujours affecté au service postal.
Comme l’a rappelé Alain Beaugrand, l'initiateur de cette rétrospective, « Ce centenaire est l’occasion de rappeler le passage des différents receveurs des PTT, dont plusieurs ont marqué la vie du village : Jean Joliot, à la fin des années 30, qui est décédé lors des combats de 1940 et dont le nom est gravé sur le monument aux morts du village, Pierre Ruer pendant les années d’occupation, Albert Poirot dans les années 50, Michel Girot, René Rouchès, Jean-Pierre Rajkovick, Marcel Marin et Gérard Laheurte qui fut le dernier chef d’établissement en titre ».
« Le bureau de poste est intimement lié à la vie quotidienne des habitants » comme l’a souligné André Granget. Et de noter aussi la nécessaire adaptation de ce service public le plus aimé des Français. L’histoire de notre bureau de poste est un exemple encore bien vivant de cette adaptation aux évolutions des besoins des particuliers et des entreprises. Si en 1909, le maire de l’époque, Donat Desboeuf, demandait la création d’un bureau de poste à Bleurville, c’était en raison du nombre d’habitants – près de 600 – à desservir postalement, parce qu’à l’époque la lettre était reine !. « En 2009, la présence de l’agence postale, souligne encore le maire André Granget, est rendue indispensable par le lien social qu’elle assure et les services de proximité quelle rend aux particuliers comme aux entreprises locales ».
Les clients de l’agence postale pourront constater, en parcourant le panneau explicatif, qu’à toutes les époques les différentes municipalités ont multiplié les efforts afin d’améliorer le service postal local. Et comme l’a rappelé le maire en guise de conclusion à cette sympathique inauguration, « si l’on veut que la présence postale se pérennise au village, il faut user sans réserve des services proposés par notre agence postale communale ! ».
Enfin, Alain Beaugrand tient à remercier les personnes sans qui cette rétrospective n’aurait pu voir le jour : Solange Richard, Michèle Bisval et Roger Persin. Les renseignements et des documents fournis ont été particulièrement précieux pour reconstituer les évolutions de La Poste locale. Et il reste encore beaucoup à découvrir aux archives départementales sur la vie du bureau. Cela fera peut-être l’objet d’une future exposition…
>> L’exposition « La Poste de Bleurville a 100 ans » est visible aux heures d’ouverture de l’APC jusqu’au 31 janvier 2010.
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La vie artisanale dans les Vosges au Musée Lorrain de Nancy
Le Musée Lorrain présente la collection du docteur Xavier Martin, authentique lorrain passionné par les arts et traditions populaires
Rassemblée au fil des années, cette collection qui compte aut total plus d'un millier d'objets, d'outils et d'instruments de la vie quotidienne, illustre la vie artisanale et rurale vosgienne du XVIIIe au XXe siècle.
Une sélection de quelque 350 objets vient aujourd'hui enrichir les collections d'ethnographie du Musée Lorrain grâce à la générosité de sa famille.
Cette exposition veut à la fois être un outil pédagogique et un travail de mémoire, mettant en lumière les choix de ce collectionneur guidé par la beauté de l'objet et la place fondamentale de la transmission des savoir-faire artisanaux.
>> "La vie artisanale dans les Vosges. La collection Xavier Martin", exposition-dossier au Musée Lorrain à Nancy, jusqu'au 27 juin 2010, tous les jours sauf le lundi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
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Saint Nicolas en visite en Saône Lorraine
Le saint patron des Lorrains et des enfants sages est venu rendre visite à ses petits amis de Bleurville et de Monthureux durant ce week-end où l'on célébrait sa fête.
A Bleurville, il est arrivé dès samedi après-midi à bord de sa calèche dans laquelle se sont engoufrés avec joie les enfants du village... ainsi que Monsieur le Maire. Ils en ont profité pour se rapprocher de leur saint patron et faire quelques tours dans les rues de la petite cité au rythme des chevaux de Saint Nicolas.
Au chef-lieu de canton, Saint Nicolas a attendu la nuit tombée pour apparaître sur l'onde sereine de la Saône avant d'être accueilli officiellement par Monsieur le Maire. Accompagné par la fanfare locale et les pompiers, notre saint et son inséparable compagnon Père Fouettard ont pérégriné dans les rues de la commune pour la plus grande joie des enfants et des parents.
Saint Nicolas demeure une tradition bien vivante dans nos villages et bourgs de l'Est. Et c'est très bien ainsi car nous avons tous besoin de rêver un peu en ces temps moroses.
[clichés H&PB et Ch. Thiébaut]
>> Plus de photos sur la visite de Saint Nicolas à Monthureux sur www.monthureux.fr