Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vosges - Page 78

  • Procession mariale à Rozières-sur-Mouzon (Vosges)

    procession rozieres.jpg

    [Vosges Matin | 19.08.09]

     

    Cet article nous inspirent plusieurs réflexions :

     

    1. Remarquez le contraste entre le jeune prêtre, d'origine africaine, et cette poignée de fidèles, essentiellement féminins et plutôt âgés. Contrastes saisissants entre une Afrique jeune et active spirituellement et une Europe - et une France en particulier - vieillissante et pauvre spirituellement.

    2. Les grands absents : les jeunes générations.

    3. Cette image pose avec accuité la question du devenir de la culture chrétienne dans notre monde rural et, plus précisemment, la question essentielle de l'avenir du catholicisme dans ses pratiques communautaires et dans l'expression de la foi.

  • Autour de l'exposition "Une histoire de famille : Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle"

    programme domremy.jpg
    >> Colloque et conférences autour de l'exposition, du 17 août au 31 octobre 2009, site de Domrémy-la-Pucelle, maison natale de Jeanne d'Arc (Vosges).

  • Patrimoine et culture du Pays de Neufchâteau

    Les actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2008 viennent d'être publiés sous l'égide de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges. L'ouvrage rassemble les travaux résultant de deux années de recherches et de mises au point des connaissances menées par une trentaine de passionnés d'histoire, de géographie, de culture et d'art.

     

    JEV neufchateau.jpgRetraçant l'histoire du site et de la ville de Neufchâteau de l'Antiquité à nos jours, sans prétendre à l'exhaustivité, ces articles exposent bien des aspects inédits : fouilles archéologiques, plans anciens, évolution de l'architecture civile, militaire et religieuse, lignées bourgeoises et modes de vie sous l'Ancien Régime, artistes et oeuvres, imprimeurs et éditeurs, hommes politiques de la Révolution au XXe siècle, en somme tous ceux qui ont contribué au rayonnement de Neufchâteau dans la Plaine des Vosges, sans oublier Nicolas François, dit "François de Neufchâteau", qui s'est fait connaître dans le monde littéraire et politique durant la Révolution et sous l'Empire.

     

    L'important patrimoine artistique et monumental de la ville s'est développé grâce à une prospérité économique soutenue, fondée sur une activité commerciale forte dès le Moyen Âge et au XVIIIe siècle (industrie du bois et de l'ameublement notamment) : cette étude globale du Pays de Neufchâteau mettant en perspective historique ses enjeux socio-économiques, témoigne que la ville reste assurément l'un des pôles dynamiques de l'Ouest vosgien.

     

    >> Patrimoine et culture du Pays de Neufchâteau, actes des Journées d'études vosgiennes, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (sous la dir.), Fédération des Sociétés Savantes des Vosges et Amis du livre et du patrimoine de Neufchâteau, 511 p., ill. (35 €).

    >> En vente dans les librairies de Neufchâteau ou commande possible (dans la limite du stock) à l'Association Saône Lorraine, Grenier à Sel, 88410 CHÂTILLON-SUR-SAÔNE.

  • Voyage dans la vallée de l'Ourche

    vallée ourche.jpgCette brochure est un extrait d'un document réalisé par le comte d'Hennezel-d'Ormois dans les premières décennies du XXe siècle. Il relate plusieurs voyages de l'auteur dans les villages de la forêt de Darney et, en particulier, dans la vallée de l'Ourche, entre Claudon et Hennezel. La brochure présente l'histoire des différents sites historiques et industriels qui font encore la richesse de cette vallée boisée. Elle est illustrée par des reproductions de cartes postales anciennes des différents lieux visités.

     

    Le bénéfice de la vente de cette brochure va intégralement à l'association "Droiteval-Ourche-Patrimoine" qui s'est engagée dans une vaste entreprise de sauvegarde du patrimoine de la vallée de l'Ourche.

     

    >> Brochure "Voyage dans la vallée de l'Ourche" à commander à l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine, 21 rue de l'église, 88410 CLAUDON (10 € port compris).

  • Bleurville : conférence sur l'affaire Buzenet à l'abbaye Saint-Maur

    buzenet.jpg
    >> Conférence donnée par Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine et membre des Amis de Saint-Maur de Bleurville, dimanche 23 août à 15h00 à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges).
    >> La conférencière présentera le résultat de ses travaux de recherches concernant une affaire judiciaire qui marqua la Lorraine dans les années 1760 et à laquelle s'intéressa Voltaire. Il s'agit de rétablir la vérité sur cette affaire criminelle qui fut à l'origine d'une erreur judiciaire.

  • Contrexéville : au chevet de l'église Saint-Epvre malade de ses multiples transformations

    L'église paroissiale de Contrexéville est malade des multiples remaniements réalisés au cours des siècles. Un nouveau chantier de consolidation s'avère indispensable pour garantir la pérénité de l'édifice cultuel.

     

    église contrexéville.jpg
    église contrexéville suite.jpg
    [Vosges Matin | 10.08.09]
  • La forteresse vosgienne de Châtel-sur-Moselle toujours en chantier

    chantier châtel.jpg
    [Vosges Matin | 04.08.09]

  • Sauvegarder l'habitat traditionnel avec la Communauté de communes de la Saône vosgienne

    habitat saône vosgienne.jpg
    [Vosges Matin | 02.08.09]

  • L'Assomption solennisée à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    Ce 15 août, le site de l'ermitage Notre-Dame de Bermont, sur le ban de la commune de Greux, à quelques pas de la maison natale de Jeanne d'Arc, a fêté dans la ferveur l'Assomption de la Vierge Marie sous un ciel limpide et illuminé par un chaud soleil.

     

    ND Bermont4 15.08.09.jpgLa messe matinale était célébrée en la petite chapelle - qui conserve pieusement le souvenir des visites de notre Jeannette - par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre d'Epinal. Après un sympathique repas pris en commun, la procession du Voeu de Louis XIII rassembla à 15 heures les pèlerins aux pieds d'un autel-reposoir surmonté d'une statue de Notre-Dame de Lourdes : le célébrant renouvella la consécration de la France à Marie selon le Voeu du roi Louis XIII de 1638. Puis la procession se poursuivit jusqu'à la chapelle pour le Salut au Saint-Sacrement.

     

    Les fidèles ont pu profiter encore de la remarquable exposition installée dans l'ancien ermitage consacrée à la piété populaire au temps de Jeanne d'Arc. D'utiles précisions historiques sur l'épopée johannique accompagnent cette présentation.

     

     

    ND Bermont6 15.08.09.jpg
    ND Bermont8 15.08.09.jpg
    ND Bermont7 15.08.09.jpg
    [clichés H&PB]
  • Les grès flammés d'Alphonse Cytère à Rambervillers

    grès flammés rambervillers.jpg
    [Vosges Matin | 28.07/09]

  • Exposition à Domrémy : "Une histoire de famille : Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle"

    jeanne d'arc.jpg
    une histoire de famille.jpg

  • Hommage à Mercédès Guingot à Châtillon-sur-Saône (Vosges)

     

    L’association Saône Lorraine a souhaité honorer Mercédès Guingot, membre éminent de la grande famille d’artistes lorrains des Guingot, en lui consacrant une exposition au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône.

     

    expo mercedes guingot 14.08.09 017.jpgDans la famille Guingot, il y a le père, le fils et la belle-fille. Les œuvres ont fait l’objet d’une grande exposition en début d’année au Musée départemental des Vosges à Epinal. A Châtillon-sur-Saône, comme l’a expliqué Jean-François Michel, lors du vernissage de la rétrospective-hommage, il s’agit de présenter « la Saône Lorraine peinte et dessinée par Mercédès Guingot, des dessins, encres et aquarelles, réalisés lors du dernier séjour de l’artiste à Darney en 1986. »

     

    Les parents de Mercedès sont arrivés à Saint-Dié à la fin du XIXe siècle et c'est là qu'elle a vu le jour en 1905 et qu'elle rencontra son futur mari Henri Guingot, qui réalisa les décorations des stalles de la cathédrale du diocèse.

     

    expo mercedes guingot 14.08.09 007.jpgMercedès Guingot s'attacha à Darney en venant voir son frère Joannes Stouls installé dans le chef-lieu de la Vôge. Une fois devenue veuve, elle s'installera en Bretagne mais revenait régulièrement à Darney plusieurs fois par an pour y pratiquer son art. Elle aimait installer son chevalet dans les endroits les plus typiques du bourg.

     

    Elle organisa des expositions estivales dans les Vosges, en 1978 à Vittel, en 1979 à Epinal où le public appréciait particulièrement ses encres de Chine, ses gravures, ses collages et ses aquarelles. En 1986, elle choisit la salle des fêtes de Darney pour présenter une soixantaine de grands tableaux représentant notamment les signes du zodiaque, mais aussi la série des saints rappelant l'imagerie ancienne. Mercédès Guingot est décédée en 1993.

     

    Voilà donc une belle occasion d'aller découvrir - ou redécouvrir - les œuvres de Mercedès Guingot au Grenier à sel à Châtillon-sur-Saône où l’on peut admirer outre des représentations de Darney, des dessins d’Attigny, des Thons, de Châtillon et des paysages buccoliques de la Saône Lorraine.

     

     

    Quelques photos du vernissage du 14 août 2009...

     

     

    expo mercedes guingot 14.08.09 001.jpg

     

    expo mercedes guingot 14.08.09 005.jpg
    expo mercedes guingot 14.08.09 002.jpg
    [Clichés H&PB]

    >> Exposition hommage à Mercédès Guingot, Grenier à sel à Châtillon-sur-Saône (Vosges), jusqu’au 20 septembre.

  • Sur les routes du Sud-Ouest vosgien avec les scouts d'Europe de Nancy

    Des jeunes scouts et guides d'Europe nancéiens étaient sur les routes du Sud-Ouest vosgien cet été. C'est toujours avec plaisir que nous croisons ces jeunes pleins d'enthousiasme, "toujours prêts" pour réaliser leur "BA" et animer les villages et les bourgs où ils font halte.

    scouts d'europe damblain.jpg
    socuts d'europe martigny.jpg
    messe scoute damblain.jpg
    guides bains les bains.jpg
    [source : Vosges Matin]
  • L'affaire Busenet : "Faites entrer l'accusé !"

    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges) va vivre des instants "historiques" dimanche 23 août. Marie-Françoise Michel va révéler toute la vérité sur l'affaire Busenet, une incroyable affaire criminelle qui défraya la chronique dans les années 1760.

     

    Bleurville 46.JPGGrâce à ses recherches, Marie-Françoise Michel, historienne du pays de la Saône Lorraine, a pu reconstituer dans le détail tout le déroulement de cette affaire judiciaire. On devrait plutôt parler "des" affaires puisque nous avons eu une première condamnation d'un pauvre innocent - François Martin, tonnelier à Bleurville - suivie du procès du véritable auteur des crimes et tentatives de meurtres perpétrés dans le pays : François Busenet (ou Buzenet), chapelier également du village de Bleurville.

     

    Nous vous promettons des révélations... historiques, assez éloignées - il faut bien l'avouer - du spectacle de la Compagnie L'Odyssée des étés 2007 et 2008 qui s'était inspiré de cette affaire locale.

     

    Venez nombreux écouter notre chroniqueuse judiciaire d'un jour !

     

    >> Conférence "Toute la vérité sur l'affaire Busenet" par Marie-Françoise Michel, dimanche 23 août à 15h00 à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

     

     

  • 15 août : fête de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie

    assomption église lorraine 18e s..jpg
    Assomption (XVIIIe siècle), église lorraine.

  • A la découverte de l'église de Martinvelle (Vosges)

    Chaque village vosgien possède son église, pour la plupart d'une beauté toute simple et toute remplie de la foi des générations passées qui ont enrichi la maison divine.

     

    martinvelle maître-autel église 2009.jpgL'église Saint-Pierre-aux-Liens de Martinvelle en fait partie : elle mérite un détour. Le village est situé aux confins du canton vosgien de Monthureux-sur-Saône et du département de la Haute-Saône.

     

    Le visiteur remarquera en particulier le retable du maître-autel qui vient de faire l'objet d'une remarquable restauration. Il s'agit d'un magnifique retable en bois du XVIIIe siècle qui renferme une toile de 1687 représentant le martyre de saint Gibert, abbé de Luxeuil, mort en 888.

     

    L'église possède par ailleurs d'autres éléments dignes d'intérêt : un Christ en croix (XVIe s.), une Vierge à l'Enfant (XVIe), une statue de saint Gibert (XVIe), saint François aux stigmates (XVIe), saint Pierre et saint Paul (XVIIIe), un tableau de la Vierge (XVIIIe), un tableau du miracle de saint Nicolas (XVIIIe).

     

    [cliché H&PB]

  • Dimanche 16 août : rallye-promenade avec Droiteval-Ourche-Patrimoine

    rallye promenade DOP.jpg

  • Jachères fleuries et abeilles font bon ménage en Saône vosgienne

    Depuis quelques semaines, des jachères apicoles fleurissent sur le bord des routes vosgiennes. Un plaisir pour les yeux et les insectes pollinisateurs qui se délectent de ce casse-croûte indispensable à leur survie.

     

    Elles s'appellent ail des ours, bouillon blanc, luzerne, millepertuis, sainfoin, sauge des près ou encore trèfle blanc. Multicolores, ces plantes sauvages sont un plaisir pour les yeux. Mais surtout pour les insectes pollinisateurs qui y trouvent un véritable "garde-manger", indispensable à leur survie.

    Toutes ces espèces mellifères présentent un avantage nutritif notamment pour l'abeille qui, la belle saison venue, se fait un plaisir de les butiner : de fleur en fleur, elle y trouve de façon variable du nectar, source de glucides, qui se transformera en miel, et du pollen, source de protéines. Si on peut croire que ces plantes nectarifères et pollinifères sont abondantes, ces ressources ne sont pas forcément présentes de manière suffisante tout au long de l'année. Une malnutrition qui a perturbé les butineuses et qui a participé à la forte mortalité des cheptels en 2008.

     

    jachère fleurie vosgienne.jpg
    Dominique Roussel, Marcel Prétot, Alain Roussel et Hervé Destrignéville dans le verger fleuri
    [cliché Vosges Matin]

     

    "Les 50 % de pertes de ruches étaient directement liées à un hiver trop long mais aussi à un manque de pollen durant l'été 2007", note Dominique Roussel, président du Groupement de défense sanitaire des abeilles (GDSA). Faute de butinage, les abeilles s'étaient arrêtées de pondre trop tôt. Alors que les jeunes butineuses vigoureuses auraient pu affronter cet hiver rigoureux, les autres ne l'ont pas supporté. " Et il n'y avait plus personne pour attaquer le boulot au printemps", explique Marcel Prétot, président d'Apivosges. Un scénario catastrophe qui avait poussé Dominique Roussel à monter au créneau. En interpellant notamment les élus locaux et le conseiller général en charge de l'environnement, Alain Roussel.

    "Il fallait trouver des solutions pour assurer un avenir à nos abeilles", explique le président du GDSA en sachant que les apiculteurs ne peuvent plus compter sur les jachères agricoles depuis que la nouvelle réglementation européenne a réduit fortement le gel obligatoire des surfaces cultivées. Résultat : le garde-manger des insectes pollinisateurs a été réduit à peau de chagrin.

    Pour pallier ces carences alimentaires, le plan départemental, intitulé "Biodiversité : abeilles et insectes pollinisateurs", porté par Vosges développement, a encouragé les collectivités territoriales, les agriculteurs, les entreprises ou encore les particuliers à multiplier ces jachères apicoles. Dans le cadre de ce plan "abeilles", environ 1200 personnes ont reçu au printemps des sachets de graines.

    "Et 52 communes vosgiennes se sont inscrites au sein de ce dispositif", note Alain Roussel dont une dizaine sur la seule Communauté de communes de la Saône vosgienne qu'il préside. Ainsi, le maire de Tignécourt, Hervé Destrignéville, n'a pas hésité à planter 200 mètres carrés de mélanges mellifères dans son verger. Cela peut paraître insuffisant mais l'effort collectif a permis de planter en tout plus d'un hectare de jachères apicoles sur le secteur de la communauté de communes. "Ce n'est miraculeux mais ça aide", note Marcel Prétot.

    Et lorsqu'on sait qu'une ruche a besoin de 80 kg de miel pour survivre, on mesure l'importance de ces ressources alimentaires diversifiées qui ont un coût (environ 31 € le kilo de graines). Un obstacle économique qui pourrait en rebuter plus d'un. Mais les défenseurs de ces jachères poursuivent leur travail de sensibilisation. En espérant que les particuliers s'y mettent dès le printemps prochain. En prenant toutefois quelques précautions car les semis ne doivent pas se faire à la légère. Gare aux plantes invasives ou à fleurs doubles qui sont, certes, très jolies mais inutiles aux abeilles qui n'y piochent aucun nutriment.

    Si la multiplication des jachères apicoles ne sera pas le seul facteur qui permettra d'enrayer le déclin des abeilles, ça y participe. Un premier pas dont les premiers effets ne seront visibles qu'au printemps prochain lorsqu'il s'agira de faire le compte des ruchers. Et de constater si leur casse-croûte, qui profite aussi aux autres insectes pollinisateurs que sont le papillon et le bourdon, était de qualité.

     

    [Vosges Matin | 09.08.09]

  • Renommée internationale pour les Hautes-Mynes du Thillot (Vosges)

    Les Hautes-Mynes du Thillot bénéficient aujourd'hui d'une renommée internationale. Une réputation qui pourrait entraîner une nouvelle dynamique sur un site minier singulier mais partiellement exploité.

    mines-de-cuivre-du-thillot.jpgBien avant que la Société d'études et de sauvegarde des anciennes mines (Sésam) se penche sur deux siècles d'exploitation minière, on savait qu'il y avait eu d'importantes extractions de cuivre au Thillot. Ce qui représentait la première source de minerais pour les Ducs de Lorraine. Mais ça s'arrêtait là. Les découvertes tiennent souvent à peu de choses. L'histoire des Hautes-Mynes du Thillot aurait pu rester enfouie si les archéologues de la Sésam n'avaient décidé de laisser de côté les fouilles des mines d'argent de Bussang pour passer à un minerai bien moins noble, le cuivre. Eux-mêmes n'avaient aucune idée des informations que les souterrains et les documents d'archives allaient révéler. Des découvertes qui ont chamboulé l'historiographie et qui font désormais la renommée du site thillotin.

    Pour s'en convaincre, il suffit de surfer un peu sur le net et de taper "gunpowder" (« poudre » en anglais). Les Thillotins seraient certainement surpris de constater que leur village est aujourd'hui cité dans le monde entier pour ses mines et l'utilisation de la poudre noire. Grâce au travail de recherche effectué par la Sésam - les archéologues n'ont pas hésité à se mettre à la paléographie pour transcrire les relevés trimestriels écrits en vieux français -, les mines de cuivre ont grillé la politesse à un autre site, celui de Banska Stiavnica en Slovaquie qui se vantait - à tort - d'être le premier à avoir utilisé la fameuse poudre dès 1627. En réalité, Le Thillot a dix ans d'avance sur eux. Et dès 1617, elle servira de façon continue à percer les galeries vosgiennes.

    Les scientifiques étrangers au Thillot

    Blason_Le_Thillot.pngL'erreur historique une fois réparée, les communications et les publications internationales de Francis Pierre se sont répandues comme une traînée de poudre. Chimiste de formation, le président de la Sésam devenu archéologue parcourt l'Europe et participe à de nombreux colloques internationaux. Un travail qui paye. Les scientifiques se bousculent désormais au Thillot. Dès la fin du mois, le conservateur du musée minier slovaque, Jozef Labuda, accompagné d'archéologues tchèques, investira les lieux pour se pencher sur ce saut technique qui ne s'est pas fait brutalement mais par des aménagements techniques successifs. Une amélioration rendue nécessaire par la dureté de la roche. "Parfois, les mineurs pouvaient mettre un an pour avancer de deux mètres", explique Francis Pierre avant d'ajouter que la Sésam avait été la première à publier la manière dont les fronts de taille étaient réalisés. Au XVIe siècle, toute la technicité pour creuser les galeries reposait sur l'utilisation du marteau et de la pointerolle. Deux outils que l'on retrouve encore au moment de l'utilisation du feu qui permettait de fragiliser la roche. Pour diriger le feu, les mineurs effectuaient une saignée. Ce sera une des dernières évolutions avant qu'un mineur ait l'idée de creuser un trou et d'y mettre de la poudre afin de faire exploser la roche. Si les archéologues ont pu décortiquer toutes ces étapes, c'est aussi parce que les Hautes-Mynes n'ont jamais été reprises après leur arrêt au XVIIIe siècle, figeant ainsi dans le temps l'état des galeries. Et par la même occasion les techniques qui n'ont pas été modifiées par les processus modernes.

    Mais l'intérêt du site ne s'arrête pas là. En 1996, Francis Pierre et son équipe ont fait une découverte exceptionnelle, celle d'une pompe à bras, d'un treuil et d'une deuxième pompe trouvée au fond de la mine Saint-Charles. Actionnée par une roue de plus de 10 mètres de hauteur et située à 200 mètres des galeries, cette dernière servait à évacuer l'eau stockée au fond de la mine. Des vestiges sortis de l'ombre qui n'ont pas "d'équivalent en Europe", assure Francis Pierre. D'autant que leur état de conservation est excellent.

    Ces techniques hydrauliques minières, datées de la première moitié du XVIIIe siècle, renforcent l'attractivité du Thillot. "Cet ensemble cohérent nous permet d'aborder le thème de manière complète sur le terrain", insiste Francis Pierre, convaincu que la réputation internationale du site thillotin peut entraîner une nouvelle dynamique. Et une plus grande valorisation de ce patrimoine minier singulier.

     

    [Vosges Matin | 03.08.09]

  • Un bon cru 2009 pour la mirabelle de Lorraine

    Après plusieurs années particulièrement difficiles, les producteurs lorrains ont retrouvé le sourire. D'autant que l'alternance soleil et pluie de ces dernières semaines a permis aux fruits de mûrir dans de bonnes conditions.

    mirabelle.jpgDans certains secteurs de la région, la cueillette est avancée de quelques jours. A Rozelieures (54), par exemple, au Gaec de "La maison de la Mirabelle", les grandes manoeuvres ont commencé tôt dès le 6 août. Par la cueillette manuelle qui a permis de récolter quatre tonnes de fruits de bouche beaux et blonds à croquer qui se retrouveront sur les marchés dès le lendemain. La cueillette se poursuivra pendant environ trois semaines dans toute la Lorraine, de la Meuse aux Vosges en passant par Metz et son célèbre fruit d’or (qui n’a rien à voir avec la mirabelle de Nancy, comme chacun le sait !).

    [d'après l'Est Républicain | 07.08.09]

  • Un musée original à découvrir cet été : le prieuré-musée de la piété populaire à Bleurville (Vosges)

    Loin de reléguer la religion dans un musée, le prieuré-musée de Bleurville, a entrepris de rassembler des éléments significatifs et originaux de la piété pour mieux comprendre - et expliquer - les évolutions de la pratique du culte chrétien catholique.

     

    musée piété populaire st maur1 juill 09.jpgEtabli au rez-de-chaussée de l'ancien logis prieural du XVIIIe siècle, le conservatoire de la piété populaire de Bleurville rassemble dans trois pièces une partie des collections collectées par l'association des Amis de Saint-Maur depuis plusieurs années. L'idée est qu'il fallait trouver une destination à cette demeure historique qui jouxte l'ancienne abbatiale puis prieurale bénédictine Saint-Maur. Quoi de plus normal donc d'y installer tout ce qui a fait l'histoire de la piété chrétienne.

     

    jeu de messe2.jpgLa notion de "piété" s'entend au sens large puisqu'on y trouve du mobilier d'église, des vêtements liturgiques, des livres de piété et des missels de toutes époques, des objets de la piété populaire (chapelets, images pieuses, statuettes, bénitiers...). On est surpris d'y découvrir des jeux de messe. Qu'est-ce donc ? La tradition des jeux de messe apparaît dès le XVIIIe siècle. Moyen pratique utilisé par le clergé et les catéchistes pour initier les enfants au déroulement du Saint Sacrifice de la messe. On y trouve un ensemble de poupons et de poupées revêtus d'ornements sacerdotaux, des reproductions d'objets du culte (autel, croix, calice, hostie...), du mobilier (banc, harmonium...). Les jeux de messe exposés à Bleurville ont été fabriqués et utilisés jusque dans les années 1960 par les Soeurs du couvent de Godoncourt qui assuraient la catéchèse des enfants des paroisses environnantes. Ces jeux permettaient ainsi aux religieuses d'expliquer tout en s'amusant le déroulement de la messe selon le rite tridentin.

     

    cruxifix bois ivoire XVIIIe s.JPGLes responsables du musée prévoient à terme une extension du musée ; elle occupera le premier étage du logis prieural. Elle permettra de valoriser les objets et documents actuellement conservés dans les réserves... et d'accueillir les futurs dons de tous ceux qui souhaient que leurs objets religieux ne disparaissent pas ou finissent chez des antiquaires ou des brocanteurs. A Bleurville, ils seront mis en valeur dans un esprit complétement désintéressé. Simplement, pour montrer à nos contemporains - souvent ignorants du fait religieux - ce que nos ancêtres utilisaient pour exprimer leur foi.

     

    Le musée du prieuré réserve encore beaucoup d'autres surprises. A vous de venir les découvrir cet été !

     

    >> Le prieuré-musée de la Piété populaire de Bleurville est ouvert jusqu'au 1er septembre, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14h à 18h. Bleurville est situé dans les Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône, 21 km sud de Vittel.

    >> L'association des Amis de Saint-Maur recueille avec bienveillance tous les dons d'objets et de documents ayant trait à la piété religieuse en Lorraine afin de les mettre en valeur au sein du musée. Le musée recherche en particulier des tableaux, statues, crèches, objets du culte (encensoir, navette, calice, ciboire, clochette, croix de procession, reliquaire...). 

    >> Pour tout renseignement concernant les dons d'objets religieux, contactez abbaye.saint-maur@laposte.net

  • A la découverte du patrimoine bleurvillois

    L'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces (ADP3P) organisait récemment une visite commentée du village de Bleurville.

     

    adp3p à bleurville.jpgSous la conduite de Marie-Madeleine Boulian, présidente du Syndicat d'initiatives de la Saône vosgienne, un groupe d'une quinzaine de passionnés de patrimoine et d'histoire a parcouru les rues de Bleurville à la découverte des atouts de la petite cité vosgienne.

     

    Point de rendez-vous, l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens, posée sur le rebord du plateau surplombant le village, s'est ouverte aux visiteurs du jour. Puis, rue de l'église, rue Bezout et rue du Creux-Châlot le groupe a pu contempler des anciennes maisons rurales avec des éléments architecturaux des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (fenêtres à linteau Renaissance, clés décorées, portes charretières, toitures à avancée, tour d'escalier...). Et sous le chaud soleil de cet après-midi, chacun a pu se rafraîchir auprès des fontaines et lavoirs qui égayent encore les rues.

     

    expo histoires de fermes 2009 028.jpgPassage par l'abbatiale bénédictine Saint-Maur où les touristes ont pu visualiser une présentation vidéo sur l'histoire et l'architecture de ce site classé, puis visiter en détail l'église haute, la crypte, le jardin et le musée de la Piété populaire installé dans le logis prieural du XVIIIe siècle. L'exposition "Histoires de fermes" a retenu également toute leur attention et a suscité de nombreuses interrogations sur les particularités des maisons rurales traditionnelles des Vosges méridionales.

     

    S3010050.JPGPour achever cet après-midi découverte, rencontre inatendue avec un arbre remarquable de plus de 400 ans, le Chêne des Saints, planté sur le bord de l'ancienne voie romaine menant à Darney en souvenir de la translation des reliques des deux martyrs franc-comtois à l'origine de la fondation du monastère local. Et à quelques pas de là, Marie-Madeleine Boulian et son groupe étaient accueillis à l'atelier du sculpteur Jean-Louis Rollin qui leur a expliqué ses oeuvres, puis tous ont partagé en toute amitié une sympathique collation chez l'ami Jean-Louis.

     

    [clichés Vosges Matin et H&PB]

  • Au jardin de l'abbaye d'Autrey (Vosges)

    autrey.jpg
    [Vosges Matin | 25.07.09]

  • Dimanche 16 août : Un rallye pédestre pour la sauvegarde du patrimoine de la vallée de l'Ourche (Vosges)

    dop.jpg

    L'association

    Droiteval-Ourche-Patrimoine

    organise son premier rallye pédestre

     

    Dimanche 16 Août 2009

     

     

    Elle vous propose une découverte originale, à votre rythme d'une petite partie du patrimoine de la vallée de l'Ourche et de la Saône naissante, entre Senennes et le moulin de la Scie.

     

    Rallye pédestre ludique (circuit d'environ 8 km) avec questions diverses et variées, jeux, récompenses, animations surprises...

     

     

    > Rallye pédestre ouvert à tous.

     

    > Départ de Senennes : entre 9h00 à 10h30.

    Arrivée au Moulin de la Scie : domaine privé exceptionnellement ouvert à la visite.

     

    > Inscriptions : 3 euros - Gratuit jusqu'à 12 ans.

     

    > Repas bûcheron uniquement sur réservation avant le 11 août. Prix du repas : adulte : 7 euros - enfant : 5 euros.

     

    >> Infos et réservations repas au 03.29.09.91.05 et 06.72.05.10.66.

  • Redécouvrir l'habitat rural traditionnel des Vosges méridionales

    L’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, entre Darney et Monthureux-sur-Saône, accueille durant l’été une intéressante exposition sur l’architecture rurale des Vosges méridionales. Visite instructive garantie.

     

    expo histoires de fermes 2009 013.jpgUne quinzaine de panneaux, agréablement illustrés avec des clichés de fermes de la région, répartie dans la nef et le chœur de l’église. Ils expliquent de façon très pédagogique les caractéristiques de l’architecture des fermes traditionnelles des cantons de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône afin de mieux connaître l’environnement bâti que l’on côtoie quotidiennement.

     

    « L’intérêt accordé à l’habitat rural est un phénomène récent » rappelle le président des Amis de Saint-Maur, initiateur de cette exposition réalisée avec l’aide du Conseil général des Vosges. « L’association des Amis de Saint-Maur, fidèle depuis 35 ans à son objectif de protection du patrimoine, souhaite sensibiliser les habitants à la valorisation des maisons et fermes anciennes » poursuit le président. On peut en effet adapter, pour un coût raisonnable, nos fermes vosgiennes aux besoins de confort actuel tout en conservant les caractères propres de la construction : toit en tuiles traditionnelles, avancée de toiture, porte charretière, huisseries, équilibre des ouvertures dans la façade, halliers bardés en planches…

     

    expo histoires de fermes 2009 021.jpgLes organisateurs espèrent que les visiteurs sortiront convaincus de la nécessité de protéger l’architecture rurale traditionnelle de nos communes : celle-ci témoigne de l’originalité de nos villages car, les études le démontrent, ce qui fait la différence dans le choix de s’installer dans telle ou telle commune, c’est bien l’originalité et l’état de conservation de son bâti historique et traditionnel. De nombreuses régions l’ont déjà comprises depuis bien longtemps (nos voisins alsaciens ou franc-comtois en particulier).

     

    expo histoires de fermes 2009 024.jpgParce que nos maisons rurales sont un patrimoine fragile, plusieurs associations vosgiennes – Maisons paysannes des Vosges, le CAUE notamment – travaillent à la sensibilisation des propriétaires en les conseillant sur les méthodes de réhabilitation. D’ailleurs, le visiteur trouvera à Saint-Maur, en complément de l’exposition, un dépliant du Conseil général qui diffuse des conseils pratiques pour la restauration des fermes vosgiennes.

     

     

    >> histoires de fermes.jpgL’exposition « Histoires de fermes » est visible à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville jusqu’au 1er septembre les jeudis, vendredis, samedis et dimanches, de 14h à 18h.

  • Droiteval : mobilisation autour du son et lumière "La forêt aux sortilèges"

    Organisateurs, techniciens et acteurs préparent activement le prochain spectacle "La forêt aux sortilèges" qui va animer prochainement le coeur de la vallée de l'Ourche, à Droiteval.

     

    C'est la mobilisation de tout un secteur rural autour d'un conte médiéval où se mèlent amour, magie, aventure et poésie pour le plus grand bonheur des petits et des grands. La forêt environnante servira de magnifique décor naturel à ce spectacle vivant qui rassemble plus d'une centaine d'acteurs et figurants bénévoles.

     

    foret sortileges droiteval2 09.JPG

     

    Tout sera fin prêt pour les soirées des 5, 6, 7, 8 et 9 août. Mais dès 19h00 la foire médiévale animera le site de l'ancienne abbaye cistercienne de Droiteval.

     

    foret sortileges droiteval1 09.JPG
    [clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]

     

    >> Droiteval est situé entre Darney et Monthureux-sur-Saône, à 25 km sud de Vittel.

    >> Réservez dès maintenant sur www.compagnie-odyssee.com ou réseau France Billet (FNAC, Carrefour, Géant).

  • Le musée du Patrimoine local de Monthureux-sur-Saône déménage

    musée monthureux.jpg
    [Vosges Matin | 22.07.09]

  • Les enfants de Sercoeur découvrent le monde des bisons à Bleurville

     

    [Vosges Matin | 21.07.09]

    bisons bleurville.jpg