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route

  • Lamarche (88) : disparition de l'allée des marronniers centenaires

    Sauvés in extremis en octobre, les marronniers de Lamarche sont finalement en cours d’abattage. Après les études de l’ONF, 24 arbres sur les 57 prévus ont été déclarés malades. C’est l’entreprise Perru, de Malaincourt, qui s’est chargée d'abattre les arbres au moins centenaires.

    Entre août et septembre, deux arbres étaient tombés sur la D406. Il s’en était fallu de peu qu’ils écrasent des voitures qui circulaient sur cet axe très fréquenté entre Lamarche et Bourbonne-les-Bains. Daniel Vagné, le maire de Lamarche, avait alors pris la décision de faire abattre la rangée d’arbres qui bordait la route. Le Conseil départemental avait donné son accord et un arrêté régulant la circulation avait été posé pour la période du 13 au 15 octobre. Mais le 13 au matin, Daniel Vagné avait reçu un coup de téléphone annulant l’opération : il fallait que l’ONF fasse des prélèvements. Prélèvements qui se sont révélés anormaux pour 24 marronniers, qui ont donc été abattus un peu plus tôt que prévu puisque la date arrêtée avait initialement été fixée au 24 novembre. L’entreprise étant finalement disponible avant cette date, les travaux ont commencé le 17 novembre et devraient être finis pour le 24.

    Les arbres coupés devraient être stockés à Lamarche puis débités pour fournir la chaufferie de la commune.

    Et c'est ainsi que meurt une remarquable allée arborée centenaire... Peut-on espérer la plantation de nouveaux marronniers ?

  • A propos d'arbres en bordure de routes

    ROUTE MANONVILLE 01 MAI 1959.jpg

    Route départementale bordée d'arbres en Lorraine en 1959.

     

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  • "Sur les routes"... Au musée de l'Image d'Epinal

    chemin_du_ciel.JPGLe musée de l'Image d'Epinal propose jusqu'au 11 novembre un voyage sur les routes et chemins du XIXe siècle. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les voies de communication au XIXe siècle étaient encombrées ! Par des voitures, des chevaux mais aussi de nombreux marcheurs : le colporteur, le petit savoyard, le Juif errant, le conscrit, la cantinière... Partant de ce constat, le musée de l'Image a choisi d'explorer les destins de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui sont devenus au fil des ans les emblèmes de l'imagerie populaire.

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    Le colporteur diffuse les images,

    Le petit savoyard montre ses marmottes et ramone les cheminées,

    Le Juif errant marchera jusqu'au Jugement dernier,

    Le conscrit s'apprête à défendre la Patrie,

    La cantinière abreuve et réconforte le soldat...

    Images traditionnelles en connivence avec des oeuvres contemporaines. L'exposition présente en parallèle des photographies d'Henri Cartier-Bresson, des oeuvres de Jacqueline Salmon, d'Hamish Fulton, de Gérard Collin-Thiébaut et Claire Chevrier autour de la route et du chemin.

    Pour pérégriner comme nos ancêtres hier et nos contemporains aujourd'hui...

    marie_la_cantiniere.JPG

     

    >> Plus d'infos sur www.museedelimage.fr

  • Contrexéville, carrefour de voies romaines

    Avant que le projet Diabéticom ne rentre dans sa phase concrète, le secteur des lacs de la Folie qui l'accueillera a fait l'objet d'une expertise archéologique. Avec une découverte à la clé.

     

    degagement voie romaine contrex.jpgLes soupçons étaient bel et bien fondés. La presqu'île du lac inférieur de la Folie cache effectivement un superbe tronçon de voie romaine comme les archéologues le subodoraient.

     

    La découverte a été faite il y a peu, suite aux opérations de déboisement nécessaires à la conduite du projet Diabéticom sur le site de la Folie. Une équipe de l'Institut national pour la recherche archéologique préventive (INRAP) a, durant trois jours, expertisé une surface déboisée de 5.000 m² destinée à recevoir ultérieurement le complexe Diabéticom. Et a finalement mis à jour une portion de voie qui devait relier Corre, le dernier port sur la Saône, à Soulosse, le célèbre vicus commercial établi sur la grande voie impériale Lyon-Trèves.

     

    Les archéologues à l'œuvre sur le site de la Folie imaginaient bien que le travail de la terre ne serait pas vain dans la mesure où ils avaient déjà connaissance d'autres portions dans le périmètre. Gilou Salvini, président du Cercle d'études locales et archéologue bénévole, avait déjà eu l'occasion d'observer un bout de voie empierrée lors de la vidange du lac inférieur en 1995. En 2000, la fouille archéologique préventive menée par Karine Boulanger, de l'INRAP, avait donné lieu à une autre découverte de ce type. En plus des deux bâtiments ruraux gallo-romains situés sur l'emprise de la D 165, entre la BA 902 et l'usine Solocap, un tronçon de chaussée qui se dirigeait vers le lac a été dégagé et étudié.

     

    voie romaine contréville.jpgLe duo qui s'est retrouvé au bord des lacs tout récemment avec des représentants de l'INRAP et des bénévoles du Cercle d'études locales s'attendait donc à dénicher sur la presqu'île une autre partie de ce réseau routier. Un réseau dont l'usage se serait probablement arrêté à la fin de l'Empire romain quand de nouvelles agglomérations humaines ont été desservies par des routes toutes neuves aux itinéraires différents.

     

    Mais avant d'être boudée, la portion contrexévilloise du fameux vicus commercial a dû être particulièrement empruntée. Les pierres bien serrées les unes contre les autres, qui constituent la chaussée, font en effet apparaître par endroits des réparations qui marquent l'état de dégradation lié à une importante circulation.

     

    Après ces trois jours de labeur sur le site de la Folie, le secteur fouillé a été rebouché, le laissant ainsi à disposition des aménageurs. Car, ce tronçon de route aussi intéressant soit-il ne vient en rien compromettre les projets qui devraient voir le jour en lieu et place du réseau routier romain.

     

    [d'après Vosges Matin | 08.12.09]

  • L’avenir des alignements d’arbres au bord des routes

    Les alignements d'arbres au bord des routes et des rues sont un des emblèmes de la France, un patrimoine dont l'origine remonte à l’Ancien Régime, un élément majeur du paysage français. Malheureusement, beaucoup de ces arbres ont été ou sont en train d'être abattus et le renouvellement des plantations n'est pas à la hauteur des enjeux.

     

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    Un alignement d’arbres dans l’Ouest Vosgien

     

    Les alignements qui restent sont menacés parce que :

     

    ·  on continue à faire croire que supprimer les arbres, c'est agir pour la sécurité routière

    ·   pour cette raison, certains services techniques veulent supprimer les arbres à moins de 4 mètres, voire 7 mètres, du bord de la chaussée, c'est-à-dire, dans les faits, tous les anciens alignements

    ·   les plantations à 4 m ou à 7 m, comme le revendiquent ces services techniques, sont généralement impossibles ou inutilement coûteuses : on ne dispose pas des terrains pour replanter

    ·   plantés trop loin de la route et trop espacés, les alignements perdent ce qui fait leur valeur : la voûte au-dessus de la route

    ·   les projets d'aménagements ne respectent pas l'arbre comme un être vivant : les arbres meurent de mauvaises conditions à la plantation, de tailles inadaptées, etc.

     

    >> Si la défense des alignements d’arbres au bord des routes vous concerne, visitez le site : http://www.arbresetroutes.org

     

    >> ou contactez la déléguée de l’association nationale « Arbres et Routes » pour les Vosges :

     

    Chantal PRADINES

    4 rue Morée

    88350 TRAMPOT

    Tél. : 03 29 06 78 50

    Fax : 03 29 06 60 28