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lyon

  • Carnet de route du 27e régiment d'infanterie : la bataille des Flandres en mai 1940

    Le Lorrain Gaston Collin, incorporé au 27e régiment d'infanterie stationné à Lyon, s'illustra brillement durant la bataille de France en mai-juin 1940.

    Le lieutenant Collin nous livre dans cet opuscule son Carnet de route personnel du régiment entre mai et décembre 1940. Il nous décrit tout particulièrement l'épisode de la bataille des Flandres de mai 1940 durant laquelle le régiment combattit dans les faubourgs de Lille. Son carnet de route s'achève mi-décembre 1940 : après avoir été fait prisonnier, le lieutenant Collin est transféré dans un Oflag en Allemagne.

    Cité à l'ordre de la brigade pour sa remarquable conduite durant les journées des 16, 24 et 28 mai 1940, Gaston Collin trouvera la mort sous une balle allemande le 26 août 1944 lors de la libération de Lyon.

    Sa famille lui rend un bel hommage en publiant ses souvenirs de la bataille de France. C'est également un hommage rendu à ces soldats de 1940 qui combattirent avec courage malgré le défaitisme d'une partie de la hiérarchie militaire et la couardise de la classe politique de la IIIème République.

     

    ‡ Carnet de route. 27ème régiment d'infanterie - Bataille des Flandres mai 1940, Gaston Collin (lieutenant), éditions Lacour, 2016, 66 p. (15 €).

  • La Saône, de Vioménil à Lyon

    En plein milieu de Vioménil, dans les Vosges, surgit la source de la Saône. Un faible débit d’eau s’engage alors vers un long périple de quelque 480 km avant de se jeter dans le Rhône. Une naissance bucolique et en toute discrétion.

    saone.jpgLe calme et la sérénité prédominent dans la petite commune de Vioménil, bien loin du tapage urbain. Sur la petite place de la mairie apparaît une plaque qui rappelle le passage durant deux ans à l’école du village du célèbre écrivain Hervé Bazin. A 50 m en aval, surgit la ruisselante célébrité locale au pied des Monts Faucilles. Quelques touristes, français et étrangers, visitent ainsi la source de la Saône et le village, par la même occasion. Des gîtes sont là pour permettre à ceux qui veulent approfondir leur visite de séjourner une ou deux nuits supplémentaires.

    lorraine,vosges,saône,darney,monthureuxn,chatllon sur saone,gras,ourche,doubs,lyon,méditerranée,monts faucilles,hervé bazinCar l’émergence de la Saône à Vioménil s’associe à un ensemble géologique et patrimonial sur une zone de partage des eaux spécifique à l’endroit. Un kilomètre plus loin, au beau milieu de la forêt de la Vôge, une seconde source apporte son obole à la curiosité géographique. Le Madon prend donc son départ en direction de la Meurthe, qui se jettera plus tard dans le Rhin. La ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Mer du Nord apparaît en plein jour avec deux sources presque côte à côte. Un constat stupéfiant en pleine nature qui mérite bien un petit détour. Durant son périple vosgien de 40 km, elle est grossie de ses premiers affluents, l'Ourche et le Gras, traverse les bourgs de Darney et Monthureux, passe sous le charmant pont en dos d'âne d'Attigny, salue de loin Bleurville campé devant ses forêts, fait un clin d'œil au monastère de Godoncourt et au couvent des Cordeliers des Thons, puis, avant de répondre à l'appel du sud, prend congés de la Lorraine à Châtillon... sur Saône !

    lorraine,vosges,saône,darney,monthureuxn,chatllon sur saone,gras,ourche,doubs,lyon,méditerranée,monts faucilles,hervé bazinDes roulottes en location à Fontenoy-le-Château, des vaillants marcheurs, des cyclistes n’hésitent pas à faire le déplacement en s’oxygénant à plein poumon. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, le dicton s’adapte parfaitement à l’histoire de la Saône. La richesse géographique et historique qu’inspire cette rivière est immense. « Les trois mousquetaires de la famille Du Houx, de Vioménil, ont connu bien des heures de gloire à la fin du XVIIIe siècle dans le corps expéditionnaire français envoyé de l’autre côté de l’Atlantique pour aider les Américains à conquérir leur liberté » , racontait récemment l’historien local André Poirot, démontrant ainsi que des personnages célèbres ont habité près de la source. Navigable à partir de Corre, la rivière devient ensuite la « grande Saône » après l’apport du confluent du Doubs dont le débit est légèrement supérieur. La Saône termine ainsi son périple dans le Rhône, à la Mulatière, commune limitrophe de Lyon.

    [d'après Vosges Matin]

  • Vioménil (88) : à la source lorraine de la Saône

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    [Vosges Matin]

  • Un Vosgien bâtisseur de lumières

    Le metteur en scène vosgien Damien Fontaine a été une nouvelle fois distingué lors de la Fête des Lumières de Lyon pour ses projections sur la cathédrale Saint-Jean de la capitale des Gaules.

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    [d'après l'Est Républicain | 27.12.09]
  • Contrexéville, carrefour de voies romaines

    Avant que le projet Diabéticom ne rentre dans sa phase concrète, le secteur des lacs de la Folie qui l'accueillera a fait l'objet d'une expertise archéologique. Avec une découverte à la clé.

     

    degagement voie romaine contrex.jpgLes soupçons étaient bel et bien fondés. La presqu'île du lac inférieur de la Folie cache effectivement un superbe tronçon de voie romaine comme les archéologues le subodoraient.

     

    La découverte a été faite il y a peu, suite aux opérations de déboisement nécessaires à la conduite du projet Diabéticom sur le site de la Folie. Une équipe de l'Institut national pour la recherche archéologique préventive (INRAP) a, durant trois jours, expertisé une surface déboisée de 5.000 m² destinée à recevoir ultérieurement le complexe Diabéticom. Et a finalement mis à jour une portion de voie qui devait relier Corre, le dernier port sur la Saône, à Soulosse, le célèbre vicus commercial établi sur la grande voie impériale Lyon-Trèves.

     

    Les archéologues à l'œuvre sur le site de la Folie imaginaient bien que le travail de la terre ne serait pas vain dans la mesure où ils avaient déjà connaissance d'autres portions dans le périmètre. Gilou Salvini, président du Cercle d'études locales et archéologue bénévole, avait déjà eu l'occasion d'observer un bout de voie empierrée lors de la vidange du lac inférieur en 1995. En 2000, la fouille archéologique préventive menée par Karine Boulanger, de l'INRAP, avait donné lieu à une autre découverte de ce type. En plus des deux bâtiments ruraux gallo-romains situés sur l'emprise de la D 165, entre la BA 902 et l'usine Solocap, un tronçon de chaussée qui se dirigeait vers le lac a été dégagé et étudié.

     

    voie romaine contréville.jpgLe duo qui s'est retrouvé au bord des lacs tout récemment avec des représentants de l'INRAP et des bénévoles du Cercle d'études locales s'attendait donc à dénicher sur la presqu'île une autre partie de ce réseau routier. Un réseau dont l'usage se serait probablement arrêté à la fin de l'Empire romain quand de nouvelles agglomérations humaines ont été desservies par des routes toutes neuves aux itinéraires différents.

     

    Mais avant d'être boudée, la portion contrexévilloise du fameux vicus commercial a dû être particulièrement empruntée. Les pierres bien serrées les unes contre les autres, qui constituent la chaussée, font en effet apparaître par endroits des réparations qui marquent l'état de dégradation lié à une importante circulation.

     

    Après ces trois jours de labeur sur le site de la Folie, le secteur fouillé a été rebouché, le laissant ainsi à disposition des aménageurs. Car, ce tronçon de route aussi intéressant soit-il ne vient en rien compromettre les projets qui devraient voir le jour en lieu et place du réseau routier romain.

     

    [d'après Vosges Matin | 08.12.09]

  • Damien Fontaine : le vosgien virtuose des sons et lumières

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    [Vosges Matin | 16.05.09]