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vosges - Page 73

  • In memoriam Gaby Bontems

    Gaby Bontems est décédé le 16 février 2010. Evidemment, pour ceux qui ne le connaissaient pas, le bonhomme ne leur dit rien.

    gaby bontems 2009.jpgGabriel Bontems était un passionné d'histoire. Et surtout de l'histoire de "son" Claudon, village qui l'a vu naître et où il vécut toute sa vie. Celui qui avait été marchand de bois, était tout imprégné de l'histoire de ses ancêtres, de celle des villageois qui ont fait Claudon et ses hameaux disséminés dans la vaste forêt de Darney, aux confins des Vosges et de la Haute-Saône.

    Son oeuvre restera bien la publication de ses mémoires en forme d'histoire de Claudon. On devrait plutôt écrire "les mémoires" des habitants de Claudon. Dans les deux tomes déjà publiés, il nous restitue le passé de gens humbles et industrieux, gens des champs et gens des bois. La "vraie vie" - comme l'on dirait aujourd'hui dans les médias - d'hommes et de femmes qu'il a cotoyé quotidiennement ou celle dont ses parents lui avaient transmis le souvenir. Il avait su conserver intact et avec une grande fraîcheur ces nombreux souvenirs "personnalisés", dans le sens où chaque anecdote est attachée à une personne dûment nommée !

    Cela ne s'arrêtera pas là, brutalement. Gaby Bontems avait eu le temps de mettre en forme suffisamment de matière pour que deux nouveaux opus voient le jour. Le troisième tome devrait donc paraître au printemps prochain. Un quatrième est également programmé.

    Gaby Bontems était la mémoire de Claudon. Il était à la fois historien et ethnologue.  Sa mémoire et celle de son village perdureront au-delà de sa présence parmi ses contemporains.

    Merci et à Dieu Gaby !

  • Le Syndicat d'initiative de la Saône Lorraine en quête d'un local

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    [Vosges Matin | 19.02.10]

  • Neige de février sur Bleurville

    En ce dimanche 21 février, Bleurville s'est réveillé sous une pellicule de neige... la dernière de la saison ? Pas sûr. Car comme vous diraient les anciens, dans la Vôge il peut encore neiger à Pâques, voire au 1er mai !

    Nous n'avons pu résister à faire quelques clichés. Que vous vous faisons partager... Parce que la Lorraine - et les Vosges ! - est belle aussi en hiver, sous son ciel inimitable, gris à souhait !

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    Dans la rue de l'église.
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    Vue sur le village enneigé depuis le parvis de l'église.
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    Vue sur Bleurville vers le nord-est.
    [clichés H&PB]
  • Club Vosgien en Saône Lorraine : bilan 2009 très encourageant

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    [Vosges Matin | 18.02.10]

  • Le dernier roman du vosgien Pierre Pelot : « L’Ange étrange et Marie-McDo »

    l'ange étrange et marie-mcdo.jpgIls ne sont pas légion, et la sensation qu’ils procurent est somme toute assez rare. Le dernier Pelot est de ces bouquins-là. Vous y entrez en vous essuyant les pieds, parce que vous êtes bien élevé. Vous vous y baladez, vaguement désorienté d’abord, dans des allées bizarres, des paysages humides, des pages baroques, farcies jusqu’à la gueule de silhouettes bancales, du gentil benêt au carrément halluciné, Et au moment précis où la question vous taraude de savoir ce que vous faîtes là, où veut vous emmener le vieux pirate qui a commis la chose, le piège se referme. Vous voilà bouclé sur votre siège, une drôle de salive dans la bouche, embarqué pour un final tout en sueur et en étincelles. Un manège de dingues dont vous descendez désarticulé, les jambes et les neurones en coton. Pierre Pelot excelle dans ce genre d’exercice, L’Ange étrange et Marie-Mc Do, sa dernière bluette en date, en est un parfait exemple.

     

    Le coin d’abord. «  Un paysage taillé dans le gris et les couleurs froides, au couteau et à grands coups de brosse d’estompe, un ciel effondré jusqu’à mi-pente des montagnes sombres. » L’Office du Tourisme local doit bicher.

     

    pierre pelot.jpgViennent ensuite les protagonistes. De drôles de gaillards et d’aimables gueuses. Manuel Emmanuel et sa cohorte de sectaires allumés d’abord, puis les membres de la famille Gravier, bel exemple de fin de race patronale, rayon textile. Monsieur est défunt, reste (dans le désordre) Maman Marie-Jo, chancelante sur ses «  chevilles violacées et cylindriques, cernées de bourrelets », notre héroïne Marie, dite MacDo, qui a longtemps fait du bonheur aux hommes dans les bosquets du coin, et du coup se retrouve promue au rang de réincarnation de sainte Marie-Madeleine – d’où le zèle de ses adorateurs déjà cités. Et surtout Babar, l’aîné obèse et surdoué, qui bricole Madame Wells dans la chapelle du château. Entendez qu’il s’escrime à mettre au point, à partir d’une dameuse mécanique, une machine à remonter le temps, avec «  carapace couverte de mille dards, pointes et protubérances de toutes sortes ». Ce dans un foutoir mécanique indescriptible, sinon par l’auteur.

     

    Ajoutez à tout cela un ange étrange bien sûr, mais aussi des rumeurs, des remords, des haines et de terribles secrets d’enfance. Des friches noires, des flots de vengeance rouge sang. Pelot puise dans ses Vosges natales des histoires sauvages, des contes de la folie extraordinaire. Il y met toute la science d’une écriture arrivée à pleine maturité, aussi efficace dans les ralentis cinématographiques que dans les moments effrénés. Le lecteur, pour le coup téméraire, sort de là pantelant, méchamment secoué.

     

    Michel GENSON

    [Le Républicain lorrain | 07.02.10]

     

     

    >> L’Ange étrange et Marie-McDo, Pierre Pelot, éditions Fayard, 334 p. (19,90)

  • Le Val-d’Ajol fait l’andouille !

    Trois journées de liesse en l'honneur "d'lé bouène mouéronde". Traduit du patois vosgien, "le bien manger" est toujours de bon goût au Val-d'Ajol. Pour preuve la manifestation en l'honneur de l'andouille est inscrite à l'inventaire des plus belles fêtes gourmandes françaises.

     

    andouilles val d'ajol.jpgDepuis samedi 13 février, la cité vosgienne fête avec faste le 45ème anniversaire de l'illustre confrérie des Tastes-Andouilles.

     

    En lever de rideau comme tous les cinq ans, les représentants d'une douzaine d'associations ont été intronisés en tant que membres persona grata. Reste le plat de résistance nappé d'un copieux marché gourmand réunissant une quarantaine de producteurs venus de tout l'hexagone. A la carte ou au menu, autant dire qu'aucune de nos régions n'a été oubliée par les organisateurs invitant aux joyeuses ripailles. Parmi ces ambassadeurs soucieux de promouvoir leurs produits du terroir, on retiendra la venue pour la première fois dans nos contrées d'un fabricant de macarons à l'accent du Sud-Ouest et d'un maître fromager ayant fait spécialement le déplacement depuis le village d'Espelette, au Pays Basque. Une découverte gustative pour les visiteurs bravant des températures très hivernales afin de partager un bain de foule tonique dans les rues noires de monde. Il était temps pour chacun d'assister au corso coloré placé pour ce nouveau millésime sous le signe de Saint Valentin.

     

    andouilles val d'ajolaises.jpgAu total quatorze chars décorés par les bénévoles originaires du Val-d'Ajol, mais aussi du Girmont, de Remiremont et Fougerolles. Le grand défilé débutait peu avant 16 heures. Tandis que la fanfare de Basse-sur-le-Rupt ouvrait le bal, le cortège prenait peu à peu possession du centre-ville.

     

    Une mention spéciale au passage du défilé pour le char de "Fanny et Marius", sous forme de clin d'œil au célèbre "Bar de la marine" cher à Marcel Pagnol. La littérature justement était dimanche à la page grâce à la présence d'une vingtaine d'auteurs régionaux dont l'éditeur local Thierry Rollet. Une simple entrée en matière avant la remise du prix littéraire de l'andouille prévue lundi 15 février au cours du vin d'honneur. Bien que le nom du lauréat soit jalousement gardé secret, plusieurs membres du jury précisent qu'ils ont a été très sensibles à la qualité des poèmes ainsi qu'à la prose des esprits éclairés épris de belles-lettres. Comme le veut la tradition c'est également aujourd'hui que se tiendra le XXXXVe chapitre de la docte, insigne et gourmande confrérie des Tastes-Andouilles et Gandoyaux du Val-d'Ajol.

     

    dégustation andouilles.jpgUn moment toujours très solennel précédant à 11 heures précises sur le parvis de la salle des fêtes, l'intronisation de 40 "petits nouveaux" jurant fidélité à la noble andouille. Parmi eux, le mathématicien israélien Itai Benjamini, élevé au grade de dépendeur Honoris Causa. Chercheur à Tel-Aviv le scientifique sera parrainé par le jeune Nicolas Curien, actuellement élève de l'Ecole normale supérieure.

     

    En écho à cette partie officielle, l'andouille dûment estampillée régnera sans partage sur les étals ajolais.

     

    [Vosges Matin | 15.02.10]

  • Des vitraux pour la chapelle de la manufacture de Bains-les-Bains (Vosges)

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    [Vosges Matin | 01.02.10]

  • Neufchâteau (Vosges) : un avenir pour le patrimoine local

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    [Vosges Matin | 29.01.10]

  • Suriauville (Vosges) : à propos d'un avion abattu en février 1945

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    [Vosges Matin | 25.01.10]

  • Entre Vosges et Haute-Marne, saint Vincent et la vigne célébrés

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    [Vosges Matin | 27.01.10]

  • Sud-ouest vosgien : le projet de parc naturel régional prend forme

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    [Vosges Matin | 06.02.10]

  • La généalogie en ligne aux Archives des Vosges

    Les Archives départementales des Vosges mettent à la disposition du public une base de données recensant 2,5 millions de pages numérisées.

     

    AD88.jpgAu prix de sept années de travail intensif, les Archives départementales viennent de boucler un chantier hors du commun, mené en collaboration avec les services informatiques du Conseil général. Depuis le 28 janvier, l'équipe secondant la directrice Isabelle Chave propose en effet aux généalogistes une base de données référençant un ensemble de registres paroissiaux, de registres d'état civil et de tables décennales conservés dans ses locaux et couvrant la période allant de 1526 à 1904.

     

    Forte de 2,5 millions de pages numérisées, la banque de ressources consultable à distance complète aujourd'hui une iconothèque de près de 20 000 images accessibles en salle de lecture. Entre 2003 et 2009, cette vaste opération a mobilisé un million d'euros d'investissement de la part de l'exécutif vosgien.

     

    Lors de l'inauguration officielle, Luc Gérecke, le conseiller général en charge de la culture, est revenu sur le succès de ce programme novateur. " Au terme d'une semaine de fonctionnement, il est trop tôt pour tirer des conclusions globales. Pourtant, des modifications importantes ont déjà pu être observées quant à la consultation du site internet de l'institution ". Luc Gérecke poursuit : " Avant la mise en ligne, 17.000 internautes se connectaient chaque mois sur "vosges-archives.com". En sept jours, du 28 janvier au 4 février, ce sont 30.565 visites qui ont été comptabilisées, dont plus de 28.000 pour le seul espace "Archives en ligne". Ceci laisse augurer un taux de consultation mensuel tournant autour de 100.000 à 120.000 internautes. Au strict plan des chiffres, le service proposé est évidemment une réussite. Manifestement dans ce projet, l'offre correspond à la demande."

     

    Autre source de satisfaction, le rayonnement bien au-delà de nos frontières de ce nouvel outil de communication. Si au départ la majorité des connexions a été effectuée depuis la France, dans les jours qui ont suivi, les généalogistes du monde entier ayant des racines vosgiennes ont eu recours au web pour se lancer sur les traces de leurs ancêtres. Parmi les pays les plus représentés arrivent notamment en tête, la Belgique, les États-Unis, la Suisse et le Royaume-Uni. Une première étape de l'état civil en ligne sur le site www.vosges-archives.com qui selon les responsables, sera suivie dans les mois à venir du basculement progressif d'autres sources généalogiques.

     

     

    >> http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches

     

      

    [Vosges Matin | 09.02.10]

  • Bleurville : le bulletin municipal 2009 est paru

    Le bulletin municipal 2009 de la commune de Bleurville est paru courant janvier. C'est avec un peu de retard que nous vous en proposons la recension.

    bulletin municipal 2009.jpgLe lecteur y trouvera, outre le traditionnel mot du maire, l'état civil de l'année écoulée, le bilan des finances communales ainsi qu'un point sur les travaux réalisés au cours de l'année 2009. Un point particulier est fait sur l'élaboration du plan local d'urbanisme en cours de révision.

    Le programme des travaux pour 2010 est présenté succintement ; la faiblesse des recettes budgétaires enregistrées en 2009 impose à la municipalité de prioriser les investissements.

    Le bulletin se poursuit avec la revue des activités communales, la vie des écoles et celle des associations locales qui oeuvrent au fil des saisons à l'animation de la petite cité.

    Ce bulletin annuel fait la part belle à l'histoire locale : la listes des gardes-forestiers de Bleurville depuis le milieu du XIXe siècle a été reconstituée, la "mort" du poirier de "chez Recouvreur" - sur la place du Prince - est rappelé au souvenir des Bleurvillois, et le centenaire du bureau de poste fait également l'objet d'une chronique historique.

    Pour les anciens et les "expatriés" de Bleurville, il est possible d'obtenir le bulletin 2009 en s'adressant à la mairie.

     

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  • Saône Lorraine prépare son 30ème anniversaire

    Exceptionnel. Un conseil d'administration hivernal s'est tenu à Monthureux-sur-Saône afin de finaliser le riche programme d'animations prévu pour le trentième anniversaire de l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien.

    CA01 31.10.09.JPGLe président Jean-François Michel et ses collaborateurs de Saône Lorraine avaient bravé les rigueurs hivernales afin de plancher sur les manifestations du 30ème anniversaire de l'association. Rappelons qu'elle fut portée sur les fonts baptismaux à l'occasion de la campagne de sauvetage menée en 1980 autour du couvent franciscain des Petits-Thons. Marie-Françoise et Jean-François Michel, dans la droite ligne des travaux engagés par l'abbé Pierrat à Bleurville, se lançaient dans un vaste mouvement de sauvetage et de promotion du patrimoine historique du bassin des sources de la Saône. Mouvement qui se prolonge encore aujourd'hui, parce que le patrimoine impose une vigilance de tous les instants !

    L'assemblée générale aura donc lieu le 13 mai prochain en l'église des Cordeliers des Thons. Un repas réunira adhérents et amis de Saône Lorraine. L'après-midi sera festive avec la probable participation de la chorale L'Echo de la forêt de Darney.

    Couvent des Cordelier des Thons.jpgDès le 28 mars, le musée de Hennezel-Clairey s'animera avec le marché de Pâques et la présence du groupe de danseurs folkloriques local Les quessots & quessottes. Et l'exposition du trentième anniversaire consacrée aux Gallo-romains en Saône Lorraine drainera visiteurs et curieux dans les salles d'exposition du musée dès le week-end de Pâques. Cette exposition se prolongera dès le 1er juillet à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

    Le président Michel a eu le plaisir d'annoncer aux membres du conseil d'administration qu'un généreux donateur a offert à l'association un tableau de Alphonse Monchablon représentant un religieux dominicain. Il sera mis en valeur - avec de nombreux autres tableaux de cet artiste... et de "l'autre" Monchablon, Jan, de Châtillon - durant l'été.

    Enfin, le conseil d'administration a validé les travaux d'installation de sanitaires dans la partie de l'ancien couvent des Thons, propriété de Saône Lorraine. Ces travaux seront réalisés sous la surveillance de l'architecte en chef des Monuments historiques, Pierre Bortolussi.

    Cette année encore, l'histoire sera le fil rouge des manifestations de Saône Lorraine : Jean-François Michel a annoncé la parution en avril prochain de son dernier ouvrage sur "Le Chien d'Or", un enfant de Martigny-les-Bains - Nicolas Jacquin - parti faire fortune en Nouvelle-France... et qui y connu une fin dramatique.

     

  • Sud-ouest vosgien : l'union des communautés de communes et syndicats d'initiative pour la promotion du territoire

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    [Vosges Matin | 30.01.10]

  • Darney (Vosges) : le bourg s'expose à Austerlitz

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    [Vosges Matin | 07.02.10]

  • Bleurville : un marché bio XXL le 6 février

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    [Vosges Matin | 30.01.10]

  • Les registres paroissiaux et l’état civil des communes vosgiennes en ligne

    Promesse tenue ! Les Archives départementales des Vosges, avec le soutien du Conseil général, viennent de mettre en ligne les registres paroissiaux et d'état civil de toutes les communes vosgiennes.

    CG88.jpgSur la base « Généalogie en ligne » des Archives départementales des Vosges sont actuellement consultables :

     

     

    - les registres paroissiaux (1526-1792)

    - les registres d’état civil (1793-1905)

    - les tables décennales (1793-1892)

     

    Et cela pour toutes les communes du département des Vosges, soit 2,5 millions de pages numérisées.

     

    L’accès est gratuit et les pages peuvent être imprimées en totalité ou en zoom.

     

    L’orientation des vues pleine page à l’impression sera corrigée au format « portrait » par l’éditeur du logiciel de visualisation au cours du mois de février.

     

    Bonne découverte… et bon voyage au pays des ancêtres vosgiens !

     

     

    >> A découvrir sur http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches

     

     

     

  • Quel avenir pour le château de Saulxures-sur-Moselotte ?

    Un débat public sur l'avenir du château Géhin était organisé par l’association des Amis du château de Saulxures-sur-Moselotte ce vendredi 29 janvier à la salle polyvalente de Saulxures-sur-Moselotte.

     

    château sauxlures.jpgCe débat public était placé sous la présidence de François Tacquard, président de l'association des élus du massif vosgien (AMV), qui regroupe 582 communes des Vosges et du Sundgau, réparties sur sept départements de Lorraine, d'Alsace et de Franche-Comté.

     

    Conseiller général du canton de Saint-Amarin (Haut-Rhin), François Tacquard a notamment mené à bien la reconversion de l'ancienne manufacture royale de Wesserling en parc économique et touristique avec, à la clé, la création de 200 emplois.

     

    D'autres personnalités sont intervenues comme le vice-président du Conseil régional de Lorraine. Le débat public sur le château Géhin a été introduit par l’historien des Hautes-Vosges Jean-Claude Fombaron.

     

    Lors de cette réunion, les participants ont pu découvrir différents documents et des photographies du château de Saulxures depuis les débuts jusqu’à nos jours.

     

     

    >> Plus d’infos et contact sur http://amischateausaulxures.forumactif.info

  • Chapelle N.-D. de Bermont (Vosges) : souscription pour la statue de saint Michel

    L'association qui entretient la chapelle Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges) - chapelle où se rendait chaque samedi Jehanne la Bonne Lorraine - souhaite installer dans le choeur une statue de saint Michel. Elle lance une souscription pour la réalisation de la statue de l'archange.

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    >> Site de l'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc : www.nd-bermont.fr 
  • Les 515 communes des Vosges

    vosges.jpgLes éditions Delattre, spécialisées dans les ouvrages de reproduction de cartes postales anciennes, présentent un recueil dédié aux communes du département des Vosges.

    Toutes les communes, villes, bourgs et villages vosgiens, sont représentés au moins par une carte postale d'avant 1914 ou, à défaut, par un cliché récent illustrant une rue ou un quartier typique.

    Chaque commune est accompagnée d'une brève notice qui présente succintement un épisode marquant de l'histoire locale, les principaux monuments, les armoiries, les personnages illustres, les industries locales, les manifestations, le cours d'eau et les éventuels écarts.

    Voilà un bon moyen de découvrir, de son fauteuil, le département et ses villages d'avant la Grande Guerre aux rues si animées et à l'habitat traditionnel.

     

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    Exemple d'une page de l'ouvrage.

     

    >> Les Vosges. Les 515 communes, collectif, éditions Delattre, 2008, 286 p. (39 €).

    >> Commande sur www.editionsdelattre.fr

  • Darney (Vosges) : drôle d'histoire pour drôle de guerre

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    [Vosges Matin]

  • A propos du camp d'internement de Vittel pendant la Seconde guerre mondiale

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    [Vosges Matin]

  • Philippe II et la Franche-Comté

    franche comté.jpgVous allez me faire remarquer que la recension de ce livre n'a rien à faire sur un blog consacré à l'histoire et au patrimoine des Vosges et de la Lorraine. Et bien, je vous répondrai que vous n'avez pas tout à fait raison...

    L'histoire de la Franche-Comté concerne aussi une petite partie de la Lorraine méridionale, celle que l'on nomme "la Vôge", pays lorrain situé entre Monthureux-sur-Saône et Plombières-les-Bains, qui se prolonge au nord de l'actuel département de Haute-Saône. A l'époque des tribus gauloises, la frontière entre pays des Leuques (les futurs "lorrains") et pays des Séquanes (les futurs "francs-comtois") n'était pas franchement marquée. Si la vaste forêt de Darney pouvait être considérée comme une frontière naturelle, au fil des siècles cette frontière se fera mouvante ; si bien que plusieurs villages limitrophes (Ameuvelle, Grignoncourt, Lironcourt, Godoncourt, Fontenoy-le-Château...) seront considérés comme des "terres de surséances", c'est-à-dire revendiquées par la Lorraine, le Barrois et la Comté.

    Dans sa magistrale thèse soutenue en 1911 - et aujourd'hui rééditée par les éditions Perrin -, le normalien et agrégé de l'Université Lucien Febvre livre à ses lecteurs non point Philippe II de Habsbourg (malgré le titre de l'oeuvre), mais un pays, un quasi-état, la Franche-Comté.

    Il s'agit là d'une somme historique sur cette vaste zone "séquanienne" qui va des plaines de la Saône à la Bresse comtois et des plateaux jurassiens aux Vosges saônoises en passant par le pays d'Arbois.

    Cette histoire concerne aussi les Lorrains, gens de l'Est et voisins de nos amis Francs-comtois. Et puis, ne l'oublions pas, de nombreux Francs-comtois vinrent s'installer en Lorraine après les malheurs des guerres du XVIIe siècle et repeuplèrent - avec les Savoyards et les Bourguignons - de nombreux villages meurtris.

    Un ouvrage magistral pour les Francs-comtois, bien sûr, mais aussi pour les Lorrains méridionaux dont leur histoire est intimement liée à celle de la Franche-Comté.

     

    >> Philippe II et la Franche-Comté, Lucien Febvre, éditions Perrin, 2009, 811 p., préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie (29 €).

     

  • Mozart et la franc-maçonnerie

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  • Isches (Vosges) : l'église Saint-Brice rénovée accueille Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié

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    [Vosges Matin]

  • A Luxembourg, "La petite parade" d'Olivier Dartevelle

    Si vous voulez retrouver votre âme d'enfant... Olivier Dartevelle vous attend à la cinémathèque de Luxembourg le 29 janvier à 20h30 et le samedi 29 janvier à 16h00 ou 18h00. Pour "la petite parade" de L. Starewitch (1928) avec l'orchestre philharmonique du Luxembourg.

     

    olivier dartevelle.jpgRappelons qu’Olivier Dartevelle est originaire de Claudon (Vosges) et participe depuis plusieurs années à l’organisation de concerts dans le cadre des Ballades musicales dans l’Ouest Vosgien.

     

    Après les succès des années précédentes, ‘ login:music ’, le département éducatif de l’OPL, et la cinémathèque invitent de nouveau les enfants et leurs parents à vivre une passionnante aventure ciné-musicale par le biais d’un ciné-concert animé, les 29 et 30 janvier.

     

    Cette séance est consacré à l’art du ‘ Stop Motion ‘, technique de l’image par image qui permet de reproduire le mouvement. Elle consiste à prendre une photo de chaque position de l’objet immobile, et c’est la succession rapide des images lors de la projection qui donne l’illusion du mouvement.

     

    La séance présentée par Nadine Kauffmann comprend deux films, ‘ A Grand Day Out with Wallace and Gromit ‘ (1989) ainsi que  ‘ La petite parade ‘ de Ladislas Starewitch, inspiré du conte d’Andersen, ‘ Le petit soldat de plomb ‘. Le réalisateur franco-russe Ladislas Starevitch, considéré comme le ‘ magicien ‘ du film, est le pionnier du film de ‘marionnettes en stop motion’. ‘La petite parade’ a été réalisé en 1928. C’est un film muet qui est sonorisé pour l’occasion par une musique d’Olivier Dartevelle, qui dirige également les musiciens de l’OPL, ses collègues, puisque le compositeur est clarinette-solo de l’orchestre.

     

    Olivier Dartevelle dit à propos de sa musique qui est déjà sa troisième composition pour un film muet : "J’ai choisi d’utiliser une illustration musicale ‘collant’ le plus possible aux images. (…) Je me suis bien amusé à donner une vie sonore à tous ces personnages, à tous les animaux qui peuplent la petite parade. J’espère qu’il en sera de même pour les musiciens et les spectateurs !"

     

    A la suite de plusieurs concerts scolaires, des séances publiques ont lieu le vendredi 29 janvier à 20h30 ainsi que le samedi 30 janvier à 16h00 et 18h00 à la Cinémathèque de Luxembourg.

     

     

    >> Réservation : Luxembourg Ticket

    www.luxembourgticket.lu

    ticketlu@pt.lu

  • Exposition André Jacquemin au Musée départemental des Vosges

    jacquemin.jpgMembre de l'Institut et Président de l'Académie des Beaux-Arts, le Vosgien André Jacquemin est un des meilleurs artistes lorrains et un des grands graveurs français du XXème siècle. Son œuvre de plus de 6000 dessins et 1500 gravures témoigne de sa virtuosité technique et d'un raffinement non dénué de puissance.

     

    Il fut aussi conservateur du Musée départemental des Vosges à Épinal entre 1953 à 1974. Dessinateur de tempérament, André Jacquemin privilégie la pointe sèche avec un sens inné de la composition et une fascinante subtilité du trait. L'emploi de l'eau-forte et du burin complète la gamme des effets que l'artiste sait pousser à l'extrême, atteignant jusqu'à 25 manipulations de la plaque de cuivre. Cette maîtrise lui valu d'illustrer des ouvrages de Colette, Montherlant, Gide, Malraux, et de son compatriote Barrès, comme La Colline inspirée, sur le site lorrain de Sion.

     

    L'exposition retrace en 120 dessins, gravures et livres illustrés l'œuvre lorraine de l'artiste qui s'inspira de sa province d'origine pour produire nombre de ses œuvres les plus significatives : scènes pittoresques de sa ville natale Épinal, somptueuses natures mortes de gibier et magistraux paysages de la plaine vosgienne et du Saintois.

     

     

    >> Exposition André Jacquemin (1904-1992). La Lorraine trait pour trait, Musée départemental d’Art ancien et contemporain, Epinal, du 23 janvier au 26 avril 2010.