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vosges - Page 77

  • Bleurville : « Résonances » fait vibrer le choeur de l’abbaye

    L’ensemble vocal et instrumental franc-comtois a somptueusement inauguré les Journées du Patrimoine en l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville.

     

    concert resonances3 19.09.09.JPGLes mélomanes et amateurs de chant choral, parmi lesquels ont pouvait reconnaître Alain Roussel, conseiller général et président du Pays d’Epinal Cœur des Vosges, ainsi que plusieurs conseillers municipaux de Bleurville, n’ont pas été déçus : l’abbatiale Saint-Maur a connu un grand moment avec le concert gratuit proposé par « Résonances », une quinzaine de choristes et d’instrumentistes placés sous la direction de Michèle Wintherlig. Le chœur est composé de membres de chorales « A Cœur joie » venu des quatre coins de Franche-Comté.

     

    concert resonances2 19.09.09.JPGRiche d’une bonne expérience chorale, le groupe prend plaisir à approfondir et à faire partager avec son public un répertoire classique varié. Et c’était bien le cas pour ce dernier concert de la saison donné à Saint-Maur. Chants sacrés et profanes de la Renaissance et nocturnes de Mozart étaient une mise en bouche avant la Suite n° 3 de Bach magistralement interprétée au violoncelle par André Wintherlig. Concentré à l’extrême et totalement habité par son instrument, notre soliste a magnifiquement su restituer toute la plénitude et la profondeur des sonorités de cet instrument hors du commun qu’est le violoncelle. Le Laudate dominum de Mozart et la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Haydn ont achevé de conquérir un public qui n’a pas ménagé ses applaudissements. Saluons également la merveilleuse prestation de la jeune soprano Elise Duclos, étudiante au conservatoire de Strasbourg ainsi que des violonistes Alberte et Laurence Wintherlig et de la pianiste Colette Fleury.

     

    Après avoir chaleureusement remercié le chef de chœur, les choristes et instrumentistes, le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, a tenu également à saluer Marie-Françoise et Jean-François Michel, infatigables chevilles ouvrières de la Saône Lorraine, qui ont permis que ce concert ait lieu en avant-première à Bleurville.

     

    Pour clôturer la 35ème saison à Saint-Maur, le patrimoine historique et religieux bleurvillois a été, après le concert du Duo Orphée de juillet dernier, magnifiquement mis en musique en cette fin d’été.

     

     

    [clichés : courtoisie de Michèle Bisval]

  • 65ème anniversaire des combats du maquis de Grandrupt (Vosges)

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    Vétéran des SAS britanniques parachuté sur le Sud-Ouest vosgien en septembre 1944.
    Dernier voyage au pays de sa jeunesse avant de passer sur l'autre rive...
    [Vosges Matin | 07.09.09]

  • Un prix VMF pour la reconstruction du moulin de Lironcourt (Vosges)

    C'est ce dimanche 20 septembre, à l'occasion des Journées du Patrimoine, que la déléguée pour les Vosges des Vieilles Maisons Françaises a remis un prix au restaurateur du moulin de Lironcourt.

    lironcourt moulin courtillet 20.09.09 009.jpgLironcourt, charmant village vosgien situé à l'extrême sud du canton de Lamarche, a le privilège - qui était partagé avec de nombreux autres villages de la région - de posséder un moulin à eau. Mais celui-ci était complètement ruiné il y a encore fort peu. Et miracle, un amoureux des vieilles pierres a décidé de relever le défi de... relever de la ruine ce vieux moulin qui se mirait dans la Saône vosgienne. Jean-Pierre Mougin n'en est pas à son coup d'essai : il s'est déjà attelé à la restauration d'autres demeures historiques en Haute-Saône. Mais, ici, à Lironcourt, il avait fort à faire : le moulin Courtillet - du nom du dernier propriétaire -, bâti au XIXe siècle, n'était plus qu'un tas de cailloux en contrebas de la route qui mène à Châtillon-sur-Saône.

    lironcourt moulin courtillet 20.09.09 018.jpgAujourd'hui, le tas de pierre s'est transformé à nouveau en moulin. Il ne lui manque plus que la roue à aubes... C'est ce remarquable travail de reconstruction qu'a voulu valoriser Vieilles Maisons Françaises en remettant au propriétaire des lieux, par l'intermédiaire de Marie-Françoise Michel, un prix spécial. Certes, il ne financera pas les travaux qui restent à entreprendre, mais il contribue au moins symboliquement à encourager ce type de sauvetage. Et on aimerait que de tel amoureux des moulins se lèvent en nombre pour entreprendre la restauration de tel ou tel vieux moulin qui se meurt... Et l'on songe au moulin de la Voivre à Bleurville, assis au bord du ruisseau du Gras, affluent de la Saône, moulin qui achève de mourir dans l'indifférence générale. Et, pourtant ce moulin possède encore sa roue monumentale !

    lironcourt moulin courtillet 20.09.09 019.jpgHistoire & Patrimoine Bleurvillois s'associe à VMF et à Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine, dans leurs encouragements adressés à Jean-Pierre Mougin. Au-delà du travail de reconstruction du bâti traditionnel, notre homme restitue la mémoire d'un lieu. Et quel lieu ! Puisqu'à la fin du XIXe siècle, c'est depuis le plateau calcaire qui surplombe la Saône et le moulin Courtillet que le célèbre peintre vosgien Jan Monchablon a posé son chevalet pour peindre de nombreuses toiles immortalisant le village de Lironcourt et, bien sûr, le moulin sur la Saône.

     

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    Le moulin Courtillet à Lironcourt, par Jan Monchablon.

    [clichés H&PB]

  • Robécourt (Vosges) : réouverture de l’ancienne fonderie de cloches

    L'association « Fonderie et Clochers du Pays de Robécourt » s'est remise au travail avec une équipe renouvelée. Elle a réouvert les portes de la fonderie pour les Journées du Patrimoine.

    cloche robécourt.jpgSuite à l'assemblée générale de l'association « Fonderie et Clochers du Pays de Robécourt » qui s'est tenue le 16 mai, un nouveau bureau s'est mis en place le 8 août 2009. " On se remet doucement en route" explique Régine Thomas qui a pris la succession de Maurice Thouvenin. Pour l'épauler, elle pourra compter sur deux vice-présidents, aguerris par une longue expérience, Michel Barret et Brigitte Goulet.

    Le secrétariat sera assuré par Jean-Paul Koeler et Michelle Remy. Jacques Kempf et Élisabeth Dargent gardent les cordons de la bourse. Pierrette Claude et Michel Steglers complètent le bureau.

    Un maçon et un charpentier-couvreur ont été consultés pour effectuer très rapidement des travaux de préservation des bâtiments. Mais le véritable challenge, pour cette rentrée, c'était de rouvrir les portes de l'ancienne fonderie Farnier à l'occasion des Journées du patrimoine. Un challenge, c'est peu dire…

    À l'intérieur des bâtiments, le bureau, les ateliers et les fours sont organisés autour d'une vaste cour laissée à l'abandon depuis 2005. Régine Thomas, qui est maire du village, a lancé un appel dans les boîtes aux lettres de ses administrés. Armé de débroussailleuses et de tronçonneuses, un groupe s'est occupé du défrichage de la cour. Denise Leblanc et ses amis Martiniquais actuellement en cure dans la région, ont dépoussiéré le musée.

    La forge a aussi fait l'objet d'une intervention musclée côté nettoyage. L'association a reçu l'aval de la commission de sécurité pour cette ouverture publique moyennant l'instauration de cordons de sécurité. Les visiteurs ont trouvé de quoi satisfaire leur curiosité ; le musée abrite du petit matériel campanaire et c'est au travers des copies des dessins laissés par un descendant des fondeurs que chacun a pu suivre les différentes étapes de fabrication.

    Une cloche a été coulée à Robécourt en l'an 2000. Elle porte le nom de Marie et elle trône en bonne place dans la fonderie. Cette manifestation d'envergure avait donné la note d'animations hautes en couleurs. Plus modestement, pour la fête du patrimoine 2009, l'association a proposé aux visiteurs de plonger dans une histoire qui a fait la renommée de toute une contrée, le Bassigny lorrain.

    Dans l'histoire campanaire, la fonderie de Robécourt a écrit une page atypique signée, pour sa seconde partie, par un fondeur à la personnalité bien trempée : Ferdinand Farnier. Son fils, Georges, maintint la barque à flot jusqu'au 30 août 1939 date à laquelle la fonderie ferma définitivement ses portes. Mais 7.826 cloches continuent à porter la voix de Robécourt à travers le monde.

    [d’après Vosges Matin]

  • Vers la démolition de l’église Sainte-Maria Goretti d’Epinal ?

    La presse départementale s’est faite l’écho ces derniers mois des difficultés que rencontrait l’église paroissiale Sainte-Maria Goretti dans le quartier de La Vierge à Epinal.

     

    Eglise Ste Maria Goretti Epinal.jpgEn effet, la municipalité spinalienne ne souhaite apparemment pas mettre la main à la poche pour financer une partie des travaux nécessaires à la pérennité du lieu de culte (7 000 € !), alors qu’elle a vendu à une association musulmane un terrain pour la construction d’une mosquée pour l’euro symbolique…

     

    L’église Sainte-Maria Goretti a, en effet, été construite en 1957, donc bien après la loi de 1905 qui a confié à des associations diocésaines la responsabilité de l’entretien des édifices cultuels construits après cette date.

     

    Un peu d’histoire. Après la Seconde Guerre mondiale, les militaires cédèrent une partie de leur terrain de La Vierge à la ville d’Epinal qui construisit des immeubles ainsi que des lotissements. En octobre 1953, le chanoine Metzger annonce le projet de construction d'une église au centre de ce nouveau quartier et nomme l'abbé Charles Villaume à ce ministère. L'année suivante, l'opération "Agglo" est lancée dans tout le diocèse : en échange d'un parpaing imprimé sur du carton, on donnait 100 AF (soit 1 franc nouveau !) ou souvent plus.

     

    ND consolation épinal.jpgAinsi avec les fonds collectés, la première pierre, provenant de la basilique Saint-Maurice, pouvait être posée le 30 juin 1957 par Mgr Henri Brault, évêque de Saint-Dié. Le 12 avril 1959, la première messe est célébrée dans l'église tandis que les travaux dureront encore plusieurs années. En 1963, l'abbé Villaume part en mission au Mali. La même année la nouvelle paroisse est reconnue officiellement. Les cloches sonnent en 1964, mais l'église dédiée à Sainte Maria Goretti ne sera consacrée par Mgr Jean Vilnet que le 30 octobre 1966. Enfin, le 26 juin 1971, la statue de Notre-Dame-de-Consolation, venue de la basilique Saint-Maurice, était déposée solennellement près du lieu de ses origines.

     

    Les catholiques spinaliens laisseront-ils cette église disparaître, alors qu’ils contribuent - eux aussi - par l’impôt au budget de la ville ? Y aurait-il deux poids, deux mesures ? D’un côté, on abandonne le patrimoine chrétien et de l’autre on favorise l’exercice d’une autre religion. Est-ce cela la laïcité à la française ? Drôle d'image pour Epinal...

  • Une revue modernisée pour le diocèse de Saint-Dié

    La nouvelle revue du diocèse vosgien est sortie de l’imprimerie en septembre. « Eglise dans les Vosges » prend le relais de « La vie diocésaine ».

     

    logo edv.jpgL’Eglise catholique présente dans les Vosges s’est dotée, dans la dynamique de son projet diocésain, d’une nouvelle revue mensuelle d’information. Initiatives des paroisses, des mouvements, des services, le nouveau journal multiplie les informations de proximité courtes et percutantes. Il s’enrichit également d’un dossier. Pour le premier numéro et durant cette période de crise, le journaliste d’EDV s’est intéressé aux lueurs d’espoir dans les Vosges avec une interview du directeur de Vosges Développement. Au moment de la rentrée, le portrait du mois est consacré à Raphaël Thomassin qui reprend également le chemin du collège privé Saint-Clément à Martigny-les-Bains dont il est le directeur.

     

    Et bien sûr, les dernières informations sont données sur le grand rassemblement « KT d’avenir » où des centaines de catéchistes, enfants et parents du diocèse sont attendus le 20 septembre à Domrémy. Enfin, Monseigneur Mathieu, évêque de Saint-Dié, dresse des perspectives sur les suites du projet diocésain « Chemins d’avenir ».

     

    La présentation a également été choyée. Tout en couleur, richement illustré, « Eglise dans les Vosges » a été mis en page par une agence de communication vosgienne.

     

    >> Plus d’infos sur http://www.catholique-vosges.fr/Bienvenue-a-Eglise-dans-les-Vosges.html

  • Pour contribuer à la restauration de l’abbaye d’Autrey (Vosges)

    L’abbaye vosgienne classée est toujours occupée par une communauté monastique. L'association Notre-Dame d'Autrey cherche par tous les moyens à entretenir son patrimoine exceptionnel. Des activités culturelles et une souscription pour sa restauration sont lancées.

    Abbaye Autrey.jpgL’abbaye Notre-Dame d’Autrey fut fondée par l’évêque de Metz, le cardinal Etienne de Bar, sans doute à son retour de la deuxième croisade, à la fin de l’année 1149. Située dans un village du Pays d’Epinal, cœur des Vosges, l’abbaye Notre Dame d’Autrey s’élève majestueusement comme témoin d’un passé riche d’histoire, de foi chrétienne et de culture. Classée Monument Historique pour sa majestueuse abbatiale de grès rose, ses bâtiments conventuels, son pavillon abbatial et son portail, le site est représentatif d’une période allant du 12ème au 21ème siècle.

    Ses 4 hectares abritant un jardin arboretum remarquable offrent un décor et une sérénité qui en font un havre de paix et de beauté. Cette abbaye très ancienne témoigne d’une présence religieuse au fil des siècles. L’abbaye est ouverte au public pour la visite des jardins, du bâtiment, et sa programmation culturelle contribue à sa renommée. Ces actions sont soutenues par de nombreux partenaires.

    Autrey.jpgAu-delà de la restauration à proprement parler de l’édifice, c’est tout un dynamisme local que l’association de sauvegarde met en place et ceci à travers l’ouverture au public et l’organisation d’évènements ponctuels rassemblant nombre de participants.

    La restauration est entreprise dans l’esprit du respect du patrimoine historique qui demeure. Pour cela l’association s’en tient aux prescriptions de la D.R.A.C de Lorraine qui donne une garantie sur les différentes opérations réalisées ou en cours de réalisation.

    Tous les dons faits à la Fondation du Patrimoine pour contribuer à la restauration d’Autrey sont déductibles d’impôt.

    Autrey vitraux.jpgTitulaire depuis quelques années du label d’intérêt général et affiliée au Club des Partenaires « Entreprises », l’association Abbaye Notre-Dame d’Autrey offre la possibilité, sous condition d’adhésion, d’un quota de places de spectacle ou bien l’accès aux jardins ou bien encore la mise à disposition d’espaces avec une réduction sur les prix publics de location.

    L’association Abbaye Notre-Dame d’Autrey est soutenue par le Conseil général des Vosges, la Région Lorraine, la ville de Rambervillers, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Lorraine).

     

    >> Contact pour toute information ou pour faire un don : info@abbayedautrey.com

  • Autour du Centenaire de Gaston Litaize, organiste aux doigts de lumière

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  • Prochaines expositions au Musée Lorrain de Nancy

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    >> Renseignements au 03.83.32.18.74.

  • Les Vosges, terre catholique ?

    Le bassin parisien élargi est l'un des territoires où l'audience de l'Eglise catholique est la plus faible, à l'opposé de l'Est et de ses diocèses concordataires.

     

    france catholique.jpgLes Vosgiens seraient-ils plus catholiques que la moyenne des Français ? Oui, selon l'Ifop, pour qui 74,6 % des Vosgiens se déclarent comme tels. A l'échelle de la France, l'Est fait toujours figure de bastion du catholicisme, mais avec des taux de pratiquants très disparates.

     

    Ce dimanche, dans les Vosges, 17.000 personnes auront reçu la bénédiction d'un prêtre. 4,5 % de la population du département se rend en effet chaque dimanche à la messe. Cette moyenne nationale est l'une des nombreuses statistiques contenues dans l'analyse "Le catholicisme en France en 2009" que vient de publier l'Ifop. "Attention ! Il ne s'agit pas d'un sondage, prévient Frédéric Dabi, directeur du département "Opinion et stratégies d'entreprise" à l'Ifop. Nous avons exploité des renseignements signalétiques obtenus lors de 135 enquêtes : le sexe, l'âge, la profession, la religion…" Voilà pour la méthodologie.

     

    Sur le fond de l'analyse, plusieurs données retiennent l'attention. Premièrement, bien que tous les bancs ne soient pas occupés le dimanche à l'église, 64 % des Français se déclarent catholiques. Ils étaient 81 % en 1952. Mais 87 % en 1972. L'Ifop attribue en partie cette courbe ascendante à l'impact du concile Vatican II sur l'image de l'Eglise. "En revanche, à partir de 1978, nous n'observons pas d'effet Jean-Paul II", reprend Frédéric Dabi.

     

    Certaines régions résistent mieux que d'autres à cette "baisse de l'audience", telle que qualifiée par l'institut : l'Ouest intérieur, le Sud du Massif Central, les Pyrénées-Atlantiques et l'Est de la France. En bleu foncé sur la carte ci-dessus, les Vosges comptent au nombre de ces bastions. Dans le diocèse de Saint-Dié, 76,4 % des personnes interrogées se sont déclarées catholiques, dix points de plus que la moyenne nationale ! Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, n'est pas surpris : "Il y a toujours eu un certain nombre de terres catholiques dans les Vosges, mais elles sont inégalement réparties." Autre explication avancée par l'évêque : "La population immigrée, qui pratique une autre religion, y est moins nombreuse que dans d'autres régions."

     

    abbés pierré et villaume1 16.08.09.jpgMais ce n'est pas parce que les catholiques y sont plus nombreux qu'ils pratiquent plus que la moyenne nationale. A peine 15,5 % de pratiquants de Neufchâteau à Saint-Dié et de Charmes à Remiremont (15,2 % dans l'Hexagone). Pourquoi cette rupture ? Frédéric Dabi, de l'Ifop, y discerne la marque des catholiques sociologiques : "Des personnes nées dans des familles catholiques mais qui sont éloignées de la croyance et de l'institution."

     

    Pour l'évêque, cet effondrement de la pratique est plus sensible "dans le rural que dans le monde urbain", alors que les campagnes, territoires où les traditions sont sacrées, auraient pu nous convaincre du contraire. "Mais les prêtres y sont moins nombreux et les croyants doivent beaucoup se déplacer pour se rendre à une messe", reprend le prélat qui se demande si les sondeurs, à l'avenir, prendront en considération les nouvelles formes de célébration autour de la parole de Dieu, appelées à se démocratiser dans les paroisses sans curé.

     

    messe en lorraine.jpgParmi ces 15,5 % de Vosgiens pratiquants, ils ne sont donc, nous l'avons vu, que 4,5 % (moyenne nationale, pas de chiffres locaux) à fréquenter l'eucharistie tous les dimanches. Réduire la pratique religieuse au seul fait d'assister à la messe est discutable pour l'évêque des Vosges. "Je suis en effet frappé par les personnes rencontrées lors de rassemblements : la proclamation du projet diocésain à Saint-Dié, Festi Jeunes, celui du MRJC hier à Moriville…" Ce serait donc cela aussi, pratiquer. En 1952, 27 % des Français se rendaient à l'église tous les dimanches…

     

    Un dernier indicateur semble en revanche général dans cette livraison de l'Ifop : l'âge et le sexe des catholiques. 50 % d'entre eux ont plus de 50 ans, alors que les plus de 50 ans ne représentent que 42 % de la population française. Et l'écart se creuse encore chez les pratiquants (65 % ont plus de 50 ans) qui sont, à 61 %, des pratiquantes. "Les jeunes sont souvent accaparés par leur installation dans la vie professionnelle et dans la vie familiale. L'adhésion est plus tardive, quand intervient la stabilité, quand les enfants sont plus grands. Voyez le nombre de recommençants", termine, confiant, le chef de l'Eglise catholique des Vosges, qui appelle à "une nouvelle forme d'organisation de la vie de l'Eglise." Tout le sens du projet diocésain proclamé le 31 mai dernier devant la cathédrale de Saint-Dié.

     

    Au final, ce qui fait la force d’une Eglise, ce n’est pas forcément le nombre. C’est avant tout l’intensité de la foi. Et ça cela ne se mesure pas par sondage…

     

     

    [d’après Vosges Matin |13.09.09]

  • Journées du Patrimoine à Bleurville la Romane

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  • Nouvelle réorganisation de la paroisse N.-D. de la Saône en perspective

    abbé ch villaume 2005.jpgLundi 14 septembre, le conseil pastoral de la grande paroisse vosgienne Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville) se réunira à la maison paroissiale de Monthureux afin de mettre en place la réorganisation de la paroisse. Celle-ci est rendue nécessaire par la retraite du prêtre desservant, l'abbé Charles Villaume, toujours en résidence à la cure de Bleurville. L'abbé Villlaume, qui fut prêtre fidei donum au Mali durant 30 ans avant d'être nommé à Bleurville en 1994, a connu quelques ennuis de santé au cours de l'année, nécessitant un repos prolongé et... bien mérité.

    De nombreux sujets seront abordés au cours de cette importante réunion qui rassemblera les délégués des onzes paroisses réparties sur les deux cantons ruraux du sud-ouest vosgien de Monthureux-sur-Saône et Lamarche. Les catholiques seront appelés à participer plus activement à la vie de la grande paroisse autour du prêtre administrateur, l'abbé Clément Ayéméné, actuel curé de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel (Lamarche).

    Souhaitons que l'abbé Villaume puisse profiter d'une longue et paisible retraite dans son presbytère de Bleurville où il pourra assurer une présence spirituelle réconfortante auprès des paroissiens et un soutien au curé desservant la paroisse Notre-Dame de la Saône.

     

    [cliché H&PB]

  • Les Merveilleuses & Insolites : diversité du patrimoine du Coeur des Vosges

    patrimoine vosgien.jpgLe Pays d'Epinal, Coeur des Vosges rassemble 13 intercommunalités autour de projets communs de développement durable.

     

    Cette année, il joue la carte de la promotion du patrimoine en s'associant aux Journées européennes du Patrimoine des 19 et 20 septembre pour faire découvrir ou redécouvrir la richesse et la diversité du patrimoine architectural de ce Pays. De Châtillon-sur-Saône à Rambervillers et de Chamagne à Plombières-les-Bains, chacun pourra partir à la rencontre du patrimoine local : châteaux, usines, églises, prieurés, thermes... Les portes des monuments historiques publics et privés s'ouvrent toutes grandes rien que pour vous !

     

     

    >> Brochure disponible sur les sites ouverts lors des Journées du Patrimoine, dans les syndicats d'initiatives et les mairies du Pays d'Epinal, Coeur des Vosges.

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  • Les Journées du Patrimoine en Saône vosgienne

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  • Henri Schmitt, maître faïencier vittelois

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    [Vosges Matin | 30.08.09]

  • Bleurville : bonne retraite Bernadette et Jean-Claude !

    Après trois générations de labeur à Bleurville, la boulangerie Petitjean passe la main à la famille Lavoine.

     

    IMG_0597.JPGMardi 8 septembre en fin d'après-midi, Bernadette et Jean-Claude Petitjean accueillaient leurs fidèles clients devant la boulangerie, sur la Place du Prince, afin de fêter sympathiquement leur départ à la retraite. Une grande partie de la population a répondu présente afin de souhaiter une bonne retraite à la boulangère et au boulanger.

     

    Après Alcide, Robert et Jean-Claude au pétrin, et Yvette et Bernadette au magasin, la boulangerie-pâtisserie-épicerie du village va connaître une nouvelle vie. D'ailleurs, elle en avait déjà connu de nombreuses depuis sa création au début du XXe siècle. Désormais, c'est Sophie et Bruno Lavoine qui vont poursuivre cette activité.

     

    IMG_0610.JPGChacun se souviendra avec gourmandise des spécialités de Jean-Claude : les succulents pâtés lorrains qui font la joie des repas de fêtes familiales et, surtout, la délicieuse brioche en couronne, moelleuse à souhait, fabriquée selon une méthode traditionnelle transmise de génération en génération.

     

    Histoire & Patrimoine Bleurvillois s'associe aux villageois pour souhaiter une bonne, longue, heureuse et sereine retraite à Bernadette et Jean-Claude. Et longue vie à la boulangerie avec Sophie et Bruno ! Car, au-delà de l'aspect commercial, la boulangerie au centre du village est un peu le coeur de la communauté : on y vient pour y chercher son pain certes, mais aussi y partager les évènements qui font la vie du village au quotidien. Bravo et merci à nos boulangers sympas !

     

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    [clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]
  • Journées du Patrimoine : Concerts en Saône Lorraine

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  • Journées du Patrimoine à Bleurville (Vosges) : « Résonances » en concert à l'abbaye Saint-Maur

    Dans le cadre des Journées du Patrimoine, l’abbaye Saint-Maur accueillera samedi 19 septembre à 20h30 l’ensemble vocal franc-comtois « Résonances ».

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    L'ensemble franc-comtois "Résonnances" en répétition.

     

    Le chœur est composé d'une quinzaine de choristes dirigés par Michèle Wintherlig, professeur d'éducation musicale et responsable musicale des chorales « A Cœur Joie » franc-comtoises. Ils sont issus pour la plupart de chorales « A Cœur Joie » de Franche-Comté (Besançon, Dole, Gray). Riches d'une bonne expérience chorale, ils ont plaisir à approfondir un répertoire classique varié allant de la Renaissance au 20ème siècle. Ils chantent a cappella, accompagnés par un piano ou par quelques instruments à cordes.

     

    Le programme du concert proposé en l’abbatiale Saint-Maur présente des œuvres vocales et instrumentales d’une grande richesse. La troisième suite pour violoncelle de J.-S. Bach alternera avec des pièces vocales de la Renaissance, d'Edward Elgar (compositeur britannique décédé en 1934), le Laudate dominum de Mozart avec une jeune soprano étudiante au conservatoire de Strasbourg, ou encore la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Joseph Haydn.

     

    Un programme éclectique qui mettra notre patrimoine millénaire en musique pour clôturer en beauté la 35ème saison à Saint-Maur.

    >> Concert de l’ensemble vocal et instrumental « Résonances », abbaye Saint-Maur, samedi 19 septembre à 20h30, entrée libre.

  • Le château de Saulxures-sur-Moselotte sera démoli

    La presse régionale s'est faite l'écho récemment de la prochaine démolition du "Versailles vosgien", le château Gehin de Saulxures-sur-Moselotte.

     

    chateau saulxures.jpgConstruit sous le Second Empire par un richissime industriel du textile, il sera abandonné en 1972. Pour l'actuel propriétaire, François Vandamme, les coûts de restauration et d'entretien étaient devenus faramineux ; plusieurs projets de reprise avaient vu le jour mais aucun n'a abouti. En 1972, il était prévu d'y transférer la maison familiale de la commune, mais les collectivités locales ne subventionnaient que les constructions neuves à l'époque.

     

    Finalement, la toiture du château s'est effondrée, les plafonds aussi. Les intempéries ont achevé le travail. Les grilles ont disparu. Le pillage et le vandalisme ont dépouillé l'édifice de tout ce qui était précieux à l'intérieur. Il y a quelques années, la mairie avait dû prendre un arrêté de péril, contraignant le propriétaire à fermer l'accès au site.

     

    L'inévitable démolition est désormais une question de mois. Une paysagiste bressaude s'est mise en tête de récupérer une partie du monument pour le réédifier dans une carrière de Travexin, à Ventron. Elle prévoit le démontage au début de l'année prochaine. Cependant, elle n'est pas certaine de pouvoir conserver les fameuses cariatides et atlantes de la façade antérieure : il semblerait qu'ils soient mangés par le salpêtre...

     

    Il ne restera donc plus que les images pour se souvenir de l'épopée de l'industrie textile dans les Vosges. Après les emplois et les usines, le textile vosgien n'aura même pas pu sauvegarder son patrimoine architectural...

     

    [d'après Vosges Matin | 31.08.09]

  • Epinal : lecture d'archives aux Archives des Vosges "Souvenirs de voyage, Hanoï-Pondichéry 1910"

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  • Bleurville (Vosges) : il y a 35 ans Saint-Maur... ressuscitait

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    [source : L'abeille des Vosges]

  • Bleurville (Vosges) : vers le Centenaire du bureau de poste

    agence postale bleurville janv. 09 001.jpgAfin de préparer une rétrospective sur la présence postale à Bleurville à l'occasion du Centenaire de l'installation du bureau de poste, les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur recherchent en particulier des photographies des différents receveurs-distributeurs ayant exercé à Bleurville.

     

    Par ailleurs, tout document ou témoignage d'habitants et de « clients » du bureau de poste permettant d'enrichir cette exposition sur la vie de La Poste au village est également le bienvenu.

     

    Une exposition sera présentée dans les locaux de l’agence postale communale en décembre prochain afin de célébrer la création du bureau de poste qui a ouvert ses portes voici tout juste 100 ans, le 9 décembre 1909.

     

    >> Contact mail : abbaye.saint-maur@laposte.net

  • « Le Versailles vosgien » sera démoli

    Les tronçonneuses s'activent depuis quelques semaines. Un à un, les arbres qui enserraient le château de Saulxures-sur-Moselotte disparaissent, révèlant au jour cette bâtisse exceptionnelle, étouffée par la végétation depuis des décennies. Pour mieux faire table rase du passé.

     

    chateau saulxures 3d.jpgNé de l'industrie textile et de l'expansion industrielle des Hautes-Vosges au XIXème siècle, le château de Saulxures-sur-Moselotte fait peine à voir.

     

    Construit de 1854 à 1861, il fut commandé par Elisabeth Gehin, veuve d'un riche industriel, à l'architecte Georges Clère qui dessina également les sculptures. Le peintre Félix Hafner réalisa les peintures du château (toiles, plafonds et fresques murales). Ce château était un vrai bijou d’architecture et méritait bien son surnom de « Petit Versailles vosgien ». D’ailleurs, le journal L'Illustration lui avait consacré à l'époque plusieurs articles avec des gravures de l’intérieur (mobilier luxueux, hall d’entrée avec colonnes et piliers de marbre, plafonds peints et dorés, boiseries…). A l'origine, il y avait deux grandes verrières qui reliaient le bâtiment principal au deux dépendances. La cour intérieure était fermée par des grilles en bronze doré imitant celles de la place Stanislas. Il y avait également deux fontaines dans la cour. Aujourd’hui toute cette splendeur a disparu.

     

    château saulxures sur moselotte.jpgLa partie architecturalement la plus intéressante se situe à l’arrière : un grand fronton soutenu par deux étages de colonnes avec un cartouche où l’on peut lire « JTG » pour Jean-Thiébaut Gehin - le mari d’Elisabeth Gehin - et un balcon soutenu par deux atlantes et deux cariatides.

     

    Le château sera abandonné dans les années 1970. Cependant, il sera inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1984. Mais cette inscription n’a pu éviter la dégradation continue des bâtiments.

     

    château saulxures.jpgExit donc le château Gehin de Saulxures-sur-Moselotte. Il va être « déconstruit » comme disent les technocrates d’aujourd’hui, qui manient les euphémismes doucereux afin de mieux travestir la réalité. Les cariatides, atlantes, frontons et autres éléments architecturaux les plus significatifs finiront, au mieux, dans des musées lorrains. Sic transit gloria mundi...

     

     

     

     

     

     

    château saulxures-sur-moselotte.jpg
  • Vernissage de l'exposition "Une histoire de famille" à Domrémy

    Le site de Domrémy-la-Pucelle - Maison natale de Jeanne d'Arc et Centre Visages de Jehanne accueille l'exposition "Histoire de famille. Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle".

     

    Expo j.hordal et ch.du lys 08.09 003.jpgCe samedi 29 août avait lieu le vernissage de l'exposition johannique en présence de Luc Gerecke, vice-président du Conseil général des Vosges, Isabelle Chave, directrice des Archives départementales des Vosges et Magali Delavenne, conservatrice du site de Domrémy. On notait également la présence de plusieurs maires du canton de Coussey, de M. l'abbé Jean-Pierre Duménil, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, de M. l'abbé Jean Mangin, ancien recteur de la basilique du Bois-Chenu, et d'Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont.

     

    Expo j.hordal et ch.du lys 08.09 014.jpgL'exposition met en valeur l'acquisition du fonds Maleissye par les Archives des Vosges et le Conseil général, fonds acquis en 2008 avec l'aide de la Direction des Archives de France. Cet ensemble unique se compose de 18 pièces manuscrites datant pour l'essentiel du premier quart du 17e siècle. Ces documents proviennent du dossier documentaire réuni par le magistrat parisien Charles du Lys et le juriste lorrain Jean Hordal afin de préparer leurs publication consacrées à Jeanne d'Arc.

     

    La collection s'est ensuite transmise dans la descendance de Charles du Lys jusqu'au collectionneur et érudit Conrad de Maleissye, qui l'a partiellement publiée, avant qu'elle ne soit dispersée vers 1970. Ces documents représentent un témoignage exceptionnel des premières années de l'historiographie de Jeanne d'Arc et mettent en valeur un aspect méconnu du culte de l'héroïne nationale et sainte.

     

    Expo j.hordal et ch.du lys 08.09 006.jpgJean Hordal et Charles du Lys, tous deux petits-neveux de Jeanne d'Arc ont mené au début du 17e siècle d'importantes recherches historiques et généalogiques consacrées à leur illustre aïeule.

     

    L'exposition présente une riche iconographie de Jeanne au 17e siècle organisée autour du Portrait des échevins d'Orléans (1581) et la statue de Jeanne en prière du pont des Tournelles (1503), dont la reproduction surmonte la porte piétonne de la maison natale à Domrémy.

     

    Une exposition à découvrir pour appréhender une autre Jeanne, celle d'avant la Jeanne des XIXe-XXe siècles enjeu de batailles entre les clans politiques et l'Eglise.

     

    >> Exposition jusqu'au 31 octobre 2009, site départemental de Domrémy-la-Pucelle, tous les jours, de 10h à 18h.

     

    >> histoire de famille.jpgCatalogue de l'exposition "Une histoire de famille. Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle", Isabelle Chave et Magali Delavenne (sous la dir.), éditions du Conseil général des Vosges, 160 p., nombreuses illustrations noir et couleur (18 €).

  • Le site de "Monthureux-sur-Saône" fait peau neuve

    Le site consacré à Monthureux-sur-Saône, chef-lieu de canton du sud-ouest vosgien vient d'être "relooké". Site complet, il offre aux visiteurs quantité d'informations originales sur l'histoire, le patrimoine et la vie du bourg et des villages environnants remises à jour très régulièrement. Un site épatant que tous les amoureux de la Saône Lorraine se doivent de visiter régulièrement ! Mais également toutes celles et ceux qui veulent mieux connaître et apprécier cette région qui a su garder ses caractéristiques rurales fortes et authentiques. Alors, bonne visite !

     

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    >> Pour en savoir plus : http://www.monthureux.fr
  • Une collection originale : le musée des Compagnies pétrolières de Serocourt (Vosges)

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    [Vosges Matin | 13.08.09]

  • Des jeunes au château de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)

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    [Vosges Matin | 17.08.09]

  • Toute la vérité sur l’affaire Buzenet révélée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    L’abbaye Saint-Maur de Bleurville s’est muée en tribunal l’espace d’une conférence. Et Marie-Françoise Michel s’est transformée en chroniqueuse judiciaire pour faire toute la lumière sur l’affaire « Martin-Buzenet ». Devant un parterre d'amateurs d'histoire locale avide de connaître enfin la vérité.

     

    conférence buzenet 23.08.09 026.jpgLa légende s’était emparée de cette affaire criminelle au point qu’on avait attribué à François Buzenet une vingtaine de crimes les plus sordides. Grâce à la perspicacité de notre historienne, les bleurvillois n’ont plus rien à craindre du sobriquet de « Buzenet » qui les désignait depuis la fin du XVIIIe siècle. Les minutes des procès de François Buzenet et de François Martin, retrouvés à la Bibliothèque nationale et aux Archives nationales à Paris, ont permis de reconstituer dans le détail tout le déroulement de ces affaires judicaires.

     

    François Martin, tonnelier de 27 ans natif de Nonville et installé à Bleurville, fut accusé à tort d’avoir tué le 20 janvier 1766 Mathieu Moignot, de Choiseul, et de l’avoir dépouillé de quelques écus venant de la vente d’un cheval. Martin fut condamné sur un indice bien mince : l’empreinte de ses souliers dans la neige… Et, pour son malheur, sa victime avait cru le reconnaître et avait pu parler durant sa longue agonie de 27 jours. Mais Moignot, affaibli par ses blessures, avait fait une grave confusion : Martin et Buzenet présentaient en effet des traits physiques assez proches (grande taille, cheveux noirs). Martin fut donc exécuté sur la place publique.

     

    conférence buzenet 23.08.09 025.jpgMais deux ans plus tard, un autre meurtre répandait l’effroi dans le village : le 19 mai 1768, Joseph Mougin, de Godoncourt, était retrouvé mort à demi enterré sur le chemin entre Bleurville et Monthureux-sur-Saône. Grâce aux renseignements fournis par la famille de Buzenet et l’intervention de l’abbé Ricard, curé de Bleurville, les soupçons se portèrent sur François Buzenet, garçon chapelier âgé de 22 ans, qui s’était enfuit. Intercepté à Roanne, il fut ramené à Lamarche pour y être jugé. Outre l’assassinat de Mougin, il avoua plusieurs méfaits : la tentative de meurtre sur Pierre Tisserand, de Darney, sur le chemin du Haut-de-Salin, le vol d’une montre à Bains-les-Bains et le vol d’un pistolet à Monthureux. Avant son exécution, Buzenet révéla dans son « testament de mort » avoir tué Joseph Mougin, innocentant du même coup le pauvre Martin. La veuve Martin, née Anne Viard, demanda la révision du procès auprès du chancelier Maupeou, ministre de Louis XV. Celle-ci ne vint jamais. De son côté, Voltaire informé de ces affaires par un avocat de Neufchâteau, ne semble pas avoir mis tout son poids de philosophe en vue afin d’obtenir la réhabilitation de François Martin ; d’autres affaires impliquant des personnalités d’importance l’accaparaient alors.

     

    buzenet st maur 23.08.09.jpgAprès la complainte du XIXe siècle qui comparait Buzenet à Cartouche et Mandrin, après le scénario romancé de « La lune écarlate », les travaux de Marie-Françoise Michel ont le grand mérite de faire toute la vérité sur ce mauvais garçon « libertin, joueur, buveur et carillonneur » qui a marqué l’histoire de Bleurville. Elle aura permis aussi de contribuer un peu à réhabiliter la mémoire du malheureux François Martin.

     

     

    [clichés Association des Amis de Saint-Maur et Vosges Matin]

  • Une vitrine sur le "bousillage" au musée d'Hennezel (Vosges)

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    [Vosges Matin]