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Le château de Sandaucourt (Vosges)
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Frédéric Chopin au Panthéon ?
[Vosges Matin] -
Bouzemont (Vosges) : sauvegarde du patrimoine rural
[Vosges Matin | 23.11.09] -
Isches (Vosges) : l'église Saint-Brice restaurée
[Vosges Matin | 18.11.09] -
Bleurville : nouveaux habitants et jeunes enfants honorés
[Vosges Matin | 20.11.09] -
Bleurville : Saint-Nicolas, marché de Noël et Téléthon le 5 décembre
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Droiteval-Ourche-Patrimoine : un bilan encourageant
[Vosges Matin] -
L'avenir de la forêt de Darney
[Vosges Matin | 27.11.09] -
Sous la plume du maître... Des minutes pour l'histoire des Vosges et de la Lorraine
A l'occasion de la publication en 2008 par les Archives départementales des Vosges du Guide de recherche dans le minutier des notaires et tabellions des Vosges, le Conseil général des Vosges a organisé le 4 avril 2008 un colloque autour des sources notariales qui sont désormais une matière largement exploitée par les chercheurs. Effectivement, pour qui s'intéresse à la vie d'une communauté humaine à travers l'histoire comment négliger testaments, inventaires après décès, contrats de mariage, baux de toute nature, obligations et reconnaissances de rente, contrats d'apprentissage, achats et ventes, marchés, etc.
Les Annales de l'Est publient donc dans leur dernière livraison les actes du colloque d'Epinal. Les communications sont organisées autour de trois thématiques : les tabellions et notaires de Lorraine méridionale (état des sources, état des recherches), un regard priviliégié sur l'histoire de la Lorraine et de ses marges (histoire de l'art, histoire sociale) et, enfin, l'utilisation des sources notariales dans des secteurs géographiques proches de la Lorraine, en Franche-Comté et en Belgique.
>> Sous la plume du maître... Des minutes pour l'histoire des Vosges et de la Lorraine, Annales de l'Est, n° 2/2009, 270 p. (23 €).
>> A commander accompagné de votre règlement à : Association d'Historiens de l'Est | UFR des Sciences Historiques | 1 place Godefroy-de-Bouillon | 54000 NANCY.
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Gilbert Salvini : la passion de l'archéologie
[Vosges Matin] -
Le relieur d'art de Godoncourt (Vosges)
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Charmes (Vosges) : la Maison des Loups poursuit sa mue
[Vosges Matin | 11.11.09] -
Le château de Saulxures-sur-Moselotte réhabilité ?
[Vosges Matin | 10.11.09] -
Bleurville : optimisme de rigueur chez les Amis de Saint-Maur
L’automne est l’occasion de faire le bilan de la saison touristique à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville. Bilan encourageant malgré la crise ambiante.
La baisse de fréquentation touristique constatée depuis quelques années est heureusement compensée par une participation toujours soutenue aux différentes animations proposées : les concerts, l’exposition sur l’habitat rural traditionnel des Vosges méridionales et les causeries de l’été ont été suivis par un public fidèle et qui se renouvelle au gré des nouvelles manifestations. « Ce bilan satisfaisant de nos animations est à mettre à l’actif de personnes dévouées depuis de nombreuses années à la cause de l’abbaye de Bleurville », souligne Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur. Et de remercier tout particulièrement Marie-Françoise et Jean-François Michel, Marie-Madeleine Boulian et Jean-Marc Lejuste, le président des Ballades musicales dans l’Ouest vosgien. Sans oublier les bénévoles qui nettoient l’église et entretiennent le jardin ainsi que les guides de l’été et des Journées du Patrimoine Marie-Louise Benoît, Aude Schuft, Lucienne Thomas, Denis Bisval, André Chaumont et Roger Persin. Bref, un travail d’équipe qui porte ses fruits depuis 35 ans !
Sur le plan des travaux, la toiture de l’abbatiale a bénéficié d’une révision générale grâce au soutien du Conseil général et de la DRAC de Lorraine. Et « si 2010 verra une pause dans les travaux, nous allons tout de même investir dans du matériel d’exposition » précise le président. Des grilles d’exposition viendront compléter le parc existant afin de pouvoir accueillir dans des conditions optimales la rétrospective Gallo-romains en Saône Lorraine coordonnée par l’association Saône-Lorraine, et partagée entre le musée du verre d’Hennezel et l’abbaye bleurvilloise. « La mise en réseau de nos associations respectives, explique Jean-François Michel, membre des Amis de Saint-Maur et président de Saône-Lorraine, doit nous permettre de travailler plus efficacement ensemble et de peser auprès des collectivités locales afin d’être reconnus comme des animateurs incontournables de l’espace rural de l’ouest vosgien ».
L’abbaye Saint-Maur accueillera encore durant l’été 2010 un concert des Ballades musicales ainsi que des conférences en lien avec l’exposition. Et peut-être l’abbaye aura-t-elle le plaisir d’accueillir à nouveau pour les Journées du Patrimoine l’ensemble franc-comtois Résonances qui a enchanté les mélomanes en septembre dernier.
Si l’abbaye est désormais fermée, l’hiver va être mis à profit pour préparer la prochaine saison. Avec le secret espoir que de nouveaux adhérents viennent renforcer l’équipe d’animation…
>> Renseignements et adhésion à l’association des Amis de Saint-Maur de Bleurville : abbaye.saint-maur@laposte.net
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L'exposition « Gallo-romains en Saône Lorraine » déployée sur deux sites patrimoniaux en 2010
Pour célébrer les 30 ans de l’association Saône Lorraine, le bureau du conseil d’administration a décidé de mettre sur pied une grande exposition qui mobilisera plusieurs partenaires. « Gallo-romains en Saône Lorraine » en sera le thème.
Dernièrement, une réunion de travail a rassemblé au musée d’Hennezel les différents contributeurs pressentis par Jean-François Michel, président de Saône Lorraine. Coordonnée par Saône Lorraine, l’équipe organisatrice formée par les représentants du Cercle d’études local de Contrexéville, d’Escles-Archéologie, de La Roye Demange d’Ainvelle et des Amis de Saint-Maur de Bleurville va travailler cet hiver à la conception et au montage d’une exposition qui couvrira toute la vie quotidienne de nos ancêtres Leuques et Séquanes qui vivaient dans le bassin des sources de la Saône entre le 1er et le 3ème siècle après J.-C. Seront particulièrement abordés le thème du sacré, des voies de communication, du travail de la pierre (carrières, meules), de l’eau, des objets de la vie courante (verres antiques, poteries, costumes…).
De nombreuses pièces lapidaires issues des fouilles archéologiques menées dans le sud-ouest vosgien ainsi que des panneaux pédagogiques explicatifs constitueront la colonne vertébrale de cette exposition.
Rodée dans l’organisation d’expositions, l’association Saône Lorraine proposera pour la première fois une rétrospective historique multi-sites parce que multi-facettes. Les visiteurs pourront en effet découvrir « les gallo-romains en Saône Lorraine » au musée d’Hennezel-Clairey et à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville ; les deux sites se compléteront astucieusement. Par ailleurs, des visites sur d’autres lieux où sont conservés des éléments de l’époque antique seront possibles (Ainvelle, Monthureux-sur-Saône, Jonvelle…). Des conférences, des promenades découvertes sur des sites de fouilles et des animations archéologiques pour les scolaires sont également envisagées.
>> Afin d’enrichir cette exposition, l’association Saône Lorraine accepte tout prêt de pièces archéologiques de l’époque gallo-romaine provenant du sud-ouest vosgien. Contact : Jean-François Michel au 03.87.66.24.06 ou jean-F.michel@wanadoo.fr
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Monthureux-sur-Saône (Vosges) : une nouvelle présidente pour la Compagnie L'Odyssée
[Vosges Matin | 15.11.09] -
Les oubliés vosgiens de la Grande Guerre
Raon-sur-Plaine et Raon-lès-Leau, oubliées du traité de Versailles de 1919, n'ont jamais récupéré les quelque 2.000 ha de forêt que l'Allemagne leur a spoliés en 1871. Les deux communes vont saisir la justice.
« Nos aïeuls ont voulu rester français. Pour récompense, ils ont été spoliés ». 138 ans après la signature du traité de Francfort, la blessure est encore ouverte au pied du Donon. Les vosgiens de Raon-sur-Plaine et les voisins meurthe-et-mosellans de Raon-lès-Leau n'ont toujours pas digéré les facéties de l'histoire dont ils sont toujours victimes. La faute à une méprise et un oubli.
Leur malheur débute à l'issue de la guerre de 1870. Considérant le Donon comme un passage hautement stratégique, entre Strasbourg et Lunéville, Bismarck réclame et obtient l'annexion des deux communes pourtant située hors de la ligne de partage. Aussitôt, c'est le tollé, les habitants protestent, revendiquent, entravent le fonctionnement de l'administration allemande et finissent par obtenir après sept mois passés en territoire annexé, la signature d'une convention additionnelle au traité.
Les deux villages sont rendus à la France, à l'exclusion de quelque 1.893 ha de forêts domaniales situés sur les versants occidentaux du Donon. Dans l'affaire, Raon-sur-Plaine a perdu les deux tiers de son territoire. Pour Raon-lès-Leau, c'est encore pire. La commune amputée des 9/10ème de sa surface n'est plus qu'un mouchoir de poche de 170 ha, sans ressources ni moyens.
Aussi, pendant près d'un demi-siècle les deux communes vont s'accommoder tant bien que mal de cette situation. En 1918, quand l'armistice de la grande guerre est signé, les deux Raon pensent qu'elles vont légitimement rentrer dans leurs biens, avec le rétablissement des frontières d'avant 1871. Erreur. Le traité de Versailles oublie tout bonnement la convention additionnelle les concernant.
Leur forêt reste donc la propriété de Grandfontaine, dans le Haut-Rhin. Depuis, les deux communes n'ont cessé de revendiquer leurs dus. En vain. « On a écrit à tous les présidents de la République et obtenu autant de réponses polies. L'État prend toujours bonne note de nos doléances, mais se garde bien d'aborder le sujet sur le fond ». Il faut dire que l'affaire n'est pas mince. Son règlement suppose de modifier les limites territoriales de trois départements et deux régions. Pas moins.
« Pour revenir en arrière, on nous dit qu'il faut l'accord de la commune de Grandfontaine. C'est une manière de ne pas avancer. Car, bien évidemment, Grandfontaine n'a aucun intérêt à revenir à ses limites territoriales d'avant 1871 », observe le maire de Raon-sur-Plaine, Antoine Quirin.
Estimant avoir épuisé tous les recours et interventions possibles auprès de l'État, les deux communes ont donc décidé de s'attacher les services d'un avocat et de saisir la justice. « Il n'existe pas de prescription s'agissant d'une collectivité territoriale. Nous avons subi un préjudice, l'État nous doit réparation. La privation de cette taxe sur le foncier non bâti (NDLR : environ 70.000 euros par an) nous pénalise lourdement et nous oblige à vivre de la charité publique », conclut le maire de Raon-lès-Leau, Etienne Meire. Au pied du Donon, la bataille des forêts est décidément loin d'être terminée.
Jean-Marc TOUSSAINT
[L’Est Républicain | 09.11.09]
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Damblain (Vosges) : un obus découvert sur la route de Lamarche
Lors des travaux d'enfouissement du réseau électrique de 20.000 watts pour alimenter la ZAC "Cap Vosges Damblain", les employés de l'entreprise SNCTP de Chaumont (52) ont découvert un obus antichar allemand de calibre 8,8 cm ainsi qu'une grenade à fusil antichar allemand.
Durant la seconde guerre mondiale, une colonne de militaire allemand avait été mitraillée sur cette route par un char de la 2ème DB de Leclerc. Deux démineurs du centre de la Sécurité civile de Colmar ont emporté les engins explosifs à Colmar pour qu'ils y soient désamorcés et détruits.
D'après eux, la grenade était la plus dangereuse, car elle n'a pas besoin d'un grand choc pour exploser. Ces démineurs sillonnent huit départements de l'Est et récupèrent des munitions datant de 14-18, 39-45, mais aussi de la guerre de 1870, un boulet de l'époque napoléonienne a même été neutralisé !
[d'après Vosges Matin | 09.11.2009]
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Bleurville : un marché de Noël pour la Saint Nicolas
Plusieurs acteurs associatifs locaux se sont réunis à l’initiative de la mairie afin d’organiser le marché de Noël et les animations autour du Téléthon prévus le 5 décembre prochain.
Cette année encore, la place de la mairie accueillera, outre les commerçants du marché bio mensuel, une dizaine d’exposants qui proposeront objets naturels et artisanaux pour les fêtes de fin d’année et des jouets pour les enfants sages… puisque ce sera la veille de la saint Nicolas !
Par ailleurs, les bénévoles du comité du jumelage Bleurville-Chichery, du comité des fêtes, de l’association du marché bio, de la gym pour adultes, les écoles de Bleurville-Nonville, les Amis de Saint-Maur, l’USVS Bleurville-Monthureux, le centre équestre du Bignovre s’investissent dans diverses animations destinées à récolter des fonds pour le Téléthon : marche avec le Club vosgien, lâcher de ballons par les enfants des écoles, balades en calèche avec Saint Nicolas, dégustation de vin chaud, café, crêpes et gaufres, quiz-découverte du patrimoine du village, tirs au but…
Le maire André Granget rappelle que « ces manifestations s’inscrivent dans le programme du Téléthon mis en place par les associations du secteur dans lesquelles de nombreux bénévoles s’impliquent pour cette grande cause humanitaire ». Municipalité et associations invitent donc les visiteurs à venir nombreux afin d’encourager toutes celles et ceux qui oeuvrent pour l’animation de la commune.
>> Marché bio, marché de Noël, Téléthon et visite de Saint Nicolas samedi 5 décembre, de 13h30 à 18h00, sur la place de la mairie de Bleurville.
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L'avenir du château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges) en question
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Réaction à propos de la destruction du château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)
[Vosges Matin | 01.11.09] -
Des éoliennes en Saône Lorraine ?
[Vosges Matin | 16.10.09] -
"Les Vosges à portée de main", 10ème livre de Joël Couchouron
[Vosges Matin] -
Un nouveau souffle pour l'abbaye de Moyenmoutier (Vosges)
La destruction des bâtiments industriels qui emprisonnaient l'abbaye de Moyenmoutier ouvrira-t-elle la voie du renouveau dont la cité a tant besoin ?
Découvrir l'abbaye au XVIIIe siècle, c'est se voir offrir l'architecture audacieuse de son église baroque, sans pilier ni contrefort, toujours bien debout malgré les fissures de sa voûte et son orgue essoufflé ; c'est admirer aussi ses lignes sobres toutes de grès rose, s'ouvrant sur un jardin à la française progressivement enlaidi dès le début du XIXe siècle par des bâtiments manufacturiers qui tissèrent tant leur toile qu'ils l'étouffèrent mais en la protégeant sans doute d'irréparables outrages.
Les municipalités puissamment aidées par des services publics appropriés choisirent de libérer les cinq hectares de sa friche industrielle pour dégager l'abbaye aux fins d'une nouvelle vie - presque un rêve au vu de l'immensité de la tâche - en reconstituant le jardin paysager. Une opération de désiamiantage laisse aujourd'hui des engins s'attaquer aux toitures comme au béton armé, intense chantier financé par l'Etat, la Région et l'Etablissement public foncier de Lorraine qui rétrocédera le tout à la commune pour un coût total dépassant les 300.000 €.
Les travaux extérieurs et sur les 3.000 m² habitables de cet ensemble unique en Lorraine, classé MH, sont et seront accompagnés par le sous-préfet de Saint-Dié. Il s'agira d'élaborer un cahier des charges qui corresponde à l'aura du bâtiment et capable d'apporter à la cité l'enrichissement dont elle a besoin.
Pour le maire, le renouveau du site pourra être aussi l'affaire d'investisseurs privés. "Moyenmoutier-Abbaye" s'inscrit désormais au chapitre des projets haut de gamme afin de donner une vraie renaissance à la cité malmenée depuis trop longtemps par des restructurations économiques.
[d'après Vosges Matin | 27.10.09]
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La chapelle Saint-Basle acquise par la commune de Lignéville (Vosges)
Propriété du diocèse de Saint-Dié, la chapelle Saint-Basle vient d'être acquise par la commune de Lignéville sur le territoire de laquelle elle est située.
L'évêché, n'ayant plus les moyens d'entretenir cette vénérable chapelle, avait proposé voici quelque temps à la mairie de Lignéville le transfert de propriété. Après examen de la proposition et consultation du délégué de la Fondation du Patrimoine pour les Vosges, le conseil municipal vient de donner son accord pour l'achat de la chapelle Saint-Basle pour l'euro symbolique.
Une convention sera passée entre la mairie et la Fondation du Patrimoine afin de mettre en place une souscription pour la restauration de l'édifice cultuel.
Voici une bonne nouvelle pour le patrimoine religieux local. Nous espérons que des travaux de restauration et de protection pourront être engagés assez rapidement afin de remettre en valeur ce lieu de culte rural.
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Bleurville : images d'automne...
Bleurville et la campagne vosgienne habillés de couleurs automnales...
[clichés H&PB] -
Bilan et projets pour les 30 ans de Saône Lorraine
Le Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône accueillait le 31 octobre le dernier conseil d'administration de l'association Saône Lorraine de l'année. Bilan encourageant et projets ont rythmé la réunion.
Après avoir salué la mémoire de Camille Devincey et de Jean Rudio, deux adhérents actifs de l'association, récemment décédés, le président Michel a souhaité faire valider la nomination de plusieurs membres du CA à des fonctions à responsabilité. C'est ainsi que Jean-François Michel a été confirmé dans le poste de président, Marie-Madeleine Boulian dans celui de 1er vice-président, Robert Mougin dans celui de 2ème vice-président, Jean-Claude Gachon, dans celui de trésorier et Jacques Durupt dans celui de trésorier adjoint, Jacques Kempf dans celui de secrétaire et Alain Beaugrand dans celui de secrétaire adjoint. Une nouvelle fonction a été créée afin de resserer les liens entre Saône Lorraine et le musée de Hennezel : Bernard Delémontey a été élu 3ème vice-président chargé du musée de Hennezel, belle manière de le remercier pour le travail réalisé et de le conforter dans son action pour les années à venir.
Les musées vivants de Châtillon-sur-Saône ont globalement été bien suivis et tout particulièrement celui du 2 août qui était animé par plusieurs troupes de saltimbanques. Les concerts donnés en l'église des Cordeliers des Thons ont également remporté un vif succès. Chacun a pu apprécier la grande qualité des formations, que ce soit le concert d'Olivier Dartevelle proposé dans le cadre des Ballades musicales, ou celui donné par l'ensemble vocal et instrumental Résonances.
Sur le plan des projets, Saône Lorraine souhaite continuer à proposer un voyage annuel à ses adhérents... et futurs adhérents. L'église des Cordeliers des Thons mobilise plus que jamais les énergies - et les finances - de l'association patrimoniale sud-vosgienne : après une récente intervention sur la toiture de l'édifice, un projet de création de sanitaires et l'étude préalable en cours en vue de la restauration de l'intérieur de l'église franciscaine mobiliseront, dans les mois et les années à venir, tous les bénévoles autour du site.
L'avenir des lieux patrimoniaux du sud-ouest vosgien reste une constante préoccupation de Saône Lorraine. En 2010, la dynamique association fêtera ses 30 ans de mobilisation, d'actions, d'animations au service d'une richesse patrimoniale et historique que de nombreuses régions nous envient. Le 13 mai 2010 sera la grande journée anniversaire. Et une grande exposition se prépare d'ores et déjà pour accompagner cette encore jeune trentenaire : "Gaulois et romains en Saône Lorraine". Logique à un moment où l'on reparle d'identité nationale !
[clichés : courtoisie de P. Hannelle]
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Bleurville : animations autour de la lecture
[Vosges Matin | 30.10.09] -
Poussay, ses Dames, sa foire
Sorti des presses des éditions Gérard Louis pour la 411ème foire de Poussay, les 24 et 25 octobre, voici un ouvrage bienvenu qui mèle à la fois histoire religieuse et histoire profane, histoire des chanoinesses et histoire de la célèbre foire de Poussay.
Le village de Poussay, surplombant le Madon entre Mirecourt et la colline de Sion, évoque la foire automnale plusieurs fois centenaire. Mais ce que l'on sait peut-être moins c'est que cette foire fut créée à l'initiative du chapitre canonial des nobles Dames de Poussay.
L'auteur rappelle tout d'abord la riche histoire du monastère fondé au XIe siècle puis transformé en chapitre de Dames nobles. C'est d'ailleurs au sein de cette institution religieuse que la Bienheureuse Alix Le Clerc ouvrit en 1598 l'une des premières écoles pour jeunes filles.
C'est aussi au XVIe siècle qu'apparaissent les premières traces de la foire agricole. Par ordonnance de 1543, Antoine, duc de Lorraine et de Bar, confirme que le village peut s'enorgueillir d'organiser une des foires les plus anciennes du royaume de France.
Depuis, la foire de Poussay a connu un succès grandissant : elle accueille près de 1200 camelots, artisans, éleveurs, exposants divers qui font que cette foire est en constante évolution. Et demeure un des événements phare de la Lorraine rurale.
>> Poussay, ses Dames, sa foire, André Faliguerho, éditions Gérard Louis, 2009, 126 p, ill. (25 €).
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Les vosgiens investissent dans la truffe
La Chambre d'Agriculture des Vosges expérimente une plantation de truffes dans le pays de Neufchâteau.
« Allez cherche ! », commande Xavier Boulangé. Sa chienne, un colley barbu ne se fait pas prier pour fourrer sa truffe dans les feuilles mortes. L'animal va, vient, jappe, s'arrête, gratte le sol et déterre un joli diamant noir : une truffe de Bourgogne d'au moins 40 grammes, bien dure, à la chair marron veinée de blanc.
Xavier Boulangé, conseiller forestier à la Chambre d'Agriculture, sort un morceau de gruyère de sa poche et le tend à l'animal. Aussitôt, la chienne reprend ses recherches. Nous sommes dans une forêt du pays de Neufchâteau. Un secteur où le champignon pousse à l'état naturel. « C'est ici qu'on en trouve le plus, mais il y en a également du côté de Rambervillers, Châtel-sur-Moselle, Dompaire, Martigny-les-Bains. La truffe pousse sur des terrains calcaires très alcalins à 7 pH et plus. Il faut aussi des arbres en symbiose comme le chêne, le tilleul, le charme ou le noisetier.»
Comment ces truffes sont-elles arrivées jusque dans les Vosges ? « C'est simple, elles n'en sont jamais parties, mais on les avait un peu oubliées », explique le conseiller agricole en rappelant qu'à la fin du XIXe siècle, 1.000 tonnes de truffes étaient annuellement commercialisées en France contre à peine 50 tonnes aujourd'hui. « Il y avait même une production significative dans l'Est de la France » ajoute-il. Depuis déjà quelques années, la Bourgogne, la Meuse ont entamé la reconquête du marché. Des groupements de producteurs se sont mis en place, se sont structurés.
Dans les Vosges, on en est encore aux prémices. Il y a deux ans, la Chambre d'Agriculture a mis en place une truffière expérimentale autour de Neufchâteau. « 700 plants mychorisés ont été mis en terre. Il faudra patienter encore 8 ans avant d'espérer une première récolte. Mais l'idée est surtout de tester différentes variétés avec ce sol pour disposer d'informations et accompagner des agriculteurs qui souhaiteraient développer une truffière », explique Xavier Boulangé, convaincu qu'il y a un marché à prendre. « La demande est forte. Et même si elle est moins cotée que la truffe du Périgord, la truffe de Lorraine a des qualités gustatives équivalentes et se vend autour de 400 euros le kilo. » Quand on sait que la production moyenne oscille entre 15 et 20 kg par hectare et par an, on aura compris que la truffe peut-être un excellent moyen de valoriser les friches et autres anciens vergers. Une réalité qu'a bien comprise un agriculteur d'Harmonville qui nourrit le projet de lancer une truffière de 2 ha.
• La commune de Langley, située entre Charmes et Portieux, accueillera le dimanche 8 novembre la première fête de la truffe et des produits du terroir. Outre un marché aux truffes fraîches de Lorraine, le public pourra assister à des démonstrations de recherche avec chien truffier. Conférences et projections vidéo sur la trufficulture en Lorraine, vente de plants truffiers sont également au programme. Contact : 06.76.00.93.83.
[d’après l’Est Républicain | 27.10.09]