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  • Vic-sur-Seille : le mystère du Gallé fendu

    L'une des pièces majeures de l'exposition Gallé de Vic-sur-Seille (Moselle) a été découverte fendue, un matin par une jeune visiteuse.

    gallé.jpgCoup dur pour le musée Georges de la Tour à Vic-sur-Seille (Moselle). Ecrin de Emile Gallé, nature et symbolisme, influences du Japon, l'une des plus belles expositions de l'été (150 références), il présente désormais une pièce fêlée. Et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit d'une des deux urnes aux orchidées de la tsarine Fjodorowna. Cette anomalie bien visible a d'ailleurs été repérée un matin par une petite fille prise dans l'impressionnant flot de visiteurs. Déjà près de 30.000 personnes... L'exposition, qui a ouvert ses portes début mai, se finira à la fin du mois. Depuis le 22 juillet au matin, date officielle du constat, de nombreux visiteurs ont pu relever l'ampleur des dégâts dont l'origine reste une énigme.

     

    Le petit vase, toujours présenté dans une vitrine désormais éteinte, est fissuré sur les deux tiers de son col et sur une dizaine de centimètres. Un constat d'huissier a été dressé. Et le processus finalement assez classique dans ce type d'exposition suit son cours. Rien ne bouge... Les experts, dont celui de l'assurance, sont attendus. Comme il est d'usage, '' Toutes les mesures conservatoires ont été prises ''. Denis Schaming, directeur général adjoint du Conseil général de Moselle, explique : '' La pièce a été prêtée par le musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Nous les avons immédiatement avertis après l'incident. Pour l'instant, nous n'avons pas de réponse. A priori, cela n'a pas l'air de les affoler. Rien ne se passera sans la présence de la conservatrice russe ''.

    L'impression d'une pièce mal recollée

    vase gallé.jpgLes œuvres d'art voyagent et, souvent, elles s'abîment. En Moselle, on se souvient par exemple qu'une sculpture d'Ousmane Saw avait été renversée par un gamin un brin chahuteur. Gallé a d'ailleurs connu son lot de mésaventures. En octobre 2004, quatre pièces du Musée de l'Ecole de Nancy prêtées à la Fondation Neumann à Gingins (Suisse) avaient été dérobées. Plusieurs d'entre elles avaient été brisées (une en 33 morceaux) par des voleurs sans doute surpris lors de leur larcin.

     

    Là, la situation n'a rien de commun. Pas de bris, juste sur longue fêlure. L'amateur a l'impression d'être en face d'une pièce mal recollée dont une partie se superpose légèrement sur l'autre. '' On dirait qu'elle a explosé '', confie François Le Tacon, le commissaire de l'exposition. Denis Schaming se veut serein. '' L'exposition (NDLR : 600.000 euros de budget) a une assurance. L'urne peut être restaurée ''. Et elle le sera. Car il s'agit d'une des pièces majeures de la manifestation. Passionné de botanique et d'orchidées, Emile Gallé a présenté ces deux urnes double-couche aux orchidées tropicales à l'Exposition universelle de 1889. Ces petits vases roses et violets, dont les sommets sont sertis d'un anneau d'argent, ont été offerts par la ville de Paris aux tsars Nicolas II et à la tsarine Fjorodorowna en 1896 lors de leur visite en France destinée à sceller l'alliance franco-russe dirigée contre l'Allemagne. Depuis ils n'avaient pas revu la France, voyageant uniquement entre les différents musées de Saint-Pétersbourg. Leur présence en Lorraine a donc des allures d'événement. Qui plus est après l'apparition d'une fêlure.

    Plusieurs hypothèses

    Reste à trouver une explication. Car, pour l'instant, il n'y en a pas. A Vic-sur-Seille, comme ailleurs, les musées prennent un maximum de précaution. Denis Schaming poursuit : '' Depuis que la conservatrice de Saint-Pétersbourg l'a mise en place, nous n'avons pas touché la pièce. Et tous nos relevés le prouvent. Il n'y a pas eu de choc, aucune variation thermique importante. La vitrine est scellée ''. Alors, reste les hypothèses. Les deux urnes aux orchidées marient métal et verre. '' Deux matières qui n'ont jamais fait bon ménage. Elles n'ont pas le même coefficient de dilatation '', avance un spécialiste. '' Juste avant d'arriver chez nous, la pièce a été démontée, nettoyée, souligne Denis Schaming, peut-être que l'anneau de métal a été trop serré et qu'il a fendillé le verre. Après, il y a eu le voyage en avion avec des chocs, des variations de température ''.

     

    Pourtant, une seule de ces urnes vieilles de près de 120 ans a été endommagée. Le mystère du Gallé fendu demeure donc entier. Et la situation ne serait pas sans doute pour déplaire au fondateur de l'Ecole de Nancy qui a toujours su que la transparence du verre n'était qu'apparence.

     

    [d’après l’Est Républicain | 04.08.09]

  • Le musée du Patrimoine local de Monthureux-sur-Saône déménage

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    [Vosges Matin | 22.07.09]

  • Dimanche 2 août à Châtillon-sur-Saône (Vosges) : "Les riches heures de Châtillon" vont animer la cité Renaissance

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    >> Le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône est situé entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains.

  • Palais ducal de Nancy : dans l'intimité du duc Antoine

    En attendant le dévoilement solennel de la Porterie du Palais ducal de Nancy (et Musée lorrain), entièrement restaurée, il était intéressant, grâce aux échafaudages en place, d'en scruter les détails.

     

    porterie.jpgIl ne lui manque plus que l'épée. En attendant, le duc mouline dans l'air de son petit poing. « Les Métalliers lorrains vont la lui remettre en place », explique Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques. L'échafaudage de la Porterie est toujours là, pour quelque temps encore, bien que le travail de restauration soit achevé côté façade. On ne dévoilera l'ensemble de la Porterie du Palais ducal, aujourd'hui Musée lorrain, qu'un peu plus tard. Soit avant les grands départs, soit à l'occasion des journées du Patrimoine. Cela dit, les Nancéiens frustrés peuvent déjà revoir les deux pinacles élégamment sculptés typiques de la première Renaissance française, c'est-à-dire avec une ornementation restée largement d'inspiration gothique. La pierre blanche de Meuse est une dentelle de grande finesse que la rénovation a bien respectée. « Nous avons gardé tout ce que nous avons pu. Les parties les plus abîmées ont été resculptées et replacées. Et à l'arrière des pinacles, on a consolidé l'ensemble sans que cela ne se voie. C'est amusant de voir la communauté d'inspirations entre les décors végétaux Art Nouveau du Flo et ce foisonnement gothique... »

     

    duc antoine.jpgProfiter de l'échafaudage encore en place permet de voir des détails qui resteront invisibles pour le passant de la rue. Gargouilles, petits personnages grotesques dont on veut se moquer, et les pinacles faits de végétaux et d'animaux en ronde-bosse, qui peuvent se regarder sous toutes les coutures. La statue équestre du duc Antoine et ses armoiries sont sculptées dans la pierre de Jaumont, légèrement plus ocre. Et c'est tant mieux, car ces deux pièces ont été recréées au XIXe siècle, la Révolution les ayant fracassées. La statue proprement dite est signée Giorné Viard et date de 1851, tandis que les armoiries sont de Reiber (1848). Extraordinaire travail de ce dernier : il n'a pas cherché la facilité, en sculptant au travers de son heaume ajouré le visage du duc Antoine.

     

    14. Porterie du palais ducal.jpgSi la réapparition de la Porterie n'est plus qu'une question de jour, les échafaudages viennent de recouvrir l'aile Morey du Palais ducal. Six mois de travaux pour refaire cette section qui date en réalité du XIXe siècle, après l'incendie qui a ravagé entièrement la toiture du Palais. Morey est l'un des lointains prédécesseurs de P.-Y. Caillault. Ensuite, début 2010, on attaquera le Palais côté cour. « Nous espérons pouvoir restituer la galerie extérieure sur croisée d'ogives donnant sur la cour, telle qu'elle était au début du XVIe siècle », explique Denis Grandjean, l'adjoint au patrimoine. Pierre-Yves Caillault et le spécialiste des enduits Mateo Lazarescu y ont fait une remarquable découverte, un enduit peint reproduisant un décor de fausses briques rouges à joints blancs, témoignant du premier état de cette galerie, et en attestant l'authenticité. Car le palais est incroyablement composite. A toutes époques il a été restauré, et il est souvent bien difficile d'attribuer un siècle à telle façade, tel décor... « Au point que notre restauration a été faite dans un parti pris néo-Renaissance. » note P.-Y. Caillault.

     

    armoiries porterie palais ducal.jpgCette restauration coûte 200.000 € et il faut maintenant faire un tour de table pour réunir la somme, sachant que la clé de répartition est toujours la même pour le Musée et Palais ducal : un tiers pour la ville, un tiers pour l'Etat au travers de la Drac, un tiers pour la Région. A titre de comparaison, le coût de restauration des façades est de 1 M €.

     

    A propos, le duc Antoine a régné en Lorraine de 1508 à 1544. Une période plutôt heureuse. Sa statue a présidé aux plus belles heures du duché indépendant. On a donc hâte de la revoir...

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 08.07.09]

  • Le Pays Lorrain est paru

    Le Pays Lorrain, revue trimestrielle publiée à Nancy depuis 1904 par la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, publie des articles inédits consacrés à l'archéologie, l'histoire, la littérature, les arts, les traditions populaires et la vie contemporaine de la Lorraine.

     

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    Dans son numéro de juin, Le Pays Lorrain aborde plusieurs thèmes de la vie et de l'histoire lorraines : un dossier sur les juifs et la Lorraine (Juifs, Lorrains et pouvoir royal ; La communauté juive de Phalsbourg et la restauration du banc de circoncision de la synagogue ; Reconstitution d'une communauté meurtrie et diversité de la vie juive après la Shoah ; Sources de l'histoire des juifs de Lorraine conservées aux Archives municipales de Nancy), les stalles de l'église abbatiale de Moyenmoutier, Ecurey et les frère Vivaux : nouveaux éléments pour l'histoire du site, Louis Guingot peintre et inventeur, Jules Criqui une vie au service de l'architecture, le tableau de Notre-Dame des Vertus à Ligny-en-Barrois, un personnage au parcours hors du commun : Jean-Joseph Petitgenêt, la guerre de Trente Ans dans le Westrich. Et les traditionnelles rubriques (vie du musée, vie régionale, publications récentes...).

     

    >> Le Pays Lorrain, n° 2, juin 2009 (10 €). A commander à la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY

    >> Plus d'infos sur www.museelorrain-payslorrain.org

  • Visite au Musée Lorrain : Jésus au Jardin des Oliviers

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    [source : Est Magazine]

  • Nancy : un Grand Rabbin au Musée Lorrain

    Gilles Bernheim a découvert la remarquable exposition consacrée à l’histoire des juifs en Lorraine à l’occasion de son inauguration au cœur du musée historique de la Lorraine.

     

     

    rabin.jpgGilles Bernheim sait que les collections juives du Musée lorrain, en font une étape privilégiée en France, la seconde après le Musée d'art et d'histoire du judaïsme à Paris. Alors il n'est pas venu seul. Joël Mergui président du Consistoire central de France est là également, comme les présidents de communautés israélites en Lorraine, le nancéien Etienne Heymann, ses homologues de Verdun, Remiremont, Metz, Lunéville ou Epinal, et bien sûr Daniel Dahan, Bruno Fiszon, grands rabbins de Nancy et Metz. « Nancy, jumelle de Kyriat Shmona, assume ses amitiés et ses engagements avec fierté. Lucide avec le passé, vigilante au présent. Nancy est solidaire des inquiétudes qui s'expriment au sein des communautés juives dans le contexte mondial actuel. Nancy est ville des Justes parmi les nations » explique le maire de Nancy.

     

    A Nancy, ville profondément républicaine et laïque (dixit le Dr Rossinot), la visite du Grand Rabbin de France, a résonné comme un symbole : « Le judaïsme, comme les autres religions du Livre, est porteur de valeurs utiles à la République. Dans leurs diversités. Je crois profondément aux valeurs citoyennes de chaque religion. Parmi elles, la générosité et la fraternité me semblent essentielles. Sans doute n'a-t-on pas assez travaillé sur le thème de la fraternité dans notre pays » confie Gilles Bernheim en longeant sur la place, la statue de Stanislas, protecteur des communautés juives, comme le fut plus tard un autre humaniste  - et chrétien - célèbre, l'abbé Henri Grégoire, militant de l'émancipation des juifs. Gilles Bernheim prône un dialogue interreligieux vigilant et respectueux des sensibilités. A Nancy, cité des Lumières et de la tolérance religieuse, le Grand Rabbin de France est venu en ami de toutes les autres confessions.

     

    [d’après l’Est Républicain | 12.06.09]

     

     

    >> Quelques clichés de la cérémonie d’inauguration et de l’exposition présentée au Musée Lorrain…

     

     

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  • Au Musée Lorrain à Nancy : les Juifs et la Lorraine

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    >> Le Musée Lorrain est ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.

    >> Renseignements au 03.83.32.18.74.

  • Nancy : Francis Gruber, l'oeil à vif

    Numériser0001.jpgFrancis Gruber (1912-1948) occupe une place de premier plan sur la scène artistique des années d'avant-guerre.

     

    La ville de Nancy particulièrement attachée à cet artiste qui est le fils de Jacques Gruber, célèbre maître-verrier de l'Art Nouveau et de l'Ecole de Nancy, a souhaité lui rendre hommage en organisant une grande exposition au Musée des Beaux-Arts.

     

    >> Exposition "Francis Gruber, l'oeil à vif" du 2 mai au 17 août 2009, Musée des Beaux-Arts de Nancy. Exposition ouverte tous les jours sauf le mardi, de 10 h à 18h.

  • Redécouvrir l'histoire de la Résistance en forêt de Darney (Vosges)

    La forêt de Darney, dans le sud-ouest vosgien, a connu des heures terribles au moment où s'engageaient les combats pour la libération de la France du joug nazi. En septembre 1944, les jeunes maquisards du maquis de Grandrupt, entre Darney et Bains-les-Bains, ont été les victimes innocentes de la barbarie de l'occupant. Cette histoire vous est racontée au musée de Hennezel qui consacre une salle à la mémoire de la Résistance dans le sud-ouest des Vosges.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 020.jpgCette salle, installée au sein du musée du Verre, du Fer et du Bois, est gérée par l'amicale du Maquis de Grandrupt et les anciens résistants déportés. Ils ont souhaité conserver la mémoire des événements qui se sont déroulés durant l'été 1944 dans ce coin reculé du département des Vosges. Secteur qui voulait contribuer, à sa manière, à la libération du territoire national.

     

    Le visiteur y découvrira surtout l'action de l'abbé Mathis, curé de Hennezel, victime de la barbarie nazie. Membre du maquis de Grandrupt, il sera martyrisé par les SS devant son presbytère en feu et face à la population terrorisée afin qu'il avoue des informations sur l'organisation de la Résistance dans les Vosges. Il sera d'ailleurs exécuté sur la place du village.

     

    Chacun pourra découvrir les aspects du maquis et de l'action des maquisards vosgiens. Une visite pour se souvenir de ces trop nombreux jeunes vosgiens et francs-comtois qui ont été déportés et sont morts sans avoir pu revoir leur pays libéré.

     

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    Le bureau de l'abbé Pierre Mathis reconstitué au musée de Hennezel

     

    >> La Résistance en forêt de Darney au musée de Hennezel-Clairey, rue du Moulin-Robert à Hennezel (entre Darney et Bains-les-Bains). Ouvert jusqu'à la Toussaint tous les jours de 14h30 à 18h30.

  • Hennezel (Vosges) : "Le coq dans tous ses états en Saône Lorraine... et dans le monde"

    Le Musée du Verre, du Fer, du Bois et de la Résistance d'Hennezel-Clairey (Vosges, entre Darney et Bains-les-Bains) présente une exposition temporaire sur le thème du "Coq dans tous ses états en Saône Lorraine... et dans le monde".

     

    le coq à hennezel.jpgDe tous les animaux, le coq, symbole universel, est le plus présent dans la plupart des civilisations, de la plus haute antiquité à l'époque contemporaine.

     

    Le roi de la basse-cour, symbole solaire, horloge vivante, associé au courage, à la virilité et à la vigilance, tient une part importante dans les religions de l'Antiquité, mais aussi chez les chrétiens, les musulmans et dans l'horoscope chinois. Devenu girouette, il trône au sommet des clochers de l'Occident chrétien comme symbole de la résurrection. Maintes superstitions et croyance populaires tournent autour du coq blanc ou du coq noir.

     

    La monarchie française l'associe au pouvoir du roi et la Révolution en fait un de ses symboles omniprésents. La IIIe République le reprend à son tour et on le retrouve encore sur certains monuments aux morts de la guerre de 14-18 : c'est le cocorico de la France victorieuse !

     

    La littérature le popularise, l'art et la publicité s'en emparent également. Il est présent en héraldique. Le sport en fait aussi un de ses symboles...

     

    Bref, l'exposition épatante présentée au musée de Hennezel décline la représentation de notre gallinacé à travers de nombreux objets et documents, utilitaires ou purement décoratifs. Du coq de clocher au coq émaillé des vases Legras, en passant par le coq de manège, le coq de Portieux ou celui du Portugal.

     

    >> Exposition à découvrir au Musée d'Hennezel-Clairey, rue du Moulin-Robert à HENNEZEL, sur la route thermale Vittel - Bains-les-Bains.

    >> Renseignements au 03.29.07.00.80.

    >> Ouvert jusqu'au 1er novembre, tous les jours de 14h30 à 18h30.

  • Nancy : la résurrection du Palais ducal

    Sous un soleil radieux, la Grand-Rue devant le Palais ducal était l'objet, en début de semaine, d'un spectaculaire chantier. D'immenses grues déposaient le « parapluie » d'échafaudages à hauteur de la Porterie du Palais ducal.

     

    palais ducal.jpgLa toiture de cette partie Renaissance est en effet achevée. Il faut donc déposer toute la structure, ne garder que les échafaudages correspondant à la façade, où se trouve la Porterie encore en réfection, la galerie des Cerfs et l'arrière, côté cour. Normalement, à la fin de l'été, la partie la plus ancienne et la plus noble du Palais ducal sera dévoilée.

     

    Entre-temps, la restauration de l'aile Morey aura commencé grâce aux échafaudages en cours de translation. Cette partie, la quatrième tranche de rénovation du Palais ducal commence sur rue à hauteur de la porte d’entrée du Musée lorrain, fait l'angle de la rue Jacquot et donne sur la splendide grille XVIIIe fermant le jardin. Le côté cour sera traité également. Ce bâtiment, côté rue, est le pastiche réussi néo-Renaissance de l'aile XVIe. Prosper Morey n'a pas prolongé son goût pour le néo (il est également l’architecte de la basilique Saint-Epvre voisine), jusqu'à faire de même côté cour : son ordonnancement est XVIIe, avec un petit côté Empire, voire Restauration.

     

    Le Plan de relance gouvernemental permet de lancer dès le mois d'avril cette nouvelle tranche qui n'était prévue qu’en 2010. Il en est de même pour Saint-Epvre : les travaux repartiront début mai pour 18 mois. A noter que l'Etat finance la moitié de cette tranche au lieu de 35 % prévus, ce qui a évidemment incité la Ville à relancer le chantier au plus vite.

     

    [d’après l’Est Républicain | 08.04.09]

  • « A fleur de peau » : une exposition au Musée Lorrain à Nancy

    Des sculptures en passant par les peintures, les visiteurs du Musée Lorrain peuvent découvrir l'évolution de la mode, au fil des siècles et sous toutes ses formes.

     

    mode gallo-romaine.jpg« Les gens qui ne voient dans la mode que la mode sont bien sots » écrivait Balzac en son temps. A écouter Laëtitia Jaeger, enseignante en histoire de l'art, expliquer le sens caché des vêtements dans les représentations artistiques, on comprend mieux le point de vue de l'écrivain.

     

    « Au-delà de la simple apparence, les costumes et les accessoires que nous portons sont aussi le reflet de la place accordée à chacun dans la société. » Un constat que l’enseignante détaille devant trois statuettes de Vierges à l'Enfant, façonnées entre le XIIe et le XVe siècle. « Même si ce sont des représentations religieuses, elles portent le costume traditionnel des femmes de cette époque. » A savoir, une longue tunique, « pour cacher le corps », avec une cote et une surcote, et « des cheveux longs coiffés de façon à voiler le visage ».

     

    Vierge à l'Enfant abbaye St Mansuy Toul XIVe.jpgPour les hommes du Moyen-Âge, « le corps féminin est l'endroit où se cache le diable, donc il faut le cacher au maximum. ». Une vision très religieuse de la société qui s'estompe progressivement pour donner naissance, à la fin du XIVe siècle, à ce qu'on appelle aujourd'hui la mode. « On assiste à une modification dans la façon de se vêtir. Les femmes portent des vêtements plus ajustés. La taille est serrée, la poitrine est légèrement soulignée même s'il faut porter des bandes pour aplatir les seins. »

     

    Paradoxalement, même si les femmes ont toujours une place moindre par rapport aux hommes sur l'échelle sociale, c'est à cette période que naissent véritablement les premiers vêtements sexués. « Les femmes portaient par exemple d'amples paniers sous leur robe. Elles mettaient aussi des corsets et des souliers en soie. » Le résultat : des vêtements encombrants, pas du tout pratiques pour se déplacer et douloureux à porter. C'est d'ailleurs de cette période que date le fameux « il faut souffrir pour être belle »… « Les femmes ne pouvaient pas bouger avec ces vêtements, précise Laëtitia Jaeger, elles étaient donc obligées de rester à la maison ».

     

    Aujourd'hui, malgré l'évolution des mœurs, on revient toujours... en arrière. « Beaucoup de garçons portent des pantalons slims qui collent au corps, avec une chemise et une cravate fine. C'est une élégance nonchalante, une façon de brouiller les pistes. Comme les dandys des années 1830. » La mode, éternel recommencement ?

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.03.09]

  • Dimanche 5 avril : marché de Pâques à Hennezel-Clairey (Vosges)

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    Dimanche 5 avril, de 10 h à 18 h, l'association Saône-Lorraine et les animateurs du Musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey, situé au coeur de la forêt de Darney, vous proposent de venir découvrir une vingtaine d'artistes et artisans qui vous proposent toute une gamme d'objets autour du thème pascal.
    La fête de Pâques sera déclinée sous toutes les formes : gourmandises, chocolats, céramiques, fleurs, dentelles, peintures, créations en bois, oeufs décorés, etc.
    En prime, la magnifique exposition sur "Le coq dans tous ses états".
    MUSEE DE HENNEZEL-CLAIREY
    ENTRE DARNEY ET BAINS-LES-BAINS
    ENTREE GRATUITE

  • Une statuette de Jehanne accueillie au musée de Vaucouleurs

    la petite jehanne entourée des élus.jpgElle a les mains liées par une chaîne. Droite. La pâleur de son visage en ivoire contraste avec le bronze doré de son armure. Du haut de ses 35 cm, une statuette de Jeanne d'Arc vient de rejoindre le musée de Vaucouleurs. Dans le musée, trop petit pour pouvoir exposer les 300 œuvres consacrées aux images de Jeanne, cette dernière arrivante, bien à l'abri derrière sa protection de verre, a le visage triste d'une martyre. « Nous devons cette représentation au sculpteur Louis Ernest Barrias (1841-1905). Elle a été achetée en 2008 auprès de la galerie Elstir à Paris avec le soutien financier de l'État et de la région Lorraine, au travers du FRAM (Fonds d'acquisition des musées), pour la somme de 11.500 euros », précise Franck Mourot, attaché de conservation départemental des musées de la Meuse. Lorsque le sculpteur Barrias a été sollicité pour réaliser cette statue, qui devait trouver sa place devant la basilique Notre-Dame-du-Bon-Secours à Rouen, elle n'avait pas encore été béatifiée, ni canonisée.

     

    Mais elle représentait la guerrière qui avait chassé les Anglais hors de France et devait rappeler aux Français la nécessité de bouter les Allemands de Lorraine, terre d'origine de la Pucelle, alors annexés par les Prussiens. « Nous savons que son visage a été inspiré par une tête en pierre, provenant de l'église Saint-Éloi à Orléans. On a longtemps cru qu'il s'agissait d'un portrait de Jeanne d'Arc et de nombreux moulages et copies ont été exécutés mais aujourd'hui, on y voit un saint Maurice ». En effet n'ayant aucune représentation du visage de la pucelle d'Orléans, les différents artistes se sont inspirés en fonction des époques de différents modèles. Totalement protégée par son armure cachant totalement sa chevelure, la statuette a été exécutée dans les ateliers Susse, en plusieurs tailles allant de 15 à 60 cm. Le modèle acquis par le musée dit « de luxe », a les mains et le visage en ivoire et haut de 35 cm. Jeanne a donc reçu de nombreux élus meusiens. « Il y a en Meuse un potentiel énorme de richesses patrimoniales et une fondation patrimoine devrait voir le jour avec une première enveloppe de 500.000 euros », a annoncé le président du Conseil général.

     

    [d’après l’Est Républicain | 18.02.09]

  • La ferme musée de la Soyotte à Sainte-Marguerite

    ferme soyotte.jpgFondée en 1955, la Soyotte, groupe d'art et de traditions populaires, a acheté et rénové à Sainte-Marguerite, à proximité de Saint-Dié-des-Vosges, une ferme typiquement vosgienne de la fin du XVIIIe siècle.

     

    "Lé moho dé soyotte" (la maison de la soyotte, en patois vosgien !) présente l'habitat du paysan au XIXe siècle, cuisine dallée, four à pain, cave à fromage, coin jouets, grenier à foin... 7000 objets pour retrouver toute l'ambiance de la maison des grands-parents.

     

    C'est aussi les outils des artisans d'autrefois : le travail du bois, du cuir, du fil, du métal est passé en revue à travers l'outillage de plus de 70 métiers

     

    L'association propose des animations ainsi que des démonstrations de savoir-faire : dentelle aux fuseaux, broderie au ruban, broderie perlée, fil au rouet, tissage, tuiles en bois, vannerie...

     

    C'est aussi une maison de pays qui propose des produits du terroir vosgien : terrines, petits crus de fruits vosgiens, miel, alcools, confitures, confiserie, bières... mais aussi des gourmandises plus culturelles : livres et cartes postales sur les Hautes-Vosges, vidéos sur les métiers anciens des Vosges...

     

    >> Ouverture du mardi au samedi

    >> le dimanche, entre Pâques et la Toussaint

    >> plus d'infos sur http://soyotte.free.fr

  • Louis, Henri et Mercédès Guingot, une dynastie d’artistes vosgiens

    Le Musée départemental d’Art Ancien et Contemporain d’Epinal consacre une rétrospective sur une famille d’artistes vosgiens du XXe siècle : les Guingot. A découvrir jusqu’au 20 avril.

     

    toile guingot.jpgLouis Guingot (1864-1948), peintre-décorateur du groupe d’artistes de L’Ecole de Nancy, fut réputé pour ses grands décors architecturaux Art Nouveau, notamment au théâtre de Verdun, au casino  de Vittel et pour le théâtre du Peuple de Bussang. Mais il est surtout connu pour avoir inventé le principe de la peinture de camouflage durant la Première Guerre mondiale.

     

    Son fils, Henri Guingot (1897-1952) va également mener une carrière d’artiste, principalement de sculpteur, en produisant notamment le grand bas-relief de façade du pavillon de la Lorraine à l’Exposition Internationale de 1937. Son héritage le plus marquant est la constitution  en 1951 du Musée international de l’Imagerie, au sein du Musée départemental dont il est le conservateur au sortir de la deuxième guerre mondiale, de 1944 à sa mort.

     

    La création féminine est également illustrée par Mercédès Guingot, épouse d’Henri, qui a surtout laissé une création d’imagière en participant au renouveau du bois gravé du milieu du XXe siècle.

     

    A travers l’activité artistique de cette famille, l’exposition évoque un siècle de création en Lorraine et dans les Vosges en abordant un large éventail artistique : dessin, peinture, art décoratif, sculpture, gravure et estampe.

     

     

    >> Exposition présentée au Musée départemental d’Art Ancien et Contemporain d’Epinal du 24 janvier au 20 avril 2009. Ouvert tous les jours de 9h à 12h30 et 13h30 à 18h ; fermé les dimanches matins et les mardis.

     

    >> Renseignements au 03.29.82.20.33 - Courriel : musee-mdaac@cg88.fr

  • Musées gratuits pour les jeunes

    La mesure prendra effet le 4 avril. Les moins de 25 ans entreront gratuitement dans les musées.

     

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    Les moins de 25 ans et leurs professeurs pourront aller gratuitement dans les musées et les monuments nationaux à partir du 4 avril prochain, une mesure annoncée par Nicolas Sarkozy, qui prend la place d'une gratuité totale expérimentée et finalement abandonnée. Cette mesure de gratuité "ne tue pas les musées, au contraire, car les jeunes qui ont l'habitude d'aller au musée" iront également quand ils seront adultes, a déclaré le président.

     

    La mesure concerne la centaine de monuments nationaux, comme le Panthéon ou l'Arc de triomphe, le Mont Saint-Michel ou les remparts de Carcassonne, ainsi que les collections permanentes de la quarantaine de musées nationaux, le Louvre, le musée du quai Branly, Fontainebleau ou le château de Pau. Leurs expositions temporaires resteront payantes, précise le ministère de la Culture.

     

    En pratique, elle s'applique aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, les jeunes âgés de moins de 18 ans bénéficiant déjà de la gratuité dans ces établissements. Le coût de la mesure, qui sera compensée financièrement aux établissements, est évalué à 25 millions d'euros par an. Pour 2009, la somme pourra être prélevée des 5% de budget que doit geler chaque année chaque ministère, a précisé le ministère de la Culture.

     

    [d’après Vosges Matin | 14.01.09]

  • L’artisanat des tranchées au Musée Lorrain de Nancy

    Le Musée Lorrain expose, jusqu'au 9 mars 2009, les objets confectionnés par les Poilus pour tuer le temps dans les tranchées ou à l’arrière. D'émouvants souvenirs du premier conflit mondial.

     

    Douilles gravées 14-18 (1).jpgBeaucoup de Lorrains gardent en mémoire ces vases confectionnés dans des douilles d'obus qui trônaient sur le manteau de la cheminée de leurs grands-parents. Le Musée Lorrain en possède une impressionnante collection. Il conserve aussi de nombreux menus objets réalisés par les soldats français et allemands pour tuer le temps entre deux assauts. A l'occasion du 90ème anniversaire de l'Armistice de 1918, le Musée Lorrain présente, dans une salle du 2ème étage du Palais ducal, une exposition-dossier intitulée « L'art dans les tranchées ». La formule est parlante. Cependant, elle ne reflète pas la réalité, expliquent Eric Moinet, conservateur du musée et le professeur Alain-Julien Surdel, commissaire de cette exposition et spécialiste de la Grande Guerre. « Dans les tranchées, on ne faisait rien, même pas fumer, pour éviter de se signaler à l'ennemi. C'est en deuxième ligne que les soldats s'adonnaient à la réalisation d'objets, à partir de matériel de récupération. La Lorraine était une région de positions qu'il fallait tenir. Par exemple, dans les Vosges, les Allemands tenaient la Chapelotte et le Val-de-Lièvre. Souvent, ils sont restés du début jusqu'à la fin de la guerre. Théoriquement, les Français passaient une semaine en première ligne, une semaine en seconde ligne et bénéficiaient de trois jours de repos, sauf pendant les combats ».

     

    fabrication de bagues.jpgL'exposition se veut très didactique et montre les matériaux utilisés par les soldats : douilles d'obus et de balles, os de boucherie, cornes de vaches, outils provenant de la trousse réglementaire ou engins sommaires, comme cette enclumette allemande bricolée à partir d'un obus. Des photos tirées du journal L'Illustration de 1915 montrent les soldats à l'ouvrage. Une activité encouragée par la hiérarchie militaire. Le résultat figure dans les vitrines : des vases à décor floral et politique, dont certains sont de véritables œuvres d'art, inspirées de l'Art Nouveau. Une vitrine est consacrée à une étonnante collection de cannes, principalement allemandes.

     

    nénette et rintintin.jpgOn peut voir aussi des objets en aluminium : bagues et pendentifs pour les épouses, quarts gravés. Les Allemands ont beaucoup peint sur os et sculpté le bois. En témoignent deux remarquables crosses de fusils Lebel figurant un couple. Les soldats pensaient à leurs enfants et leur fabriquaient des jouets (dînettes et avions) et confectionnaient de nombreux coupe-papier, dans l'attente de courrier. Mais les deux pièces, sans doute les plus émouvantes, parce que les plus fragiles, sont deux poupées de laine « Nénette et Rintintin » fabriquées par les marraines de guerre et portées par les soldats dans leur vareuse, en guise de porte-bonheur.

     

    • Un film réalisé par Régis Caël, d'Ere Production, accompagne cette exposition. Des conférences guidées sont prévues tous les dimanches à 15 h.
    • Par ailleurs, le Musée Lorrain, qui souhaite enrichir sa collection d'objets de la Première Guerre mondiale, lance un appel aux donateurs. Contact courriel : museelorrain@mairie-nancy.fr

     

  • Musée d’Hennezel-Clairey : l'art et la matière

    Dimanche 24 août, le musée d’Hennezel ouvrait ses portes pour une journée d'exposition et de démonstrations autour de l'artisanat.

    musée hennezel.jpgL'association Saône Lorraine se consacre à la protection du patrimoine dans tout le Sud-Ouest vosgien. Chaque année à la fin du mois d'août, les portes du musée de Hennezel-Clairey sont ainsi largement ouvertes à des artistes confirmés mais souvent méconnus. Le public est très friand de ce type d'expositions, d'autant que certains participants n'hésitent pas à travailler devant les visiteurs. Beaucoup de ces créateurs sont des retraités disposant du temps nécessaire pour assouvir leur passion. Ainsi M. Moritz, instituteur honoraire, s'est maintenant spécialisé dans la fabrication d'instruments à cordes (épinette, guitare...). Quant à Henri Côme, horloger en retraite, il crée maintenant des sculptures originales en grès reconstitué. Des stands installés à l'extérieur permettaient à un tourneur sur bois et à un graveur sur verre de montrer toute l'étendue de leur savoir-faire.

     

    ancien coq clocher bleurville.jpgAutre originalité de cette journée : à chaque heure, des mannequins ont défilé pour présenter les créations d'une jeune habitante de Belrupt, Sophie Legras. Agée de 23 ans, titulaire d'un BEP « Métiers de la mode » et d'un bac pro « Artisanat et métiers d'art », elle est d'abord assistante d'éducation en collège. Et depuis cet été, elle a créé une micro-entreprise pour développer sa passion : créer des vêtements féminins (du prêt-à-porter aux robes de soirée et de mariage), mais aussi pour enfants et également des tableaux brodés d'après photographies. La broderie perlée aux paillettes n'a pas de secrets pour elle et elle réalise aussi de la layette, des bijoux et des accessoires de mode.

     

    Les visiteurs ont également profité de cette journée consacrée à l’artisanat d’art pour découvrir la passionnante exposition consacrée au « coq dans tous ses états » installée au musée d’Hennezel jusqu’à la Toussaint.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 02.09.2008]

  • 24 août 2008 : dimanche artistique et culturel en Saône Lorraine

    Musée de Hennezel-Clairey : l'artisanat d'art s'expose

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    Spécialisé dans les activités anciennes de la forêt de Darney, le musée de La Résidence de Hennezel-Clairey porte un témoignage précieux sur un savoir-faire de cinq siècles. Pour diversifier encore plus ses salles d'exposition, une journée spéciale d'artisanat d'art sera organisée dimanche 24 août, de 10 h 00 à 18 h 30, devant le bâtiment, mais aussi dans les salles du rez-de-chaussée où une vingtaine d'artisans exposeront leurs créations et travailleront même devant le public. On pourra y découvrir également une exposition de modèles réduits ainsi que l'histoire du coq au cours des siècles. Un défilé de modes féminines aura lieu toutes les heures (11 h, 12 h, 13 h) avec les créations de Sophie Legras, de Belrupt, qui se lance dans cet art difficile et présentera ainsi ses réalisations. Une restauration sera possible à midi et sur réservation au 03.29.07.00.80. Et de 14 h à 18 h, une animation musicale sera assurée par l'orchestre de variétés « Vendredi 13 ». Et à 16 h 30, Marie-Françoise Michel, de l'association Saône Lorraine et professeur retraitée à Metz, présentera une conférence dans le musée.

     

     

    * * *

    Abbaye Saint-Maur de Bleurville : conférence sur « Le Chien d'or de Martigny »

    rue mgr laval quebec.jpgJean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine, propose dimanche 24 août à 15 h 00 à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, une conférence-diaporama sur l'histoire du Chien d'or de Martigny-les-Bains. Jean-François Michel contera l'histoire d'un fils d'une famille de boulanger de Martigny-les-Bains, Nicolas Jacquin-Philibert (1702-1748), parti en 1729 au Canada sur le navire « L'Éléphant » avec l'évêque de Québec, devenu l'un des plus riches et entreprenants marchands du Canada français avant de périr assassiné. Les recherches effectuées par Jean-François et Marie-Françoise Michel montrent les liens avec un réseau de familles de Lorraine du sud, ainsi que les liens familiaux renforcés entre le héros et ses frères, devenus curés à Paris et docteurs en Sorbonne. Au Québec et en Amérique du Nord, le souvenir de Jacquin-Philibert, alias « le Chien d'or », est resté très fort grâce à un célèbre roman de William Kirby (1877).

     

    Sur le fronton du porche de l'ancien bureau de poste de Québec, connu sous le nom de « l'Édifice Louis-S.-St-Laurent », est inséré le bas-relief du Chien d'Or.

     

    Sur ce terrain se trouvait, avant le bureau de poste, la maison de Timothé Roussel construite vers les années 1688. Le terrain avait été acquis en 1673. A cette époque, la plaque du Chien d'Or était placée au-dessus de la porte de la grande maison des Roussel. C'est en 1734 que les héritiers vendent la propriété à Nicolas Jacquin dit Philibert, originaire de Martigny-les-Bains, en Lorraine.

     

    chien d'or quebec.jpgLors de la démolition de l'immeuble en 1869, la plaque fut conservée et replacée sur le fronton de l'Hôtel des Postes de Québec inauguré en 1871. On peut y lire l’inscription suivante :

     

    Je suis un chien qui ronge lo

    En le rongeant je prends mon repos

    Un tems viendra qui nest pas venu

    que je morderay qui maura mordu

     

  • Châtillon-sur-Saône à l'heure du Moyen-Âge

    Dimanche 3 août, à Châtillon-sur-Saône, le « musée vivant » de l'association Saône Lorraine a connu un grand succès.

    musée vivant.jpgLes bénévoles costumés ont accueilli les nombreux visiteurs. Nobles et prévôts, gentes dames, artisans et paysans ont animé le cœur de la cité Renaissance. La troupe Arcadia, avec ses sept comédiens, a joué des farces médiévales au son de la cornemuse, des fifres et des tambourins pour le plus grand plaisir du public. Des saltimbanques avec leur charrette ont déambulé en exécutant des numéros de jonglerie. Plus loin, un groupe d'escrimeurs, Les Epées d’antan, s'est livré à de rudes combats à l'épée. Les musiciens de La Bonne franquette ont apporté une note de gaieté intemporelle.

    Dans la maison du berger et du cordonnier, et au fil des ruelles, les artisans de jadis ont démontré leur savoir-faire. L'enlumineur-héraldiste, Jacques Rivière, présentait ses magnifiques créations ; le vannier René, le roi du panier, tressait l'osier devant les visiteurs ; dans la maison du berger, la bergère offrait sa soupe aux orties ; le médecin des temps de peste, tout de noir vêtu et affublé d'un long bec, trônait dans sa sinistre officine où il préparait remèdes et potions à partir de simples ingrédients que lui procurait l'herboriste.

    Des dames de jadis s'affairaient à des activités depuis longtemps oubliées - lessive à la cendre, cardage et filage de la laine brute. A l'école de la IIIème République, des volontaires se pliaient à l'épreuve de la dictée du certificat d'études et le pèlerin de retour de Saint Jacques de Compostelle narrait ses aventures.

    De nombreuses autres animations ont séduit les quelque 300 personnes qui avaient répondu à l'invitation de l'association. Châtillon n'avait pas connu une telle fête depuis bien longtemps !

    [d’après L'Est Républicain | 04.08.2008]

  • "Les riches heures de Châtillon" le 3 août 2008

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    Le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône (sud-ouest du département des Vosges, proche de Bourbonne-les-Bains) vous accueillera le dimanche 3 août pour vivre à l'heure du Moyen-Age et de la Renaissance avec son musée vivant "Les riches heures de Châtillon".

    Au programe des réjouissances :

    > Repas autour du cochon à la broche

    > Animations dans le vieux village et au musée de Châtillon

     

    Renseignement au 03.29.07.91.78 ou 03.29.07.97.31

  • 1608, la pompe funèbre de Charles III de Lorraine

    Le 14 mai 1608, le duc Charles III de Lorraine, décède à Nancy en son palais. Ainsi s'achève un long règne  glorieux qui a permis au duché de Lorraine de s'affirmer parmi les plus puissants états d'Europe. Des funérailles mémorables se déroulent de mai à juillet 1608 pour témoigner de l'attachement de tout un peuple à son souverain.

    Ces cérémonies, connues par les gravures de l'époque, sont évoquées dans une remarquable exposition au Musée Lorrain de Nancy qui rappelle aussi l'importance de l'oeuvre du duc et sa personnalité.

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    • Exposition au Musée Lorrain de Nancy "1608, la pompe funèbre de Charles III de Lorraine" du 21 juin au 20 octobre 2008

    Renseignements : www.nancy.fr

     

    Images de l'inauguration de l'exposition "1608, la pompe funèbre de Charles III" au Musée Lorrain :

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  • Premier musée vivant de la saison à Châtillon-sur-Saône

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    Châtillon-sur-Saône, à la jointure de trois provinces, est riche d'une histoire tiraillée entre Barrois, Lorraine et France. Que de trésors ici, que de patrimoine et de coutumes à valoriser. Que d'écrits à décrypter pour mieux comprendre comment fonctionnait le village Renaissance autrefois. Comment, aussi, le faire sortir d'un relatif oubli avec l'avantage de se situer aux confins des chemins touristiques lorrains, franc-comtois et champardennais ?

     

    La vie, la vraie vie, voilà ce qui intéresse l'association du musée portée par une poignée de bénévoles autour du maire des Thons, Robert Mougin,  qui se démène avec Saône Lorraine pour préserver ce qui peut l'être. Comme la majestueuse tour de guet du XIVe siècle victime du temps. La Maison du cordonnier et celle du berger donnent de l'assise à un musée éclectique qui s'anime cinq fois par an. Dominique Grandjean, la voisine de Passavant, qui avait enfilé pour les besoins de la cause les habits de la soubrette de Madame de Saint-Ouen, guidait les visiteurs du dimanche. « Un musée vivant est un musée qui prend de la valeur parce que l'on y fait revivre les choses, on montre les savoir-faire ! ».

    Dimanche 4 mai, on baguenaudait entre les outils du cordonnier-bottier du XIXe et les récits de l'homme de l'art, Jean-Paul Délémontey, entre les travaux d'aiguilles mirecurtiens de Françoise la dentellière piquant le « carreau ». Sylvie livrait ses secrets de lavandière : cendre et coquilles d'œufs dans le chaudron. Pendant que Georges énonçait la dictée « Jules Ferry » et distribuait le bonnet d'âne. Jacques, postier de son état, avait enfilé la tenue de l'herboriste amateur concoctant le « vinaigre des 4 voleurs », un remède contre la peste, paraît-il. Commentaire de l'aromathérapeute : « je préfère préserver la santé plutôt que soigner la maladie ». Claude, féru d'héraldique, livrait à la pointe de son épée les fruits de ses recherches sur les blasons et les ducs de Lorraine. « Si on ne fait pas vivre le milieu rural, que va-t-il devenir ? ». Robert Mougin, un homme de la terre, pose la bonne question. Sans le musée et le souffle du passé recomposé pour les visiteurs, Châtillon s'endormirait, comme tant d'autres villages et de bourgs qui ont pourtant des tas de choses à montrer. C'est le pari que renouvelle chaque année depuis 1983 les bénévoles de Saône Lorraine.

    • Prochaines journées "Musée Vivant" à Châtillon-sur-Saône les dimanches 1er juin, 13 juillet, 3 août (avec une fête Renaissance) et 7 septembre, de 14 h 30 à 18 h 00. Contactez le Grenier à sel au 03.29.07.91.78.

    [source : L'Est Républicain]

     

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  • MUSEE DE HENNEZEL-CLAIREY : EXPOSITION SUR LE COQ

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    Le musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey (Vosges, entre Darney et Bains-les-Bains) propose de Pâques à la Toussaint une grande exposition sur le thème du "Coq dans tous ses états en Saône lorraine et dans le monde".
    Les animateurs du musée proposent une vaste rétrospective sur le coq, symbole français et universel, sous tous ses aspects et dans toutes les matières (fer, verre, bois, peint, moulé, gravé, tissé...). Vision du coq à travers l'histoire, la religion, la littérature, l'art populaire, la publicité, le sport, etc.
    A visiter sans restriction tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30.
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  • Projet d'acquisition au Musée des Beaux-Arts de Nancy

    BIENTÔT UN NOUVEAU CLAUDE LE LORRAIN AU MUSEE DES BEAUX-ART DE NANCY ?

    428e810c317e2d9e122c53a061b3b2f4.jpgLe MBA de Nancy propose aux amis des arts et de la Lorraine d'acquérir un tableau de Claude Le Lorrain (Claude Gellée), la Bataille près d'une forteresse, peint vers 1638.

    Exceptionnel paysagiste, poète de la lumière, Claude Gellée (né dans les Vosges à Chamagne vers 1602 et mort à Rome en 1682) demeure l'un des plus grands peintres du XVIIe siècle. Claude Le Lorrain montre très jeune une forte attirance pour l'Italie : dès l'âge de 13 ans il se rend à Rome qu'il ne quitta quasiment plus. Sa renommée s'étendit rapidement à l'Europe entière et trouva l'écho le plus fidèle deux siècles après sa mort dans la peinture anglaise d'un Turner (1775-1851).

    L'art poétique de Claude Le Lorrain s'exprime avec élégance dans la Bataille près d'une forteresse, tableau dont le musée des Beaux-Art de Nancy souhaite faire l'acquisition. Cette oeuvre, par sa qualité, représenterait un enrichissement exceptionnel pour le musée et pour la Lorraine.

    Rens. : Les Amis du Musée, association Emmanuel-Héré  1 rue Gustave-Simon  54000 Nancy - Courriel : amismba54@aol.com

  • Crèches d'ici et d'ailleurs au musée d'Hennezel

    12dfd1a2dc567f35063ff887ccd2ff38.jpgLe musée du Verre, du Fer et du Bois d'Hennezel ouvre ses portes en ce début d'hiver pour présenter une série de belles crèches de Noël venues des quatre coins du monde. Les crèches des cinq continents sont représentées ici : d'Europe avec des crèches de Hongrie, de Pologne, mais aussi d'Amérique avec des crèches du Canada ou du Guatemala, crèches africaines venues de Madagascar, etc.

    Le visiteur découvrira toutes sortes de crèches, originales quant à leur support : bois, fer, argent, porcelaine, verre, laiton, pierre, plastique, plâtre, feuilles de bananier, feutrine...

    En ce temps de Noël, faites découvrir à vos enfants ce monde merveilleux et joyeux de la Nativité... Et c'est gratuit pour les enfants ! Mais les adultes y sont cordialement attendus également !

    Vous découvrirez aussi un musée qui fait la part belle à une large rétrospective des activités anciennes qui ont marqué la forêt de Darney au cours des siècles passés (travail du bois, du verre et du fer ainsi que l'épisode du maquis de Grandrupt durant la Seconde Guerre mondiale).

    • Musée de Hennezel, exposition ouverte tous les jours du 9 décembre 2007 au 6 janvier 2008 (fermé les 25,26 décembre 2007 et les 1er, 2 janvier 2008) + ouverture exceptionnelle prolongée les week-end des 12 et 13 janvier, 19 et 20 janvier et 26 et 27 janvier 2008. Entrée adulte : 2 €. Gratuit pour les enfants.