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  • Martigny-les-Bains (88) : inauguration de la place "Nicolas-Jacquin dit Philibert" le 11 novembre

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    [Vosges Matin]

  • Jean-François Michel nous présente son dernier ouvrage : "Le Chien d'or, heurs et malheur du Lorrain Nicolas Jacquin-Philibert à Québec"

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    [Vosges Matin]

  • Le Chien d'or : Nicolas Jacquin-Philibert, heurs et malheurs d'un Lorrain à Québec

    chien d'or.jpgEn 1748, Nicolas Jacquin-Philibert, négociant de Québec, est assassiné.

     

    À la suite d’une dispute, il aurait reçu un coup d’épée de Pierre Legardeur de Repentigny, qui contestait les frais de logement. La société rassemblée autour de l’intendant Bigot ne serait pas étrangère à ce meurtre. Legardeur de Repentigny s’enfuit au fort Saint-Frédéric. Inconsolable, la veuve de Philibert, Marie-Anne, aurait fait graver sur le fronton du porche de sa maison, une plaque représentant le bas-relief d’un chien couché et rongeant un os, accompagné d’une inscription, à la mémoire de son mari. Elle aurait souhaité par ce geste que ses fils se vengent de la mort de leur père. Récit épique de la fin de la Nouvelle-France, voici la légende telle qu’elle est décrite dans le roman à succès de William Kirby publié en 1877, « Le Chien d’or : la légende de Québec ».

     

    Marie-Françoise et Jean-François Michel ont voulu faire la part des choses entre la légende et la réalité. Appuyé sur les recherches d’érudits québécois du XXe siècle et sur des recherches personnelles menées intensivement à Épinal, à Paris, à Montréal et à Québec, ils sortent définitivement le « Chien d’or » de sa légende.

     

    Les auteurs ont rendu à Nicolas Jacquin-Philibert son identité et ses racines lorraines, l’ont resitué dans ses réseaux familiaux et surtout dans son espace économique et social. La légende était belle et larmoyante, la réalité est forte et passionnante. Tant sur l’irrésistible ascension que sur le meurtre de 1748 des énigmes demeurent, mais l’essentiel du voile est levé : le Lorrain de Québec – mais originaire de Martigny-les-Bains, dans les Vosges –, l’ambitieux marchand à qui tout semblait réussir, revit dans ce livre « en chair et en os ».

     

    Les auteurs, Marie-Françoise et Jean-François Michel, sont enseignants retraités, engagés dans la défense du patrimoine du bassin des sources de la Saône (sud-ouest du département des Vosges). Auteurs de nombreux livres sur le sujet, ils ont mis à profit des liens familiaux les attachant à la Nouvelle-France pour se lancer dans la recherche et l’exploitation des fonds d’archives concernant leur « compatriote » Nicolas Jacquin-Philibert, devenu le Chien d’or.

     

     

    >> Le Chien d’or. Nicolas Jacquin-Philibert (1702 - 1748), heurs et malheurs d'un Lorrain à Québec, Marie-Françoise et Jean-François Michel, édition Septentrion, Québec, 2010, 200 p., ill. (prix non communiqué)

     

    >> Parution courant juin 2010. Pour tout renseignement, contacter : jean-f.michel@wanadoo.fr

  • De la Lorraine à Québec, la vie dramatique du "Chien d'Or" (1702-1748)

    chien d'or.pngL’histoire de Nicolas Jacquin est presque inédite, même si elle a alimenté le célèbre roman « Le Chien d’or » de William Kirby. Elle met en lumière les rapports entre la Nouvelle-France et la Lorraine entre 1730 et 1748, d’autant que la Lorraine est traditionnellement peu pourvoyeuse d’émigrants vers le Québec. Fils d’un boulanger de Martigny-les-Bains (Vosges), Nicolas Jacquin franchit l’Atlantique dans les années 1720 et devint l’une des plus grosses fortunes de Québec, grâce à son sens de l’entreprise et à un fructueux commerce triangulaire entre Québec, les Antilles et Bordeaux. Il fut assassiné par le sieur Le Gardeur de Repentigny, et même si ses attaches lorraines furent rapidement occultées, le souvenir de ce drame fut longtemps entretenu à Québec.

     

    martigny les bains.jpgLes archives montréalaises permettent d’évaluer sa fortune : inventaire de sa maison de Québec, devis de construction. Elles montrent aussi les liens permanents entre Québec et les Antilles (nombreuses lettres, affrètement de bateaux). Le fils de Nicolas Jacquin, prénommé lui aussi Nicolas, a continué les activités de son père avant d’aller s’établir, peu avant l’arrivée des Anglais en Nouvelle-France, à l’île Bourbon. Lorsque Nicolas Jacquin mourut, le second mari de sa femme rencontra les frères du défunt à Paris pour régler certaines affaires en suspens : des actes notariés conservés aux Archives nationales de France en font foi.

     

    Jean-François Michel, professeur agrégé d’histoire, mène depuis plusieurs années de passionnantes recherches sur le « Chien d’Or ». Il contera les aventures dramatiques de ce Nicolas Jacquin dans le cadre des conférences proposées par la Société d’Histoire de Nancy le 23 janvier prochain.

     

    Il devrait publier prochainement un ouvrage sur l'extraordinaire histoire de ce lorrain émigré en Nouvelle-France pour y faire fortune.

     

    >> « De la Lorraine à Québec, la vie et la mort dramatique du Chien d’Or (1702-1748) », conférence de Jean-François Michel à l’Hôtel de Lillebonne, 14 rue du Cheval-Blanc à Nancy, samedi 23 janvier 2010 à 14h30.

  • L'histoire du "Chien d'or" de Martigny dévoilée à l'abbaye Saint-Maur

    L'énigme du "Chien d'or" de Martigny-les-Bains, qui a longtemps servi de fondement historique à nos cousins du Canada et d'Amérique du Nord, a été brillamment décryptée par notre conférencier Jean-François Michel, plus passionné que jamais.

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    Loin d'un quelconque esprit de vengeance que l'on pourrait déduire de l'inscription gravée sur le pourtour du bas-relief posé sur l'ancienne maison de Nicolas Jacquin à Québec, cette représentation d'un chien "qui dort" est le point de départ d'une incroyable saga familiale dont l'énigme est en passe d'être complètement résolue par Marie-Françoise et Jean-François Michel, les infatigables animateurs-historiens de l'association Saône Lorraine et membres toujours actifs des Amis de Saint-Maur de Bleurville.

    Au cours de leur enquête, tant au Canada qu'en Lorraine, nos chercheurs ont découvert la passionnante histoire de Nicolas Jacquin dit "Philibert" qui vit le jour à Martigny-les-Lamarche (aujourd'hui Martigny-les-Bains) dans une pauvre famille de boulanger-forgeron en 1702. Les enfants du boulanger bénéficieront de soutiens financiers de la part de personnalités importantes de l'époque (de l'évêque de Toul en particulier, Mgr Scipion-Jérôme Bégon, mais aussi de la famille du curé Marchal, de Martigny, et probablement aussi de son oncle maternel Philibert Pierrot) et, à l'image de Nicolas, connaîtront la réussite et la promotion sociales. Deux frères de Nicolas - Jean-Pierre et Antoine - seront docteurs en Sorbonne puis curés de la paroisse Saint-Sauveur à Paris. Nicolas lui-même, le fameux "Chien d'or", sera un négociant avisé à Québec. Commerçant opportuniste même... grossier et violent aussi ; procès et conflits marquèrent sa vie professionnelle. Un conflit avec un militaire sera d'ailleurs à l'origine de sa fin tragique à Québec en 1748.

    Bref, une histoire pleine de rebondissements, bien loin des clichés et approximations du roman de William Kirby paru en 1877.

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    Grâce à ses nouvelles découvertes qui nous permettent de mieux cerner le personnage de Nicolas Jacquin-Philibert, Jean-François Michel ne désespère pas de voir un jour le nom de Nicolas Jacquin être attribué à une rue de Martigny-les-Bains.

    Ce qui est sûr, c'est que notre historien publiera prochainement le résultat de son enquête. Un livre attendu avec impatience par tous les amateurs d'histoire... en Lorraine et au Canada !

  • 24 août 2008 : dimanche artistique et culturel en Saône Lorraine

    Musée de Hennezel-Clairey : l'artisanat d'art s'expose

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    Spécialisé dans les activités anciennes de la forêt de Darney, le musée de La Résidence de Hennezel-Clairey porte un témoignage précieux sur un savoir-faire de cinq siècles. Pour diversifier encore plus ses salles d'exposition, une journée spéciale d'artisanat d'art sera organisée dimanche 24 août, de 10 h 00 à 18 h 30, devant le bâtiment, mais aussi dans les salles du rez-de-chaussée où une vingtaine d'artisans exposeront leurs créations et travailleront même devant le public. On pourra y découvrir également une exposition de modèles réduits ainsi que l'histoire du coq au cours des siècles. Un défilé de modes féminines aura lieu toutes les heures (11 h, 12 h, 13 h) avec les créations de Sophie Legras, de Belrupt, qui se lance dans cet art difficile et présentera ainsi ses réalisations. Une restauration sera possible à midi et sur réservation au 03.29.07.00.80. Et de 14 h à 18 h, une animation musicale sera assurée par l'orchestre de variétés « Vendredi 13 ». Et à 16 h 30, Marie-Françoise Michel, de l'association Saône Lorraine et professeur retraitée à Metz, présentera une conférence dans le musée.

     

     

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    Abbaye Saint-Maur de Bleurville : conférence sur « Le Chien d'or de Martigny »

    rue mgr laval quebec.jpgJean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine, propose dimanche 24 août à 15 h 00 à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, une conférence-diaporama sur l'histoire du Chien d'or de Martigny-les-Bains. Jean-François Michel contera l'histoire d'un fils d'une famille de boulanger de Martigny-les-Bains, Nicolas Jacquin-Philibert (1702-1748), parti en 1729 au Canada sur le navire « L'Éléphant » avec l'évêque de Québec, devenu l'un des plus riches et entreprenants marchands du Canada français avant de périr assassiné. Les recherches effectuées par Jean-François et Marie-Françoise Michel montrent les liens avec un réseau de familles de Lorraine du sud, ainsi que les liens familiaux renforcés entre le héros et ses frères, devenus curés à Paris et docteurs en Sorbonne. Au Québec et en Amérique du Nord, le souvenir de Jacquin-Philibert, alias « le Chien d'or », est resté très fort grâce à un célèbre roman de William Kirby (1877).

     

    Sur le fronton du porche de l'ancien bureau de poste de Québec, connu sous le nom de « l'Édifice Louis-S.-St-Laurent », est inséré le bas-relief du Chien d'Or.

     

    Sur ce terrain se trouvait, avant le bureau de poste, la maison de Timothé Roussel construite vers les années 1688. Le terrain avait été acquis en 1673. A cette époque, la plaque du Chien d'Or était placée au-dessus de la porte de la grande maison des Roussel. C'est en 1734 que les héritiers vendent la propriété à Nicolas Jacquin dit Philibert, originaire de Martigny-les-Bains, en Lorraine.

     

    chien d'or quebec.jpgLors de la démolition de l'immeuble en 1869, la plaque fut conservée et replacée sur le fronton de l'Hôtel des Postes de Québec inauguré en 1871. On peut y lire l’inscription suivante :

     

    Je suis un chien qui ronge lo

    En le rongeant je prends mon repos

    Un tems viendra qui nest pas venu

    que je morderay qui maura mordu

     

  • Le "Chien d'Or" de Martigny-les-Bains à l'abbaye Saint-Maur

    CONFERENCE DE JEAN-FRANCOIS MICHEL SUR "LE CHIEN D'OR" DE MARTIGNY

    DIMANCHE 24 AOÛT 2008 - 15H00

    A L'ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE

     

     

    Jean-François Michel, ancien professeur agrégé d’histoire et président de l’association Saône Lorraine, propose le 24 août prochain à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville une conférence-diaporama sur l'histoire du "Chien d'Or" de Martigny-les-Bains et fera le point sur ses nouvelles découvertes.

     

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    Jean-François Michel, conférencier attitré de l'abbaye Saint-Maur

     

    Il s'agit de l'histoire d'un fils d'une famille de boulangers de Martigny-les-Bains (Vosges, canton de Lamarche), Nicolas Jacquin-Philibert (1702-1748) qui est parti en 1729 au Canada sur le navire "L'Eléphant" avec l'évêque de Québec et qui, après avoir été le maître d'hôtel de ce dernier, est devenu l'un des plus riches et entreprenants marchands du Canada français (commerce triangulaire avec les Antilles, traite des noirs...) avant de périr assassiné.

     

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    Représentation du "Chien d'Or" sur l'ancienne maison de Nicolas Jacquin-Philibert à Québec

     

     

    Les dernières recherches effectuées par Jean-François et Marie-Françoise Michel, tant à Montréal qu'aux archives des Vosges, montrent les liens avec un réseau de familles de Lorraine du sud, ainsi que les liens familiaux renforcés, durant cette épopée, entre notre héros et ses frères, devenus curés à Paris et docteurs en Sorbonne.

     

    Au Québec et en Amérique du Nord, le souvenir de Jacquin-Philibert, alias "le Chien d'Or", est resté très fort grâce à un célèbre roman de William Kirby (1877). Cette année encore, à l'occasion de la commémoration des 400 ans de la fondation de Montréal, des centaines de touristes et d'écoliers sont venues se recueillir à Québec sur l'emplacement de la maison de Nicolas Jacquin-Philibert sur laquelle on peut voir un haut-relief représentant le fameux "chien d'or".

     

    Une passionnante histoire qui reliera l'espace d'un après-midi la Lorraine à la Belle Province.

     

     

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