06.95.72.90.76, ou par mail : louis.phlinoise@free.fr
lorraine - Page 58
-
La généalogie des familles Callot, Bagard et Graffigny
Cet ouvrage est le résultat d'un dépouillement d'environ 300 liasses notariées conservées aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.Il renouvelle les recherches généalogiques concernant les familles Callot (d'où est issu le célèbre graveur Jacques Callot) et leurs illustres descendants.Ce livre est vendu au prix de 60 €, frais de port non compris.Pour réserver l'ouvrage, contactez Solange Louis au 03.83.35.56.26 ou
06.95.72.90.76, ou par mail : louis.phlinoise@free.fr -
Le dernier siège de Metz
Le siège de Metz de 1870 : un événement essentiel de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. A la suite des trois batailles de Borny, Rezonville-Mars-la-Tour et Gravelotte-Saint-Privat, les unités prusso-allemandes enferment dans la place de Metz l'armée du Rhin, soit 170000 combattants commandés par le maréchal Bazaine. Les assiégeants ne disposent pas de l'artillerie nécessaire pour attaquer la place ; ils décident donc de la bloquer. Ils espèrent obtenir sa capitulation par l'épuisement des vivres, l'isolement et la démoralisation des assiégés. Après le désastre de Sedan, l'armée française dont les unités campent sous les murs de la forteresse ne peut respérer aucun secours de l'extérieur. Sa neutralisation puis sa mise hors de combat sont vitales pour les armées d'invasion.
Le drame de Metz est moins celui de la place que le sort de l'armée. Pourquoi Bazaine est-il resté passif ? Pourquoi-a-t-il négocié en vain avec Bismarck ? Pourquoi, après plus de trois mois de blocus, a-t-il été acculé à une capitulation désastreuse ? Autant de questions auxquelles François Roth apporte un éclairage renouvelé appuyé sur les meilleures sources.
La capitulation de Metz suivie du départ en captivité de l'armée du Rhin sont de deux ordres : d'abord, elle prolonge la guerre sans empêcher la défaite finale de la France ; ensuite, elle conduit à l'annexion de Metz par l'Empire allemand dans le cadre de l'Alsace-Lorraine. Après la guerre, le siège de Metz a fait l'objet d'une double lecture, militaire et politique. La première est la lecture allemande, celle des vainqueurs, des immigrés qui s'installent dans la ville, redéfinissent sa fonction militaire et s'efforcent progressivement de la germaniser. La seconde est celle des Français et des vieux Messins, des indigènes comme on disait alors. Le blocus a été une épreuve terrible à l'issue inattendue. Il a marqué toute une génération. Metz est devenue la "rançon de la France". Les vieux Messins maudissent Bazaine, refusent les faits accomplis et vivent dans l'attente du retour à la France.
‡ Le dernier siège de Metz (20 août 1870 - 27 octobre 1870), François Roth, éditions Serpenoise, 2013, 158 p., ill. (20 €).
-
L'histoire de Cirey-sur-Vezouze
[Est Républicain]
-
Des jeunes Lorrains ordonnés prêtres
Bien loin de nos diocèses lorrains, Vincent Marie-Jeanne a reçu le 9 juin à Toulon l’habit des prêtres de la Congrégation missionnaire de la Miséricorde divine des mains de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
Vincent fut scout à la IIIe Nancy Europa-Scouts ; plusieurs amis lorrains avaient fait le déplacement à Toulon pour la prise d'habit.
Les prêtres de la Congrégation missionnaire de la Miséricorde divine travaillent notamment à l'évangélisation des populations musulmanes.
Dimanche 16 juin à Nancy Mgr Jean-Louis Papin a ordonné en la cathédrale de Nancy deux nouveaux prêtres devant une nef archi-comble de fidèles.
Le frère Étienne d’Hausen, de l’Oratoire Saint-Philippe Néri, diacre à la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney (Saint-Max, Tomblaine, Dommartemont) et l’abbé Marc Haeussler, prêtre diocésain, diacre au service de la paroisse Saint-Pierre Fourier à Pont-à-Mousson, ont reçu le sacrement de l’ordre et marchent désormais à la suite du Christ au service de l’Eglise et des fidèles.
Etienne d'Hausen et Marc Haeussler furent également scouts chez les Europa-Scouts nancéiens.
Prise d'habit de Vincent Marie-Jeanne :
[clichés Ch. M.-J.]
Ordination des abbés d'Hausen et Haeussler :
[clichés ER]
Le scoutisme pour tous !
-
Bleurville (88) : le "patrimoine rond" à l'honneur
Durant tout le week-end des 15 et 16 juin, l’ancienne huilerie de Bleurville était au cœur des Journées nationales du Patrimoine de Pays et des Moulins en Saône vosgienne. Belle occasion de découvrir un patrimoine rural rare.
La Fédération nationale Patrimoine-Environnement, qui regroupe plusieurs centaines d'associations qui aiment et défendent le patrimoine de Pays, organisent avec d'autres partenaires comme Maisons paysannes de France, la CAPEB, les Architectes du patrimoine ou la Fédération françaises des associations de sauvegarde des moulins, les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins. Cette année, l'association des Amis de Saint-Maur était partenaire de ces Journées nationales qui avaient pour thème « le patrimoine rond » : elle a obtenu la sympathique collaboration de Jérôme Toussaint, le propriétaire de l’un des deux anciens moulins à huile du village, afin d’ouvrir sa ferme au public.
Si pigeonniers, fontaines, puits ou tours et autres donjons étaient offerts à la découverte du public, à Bleurville, notre moulin à huile était tout indiqué pour figurer parmi ce « patrimoine rond » mis à l'honneur ce week-end. Aménagé dans la chambre à four – avec un joli clin d’œil de notre propriétaire qui y avait enfourné une belle miche de pain ! – d’une ferme de l'extrême fin du XVIIe siècle (1697) reconstruite en 1822, ce moulin rustique est constitué de deux meules massives en calcaire : la meule tournante est mue par un système mécanique entraîné par un manège à cheval situé dans la grange adjacente. Remarquablement bien conservé, ce moulin servit à produire de l'huile par pression à froid au temps où les villageois vivaient en quasi autarcie.
« Ce moulin est dans un état de conservation exceptionnel ; il mérite vraiment d’être connu et protégé afin que les générations qui n’ont pas connu ces outils de travail puissent découvrir ce que nos ancêtres ruraux pouvaient construire pour faciliter leurs travaux agricoles et leur vie quotidienne » remarquait un couple de visiteurs originaires de Mazeley, collectionneurs eux-mêmes de matériels et d’outils agricoles anciens.
Ce patrimoine de pays mit sur le devant de la scène durant ces Journées a permis de retrouver le chemin du travail et du goût de bien faire et des savoir-faire des générations qui nous ont précédées. Ce patrimoine bâti rustique a reçu la marque de la vie des hommes et de leur industrie : on ne les aime et les apprécie qu'à condition de les connaître et de les comprendre. Désormais, le moulin à huile du XIXe siècle de la rue de Monthureux est mieux connu et pourra encore être visité lors de prochaines journées consacrées au patrimoine.
[cliché ©H&PB]
-
Le Centre hospitalier régional Metz-Thionville héritier d'une tradition millénaire
Au moment où se tournent plusieurs pages de l'histoire hospitalière régionale avec la fermeture des hôpitaux Notre-Dame de Bon-Secours et Sainte-Croix à Metz et Beauregard à Thionville, établissements au passé pluridisciplinaire, mais aussi à l'heure où les deux villes se dotent d'outils modernes et performants avec la construction des hôpitaux de Mercy et la rénovation de Bel-Air, il est apparu opportun de retracer l'histoire des composantes du centre hospitalier régional de Metz-Thionville, héritier d'une tradition hospitalière millénaire.
Des hospices médiévaux de Saint-Nicolas à Metz et de Sainte-Elisabeth à Thionville à l'hôpital ultramoderne de Mercy, les structures hospitalières publiques ont bien sûr évolué, mais un même esprit de solidarité et de dévouement a en permanence guidé les hospitaliers religieux et laïcs médiévaux et contemporains.
Cet ouvrage se veut aussi travail d'actualité, en donnant la parole à une vingtaine d'acteurs de l'histoire contemporaine du CHR pris dans différentes catégories de personnels. Leurs témoignages constituent une mémoire vivante de l'institution agrémentés d'illustrations inédites.
‡ CHR Metz-Thionville, Gérard Michaux (dir.), éditions Serpenoise, 2013, 279 p., ill. (25 €).
-
La Renaissance en Lorraine. A la recherche du Musée idéal
En douze chapitres illustrés de manière étonnante, écrits dans une langue limpide et raffinée, Paulette Choné étudie la manière dont la Lorraine rencontra, accueillit et adapta les idées, les objets matériels et les signes dans lesquels s'exprimèrent le bouleversement et l'élan de la Renaissance européenne. La réflexion part des oeuvres connues ou non, choisies pour leur beauté, les rapprochements auxquels elles invitent, les énigmes qu'elles renferment, et parvient ainsi à débrouiller la complexité de cette époque.
Le livre va à la rencontre de personnages que l'on croyait connaître, leur redonne voix et visages en utilisant textes et images dans un récit vivant, coloré, jamais ennuyeux. Il fait surgir des portraits inoubliables : les savants très jeunes et moins jeunes du cercle de Saint-Dié, le savoureux chroniqueur messin Philippe de Vigneulles, le duc René II, le tendre poète Pierre Gringore et le génial Gabriel Salmon, tandis que Ligier Richier revit dans des séquences inédites. A côté d'eux, voici des dizaines d'autres protagonistes qui vont et viennent, des décors dont on donne la clé, des chefs-d'oeuvre jamais vus, ou jamais de cette façon : les livres enluminés mêlant le sublime et la caricature, les allégories mystérieuses, les images des dieux et des héros, des massacres et de la féerie, l'éclat du vitrail et de la tapisserie, l'austérité en noir et blanc de la gravure. Lire et regarder tout ensemble, telle est l'invitation du livre, ici profondément pensée et habilement mise en oeuvre par l'éditeur.
Interrogeant inlassablement les faits, les documents, les oeuvres d'art, l'auteur procure au lecteur, lorrain ou non, familier ou non de cette période, l'initiation à ses propres découvertes, ainsi qu'une méditation sur l'histoire et la civilisation.
‡ La Renaissance en Lorraine. A la recherche du Musée idéal, Paulette Choné, Serge Domini éditeur, 2013, 351 p., ill. (54 €).
-
Sillegny : la Sixtine de la Seille
-
Les Amis d'Alfred Renaudin en visite à Nancy
[ER]
-
Châtillon-sur-Saône partenaire de Renaissance Nancy 2013
Les manifestations Renaissance Nancy 2013 animent tout au long de cette année la cité ducale mais aussi plusieurs villes de Lorraine qui valorisent leur patrimoine des XVIe et début XVIIe siècles, dont la cité Renaissance vosgienne de Châtillon-sur-Saône.
Récemment, Denis Schaming, chargé de mission Renaissance Nancy 2013, est venu visiter le vieux village de Châtillon et ses maisons XVIe, restaurées ou en cours de restauration. Attaché longtemps au Conseil général de Moselle, il préside actuellement l’année Renaissance en Lorraine, grande opération culturelle lancée par Nancy et la Meurthe-et-Moselle, et étendue à toute la région Lorraine : à ce titre, il est responsable de la coordination des manifestations organisées dans un certain nombre de lieux emblématiques de la Renaissance lorraine en 2013, soit sous forme d’expositions, de publications, de fêtes et reconstitutions.
Accueilli par le président de l’association Saône Lorraine, Jean-François Michel, et par le maire de la commune, Aimé Bonneret, il a découvert les bâtiments historiques du vieux village, et a pu apprécier l’effort de mise en valeur, tant de la part de l’association, de la commune que des propriétaires particuliers. Rappelons que Châtillon est, avec Neufchâteau, Charmes, Autrey, Epinal et Mirecourt, un des fleurons du XVIe siècle Renaissance du département des Vosges.
Dans le cadre des animations labellisées Renaissance Nancy 2013, Châtillon et Saône Lorraine organisent deux grandes fêtes costumées, le 6 juillet en nocturne (de 19h à minuit) et le 4 août en journée, durant lesquelles sera célébré le XVIe siècle lorrain. Par ailleurs, le village historique se visite tout au long de l'été.
Un déjeuner de travail au Grenier à sel devait ensuite réunir Marc Tochon, sous-préfet de Neufchâteau, Alain Roussel, conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône, ainsi que les responsables de l’association et de la municipalité châtillonaise.
-
Un nouveau monde : naissance de la Lorraine moderne
Au XVIe siècle, rien ne semble prédisposer la Lorraine à devenir le berceau d'une Renaissance brillante et originale. Située entre royaume de France et Empire, régulièrement menacée par la guerre, terre de catholicité, elle est aussi touchée par la crise de la Réforme. Sorcières et devins prolifèrent, et les procès pour actes de sorcellerie se multiplient.
Pourtant, tout au long du siècle, les territoires lorrains sont le théâtre d'une effervescence artistique, littéraire, musicale, religieuse et scientifique remarquable. Un état moderne naît et avec lui se construit une société de cour amatrice de fêtes et de jeux, d'innovations scientifiques, de récits de voyage et de spéculations philosophiques. L'art devient un instrument politique au service des ducs : il célèbre à la fois leur pouvoir et donne à voir l'image d'un prince vertueux et victorieux.
Pour parfaire la mise en scène de la puissance ducale, un soin tout particulier est porté à l'aménagement de la capitale ducale, Nancy. Mais aussi les villes et bourgs les plus importants des duchés, relais de la capitale. Afin de confirmer l'importance de la cité ducale, l'ambitieux plan de la Ville Neuve voulue par Charles III est dressé et des fortifications modernes sont construites tout autour de la ville.
A travers le renouveau de l'art, de la science, de la littérature et de la contre-réforme catholique, présenté dans cet ouvrage magistral sous toutes ses formes, la Lorraine se révèle être l'un des hauts lieux de la Renaissance européenne.
Un remarquable catalogue édité à l'occasion de l'exposition Un monde nouveau, naissance de la Lorraine moderne présentée au Musée Lorrain.
‡ Un monde nouveau. Naissance de la Lorraine moderne, Olivier Christin (dir.), éditions Somogy, 2013, 400 p, ill. (39 €).
-
L'Echo des Trois Provinces "spécial tourisme" été 2013
Comme chaque été, L'Echo des Trois Provinces propose un numéro conçu spécialement pour les visiteurs de passage dans ce secteur situé aux confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône.
Plusieurs pages sont consacrées au programme de visites organisées afin de faire découvrir le patrimoine historique, architectural et paysager des bourgs et villages du Pays des Trois Provinces. D'autres articles font un focus sur des sites qu'il faut absolument visiter durant cet été : les sources de la Meuse, le musée du verre, du fer et du bois d'Hennezel, le conservatoire de la piété populaire à Bleurville, la féculerie et le moulin Gentrey à Thunimont-Harsault, le musée de la vie d'autrefois à Jonvelle, le musée de la coutellerie à Nogent-en-Bassigny, le patrimoine industriel de Voisey...
A lire encore dans ce numéro estival : le compte rendu de l'AG de l'association, le voyage en Moselle avec l'ADP3P, histoire de la cuisine, l'olifant de Saint Hubert, les 150 ans de la gare de Bains-les-Bains - Le Clerjus, le programme des animations estivales autour de Bains-les-Bains, Monthureux-sur-Saône, Lamarche, Darney, Jussey, Bourbonne-les-Bains, Fayl-Billot...
‡ L'Echo des Trois Provinces, n° 164, juin-juillet 2013. Disponible sur commande ou sur abonnement en contactant evelyne.relion@orange.fr
-
Les racines du bien (tome 2)
Roger Poinsot est un auteur du terroir doublé d'un historien qui aime son territoire, celui situé entre Mouzon et Saône, dans le sud-ouest vosgien.
La saga des Hyacinthe nous fait revivre le passé du village de Marey, dans l'actuel canton de Lamarche. Dans le premier tome de Les racines du bien, l'auteur campait ses personnages du roman historique pendant la guerre de Trente Ans, vers 1645 dans la cité lorraine fortifiée de La Mothe, où manger était le seul souci qui accaparait les esprits des hommes de ce temps de malheurs.
Dans le second tome, le lecteur suit à nouveau les péripéties des Hyacinthe au XVIIIe siècle opposés aux seigneurs du lieu, les Gauthier, entre Marey et Lichecourt. Un monde nouveau se dessine dans ce milieu rural des confins de la Lorraine et de la Comté...
‡ Pour commander Les racines du bien (tomes 1 et 2), imprimer ou recopier le bon de commande ici Bon de commande Les racines du bien.pdf
-
Cheniménil (88) : inauguration de la chapelle du Sacré-Coeur
Le 26 mai, en la fête de la Sainte Trinité, a été inaugurée à Cheniménil, dans les environs d'Epinal, la chapelle du Sacré-Coeur par Monsieur l’abbé de Cacqueray, supérieur du district de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X pour la France, en présence de l'abbé Storez, prêtre du prieuré Saint-Nicolas de Nancy desservant la chapelle de Cheniménil. -
Journée « Regards sur Mirecourt » le 29 juin
Le Comité d’Histoire Régionale de Lorraine, en partenariat avec la Fédération des Sociétés Savantes des Vosges, organise samedi 29 juin 2013 une journée intitulée « Regards sur Mirecourt ».
Cette journée a pour but d’appréhender le développement urbain de Mirecourt depuis le Moyen Âge au travers de trois exposés le matin suivis, l’après-midi, d’une visite pédestre commentée.
Programme de la journée "Regards sur Mirecourt"
> 10H15 : Accueil - Salle de la Bonbonnière, 109 avenue de Lattre-de-Tassigny à Mirecourt
> 10H30 : Mirecourt au Moyen Âge. La naissance d’une ville. par Cédric MOULIS, ingénieur d’études, Pôle archéologique – Université de Lorraine
> 11H00 : Les fouilles de la rue du Docteur Joyeux à Mirecourt : une archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords par Philippe KUCHLER, chef du service d’archéologie et recherches scientifiques – Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan (PAIR)
> 11H30 : La demeure dans la ville haute de Mirecourt (XVIe-XIXe siècles). Quelques pistes de recherches par Mireille-Bénédicte BOUVET, directeur du Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel de Lorraine
> 12H00 : déjeuner libre
> 14H00 à 16H00 : Visite pédestre de la ville commentée par Mireille-Bénédicte BOUVET, Cédric MOULIS, Claude MICHEL, Jacqueline DELPRATO et Jean-Paul ROTHIOT
L’inscription à cette journée est gratuite.
Merci de confirmer votre participation par mail à chr@lorraine.eu pour lundi 24 juin au plus tard.
-
Bleurville (88) : "Patrimoine rond"... un moulin à huile à découvrir
[Vosges Matin]
-
Une honte pour l'humanité
Le journal de campagne d'un poilu de la Grande Guerre... Un de plus, me direz-vous. Et pourtant ce Journal rédigé par Henri Charbonnier, bourguignon de naissance mais installé dans le Gard au moment de la mobilisation, nous livre un témoignage unique vécu par un militaire du 229ème régiment d'infanterie, jusqu'alors muet concernant ses campagnes durant la guerre 1914-1918, et, surtout, une relation des moments vécus durant la bataille des frontières, dans les Vosges, puis durant la bataille de Verdun.
Comme tant d'autres soldats de la Première Guerre mondiale, Henri Charbonnier débute un carnet de notes de guerre, prises au jour le jour, bien datées, bien localisées, avec parfois de longues pages de réflexions. Il est sergent au service de santé du 229ème RI d'Autun quand cette unité est rattachée à la 41ème Division d'Infanterie qui occupe le front des Vosges depuis 1914. Son témoignage fut évoqué dans plusieurs ouvrages dont Frères de tranchées et Dans les tranchées de 14-18.
Le sergent Charbonnier passera par la vallée de la Plaine, dominée par La Chapelotte, le champ de bataille le plus profond de la Grande Guerre, et la vallée du Hure, surplombée par le volcan de La Fontenelle, des lieux qu'il évoque de mars à juin 1916. Mais le 229 est appelé à Verdun puis la Somme et l'Argonne à l'automne 16. En 1917, le 229ème est affecté dans le secteur entre Reims et Berry-au-Bac... Des heures tragiques où la honte s'ajoute à l'horreur.
Le Journal est présenté par Rémy Cazals, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Toulouse-Le Mirail, grand spécialiste de l'histoire testimoniale de la Grande Guerre.
Un bon ouvrage pour se préparer à commémorer le centenaire du début du premier conflit mondial. Et pour se souvenir du sacrifice de cette jeunesse française tombée pour la défense de la patrie.
‡ Une honte pour l'humanité. Journal (mars 1916 - septembre 1917), Henri Charbonnier, Edhisto, 2013, 131 p., ill., cartes (15 €).
-
Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours en Lorraine
La dernière livraison des Annales de l'Est propose un certains nombre de contributions d'historiens et d'universitaires sur des lieux qui ont marqué - et continuent de marquer - l'environnement des hommes sur cette terre tout au long des siècles : les cimetières et les sépultures.
Quelque études à lire :
- les pratiques funéraires dans la nécropole médiévale (VIe-XVe s.) du Mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (Moselle)
- archéologie d'un cimetière paroissial du Moyen Âge en milieu rural : l'église de Froidlieu à Wellin (Belgique, province de Luxembourg)
- sépultures et inhumation dans et autour de la cathédrale de Verdun au Moyen Âge et à l'époque moderne
- un évêque de la reconquête du Pays messin : le cardinal de Givry et les lieux de sépultures (1608-1612)
- les cimetières juifs en Lorraine
- l'invention du cimetière français contemporain au Père-Lachaise au début du XIXe siècle
- la photographie funéraire dans les cimetières de Phalsbourg, de Raon-l'Etape et Dieulouard
- les monuments aux morts communaux de la Première Guerre mondiale en Meurthe-et-Moselle
Et d'autres articles... dont une contribution de Cédric Andriot sur "le collège de Blâmont du Concordat à la Séparation des Eglises et de l'école"
‡ Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours, Annales de l'Est, n° 2, 2012, 328 p., ill. (23 €). A commander accompagné du règlement à : Association d'Historiens de l'Est, CRULH, Campus Lettres & Sciences humaines, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY.
-
Noviant-aux-Prés (54) : fête des groupes Europa-Scouts nancéiens
Les troupes de la IIème et la IIIème Nancy Europa-Scouts fêtaient ce samedi 8 juin à Noviant-aux-Prés, dans le canton de Domèvre-en-Haye, la fin d’année scoute avant d’aborder les camps d’été.
L’après-midi a débuté par une messe célébrée en l’église Saint-Jean-Baptiste par l’abbé Stemler, aumônier des Europa-Scouts lorrains, en présence de l’abbé Husson, prêtre diocésain. La célébration était magnifiquement rehaussée par les chants interprétés par la chorale composée de jeunes guides, scouts, guides aînées et routiers. L’orgue était tenu par Yves Masson, l’organiste de l’église Saint-Pierre de Nancy.
A l’issue, scouts, parents et amis se sont rendus au cimetière militaire de Noviant-aux-Prés afin de rendre hommage aux soldats français morts pour la France lors des combats de la Woëvre en septembre-octobre 1914. Jean-Marie Cuny rappela les circonstances de cette bataille de la Woëvre au début de la Grande Guerre. Nos jeunes scouts et guides interprétèrent ensuite plusieurs chants avant que l’abbé Stemler invite l’assistance à prier pour le repos de l’âme des soldats tombés au champ d’honneur.
La fin de l’après-midi fut consacrée aux jeux puis un repas fraternel et amical a réuni jeunes, familles et amis dans la salle polyvalente de la commune.
Quelques images de la fête des groupes Europa-Scouts…
[cliché ©H&PB]
-
La Lorraine et la France du Moyen Âge à nos jours
Les relations entre la Lorraine et la France ont été complexes au cours de l'Histoire. Les contributions des participants au colloque organisé en 2011 à Metz avec le concours du Comité d'histoire régionale de Lorraine rendent abordent la spécificité de la situation géographico-économique de la Lorraine, particularité qui fut source d'enjeux politiques majeurs au cours des siècles.
Selon les époques, ces rapports de contestation ou d'insoumission, de fascination ou d'imitation, dans des domaines aussi divers que les échanges commerciaux, la vie quotidienne, les langues, la culture, les disciplines artistiques, la vie spirituelle, également par le jeu des influences réciproques, n'ont pas manqué d'enrichir considérablement nos patrimoines respectifs. Les liens tissés par les Lorrains avec leur voisin français - tantôt empreints de tensions, tantôt avides de pacification - ont largement contribué à façonner le caractère complexe certes, mais riche et original des anciens duchés.
L'ouvrage présente de nombreuses facettes de la Lorraine indépendante face au royaume de France, puis intégrée au territoire national. Du rôle des princes de Bar et du duc Charles IV à Maurice Barrès en passant par Jeanne d'Arc, les analyses embrassent la longue période du XIVe siècle à la Lorraine des "Trente Glorieuses", sans oublier le sort des populations durant les derniers conflits et, au final, leur intégration dans le "grand tout" que constitue la nation française, désormais largement modelée par l'Union européenne.
‡ La Lorraine et la France du Moyen Âge à nos jours : relations, différences et convergences, François Roth (dir.), Edhisto, 2013, 175 p. (20 €).
-
Struthof-Schirmeck, les gardiens face à leurs juges
Au Struthof, le gardien Franz Ehrmanntraut frappait les détenus au nerf de boeuf jusqu'à ce que mort s'en suive ; Albert Fuchs, responsable du commando "Ravin de la mort", les abattait selon son humeur ; Richard Kuhl, délinquant de droit commun, devint l'un des pires kapos du camp. A Schirmeck, Karl Nussberger, responsable des pelotons d'exécution, s'enthousiasmait pour les flagellations publiques ; Walter Müller, dit Hundemüller, lâchait son chien sur les détenus qui lui déplaisaient...
Parmi les centaines de bourreaux "ordinaires" affectés au camp de concentration de Natzweiler-Struthof et au camp de sûreté de Vorbrück-Schirmeck, créés par les nazis en Alsace annexée, plusieurs dizaines d'entre eux furent déférés après la guerre devant les tribunaux. A l'effarement du public et de la presse, tout un cortège de crimes et d'horreurs fut ainsi révélé : brimades et violences de toutes sortes, tortures et exécutions sommaires, sous-alimentation et travail forcé jusqu'à épuisement fatal. Sans oublier les effroyables expérimentations menées sur des détenus par une poignée de "médecins de la mort". Devant leurs juges, ces personnages sadiques et cruels n'exprimèrent aucun remords et plaidèrent l'irresponsabilité.
Ces procès de l'après-guerre, méticuleusement restitués dans cet ouvrage, plongent le lecteur dans l'horreur de l'idéologie nationale-socialiste - qui eut son pendant dans le totalitarisme communiste, ne l'oublions pas - et nous confrontent aux difficultés à "faire justice" : moins de dix ans après leurs méfaits, la plupart de ces bourreaux, condamnés pour certains à la peine capitale ou aux travaux forcés à perpétuité, avaient déjà retrouvé la liberté... Frustrations et sentiment d'injustice s'installèrent dans l'opinion régionale. Grâce aux archives, le temps de l'Histoire est aujourd'hui venu.
‡ Profession bourreau. Struthof-Schirmeck, les gardiens face à leurs juges, Jean-Laurent Vonau, éditions La Nuée Bleue, 287 p., ill. (22 €).
-
Val-et-Châtillon (54) : Jules Cayette à l'honneur
[ER]
-
La Barrette de juin de Saint-Pierre des Latins de Nancy
La communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin mensuel :
-
Renaissance Nancy 2013 : messe inaugurale avec le cardinal Poupard
Ce mercredi 5 juin, en prélude à l'exposition Alix Le Clerc - La révolution de l'instruction qui sera présentée par Françoise Hervé en l'église des Cordeliers de Nancy du 5 juillet au 15 septembre 2013, la messe inaugurale a été concélébrée en l'église des Cordeliers par Monsieur le Cardinal Paul Poupard, président émérite du Conseil pontifical de la Culture, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, le père François Weber, curé de la basilique Saint-Epvre, et des prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri.
Monsieur le Cardinal Poupard a donné l'homélie dans laquelle il a rendu hommage à l'oeuvre d'éducation de la bienheureuse Alix Le Clerc et de saint Pierre Fourier, ainsi qu'à l'action avant-gardiste de l'Eglise catholique en matière d'accès à l'instruction pour tous.
La messe fut suivie d'une conférence du Cardinal Poupard sur le thème "Pédagogie chrétienne et culture moderne" prononcée dans les grands salons de l'hôtel de ville.
Quelques images de la messe...
[clichés ©H&PB]
-
Bar-le-Duc : "L'Art et le modèle" au Musée barrois
-
Pour restaurer les toiles de la crypte de la basilique de Domremy
-
Journées nationales de l'Archéologie : "Par tous les dieux !" - 9 juin à Nancy
-
Le peintre Alfred Renaudin attire les curieux
[Est Républicain]
-
La Nouvelle revue lorraine n° 20 : le cirque Gruss à l'honneur
Dans le 20ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny nous invite à faire le cirque ! Mais pas dans n'importe quel cirque : dans celui d'Arlette Gruss, qui est vicéralement attaché à notre terre lorraine. Mais ce numéro printanier (?...) nous ouvre aussi sur d'autres horizons lorrains : l'eau en Lorraine (un article qui tombe à point nommé !), une histoire de loup à Vaubexy ou encore la vie de deux instituteurs républicains entre Lorraine et Algérie à la fin du XIXe siècle...
Notre mémoire historique et humaine lorraine - pour laquelle se bat inlassablement le directeur-fondateur-animateur de La Nouvelle revue lorraine - s'enrichit encore de plusieurs autres articles :
- une statue de Saint-Quentin à Saffais (54)
- le patrimoine de thuilley-aux-Groseilles (54)
- les Lorrains dans la Légion à l'occasion du 150e anniversaire de Camerone
- Martigny-les-Bains, la belle endormie
- Marie-Célestine
- Nicolas Gaillard, curé de Vittel au XVIIIe siècle
- 1870, l'Alsace sacrifiée
- Marie Marvingt, 50ème anniversaire de sa disparition
- à la recherche des croix et monuments de Lorraine via Internet
- Nicolas Gilbert, le poète de Fontenoy-le-Château bien oublié
- Raoul Tonnelier, artiste-peintre
Et les habituelles rubriques : l'édito' de JMC, la revue vous avise, les livres...
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 20, juin-juillet 2013. En vente en librairie et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant son règlement et ses coordonnées postales à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
-
Saint-Nabord (88) : restauration de la chapelle Sainte-Anne
[Vosges Matin]