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gaulois

  • Vercingétorix

    De Vercingétorix, on connaît surtout le nom, sa lutte héroïque contre Rome, sa défaite à Alésia et le récit biaisé qu’en donnera Jules César. Mais d’autres écrits et les trésors exhumés par l’archéologie invitent à le redécouvrir et, au miroir de ce destin hors du commun, à explorer des pans enfouis de l’histoire de l’ancienne Gaule. Cet adolescent arverne, fils de roi, tôt formé à la chose militaire, s’est hissé tout jeune au commandement suprême de la résistance gauloise au conquérant romain. Revers militaire qui recouvre une victoire politique – l’unification des peuples gaulois – dont il deviendra le symbole.

    Cette biographie, la première qui lui est consacrée, n’entend céder ni aux hagiographies complaisantes, ni aux légendes controuvées, ni aux appropriations idéologiques. Elle retrace à nouveaux frais, à partir de sources souvent oubliées, l’itinéraire singulier de cette figure d’exception : son enfance au sein d’une lignée aristocratique ; l'éducation reçue par ses maîtres druides ; sa formation, surtout, auprès de César dont il est devenu l’otage ; la rébellion enfin où il se découvre grand leader politique et redoutable chef militaire. Une vie si brève qui aura nourri une si longue postérité.

    En suivant ses pas, au fil des chapitres, c’est une nouvelle lecture de l’histoire de la civilisation et du peuple gaulois que ce livre fait découvrir ; une société en plein essor, déjà bien structurée, agitée par des assemblées remuantes et ouverte au monde, à l’ombre menaçante de l'impérialisme romain.

     

    ‡ Vercingétorix, Jean-Louis Brunaux, éditions Gallimard, 2018, 321 p., ill., 22 €.

  • Saint-Dié-des-Vosges : conférence sur les dieux gaulois, représentation et mythe

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  • Journées nationales de l'Archéologie : "Par tous les dieux !" - 9 juin à Nancy

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  • Le calendrier celtique de Coligny décrypté

    millon.jpgRaymond Millon, chercheur et historien amateur ayant des attaches dans les Vosges, s’est penché sur l’énigme du calendrier celtique découvert en 1897 à Coligny (Ain). Ce calendrier se présente sous la forme d’une grande table de bronze du IIe siècle dont les inscriptions constituent un calendrier en langue gauloise. C'est un document capital pour la connaissance de l’Antiquité celtique qui nous renseigne sur la conception que les Celtes avaient du temps et sur leurs connaissances en astronomie. C'est aussi un document linguistique qui contribue à la connaissance du vocabulaire de la langue gauloise et, en particulier, celle parlée par les Séquanes, peuplade gauloise qui occupait l’actuelle Franche-Comté (y compris l’extrême sud du département des Vosges actuel) et les Ambares qui occupaient la vallée de l’Ain.

    Raymond Million a réalisé un véritable  travail scientifique en décryptant ce mystérieux calendrier. Il nous fait partager le fruit de ses passionnantes recherches en nous livrant l’explication des signes triples en forme de bâtonnets représentés sur les éléments du calendrier découverts. Et en particulier, il livre au lecteur un aspect qui n’a jamais été abordé dans la centaine de publications recensée à ce jour sur ce fameux calendrier : la répartition de ces bâtonnets en fonction des jours calendaires.

    Coligny.jpgCette étude - technique - contribuera, à n’en pas douter, à mieux connaître la notion du temps chez nos ancêtres celtes de l’extrême sud de la Lorraine, zone frontière naturelle entre les Leuques et les Séquanes.

    Raymond Millon est ingénieur civil des Mines en retraite. Il a effectué toute sa carrière au BRGM et a publié plusieurs articles scientifiques. Il collabore ponctuellement à La Nouvelle revue lorraine.

     

    ‡ Le calendrier celtique de Coligny. Décryptage du système des triples bâtonnets, Raymond Millon, éditions In-Quarto, 2011, 20 p., ill.

    On peut se procurer gracieusement cette brochure sur simple demande en envoyant une enveloppe A4 afffranchie à : Raymond Millon, 17 allée Anna-de-Noailles, 78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX.

  • Dimanche 31 juillet à Marey (Vosges) : les Gaulois sont dans la plaine

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    Groupe des Mediomatrici.

    Dimanche 31 juillet à Marey (sud-ouest des Vosges, entre Martigny-les-Bains et Contrexéville) à partir de 12h00, sur l'ancienne voie romaine au lieu-dit "Haut-de-Salin", grande fête gauloise organisée par l'association du Juminel.

    Nombreuses animations : reconstitutions historiques avec le groupe des Mediomatrici, démonstration d'une moisonneuse gauloise, groupe celte, tissage gaulois par le Centre de la préhistoire de Darney, présentation des résultats de fouilles archéologiques par le Cercle d'études locales de Contrexéville, activités ludiques pour enfants, restauration sur place...

    ‡ Plus d'images ici : Fête gauloise_Marey.pdf

  • Saint-Dié-des-Vosges : conférence sur « Les monnaies gauloises du site de La Bure »

    la bure.jpgLe camp celtique de La Bure est un site fortifié de hauteur d’une superficie de 3,5 ha situé à 4 km au Nord-Ouest de Saint-Dié. Les fouilles réalisées par Georges Tronquart entre 1965 et 1986 ont livré 1266 monnaies, dont 341 gauloises et 925 romaines réparties sur l’ensemble du gisement.

    L’important lot de monnaies gauloises n’ayant jamais été étudié dans son ensemble, Rose Bigoni a repris son étude dans le cadre d’un travail de mémoire de Master en 2007-2008 à l’Université Nancy 2.

    Après avoir fait un point sur les monnaies émises à l’extérieur de la région, qui apporte des renseignements sur la circulation monétaire à la fin de l’indépendance, la conférencière abordera l’apport des quinaires à la légende KALETEDOU (qui représentent plus de 8 % de l’ensemble) à l’étude de la zone du denier (en parallèle avec la découverte du trésor de Robache). Enfin, une dernière partie sera consacrée aux potins au sanglier dont le site a livré la plus grosse concentration actuellement connue (environ 77 % du lot, soit 256 exemplaires) et qui, caractérisé par la diversité de ses types, a permis de proposer une typologie plus affinée.

     

    >> Conférence « Les monnaies gauloises du site de la Bure » par Rose Bigoni, archéologue à Metz-Métropole et membre d’ArcheoVosges, vendredi 4 mars 2011 à 20h30 au musée Pierre-Noël à Saint-Dié-des-Vosges – Entrée libre.