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La chapelle Sainte-Anne de Louppy-le-Château (55)
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Val-et-Châtillon (54) : exposition des oeuvres de Jean-Marie Tresse
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"L'Echo des 3 Provinces" août - septembre 2013
Toujours à l'heure de l'été, notre magazine préféré des Trois Provinces, L'Echo des 3 Provinces, propose de poursuivre les visites dans la région.
Ce nouveau numéro estival invite le visiteur à découvrir les richesses cachées de ce pays rural situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.
Le sommaire est une invitation à venir au Pays des Trois Provinces, à en découvrir son histoire et ses habitants :
- Orage meurtrier en 1746 à Frain (Vosges)
- Le monument commémoratif de 1870-1871 de Darney a 100 ans
- Les bienfaits de l'aubépine
- La voie ferrée éphémère de la Vôge
- Le petit théâtre de Villars-Saint-Marcellin (Haute-Marne)
- La légende du Pont du diable
- Histoire de la cuisine
- Des livres au Pays des Trois Provinces
- Le chasseur de La Mothe
- La route des Choiseul dans le Bassigny
- Une place pour le Docteur Germain à Lamarche
Et les pages consacrées aux animations de l'été au Pays des Trois Provinces.
‡ L'Echo des 3 Provinces est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (24 €) à : ADP3P, Luce Mouthon, 3bis route du Void d'Escles, 88260 ESCLES.
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Le projet "Poilus de Laneuvelotte" labellisé pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale
Le Poilu du Grand Couronné.
Le directeur général de la mission Centenaire de la Grande Guerre a informé les responsables du Cercle d'histoire de Laneuvelotte que leur projet Poilus à Laneuvelotte, déjà retenu par le Comité départemental du Centenaire en préfecture de Meurthe-et-Moselle, a été accepté pour la labellisation nationale par le comité de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, après avis de son conseil scientifique.Le projet porté par le Cercle d'histoire de Laneuvelotte fait désormais partie du programme officiel du Centenaire qui sera officiellement dévoilé par le Président de la République, lors d’une conférence de lancement du cycle du Centenaire de la Grande Guerre, quelques jours avant le 11 novembre 2013.Félicitations aux chercheurs, historiens, érudits et amoureux de l'histoire de la Lorraine du Cercle d'histoire de Laneuvelotte ! -
Nancy se prépare à commémorer le centenaire de la Grande Guerre
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La Nouvelle revue lorraine n° 21 : entre récréation estivale et Renaissance
Ce 21e numéro estival de La Nouvelle revue lorraine concocté par Jean-Marie Cuny est à la fois récréatif et tourné vers le patrimoine, évènement Renaissance Nancy 2013 oblige !
Récréatif avec une présentation du dernier album de BD de l'illustrateur meusien Jean-François Kieffer (dit "JFK" !) - le papa de "Jeannette et Jojo" ainsi que du "Loupio" - ainsi que d'un ancêtre de la BD actuelle les planches du frontispice de la célèbre Pompe funèbre du duc Charles III (1608). Récréation encore avec les histoires d'hier et les nouvelles : le chiffonnier, "Il va tomber des diables !", A quoi reconnaît-on un Lorrain ?, Le curé intervient au bordel.
La sensibilisation à la protection du patrimoine ou à une meilleure connaissance de notre histoire patrimoniale occupe également une part importante du sommaire : Longwy ville thermale, la façade Renaissance de l'hôtel Lunati-Visconti, la chapelle Sainte-Anne à Fribourg (Moselle), trois jours d'août 1914 avec les chasseurs à pied, Lagarde petit village lorrain, Louis Guingot, quand Remiremont vivait du textile, le théâtre de Mirecourt, la chapelle du Vieil-Astre à Sepvigny (Meuse), flânerie en Combeauté, les abeilles et les hommes.
Un numéro sympathique à découvrir. Et toujours au service de la promotion de notre Lorraine et de la mémoire des Lorrains !
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 21, août-septembre 2013 (7 € le numéro). En librairie ou sur abonnement en adressant ses coordonnées postales et le règlement (38 € pour 6 numéros) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Nancy : la restauration de la porte Saint-Georges
Située à l'est de la ville, proche de la cathédrale, la porte Saint-Georges se dévoile progressivement. Dégagée de la gange de ses échafaudages, elle nous offre - au moins du côté campagne - sa façade splendidement restaurée. Encore un peu de temps, et nous découvrirons l'ensemble de ce monument de la Renaissance enfin nettoyé et mis en lumière.
Quelques images de la façade restaurée de la porte Saint-Georges côté campagne...
[clichés ©H&PB]
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Une famille et sa maison : Vanault-le-Châtel (XIIe-XIVe s.)
Vers 1125, Hugues de Montfélix, chevalier d'obscure origine, mais qui avait le soutien du comte de Champagne Thibaud II, commence à construire à la frontière de l'Empire un château sur un domaine de l'abbaye lorraine de Gorze à Vanault (Marne, à 18 km de Vitry-le-François). Ses descendants occupent les lieux jusqu'à l'extinction de leur lignage au début du XIVe siècle. Une vue aérienne de 1968 montre clairement l'emboîtement linéaire d'un bourg castral, d'une basse-cour et d'une enceinte résidentielle en terre. Une autre, de 2008, illustre l'arasement du site et de sa récente disparition...
La fouille, menée par une équipe dirigée par Michel Bur entre 1968 et 1980, a montré que les premières constructions en pierre témoignaient de la volonté d'élever dans l'enceinte de terre une véritable forteresse. Par la suite, les moyens ayant probablement fait défaut, les autres bâtiments adoptèrent un profil plus modeste. De nombreuses pièces de monnaies permettent d'en suivre approximativement l'édification. Au nombre des structures exhumées, un cellier et une cave retiennent particulièrement l'attention. Des traces d'occupation à l'époque moderne ont été également observées.
Le mobilier recueilli, abondant mais très fragmenté, a fait l'objet d'une étude exhaustive. Il comprend du bois, de la céramique grossière et vernissée, des tuiles, du métal, des os, de la pierre travaillée, du verre. Autant que les structures, il enrichit les connaissances sur l'habitat seigneurial fortifié dans une fourchette chronologique bien déterminée, les XIIe et XIIIe siècles.
Michel Bur présente dans cet ouvrage une intéressante monographie d'un habitat seigneurial érigé sur une terre champenoise appartenant à l'importante abbaye bénédictine lorraine de Gorze.
‡ Une famille et sa maison : Vanault-le-Châtel (XIIe-XIVe s.), Michel Bur et Jean-Pierre Boureux, PUN-Editions Universitaires de Lorraine, 2013, 200 p., ill., cartes (20 €).
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Vioménil (88) : à la source lorraine de la Saône
[Vosges Matin]
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La nature en Lorraine : 101 histoires insolites ou remarquables
De l'escargot poilu au jaseur boréal, en passant par les plantes exotiques présentes chez nous, ou encore par l'araignée à l'effigie de Napoléon, les extraordinaires stratégies de reproduction des orchidées sauvages, les plantes carnivores des tourbières, les amours des martins-pêcheurs, une fleur lorraine unique au monde, l'arme chimique du papillon machaon, la réintroduction du chamois et du lynx... vous découvrirez 101 histoires histoires passionnantes sur la nature en Lorraine.
A travers ces petites histoires illustrées de plus 400 photographies inédites, cet ouvrage permet à la fois de découvrir de nombreuses facettes méconnues de notre patrimoine naturel régional et de donner des idées et envies de balades-découvertes en toutes saisons dans nos quatre départements lorrains.
Construit sous forme d'un guide clair et accessible pour tous - que l'on soit amateur de vie sauvage, curieux, promeneur, naturaliste ou photographe -, cet ouvrage est idéal pour s'étonner, se divertir et mieux connaître la nature qui nous entoure.
‡ La nature en Lorraine. 101 histoires insolites ou remarquables, André Simon et Stéphane Vitzthum, éditions Serpenoise, 2013, 253 p., ill. (24 €).
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A la recherche des oeuvres du peintre Adolphe Demange
Portrait d'Adolphe Demange par Charles Percy Davis (1858-1935).
L'association des Amis du peintre Alfred Renaudin recherche toute information et toute oeuvre attribuée à l'artiste-peintre Adolphe Demange (1857 à Mignéville - après 1927).
On peut contacter bena_olivier@yahoo.fr
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Parution des Actes des Journées d'études vosgiennes 2012 de Mirecourt
Les Actes des Journées d'études vosgiennes de Mirecourt (tenues en octobre 2012) paraîtront en septembre. L'ouvrage se divise en deux tomes : « Mirecourt, la ville, son architecture et son histoire » et « Mirecourt, une ville et ses métiers »
Tome 1 :
Mirecourt, ville ancienne, ville d’art, ville à l’architecture souvent cachée, se dévoile dans ce volume… Au sud du plateau lorrain, au bord du Madon aux crues dangereuses, la ville s’est développée depuis le Moyen âge, protégée par ses remparts. Ses activités commerçantes et artisanales, associées au rôle politique de chef-lieu de bailliage, ont favorisé un fort développement urbain et une grande influence sur le pays environnant.
Après la nécessaire description du milieu naturel, trois moments sont abordés en trois grands chapitres : l’évolution médiévale de Mirecourt avec ses remparts et son bourg ; le riche patrimoine bâti, la société et l’évolution politique du XVIIe siècle à la Révolution ; enfin, les aspects contemporains, les hommes qui se sont investis dans la vie locale, ont fait connaître leurs idées par une presse vivace, ont contribué à la prospérité du pays, ont parfois tutoyé la grande histoire par des mandats nationaux ou des charges ministérielles.
L’étude est élargie à l’espace de la nouvelle communauté de communes, qui correspond au cœur du Xaintois, grenier à blé de l’ancienne Lorraine, avec la base aérienne de Juvaincourt, les grandes surfaces qui ravitaillent le canton et les espaces ruraux en plein mutation.
Un livre indispensable pour mieux connaître l’espace mirecurtien, son histoire et son riche patrimoine ; ce livre reprend et développe souvent les communications des Journées d’études vosgiennes de Mirecourt.
Second tome :
Lutherie et dentelle sont les fleurons reconnus de Mirecourt … Pourtant d’autres métiers ont fait la prospérité et la gloire de la ville et c’est ce que démontre ce volume sur les métiers de Mirecourt et de la campagne environnante.
Loin des légendes qu’il faut délaisser, le premier chapitre retrace les origines de la lutherie, son essor au XVIIIe siècle, son expansion vers Paris et sa mutation qui allie art et industrie. La grande diversité des productions instrumentales, notamment des serinettes, est soulignée, en même temps est évoquée la succession des crises et des formes de renaissances, en particulier les efforts consentis pour réussir la transmission des métiers et des savoir-faire.
Mirecourt s’est également illustrée dans l’activité de la dentelle relayée à la fin du XIXe siècle par une longue parenthèse textile, la Cotonnière, achevée à la fin des Trente Glorieuses.
La ville accueillit également fort longtemps la formation des instituteurs du département, les « hussards de la République ». Les témoignages montrent toute l’émulation qui baignait autour de cette École normale riche de ses traditions et animée par de très nombreuses activités para- scolaires.
Mirecourt s’identifie aussi à l’hôpital départemental de Ravenel. Comment est-on passé du château médiéval de Mandres-aux-Trois-Tours, aux ventes de la Révolution, au domaine Buffet, au Frontstalag 120 et à l’hôpital de guerre ? L’architecture de l’hôpital s’intègre dans une longue évolution où les préoccupations médicales dominent, jusqu’au moment où les orientations psychiatriques changent radicalement et provoquent un certain abandon du site qu’une génération de soignants avait fait vivre.
Un livre indispensable pour mieux connaître les métiers de Mirecourt ; ce livre reprend et développe souvent les communications des Journées d’études vosgiennes de Mirecourt.
> Il est possible de se procurer ces ouvrages par souscription avant le 31 août 2013 :
Tome 1 : 20 € (ou 24 € avec frais de port). 25 € à la parution.
Tome 2 : 25 € (ou 29 € avec frais de port). 30 € à la parution.
Les deux volumes : 40 € (ou 48 € avec frais de port). 50 € à la parution.
> Commande et règlement à adresser à : Amis du Vieux Mirecourt-Regain, Claude Maillard, 66 avenue Henri-Parisot, 88503 MIRECOURT CEDEX 3
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L'usage des maisons lorraines
Engagé depuis quarante ans auprès de l'association Maisons paysannes de France, Jean-Yves Chauvet est spécialiste de l'architecture rurale traditionnelle. Il en étudie les formes contruites et en défend une restauration respectueuse. Ses recherches en archives, associées à ses travaux de terrain, l'ont conduit à inscrire l'usage familial de la maison lorraine dans le cadre des communautés rurales. Les familles n'occupaient pas leurs maisons de façon indépendante, elles obéissaient, au contraire, à de nombreuses règles d'usages seigneuriaux ou communautaires touchant aux acensements, à la police des incendies, à l'obligation de couvrir en tuile, aux droits de four et de bois de construction... D'autres contraintes tenaient aux conditions de vie dont on peut saisir la lente évolution, entre la fin du XVIIe siècle et le milieu du XIXe, grâce aux inventaires après décès. Cette capacité de fouiller dans la mémoire des maisons, tout en les observant dans leur présence actuelle, fait l'originalité de cet ouvrage.
Jamais la connaissance entre l'habitat et l'habité n'avait été approchées d'aussi près.
Le second tome à paraître s'attachera à remonter le temps d'une construction à partir des textes qui s'y rattachent, en identifiant les propriétaires successifs, ses occupants, en connaître le plan, l'ameublement et saisir les successions dont elle a fait l'objet.
‡ L'usage des maisons lorraines. Familles et maisons paysannes de la fin du XVIIe siècle au milieu du XXe siècle, Jean-Yves Chauvet, éditions L'Harmattan, 2013, 248 p. (26 €).
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Saint-Nicolas-de-Port (54 ) : expo' "Il faut qu'une bouteille soit ouverte ou fermée"
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La cité de La Mothe en fête le 18 août 2013
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Schuman - Adenauer, deux artisans de la réconciliation franco-allemande
"C'est vous qui avez commencé. Et nous avons poursuivi votre oeuvre". C'est sans ambiguïté que le Général de Gaulle reconnaissait, d'une phrase aujourd'hui quelque peu oubliée, le rôle précurseur de Robert Schuman dans la réconciliation franco-allemande scellée il y a un demi-siècle par le traité de l'Elysée (22 janvier 1963).
Cette voie nouvelle dans les relations internationales tracée par l'homme d'Etat mosellan est tout à la fois le fruit des circonstances, l'expression du lien singulier entretenu par un Lorrain des frontières avec une nation qui a contribué de manière significative à sa formation culturelle, intellectuelle et spirituelle et enfin le témoignage de la confiance accordée au chancelier Konrad Adenauer au nom d'une communauté d'idée et d'intérêts convergents.
Le catalogue, support de l'exposition Schuman-Adenauer, deux artisans de la réconciliation franco-allemande présentée jusqu'au 15 septembre dans la maison de Robert Schuman à Scy-Chazelles, insiste particulièrement sur les engagements partagés entre Schuman et Adenauer et, notamment, leur foi comme moteur de leur engagement associatif puis politique au service de la construction européenne. Konrad Adenauer, né à Cologne, adhère aux cercles et associations catholiques qui développent une sociabilité nourrie par les valeurs chrétiennes d'entraide et de charité. Quant à Robert Schuman, né à Luxembourg d'une mère luxembourgeoise et d'un père lorrain, ses attaches culturelles et religieuses s'enracinent profondemment dans l'espace lotharingien.
Un ouvrage à lire pour mieux connaître ces hommes "de bonne volonté" qui sont à l'origine de la réconciliation de deux peuples jadis ennemis, ainsi que de la construction européenne... Même si cette dernière renie désormais les fondements chrétiens de ses "pères fondateurs".
‡ Schuman - Adenauer, deux artisans de la réconciliation franco-allemande, collectif, éditions Silvana Editoriale, 2013, 80 p., ill. (14 €).
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Mandres-sur-Vair (88) : La Manif' pour Tous devant la mairie
La Manif' pour Tous devant la mairie de Mandres-sur-Vair [source : Le Salon Beige].
Même pendant l'été, à Mandres-sur-Vair (dans le canton de Vittel), les jeunes défendent le principe du mariage entre un homme et une femme !
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Lancement des travaux de sauvetage de la chapelle templière de Libdeau (54)
Cinq mois après le lancement de l'opération de sauvetage de la chapelle templière de Libdeau, les deux partenaires, la Fondation du Patrimoine et l'association CERCTL, ont faire part récemment de l’avancée du projet.
« Cette fois, le moment est particulièrement chargé d’émotion puisque je peux enfin annoncer que le plan de financement pour la réalisation des travaux d’urgence est bouclé et que ces derniers vont pouvoir débuter dès fin juin », a déclaré le Président du CERCTL. Dans un laps de temps relativement court, l’association a donc réussi à réunir la somme de 105 422,62 €, tous partenaire confondus. Un exploit !
Enfin, la restauration de la chapelle va pouvoir commencer. Les travaux débuteront par la purge des éléments dangereux, l’installation d’un échafaudage qui enjambera l’édifice et la dépose d’une partie de la toiture endommagée. La corniche sera provisoirement stabilisée par un cordon de béton afin de recevoir la charpente et la toiture provisoire.
La chapelle devrait être sécurisée et mise hors d’eau pour la fin du mois de juillet 2013.
[source : La Fondation du Patrimoine | Plus d'info sur http://libdeau.fr/index.php/travaux]
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Marville, capitale des "Terres Communes"
Ce sympathique hors-série édité par La Gazette Lorraine propose une lecture éclairée de la cité nord meusienne séculaire. Lecture historique, qui permet de comprendre les raisons qui firent de Marville la deuxième ville du Luxembourg au XVIe siècle. Lecture urbanistique, nécessaire pour déchiffrer l'actuel village au regard de la ville florissante qu'il fut. Lecture du foisonnant patrimoine chrétien et celle, plus indiscrète, des demeures cossues de marchands, des élégants hôtels particuliers de seigneurs et des maisons des congrégations religieuses. Lecture rurale, avec une promenade côté jardin où vergers, potagers et petits patrimoines sont mis à l'honneur. Lecture transverse des us et coutumes, des trains de vie et des enjeux politiques quelquefois complexes.
Une iconographie didactique, des reproductions de dessins, d'aquarelles et de peintures, de nombreuses photographies inédites illustrent ces propos scientifiques issus des recherches de l'Inventaire de Lorraine, et du travail des architectes et des historiens.
Cet ouvrage est surtout né de la volonté de passionnés : propriétaires de maisons ou non, tous amoureux de Marville et impliqués dans la sauvegarde et la restauration de ce patrimoine exceptionnel, à travers l'association Marville Terres Communes.
‡ Marville, capitale des "Terres Communes", Philippe Louste et Stéphane Wieser (dir.), éditions La Gazette Lorraine - Marville Terres Communes, 2013, 134 p., ill., cartes (15 €).
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Vouxey (88) : le pigeonnier des Bassompierre sera restauré
[Vosges Matin]
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Grand la Gallo-romaine (88) : avec les archéologues de l’été
Comme durant l’été dernier, une trentaine d’étudiants ont investi le chantier archéologique du site gallo-romain de Grand, pour le plus grand bonheur des spécialistes. Le fruit des recherches est scrupuleusement répertorié pour une prochaine exposition.
Au cœur de la fouille de la rue du ruisseau à Grand, le soleil brille de mille feux. Les rayons lumineux tapent sur les pierres et sur la peau des étudiants qui manient la truelle depuis quelques jours déjà. Sans broncher. La trentaine de futurs archéologues ou historiens n’a pas investi ce coin des Vosges pour une séance accélérée de bronzette.
La tête penchée vers le sol, le dos cassé en deux, ils fouillent et fouillent encore. Inlassablement. Avec patience et méticulosité, ils remuent la terre en prenant des pincettes. En attendant l’objet rare, celui qui pourra donner des indications encore plus précises sur ces lieux chargés d’histoire très ancienne. Conservateur au Conseil général des Vosges, responsable du site de Grand, Thierry Dechezleprêtre veille sur tout ce petit monde venu des quatre coins de France et de Belgique. Il veille, conseille et apporte son expérience du site et de ses environs.
Passionné parmi les passionnés, fin pédagogue, Thierry Dechezleprêtre a vite fait de vous mettre dans le bain. De terre en l’occurrence parce que les lieux étaient au départ recouverts d’une épaisse couche de terre noire. De la terre pour jardin. Les pelles mécaniques ont dégagé le terrain avant que les « petites mains » partent à la chasse aux trésors. Aux innombrables trésors.
« L’an passé, sans compter les lots, 1500 objets répertoriés ont été mis à jour », explique le conservateur. Du verre, des céramiques, des pièces de monnaie, des bijoux, des sceaux, des fibules (agrafes servant à fixer les vêtements), des enduits peints sont ainsi extraits régulièrement. À ce jour, 450 objets ont été nettoyés, calibrés, classés. Voilà pour les petites pièces. Sinon, des vasques, des morceaux d’ornement sont également sortis du chantier. Dont les spécialistes avaient imaginé le contour.
« Les murs mis à découvert forment une place où se tenait a priori le marché, précise Thierry Dechezleprêtre. Une place installée en face d’une galerie et d’un bâtiment qui pouvait être des thermes. »
L’eau et ses canalisations souterraines « exceptionnelles » font partie des richesses de Grand. Il n’y avait pas de rivière, mais une source qui, dit-on, avait des vertus extraordinaires. Cette même source qui alimentait les canaux dont on voit clairement le circuit sur le chantier. En fait, rien n’échappe à l’observateur, fut-il professionnel ou profane. C’est bien pourquoi le site gallo-romain de la rue du ruisseau à Grand est une mine d’or pour les chercheurs.
Les 1500 artefacts trouvés durant les fouilles de 2012 ont été répertoriés et classés. Ils ont par ailleurs fait l’objet d’un rapport extrêmement précis qui a ensuite été transmis au ministère de la Culture, qui finance, à part égale avec le Conseil général des Vosges, l’ensemble des chantiers d’été. Ces trésors, mis au grand jour, font ensuite le bonheur des visiteurs. Lesquels, à partir d’une fiche signalétique très complète, peuvent découvrir l’origine de ces trésors, jusque-là cachés.
‡ Afin de mettre en lumière les richesses de ce site gallo-romain, le Conseil général organise le 4 août 2013 une "porte ouverte" du chantier, situé à quelques encablures de l’amphithéâtre. Ce chantier sera accessible au public de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h.
‡ Renseignements : 03 29 06 77 37 | sitedegrand@cg88.fr
[d’après Vosges Matin]
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Sillegny, la Sixtine de la Seille
A Sillegny, village du sud de Metz, l'église fortifiée cache bien son fabuleux trésor. Une fois franchi le portail d'entrée, les mille et une merveilles de ce modeste sanctuaire se laissent découvrir. A vous couper le souffle !
Un immense Jugement Dernier dominé par le Christ Sauveur qui occupe le mur ouest de la nef, un gigantesque saint Christophe, des saints avec leurs instruments de martyre ou rejouant les principaux épisodes de leur vie, des dizaines de fidèles en prière... Presque tout l'édifice est recouvert de fresques des XVe et XVIe siècles, un décor exceptionnel issu de la Renaissance, peut-être réalisé par des artistes italiens restés anonymes.
Un véritable catéchisme en images s'offrent aux yeux des fidèles et des visiteurs. Un chef-d'oeuvre à découvrir absolument !
‡ Sillegny, la Sixtine de la Seille, Philippe Martin, éditions Serpenoise, 2013, 135 p., ill. (20 €).
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La résurrection de la scierie de La Hallière
[Vosges Matin]
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L'église Saint-Martin de Malzéville à découvrir cet été
Fresque XVIe s., église de Malzéville [cliché Fondation du Patrimoine].
L'église Saint-Martin de Malzéville conserve des fresques du XVIe siècle, dont un remarquable cycle de la Passion, qui ont fait l'objet d'une restauration tout récemment.
L'édifice est ouverte au public en juillet et en août tous les vendredis de 14h00 à 17h00.
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Le Pays Lorrain et Charles de Guise, cardinal de Lorraine
La prestigieuse revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain accompagne tout au long de cette année l'évènement Renaissance Nancy 2013. Dans son numéro de juin, Le Pays Lorrain présente en première de couverture le portrait de Charles de Guise (1524-1574). Petit-fils du duc René II, il fut nommé archevêque de Reims en 1538 et occupa également le siège épiscopal de Metz en 1550 année où il prit le nom de Cardinal de Lorraine. C'est lui qui fonda en 1572 avec son cousin le duc Charles III, l'université jésuite de Pont-à-Mousson. Il fut l'une des principales figures de la Contre Réforme en France et grand ami des arts.
Le lecteur découvrira avec plaisir un sommaire toujours aussi écclectique :
- les perles de la Vologne, trésor des ducs de Lorraine
- les antiquités lorraines sous le regard des historiens et des princes de la première moitié du XVIIIe siècle
- des documents inédits concernant La Malgrange
- les jeunes années d'un architecte : Prosper Morey (1827-1850)
- les frères Jung, de Sarralbe, des artistes renommés sous le Second Empire
- Xavier Alphonse Monchablon, peintre et témoin de la guerre de 1870
- le duc de Lorraine Charles III et sa condotta avec Magino Gabrielli (1597)
- de Metz à Jérusalem en passant par Padoue, la formation d'un médecin juif : Tobia Cohen (1652-1729)
- les journées d'études doctorales de novembre 2012 : présentation de plusieurs travaux universitaires sur l'histoire de la Lorraine
Et les habituelles rubriques : vie de la Société et du Musée Lorrain, la vie régionale, les publications... Et en prime, pour la première fois de la longue histoire du Pays Lorrain, un CD gratuit Le chant des poètes, recueil de pièces de la Renaissance lorraine en hommage au Cardinal de Lorraine Charles de Guise, interprétées par l'Ensemble Entheos.
‡ Le Pays Lorrain, n° 2, juin 2013 (10 € le numéro). Disponible à l'accueil du Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 Nancy, ou sur abonnement (39 €, 4 numéros).
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La "Sixtine de la Seille" s'expose à Nancy
L'association La Sixtine de la Seille présente "Les peintures murales de l'église Saint-Martin de Sillegny (57) à la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy jusqu'au 31 août 2013. Ouvert au public du lundi au samedi de 9h à 19h et le dimanche de 10h45 à 20h.
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Centenaire de la Grande Guerre : la Meurthe-et-Moselle dévoile ses projets
[ER]
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Bleurville (88) : visitez le conservatoire de la piété populaire
[L'Echo des Trois Provinces | juillet-août 2013]
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Notre-Dame de Bermont (88) : la statue de « La vocation de Jeanne » bientôt inaugurée
La vocation de Jeanne, par le sculpteur Boris Lejeune.
La magnifique statue de la « Vocation de Jeanne », voulue par l'association nationale Avec Jeanne, est en cours de réalisation par le sculpteur Boris Lejeune.
Cette statue sera inaugurée à l’automne 2013 tout près de Domremy, à l’ermitage Notre-Dame de Bermont, à quelques pas de la chapelle où Jeanne aimait aller prier les samedis.
[cliché : Association Avec Jeanne | www.avecjeanne.fr]
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Le musée de la lutherie de Mirecourt
Le musée de Mirecourt reste ouvert tout l’été aux amateurs d’instruments à cordes de belle facture, prêts à voyager dans un monde musical enrichi de culture locale.
On pense souvent, à tort, que Mirecourt rime avec violon. « Non, ce qui fait la réputation de la ville, au plan international, auprès des musiciens professionnels, ce sont avant tout les archers, l’archèterie », tranche la conservatrice du musée de la lutherie et de l’archèterie de Mirecourt, Valérie Klein.
Alors forcément, dans ce musée, il y a des archers. Mais ce n’est pourtant pas ce qui retient le regard du visiteur en pénétrant dans le large hall du bâtiment. Ce qui impressionne, c’est avant tout l’énorme violoncelle, haut de 7 mètres et 44 centimètres, à l’intérieur duquel ont peut entrer.
Il faut passer derrière ce mastodonte pour découvrir, dans une vitrine, alignés en rang d’oignon, sept violons, posé les uns à côté des autres sur des socles de hauteur différente.
« Ils sont classés par leur date d’entrée dans les collections du musée », expliquent Valérie Klein et Émilie Vaquette, chargée du service des publics. Bien sûr, tous ces instruments ont été réalisés par des luthiers formés à Mirecourt. Et tous sont jouables. Pas par les visiteurs qui n’auront cependant que quelques pas à faire pour s’exercer sur plusieurs instruments mis librement à la disposition du public.
« Nous avons monté un projet avec un grand violoniste, Svetlin Roussev, qui est soliste au sein de l’orchestre philharmonique de Radio France, raconte Valérie Klein. On cherchait d’une part à entendre ces instruments et d’autre part, à avoir l’avis du musicien sur ces violons ». Le soliste est venu à Mirecourt. Il a donné un concert au musée, a animé des masterclasses avec les élèves de l’école de musiques, a rencontré les luthiers. « Les violons ont été préparés au jeu plusieurs semaines durant par un professeur de l’école de musique de Mirecourt. »
Puis le soliste a joué de chacun de ces sept violons. Tour à tour. Pour un enregistrement unique. C’était à Nancy, au lycée Daunot. « Le soliste a joué deux morceaux sur chaque violon : un de Bach et un de Paganini ». Et à la fin de ce test réalisé en aveugle, Svetlin Roussev a finalement déclaré que l’instrument réalisé par Jean Bauer était celui qui lui plaisait le plus.
« On a ensuite réalisé ce test avec un luthier de Mirecourt, Roland Terrier. Mais là, ce n’était pas vraiment en aveugle puisque le luthier a rapidement reconnu la facture des instruments », racontent Valérie Klein et Émilie Vaquette. Et le luthier a lui aussi porté son choix sur l’instrument de Jean Bauer.
Pour tenter de comprendre pourquoi ces deux professionnels, experts en la matière, ont choisi ce violon plutôt qu’un autre, le musée a décidé de les présenter dans une vitrine qui laisse au visiteur le soin de faire le tour complet des instruments, d’en détailler chaque contour. De plus, les enregistrements des morceaux interprétés par le talentueux soliste sont proposés à l’écoute. Alors et vous, lequel préférerez-vous ?
Le rôle du musée de la lutherie et de l’archèterie de Mirecourt ne se limite pas à exposer des instruments de musique. « Nous devons aussi présenter le patrimoine immatériel : les musiques, les danses, les gestes des luthiers et des archetiers, etc. », explique la conservatrice du musée, Valérie Klein. C’est pourquoi à Mirecourt, on trouve régulièrement des expositions qui permettent aux visiteurs d’aller plus loin dans leur démarche. Par exemple, avec l’exposition Danses et sabots, le public peut voyager à travers le temps et les modes pour redécouvrir les toutes danses, traditionnelles ou populaires, du ballet de cour au bal.
Et justement, une vitrine complète est dédiée à ces bals qui animaient dans les années 50 et 60, les week-ends. Au cœur de celle-ci trône une mobylette. Une vraie. Avec sa peinture bleuasse d’origine. Étrange dans un musée de la lutherie ? Sans doute. Mais la mob’y a toute sa place selon la conservatrice du musée : « On a fait cette vitrine autour d’une guitare électrique. Or, la fille du musicien qui jouait de cette guitare nous a expliqué qu’il était peintre décorateur de profession et que les week-ends, il partait sur sa mobylette, sa guitare dans le dos et son accordéon sur le ventre, pour jouer dans les bals ».
Le musée de la lutherie et de l’archèterie dispose, dans ses collections, de plusieurs guitares réalisées au XIXe siècle par des luthiers locaux, en pleine période romantique.
[d'après Vosges Matin]
‡ Dans le cadre du festival Pince cordes, qui se tient à Mirecourt du 19 au 21 juillet, un trio de musiciens lorrains donnera justement un concert de guitares romantiques, le samedi 20 juillet, à 11 h.
‡ Le musée est ouvert du lundi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h et le dimanche de 14 h à 18 h. Parking à proximité. Parking et rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite à l’arrière du musée.
‡ Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises, cours Stanislas à Mirecourt. Tél. : 03 29 37 81 59. Courriel : contactmusee@mirecourt.fr