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lorraine - Page 54

  • Addi Bâ, résistant des Vosges

    addi ba.jpgAddi Bâ était sur le point de fêter ses 27 ans quand les soldats d'Hitler le firent sortir de sa cellule de la prison de la Vierge, à Epinal, dans les Vosges, pour le conduire au poteau d'exécution.

    Le 3 décembre 1943, devant la cour de justice de la Feldkommandantur d'Epinal, celui que les Allemands appelaient le "terroriste nègre" venait d'être condamné à mort pour actes de franc-tireur.

    Ainsi s'acheva la longue épopée de ce jeune Peul du Fouta Djalon, engagé volontaire dans l'Armée française et chef du premier maquis des Vosges - le maquis de la Délivrance, dans l'ouest vosgien - créé au printemps 1943.

    A la fin des années 1980, un premier travail sur Addi Bâ fut initié par le colonel Rives, ancien de l'infanterie coloniale. Depuis 2003, le journaliste indépendant Etienne Guillermond a repris l'enquête à travers les archives lorraines et a sillonné les Vosges afin de recueillir les témoignages de femmes et d'hommes qui avaient connu le tirailleur-résistant, devenu une véritable légende entre Lamarche, Martigny-les-Bains et Bourbonne-les-Bains.

    L'auteur nous livre l'incroyable récit de l'itinéraire de ce jeune Guinéen, depuis sont pays d'origine jusqu'à son engagement et son action dans la résistance française. Un document bouleversant qui retrace le combat héroïque d'Addi Bâ contre l'occupant au service de son pays d'adoption, la France.

    Addi Bâ fut bien l'Africain qui défia les Nazis.

     

    ‡ Addi Bâ, résistant des Vosges, Etienne Guillermond, éditions Duboiris, 2013, 182 p., ill. (20 €).

  • Des apparitions mariales en Lorraine

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  • Saint Jérôme & Georges de La Tour

    st jerome.jpgPeu de maîtres anciens jouissent en France d'une popularité comparable à celle de Georges de La Tour. Redécouvert en 1915 après avoir sombré dans le plus profond oubli, le peintre est devenu en quelques décennies l'égal d'un Claude Lorrain, d'un Nicolas Poussin, voire d'un Vermeer ou d'un Rembrandt. Emouvant et étrange mélange de réalisme et de spiritualité, son oeuvre nous est parvenu de façon fragmentaire, on le sait, mais un sujet semble avoir retenu son attention toute sa carrière durant, un sujet de prédilection dont il a multiplié les versions de ses débuts jusqu'à la fin de sa vie : saint Jérôme.

    Présentée en 2013, au Musée départemental Georges de La Tour de Vic-sur-Seille à l'occasion du dixième anniversaire de son ouverture au public, l'exposition réunit autour du Saint Jérôme du Prado, le dernier chef-d'oeuvre redécouvert du maître lorrain, toutes les compositions de La Tour aujourd'hui connues sur ce thème. La confrontation inédite de ces toiles provenant de collections publiques et privées - un ensemble constitué d'originaux, d'oeuvres d'atelier, de copies anciennes et même de quelques tableaux ayant autrefois été considérés comme de La Tour - entend témoigner de la puissance plastique et de l'originalité iconographique caractérisant des interprétations picturales profondément marquantes, conçues par un artiste qui non seulement garde avec le temps sa part de mystère mais encore, depuis bientôt un siècle, sans cesse se donne et se reprend.

    Un somptueux ouvrage enrichi des reproductions des oeuvres de La Tour présentées pour la première fois à Vic-sur-Seille, venant de plus grands musées de France bien sûr, mais aussi du Canada, du Royaume-Uni, d'Espagne et de Suède.

     

    ‡ Saint Jérôme & Georges de La Tour, collectif, IAC éditions d'Art, 2013, 269 p., ill. (32 €).

  • Val-et-Châtillon : succès du concert grégorien

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  • Expo' "Le duché de Bar sous René II" à Bar-le-Duc

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  • Commémoration de la bataille du Grand-Couronné

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  • Rentrée des unités Europa Scouts de Nancy

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    Les unités Europa Scouts nancéiennes lors de la rentrée 2012-2013 [cliché ©H&PB]

     

    ‡ Rentrée des troupes Europa Scouts de Nancy samedi 28 septembre à 14h30 au Tremblois (commune de Laneuvelotte, 11 km est de Nancy direction Sarreguemines).

    Parents et jeunes, n'hésitez pas à venir découvrir les activités des scouts, guides, louveteaux et louvettes Europa Scouts auprès desquels est développée une pédagogie construite sur les valeurs éprouvées du scoutisme traditionnel et catholique.


  • Nancy : la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine érigée pour la forme extraordinaire

     

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    Tympan de la chapelle Marie-Immaculée de Nancy [cliché ©H&PB].


    Le bulletin officiel de L'Eglise catholique en Meurthe-et-Moselle du 11 septembre 2013 a publié le décret de Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, qui érige canoniquement la chapellenie diocésaine Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine "pour la célébration des actes du culte sous la forme extraordinaire du rite romain" :

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  • Découvrez Boucq avec Maisons Paysannes de Meurthe-et-Moselle

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  • Bleurville (88) : la pierre rime avec Sebeler

    Le bois tient une place de choix en ce moment au salon de l’habitat d’Epinal. La pierre aussi, avec notamment l’entreprise Sebeler de Bleurville qui n’a pas manqué une seule édition.

    sebeler.jpgDès le premier jour, c’est-à-dire hier, le public a investi en nombre les travées du parc des expositions.

    Le bois et toutes ses déclinaisons tiennent une place de choix au salon de l’habitat. La pierre n’occupe évidemment pas la même position, mais quelques entreprises sont là pour mettre en avant les qualités d’un matériau qui traverse les siècles sans broncher. Florent Colin, co-gérant avec son frère Jérôme de la SARL Sebeler, basée à Bleurville, le rappelle régulièrement à ses clients.

    « Le dallage a deux mille ans, ne l’oublions pas », confie-t-il, « et depuis quelques années la pierre est très tendance. Néanmoins, il ne faut pas se tromper dans les choix. Si la bonne pierre n’est pas au bon endroit, elle se détériorera très vite. »

    Sebeler ne rencontre pas ce genre de difficultés parce que l’entreprise familiale, qui a vu le jour il a plusieurs décennies, s’appuie sur des acquis solides et incontournables. « Mon arrière-grand-père fabriquait des meules qui servaient à l’affûtage des outils », précise encore Florent Colin.

    Depuis, les choses ont changé, mais pas le savoir-faire. Qui s’exprime de A à Z dans l’élaboration de différents produits : des dalles pour les sols ou les murs, des escaliers, des salles de bains ou encore des cheminées. Extrayant le grès (blanc ou rouge) de sa propre carrière de Bleurville, là où se trouvent également les ateliers, Sebeler travaille pour le département, bien sûr, pour la France entière et l’Europe. Florent Colin, citant pêle-mêle, tout près de nous, la Maison du Bailli, la colonne se trouvant place Pineau ou encore les escaliers de la maison chinoise. Autre particularité de la société par rapport au salon, Sebeler n’a pas manqué une seule édition. « Je crois que l’on est deux dans ce cas-là ». Un autre gage de sérieux et de fidélité apprécié par les clients. « Sur ce salon, comme sur celui de Nancy, où nous allons également, nous ne faisons pas d’affaire en direct. En revanche, le relationnel est primordial. Si les gens, qui reviennent à des choses simples dans le choix des matériaux, sont intéressés, ils viennent nous voir à notre magasin d’Epinal ou alors directement à Bleurville. » Où les deux cogérants investissent régulièrement même si la pénurie de personnel se fait cruellement ressentir. « Vous savez, beaucoup pensent que la taille de pierre est un métier artistique, mais c’est un métier de production. »

    [d’après Vosges Matin]

     

  • Le magazine Pèlerin soutient la restauration de la chapelle de Libdeau

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    [Pèlerin | 12 septembre 2013]

  • Le Grand Couronné : les combats - La victoire

    lorraine,grand couronné,bataille,grande guerre,1914,christian lapointe,cercle d'histoire,laneuvelotteLa Grande Guerre a débuté en Lorraine en août-septembre 1914 sur un front allant de la butte Sainte-Geneviève à Pont-à-Mousson jusqu'au Léaumont à Lunéville et la Trouée de Charmes. Les combats acharnés qui se sont déroulés sur cette ligne de front ont protégé Nancy et permis la victoire de la Marne. Il faut le souligner.

    Et pourtant le Grand Couronné est une victoire oubliée.

    L'ouvrage de Christian Lapointe est particulièrement bienvenu pour rappeler les faits, évoquer la violence des combats et rétablir la chronologie des événements enrichie de nombreuses cartes et de reproductions de cartes postales et clichés de l'époque.

    Originaire d'un village du Grand Couronné, l'auteur est un collaborateur régulier de La Nouvelle revue lorraine. Passionné par l'histoire de la Lorraine, il partage, avec ce premier ouvrage sur la bataille du Grand Couronné, le fruit de ses recherches.

     

    ‡ Le Grand Couronné, les combats, la victoire, Christian Lapointe, éditions Cercle d'Histoire du Foyer rural de Laneuvelotte, 2013, 199 p., ill., cartes (25 €).

  • Le bon numéro

    bon numero.jpgDans les années 1930, dans son village du nord meusien, Marceline, que les épreuves de la vie on rendu acariâtre, méfiante et autoritaire, fonde tous ses espoirs sur son fils Ferdinand, totalement sous son emprise.

    Un jour de 1933 arrive une jeune ukrainienne, Svetlana, qui avait sollicité les services d'immigration pour travailler à l'Ouest. Une candidate prêt à l'emploi pour Marceline, qui toutefois ne s'attendait pas à recevoir une postulante si jeune, si belle et si affirmée... Contre toute attente, la nouvelle venue l'impressionne. Svetlana s'éprend de Ferdinand et réciproquement, mais Marceline veille au grain.

    Le 11 novembre, Svetlana achète un billet de la Loterie nationale... et gagne ! Vingt ans plus tard, Marceline est décédée, Ferdinand "bien" marié, père de famille. Par son travail, il a réussi à faire un peu prospérer son domaine. Mais il n'a jamais oublié celle qu'au village on appelait "la Russe"...

     

    ‡ Le bon numéro, Henriette Bernier, Presses de la Cité, 2013, 242 p. (19,50 €).

  • 30 ans de protection à Châtillon-sur-Saône (88)

    L’association Saône Lorraine a souhaité s’associer aux récentes Journées du Patrimoine en proposant une rétrospective sur trente années qui ont changé le visage du patrimoine bâti du village.

    Expo Châtillon 30 ans protection_2013 019.jpgC’est au Grenier à sel, « quartier général » de l’association, que Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine, a accueilli Aimé Bonneret, maire de la localité, Alain Roussel, conseil général de Monthureux-sur-Saône, André Granget, maire de Bleurville, et les adhérents et amis fidèles afin d’inaugurer l’exposition temporaire consacrée aux 30 ans de protection du patrimoine de Châtillon. Ce n’était pas tout à fait un hasard, puisque cette année les Journées du Patrimoine avaient pour thème le centenaire de la loi de 1913 sur la protection des monuments historiques.

    Grâce à plusieurs panneaux conçus et réalisés par les époux Michel et Hubert Flammarion, et agréablement illustrés avec photos, textes et coupures de presse tirés des archives de l’association, les animateurs de Saône Lorraine valorisent l’immense travail réalisé afin de sauver de la ruine plusieurs immeubles Renaissance du vieux Châtillon. Dès 1983, Saône Lorraine a déclaré une véritable guerre contre l’indifférence, les tracasseries administratives, les inerties et les dégradations qui menaçaient les riches bâtisses des XVIe-XVIIe siècles. Il s’agissait surtout de lutter contre des démolisseurs sans scrupules qui abusèrent de la crédulité de propriétaires qui se laissèrent tenter par la vente de leurs vieilles demeures… Pour être mieux dépecer de leurs cheminées monumentales et de leurs poutres ancestrales…

    Expo Châtillon 30 ans protection_2013 021.jpgComme le rappelait le président Michel « Ces trente années ont certes été marquées par des échecs mais l’état général du vieux village reste une véritable satisfaction que Saône Lorraine partage avec la municipalité et toutes les collectivités partenaires ainsi que des mécènes privés. » Belle satisfaction en effet lorsque l’on flâne dans les ruelles du vieux Châtillon : on peut y admirer de splendides immeubles Renaissance restaurées grâce à l’impulsion donnée par Saône Lorraine : ainsi les maisons du cordonnier et du berger, l’hôtel de Sandrecourt, le Grenier à sel, la Grosse Tour… Sans compter les particuliers qui ont suivi la voie ouverte par l’association de sauvegarde !

    Tout cet ensemble architectural rénové vit désormais durant la belle saison grâce aux musées vivants, au public toujours nombreux et à l’action de bénévoles qui ne comptent ni leur temps, ni leur sueur pour que ce patrimoine soit transmis aux générations futures.

     

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    ‡ L’exposition « 30 ans de protection à Châtillon-sur-Saône » est visible tous les après-midi au Grenier à Sel jusqu’au 1er novembre 2013.

  • Val-et-Châtillon (54) : le patrimoine religieux à l'honneur

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    La commune de Val-et-Châtillon a édité à l'occasion des Journées du Patrimoine 2013 un magnifique bulletin couleur et noir et blanc de 76 pages avec de nombreuses photos.

    N'hésitez pas à vous le procurer car il n'y en aura pas pour tout le monde ! Tout le patrimoine religieux de la commune est abordé. 5 € le numéro (si envoi par poste, port en sus).

    Plus d'info en contactant bena_olivier@yahoo.fr 

  • Bleurville (88) : un concert pour célébrer le patrimoine

    L’ancienne abbaye bénédictine de Bleurville était ouverte au public pour les Journées européennes du Patrimoine. La chorale « Les Combelles » a réveillé joyeusement les vieux murs de l’abbatiale.

    Chorale Combelles_Bazoilles_15.09.13 01.jpgMalgré le temps maussade, l’abbaye Saint-Maur a accueilli de nombreux visiteurs venus pour découvrir un site religieux majeur du sud-ouest vosgien. Bien sûr la crypte pré-romane attire toujours autant les curieux et les amateurs d’architecture religieuse des Xe-XIe siècles. Mais le conservatoire de la Piété populaire connaît désormais un beau succès puisque nombreux sont ceux qui souhaitent mieux comprendre comment nos ancêtres vivaient leur foi chrétienne.

    Pour ces Journées dédiées au patrimoine, les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur avaient également invité la chorale « Les Combelles » de Bazoilles-sur-Meuse, à se produire à l’abbatiale Saint-Maur. Structure émanant de la Fédération des Familles rurales des Vosges, cette formation est composée d’une vingtaine de choristes, essentiellement féminins. Dominique, la chef de chœur néocastrienne, avait concocté un joli programme mêlant harmonieusement invitation au voyage entre amis et chants pour quelques prénoms. L’ensemble vocal interpréta son répertoire avec beaucoup d’humour créant un sympathique climat de connivence entre chef de chœur, choristes et public.

    Chorale Combelles_Bazoilles_15.09.13 04.jpgDes chants anciens et contemporains français arrangés par notre chef de chœur, tels que Voyage en Italie, Les neiges du Kilimandjaro, Petit tango argentin, Shangaï ou La Seine, ont transporté notre public d’un bout à l’autre du monde sans quitter sa chaise ! Dépaysement garanti. La seconde partie a égrené un chapelet de prénoms auxquels étaient attachés de bien jolis chants… et beaucoup d’humour : Thomas, Donas… nobis pacem, Jeanne, une bien belle ode à cette Jeanne qui pourrait être celle qui fut « la Bonne Lorraine », Figaro, Natacha et Dimitri ou les réminiscences de la Sainte Russie…

    Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur, a remercié chaleureusement les choristes et le public venus nombreux pour cette dernière manifestation de la saison à l’abbaye. En guise de conclusion, il précisa que « 2014 sera l’année du 40ème anniversaire des débuts du sauvetage de l’abbaye par l’abbé Pierrat ; les animateurs de l’association vont réfléchir à un programme pour ce temps dédié au souvenir et à la préparation de l’avenir de notre monument historique. » Ce travail et cet enthousiasme communicatif autour de cet emblème du patrimoine du sud-ouest vosgien n’auraient pu durer sans l’implication des quelques bénévoles passionnés – l’abbé Pierrat bien sûr, mais aussi Lucienne et Claude Thomas, Marie-Françoise et Jean-François Michel – qui ont ouvert la voie à la reconnaissance et à la valorisation des richesses historiques architecturales de la Saône Lorraine. Parce que notre devenir ne peut se construire sans trouver ses forces dans ses racines. Et notre patrimoine local y contribue largement.

    [clichés H&PB]

  • "D'un pape à l'autre" : conférence à Nancy le 1er octobre 2013

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  • Campanologie vosgienne

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    [Vosges Matin]

  • Nouvelle ruée vers l'or noir lorrain ?

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    Le professeur Maubeuge sur le puits de Forcelles-Saint-Gorgon dans les années 1980 [cliché M. Maubeuge].

  • Les couronnes de Notre-Dame de Sion

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  • Les Journées du Patrimoine dans le Pays de Montmédy (55)

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    Notre-Dame d'Avioth, Meuse (Monnaie de Paris).

  • Les Journées du Patrimoine 2013 à Bleurville (88)

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  • 12 septembre 1683 : Charles V de Lorraine arrête la marche des Turcs

    La Lorraine commémore cette année le 330ème anniversaire de la bataille contre les Ottomans menée notamment par le duc de Lorraine Charles V devant Vienne, en Autriche. Elle mit un terme à l'invasion musulmane en Europe.

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    Charles V de Lorraine, né à Vienne le 3 avril 1643, mort à Wels (Autriche) le 18 avril 1690, fut duc de Lorraine et de Bar en titre de 1675 à 1690. Il était fils de Nicolas François, brièvement duc de Lorraine, et de Claude de Lorraine.

    En septembre 1683, avec le concours du roi de Pologne Jean III Sobieski, il attaque et vainc les Turcs qui assiégeaient Vienne depuis deux mois.

    Sur la colline du Kahlenberg, dans les environs de Vienne, le 12 septembre 1683, les 250 000 soldats turcs du grand vizir, Kara Mustafa Pacha, sont vaincus par l’armée autrichienne et allemande (70 000 hommes) commandée par le duc Charles V de Lorraine, et l’armée polonaise (30 000 hommes) du roi de Pologne Jean III Sobieski.

    Les Turcs sont forcés à une retraite désordonnée et rapide. Le sultan donne l’ordre de décapiter le grand vizir vaincu. C’est la fin de la précédente expansion turque en Europe et le début de la reconquête des pays européens occupés par les Ottomans.

    Les Turcs avaient mis le siège devant Vienne le 14 juillet 1683 et déjà une partie des remparts viennois étaient pris. Si Vienne tombait les Ottomans pouvaient poursuive leur invasion de l’Europe (Vienne est à peine à 750 km de Strasbourg !).

    Innocent XI.jpgMais plusieurs pays européens surent s’unir pour venir au secours de Vienne et conjurer la menace. Arrivées devant Vienne depuis leurs pays respectifs les forces européennes surent également, pour plus d’efficacité, décider très vite d’avoir un commandement unique centré sur le roi de Pologne. Celui-ci mena lui-même la charge de cavalerie finale décisive avec ses redoutables lanciers polonais et la cavalerie des autres pays, peut-être la plus grande charge de cavalerie de l’histoire.

    En reconnaissance pour cette victoire, le pape Innocent XI institue la fête du Saint-Nom de Marie (elle ne figure plus aujourd’hui au calendrier romain) et les boulangers viennois créent la brioche en forme de croissant (l’emblème mahométan !) pour commémorer l’évènement. Désormais, ne mangeons plus nos croissants sans une pieuse pensée pour les valeureux défenseurs de l’Europe chrétienne qui surent s’unir pour arrêter et faire refluer cette invasion turque ce 12 septembre 1683.

    Et vive le duc de Lorraine Charles V !

    * * *

    La statue du duc Charles V déposée dans la chapelle des Cordeliers de Nancy retrouvée chez un antiquaire parisien : vicissitudes d’un chef d’œuvre lorrain

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    Statue du duc de Lorraine Charles V, début XVIIIe s.

    (hauteur 181 cm, 57 cm x 57 cm, pierre de Savonnières).


    La présence de la statue dans la chapelle des Cordeliers de Nancy est attestée en 1848, dans l’ouvrage de Jean Cayon, Histoire physique, civile, morale et politique de Nancy, publié à Nancy chez Cayon-Liébault, p. 118.

    Une étude de l’abbé Guillaume publiée dans le Bulletin de la Société d’archéologie lorraine (t. TT n° 1, Nancy, 1851) en donne l’origine.

    Sous la Restauration, M. Noël, notaire honoraire, proposa l’érection d’un monument dédié à la mémoire de Léopold. Une souscription fut lancée en 1828. Le roi Charles X offrit le marbre destiné à réaliser un buste et la ville de Nancy offrit deux grandes statues représentant l’Espérance et la Foi de Bagard pour encadrer le monument qui provenaient du mausolée de Jean des Porcelets de Maillane, évêque de Toul de 1607 à 1624, édifié dans l’église du collège des Jésuites à Nancy.

    La révolution de 1830 suspendit le projet.

    M. Noël reprit ensuite son projet avec l’aide de Chatelain, architecte du département, et le 21 novembre 1840 le cénotaphe fut inauguré dans la chapelle des Cordeliers. Le buste de Léopold fut sculpté par Lépy pour le prix de 1 200 F.

    Après avoir achevé ce premier ouvrage, Noël souhait édifier un monument à la mémoire de Charles V, il acheta sur les instance du marquis de Ludres et de divers souscripteurs du monument de Léopold au marbrier Michel, pour 200 F., la statue de Charles V en « costume de guerrier romain » qu’il fit placer sur un socle, en face de la chaire de l’église des Cordeliers.

    Des cartes postales des années 1930 reproduisent les images des deux mausolées.

    A quelle date, ces monuments furent-ils détruits ?

    En tout cas, le buste en marbre blanc de Léopold a sans doute été offert au musée de Lunéville pour être placé à l’entrée de la porte du musée municipal dans le vestibule aménagé au-dessus de l’escalier sud du château. Par miracle, il a été préservé du feu en 2003. Il est à présent oublié dans les réserves.

    Quant aux deux statues de Bagard et celle de Charles V, que sont-elles devenues ? Dans quelles conditions Charles V est-il sorti des collections du Musée lorrain. Acquis par souscription publique, l’œuvre était devenue inaliénable.

    Voici 7 ou 8 ans, la statue de Charles V était présentée chez un grand antiquaire parisien.

    lorraine,autriche,saint empire,turcs,musulmans,charles v,duc de lorraine et bar,innocent xi,jacques charles gaffiotEn 2012, la découverte d’une carte postale du monument de Charles V dans la chapelle des Cordeliers a permis de faire le rapprochement et de localiser la statue.

    Le duc Charles V, malgré quelques mutilations, a encore beaucoup d’allure. Il se masque désormais sous l’identité de Louis XIV chez un marchand d’Ile-de-France. Attribué à l’entourage de Martin van den Bogaert (1637-1694), dit Martin Desjardins, qui réalisa une statue à l’antique du Roi-Soleil représenté également en pied, Charles V - alias Louis XIV - est proposé au prix de 380 000 euros.

    Cette œuvre, composée à l'extrême fin du XVIIe siècle ou au tout début du XVIIIe, sans doute vers 1700, au moment du retour en Lorraine des cendres du souverain primitivement inhumé à Innsbruck en 1690, est à rapprocher de celle qui ornait autrefois le modeste monument élevé en l'honneur du père de Léopold de Lorraine dans la chapelle des Cordeliers de Nancy.

    Réalisée en pierre de Savonnières (Meuse), l’œuvre peut davantage être attribuée au Lorrain Rémy-François Chassel (1665-1752) dont on connaît un superbe buste en marbre, passé en vente en juillet 2011 à Monaco.

    Comme on le voit, la statue de duc Charles V du Musée lorrain n’est pas perdue pour tout le monde… Et son retour en Lorraine serait le bienvenu !

    [source : Jacques Charles-Gaffiot]

     

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  • Addi Bâ, résistant des Vosges

    addi ba.jpgEtienne Guillermond nous annonce la parution pour Le Livre sur la Place à Nancy (du 13 au 15 septembre 2013) d'un ouvrage majeur sur Addi Bâ, l'africain résistant dans les Vosges, un jeune peul engagé volontaire dans l'Armée française qui défia l'occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale.

    Né à Nancy, le journaliste Etienne Guillermond a consacré plusieurs années de recherche afin de reconstituer dans le détail le parcours du guinéen Addi Bâ, depuis son pays d'origine jusqu'à son arrivée en France en passant par son action résistante dans l'Ouest vosgien, notamment à Tollaincourt et dans les environs de Lamarche, et son exécution à Epinal en 1943.

    L'ouvrage est édité par les éditions Duboiris et sera disponible en librairie au prix de 20 €.

    Nous aurons l'occasion de le présenter prochainement.

  • Les Journées du Patrimoine à Gérardmer (88)

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  • Centenaire 1914-1918 : l'ossuaire de Douaumont en travaux

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  • Nouvelles généalogies des familles Callot, Bagard et Graffigny

    callot.jpgDans la préface de l'ouvrage de Solange Louis, le professeur Jean Coudert note avec justesse que "Solange Louis a vu tous les registres de notaire de la période, elle a restitué le fil tenu unissant les générations les unes aux autres, suivi méthodiquement les traces formées par les familles satellites des Callot. Les de Fricourt, les de la Forge, les Houat, les Gennetaire, les Brunehault, les Ruyz, les Cachet, les Issembourg, les Graffigny n’ont plus de secret pour elle."

    Rien ne prédisposait notre généalogiste et historienne amateur à fouiller méthodiquement la masse des actes notariés conservée aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle. Entre 1500 et 1730, elle a découvert des textes méconnus et résolu de vieilles énigmes. Alors que ses prestigieux devanciers avouaient leur ignorance, sur maints aspects de la généalogie du graveur Jacques Callot, on sait maintenant, grâce Solange Louis, que les Callot sont originaires de Bainville-sur-Madon et ce n’est pas la seule découverte qu’elle nous fasse partager. Elle fait revivre une foule de gens du peuple, de gens de métiers et de représentant de la petite noblesse lorraine qui constituaient la parentèle du graveur Callot.

    L’énorme travail de dépouillement, de compilation et d'organisation des données accompli par Solange Louis ne peut que susciter respect et admiration. Son étude, qui s'apparente à un véritable "catalogue" d'informations historiques, rendra de grands services aux généalogistes comme aux historiens de la société et à tous ceux qui s’intéressent à la vie quotidienne des Lorrains à l'époque de la Lorraine ducale.


    ‡ Nouvelles généalogies des familles Callot, Bagard et Graffigny, Solange Louis, imprimerie CMS, 2013, 350 p., ill. (60 € + 10 € pour frais de port). A commander à : Solange LOUIS, 9 rue du duc Raoul, 54000 NANCY - Tél. : 03.83.35.65.26.

  • Val-et-Châtillon (54) : les objets du culte catholique à l'honneur pour les JDP 2013

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    [Est Républicain]

  • Nancy : des fleurs, des légumes... et une messe pour la Saint Fiacre

    Cette année encore, la confrérie de Saint-Fiacre de Nancy avait fait les choses en grand... et en beauté !

    Ncy_St-Fiacre_07.09.13 006.jpgCe samedi 7 septembre, la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation était décorée avec une profusion de compositions florales et une débauche de légumes et de fruits produits par les jardiniers, maraîchers et serres municipales de l'agglomération nancéienne. C'était la fête de saint Fiacre traditionnellement célébrée par la confrérie éponyme le samedi qui suit le 30 août.

    La messe de Saint Fiacre a été concélébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, l'abbé Munier, vicaire général, et l'abbé Lescanne, curé de la cathédrale. Les confrères ont conduit en grande procession la statue de patron des jardiniers de sa chapelle latérale jusque devant le maître-autel. A l'issue de la messe, Mgr l'évêque a béni les brioches offertes par la confrérie qui ont été distribuées aux nombreux fidèles.

    Rappelons que la confrérie de Saint-Fiacre, dont le siège est à la cathédrale de Nancy, fonctionnait déjà en 1644 dans l'ancienne église Notre-Dame, en Ville-Vieille. La confrérie a conservé l'usage, apparu au XVIIIe siècle, "de faire bénir et offrir du pain à la messe le jour de saint Fiacre", de confier chaque année la statue du saint à un confrère différent, le trésorier se tient à l'intérieur de la chapelle pour recueillir les cotisations avant et après la messe et, enfin, la messe du dimanche soir est dite à l'intention des confrères défunts.

    Quelques images de la messe de Saint Fiacre...

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    La statue sortie de sa chapelle portée en procession vers le choeur.

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    La statue de saint Fiacre portée par quatre confrères.

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    Le clergé derrière la statue.

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    Les offrandes et les brioches offertes par les confrères.

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    Lors de l'homélie de Mgr l'évêque.

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    Retour de la statue de Saint-Fiacre dans sa chapelle.

    [clichés H&PB]