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Epinal : lecture d'archives aux Archives des Vosges "Souvenirs de voyage, Hanoï-Pondichéry 1910"
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Bleurville (Vosges) : il y a 35 ans Saint-Maur... ressuscitait
[source : L'abeille des Vosges] -
Bleurville (Vosges) : vers le Centenaire du bureau de poste
Afin de préparer une rétrospective sur la présence postale à Bleurville à l'occasion du Centenaire de l'installation du bureau de poste, les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur recherchent en particulier des photographies des différents receveurs-distributeurs ayant exercé à Bleurville.
Par ailleurs, tout document ou témoignage d'habitants et de « clients » du bureau de poste permettant d'enrichir cette exposition sur la vie de La Poste au village est également le bienvenu.
Une exposition sera présentée dans les locaux de l’agence postale communale en décembre prochain afin de célébrer la création du bureau de poste qui a ouvert ses portes voici tout juste 100 ans, le 9 décembre 1909.
>> Contact mail : abbaye.saint-maur@laposte.net
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Visitez les fouilles archéologiques de l'îlot Sainte-Chrétienne à Metz
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Un autre blog lorrain… pour découvrir le patrimoine de la région
Le blog « La Lorraine se dévoile » se veut une plateforme Lorraine vouée au patrimoine historique, architectural et même environnemental de la région.
En effet, la Lorraine ne bénéficie que trop rarement des bonnes grâces des medias ou autres orateurs à la portée au moins nationale et son image reste souvent cantonnée à quelques clichés bien connus et pourtant fanés (industrie, casernes, crise économique, climat froid). Tout cela ne serait qu’une focalisation sur un XXe siècle noir pour la Lorraine qui occulterait une histoire plus que multiséculaire !
Metz ou Toul par exemple, cumulent chacune plus de 2000 ans d’histoire et autant de façades ou de ruines relatant les plus riches heures de la région…
Ainsi, c’est vers une vision à la grandeur de l’histoire lorraine que ce blog a la prétention d’aller. La Lorraine est aujourd’hui tournée vers l’avenir et la meilleure façon d’y aller est probablement d’explorer et de valoriser son passé à travers son patrimoine et son cadre de vie.
Longue vie à ce blog qui explore une Lorraine « tellement différente ».
>> Pour découvrir « La Lorraine se dévoile » : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com
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« Le Versailles vosgien » sera démoli
Les tronçonneuses s'activent depuis quelques semaines. Un à un, les arbres qui enserraient le château de Saulxures-sur-Moselotte disparaissent, révèlant au jour cette bâtisse exceptionnelle, étouffée par la végétation depuis des décennies. Pour mieux faire table rase du passé.
Né de l'industrie textile et de l'expansion industrielle des Hautes-Vosges au XIXème siècle, le château de Saulxures-sur-Moselotte fait peine à voir.
Construit de 1854 à 1861, il fut commandé par Elisabeth Gehin, veuve d'un riche industriel, à l'architecte Georges Clère qui dessina également les sculptures. Le peintre Félix Hafner réalisa les peintures du château (toiles, plafonds et fresques murales). Ce château était un vrai bijou d’architecture et méritait bien son surnom de « Petit Versailles vosgien ». D’ailleurs, le journal L'Illustration lui avait consacré à l'époque plusieurs articles avec des gravures de l’intérieur (mobilier luxueux, hall d’entrée avec colonnes et piliers de marbre, plafonds peints et dorés, boiseries…). A l'origine, il y avait deux grandes verrières qui reliaient le bâtiment principal au deux dépendances. La cour intérieure était fermée par des grilles en bronze doré imitant celles de la place Stanislas. Il y avait également deux fontaines dans la cour. Aujourd’hui toute cette splendeur a disparu.
La partie architecturalement la plus intéressante se situe à l’arrière : un grand fronton soutenu par deux étages de colonnes avec un cartouche où l’on peut lire « JTG » pour Jean-Thiébaut Gehin - le mari d’Elisabeth Gehin - et un balcon soutenu par deux atlantes et deux cariatides.
Le château sera abandonné dans les années 1970. Cependant, il sera inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1984. Mais cette inscription n’a pu éviter la dégradation continue des bâtiments.
Exit donc le château Gehin de Saulxures-sur-Moselotte. Il va être « déconstruit » comme disent les technocrates d’aujourd’hui, qui manient les euphémismes doucereux afin de mieux travestir la réalité. Les cariatides, atlantes, frontons et autres éléments architecturaux les plus significatifs finiront, au mieux, dans des musées lorrains. Sic transit gloria mundi...
[ clichés http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com ] -
Un prêtre slovène en visite en Lorraine
Le père Niko Zvokelj, curé de Strunjan et des motards, a été séduit par la Lorraine. Retour avec une cinquantaine de paroissiens.
Le personnage impressionne par sa stature et son tempérament. Venu l'an dernier à l'invitation d'amis slovènes, il est littéralement tombé sous le charme de la vieille ville, la place Stanislas, le parc de la Pépinière... de Nancy dans son ensemble. Un émerveillement complété par la découverte de la fête des vignerons d'Eguisheim près de Colmar. Normal, la paroisse du père Niko Zvokelj se situe dans le secteur viticole qui correspond à la cinquantaine de kilomètres d'ouverture de son pays sur l'Adriatique.
Le coup de foudre de l'homme d'Eglise est suffisamment fort pour qu'il ait envie de le partager. Il est donc revenu vendredi matin après une nuit passée dans le bus avec 45 de ses « paroissiens ». Cette fois encore, le séjour ne durera que trois jours, partagés entre les pavés de « Saint-Epvre » et l'Alsace. Le menu est plutôt copieux avec visite des hauts lieux emblématiques de la capitale lorraine, y compris l'Ecole de Nancy, un détour par la basilique de Saint-Nicolas-de-Port où le prêtre a tenu à célébrer une messe samedi matin tant l'édifice l'a séduit. Après, détour par le musée de la bière, cap sur Eguisheim et sa pittoresque fête de la vigne. Avant de reprendre la route pour la Slovénie, Niko animera de nouveau un office à Husseren-les-Châteaux.
Le père Zvokelj, à l'instant d'organiser ce séjour, a d'abord fait appel à des agences de voyage, incapables de monter un tel périple. Il a donc retroussé les manches, préparé un programme, certes dense mais suffisamment plein d'imprévus et d'originalité pour ne pas lasser. Avec ses « relais » locaux, il a mis sur pieds l'hébergement et l'intendance à la MJC Lillebonne, dans le cadre d'échanges internationaux, pour les repas. Les Slovènes y ont fait découvrir, dès le petit-déjeuner, un jambon habillé de pâte à pain.
Le dîner lorrain constituait une suite tout aussi gourmande à ce prélude avec salade de pommes de terre, un pâté en croûte, fierté de la gastronomie régionale pour finir, saison oblige, par l'incontournable tarte aux mirabelles. Le tout accompagné d'un récital des soeurs Kousinovitch.
Le père Zvokelj a voulu faire de ce périple un instant chaleureux, convivial, de véritable échange et surtout pas un banal instant touristique. Pari réussi tout comme son projet initial adopté par 45 de ses compatriotes, des paroissiens mais aussi un nombre non négligeable de motards dont il est l’aumônier. Passionné depuis longtemps par les « gros cubes », il a accepté de diriger la cérémonie de bénédiction de leurs engins qu'ils se voyaient régulièrement refusée ailleurs. Cette année le 25 avril, date fixée pour le rendez-vous, ils étaient 5.000.
Niko, frère franciscain, selon les préceptes de son ordre, ne doit rien posséder. Des amis lui ont permis de sacrifier tout de même à la griserie de chevaucher une moto en lui en offrant une. Si sa barbe démesurée lui donne les allures d'un Hell's Angel, l'homme explique qu'il la laisse pousser depuis la fin de l'adolescence, époque où ce choix symbolisait sa rébellion contre les valeurs usées des générations précédentes. Celui, dont la famille appartenait au parti communiste de l'ex-Yougoslavie de Tito, n'a jamais hésité quand il a ressenti sa vocation. De quoi un peu mieux comprendre cette sérénité simple qu'il dégage.
Déjà, un nouveau voyage en Alsace-Lorraine est prévu. A moto, peut-être, cette fois. Possible quand on sait que le « drôle » de curé et ses paroissiens ont déjà poussé sur ce mode jusqu'à Assise, en Italie. Un raid de 570 kilomètres !
[d’après l’Est Républicain | 30.08.09]
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Vernissage de l'exposition "Une histoire de famille" à Domrémy
Le site de Domrémy-la-Pucelle - Maison natale de Jeanne d'Arc et Centre Visages de Jehanne accueille l'exposition "Histoire de famille. Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle".
Ce samedi 29 août avait lieu le vernissage de l'exposition johannique en présence de Luc Gerecke, vice-président du Conseil général des Vosges, Isabelle Chave, directrice des Archives départementales des Vosges et Magali Delavenne, conservatrice du site de Domrémy. On notait également la présence de plusieurs maires du canton de Coussey, de M. l'abbé Jean-Pierre Duménil, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, de M. l'abbé Jean Mangin, ancien recteur de la basilique du Bois-Chenu, et d'Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont.
L'exposition met en valeur l'acquisition du fonds Maleissye par les Archives des Vosges et le Conseil général, fonds acquis en 2008 avec l'aide de la Direction des Archives de France. Cet ensemble unique se compose de 18 pièces manuscrites datant pour l'essentiel du premier quart du 17e siècle. Ces documents proviennent du dossier documentaire réuni par le magistrat parisien Charles du Lys et le juriste lorrain Jean Hordal afin de préparer leurs publication consacrées à Jeanne d'Arc.
La collection s'est ensuite transmise dans la descendance de Charles du Lys jusqu'au collectionneur et érudit Conrad de Maleissye, qui l'a partiellement publiée, avant qu'elle ne soit dispersée vers 1970. Ces documents représentent un témoignage exceptionnel des premières années de l'historiographie de Jeanne d'Arc et mettent en valeur un aspect méconnu du culte de l'héroïne nationale et sainte.
Jean Hordal et Charles du Lys, tous deux petits-neveux de Jeanne d'Arc ont mené au début du 17e siècle d'importantes recherches historiques et généalogiques consacrées à leur illustre aïeule.
L'exposition présente une riche iconographie de Jeanne au 17e siècle organisée autour du Portrait des échevins d'Orléans (1581) et la statue de Jeanne en prière du pont des Tournelles (1503), dont la reproduction surmonte la porte piétonne de la maison natale à Domrémy.
Une exposition à découvrir pour appréhender une autre Jeanne, celle d'avant la Jeanne des XIXe-XXe siècles enjeu de batailles entre les clans politiques et l'Eglise.
>> Exposition jusqu'au 31 octobre 2009, site départemental de Domrémy-la-Pucelle, tous les jours, de 10h à 18h.
>> Catalogue de l'exposition "Une histoire de famille. Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle", Isabelle Chave et Magali Delavenne (sous la dir.), éditions du Conseil général des Vosges, 160 p., nombreuses illustrations noir et couleur (18 €).
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Le site de "Monthureux-sur-Saône" fait peau neuve
Le site consacré à Monthureux-sur-Saône, chef-lieu de canton du sud-ouest vosgien vient d'être "relooké". Site complet, il offre aux visiteurs quantité d'informations originales sur l'histoire, le patrimoine et la vie du bourg et des villages environnants remises à jour très régulièrement. Un site épatant que tous les amoureux de la Saône Lorraine se doivent de visiter régulièrement ! Mais également toutes celles et ceux qui veulent mieux connaître et apprécier cette région qui a su garder ses caractéristiques rurales fortes et authentiques. Alors, bonne visite !
>> Pour en savoir plus : http://www.monthureux.fr -
La renaissance de la cité de La Mothe
La cité-forteresse de la Mothe, aux confins de la Haute-Marne et des Vosges dans le Bassigny lorrain, assiégée puis détruite sur ordre de Mazarin en 1645, n'est désormais plus une belle oubliée. Une fête populaire la révèle chaque été au public.
Sous l'impulsion de l'association « Le chemin du Mouzon » et de l'association de collectivités locales lorraines et champenoises « Pour la Mothe », le site connaît chaque mois d’août une journée d'animation inhabituelle.
Dimanche 23 août, le public s'est largement mobilisé pour un événement désormais traditionnel : « La fête de La Mothe ». Dans la matinée, les premiers visiteurs conduits par M. Jean Charles, historien de La Mothe, ont pu mieux connaître l'histoire de cette ville lorraine qui, entre 1258 et 1645, compta jusqu'à 4.500 habitants. Et le public était venu de loin puisqu’on notait la présence d’un groupe important de nancéiens emmenés par Jean-Marie Cuny, auteur régionaliste bien connu, et son association « Mémoire des Lorrains ». Ils n’ont pas résisté à l’envie de déployer au vent le drapeau aux trois alérions et celui de La Mothe aux deux bars accolés afin de rappeler l’ancienne appartenance lorraine et barroise de la cité.
L'après-midi a permis un saut dans le Moyen Âge grâce à l'association « Les Ruistres sans terre », créée en 2005 à Metz par des passionnés de la période 1330-1360. Douze de ses membres sont venus présenter le mode de vie de cette époque avec un campement de voyageurs, les métiers féminins, les armes et les costumes de guerre ou de ville, etc. « C'est la première fois que nous venons ici », précise le président. « Les gens sont sympathiques et intéressés. Ils posent beaucoup de questions. » Le public n'a en effet pas caché son intérêt pour les costumes, les armures pesant jusqu'à 30 kg, ou encore les secrets de l'écriture médiévale.
Auprès des arbres généalogiques des derniers habitants de la citadelle lorraine, l'association « Pour la Mothe » présentait « Les cahiers de La Mothe », son premier bulletin annuel d'information. Le président François Dépinal, de Sauville, se réjouissait d’avoir contribuer à la réédition d’un livre publié en 1841 par Édouard du Boys de Riocour, un ouvrage qui, écrit à partir de témoignages des sièges subis par la ville-forteresse, est considéré comme une référence par les historiens de la cité de La Mothe.
Par ailleurs, l’association « Pour La Mothe » annonce l’ouverture d’un nouveau site Internet qui présentera ses activités. A découvrir fin septembre sur http://www.la-
mothe.eu. Enfin, peut-on espérer, un jour prochain, à la faveur des réorganisations territoriales, voir revenir l’ancienne cité de La Mothe dans le giron lorrain ? Tous les amoureux de l’histoire de la Lorraine le souhaitent ardemment. Elle mettrait ainsi un terme à la volonté du législateur révolutionnaire de 1790 de briser le souvenir de l'ancien duché de Lorraine et de Bar indépendant.
[d’après Vosges Matin | 27.08.09]
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Patientes fouilles à Boviolles (Meuse)
Les archéologues fouillent l'oppidum de Boviolles afin de trouver des preuves permettant de comprendre pourquoi ce site a été abandonné au profit de Nasium.
Ils sont une dizaine, courbés, une langue de chat dans une main, l'autre prête à saisir un tesson ou un clou de semelle de légionnaire romain.
Ce sont les fouilleurs qui, depuis un mois, ont entrepris de dégager en plein champ une langue de terre afin d'appuyer quelques théories sur la migration entre le Ier siècle avant J.-C. et le IIe siècle. En effet, un oppidum de 50 hectares situé à Boviolles semble avoir été déserté par la population au profit de Nasium. « Il y a bien sûr plusieurs hypothèses comme l'eau. Il n'y a pas de source dans cette zone, ou peut-être la proximité à Nasium de voies permettant le commerce », explique Bertrand Bonaventure qui, avec Thierry Dechezleprêtre, dirige ce chantier de fouilles supporté d'une part, par le conseil général et de l'autre, par la DRAC avec la participation d'une association, La Cité des Leuques.
Avant de pouvoir répondre à cette question, qui fait l'objet de cette campagne de fouilles, plusieurs méthodes de prospection ont été entreprises : aérienne, pédestre, géophysique et bien sûr, des sondages. « La méthode géophysique, qui consiste à mesurer le champ magnétique terrestre nous a permis, avec les autres méthodes, d'élaborer une carte. Chaque point sur cette dernière représente des trous qui ont été creusés puis bouchés au fil des ans notamment par des éléments organiques. Ils deviennent visibles et nous indiquent la présence de chemins », précise l'archéologue avant de se diriger vers une tranchée où les fouilleurs viennent de découvrir un élément de bois. Une poutre calcinée ayant par conséquent résisté au temps. « Il est probable qu'un incendie se soit déclaré ici. Nous allons pouvoir, grâce à une autre méthode scientifique, en regardant l'écartement des fibres, dater à une vingtaine d'années près, l'abattage de l'arbre. Nous sommes sur une cave et nous prélevons divers échantillons qui seront analysés pour mieux connaître leurs origines et le pourquoi de leur présence ».
Les archéologues, grâce aux trous visibles sur leur carte, peuvent choisir leur lieu d'intervention et parfois reconstituer un bâtiment. Le mobilier trouvé sur le lieu permet de dater et de caractériser ce dernier. On sait ainsi que le travail métallurgique a été exécuté à certains endroits. Ce qui étonne les fouilleurs, c'est la faible profondeur - 30 centimètres - à laquelle ils ont découvert cette voie et les nombreux clous provenant des semelles des sandales des légionnaires.
Sur les cinquante hectares, aucune trace de cimetière, ni de lieux de culte. Là aussi une réponse peut être donnée : « Le glissement de la population vers Nasium a dû se faire doucement et le cimetière gaulois a continué à servir après l'invasion romaine. Il en va de même pour les lieux de culte, les dieux étant eux aussi au fil du temps récupérés. Ce que nous savons aujourd'hui c'est qu'il n'y a pas eu de violence ni de bataille sur le site », précise l'archéologue. À Nasium une autre équipe d'une dizaine de fouilleurs est aussi à pied d'œuvre, réfléchissant aux mêmes questions.
[d’après l’Est Républicain | 27.08.09]
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Une collection originale : le musée des Compagnies pétrolières de Serocourt (Vosges)
[Vosges Matin | 13.08.09] -
Des jeunes au château de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)
[Vosges Matin | 17.08.09] -
Toute la vérité sur l’affaire Buzenet révélée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville
L’abbaye Saint-Maur de Bleurville s’est muée en tribunal l’espace d’une conférence. Et Marie-Françoise Michel s’est transformée en chroniqueuse judiciaire pour faire toute la lumière sur l’affaire « Martin-Buzenet ». Devant un parterre d'amateurs d'histoire locale avide de connaître enfin la vérité.
La légende s’était emparée de cette affaire criminelle au point qu’on avait attribué à François Buzenet une vingtaine de crimes les plus sordides. Grâce à la perspicacité de notre historienne, les bleurvillois n’ont plus rien à craindre du sobriquet de « Buzenet » qui les désignait depuis la fin du XVIIIe siècle. Les minutes des procès de François Buzenet et de François Martin, retrouvés à la Bibliothèque nationale et aux Archives nationales à Paris, ont permis de reconstituer dans le détail tout le déroulement de ces affaires judicaires.
François Martin, tonnelier de 27 ans natif de Nonville et installé à Bleurville, fut accusé à tort d’avoir tué le 20 janvier 1766 Mathieu Moignot, de Choiseul, et de l’avoir dépouillé de quelques écus venant de la vente d’un cheval. Martin fut condamné sur un indice bien mince : l’empreinte de ses souliers dans la neige… Et, pour son malheur, sa victime avait cru le reconnaître et avait pu parler durant sa longue agonie de 27 jours. Mais Moignot, affaibli par ses blessures, avait fait une grave confusion : Martin et Buzenet présentaient en effet des traits physiques assez proches (grande taille, cheveux noirs). Martin fut donc exécuté sur la place publique.
Mais deux ans plus tard, un autre meurtre répandait l’effroi dans le village : le 19 mai 1768, Joseph Mougin, de Godoncourt, était retrouvé mort à demi enterré sur le chemin entre Bleurville et Monthureux-sur-Saône. Grâce aux renseignements fournis par la famille de Buzenet et l’intervention de l’abbé Ricard, curé de Bleurville, les soupçons se portèrent sur François Buzenet, garçon chapelier âgé de 22 ans, qui s’était enfuit. Intercepté à Roanne, il fut ramené à Lamarche pour y être jugé. Outre l’assassinat de Mougin, il avoua plusieurs méfaits : la tentative de meurtre sur Pierre Tisserand, de Darney, sur le chemin du Haut-de-Salin, le vol d’une montre à Bains-les-Bains et le vol d’un pistolet à Monthureux. Avant son exécution, Buzenet révéla dans son « testament de mort » avoir tué Joseph Mougin, innocentant du même coup le pauvre Martin. La veuve Martin, née Anne Viard, demanda la révision du procès auprès du chancelier Maupeou, ministre de Louis XV. Celle-ci ne vint jamais. De son côté, Voltaire informé de ces affaires par un avocat de Neufchâteau, ne semble pas avoir mis tout son poids de philosophe en vue afin d’obtenir la réhabilitation de François Martin ; d’autres affaires impliquant des personnalités d’importance l’accaparaient alors.
Après la complainte du XIXe siècle qui comparait Buzenet à Cartouche et Mandrin, après le scénario romancé de « La lune écarlate », les travaux de Marie-Françoise Michel ont le grand mérite de faire toute la vérité sur ce mauvais garçon « libertin, joueur, buveur et carillonneur » qui a marqué l’histoire de Bleurville. Elle aura permis aussi de contribuer un peu à réhabiliter la mémoire du malheureux François Martin.
[clichés Association des Amis de Saint-Maur et Vosges Matin]
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Le fonds Caffier à la Bibliothèque municipale de Nancy
[Vosges Matin] -
Bitche (Moselle) accueille le 16ème BCP
Quatre-vingt militaires du 16ème bataillon de chasseurs français de Saarburg (Allemagne) ont entamé une marche de 130 km qui doit les emmener jusqu'à leur nouvelle affectation en Moselle, à Bitche.
L'ensemble du bataillon, environ 1200 personnels doit s'installer à Bitche d'ici l'été 2010. Les premiers chasseurs se rendent à pied dans leur nouvelle caserne. Ce vendredi 28 août, une prise d'arme doit avoir lieu. En février dernier, le ministre de la Défense, Hervé Morin, avait annoncé l'installation du 16ème bataillon à Bitche, qui doit compenser la disparition du 57ème régiment d'artillerie, dissout en juin dernier à la suite de la réforme de la carte militaire. Une excellente nouvelle pour la Lorraine : la perte de la population engendrée par la disparition du 57ème devrait être compensée par l'installation du 16ème BCP.
[d'après l'Est Républicain | 25.08.09]
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Une vitrine sur le "bousillage" au musée d'Hennezel (Vosges)
[Vosges Matin] -
Procession mariale à Rozières-sur-Mouzon (Vosges)
[Vosges Matin | 19.08.09]
Cet article nous inspirent plusieurs réflexions :
1. Remarquez le contraste entre le jeune prêtre, d'origine africaine, et cette poignée de fidèles, essentiellement féminins et plutôt âgés. Contrastes saisissants entre une Afrique jeune et active spirituellement et une Europe - et une France en particulier - vieillissante et pauvre spirituellement.
2. Les grands absents : les jeunes générations.
3. Cette image pose avec accuité la question du devenir de la culture chrétienne dans notre monde rural et, plus précisemment, la question essentielle de l'avenir du catholicisme dans ses pratiques communautaires et dans l'expression de la foi.
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Les mirabelles victimes de rapines organisées
À Fléville, en banlieue de Nancy, les mirabelliers sont pillés par les rapineurs, qui ne se contentent plus de quelques poignées.
Vendu 2,50 € le kilo sur le marché de Nancy en début de saison, la mirabelle vaut de l'or. Jaune et juteuse à souhait, la pépite de Lorraine se déguste toujours avec gourmandise. A table, au retour de courses. Ou dans le verger, en opération rapine !
Interdit, certes. Mais saupoudré d'une pincée d'adrénaline, le fruit n'en est que plus savoureux... Qui, gamin, n'a jamais croqué le fruit défendu avant de prendre ses jambes à son cou pour échapper au propriétaire ou au garde-champêtre ? Enfant, Daniel Munsch était de ceux-là. Une fois l'école terminée, lui et ses copains usaient leur fond de culottes dans les arbres fruitiers. « Mais on avait le respect de la nature. On faisait attention à ne pas casser de branches. Ce n'est plus le cas aujourd'hui avec ces rapineurs », constate cet habitant de Fléville-devant-Nancy, propriétaire de vergers dans cette commune de 2.700 habitants au Sud de Nancy. « Et puis on se contentait d'en manger sur place et de remplir nos poches avant de partir. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas... Ils débarquent avec sacs et paniers pour remplir le coffre de la voiture ! » Rencontré, « à la fraîche », dans une petite parcelle du Chemin de Sainte-Anne - un écrin de verdure placé sous bonne garde du château Renaissance (1533) - Daniel sauvait les quelques mirabelles qui avaient échappé aux raids des rapineurs.
Un crochet pour atteindre les branches les plus hautes, une bâche déployée au pied du tronc pour faciliter le ramassage et un peu d'huile de coude. « Sur une douzaine d'arbres, on a récolté en tout une vingtaine de kilos pour le tonneau et une quinzaine pour les bocaux et la tarte. Mais c'est exceptionnel. Sans doute parce que ce champ est proche des habitations car ailleurs, il ne reste plus rien ! »
Jean-Pierre Demange, un autre villageois acquiesce. « Cette année, c'est du jamais vu. Si nous n'avons pas fauché ce champ, c'est pour éviter d'ouvrir un boulevard aux visiteurs et de leur offrir ainsi les mirabelles sur un plateau. Les propriétaires paient des impôts pour leurs parcelles qu'ils entretiennent. C'est rageant de se faire voler comme ça. S'ils en grignotaient pour le plaisir, en passant, on ne dirait rien. Mais là, ils remplissent d'énormes cabas. Ce n'est pas acceptable. »
Le week-end dernier, Jeanne et ses petits-enfants se faisaient la joie d'une cueillette en famille dans ce verger transmis de génération en génération. « Les arbres étaient chargés de beaux fruits mais le jour J, il n'y avait plus rien à se mettre sous la dent. Les rapineurs étaient passés avant nous ! La rapine a toujours existé mais pas comme cette année. C'est peut-être la faute à la crise économique », suggère cette propriétaire en colère.
Difficile de mettre la main sur ces « chercheurs d'or » à bon compte qui exploitent le filon du Chemin de Sainte-Anne en nocturne, voire entre 12 h et 14 h. « J'ai surpris deux couples et leurs enfants en train de remplir des paniers. Je leur ai demandé de partir car le verger m'appartenait mais ils ont eu le culot de me demander mes papiers et mon titre de propriété ! » se souvient Daniel Munsch, estomaqué. Le Flévillois ne voit pas d'un très bon œil le parcours de santé en gravillons stabilisés qui s'étire autour des vergers. « Une porte ouverte aux rapineurs. »
Si le circuit et ses agrès font la joie des sportifs, d'autres opèrent un repérage à petites foulées ou à VTT avant de revenir en voiture. Et ce malgré l'interdiction de circuler aux véhicules à moteur, matérialisée par un panneau à l'entrée du parcours. « On aimerait y voir plus souvent le policier municipal, surtout en cette période de récolte... »
[d’après l’Est Républicain | 24.08.09]
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Autour de l'exposition "Une histoire de famille : Jean Hordal et Charles du Lys, premiers historiens de Jeanne d'Arc au 17e siècle"
>> Colloque et conférences autour de l'exposition, du 17 août au 31 octobre 2009, site de Domrémy-la-Pucelle, maison natale de Jeanne d'Arc (Vosges). -
De l’inélégance des façades
Nos façades urbaines ou rurales sont trop souvent enlaidies par des tas d’objets parasites liés à nos besoins modernes qui finissent par faire passer au second plan les éléments architecturaux les plus remarquables. En voici un « bel » exemple relevé sur un immeuble nancéien : les fées Electricité et Téléphonie auraient-elles oubliées d'être élégantes ? Force est de constater que oui.
Certes le propriétaire des lieux a tenté de minimiser les dégâts en suivant les contours de cette ravissante niche de façade XVIIe. Mais le résultat n'est tout de même pas des plus esthétiques. Notre Vierge et les anges prennent de la distance avec ses artefacts sans âme, et ne semblent pas émus de voir ces câbles finir à leurs pieds…
[cliché Est Républicain]
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Patrimoine et culture du Pays de Neufchâteau
Les actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2008 viennent d'être publiés sous l'égide de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges. L'ouvrage rassemble les travaux résultant de deux années de recherches et de mises au point des connaissances menées par une trentaine de passionnés d'histoire, de géographie, de culture et d'art.
Retraçant l'histoire du site et de la ville de Neufchâteau de l'Antiquité à nos jours, sans prétendre à l'exhaustivité, ces articles exposent bien des aspects inédits : fouilles archéologiques, plans anciens, évolution de l'architecture civile, militaire et religieuse, lignées bourgeoises et modes de vie sous l'Ancien Régime, artistes et oeuvres, imprimeurs et éditeurs, hommes politiques de la Révolution au XXe siècle, en somme tous ceux qui ont contribué au rayonnement de Neufchâteau dans la Plaine des Vosges, sans oublier Nicolas François, dit "François de Neufchâteau", qui s'est fait connaître dans le monde littéraire et politique durant la Révolution et sous l'Empire.
L'important patrimoine artistique et monumental de la ville s'est développé grâce à une prospérité économique soutenue, fondée sur une activité commerciale forte dès le Moyen Âge et au XVIIIe siècle (industrie du bois et de l'ameublement notamment) : cette étude globale du Pays de Neufchâteau mettant en perspective historique ses enjeux socio-économiques, témoigne que la ville reste assurément l'un des pôles dynamiques de l'Ouest vosgien.
>> Patrimoine et culture du Pays de Neufchâteau, actes des Journées d'études vosgiennes, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (sous la dir.), Fédération des Sociétés Savantes des Vosges et Amis du livre et du patrimoine de Neufchâteau, 511 p., ill. (35 €).
>> En vente dans les librairies de Neufchâteau ou commande possible (dans la limite du stock) à l'Association Saône Lorraine, Grenier à Sel, 88410 CHÂTILLON-SUR-SAÔNE.
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Voyage dans la vallée de l'Ourche
Cette brochure est un extrait d'un document réalisé par le comte d'Hennezel-d'Ormois dans les premières décennies du XXe siècle. Il relate plusieurs voyages de l'auteur dans les villages de la forêt de Darney et, en particulier, dans la vallée de l'Ourche, entre Claudon et Hennezel. La brochure présente l'histoire des différents sites historiques et industriels qui font encore la richesse de cette vallée boisée. Elle est illustrée par des reproductions de cartes postales anciennes des différents lieux visités.
Le bénéfice de la vente de cette brochure va intégralement à l'association "Droiteval-Ourche-Patrimoine" qui s'est engagée dans une vaste entreprise de sauvegarde du patrimoine de la vallée de l'Ourche.
>> Brochure "Voyage dans la vallée de l'Ourche" à commander à l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine, 21 rue de l'église, 88410 CLAUDON (10 € port compris).
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Bleurville : conférence sur l'affaire Buzenet à l'abbaye Saint-Maur
>> Conférence donnée par Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine et membre des Amis de Saint-Maur de Bleurville, dimanche 23 août à 15h00 à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges).>> La conférencière présentera le résultat de ses travaux de recherches concernant une affaire judiciaire qui marqua la Lorraine dans les années 1760 et à laquelle s'intéressa Voltaire. Il s'agit de rétablir la vérité sur cette affaire criminelle qui fut à l'origine d'une erreur judiciaire. -
Vic-sur-Seille : le Gallé brisé est retiré de l'exposition
Une délégation du musée de l'Ermitage a sorti le vase de sa vitrine. Enquête en cours.
Le fameux vase Gallé brisé mystérieusement dans sa vitrine à Vic-sur-Seille n'est désormais plus visible. Il a été retiré de la vue du public mais ne rejoindra, en principe, Saint-Petersbourg qu'à la fin de l'exposition, en compagnie des autres pièces prêtées. Dans la vitrine, il ne reste plus qu'une seule des urnes jumelles décorées d'orchidées.
Une équipe du musée de l'Ermitage, conduite par la conservatrice en chef, est venue constater les dégâts. Deux experts ont examiné le vase. Les vidéos de surveillance du musée départemental Georges de la Tour vont également être analysées. L'identification de la cause, ou des causes, pourrait être relativement longue.
Toutefois, en Lorraine pays du verre et du cristal, le phénomène ne paraît pas aussi mystérieux qu'il parait. « C'est un vase en cristal multicouches », explique Jean-Claude Mathiot, verrier à Baccarat. « Il a été exécuté en plusieurs phases, la cuisson est évidemment cruciale. La mise en température est progressive suivant l'épaisseur. L'extérieur refroidit plus vite que l'intérieur, il y a des paliers à respecter pour éviter qu'apparaissent des tensions au sein de la pièce. »
A l'époque de la fabrication du vase, Emile Gallé utilisait un four à bois. « Les cristalleries étaient installées dans les régions à forte capacité forestières car elles étaient grosses consommatrices de bois », poursuit Jean-Claude Mathiot. « Les fours à bois ne permettaient pas toujours des cuissons parfaitement homogènes, et cela malgré le grand talent de l'artiste verrier. »
Les couleurs et les différentes textures des verres utilisés sont également susceptibles d'engendrer des fragilités et des tensions. « Une pièce peut se fendre au bout de quelques semaines, ou tenir un siècle sans soucis et se briser à cent ans et deux jours », ajoute le verrier de Baccarat. « Une variation de températures d'une quinzaine de degrés, voire moins, peut suffire à compromettre la solidité. Surtout s'il y a des tensions résultant de la cuisson. Ces tensions peuvent être facilement observées à l'aide d'un polariscope (1). »
Cette mésaventure n'aura eu qu'un seul aspect vaguement positif : des visiteurs se sont déplacés spécialement pour voir le vase brisé alors qu'ils avaient déjà vu l'exposition ou même qu'ils n'avaient pas prévu de venir à Vic-sur-Seille... Indépendamment de l'incident, « Emile Gallé : nature et symbolisme, influence du Japon » est un succès puisque ce sont déjà 38.000 visiteurs qui l'ont visitée.
(1) Le polariscope est utilisé notamment en gemmologie. Il permet de rendre visibles les tensions internes.
[d’après l’Est Républicain | 20.08.09]
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Contrexéville : au chevet de l'église Saint-Epvre malade de ses multiples transformations
L'église paroissiale de Contrexéville est malade des multiples remaniements réalisés au cours des siècles. Un nouveau chantier de consolidation s'avère indispensable pour garantir la pérénité de l'édifice cultuel.
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La forteresse vosgienne de Châtel-sur-Moselle toujours en chantier
[Vosges Matin | 04.08.09] -
Sauvegarder l'habitat traditionnel avec la Communauté de communes de la Saône vosgienne
[Vosges Matin | 02.08.09] -
L'Assomption solennisée à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges)
Ce 15 août, le site de l'ermitage Notre-Dame de Bermont, sur le ban de la commune de Greux, à quelques pas de la maison natale de Jeanne d'Arc, a fêté dans la ferveur l'Assomption de la Vierge Marie sous un ciel limpide et illuminé par un chaud soleil.
La messe matinale était célébrée en la petite chapelle - qui conserve pieusement le souvenir des visites de notre Jeannette - par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre d'Epinal. Après un sympathique repas pris en commun, la procession du Voeu de Louis XIII rassembla à 15 heures les pèlerins aux pieds d'un autel-reposoir surmonté d'une statue de Notre-Dame de Lourdes : le célébrant renouvella la consécration de la France à Marie selon le Voeu du roi Louis XIII de 1638. Puis la procession se poursuivit jusqu'à la chapelle pour le Salut au Saint-Sacrement.
Les fidèles ont pu profiter encore de la remarquable exposition installée dans l'ancien ermitage consacrée à la piété populaire au temps de Jeanne d'Arc. D'utiles précisions historiques sur l'épopée johannique accompagnent cette présentation.
[clichés H&PB] -
Eté 2009 : fréquentation touristique en hausse à Nancy
Le tourisme est plutôt souriant à Nancy selon une note de conjoncture de l'office de tourisme qui relève notamment un plus fort passage d'étrangers que d'ordinaire.
Non, non, on ne va pas s'amuser à comparer les fréquentations touristiques entre Biarritz, Saint-Tropez et Nancy, par exemple. Bien sûr, on ne joue pas dans la même division, mais n'empêche que le mois de juillet chez Stanislas n'est pas mauvais à en croire les observations de l'office de tourisme. « La fréquentation à la banque d'accueil est en légère, mais sensible hausse depuis le début de la saison d'été », indique une note de conjoncture.
Qui pousse la porte de l'office à l'angle de la place Stanislas et de la rue des Dominicains ? 400.000 personnes par an. Un chiffre affolant. La moitié de ces visites concerne des demandes d'informations sur la région, mais également d'autres coins de France. Qui se montre curieux ? Des Nancéiens à la recherche de documentation pour des hôtes, mais aussi des habitants d'Ile-de-France (que le TGV met à 1h30 de Nancy), des voisins d'Alsace, de Bourgogne et de Champagne.
Phénomène nouveau : Nancy intéresse désormais les Bordelais et les Toulousains qui ne « montent » pas paradoxalement leurs 35-45 ans dans l'Est par les lignes à grande vitesse, mais en voiture et sans leurs enfants.
Nancy attire les regards depuis l'international. Cet été, les étrangers (Allemands, Néerlandais, Belges, Anglais en majorité) sont en plus grand nombre et l'habituelle proportion de 20 % d'étrangers, calculée sur les années antérieures, risque fort d'évoluer vers le haut.
La tendance voulant que Nancy ne soit qu'une courte étape d'une journée ou d'une demi-journée dans un voyage serait en train de changer. Le phénomène reste à confirmer, mais, depuis une semaine, la demande de renseignements évolue. « Elle porte désormais sur des activités du lendemain ou du surlendemain, ce qui suppose des séjours de 48 à 72 heures sur place », indique la note de conjoncture.
Ça implique donc de se trouver un toit. Là aussi, de nouveaux comportements se font jour avec l'apparition de réservations de dernière minute. Elles se concluent au comptoir de l'office de tourisme où les clients recherchent une chambre pour le soir même, à l'image du 4 août où l'on a enregistré 15 réservations qui ont toutes trouvé où dormir. En ce qui concerne ses lits, Nancy dort à la même enseigne que le reste du pays où la clientèle des hôtels, quand elle n'est pas descendue d'une étoile dans le choix de sa catégorie, goûte aux campings haut de gamme, aux chambres d'hôtes et aux gîtes au détriment de couettes plus urbaines. Peut-être cela tient-il au fait de ne pas s'enfermer en ville pour « rayonner » par demi-journée ou par journée sur l'ensemble de la région.
C'est aussi vraisemblablement par souci d'économie. L'argent, à l'intérieur d'un panier moyen en baisse, est dépensé de façon moins accessoire. Les touristes préféreront parfois payer une visite guidée (d'ailleurs en augmentation en semaine par rapport au week-end) plutôt qu'un cadeau même modeste. L'incidence sur le chiffre d'affaires de l'office est limitée. Il reste globalement stable, compensé par le volume d'affaires.
Des affaires qui tiennent pour partie à une spécificité nancéienne : l'attractivité de son enseignement supérieur et la taille de sa population estudiantine qui génèrent un tourisme utilitaire, notamment, depuis le 20 juillet. De nombreux parents accompagnent durant plusieurs jours le futur étudiant dans sa quête d'une résidence et passent plusieurs en ville, armés des plans des rues, des lignes de transports en commun et d'une liste d'adresses utiles, glanés à l'office. Une fois le « petit » ou la « petite » logés, ils reviennent l'esprit plus léger au comptoir, pour cette fois, visiter Nancy dans la foulée ou prendre la documentation en vue d'un prochain passage en ville.
« Mieux qu'un frémissement, ce début de saison 2009 à l'office de tourisme rappelle un peu l'été 2007 », sent la note de conjoncture.
[d’après l’Est Républicain | 17.08.09]