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  • "La Gazette Lorraine" de l'automne est parue

     

    gazette lorraine.jpgAvec son 75ème numéro, la Gazette Lorraine nous enmène à la découverte du bois gravé en Lorraine (histoire de la xylogravure, techniques et outils, le bois gravé dans l'imagerie, la Lorraine gravée...). Fidèle également à ses choix éditoriaux, la Gazette nous décrypte l'Art Nouveau à Riga. Jean-Marie Cuny nous fait saliver avec son paté en terrine "façon Jean Morette" et Martine Bontemps nous replonge à la Belle Epoque avec une étude sur les kiosques à musique en Lorraine. La rubrique "Art Déco" est consacrée à la présentation du pavillon de Nancy à l'expo internationale de 1925. Et les habituelles autres rubriques qui font tout le charme de cette élégante revue.

    Bref, un numéro automnal qui vous offre de très bonnes et belles feuilles sur le patrimoine et l'environnement en Lorraine.

     

    >> La Gazette Lorraine, sept. 2009, n° 75 (4,50 €). En vente en librairie et sur commande à La Gazette Lorraine, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY.

  • L'évêque de Verdun soutient les agriculteurs

    Le prélat lorrain n’a certes pas vocation - ni l'envie - de fixer le prix du lait. Mais alors que les agriculteurs manifestaient dernièrement à Verdun, Strasbourg, Nancy et Epinal, l'évêque de Verdun et le pape Benoît XVI ont apporté leur soutien aux producteurs de lait.

     

    mgr maupu.jpgC'est rarissime qu'un évêque, celui du diocèse de Verdun en l’occurrence, s'exprime sur un sujet qui touche au social ou à l'économie en dehors de son église-cathédrale. Si l'on croise d'ordinaire un curé de campagne meusien comme l’abbé Yves Colardelle sur le piquet de grève des laitiers, c'était au tour de son évêque, Mgr François Maupu, de faire connaître son point de vue sur le sujet.

     

    Dans une tribune dédiée à la crise du lait, on retrouve plus largement une prise de position sur la condition des agriculteurs en général. « L'épandage massif et spectaculaire de lait dans les champs (...) a quelque chose de choquant, parce que la situation des éleveurs est choquante. (...) Ce qu'ils traitent est le produit de leur travail, fait avec conscience et même avec amour ». Et pour Mgr Maupu, plus que de mériter la charité, les éleveurs « ont droit à une espérance dans une profession qui mérite d'être mieux appréciée des consommateurs ». Economiste un instant, il analyse : « C'est le début d'une dérégulation qui apparaît comme une menace », en référence à la fin des quotas laitiers. Et de reprendre la dernière encyclique de Sa Sainteté Benoît XVI. « Le marché n'existe pas à l'état pur (...) l'économie et la finance, en tant qu'instruments, peuvent être mal utilisées (...) La sphère économique doit être structurée et organisée intentionnellement de façon éthique ».

     

    Si Mgr François Maupu reconnaît que « le pape n'a pas à déterminer le prix du litre de lait, une solution qui tienne compte de la dignité de chaque travailleur » lui apparaît indispensable. C'est aussi l'avis des agriculteurs.

     

    (d’après l’Est Républicain | 03.10.09]

  • Les Journées d'études vosgiennes à Raon-l'Etape les 16, 17 et 18 octobre 2009

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  • Contes et légendes de la Meuse

    contes meuse.jpgEn Meuse, si de nombreuses fontaines sont réputées miraculeuses, il vaut mieux éviter les forêts hantées par le souvenir de rencontres du Malin, l'esprit perdu de malheureux chercheurs de mandragore ou les accents maléfique de la Haute-Chasse...

    Terre de frontières entre l'Empire germanique et le royaume de France, la Meuse est aussi fortement liée à l'histoire qui a laissé de nombreuses empreintes : châteaux, abbayes, villes fortifiées et villages disparus regorgent de légendes témoignant d'un passé mouvementé. Qui se doutait que Nostradamus était venu à Fains-les-Sources, Jeanne d'Arc à Massey, le duc de Lorraine Charles III à Pagny... et le diable un peu partout dans la contrée ? Ici, pierres et statues se meuvent, saint Pierre et le Christ cheminent volontiers entre Dieue et Ancemont. Et les trésors ? Celui de la reine Marie-Antoinette en fuite à Varennes ou celui des vierges de Verdun font toujours courir les chercheurs.

    Les Contes et légendes de la Meuse explorent la plupart des cantons meusiens et révèlent leurs différentes facettes en revisitant les antiques légendes qui côtoient celles de l'histoire contemporaine.

    L'auteur : Jean-Claude Georges est poète, romancier, conteur et généalogiste. Il est né et vit en Meuse.

     

    >> Contes et légendes de la Meuse, Jean-Claude Georges, éditions De Borée, 2009, 452 p. (26 €).

  • Redécouvrir Jean Ferdinand Monchablon, peintre de la Saône Lorraine

    La réhabilitation du moulin de Lironcourt nous invite à évoquer brièvement la vie et l’œuvre du peintre qui a immortalisé cette reposante vallée de la Saône naissante et les environs de Châtillon-sur-Saône.

     

    Jan Monchablon jardins à châtillon.jpgJean-Baptiste Ferdinand Monchablon est né à Châtillon-sur-Saône, village des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône, le 6 septembre 1854. Son père, Claude Ferdinand, officier de santé, était né en 1815 à Bar-le-Duc, et sa mère, née Marie Joséphine Vagneux, née en 1820, était originaire de Rupt-aux-Nonains.

     

    Elève studieux, il obtient en 1863 le prix d’écriture du cours élémentaire de la pension Notre-Dame à Nantes.

     

    En 1875, Jean-Baptiste est professeur au collège à Quimper. En 1881, il est à l’école des Beaux-Arts de Paris et travaille chez Laurens. En 1883-1884, il est chez Cabanel.

     

    Monchablon et son épouse Fanny Elisa Julien venaient régulièrement à Châtillon. Le pays lui a inspiré la plus part de ses tableaux.

     

    En plus de la peinture, il se passionne pour la vigne, la photographie et l’écriture. Les habitants de Châtillon le considéraient un peu comme un original… Il aimait aussi faire bonne chair et se faisait livrer gigots et abats par la boucherie du village !

     

    Jean-Baptiste Ferdinand Monchablon – qui peignit sous le nom d’artiste de "Jan Monchablon" - aimait passionnément son village natal où il passait la moitié de l’année, du printemps jusqu’à l’automne.

     

    Les paysages et les villages des environs de Châtillon-sur-Saône lui ont servi de modèle. C’est réellement « le » peintre de la Saône Lorraine qui a su traduire sur ses toiles, en cette fin du XIXe siècle, toute la variété et la subtilité des couleurs et des formes des paysages vosgiens ainsi que la nonchalance de la rivière amoureuse du Rhône.

     

    Jan Monchablon est décédé le 2 octobre 1904 à Châtillon. Il est inhumé dans le cimetière communal. En 1909, la municipalité fit ériger un monument à la mémoire de l'artiste avec un buste dessiné par Bourdelle. Mais durant la seconde guerre mondiale, le buste fut raflé par l’occupant. Un nouveau buste en pierre réalisé par un artisan local le remplace.

     

    Jan Monchablon remporte un grand succès aux Etats-Unis où un grand nombre de ses tableaux est conservé (au musée de l'Etat de Californie à Stockton notamment). Plusieurs musées français en possèdent également (Amiens, Chambéry, Nancy, Nantes).

     

     

    >> Plus d’infos sur Jan Monchablon sur http://www.chatillonsursaone.com/Montchablon/Monchablon.htm

     

     

    Quelques peintures du maître de la Saône Lorraine…

     

     

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    Châtillon-sur-Saône

      

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    Pâturage en Saône Lorraine
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    Paysage d'été
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                                                                      Les amoureux au bord du puits à Grignoncourt
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    Le petit moulin près de Jonvelle
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    Champs d'avoine à Grignoncourt
  • L'almanach des Pays Lorrains 2010 est paru !

    almanach lorrain 2010.jpgL'almanach-agenda des Pays Lorrains est paru ! Huguette Max et Jean-Marie Cuny se sont à nouveau associés pour publier ce concentré d'histoire et de traditions lorraines. Pour le plus grand plaisir des lecteurs.

    L'almanach 2010 est placé sous le signe des châteaux lorrains. On y découvrira différents châteaux historiques qui marquent de leur empreinte les paysages de nos quatre départements lorrains. Mais la publication ne se résume pas aux seuls châteaux. Le lecteur pourra y lire de nombreuses notices et d'anecdotes sur l'histoire et les histoires qui ont fait notre Lorraine, de l'Argonne aux Hautes-Vosges et de la Saône vosgienne aux pays des étangs en passant par le Saintois.

    Huguette Max et "le" Jean-Marie se sont entourés de fameux conteurs pour égayer leur almanach 2010. On y retrouve un peu l'esprit de La Revue Lorraine Populaire mêlant avec subtilité contes de nos pays, anecdotes culinaires, récits historiques, traditions et richesses patrimoniales.

    L'almanach des Pays Lorrains sera votre compagnon fidèle tout au long de l'année 2010. Alors, n'attendez pas que votre libraire soit en rupture de stock, précipitez-vous pour l'acheter dès aujourd'hui !

     

    >> Almanach-agenda des Pays Lorrains 2010, Huguette Max et Jean-Marie Cuny, éditions L'Huillier, 135 p., ill. (16 €).

  • Opéra de Nancy : les sculptures extérieures en cours de restauration

    Pour la plupart réalisés en 1752, les pots à feu, balustres et groupes sculptés sont restaurés par des mains expertes, avec des blocs de pierre hissés sur le toit de l'Opéra national.

     

    opéra nancy.jpg« On a une grue de 50 tonnes en pleine place Stanislas à 26 m de haut. Sur la baslique Saint-Epvre on était à 34 m, ce qui n'était pas simple non plus ! », explique Olivier Thouvenin, conducteur de travaux pour le groupement d'entreprises France Lanord et Chanzy Pardoux.

     

    On est au paradis des maçons, tailleurs de pierre et sculpteurs. Le temps s'arrête et le grutier manœuvre en aveugle aux ordres des collègues suspendus aux balustrades. Des gestes lents, une translation de l'ordre du centimètre, pour déplacer un fût en pierre de 1752, qu'il va falloir reprendre avec minutie.

     

    « Nous serons dans les temps pour les 5 et 6 décembre. La partie Est de l'hôtel de ville était programmée pour 2009, l'Opéra en 2010 et le musée des Beaux-arts en 2011. Avec le plan de relance gouvernemental, on gagne un, voire deux ans sur la programmation », confirme Lorraine Penin responsable des travaux sur les monuments historiques de Nancy. Une vraie passion pour les balustres, pots à feu, groupes sculptés et mains courantes, mais aussi une responsabilité au regard de l'Histoire : « L'objectif c'est l'état de 1752 en préservant au maximum ce qui peut l'être. Certains goujons en métal du 18ème ont d'ailleurs mieux résisté que ceux du 19ème fabriqués dans un alliage de moins bonne qualité ».

     

    Si le chantier de l'Opéra est si particulier, c'est aussi parce que Pierre-Yves Caillault, l'architecte en chef des Monuments historiques, a demandé que la taille et la sculpture soient réalisées en hauteur sur le toit même de l'Opéra national : « C'est plus compliqué, on a moins ses aises que dans l'atelier, mais en contrepartie on a une bonne vision du chantier et de la cohérence de l'ensemble. Par ailleurs les éléments restaurés sont moins manipulés, donc il y a moins de risque de casse », rappelle Olivier Thouvenin.

     

    Pour Maïder Aizicovici sculpteur, la restauration est une école d'humilité. « On doit en voir le moins possible et on ne signe pas son travail. Le but n'est pas de tout refaire à neuf à l'identique mais de préserver au maximum. S'il y a vraiment un défaut structurel, la pierre bien sûr est alors changée », explique la jeune femme, en caressant doucement la pierre de Savonnières (Meuse), avec sa livrée blanche au grain si fin, qui fait merveille sous le soleil d'automne.

     

    Sur la tranche 2007-2013, les travaux de restauration auront coûté la bagatelle de 2,224 M €. Rien que pour l'Opéra, l'enveloppe frise les 405.000 €. Si la DRAC participe à hauteur de 35 % sur l'Opéra national de Lorraine, elle abonde en revanche à hauteur de 50 % de l'enveloppe sur les balustres, pots à feu et groupes sculptés du Musée des Beaux-Arts.

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.09.09]

  • Nompatelize (Vosges) : le cimetière militaire profané

    cimetière nompatelize.jpgUn ou plusieurs individus ont passé leurs nerfs sur les croix du cimetière militaire de Nompatelize, probablement au cours du week-end des 26 et 27 septembre. Plusieurs d'entre elles ont été sectionnées à la base et des morceaux jetés derrière une haie de petits sapins. Le ou les auteurs de cette profanation ont également « décapité » la croix située au sommet d'une stèle plus imposante. Maire de Nompatelize, Didier Barret explose : « Ce qui différencie l'homme de l'animal, c'est le respect dû aux morts. Ceux qui ont fait cela sont des crétins, je ne sais même pas s'ils ont conscience de leurs actes. Je leur souhaite de connaître le prix du sang versé pour la paix et la liberté. »

     

    Ces quelques croix latines ne matérialisent pas seulement la sépulture de cinq ou six combattants. Sous ce rectangle de verdure entretenu par des bénévoles se trouve la dernière demeure de 138 soldats français et allemands tombés lors de la bataille du 6 octobre 1870. La profanation de la nécropole intervient quelques jours seulement après que des graffitis ont été relevés dans la chapelle voisine de Mon Repos.

     

    On attend encore la réaction du ministre de l’Intérieur, qui est aussi celui des Cultes, et celle du ministre de la Défense…

      

     

    >> Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • Archéologie des enceintes urbaines et de leur abords en Lorraine

    enceintes urbaines.jpgDepuis une vingtaine d'années, les interventions archéologiques en Lorraine et en Alsace ont révélé une centaine de sites ayant livré des vestiges de fortifications de villes médiévales. Ces découvertes sont à l'origine d'un programme de recherche interrégional sur les enceintes urbaines et leurs abords du XIIe au XVe siècle.

    La publication de ce travail collectif, édité dans le cadre de la Revue Archéologique de l'Est, offre l'occasion de renouveler de façon sensible la perception d'une des principales composantes de la ville médiévale, dans une zone partagée entre royaume de France et terre d'Empire.

     

    Le lecteur découvrira le tableau des différentes opérations archéologiques en Lorraine et en Alsace réalisées de 1985 à 2005 ainsi qu'une évocation des recherches entreprises dans les régions voisines. Par ailleurs, dix-huit études monographiques détaillées sont présentées : elles portent sur des villes de dimension modeste ou moyenne (Commercy, Epinal, Liverdun, Mirecourt, Neufchâteau, Saint-Avold, Saint-Mihiel, Sarrebourg, Vaucouleurs, Verdun, Vic-sur-Seille...).

     

    >> Archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords en Lorraine et en Alsace (XIIe-XVe siècle), Yves Henigfeld et Amaury Masquilier (sous la dir.), RAE, 2008, 539 p., ill. (35 €).

  • Jean-Marie Cuny fait l'éloge de la gourmandise

    Jean-Marie Cuny dédicace 18.09.09.jpgAvec son dernier ouvrage "La Lorraine gourmande", notre ami Jean-Marie Cuny, fait l'éloge des gourmandises lorraines. Comme nous ne sommes pas encore en Carême, le péché de gourmandise nous sera aisément pardonné par notre confesseur ! Car apprécier la qualité de nos productions gourmandes lorraines n'est pas péché mais tout simplement connaissance de nos traditions gastronomiques.

    Dans son livre, notre célèbre auteur régionaliste, vante les créations multiples et diverses de nombreux pâtissiers et confiseurs des quatre départements lorrains. Mais la recherche gourmande se rencontre également chez quelques maîtresses de maison expertes en tartes, gâteaux, confitures et friandises diverses.

    Ce dictionnaire gourmand passe en revue, de A à Z, les spécialités fameuses et reconnues qui font la renommée gastronomique de notre Lorraine. C'est aussi à chacune et chacun d'entre nous de faire connaître et apprécier à notre tour nos spécialités régionales.

    lorraine gourmande.jpgLa Lorraine, ce n'est pas seulement ses monuments historiques et ses activités industrielles, c'est aussi son patrimoine gourmand. A vous lecteur de l'entretenir et de le valoriser. Alors, partez à la découverte de ces gourmandises avec le livre de Jean-Marie Cuny dans les mains !

     

    >> La Lorraine gourmande, Jean-Marie Cuny, éditions Gens de Lorraine, 143 p., nombreuses illustrations couleurs (29,90 €).

  • Nancy : le centre de tri postal transformé en palais des congrès

    A 5h30, le 26 mars 2007, le centre de tri postal de Nancy a traité ses dernières lettres, signant à la fois la fin d'une époque et une renaissance inattendue pour ce bâtiment signé Claude Prouvé. C'est Marc Barani qui va reprendre la copie de Prouvé, pour en faire un palais des congrès dans le nouveau quartier de la gare.

     

    centre de tri nancy.jpgLa démolition des colonnes courriers aux allures de cheminées et ses voûtes, a démarré, sorte de coup d'envoi d'un chantier monumental piloté par les services du Grand Nancy. Bâtiment d'une grande justesse, beauté austère et pleine de qualités, structure d'une grande intelligence : on a tout dit ou presque de ce monument en plein cœur de ville, à « l'échelle très correcte » mais qui va être considérablement transformé.

     

    Ouvrir le palais des congrès sur la ville, le remettre au cœur du nœud de communication multimodal de la « grande gare du Grand Nancy » : tel est le dessein de l’architecte Barani, pour qui le nouveau palais des congrès doit être un monument de transparence et de lumière. Avec une grande façade vitrée, sans les quais de chargement mais doté d'une grande galerie ouvrant encore l'édifice sur la ville, le palais des congrès sera doté d'amphithéâtres, de salles d'exposition, d'espaces de rencontre vastes mais conviviaux.

     

    Au cœur de ce quartier bientôt redessiné par Duthilleul, le nouveau palais des congrès va jouer son rôle de phare éclairant la porte d'entrée du Grand Nancy. Barani qui a signé à Paris le nouveau pont reliant la rive de Billancourt à l'île Seguin, la rénovation du musée Fernand-Léger à Biot, l'extension du cimetière de Roquebrune-Cap-Martin, la passerelle du Millénaire ainsi que le terminus et des éléments du tram à Nice, s'attaque à un des dossiers les plus visibles du cœur de Nancy, auquel le maire est très attaché : « Nancy Grand Cœur bénéficie d'un remodelage subtil compte tenu des séquelles antérieures, en faisant le lien entre les deux rives de la voie ferrée. Tout cela pour mieux vivre ensemble et placer la gare au cœur d'un quartier ouvert sur le monde ».

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.09.09]

  • Saint-Baslemont (Vosges) : un château de contes de fées à découvrir

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    [Vosges Matin | 10.09.09]

  • 10 & 11 octobre 2009 : 1er Salon du Livre à Remiremont

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  • Les Chasseurs de Lorraine : 1er et 2ème régiments de chasseurs

    chasseurs lorraine.jpgLes 1er et 2ème régiments de chasseurs sont aujourd'hui réunis en une seule formation de chars Leclerc stationnée à Verdun. Dénommés "Chasseurs de Lorraine", ils sont les dignes descendants des cavaliers légers qui ont marqué par leur audace, leur témérité et leur bravoure l'histoire de la cavalerie française depuis plus de deux siècles. Chasseurs d'Alsace, Chasseurs des Evêchés, ils ont traversé les siècles au galop de leurs montures sabre au clair.

    Le 1er régiment de chasseurs est l'héritier des traditions d'Humières-cavalerie levé en 1651, et le 2ème régiment de chasseurs, a hérité des traditions de Fimarcon-dragons levé en 1673. Par ordonnance royale de 1788, les régiments sont transformés en régiments de chasseurs à cheval. Ils sont de toutes les campagnes jusqu'en 1918. Uniformes chamarrés, trompettes sonnant la charge, Austerlitz, Iéna, Wagram, Eylau, la Moskowa, mais aussi Leipzig et Waterloo... Les chasseurs à cheval sont à la pointe de la cavalerie de l'Empire. Dissous puis recréés sous la Restauration, les deux régiments s'illustrent encore en Italie sous le Second Empire et se sacrifient en 1870 contre les prussiens. Reconstitués sous la IIIe République, les 1er et 2ème régiments de chasseurs à cheval entrent dans la Grande Guerre avec la certitude de la revanche. La victoire de 1918 débouche, moins de dix ans plus tard, sur la dissolution du 2ème chasseurs en 1927. La défaite de 1940 ne fait qu'accélérer la mutation d'un corps qui devient l'arme blindée cavalerie. Equipé par les Etats-Unis, le 1er régiment de chasseurs participe à la libération du territoire national puis à l'occupation de l'Allemagne avant de servir glorieusement en Indochine puis en Algérie.

    En 1994, le 2ème régiment de chasseurs renaît et reprend les traditions du glorieux 2ème régiment de chasseurs d'Afrique. Durant plusieurs décennies, les 1er et 2ème régiments de chasseurs veillent aux marches de l'Est. La professionnalisation de la fin du XXe siècle réunit les deux formations en une seule entité : le 1er-2ème régiment de chasseurs, dépositaire du patrimoine des chasseurs à cheval d'Ancien Régime.

    Un ouvrage rédigé par un spécialiste de l'histoire militaire et remarquablement illustré.

     

    >> Les Chasseurs de Lorraine. 1er-2ème régiment de chasseurs, Pierre Dufour, éditions Lavauzelle Graphic, 2009, 280 p., ill. (58 € franco de port)

    >> A commander aux Editions Lavauzelle Graphic, BP 12, 87350 PANAZOL

  • Deux militaires du 13ème RDP de Dieuze décèdent en Afghanistan

    Trois militaires français, dont deux du régiment lorrain du 13ème RDP de Dieuze (Moselle) sont morts « accidentellement » en Afghanistan, au nord-est de Kaboul, au cours d'une opération de nuit.

     

    13e RDP.jpgIl s'agit, selon la présidence française d'un adjudant et un brigadier du 13ème régiment de dragons parachutistes de Dieuze, et d'un soldat de 1ère classe du 3ème régiment d'infanterie de marine de Vannes (Morbihan). Ils sont décédés accidentellement au cours d'une opération qui se déroulait de nuit. Ce régiment lorrain est particulièrement touché. En janvier dernier, six dragons parachutistes du 13ème RDP, étaient morts dans l'accident d'un hélicoptère Cougar au large du Gabon.

     

    Les trois militaires décédés accidentellement dans la nuit du 26 au 27 septembre en Afghanistan ont été victimes d'un violent orage, l'un ayant été foudroyé et les deux autres s'étant noyés dans une rivière en crue. L'un d'eux a été foudroyé pendant la phase d'infiltration de nuit et les deux autres se sont noyés dans une rivière en crue. « Lorsqu'un premier soldat du 3ème régiment d'infanterie de marine a été foudroyé, un médecin et l'infirmier ont essayé de le ranimer sans succès », a indiqué l'amiral Prazuck, de l’état-major des armées à Paris. Selon lui, « l'opération a alors été suspendue pour essayer de le sauver puis de l'évacuer, mais l'orage s'est déchaîné et un autre militaire du 13ème régiment de dragons parachutistes a été emporté par une rivière en crue. Un de ses camarades, parti à sa recherche, a été emporté à son tour par la rivière et ils ont été retrouvés tous deux noyés au lever du jour », a précisé l'amiral Prazuck.

     

    [d’après l’Est Républicain | 27.09.09]

     

  • Sillegny (Moselle) : à la découverte de la "Sixtine de la Seille"

    Maurice Barrès, dans Colette Baudoche, déclarait : "Allez voir Sillegny dans sa pauvre église, les fresques pieuses et barbares du XVIe siècle... C'est là qu'on puise le mieux toute la poésie de la Seille et que se resserre un coeur épanoui sur les bords de la Moselle". Nous vous invitons, à notre tour, à partir pour Sillegny, à mi-chemin entre Pont-à-Mousson et Metz. Le village possède en effet une église du XIVe siècle transformée au XVIe. La nef est composée de deux travées coupée par un transept décentré et l'abside est formée par les trois côtés d'un octogone. Le choeur est porté par un remarquable réseau d'ogives.

    sillegny 26.09.09 034.jpgMais ce qui attire par dessus tout fidèles et touristes, ce sont les remarquables fresques peintes au XVIe siècle sur les murs et les voûtes de l'édifice. C'est au total cinquante tableaux qui se laissent admirer comme autant de leçons de catéchisme visuel. Une véritable "BD" religieuse ! Le visiteur pourra admirer ainsi le Jugement dernier, Saint Christophe, l'Arbre de Jessé, les douze apôtres, plusieurs saints (saint Hubert, saint Martin, saint Antoine, saint Fiacre, saint Didier, sainte Agathe, sainte Anne, sainte Barbe, sainte Marguerite...), les quatres évangélistes, la parabole du grain de sénevé sur les voûtes. Ces fresques auraient été réalisés par des artistes italiens autour de 1540.

    Sillegny a été détruit à 95 % par les bombardements de 1944 mais, hormis le clocher, l'église fut miraculeusement épargnée.

    Redécouvertes au milieu du XIXe siècle après avoir été recouvertes d'une couche de badigeon, ces peintures ont été restaurées entre 2002 et 2004.

     

    Quelques clichés des fresques du XVIe siècle...

     

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    >> Plus d'infos sur www.sixtinedelaseille.com
    [clichés H&PB]
  • Epinal : la Tour chinoise restaurée

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    Etat de la "Tour chinoise" d'Epinal avant restauration.
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    [Vosges Matin | 15.09.09]

  • L’histoire du service militaire

    service militaire.jpgLe service militaire n’existe plus, définitivement rayé de nos grandes institutions nationales depuis la fin du XXe siècle. Avec lui a disparu tout un pan de nos traditions, de notre folklore et de nos mythes nationaux.

     

    Souvent critiqué et combattu, encore plus souvent subi, mais ô combien profondément enraciné dans les fibres de la Nation, puisque fruit de la Révolution, le service militaire a connu au cours de son histoire maints remaniements et maints visages.

     

    Pour des générations de jeunes hommes, il symbolise le rite initiatique qui accompagne la transition de l’adolescence à l’âge adulte.

     

    De ses origines avec les milices royales, en passant par les levées en masse des guerres de la République et la conscription impériale puis de la IIIe République, cet ouvrage évoque les différents aspects et évolutions du service militaire de sa création à sa suppression sous la Ve République au travers de plus de deux cents documents et photos qui illustrent près de trois siècles de notre histoire nationale.

     

    Et la Lorraine y tient toute sa place : elle fut une terre de régiments et des générations d’appelés du contingent y passèrent une partie de leur jeunesse. A lire par tous ceux qui ont eu l’honneur de servir sous les drapeaux… et par ceux (et celles) qui n’ont pas eu ce privilège !

     

     

     

    >> Service Militaire – Histoire et souvenirs, Jean-Claude Demory, éditions ETAI, 144 p., ill. couleurs et N&B (42 €).

  • Contrexéville : la Fondation du Patrimoine au secours de l'église Saint-Epvre

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    [Vosges Matin | 13.09.09]

  • Le jardinier aux fleurs de verre

    caffier.jpgMichel Caffier nous livre les portraits croisés et romanesques de deux créateurs : ceux d'Emile Gallé et de son jardinier, Fritz Muller, autour de "l'Ecole de Nancy", mouvement artistique apparu à la fin du XIXe siècle et mis en valeur dans de nombreux musées du monde. L'exposition internationale de l'Est de 1909 révéla les nombreux artistes de ce mouvement. En 2009, Nancy célèbre d'ailleurs le centenaire de cette impressionnante manifestation ainsi que les créations de Gallé.

    "Le jardinier aux fleurs de verre" est la rencontre riche en création et en inspiration de Muller, jardinier amoureux des fleurs, et de Gallé, célébre artiste et instigateur de l'Art nouveau. Le premier cultive des fleurs que le second étudie avec sa science d'horticulteur et dans la rêverie du créateur. A ses côtés, Fritz côtois les membres prestigieux de l'Ecole de Nancy : Majorelle et ses meubles, Gruber et ses vitraux, Prouvé et sa peinture, les frères Daum et le verre. Ses fleurs servent de modèles à tous, et particulièrement à Emile Gallé qui lui confie le jardin de sa propriété avec plus de mille plantes différentes !

    C'est aussi l'histoire de leurs familles, de leur descendance aux passions différentes et, à travers elles, toute la vie de la Belle Epoque en Lorraine.

    L'auteur : Michel Caffier fut rédacteur en chef adjoint à l'Est Républicain à Nancy, grand reporter et critique littéraire. C'est aussi un historien reconnu de la Lorraine.

     

    >> Le jardinier aux fleurs de verre, Michel Caffier, éditions Presses de la Cité, 2009, 228 p. (19 €).

  • Réactions à propos de la prochaine destruction du château de Saulxures-sur-Moselotte (Vosges)

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    [Vosges Matin | 04.09.09]
    Voir aussi une vidéo sur le château de Saulxures-sur-Moselotte (sept. 2009) sur http://www.dailymotion.com/video/xaexuv_chateau-de-saulxures_creation

  • Nancy : l’armée vend ses livres aux enchères

    Nancy Caserne Molitor.jpgC'est une vente aux enchères inhabituelle qui a lieu ce mercredi 23 septembre à Nancy : celle des 15.000 volumes de la bibliothèque du cercle des officiers de Nancy. Hier importante ville de garnison, Nancy est en passe de devenir un quasi-désert militaire et l'on disperse les derniers bijoux de famille. Les ouvrages les plus rares, environ 3.000, ont été préemptés par le Service historique de la Défense, qui est venu les chercher avec un camion. Le Centre mondial de la paix de Verdun a également recueilli des ouvrages liés à l'histoire locale. Le reste est donc mis en vente aujourd'hui par un commissaire-priseur, Me Hertz.

     

    Son expert en livres anciens, Didier Vedrenne, explique qu'il s'agit "d'un fond datant pour l'essentiel de la fin du XIXème et du début XXème. Beaucoup de choses sur la tactique militaire, les campagnes de l'Empire, les guerres coloniales, comme le Tonkin. Mais il s'agissait d'ouvrages de consultation, qui ont été manipulés." Et donc parfois abîmés. A l'exception de quelques atlas, mis en vente séparément, les livres sont vendus par caisses organisées de manière thématique, dont les mises à prix sont de quelques centaines d'euros. L'estimation pour l'ensemble est de l'ordre de 50.000 euros (soit un peu plus de trois euros le livre...) avance Me Hertz.

     

    La bibliothèque de la garnison de Nancy remontait au lendemain de la guerre de 1870, lorsque le ministère de la Guerre a souhaité encourager le travail intellectuel des officiers. Dans toutes les garnisons importantes, un fond a été ainsi constitué, mais nourri par chaque cercle, à partir d'un prélèvement sur leurs soldes. Ces bibliothèques servaient d'appui aux conférences de garnison.

     

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/09/quand-larm%C3%A9e-vend-ses-livres-aux-ench%C3%A8res.html]

  • Lorraine, les années noires

    années noires.jpgJuin 1940 : la France est anéantie par la défaite et le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs. Le régime de Vichy s'installe. Les lorrains vivant en Meurthe-et-Moselle, en Meuse et dans les Vosges vont subir quatre années d'occupation allemande ; les mosellans vont connaître une nouvelle période d'annexion et de germanisation forcée, aggravée par une brutale nazification.

    Aux côtés des allemands apparaissent rapidement des personnages troubles et dangereux : les collaborateurs et les ralliés. Militants politiques de droite et de gauche, miliciens, indicateurs de la Gestapo, journalistes pronazis, fonctionnaires trop zélés, ils sévissent pendant ces années noires, n'hésitant pas à recourir, pour certains, à la délation et à la torture.

    Grâce à cette étude menée par François Moulin, journaliste à l'Est Républicain, l'auteur dresse un portrait de ces hommes et de ces femmes qui, en Lorraine, ont non seulement trahi leur patrie, mais ont été jusqu'à envoyer en déportation un voisin ou un rival, revêtir volontairement l'uniforme nazi ou celui de la Milice, traquer les maquisards. C'est aussi un inventaire complet de la période de l'épuration avec ses règlements de comptes et ses débordements.

     

    >> Lorraine années noires, François Moulin, éditions La Nuée Bleue, 2009, 393 p., ill. (22 €)

  • Le clocher de l'église Saint-Rémi de Godoncourt restauré

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    [Vosges Matin | 04.09.09]

  • Bleurville : « Résonances » fait vibrer le choeur de l’abbaye

    L’ensemble vocal et instrumental franc-comtois a somptueusement inauguré les Journées du Patrimoine en l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville.

     

    concert resonances3 19.09.09.JPGLes mélomanes et amateurs de chant choral, parmi lesquels ont pouvait reconnaître Alain Roussel, conseiller général et président du Pays d’Epinal Cœur des Vosges, ainsi que plusieurs conseillers municipaux de Bleurville, n’ont pas été déçus : l’abbatiale Saint-Maur a connu un grand moment avec le concert gratuit proposé par « Résonances », une quinzaine de choristes et d’instrumentistes placés sous la direction de Michèle Wintherlig. Le chœur est composé de membres de chorales « A Cœur joie » venu des quatre coins de Franche-Comté.

     

    concert resonances2 19.09.09.JPGRiche d’une bonne expérience chorale, le groupe prend plaisir à approfondir et à faire partager avec son public un répertoire classique varié. Et c’était bien le cas pour ce dernier concert de la saison donné à Saint-Maur. Chants sacrés et profanes de la Renaissance et nocturnes de Mozart étaient une mise en bouche avant la Suite n° 3 de Bach magistralement interprétée au violoncelle par André Wintherlig. Concentré à l’extrême et totalement habité par son instrument, notre soliste a magnifiquement su restituer toute la plénitude et la profondeur des sonorités de cet instrument hors du commun qu’est le violoncelle. Le Laudate dominum de Mozart et la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Haydn ont achevé de conquérir un public qui n’a pas ménagé ses applaudissements. Saluons également la merveilleuse prestation de la jeune soprano Elise Duclos, étudiante au conservatoire de Strasbourg ainsi que des violonistes Alberte et Laurence Wintherlig et de la pianiste Colette Fleury.

     

    Après avoir chaleureusement remercié le chef de chœur, les choristes et instrumentistes, le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, a tenu également à saluer Marie-Françoise et Jean-François Michel, infatigables chevilles ouvrières de la Saône Lorraine, qui ont permis que ce concert ait lieu en avant-première à Bleurville.

     

    Pour clôturer la 35ème saison à Saint-Maur, le patrimoine historique et religieux bleurvillois a été, après le concert du Duo Orphée de juillet dernier, magnifiquement mis en musique en cette fin d’été.

     

     

    [clichés : courtoisie de Michèle Bisval]

  • Charles de Lardemelle, le dernier des grands généraux messins

    lardemelle.jpgParmi les généraux de la Grande Guerre, Charles de Lardemelle mérite de trouver place au sein des plus brillants. Chef d'état-major de Franchet d'Espèrey au début de la guerre, il conçoit dès l'automne 1914 un plan audacieux d'intervention alliée dans les Balkans. Nommé général de brigade, il commande en novembre 1915 la 122ème division d'infanterie face aux Bulgares en Macédoine serbe. A la tête de la 74ème division d'infanterie, il participe le 24 octobre 1916 à l'offensive Mangin qui permet la reconquête des forts de Douaumont et Vaux. Il prend part victorieusement aux combats de 1918, stoppant l'offensive allemande de Picardie sur les lisières de la forêt de Villers-Cotterêts. Enfin, il donne le meilleur de lui-même dans l'offensive du Matz et lors de la grande contre-attaque de la IVe armée aux confins de la Champagne et de l'Argonne.

    De 1922 à 1929, le général de Lardemelle retrouve Metz, sa ville natale, dont il est le gouverneur militaire. Partisan de l'organisation d'une solide région fortifiée Metz-Thionville-Longwy, il est conscient que la restauration de Metz face à l'Allemagne est une nécessité nationale et conçoit un projet d'urbanisme hardi visant à rendre à la ville son caractère latin et français... projet qui ne verra jamais le jour.

     

    >> Charles de Lardemelle (1867-1935). Le dernier des grands généraux messin, Pierre Brasme, éditions Pierron, 2009, 266 p. (25 €)

  • 65ème anniversaire des combats du maquis de Grandrupt (Vosges)

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    Vétéran des SAS britanniques parachuté sur le Sud-Ouest vosgien en septembre 1944.
    Dernier voyage au pays de sa jeunesse avant de passer sur l'autre rive...
    [Vosges Matin | 07.09.09]

  • Nancy : une plaque pour Edmond de Goncourt

    Edmonde Charles-Roux.jpgA Nancy, samedi 19 septembre dans le cadre de la manifestation du Livre sur la Place, Edmonde Charles-Roux a dévoilé au 33 rue des Carmes une plaque apposée par la Ville de Nancy sur la maison où Edmond Huot de Goncourt est né le 26 mai 1822.

     

    plaque Goncourt.JPGSix membres de l'Académie Goncourt accompagnaient Edmonde Charles-Roux : Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Robert Sabatier, Bernard Pivot, Didier Decoin et Patrick Rambaud.

     

    Rappelons qu’Edmond Huot de Goncourt, fondateur de l’académie éponyme, est issu d'une famille originaire de Goncourt, dans le Bassigny lorrain (actuelle Haute-Marne), il étudia au lycée Condorcet. Il fut l'ami de Paul Gavarni, Gustave Flaubert, Alphonse Daudet, Émile Zola, Guy de Maupassant et Théodore de Banville.

     

    Décédé en 1896, il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris.

     

     

     

     

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    Edmond de Goncourt (1822-1896) [cliché Wikipédia]
  • Palais ducal de Nancy : le duc Antoine toiletté

    La Porterie du palais ducal de Nancy vient d’être rendue aux Lorrains et aux touristes. Blanche et ocre, elle enchâsse la noble figure du duc Antoine qui a repris des couleurs.

     

    palais ducal sept 09 008.jpgC'était tout noir et décrépit, sombre évocation de temps obscurs et presque moyenâgeux. La Porterie du Palais ducal, c'est la première Renaissance française, sauf que la Lorraine était indépendante, et que le vent d'Italie, grâce au bon roi René et ses descendants avait soufflé nettement plus tôt.

     

    Quant au Moyen Âge, il était beaucoup plus lumineux que ça à tous points de vue, et n'en déplaise aux attardés du romantisme, quand ces splendides monuments ont été faits, les contemporains les ont connus blancs. « Dans les années 70, c'était tout juste un décrassage », remarquait le maire de Nancy, venu tirer sur l'étoffe voilant le duc Antoine brandissant son épée. « Cette fois, c'est une vraie restauration. » De fait, le travail entrepris par France-Lanord & Bichaton, Chanzy et Pardoux, spécialistes des restaurations délicates est tout à fait remarquable. Seules les pierres vraiment abîmées ont été changées et retaillées à l'identique, la plupart du temps en pierre d'Euville (55), dont le grain est d'excellente qualité. Comme les trois embases abîmées de la Porterie, posées après remplacement il y a tout juste une semaine au mortier de chaux.

     

    De longs mois ont été nécessaires pour venir à bout de cette restauration conduite par l'architecte en chef des Monuments Historiques, Pierre-Yves Caillault. La Porterie elle-même a été édifiée par le duc Antoine (1489-1544). Elle date de 1512 et a été construite en même temps que la galerie des Cerfs, par l'« Imagier de la Maison de Lorraine », le sculpteur Mansuy Gauvain, auteur également de la Vierge au manteau de Notre-Dame de Bonsecours. L'œuvre de la Grand-Rue est de facture encore très gothique et s'inspire de la porterie du château de Blois où le fils de René II a longuement séjourné, à la cour de Louis XII.

     

    palais ducal sept 09 009.jpgA la Révolution, la statue équestre du Duc fut cassée et ce n'est qu'en 1851 que le sculpteur Jiorné Viard en fit une copie. La couleur de la statue, ocrée, par rapport à la pierre blanche de la Porterie fait un contraste qui avait disparu au fil du temps. Le dévoilement de l'ensemble a permis de remarquer cette nuance.

     

    Pour les connaisseurs, le portail monumental est « sommé d'une niche au cintre surbaissé, abritant la statue équestre, flanqué de pilastres en candélabres qui atteignent presque le faîte du toit et supportent deux gâbles superposés. Le premier de ces gâbles, de facture gothique, décoré de feuilles de choux, encadre les armoiries du duc Antoine. Le second, de forme rectangulaire, terminé par une coquille, est orné de deux bustes de guerriers affrontés.... » Ce qui a beaucoup amusé le recteur de la basilique Saint-Epvre, supérieur des Oratoriens, le P. Bruno Gonçalvès, c'est la présence d'un bœuf qui prêche, et d'un vilain petit moinillon rigolo...

     

    L'étape suivante, après la restauration en cours du bâtiment Morey (où est située l'entrée du Musée lorrain), sera la construction d'un vaste bâtiment à Maxéville. Le concours vient d'être passé et le lauréat sera dévoilé le 23 septembre au conseil municipal de Nancy. Il s'agit de stocker à terme dans cet édifice toutes les réserves des six musées de Nancy et son agglomération. Une opération indispensable si l'on veut passer à l'étape suivante de la restauration intérieure du Musée lorrain : car pour pouvoir refaire chaque salle, il faut pouvoir entreposer les œuvres qui s'y trouvent et, par cette opération-tiroir, refaire l'ensemble. Puis s'attaquer aux réserves, encore mal connues, et surtout mal exploitées.

    [d'après l'Est Républicain]