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Lorraine - Page 120

  • Hennezel (Vosges) : "Le coq dans tous ses états en Saône Lorraine... et dans le monde"

    Le Musée du Verre, du Fer, du Bois et de la Résistance d'Hennezel-Clairey (Vosges, entre Darney et Bains-les-Bains) présente une exposition temporaire sur le thème du "Coq dans tous ses états en Saône Lorraine... et dans le monde".

     

    le coq à hennezel.jpgDe tous les animaux, le coq, symbole universel, est le plus présent dans la plupart des civilisations, de la plus haute antiquité à l'époque contemporaine.

     

    Le roi de la basse-cour, symbole solaire, horloge vivante, associé au courage, à la virilité et à la vigilance, tient une part importante dans les religions de l'Antiquité, mais aussi chez les chrétiens, les musulmans et dans l'horoscope chinois. Devenu girouette, il trône au sommet des clochers de l'Occident chrétien comme symbole de la résurrection. Maintes superstitions et croyance populaires tournent autour du coq blanc ou du coq noir.

     

    La monarchie française l'associe au pouvoir du roi et la Révolution en fait un de ses symboles omniprésents. La IIIe République le reprend à son tour et on le retrouve encore sur certains monuments aux morts de la guerre de 14-18 : c'est le cocorico de la France victorieuse !

     

    La littérature le popularise, l'art et la publicité s'en emparent également. Il est présent en héraldique. Le sport en fait aussi un de ses symboles...

     

    Bref, l'exposition épatante présentée au musée de Hennezel décline la représentation de notre gallinacé à travers de nombreux objets et documents, utilitaires ou purement décoratifs. Du coq de clocher au coq émaillé des vases Legras, en passant par le coq de manège, le coq de Portieux ou celui du Portugal.

     

    >> Exposition à découvrir au Musée d'Hennezel-Clairey, rue du Moulin-Robert à HENNEZEL, sur la route thermale Vittel - Bains-les-Bains.

    >> Renseignements au 03.29.07.00.80.

    >> Ouvert jusqu'au 1er novembre, tous les jours de 14h30 à 18h30.

  • Visiter un jardin en Lorraine

    marc lechien.jpgIl y a en Lorraine des richesses que l'on ne trouve pas ailleurs avec, évidemment, la présence de l'Ecole de Nancy. A Paris, l'Art Nouveau était influencé par une femme. A Nancy, il puisa sa source d'inspiration dans les plantes. Le verrier Emile Gallé et l'hybrideur Victor Lemoine étaient amis et voisins. L'Ecole de Nancy a réinventé la nature. A l'époque, on hybridait beaucoup de plantes. Des horticulteurs comme Félix Crousse, Victor et Emile Lemoine ont rempli les catalogues de centaines de nouvelles variétés. Aujourd'hui, Marc Lechien, paysagiste, urbaniste et animateur de "Visiter un jardin en Lorraine" nous invite à redécouvrir ces richesses naturelles de notre pays de Lorraine.

     

    Ainsi, il y a la présence très concentrée de parcs thermaux dans les Vosges (Vittel, Contrexéville, Plombières-les-Bains, Martigny-les-Bains, Bains-les-Bains...). Là, on se trouve dans une configuration très particulière avec des parcs conçus entre 1890 et 1914 pour des curistes qui, à l'époque, n'aimaient pas se mélanger à la population locale, avaient de hauts revenus et du temps libre. Tir aux pigeons, balançoires, balades en bateau, kiosque à musique... de multiples aménagements avaient été prévus pour les distraire. A découvrir aussi les parcs des châteaux vosgiens (Autigny-la-Tour...).

     

    jardin d'ode.jpgEt puis, dans les Vosges, il y a encore les jardins monastiques réhabilités en même temps que les anciens prieurés et abbayes. Autrey, à proximité de Rambervillers, Morizécourt et Bleurville, en Saône Lorraine, offrent d'intéressants petits jardins propices à la méditation et à la communion avec la nature.

     

    Grâce à la campagne "Visiter un jardin en Lorraine", les propriétaires acceptent d'ouvrir leurs jardins. Aujourd'hui, on peut découvrir un patrimoine exceptionnel.

     

     

     

    visitez un jardin.jpg

     

    >> "Visiter un jardin en Lorraine", de mai à octobre 2009 dans les quatre départements lorrains.

  • Robécourt (Vosges) : la campagne poubelle des villes ?

    L'enquête publique portant sur l'implantation d'un centre de stockage de déchets ultimes à Robécourt, dans le canton de Lamarche, vient de s'ouvrir. Les opposants au projet sont mobilisés.

    enquête décharge robécourt.jpgL'église de Robécourt a sonné le glas, mardi à 14 h. Une façon symbolique pour Madame le maire de signifier " la mort de notre village ". Explication : cette petite commune de 123 habitants a été choisi par l'entreprise Trienersys pour y implanter un centre de stockage des déchets ainsi qu'un centre de tri.

    Le site de 140 hectares se trouve au lieudit « La Fennecière », en plein cœur de la forêt du Creuchot. Une jolie clairière où paissent encore les vaches d'une ferme bio. Peut-être plus pour très longtemps…

    Mardi, à 14 h, l'association Accid (action citoyenne contre l'implantation d'une décharge) avait battu le rappel, invitant les opposants au projet à venir écrire leurs remarques sur les registres de l'enquête publique qui s'ouvrait en mairie de Robécourt. Elle se tiendra jusqu'au 14 mai, sous la présidence de Jean-Pierre Antoine.

    Des dizaines de personnes, de Robécourt ou des villages environnants, avaient fait le déplacement. Munis de cloches ou de crécelles, ils ont marché de l'église jusqu'à la mairie, brandissant à bout de bras quelques slogans dont l'humoristique " ça cloche à Robécourt " (clin d’œil à la dernière fonderie de cloches installée dans le village jusqu’en 1939).

    manifestation à robécourt.gifLa mobilisation contre ce projet ne date pourtant pas d'hier. Eric Valtot, président de l'association Accid, rappelle qu'elle existe depuis mai 2005 et que l'enquête publique n'est qu'une étape, certes décisive, de la procédure. " On va mettre la pression avec tous nos arguments pour que les commissaires enquêteurs rendent un avis négatif ", affiche clairement le président.

    " Le projet, qui prévoit le stockage de 110.000 tonnes de déchets par an, va complètement à l'encontre d'une politique de réduction des déchets ", ajoute-t-il. Et à l'encontre de ce qui se passe dans d'autres pays européens.

    D'un point de vue environnemental, le président souligne que le projet se situe " au cœur d'une zone Natura 2000." Quant à sa localisation, en bordure du département, " elle engendrera des surcoûts de transport ".

    Aujourd'hui sous les feux de l'actualité, le président Eric Valtot ne se sent pourtant pas plus en première ligne que d'autres sites pressentis. Le slogan : " Ni ici, ni ailleurs mais autrement " résume la philosophie d'Accid et des autres associations anti-décharge du département, qui ont décidé de se serrer les coudes, formant même un collectif.

    enquête publique robécourt.jpgDans son combat, les anti-décharge de Robécourt bénéficient également du soutien des élus du secteur : en premier lieu, Régine Thomas, maire du village, qui a toujours clamé son opposition à ce projet. " Ils fabriquent un projet et après ils le vendent au plus offrant ", résume Mme le maire. " Avec de l'argent, ils achètent tout. Mais à quoi sert une belle cage dorée, s'il n'y a personne à l'intérieur ? ", s'interroge-t-elle.

    D'autres politiques ont apporté leur soutien, notamment le conseiller général Gérard Sancho, le député Jean-Jacques Gaultier, le conseiller régional Christian Franqueville et bien d'autres.

    Mais Eric Valtot ne peut s'empêcher de pester contre le temps perdu depuis 1999. " Le plan départemental d'élimination des déchets tablait sur 50.000 tonnes par an en 2010. On en est encore à 150.000 ! ", se désole Eric Valtot qui veut pourtant croire que les hommes politiques auront l'ambition d'aller vers la réduction des déchets.

    René Nivert, 69 ans, habitant du village s'est joint au cortège des manifestants " pour le bien de tout le monde " et surtout celui des générations futures. " Il va y avoir des pollutions et puis on n'en verra jamais la fin. Pas besoin d'être bachelier pour le savoir !", résume l’agriculteur retraité.

    Devant la porte de la mairie, le président de la commission d'enquête observe les manifestants et entame le dialogue. Elle sera composée de trois personnes et d'un suppléant. " Notre rôle est de recueillir les observations et de rendre ensuite nos conclusions au préfet dans un délai d'un mois ", décrypte Jean-Pierre Antoine.

    Au final, ce sera au nouveau préfet Dominique Sorain de rendre un avis favorable ou défavorable au projet de décharge à Robécourt. Suivra-t-il la voie de ces prédécesseurs qui n'ont jamais donné leur feu vert à un centre de stockage dans les Vosges ?

    >> Prochaines dates de l'enquête publique en mairie de Robécourt : samedi 18 avril de 9 h à 12 h ; jeudi 23 avril de 17 h à 20 h ; samedi 25 avril de 9 h à 12 h ; mercredi 29 avril de 9 h à 12 h ; lundi 4 mai de 9 h à 12 h ; jeudi 7 mai de 17 h à 20 h et jeudi 14 mai de 17 h à 20 h.

    [d'après Vosges Matin | 16.04.09]

  • Nancy : le renouveau de la Société d’Histoire de la Lorraine

    L'assemblée générale de la Société d'Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain a révélé une fréquentation importante aux conférences et a examiné la réforme des statuts de la société.

     

    dominique flon.jpgLa Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain compte 1304 adhérents. Ils étaient 1366 en 2007 et 1293 en 2006. Une petite érosion du nombre de cotisants. Dominique Flon, président de l'association, souhaiterait enrayer cette baisse. Une courbe de fréquentation identique à celle des entrées au Musée Lorrain où l'on comptabilisait 57174 entrées en 2008 contre 62802 en 2007 et 55907 en 2006. Pour le musée, le président y voit un effet conjugué des travaux de ravalement qui n'incitent pas à la visite et la crise économique. Rien de catastrophique, cependant. Bien au contraire, l'association affiche un dynamisme certain, puisque ses conférences sont très suivies, au point de devoir refuser du monde pour des raisons de sécurité. Si bien qu'il a fallu doubler plusieurs causeries. Ils étaient 3.000 en 2008 à fréquenter la salle de conférences. Quant au Pays Lorrain, la revue trimestrielle de l'association, elle a été livrée à 1165 abonnés en 2008 contre 1255 en 2007. La Société se met à la page en ouvrant son site internet, consultable à l'adresse : www.societe-histoire-lorraine.com.

     

    Modernisation en vue également pour la bibliothèque de la Société riche de plus de 15.000 volumes. Un partenariat avec l'Université Nancy 2, qui prépare un catalogue de l'imprimerie en Lorraine avant 1810, devrait permettre d'établir une banque de données informatiques du fonds de la bibliothèque. D'autres partenariats et mises en réseaux sont également envisagés.

     

    La réforme des statuts de la Société est à l'étude, afin de diminuer, dans son conseil d'administration, le nombre d'élus municipaux. Un rééquilibrage au profit des personnes issues de la société civile, dans la mesure où la gestion du musée a été confiée, par convention, à la Ville. Un retour aux sources pour cette association savante et mécène qui, année après année, enrichit les collections du musée. En 2008, elle a réalisé 25 acquisitions pour un montant de 21.114 €, dont 13.039 € d'aide du Fonds régional d'acquisition des musées. Sont ainsi entrés dans les collections une monnaie d'or rarissime du duc Charles IV, un coffre en bois Renaissance provenant de la plaine des Vosges, des objets ayant servi à l'exposition « L'Art des tranchées » et des plaques de Prouvé.

     

    La politique d'acquisition vise désormais à compléter les collections sur l'histoire industrielle et sociale de la Lorraine aux XIXe et XXe siècles (sidérurgie, textile). A ce titre, la Société a bénéficié de dons intéressants : deux peintures concernant l'imprimerie nancéienne Humblot ; l'une a été offerte par les ouvriers à leur patron, à l'occasion du cinquantenaire de l'entreprise, l'autre représente l'épouse du directeur.

     

    [d’après l’Est Républicain | 14.04.09]

  • Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc à Domremy (Vosges)

    centenaire béatification jeanne d'arc.jpg

     

     

    programme centenaire j d'arc.jpg

     

    [documentation : Conseil Général des Vosges]

     

     

     

     

     

     

     

  • Traditions pascales : les crécelles en Lorraine

    Le mot "crécelle" est d'origine incertaine. Certains le rapprochent du latin « crepicella » ou de « crepitaculum ». Le dictionnaire le donne comme apparu au XIIe siècle. Au XVIIIe siècle, Boileau dit : « Prenons du Jeudi saint la bruyante crécelle ». Bref retour sur une tradition qui a toujours court dans des paroisses lorraines.

     

    crécelleurs lorrains en 2009.jpgIl s'agit fort probablement au départ d'un jouet d'enfant fabriqué à la maison de manière artisanale. On sait qu'il servait aux lépreux pour s'annoncer lorsqu'ils évoluaient dans un lieu public. Au Moyen Âge, les magistrats messins autorisèrent les lépreux à quitter leurs bordes et à quêter dans les rues. C'est peut-être de là que vient la coutume d'utiliser la crécelle le Vendredi et le Samedi Saints… Cette coutume n'est certes pas spécifique à la Lorraine ; elle s'est perdue dans beaucoup de régions mais survit dans nombre de paroisses lorraines.

     

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Pour les enfants (mais chut ! il ne faut pas leur dire), elles sont supposées être parties en voyage à Rome...

     

    Dans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servaient notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Elles étaient alors prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'angélus. Maintenant, depuis que les filles peuvent servir la messe au chœur, les groupes sont mixtes et comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

     

    Vendredi, dès 6 h 30, on entendait ainsi dans les rues de Bruley, dans le Toulois, le bruit des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : « C'est l'angélus ! Ave Maria ! ». Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages.

     

    Après la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au curé de la paroisse à payer un voyage à ses servants de messe. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.

     

     

    [cliché Est Républicain]

  • Saulxures-les-Bulgnéville (Vosges) : réouverture de l'église après travaux de restauration

    église saulxures les bulgnéville.jpg

     

    [Vosges Matin | 07.04.09]

  • Le livre "La forêt de Darney" officiellement présenté au public

    Jean-François Michel, président de l’association Saône-Lorraine, a présenté vendredi officiellement devant un parterre d’invités le livre « La forêt de Darney » sur le site de Merrain International à Monthureux-sur-Saône.

     

    réception livre forêt darney 07.04.09.jpg« C’est un livre des records » annonce d’amblée l’initiateur et coordonnateur de cette nouvelle édition. « Plus de 30 auteurs et collaborateurs, près de 500 pages, des photos couleur et un poids de 1,9 kg ! ». Un véritable événement dans l’édition régionale auquel sont associés Jean-Pierre Husson, géographe, et Hubert Flammarion, médiéviste, qui a aussi réalisé de nombreux clichés illustrant cette édition. Et, bien sûr, les éditions Dominique Guéniot, de Langres, responsables de ce remarquable travail.

     

    présentation livre forêt darney 10.04.09 003.jpgLes responsables de cette réédition insistent sur la clarté et l’originalité de l’ouvrage qui rajeunit complètement l’édition de 1985. « C’est une véritable encyclopédie sur la région de Darney qui a associé des talents d’historiens, de géographes, de spécialistes de la sylviculture, de l’environnement, des aménageurs et des industriels » précise encore Jean-François Michel.

     

    présentation livre forêt darney 10.04.09 006.jpgPour Hubert Flammarion, « ce fut une aventure passionnante car, outre qu’il s’agit d’un bel objet sylvicole, c’est surtout un splendide ouvrage éditorial ». Bref, les éloges ne tarissent pas. Et ils sont amplement mérités.

     

    Jean-Pierre Husson insistera sur le caractère symbolique de « ce baptême effectué dans une entreprise innovante qui travaille le bois ». Et de souhaiter que « cet ouvrage serve de modèle pour d’autres bassins de vie ».

     

    présentation livre forêt darney 10.04.09 009.jpgEnfin, Jean-François Michel associa à cette réédition le mécénat d’entreprises locales : Merrain International, Sebeler SAS de Bleurville et la verrerie de La Rochère, ainsi que le soutien du Conseil général des Vosges et des Communautés de communes du Pays de la Saône Vosgienne et de Saône & Madon, sans qui cette nouvelle édition n’aurait pu voir le jour.

     

    La naissance de l’ouvrage fut sympathiquement fêtée autour du verre de l’amitié par toute l’assistance ravie d’une telle réussite éditoriale, gage d’une belle promotion pour la région.

     

    La souscription pour « La forêt de Darney » est prolongée jusqu’au 30 avril au prix de 45 €. Commande à adresser à Jean-François Michel, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny 57000 METZ.

  • 9 et 10 mai 2009 : 31ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs

    L'association Pèlerins de Lorraine organise, pour la 31ème année consécutive, son pèlerinage Domremy - Vaucouleurs, sur les pas de Jehanne, en cette année du Centenaire de sa béatification.

     

    30e pèlerinage domremy-vaucouleurs 18.05.08 021.jpg
    Arrivée à Vaucouleurs lors du 30ème pèlerinage (2008)

     

    Au programme de ces deux journées :

     

    > Samedi 9 mai :

    - rendez-vous au bivouac sur le plateau de Notre-Dame de Beauregard, au-dessus de Maxey-sur-Meuse

    - Veillée à partir de 20h30

     

    > Dimanche 10 mai :

    - 8h30 précises : rendez-vous devant la maison natale de Jeanne d'Arc à Domremy et départ du pèlerinage. Itinéraire : Greux, Notre-Dame de Bermont, Goussaincourt, Montbras, Taillancourt

    - 12h00 : messe en l'église de Champougny

    - 13h15 : repas tiré des sacs autour de la chapelle de Notre-Dame des Affligés

    - 14h30 : départ du pèlerinage vers Sepvigny, Châlaines, Vaucouleurs

    - vers 17h00 : arrivée à la Porte de France à Vaucouleurs, Salut au Saint-Sacrement dans la chapelle castrale

    - 17h30 : cérémonies scoutes et dispersion des pèlerins

     

    30e pèlerinage domremy-vaucouleurs 18.05.08 039.jpg
    Cérémonie scoute à la fin du pèlerinage (2008)

     

    >> Pour tout renseignement, contactez pelerinsdelorraine@hotmail.fr ou 03.83.20.67.22.

  • Et que sonnent crécelles et bruants !

    Aurons-nous encore le bonheur d’entendre le son des crécelles et autres « bruants » en ces jours saints ?

     

    des crécelleurs lorrains.jpgParce que les cloches se sont tues au soir du Jeudi Saint, il est de tradition en Lorraine que les enfants de chœur prennent le relais pour annoncer l’angélus et les offices au son des crécelles. Jusqu’à la Veillée pascale qui célèbre la résurrection du Christ et le retour triomphant des cloches !

     

    Les enfants passent dans toutes les rues du village dès l’aube pour annoncer l’angélus puis de nouveau à midi et le soir. Lors du passage du soir, les « crécelleurs » annoncent à la fois l’angélus et l’office (de la Croix, le Vendredi Saint, et la Veillée pascale, le Samedi Saint).

     

    crécelle.jpgAprès la fête de Pâques, les enfants de chœur font la « roulée », généralement le lundi de Pâques, afin de recueillir œufs et piécettes en guise de récompense.

     

    Une bien belle tradition qui malheureusement se meurt… faute d’enfants de chœur…

  • Nancy : la résurrection du Palais ducal

    Sous un soleil radieux, la Grand-Rue devant le Palais ducal était l'objet, en début de semaine, d'un spectaculaire chantier. D'immenses grues déposaient le « parapluie » d'échafaudages à hauteur de la Porterie du Palais ducal.

     

    palais ducal.jpgLa toiture de cette partie Renaissance est en effet achevée. Il faut donc déposer toute la structure, ne garder que les échafaudages correspondant à la façade, où se trouve la Porterie encore en réfection, la galerie des Cerfs et l'arrière, côté cour. Normalement, à la fin de l'été, la partie la plus ancienne et la plus noble du Palais ducal sera dévoilée.

     

    Entre-temps, la restauration de l'aile Morey aura commencé grâce aux échafaudages en cours de translation. Cette partie, la quatrième tranche de rénovation du Palais ducal commence sur rue à hauteur de la porte d’entrée du Musée lorrain, fait l'angle de la rue Jacquot et donne sur la splendide grille XVIIIe fermant le jardin. Le côté cour sera traité également. Ce bâtiment, côté rue, est le pastiche réussi néo-Renaissance de l'aile XVIe. Prosper Morey n'a pas prolongé son goût pour le néo (il est également l’architecte de la basilique Saint-Epvre voisine), jusqu'à faire de même côté cour : son ordonnancement est XVIIe, avec un petit côté Empire, voire Restauration.

     

    Le Plan de relance gouvernemental permet de lancer dès le mois d'avril cette nouvelle tranche qui n'était prévue qu’en 2010. Il en est de même pour Saint-Epvre : les travaux repartiront début mai pour 18 mois. A noter que l'Etat finance la moitié de cette tranche au lieu de 35 % prévus, ce qui a évidemment incité la Ville à relancer le chantier au plus vite.

     

    [d’après l’Est Républicain | 08.04.09]

  • La Gazette Lorraine n° 73 est parue

    gazette lorraine 73.jpg

     

    Revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine, La Gazette Lorraine vous propose ce trimestre :

     

    > L'énigme des Trois lièvres

    > Traditions : les artistes des rues et Les couleurs du cirque

    > Gastronomie : la soupe d'orties

    > Dossier : quand les écorces racontent l'arbre

    > Patrimoine : le sculpteur de l'An II

    > Art Déco : la pharmacie du Point Central à Nancy

    > Architecture : Le Corbusier à Saint-Dié

    Et les habituelles rubriques qui font la richesse de cette revue sympathique.

     

    >> Contact : gazelor@club-internet.fr

     

  • « A fleur de peau » : une exposition au Musée Lorrain à Nancy

    Des sculptures en passant par les peintures, les visiteurs du Musée Lorrain peuvent découvrir l'évolution de la mode, au fil des siècles et sous toutes ses formes.

     

    mode gallo-romaine.jpg« Les gens qui ne voient dans la mode que la mode sont bien sots » écrivait Balzac en son temps. A écouter Laëtitia Jaeger, enseignante en histoire de l'art, expliquer le sens caché des vêtements dans les représentations artistiques, on comprend mieux le point de vue de l'écrivain.

     

    « Au-delà de la simple apparence, les costumes et les accessoires que nous portons sont aussi le reflet de la place accordée à chacun dans la société. » Un constat que l’enseignante détaille devant trois statuettes de Vierges à l'Enfant, façonnées entre le XIIe et le XVe siècle. « Même si ce sont des représentations religieuses, elles portent le costume traditionnel des femmes de cette époque. » A savoir, une longue tunique, « pour cacher le corps », avec une cote et une surcote, et « des cheveux longs coiffés de façon à voiler le visage ».

     

    Vierge à l'Enfant abbaye St Mansuy Toul XIVe.jpgPour les hommes du Moyen-Âge, « le corps féminin est l'endroit où se cache le diable, donc il faut le cacher au maximum. ». Une vision très religieuse de la société qui s'estompe progressivement pour donner naissance, à la fin du XIVe siècle, à ce qu'on appelle aujourd'hui la mode. « On assiste à une modification dans la façon de se vêtir. Les femmes portent des vêtements plus ajustés. La taille est serrée, la poitrine est légèrement soulignée même s'il faut porter des bandes pour aplatir les seins. »

     

    Paradoxalement, même si les femmes ont toujours une place moindre par rapport aux hommes sur l'échelle sociale, c'est à cette période que naissent véritablement les premiers vêtements sexués. « Les femmes portaient par exemple d'amples paniers sous leur robe. Elles mettaient aussi des corsets et des souliers en soie. » Le résultat : des vêtements encombrants, pas du tout pratiques pour se déplacer et douloureux à porter. C'est d'ailleurs de cette période que date le fameux « il faut souffrir pour être belle »… « Les femmes ne pouvaient pas bouger avec ces vêtements, précise Laëtitia Jaeger, elles étaient donc obligées de rester à la maison ».

     

    Aujourd'hui, malgré l'évolution des mœurs, on revient toujours... en arrière. « Beaucoup de garçons portent des pantalons slims qui collent au corps, avec une chemise et une cravate fine. C'est une élégance nonchalante, une façon de brouiller les pistes. Comme les dandys des années 1830. » La mode, éternel recommencement ?

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.03.09]

  • Les prochaines publications de Jean-Marie Cuny

    Jean-Marie Cuny 003.jpgJean-Marie Cuny, auteur régionaliste féru d'histoire de la Lorraine et de cuisine, nous annonce la parution prochaine de deux nouveaux ouvrages :

     

    > En mai : Jeanne la Bonne Lorraine. Un ouvrage sympathiquement illustré sur notre Jeannette, ses origines, ses représentations, ses épées, etc. Le livre sera édité aux Editions du Sapin d'Or à Epinal.

     

    > En septembre : La Lorraine gourmande. Histoire et présentation de nos meilleures spécialités gourmandes. Ouvrage richement illustré qui titillera les papilles des lecteurs et les fera saliver en partant à la découverte des spécialités lorraines. Livre édité aux Editions Gens de Lorraine à Millery.

     

     

    >> Renseignements aux Editions Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Bleurville : la fête des Rameaux célébrée avec l'évêque de Saint-Dié

    La messe des Rameaux a été célébrée, pour toute la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, par Mgr Jean-Paul Mathieu en l'église de Bleurville.

     

    Rameaux Bleurville 05.03.09 001.jpgEn l'absence de l'abbé Villaume, curé de la grande paroisse, les paroissiens ont eu la joie d'accueillir Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, qui a accepté spontanément de suppléer notre curé actuellement en repos, pour la célébration de la messe des Rameaux.

     

    Après la bénédictions des buis sur le parvis de l'église, c'est une longue procession qui s'est rendue à l'église afin d'assister à la messe.

     

    La nef de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville était à peine suffisante pour accueillir la foule des fidèles venue des onze paroisses de N.-D. de la Saône, mais également bien au-delà. Toute l'assistance était à la joie d'entourer le Pasteur du diocèse qui venait pour la première fois depuis sa nomination dans notre paroisse. La messe était animée par la chorale paroissiale et la cérémonie avait été réglée dans ses moindres détails par l'équipe des laïcs qui seconde l'abbé Villaume dans son ministère.

     

    Rameaux Bleurville 05.03.09 007.jpgUne bonne nouvelle fut annoncée à l'assistance : l'abbé Charles Villaume devrait retrouver son presbytère après les fêtes de Pâques.

     

    Les paroissiens ont chaleureusement remercié Mgr Mathieu pour sa venue. Il sera d'ailleurs de nouveau à la paroisse Notre-Dame de la Saône jeudi où il célébrera l'office du Jeudi Saint en l'église des Petits-Thons.

  • Les Pèlerins de Lorraine vous donnent rendez-vous

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    30ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs (2008)

     

    L'association Pèlerins de Lorraine vous donnent rendez-vous ce printemps à l'occasion de plusieurs pèlerinages sur des lieux symboliques lorrains :

    > 19 avril : Journée du Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges), messe à 11h30, conférences et exposition

    > 10 mai : 31ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs

    > 1er juin : pèlerinage de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port avec le chapitre Saint-Sigisbert de Nancy

    > 26 avril : visite commentée de l'église Sainte-Jeanne d'Arc de Lunéville avec Catherine Guyon, historienne

     

    >> Renseignements auprès de l'association Pèlerins de Lorraine au 03.83.20.67.22.

  • Donjons et courtines de Lorraine

    donjons et courtines.jpg

     

    La Lorraine n'est pas particulièrement réputée pour ses châteaux-forts. Or, le patrimoine fortifié médiéval lorrain, d'une richesse exceptionnelle, témoigne de l'histoire agitée de la région tout au long du Moyen Âge.

     

    Du fier donjon dominant la plaine à la motte castrale, du vestige de muraille à l'église puissamment fortifiée, le nombre et la variété des sites, monumentaux ou modestes, étonne.

     

    Spécialiste reconnu des châteaux-forts alsaciens, l'auteur, Nicolas Mangus, se penche dans ce livre sur l'histoire et l'architecture de la Lorraine médiévale. Il propose un dictionnaire complet de ce patrimoine fragile qui a beaucoup souffert des guerres et des destructions accidentelles ou volontaires. Cet ouvrage est une invitation à partir sur les traces du passé tumultueux de nos quatre départements lorrains.

     

    >> Donjons et courtines. Châteaux-forts et fortifications médiévales de Lorraine, Nicolas Mengus, éditions Pierron, 2009, 191 p., nombreuses photos couleurs de Yves Noto Campanella (39 €).

  • Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) : pour une basilique de lumière

    A Saint-Nicolas-de-Port, une convention a été signée avec la Fondation du Patrimoine, avant le lancement d'une souscription privée pour la mise en lumière de la célèbre basilique.

     

    St Nicolas d'été 12.05.08 002.jpg« Faire de ce joyau un vaisseau de lumière ». L'idée est désormais acquise, la basilique de Saint-Nicolas-de-Port scintillera de mille feux à l'occasion de la grande fête de la Saint-Nicolas, le 5 décembre prochain. Ce sera l'aboutissement d'un projet initié par la municipalité en 2005 qui a débuté par une consultation populaire pour la mise en lumière de l'édifice. Un groupe de travail s'est ensuite constitué pour mener à terme ce projet lumineux qui s'est soldé par le choix du concepteur lumière, le 5 décembre 2008, une date symbolique. Trois esquisses étaient présentées et le choix s'est porté sur celle de l'atelier Jéol de Lyon. Un projet de 220.000 € qui consiste à la réalisation de l'illumination du bâtiment mais aussi à l'éclairage des abords afin que la basilique soit un « phare dans la nuit ».

     

    signature convention FDP.jpgAu-delà du financement public classique avec la participation des collectivités, la ville de Saint-Nicolas-de-Port s'est associée à la Fondation du Patrimoine pour lancer une vaste campagne de souscription privée auprès des entreprises et des particuliers. La convention avec la Fondation du Patrimoine a été signée récemment par le maire, Luc Binsinger, et Michel Vicq, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine, en présence du sénateur Philippe Narchbar, du conseiller général Jean-Claude Pissenem et de l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique.

     

    Autre symbole, les discours ont eu lieu devant la fresque historique qui représente Camille-Croué Friedman, la bienfaitrice de la basilique. « J'ai le sentiment de vivre un grand moment » a confié le sénateur Nachbar qui s'est engagé à mettre dans la sébile de l'argent de l'Etat, comme Jean-Claude Pissemen l'apport du Conseil général. Voilà pour les fonds publics. Côté mobilisation privée, les entreprises et les particuliers sont invités à mettre la main au gousset pour une contribution, même modeste. Car « aujourd'hui les gens aiment le patrimoine. Ils ont droit à la beauté ». Et Michel Vicq d’ajouter que « demain, grâce à votre générosité, votre basilique, va rayonner d'une lumière d'excellence, celle qui apaise en même temps qu'elle régénère les esprits, celle qui révèle sans juger, celle qui nous rendra ce que nous allons lui donner. Cette lumière sera belle comme un Te Deum ».

     

    >> Les bons de souscription sont à renvoyer à la Fondation du patrimoine. En notant que les dons sont déductibles des impôts à hauteur de 66 % pour les particuliers dans la limite de 20 % du revenu imposable. Réduction de 60 % pour les entreprises dans la limite de 5 pour mille du chiffre d'affaires.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.03.09]

  • La « Bête des Vosges », 32 ans après

    Un film, diffusé sur France 3 ce samedi 4 avril, fait l'autopsie de cette rumeur de plus de 30 ans qui a marqué les esprits des Vosgiens.

     

    bête des vosges.jpgLe mythe du loup a fait recette depuis des millénaires, faisant surgir à chaque apparition de la bête, les mêmes peurs ancestrales de l'inconnu, de l'irrationnel.

     

    Au printemps 1977, les Vosges et même la France n'ont pas échappé au phénomène quand la « Bête des Vosges » a fait parler d'elle. Moutons, génisses et taurillons ont succombé sous ses crocs. Le nombre impressionnant de ses victimes a mis toute une région en émoi avant que le pays tout entier ne frémisse à son tour devant l'intelligence de l'animal qui savait déjouer tous les pièges. Malgré la mobilisation de l’armée, des forestiers et des lieutenants de louveterie…

     

    Certains ont « vu » la bête, la définissant entre chien et loup mais de toutes façons « énorme », d'autres ont essayé de l'abattre, d'autres ont réussi quelques clichés flous qui ont fait le choc dans les hebdomadaires. Puis soudain, tout s'est arrêté, plus de traces relevées par les forestiers, plus de troupeau décimé, plus de promeneurs apeurés.

     

    Le film mêle des images d'archives, des extraits de la presse locale et nationale qui avait trouvé là la meilleure des matières par ses rebondissements, l'implication des hommes et des autorités, et des images d'aujourd'hui, toutes tournées entre... « chien et loup », avec brouillard et arbres décharnés. Le réalisateur a aussi pris l'avis de spécialistes, comme ce vétérinaire qui penche pour la version « chien », retrouvé les témoins de l'époque ou encore les journalistes qui avaient couvert l'événement.

     

    Au delà du faits divers, le réalisateur a mis le doigt sur les dérives qui accompagnent les peurs populaires. Un allemand propriétaire d'un grand domaine dans la région de Rambervillers, d'où il avait exclu les chasseurs, en a fait les frais.

     

    Comme pour celle du Gévaudan, on n'en sait pas plus sur la « Bête des Vosges » après cinquante minutes de film. L'animal a gardé tout son mystère. On est certain de sa férocité, de son intelligence presque humaine, ce qui a alimenté la rumeur d'une bête « télécommandée ». On finirait presque par douter de son existence réelle, comme si le temps en avait fait une chimère, une histoire que l'on raconte pour faire peur aux enfants...

     

    [d’après l’Est Républicain | 02.04.09]

  • Darney : Jean Petitcolas revisite l'histoire locale

    Enseignant retraité, Jean Petitcolas, vient de publier deux ouvrages consacrés à l'histoire de l'enseignement dans la région de Darney et à l'histoire de ce bourg vosgien de 1635 à l'époque contemporaine.

     

    jean petitcolas.jpg
    [Vosges Matin | 23.03.09]

     

    >> Pour obtenir ces ouvrages, contactez l'auteur au 03.29.08.26.38.

  • Im memoriam Yves Boulian

    yves boulian (1929-2009).jpgYves Boulian s'en est allé.

     

    Tous ceux qui l'ont connu au sein des différentes associations dans lesquelles il s'investissait, pleurent un ami.

     

    Nous nous associons à la peine de son épouse, Marie-Madeleine, de ses enfants et de toute sa famille.

     

    Sa grande famille, les militaires, les bénévoles des associations locales de sauvegarde du patrimoine, les marcheurs du Club Vosgien, l'université de la culture permanente de Nancy, et combien d'autres encore, garderont le souvenir de cet homme attachant et volontaire, voyageur infatigable, pétri de valeurs humaines et spirituelles.

     

    Yves, nous ne vous oublierons pas.

     

    RIP.

  • Communiqué de l'association contre l'implantation d'une décharge à Robécourt (Vosges)

    L’association ACCID et la Mairie de Robécourt (Vosges)

    vous invitent à une réunion publique

    samedi 4 avril à 17h00

    à l’ancienne école de Robécourt

     

    Citoyens, Adhérents, Sympathisants,

     

    Après le "NON au projet de décharge départementale à Robécourt", prononcé à la majorité de 15 voix contre 8 par les membres de la Commission Consultative de Révision du Plan Départemental des déchets le 18 septembre 2008, le projet continue d'avancer.

     

    Quand la machine administrative est en route, rien ne l'arrête…pas même un non-sens !

    En diverses occasions, tout au long de l'évolution de ce dossier, vous, élus locaux, citoyens, contribuables, agriculteurs, salariés, … nous avez accompagné et soutenu !

    Aujourd'hui, vous ne comprenez toujours pas comment faire cohabiter sur le même territoire, l'enfouissement de 110.000 tonnes de déchets par an pendant 25 ans avec :

     

    - Un pôle mondial de compétitivité de l'eau orienté vers l'obtention d'un label de qualité des eaux de Vittel et Contrexéville entres autres,

    - Un grand hôtel international à Martigny-les-Bains,

    - Une image thermale, liée à la recherche médicale et aux soins,

    - Les fleurons de l'industrie agroalimentaire que sont : Nestlé Water Supply Est, l'Ermitage et Bongrain-Gérard,

    - Le développement connexe à l'activité de la base logistique de Damblain,

    - Le tourisme en phase de développement…

     

    le tout, au cœur de la zone Nature 2000 Bassigny-Vallée du Mouzon ?

     

    C'est le sacrifice annoncé du "Mouzon" et des ruisseaux de la forêt du Creuchot qui vont servir de déversoir à toutes les pollutions générées par cette décharge !

     

    C'est également la disparition de 200 ha de terre bio ! Lourde contribution aux 700 ha qui disparaissent annuellement dans les Vosges.

     

    Par ailleurs, l'éloignement de Robécourt des principales zones de production des déchets, la surcapacité de l'installation projetée par rapport aux objectifs du PDEDMA, la trop faible valorisation matière prévue, l'absence de valorisation énergétique… vont pénaliser lourdement le contribuable et les budgets des collectivités et entraîner de graves atteintes à l'environnement.

     

    Nous voici donc arrivé au seuil de l'enquête publique qui débutera le 14 avril 2009 pour se terminer le 14 mai 2009.

     

    ACCID reste mobilisée et fera face jusqu'au bout grâce à votre soutien et notamment le mercredi 8 avril 2009 à 20h00 à Martigny-les-Bains où, associé à la municipalité de Robécourt, nous tiendrons une réunion d'information sur le pourquoi et le comment participer à l'enquête publique du 14 avril 2009.

     

    Soyez certains que notre combat est toujours déterminant pour l'avenir de notre région.

     

    Dans l’attente de nous voir et comptant vivement sur votre présence,

     

    Pour ACCID,

    le Président :

    Eric VALTOT

  • La Revue Lorraine Populaire : un numéro spécial pour le printemps

    C'est un numéro un peu particulier que propose ce mois-ci Jean-Marie Cuny.

     

    RLP 207.jpgLe n° 207 de La Revue Lorraine Populaire marque une étape dans la (déjà) longue vie de cette revue régionaliste. Pour découvir le message du "directeur-fondateur", il vous faut pour cela vous rendre chez votre libraire attitré...

     

    Au sommaire de ce numéro printanier, toujours une foule d'articles et d'anecdotes qui fleurent bon la Lorraine. Jugez-en :

     

    > Les lavoirs de Lorraine

    > Les traditions vosgiennes

    > Une virée en Meuse

    > Hagéville victime des "horreurs de la guerre"

    > La chimie à Metz du XVIIe au XIXe siècle

    > Les persécutions religieuses à Mirecourt sous la Révolution

    > Deux stèles du souvenir en forêt de Saint-Amond

    > Une croix dans le jardin du prieuré

    > L'église N.-D. de Remiremont

    > Un très rare portrait de Philippe Dupuy

    > La Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port

    > Les Lecomte de Thionville

    > La filière d'évasion de Rethal

    > Le château de Pierre-Percée

     

    >> La Revue Lorraine Populaire, n° 207, numéro spécial, 87 pages, en librairie (6 € le numéro).

  • Le lorrain Jean-Pierre Coffe réhabilite l'abricotier "Pêche de Nancy"

    En visite récemment à l'école d'horticulture de Roville-aux-Chênes, dans les Vosges, le célébrissime Jean-Pierre Coffe, souhaite que la Lorraine réhabilite l'abricotier "Pêche de Nancy" et le melon de Lunéville. Racines lorraines obligent.

     

    jp coffe à roville-aux-chênes.jpgLa Lorraine et Jean-Pierre Coffe, c'est une histoire de coeur. En quittant Lunéville à l'âge de 14 ans, il a un peu perdu de sa Lorraine natale. Et puis, petit à petit, ce petit-fils de maraîcher s'est senti de plus en plus proche de ses racines. Il ne s'est pas fait prier pour évoquer quelques souvenirs gustatifs de sa jeunesse lunévilloise : les fameux salsifis de la cité cavalière, les melons, les fraises de Woippy ou les mirabelles dont il regrette que les producteurs ne se soient davantage mobilisés pour obtenir l'AOC.

     

    Bref, Jean-Pierre Coffe est un convaincu. "Il y a ici en Lorraine, sans se bouger, un potentiel agricole" affirme-t-il.

     

    fruits lorrains.jpgSon passage à l'école d'horticulture vosgienne, lui a permis de crier haut et fort son amour pour l'abricotier "Pêche de Nancy". Devant un jeune abricotier de cette variété régionale, il fait une promesse : "On se revoit dans trente ans...". Mais les premiers fruits devraient toutefois pouvoir être dégustés dès cette année !

     

    [d'après Vosges Matin | 25.03.09]

  • La Semaine Sainte à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Vosges)

    En l'absence de l'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse N.-D. de la Saône, ce sont les équipes de laïcs qui prennent en charge l'organisation des offices de la Semaine Sainte. Les prêtres de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) les assisteront durant cette "grande semaine". On annonce également la venue de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, pour la messe des Rameaux à Bleurville.

     

    Nous livrons ci-après le programme des messes prévues pour la Semaine Sainte à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) :

     

    Mgr JP Mathieu nov 08.jpg> Dimanche des Rameaux 5 avril - Messe à 10 h en l'église de Bleurville célébrée par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié

    > Jeudi Saint - Office de la Sainte-Cène à 20 h en l'église des Petits-Thons

    > Vendredi Saint - Office de la Croix à 20 h en l'église de Saint-Julien

    > Samedi Saint - Veillée pascale à 21 h en l'église de Claudon

    > Dimanche de Pâques 12 avril - Célébration de la Parole par un diacre à 10 h en l'église de Monthureux

  • Chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains : les vitraux bientôt restaurés

    La Fondation du Patrimoine s'engage auprès de l'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains pour sauver les vitraux du  XIXe siècle de la chapelle de ce site industriel du XVIIIe siècle.

     

    restauration vitraux chapelle manufacture bains.jpg
    [Vosges Matin | 15.03.09]
  • « La forêt de Darney » disponible à partir du 6 avril

    "forêt de darney.jpgLa forêt de Darney, Des arbres et des hommes" est la nouvelle version d’un ouvrage collectif coordonné par Jean-François Michel, agrégé d'histoire et président de l'association Saône-Lorraine.

     

    Ce livre nous fait redécouvrir la nature, la géographie, l'histoire, le patrimoine et la vie économique, touristique et culturelle d'une des plus anciennes forêts françaises, située au sud-ouest des Vosges et aux confins de la Haute-Saône.

     

    L’ouvrage s’articule autour de quatre parties :

     

    Ø       « ESPACES NATURELS » aborde la forêt géographique et géologique, les paysages, la faune, la végétation et l'état des milliers d'hectares de chênes, de hêtres et de conifères après la tornade du 11 juillet 1984 ;

     

    Ø       « HERITAGES » permet de découvrir une occupation humaine qui remonte à la préhistoire et qui traverse l'Antiquité, le Moyen Âge et les Temps modernes jusqu'à nos jours, notamment autour des activités des religieux de la Vôge, des verrières et des verreries, des lieux de refuge de la Résistance et de la gestion forestière ;

     

     

    lettre Jacquinot Droiteval à Fadelot 19e s..jpg
    Lettre de M. Jacquinot, directeur des forges de Droiteval
    à M. Fadelot, marchand de bois à Bleurville (1845)
    adjudication de coupes de bois 19e s..jpg
    Quittance d'adjudication de coupe de bois dans la Vôge
    (document Joseph Fadelot, 1845)
     

    Ø       « ESPACES GEOGRAPHIQUES » nous fait comprendre la vie contemporaine de la forêt, sa population, son aménagement, la valorisation de la filière bois et ses activités industrielles à travers les exemples de Merrain International (bois), de la société Sebeler (pierre) et de la verrerie de La Rochère (verre) ;

     

    Ø       « ESPACES TOURISTIQUES ET CULTURELS » invite à la découverte des circuits touristiques en forêt de Darney (notamment les circuits du Club Vosgien), du musée d'Hennezel-Clairey et du centre d'animation de la préhistoire "Christine Guillaume" de Darney.

     

    Relanges Belle-Roche.jpgPhotographies, cartes postales anciennes, cartes et plans, 340 documents et illustrations en couleurs rendent l'ouvrage agréable et accessible à tous les publics. Une bibliographie et un CD de pièces justificatives complètent l'ensemble.

     

     

     

    >> Beau livre relié, format 21 x 27 cm, 496 pages en couleurs + CD (48 €)

     

    >> DISPONIBLE A PARTIR DU 6 AVRIL 2009 AUPRES DE L’ASSOCIATION SAONE-LORRAINE, EN LIBRAIRIE OU CHEZ GUENIOT EDITIONS A LANGRES

  • Le camp d'internement de Vittel (1943-1944) : conférence de Jean-Camille Bloch à Vittel et à Epinal

    La Société d’émulation du département des Vosges organise une conférence : « Le camp d’internement juif de Vittel 1943-1944 » par M. Jean Camille Bloch

     

     

    Vendredi 3 avril 2009 à 20h30, au Centre culturel de l'Alhambra,

    38 place de la Marne à Vittel

    et

    Samedi 4 avril 2009 à 16h30, amphithéâtre de la faculté de droit,

    rue de la Maix à Épinal

     

     

     entrée libre et gratuite

     

     

    *

    *      *

     

     

    Camp de Vittel.jpg
    Le camp d'internement de Vittel

     

    Vittel, samedi 23 janvier 1943. Cent quatre-vingt dix-huit juifs polonais de Varsovie débarquent sur le quai de la gare de la station thermale sous la férule des autorités d’Occupation. Quinze mois plus tard, le 18 avril 1944, près de soixante-dix d’entre eux sont regroupés pour être, via le camp de Drancy, déportés à Auschwitz où ils sont immédiatement gazés. Quelle logique peut donc sous-tendre cette pérégrination macabre à l’heure même où l’armée allemande doit faire face à des difficultés croissantes sur les fronts soviétiques et nord africains ?

     

     

    Internés successivement dans les hôtels de la Providence et Beau Site, isolés des détenues anglo-saxonnes mais soutenus clandestinement par les plus courageuses d’entre elles, ces juifs du ghetto ont en fait cru un court instant que les passeports et les autorisations d’émigration qu’ils détenaient, leur ouvriraient les portes de l’Amérique latine en échange de ressortissants allemands prisonniers des Alliés. En réalité, la quasi totalité reprend de le chemin de la Pologne pour une mort certaine, et ce en dépit de l’aide apportée par la résistance et par le comité local de la Croix-Rouge.

     

    Camp Vittel.jpg
    Au camp d'internement de Vittel

     

    >> Organisée par la Société d’émulation du département des Vosges, la conférence de Jean-Camille Bloch sera donnée le vendredi 3 avril à Vittel et le samedi 4 avril à Epinal.

     

    >> La conférence sera suivie d’une séance de dédicace de l’ouvrage Juifs des Vosges 1940-1944, par Jean-Camille Bloch (Éditions Jean-Bloch, 2007).

  • Tradition : le vin gris du printemps lorrain

    Depuis 2003, la Maison Laroppe, de Bruley, dans le Toulois, produit un « Gris d'Avril » qui s'est imposé au fil des ans. 15.000 bouteilles sont mises sur le marché.

     

    michel laroppe.jpg« Ce n'est pas acceptable. Trop c'est trop ! Tout est fait pour nuire à la profession» ! Michel Laroppe ne décolère pas. Comme tous les viticulteurs et négociants, il ne peut avaler la moindre goutte du projet de loi de Roselyne Bachelot, le ministre de la Santé, visant notamment à supprimer les dégustations publiques.

     

    Outre la remise en cause d'une tradition bien ancrée en France, cela aura pour conséquences, dit-il, de compliquer encore un peu plus la tâche de la filière. Une profession qui souffre depuis plusieurs années et multiplie les initiatives pour cultiver son image et répondre à l'exigence des consommateurs. Avec le « Gris d'Avril », Vincent Laroppe développe et réussit une stratégie commerciale intéressante. « Il s'agit d'un vin jeune, très aromatique, plein de fraîcheur, présenté dans une bouteille originale ». Effectivement, le « ventre »du flacon est décoré par une sérigraphie d'Odile Mélinette, l'aquarelliste du Toulois qui illustra plusieurs numéros de La Revue Lorraine Populaire. « Le dessin change tous les ans », précise le jeune vigneron. Une façon de signifier la singularité et la qualité de chaque cuvée.

     

    bouteille odille melinette.jpgAinsi, plus de 15 000 bouteilles de cet étonnant et gouleyant vin précoce vont partir à la conquête des papilles et palais dans les jours à venir. Marque déposée depuis 2003, le « Gris d'Avril » est un breuvage qui va asseoir sa notoriété jusqu'à l'été. « L'idée est de se positionner sur le marché, avant la venue des rosés, en mai-juin », ajoute Vincent Laroppe. « C'est un produit idéal pour saluer l'arrivée des beaux jours. Il accompagnera dignement les premiers barbecues ». Sur les tables des restaurants également, cette belle bouteille à la robe saumon et légèrement cuivrée, a toute sa place. D'ailleurs, plusieurs restaurateurs lorrains mettent en évidence le « Gris d'Avril » sur leurs cartes des vins. Après les années exceptionnelles que furent 2003, 2005 et 2006, la récolte 2008 affiche de belles ambitions, si l'on en juge par cette cuvée, annonciatrice du retour des beaux jours et d'un soleil qui va bientôt « réveiller » la vigne, l'incitant, une nouvelle fois, à donner le meilleur d'elle-même.

     

    [d’après l’Est Républicain | 04.03.09]