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Lorraine - Page 117

  • Inauguration du grand orgue restauré de la cathédrale de Saint-Dié

    Détruit lors du dynamitage de la cathédrale par les allemands en 1944, le grand orgue de la cathédrale de Saint-Dié est enfin reconstruit.

     

    orgues saint dié.jpgIl a été restauré par l’atelier de facture d’orgues de Pascal Quoirin, installé dans le Vaucluse. Ce grand orgue est un instrument classique à caractère polyphonique. Inséré dans un buffet d'inspiration moderne, il est doté d'un décor plutôt contemporain afin de s'harmoniser avec les vitraux de facture récente.

     

    Le grand orgue Quoirin sera officiellement inauguré dimanche 28 juin 2009 selon le programme suivant :

     

    >> 10h00 : messe pontificale et bénédiction de l'instrument par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié. Après une lecture biblique et le chant d’un psaume, suivront des invocations faites à l’orgue et la prière de bénédiction. Pour intégrer l’instrument au ministère liturgique qu’il aura à accomplir, le célébrant l’invoquera par huit fois : « Éveille-toi orgue, instrument sacré » en indiquant la diversité de ses fonctions : louer le Père, le Fils et l’Esprit, honorer la Vierge Marie, participer à l’action de grâce et à la supplication des fidèles, apporter le réconfort à ceux qui sont dans la peine, soutenir la prière.

     

    >> 15h00 : concert inaugural avec Jean Pierre Lecaudey et Frédéric Mayeur.

     

     

    [Plus d'infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Inauguration-du-grand-orgue-de-la.html]

  • Récital Sylvie Boulian aux Forges (Vosges) le 27 juin

    La chapelle Saint-Eloi des Forges (à proximité d’Epinal), accueillera samedi 27 juin un concert de chants classiques et russes interprétés par la cantatrice vosgienne Sylvie Boulian.

     

    MMB St Petersbourg 22.07.07 5.jpgLe public pourra entendre un programme composé d’extraits d’opéra et de musiques russes, telle que la Traviata, Kalinka ou l’Ave Maria de Gounod.

     

    Sylvie Boulian enseigne le français à l’Académie de Saint-Petersbourg et est également répétitrice au théâtre Mariinski dans cette même ville.

     

    >> Récital Sylvie Boulian, chapelle Saint-Eloi des Forges, samedi 27 juin à 20h30, entrée libre.

  • La "Jeanne" de Jean-Marie Cuny

    jeanne par jmc.jpgVous croyez tout connaître de l'histoire de Jeanne la "Bonne Lorraine" ? Et bien, lisez le dernier ouvrage de Jean-Marie Cuny. Vous y découvrirez des anecdotes que les historiens passent généralement sous silence. Et puis, vous vous plongerez dans un univers dans lequel Jeanne d'Arc a vécu sa prime jeunesse : le pays de Domremy, entre Lorraine et Barrois. Vous revivrez avec Jehanne toute son épopée qui la mena de Vaucouleurs au bûcher de Rouen.

     

    Point d'érudition ou de propos d'historien incompréhensibles, mais un ouvrage d'une lecture agréable à mettre entre toute les mains. De nos plus jeunes amis surtout, afin qu'ils découvrent la véritable personnalité de notre héroïne nationale et lorraine, modèle de courage, de simplicité... et de sainteté.

     

    Le livre est sympathiquement illustré avec de nombreuses gravures et documents inédits.

     

    >> Jeanne la Bonne Lorraine, Jean-Marie Cuny, éditions du Sapin d'Or, 2009 (28,50 €).

  • La Voie royale, carnet de route pour la jeunesse d'aujourd'hui

    la voie royale.jpgL'ouvrage est paru voici quelque temps déjà, mais il est ô combien toujours d'actualité. Il s'adresse avant tout aux jeunes d'aujourd'hui. Et à ceux de demain.

     

    L'opuscule donne quelques pistes pour notre jeunesse, loin des "idéaux" que le monde actuel peut lui proposer. C'est avant tout un vade mecum pour apprendre à avancer dans notre monde si déroutant. Il y a de l'exigence dans ces principes, mais aussi une grande signification spirituelle. "La jeunesse est vouée à la grandeur" comme le rappelle dom Gérard, abbé du monastère bénédictin du Barroux, qui a préfacé la brochure.

    Un guide que tout jeune se doit de posséder. Et de suivre autant que possible.

     

    >> La Voie royale. Carnet de route, Jean-Marie Cuny, éditions Jean-Marie Cuny, 74 p., ill.

     

    >> A commander à Jean-Marie CUNY, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE. Renseignements au  03.83.20.67.22.

  • La conversion des Vosges au bio

    Dans les Vosges, les rangs de l'agriculture « conventionnelle » s'éclaircissent au profit de la production bio.

     

    marché bio.jpgAlors que de nombreuses villes moyennes attendent encore leur marché bio, une localité de la Vôge possède le sien depuis 12 ans. Il s'agit de Bleurville, entre Darney et Monthureux-sur-Saône. C'est le boulanger bio du village qui en avait eu l'idée pour redonner du « pep’s » à sa contrée. Une bonne dizaine de producteurs s'y retrouvent le premier samedi du mois, de 14 h à 18 h. Autre rendez-vous bien ancré : le marché bio à la ferme de Reherrey les deux derniers lundis de juillet et les deux premiers lundis d'août. Les Vosges sont aussi le théâtre de deux grandes fêtes « bio » : Relanges en avril et Le Tholy le 14 juillet, où se déplacent plus de la moitié des 120 agriculteurs bio du département.

     

    L'engouement des consommateurs pour le bio suscite des conversions. Depuis janvier 2009, le pôle « bio » de la Chambre d'agriculture d'Epinal a reçu plus de 30 demandes d'agriculteurs « conventionnels » voulant changer de mode de production ! « C'est bien simple, il y a autant de producteurs bio dans les Vosges que dans les trois autres départements lorrains réunis », s'enthousiasme Eric Boon. Lui qui fabrique des fromages de vache (munster, tome et « chique », autrement dit fromage blanc caillé) n'a même pas à se déplacer sur les marchés pour écouler sa production : « Je suis sur l'axe Epinal-Gérardmer, en bordure de route, au col de Bonnefontaine, au Tholy ».

     

    Pas question pour lui d'agrandir son troupeau d'une dizaine de vosgiennes, nourries au foin et à l'herbe, pour satisfaire toute la demande. « Je ne redoute pas la concurrence. Je milite pour l'installation de nouveaux agriculteurs ». Ce double actif (il est aussi artisan parquetier) avoue « commencer tôt et terminer tard ». « Transformer, c'est du boulot ! On bosse, mais on ne se plaint pas ». Et pour cause : plutôt que de vendre son lait aux laiterie à 0,29 € du litre, il le valorise à presque 2 € via ses fromages. Eric Boon, « près des 60 ans, mais pas près d'arrêter », souligne la « pression » qui pèse sur ses collègues : « De nombreuses communes essaient d'organiser des marchés bio. Mais il n'y a pas assez de producteurs. La demande des consommateurs augmente de 10 % par an et la production ne suit pas ». Sans compter les AMAP qui « accaparent les producteurs que, du coup, on ne retrouve plus sur les marchés traditionnels ». « On ne sent pas du tout la crise. Au contraire, c'est comme si les gens avaient besoin de se réfugier dans les vraies valeurs », conclut Eric Boon, qui prône le retour à l'esprit communautaire des fruitières du Jura. Et dire qu’il existait encore il y une quinzaine d’années dans l’Ouest vosgien près d’une trentaine de coopératives fruitières qui transformaient le lait au plus près du producteur…

     

    [d’après l’Est Républicain]

  • Le fonds des périodiques vosgiens

    Jeudi 25 juin 2009 à 20h30

    à la Bibliothèque Multimédia Intercommunale,

    48 rue Saint-Michel à Épinal,

     

    la Société d’émulation du département des Vosges

    et la Bibliothèque Multimédia Intercommunale organisent une conférence :

     

    « Le fonds des périodiques vosgiens

    à la Bibliothèque multimédia intercommunale d’Épinal-Golbey »

     

    par M. Philippe ALEXANDRE,

    professeur à l’Université de Nancy-2

     

    [Entrée libre et gratuite]

     

     

    Annales SEV.jpg

     

     

    À partir de quelques repères chronologiques, le conférencier rappellera les aspects les plus remarquables de l’histoire de la presse dans les Vosges en présentant les grands titres de la presse d’information politique et générale du département qui, sous la IIIème République notamment, a été d’une grande diversité. Chacun des arrondissements avait ses feuilles d’opinions, très engagées, qui ont contribué à politiser et à socialiser les populations locales. Parmi ces périodiques, on compte aussi les nombreux bulletins et revues des associations de toute nature, dont les Annales de la Société d’émulation (depuis 1829), associations qui témoignent justement du niveau de culture d’une région. De grandes collections participent également de la presse périodique, ainsi L’Annuaire des Vosges, créé en 1791 à l’initiative de François de Neufchâteau, ou bien encore La Révolution dans les Vosges (1907-1939). Au terme de sa conférence, Philippe Alexandre s’efforcera de montrer le parti que l’on peut tirer d’un tel fonds de périodiques, tant pour l’histoire politique que pour une histoire sociale et culturelle du département.

  • Samedi 20 juin, Bleurville fête la Saint-Jean

    Le comité des fêtes de Bleurville organise ses traditionnels feux de la Saint-Jean samedi 20 juin.

     

    feux st jean.jpgDès 19h30, les bénévoles du comité des fêtes accueilleront tous les fidèles de cette fête du solstice d'été : repas et animations ponctueront la soirée jusqu'à l'embrasement de la bure vers 22h45.

     

    Coutume bien encrée dans les traditions vosgiennes, elle unit dans la même ferveur fête païenne - où l'astre lumineux est honoré - et fête chrétienne, avec la commémoration de la saint Jean-Baptiste, le Précurseur qui annonça la venue du Sauveur, la Lumière du monde.

     

    Rappelons que le comité des fêtes de Bleurville organisent les feux de la Saint-Jean depuis 1977. Cette fête n'a connu aucune interruption.

  • Monthureux fête ses vétérans

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    (Vosges Matin | 09.06.09]

  • Mgr Mathieu célèbre la Fête-Dieu avec les paroissiens de Notre-Dame de la Saône

    En l’absence de l’abbé Villaume, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a célébré la solennité de la fête du Saint-Sacrement en l’église de Bleurville avec tous les fidèles de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône.

     

    La communauté paroissiale avait la joie d’accueillir Monseigneur l’évêque pour cette journée de fête. Dès 10 heures, l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville s’est emplie des familles qui accompagnaient les dix jeunes filles et garçons qui recevaient le sacrement de l’Eucharistie. Les fidèles se pressaient également pour participer à la fête du Corpus Christi ou Fête-Dieu, jour où les catholiques honorent Jésus Sauveur dans la sainte Hostie.

     

    Après avoir communier pour la première fois à l’autel, les enfants accompagnés des paroissiens et de Mgr Mathieu, se rendirent en procession sur l’ancien cimetière entourant l’église. Monseigneur déposa l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement sur un magnifique reposoir confectionné et fleuri par les bénévoles de la paroisse de Bleurville.

     

    Après le chant du Tentum ergo puis O Salutaris hostia, les fidèles reçurent la bénédiction du Saint-Sacrement et processionnèrent à nouveau afin de se rendre à l’intérieur du sanctuaire pour l’envoi final. Mgr Mathieu remercia tout particulièrement les catéchistes qui ont préparé les enfants à la réception de la Sainte Communion, mais aussi les bénévoles qui ont œuvré pour préparer cette magnifique cérémonie de la Fête-Dieu en l'absence du desservant, ainsi que la chorale qui a animé de main de maître la messe dominicale.

     

    A l’issue de la messe, les fidèles ont partagé dans la grange du presbytère et dans une excellente ambiance le verre de l’amitié offert par la paroisse de Bleurville.

     

    Rappelons que la procession de la Fête-Dieu a été remise à l'honneur par l'abbé Charles Villaume lors de sa nomination à Bleurville en 1994. Cette fête liturgique avait connu de grands moments à l'époque de l'abbé Baderot (1951-1966) qui avait réussi à mobiliser les paroissiens qui faisaient montre d'inventivité chaque année dans l'édification d'imposants reposoirs installés aux quatre coins du village (près de la Petite-Croix, près du "chalet" - rue du Bon-Vin -, sur la place des Ponceaux, sur la place du Prince, dans la cour de la maison Clair-Petitjean, à la sortie de la rue Bezout en direction de Monthureux...). L'abbé Baderot mettait aussi un point d'honneur à organiser la procession des trois jours des Rogations : après la messe matinale, le prêtre partait bénir les fontaines du village, qui étaient décorées par les voisins, mais aussi les jardins et les champs.

     

    La tradition de la procession de la Fête-Dieu s'arrêta brutalement à partir de 1968 sous les ministères des abbés Brice et Daval puis Demarche. L'abbé Houot ne la rétablira jamais.

     

     

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  • Nancy : un Grand Rabbin au Musée Lorrain

    Gilles Bernheim a découvert la remarquable exposition consacrée à l’histoire des juifs en Lorraine à l’occasion de son inauguration au cœur du musée historique de la Lorraine.

     

     

    rabin.jpgGilles Bernheim sait que les collections juives du Musée lorrain, en font une étape privilégiée en France, la seconde après le Musée d'art et d'histoire du judaïsme à Paris. Alors il n'est pas venu seul. Joël Mergui président du Consistoire central de France est là également, comme les présidents de communautés israélites en Lorraine, le nancéien Etienne Heymann, ses homologues de Verdun, Remiremont, Metz, Lunéville ou Epinal, et bien sûr Daniel Dahan, Bruno Fiszon, grands rabbins de Nancy et Metz. « Nancy, jumelle de Kyriat Shmona, assume ses amitiés et ses engagements avec fierté. Lucide avec le passé, vigilante au présent. Nancy est solidaire des inquiétudes qui s'expriment au sein des communautés juives dans le contexte mondial actuel. Nancy est ville des Justes parmi les nations » explique le maire de Nancy.

     

    A Nancy, ville profondément républicaine et laïque (dixit le Dr Rossinot), la visite du Grand Rabbin de France, a résonné comme un symbole : « Le judaïsme, comme les autres religions du Livre, est porteur de valeurs utiles à la République. Dans leurs diversités. Je crois profondément aux valeurs citoyennes de chaque religion. Parmi elles, la générosité et la fraternité me semblent essentielles. Sans doute n'a-t-on pas assez travaillé sur le thème de la fraternité dans notre pays » confie Gilles Bernheim en longeant sur la place, la statue de Stanislas, protecteur des communautés juives, comme le fut plus tard un autre humaniste  - et chrétien - célèbre, l'abbé Henri Grégoire, militant de l'émancipation des juifs. Gilles Bernheim prône un dialogue interreligieux vigilant et respectueux des sensibilités. A Nancy, cité des Lumières et de la tolérance religieuse, le Grand Rabbin de France est venu en ami de toutes les autres confessions.

     

    [d’après l’Est Républicain | 12.06.09]

     

     

    >> Quelques clichés de la cérémonie d’inauguration et de l’exposition présentée au Musée Lorrain…

     

     

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  • Bleurville : marche populaire internationale le 21 juin

    marche populaire bleurville.jpg
    >> Renseignements auprès des responsables de la section du Club Vosgien de Monthureux-sur-Saône :
    Gilbert PROSPER : 03.29.07.90.03
    Guy MOREL : 03.29.09.01.42
    Bernard PIERRE : 03.29.09.02.32

  • Le dernier mineur des Hautes-Vosges

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    [Vosges Matin | 03.06.09]

  • Nancy perd la 4ème Brigade aéromobile

    Dernier bal du général gouverneur de la place de Nancy samedi 13 juin, place de la Carrière. En guise d'adieu...

     

    général jumelet.jpgLes hélicoptères militaires français sont presque partout, où la nécessité de déployer une opération extérieure demande la maîtrise de la troisième dimension. Mais ils ne seront plus commandés depuis Nancy : la 4ème Brigade aéromobile quitte la cité de Stanislas, pour rejoindre le Commandement des forces terrestres à Lille. Ce n'est pas vraiment une surprise, même si l'été dernier au moment où Hervé Morin créait le concept de base de défense, le maire de Nancy se voulait encore rassurant. La 4ème BAM n'avait plus à Nancy que son état-major au quartier Kléber et en ville un général-gouverneur, comme il sied aux grandes garnisons. Ce que Nancy, rivale de Metz, n'a jamais vraiment été très longtemps. La « BAM », comme l'appellent les militaires, fait donc les frais de la vague de restructurations militaires, et laisse en Lorraine le 1er régiment d'hélicoptères de combat de Phalsbourg et son homologue d'Etain-Rouvres, le 3ème RHC, à 20 km de Verdun. La 4ème Brigade aéromobile commande aussi pour emploi le 5ème régiment d'hélicoptères de combat de Pau, équipé peu à peu du Tigre.

     

    La perte de la BAM est plus un coup dur pour le prestige militaire de Nancy, que pour le nombre de personnels concernés. En perdant sa Brigade aéromobile, Nancy gardera-t-elle son général et son bal de garnison qui venaient émailler d'étoiles quelques manifestations patriotiques officielles ? Rien n'est moins sûr. D'ailleurs le général Olivier Jumelet a pris les devants en organisant samedi 13 juin, ce qui sera probablement le dernier bal de garnison, dans le prestigieux Palais du gouvernement de Nancy, place de la Carrière.

     

     

     

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    Le palais du Gouverneur à Nancy

     

     

     

    L'aviation légère de l'Armée de terre (ALAT), dont dépend la 4ème BAM est l'arme de la troisième dimension, intégrant à l'espace de manœuvre des troupes au sol, le volume aérien, la lutte anti-char, l'attaque et la destruction dans la profondeur, l'appui feu, le transport de commandos, le renseignement et l'évacuation sanitaire. Les hommes et femmes de la « BAM » de Nancy sont déployés au Tchad, en Afghanistan, au Kosovo, au Gabon... Au cours du dernier bal samedi, quelques tableaux historiques rappelleront les moments valeureux de la Brigade. Devant le Palais du gouvernement, deux hélicoptères Gazelle seront au centre d'un parterre de fleurs aux armes de la Lorraine. Pas une couronne mortuaire géante. Non, juste des adieux dignes. Comme savent les faire les militaires.

     

    [d’après l’Est Républicain | 10.06.09]

  • Château de Dommartin-sur-Vraine : un chantier international ouvert... même aux vosgiens

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    [Vosges Matin]

  • Petit patrimoine rural vosgien : restauration d'une ancienne maison de carrier

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    [Vosges Matin |27.05.09]

  • Dédicace de « La forêt de Darney » à Neufchâteau (Vosges)

    présentation livre forêt darney 10.04.09 004.jpgSamedi 13 juin, Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine et coordonnateur de l’ouvrage « La forêt de Darney » dédicace :

     

    > à partir de 10h00, à la Maison de la Presse - 9, rue de France - 88300 NEUFCHATEAU

     

    > à partir de 14h30, à la Librairie Lambert - 63, rue Saint-Jean - 88300 NEUFCHATEAU

  • "Turqueries et chinoiseries" au château de Lunéville

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  • Vivre et travailler à la campagne, c’est possible !

    Renouveau Villages a soutenu plus de 400 communes rurales de Lorraine. L'association souffle ses quinze bougies.

     

    village lorrain.jpgMaire de Vicherey, commune rurale située aux confins de la Meurthe-et-Moselle et des Vosges, Jean-Marie Claude a pu mesurer le changement. Il parle d'une « petite augmentation de la population, avec des nouveaux habitants qui travaillent à Nancy, mais choisissent de vivre au village ». Ce qui, à l'échelle du contexte, représente déjà une grande victoire, largement initiée par l'action de « Renouveau Villages ». L'association, qui œuvre depuis une quinzaine d'années en faveur de la sauvegarde et de la création d'activités en milieu rural, a largement contribué au soutien et à l'accompagnement de différentes missions suivies auprès du « Dagobert », le restaurant du village, la mise en place d'un « relais fermier » ou la mobilisation des moyens de santé autour d'un périmètre commun. Depuis 1994, cafés, restaurants, artisans, activités artistiques ou commerciales figurent parmi les axes de l'action pilotée par l'association du président Jacques Maget, intervenue de près ou de loin auprès de 405 communes de Lorraine ou de Haute-Marne. L'influx de ce groupement a, au total, généré ou maintenu plus d'un millier d'emplois.

     

    Car en Lorraine comme ailleurs, le phénomène naturel de concentration autour des agglomérations n'a pas tout effacé sur son passage dans un pays où l'esprit de clocher et l'individualisme demeurent ancrés dans les esprits. Chef de projet à l'INRA, Olivier Mora constate même à l'échelle hexagonale un « redressement de tendance » opéré sur la dernière décennie, témoignant d'une « redistribution de la population sur l'ensemble du territoire français ». Voilà qui permettrait presque de faire oublier que « notre région est l'une des seules à ne pas faire l'objet d'un schéma régional d'aménagement de son territoire », glisse Roger Cayzelle, président d'un Conseil Économique et Social de Lorraine, qui aime à emprunter dans sa réflexion de fond les « chemins de traverse », sa manière de faire bouger les lignes, rappelant la « problématique compliquée » sur ce point, en raison de l'historique façonnage urbain et industriel autour d'industries lourdes aujourd'hui souvent obsolètes. Reste que la Lorraine garde, grâce à Renouveau Villages notamment, un paysage divers et varié, insufflé par les missions de ses experts, tant en ce qui concerne les conseils aux municipalités que la mise en relation entre candidats aux nouvelles activités et les communes elles-mêmes. Chef de file naturel de ce mouvement, le populaire Pierre Bonte se réjouit de constater qu'en cinquante ans, la France n'a pas - ou presque - perdu de ses villages. On en compte aujourd'hui 36.679 contre 37.000 en 1959.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 08.06.09]

  • Godoncourt (Vosges) : restauration du clocher de l'église Saint-Remi

    godoncourt.jpg
    Nota : il s'agit de l'église Saint-Remi et non Saint-Brice comme indiqué dans l'article.
    [Vosges Matin | 21.05.09]

  • Bleurville : résultats des élections au Parlement européen du 7 juin 2009

     BLEURVILLE

    Nombre

    % Inscrits

    % Votants

    Inscrits

    308

     

     

    Abstentions

    193

    62,66

     

    Votants

    115

    37,34

     

    Blancs ou nuls

    8

    2,60

    6,96

    Exprimés

    107

    34,74

    93,04

     

    Liste conduite par :

    Voix

    % Exprimés

    M. Yvan ZIMMERMANN (EXG-NPA)

    6

    5,61

    Mme Catherine TRAUTMANN (PS)

    18

    16,82

    M. Fabien TSCHUDY (Europe démocratie esperanto)

    0

    0,00

    Mme Claire ROCHER (Lutte ouvrière)

    0

    0,00

    M. Thomas CUERQ (Europe et Démocratie)

    0

    0,00

    M. Joseph DAUL (UMP-Nouveau Centre)

    33

    30,84

    Mme Sandrine BELIER (Verts-Europe Ecologie)

    7

    6,54

    M. Jean-Pierre GERARD (Gaullistes)

    6

    5,61

    M. Bruno GOLLNISCH (FN)

    15

    14,02

    M. Christophe BEAUDOUIN (MPF-CPNT)

    8

    7,48

    Mme Marie-Laurence CHANUT (DVG-Non violence)

    0

    0,00

    M. Antonio SANCHEZ (Communistes)

    0

    0,00

    M. Christian BRAGA (DVD)

    0

    0,00

    M. François GUERIN (Newropeans)

    0

    0,00

    M. Antoine WAECHTER (Ecologistes indépendants)

    1

    0,93

    Mme Hélène FRANCO (Front de Gauche)

    4

    3,74

    Mme Catherine BAHL (DVG-Europe Décroissance)

    0

    0,00

    M. Jean-François KAHN (MoDem)

    8

    7,48

    Mme Sandrine PICO (Alliance Royale)

    1

    0,93

     

     

    [sources : Ministère de l'Intérieur]

  • Patrimoine bleurvillois : restauration de la tombe de l'abbé Ferry

    Jusqu'en 1894, le cimetière de Bleurville entourait l'église paroissiale. Depuis, toutes les anciennes tombes ont été déposées ; seule demeure, accollée au vieux sanctuaire, le monument funéraire d'un ancien curé de Bleurville, l'abbé Jean-Joseph Ferry.

     

    tombe abbé ferry juin 09 006.jpgL'abbé Ferry est nommé à la paroisse de Bleurville en 1820. Le presbytère ayant été vendu à la Révolution, il est obligé de se loger dans une maison au pied du grand escalier qui monte à l'église. En 1823, la commune rachète l'ancien presbytère et y fait réaliser des travaux de réhabilitation. C'est la maison de cure que l'on peut toujours voir aujourd'hui.

     

    L'abbé Ferry exercera son ministère pastoral à Bleurville jusqu'en 1862. Il y est décédé et attend la tombe abbé ferry juin 09 002.jpgrésurrection des morts à l'ombre de l'édifice qui l'a vu célébrer le service divin pendant 42 ans. Ce prêtre a profondément marqué les esprits locaux par son dévouement, sa piété et son humanité, au point que les paroissiens l'avaient surnommé "le Père de Bleurville", ainsi qu'en témoigne encore la plaque funéraire. Et pourtant, l'homme dut subir de nombreuses vexations de la part de l'architecte responsable de la reconstruction de la cure... De même, il travailla avec intelligence avec plusieurs municipalités et au gré des changements de régimes politiques tels qu'en connu le XIXe siècle : la Restauration, la Monarchie de Juillet, la IIe République et le Second Empire.

     

    tombe abbé ferry juin 09 003.jpgOr, au fil des ans, le monument avait subi les assauts du temps ; depuis de nombreuses années le croisillon était cassé. La municipalité a fait procéder dernièrement à sa réparation. Désormais, le sobre monument du "Père de Bleurville" a retrouvé toute sa dignité. En souvenir de celui qui fit beaucoup de bien aux paroissiens de son époque.

     

    Félicitations aux élus locaux qui ont le souci de la préservation du patrimoine de la commune. C'est un début, il faut continuer !

  • La basilique de Saint-Nicolas-de-Port vandalisée

    Jeudi 4 juin entre 12h45 et 14h30, un ou plusieurs individus mal intentionné ont forcé plusieurs serrures de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle). Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur du sanctuaire, les malfaisants, à la recherche d'argent liquide, ont dégradé plusieurs endroits susceptibles de conserver quelques euros (porte-cartes, troncs...).

     

    St Nicolas d'été 12.05.08 001.jpgLe recteur de la basilique lance un appel à témoins : toute personne qui aurait remarqué des individus aux comportements anormaux rodés autour de la basilique peuvent se présenter au commissariat de police de Saint-Nicolas-de-Port ou au presbytère.

     

    Encore une fois, il faut dénoncer ces attaques répétées, semaine après semaine, contre les lieux de culte catholiques qui sont victimes soit de malfaiteurs soit d'individus agissant en haine du christianisme. A chaque fois, les lieux sacrés sont profanés, saccagés, pillés. Jusqu'à quand faudra-t-il supporter cet état de fait ? Evidemment, jamais de réaction de condamnation des autorités publiques...

     

    [plus d'infos sur http://paroisse.stnicolas.free.fr/]

  • Le loup aux portes de la Lorraine...

    En mai dans l'Ain, un loup a été tué accidentellement sur une route. L'implantation durable du prédateur dans le Jura puis les Vosges est probable. Reste à savoir quand.

    loup.jpgDurant plusieurs mois en 1994, un loup a défrayé la chronique dans la plaine des Vosges. Un loup ! Le retour du carnivore dans ce département qui n'avait pas oublié la saga de la « Bête des Vosges » en 1977, a immédiatement réveillé toutes les appréhensions, alimenté les phobies les plus ridicules, stimulé une sorte d'hystérie collective et stupide. Jusqu'à ce que l'on découvre le cadavre de la « Bête » de Senonges en janvier 1995 enterré dans un massif forestier proche de Vittel. La balle d'un chasseur anonyme et entendant le rester, a scellé le sort fugace du canidé. Quelque temps plus tard, la dépouille confiée au Muséum d'histoire naturelle de Paris a livré ses secrets, mais sans engendrer toutefois le battage médiatique qui a accompagné l'aventure vosgienne de l'animal au quotidien. Dommage, car l'autopsie a démontré que cet Ysengrin, garou solitaire, était d'origine italienne.

     

    Ce pionnier était vraisemblablement issu de la même communauté que celle qui a bâti une première tête de pont dans le Mercantour, avant de coloniser les Alpes et déclencher un casus belli avec l'activité pastorale en montagne. Le loup gris de Senonges était donc un éclaireur. Le signe avant-coureur d'une possible expansion de l'espèce vers le nord puisque ses arrières semblent désormais assurés sur l'arc Alpin. En mai dernier, en pays de Gex dans l'Ain, sur le piémont sud de la chaîne du Jura, un loup adulte a été retrouvé gisant sur une route, victime du trafic comme le sont chaque année des dizaines de milliers d'animaux sauvages dans l'Hexagone.

     

    La nouvelle n'a pas du tout étonné ceux qui suivent de près l'évolution du prédateur en France. Comme Eric Marboutin, ingénieur à l'Office national de la faune sauvage (ONCFS) : « On peut s'attendre à une remontée du loup vers le nord, mais personne ne peut fixer d'échéancier », souligne le spécialiste.

     

    En raison de la continuité forestière entre les massifs jurassiens et alpins, l'horizon de conquête est apparemment favorable « mais on ne maîtrise absolument pas ce qui détermine la direction que prennent les animaux. On manque de connaissances sur cette partie de la biologie de l'espèce que l'on appelle la dispersion, mais on sait que le loup est capable d'accomplir plusieurs centaines de kilomètres quand il quitte sa meute de naissance pour aller s'installer ailleurs ».

     

    Depuis 1998, à partir des Alpes, le canidé a prouvé sa capacité à s'adapter et se maintenir en débarquant dans le massif central et même dans les Pyrénées orientales ! « Ce sont pourtant des zones difficilement accessibles puisqu'il lui a fallu franchir le couloir rhodanien », ajoute Eric Marboutin.

     

    Mais, malgré tous les obstacles, les polémiques, le terrain hostile, les coups de fusils clandestins et autres pièges ou poisons, le loup rital est têtu. Forte de 180 individus en France, sa population est viable, du moins si l'homme ne l'éradique pas.

     

    Dans ce cas, sa présence dans les Vosges et le Jura est pour demain.

     

    [d’après l’Est Républicain | 05.06.09]

  • Des anciens véhicules militaires vosgiens pour la commémoration du Débarquement de Normandie

    Plusieurs membres de la famille Bisval, de Bleurville et Monthureux-sur-Saône, passionnés de reconstitution militaire, vont participer à la commémoration du 65ème  anniversaire du débarquement de Normandie.

     

     

    C'est avec sept véhicules militaires datant de la Seconde Guerre mondiale (camions Dodge, Jeep, ambulance...), montés sur deux semi-remorques attelés, que douze vosgiens se rendent à Saint-Honorine-Les-Pertes (Calvados) pour participer ce 6 juin aux cérémonies du D-Day en présence des présidents français et américain.

     

     

    vers le d-day.jpg
    Des Vosges à la Normandie, en route pour le débarquement !

     

     

    [ Plus d'images sur http://www.monthureux.fr/camions%20bisval.htm ]

  • L’Eglise des Vosges se penche sur son avenir

    Lors de la fête de la Pentecôte, le 31 mai à Saint-Dié, l’Eglise catholique des Vosges a présenté trois grandes orientations pour son avenir. Fruit de trois années de réflexions, l’Eglise diocésaine a rassemblé plus de 2000 fidèles sur le parvis de la cathédrale venus prendre possession de leur feuille de route pour les années à venir.

     

    diocèse st dié.jpgTrois grands axes déclinés autour de 50 propositions d’action. Les catholiques vosgiens ont du pain sur la planche avec ce tout nouveau projet diocésain. Dévoilé au cours d’une célébration festive et priante malgré l’importance de la foule, le texte « chemins d’avenir » est à la fois vaste dans ses actions et précis dans ces orientations. Le Christ, l’Eglise et la présence au monde constitue les 3 piliers du texte. Muri depuis 3 années au cours de débat, d’enquête et de rencontre, il n’est pas surprenant d’y découvrir un vaste champ d’actions où l’Eglise entend être présente et attentive dans les Vosges. Formations, diacres, place des laïcs, liturgie mais aussi bioéthique, justice, solidarité, santé, les thématiques ne manquent pas. Contenu dans un petit livret de poche, il a été remis aux participants. Accessible sur le site internet www.cheminsdavenir.com, il sera disponible dans les prochains jours dans tous les services, mouvements et paroisses.

     

    Mgr JP Mathieu 31.05.09.jpgMaintenant que les orientations sont données, il reste la question de la mise en œuvre. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a sa petite idée sur la question. « Ça changera quelque chose si on prend le temps de le regarder, de le lire ensemble, en conseil pastoral, en équipe, pour repérer ce que l’on pourrait adopter parmi les quelques 50 propositions de notre Chemins d’avenir. Ça changera si nos communautés chrétiennes s’en emparent pour se renouveler au contact du Christ et de son Esprit. Personnellement et tous ensemble. Nous sommes invités à un acte de foi ! » déclare-t-il avec un regard qui s’illumine.

     

    chemin d'avenir.jpgCette grande journée de Pentecôte a été également l’occasion d’une belle fête rythmée par les danses des travailleuses missionnaires de Domrémy, la musique d’un groupe de jeunes vosgiens, le chant de Laurent Grzybowski ou encore l’exposition d’artistes vosgiens dans le cloître de la cathédrale. Entre 11h et 13h, les participants ont pu s’essayer aux propositions d’action contenues dans le projet diocésain. « Cette journée témoigne de la vitalité des communautés chrétiennes dans leur diversité à travers 35 ateliers d’expériences à vivre » déclare Bernard Vuidel, responsable du comité d’organisation Chemins d’avenir. Emue, cette jeune mère de famille, qui à la fin de célébration glisse à sa voisine « C’est une provocation à l’engagement. Maintenant, c’est à nous d’agir ». Pas toute seule. Monseigneur Mathieu a indiqué que si la feuille de route était donnée, il installait dans la foulée un comité de suivi pour une première évaluation des chantiers en mars 2010. D’ici là, place au dialogue et à l’action.

     

     

    >> Plus d’infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Chemins-d-avenir-top-depart-a.html

     

  • Le jubilé de Mgr Vilnet, ancien évêque de Saint-Dié

    65 ans de sacerdoce ! Mgr Vilnet, l'ancien évêque de Saint-Dié de 1964 à 1983, puis de Lille, va célébrer son jubilé en juin dans les Vosges. Il est le dernier évêque français vivant à avoir participé au concile Vatican II.

     

    Mgr Jean Vilnet.jpgDe sa résidence de Saint-Dié-des-Vosges, Mgr Jean Vilnet aperçoit la cathédrale dont il a impulsé la reconstruction à la fin des années 60. Dans sa bibliothèque, il a gardé la thèse de doctorat sur Saint-Jean de la Croix. Un tableau très coloré, représentant une foule bigarrée et joyeuse, chante le souvenir d'un déplacement à Haïti, pays « de clarté et d'une misère épouvantable ». C'est ici que l'ancien président de la conférence des évêques de France coule le reste de son âge. A 87 ans, il ne sort plus que rarement, mais garde l'esprit vif, et prend son temps avant de répondre aux questions.

     

    Une image reste forte. A Epinal, lors la chute de l'empire Boussac, l'évêque marche au côté des ouvriers du textile qui manifestent pour leur emploi : « Je ne pouvais pas rester sur le trottoir, précise-t-il. Mon geste n'était pas politique ; c'était un acte de solidarité avec des personnes dont je connaissais la pauvreté, la peur de perdre leur travail. » Soucieux de social, l'évêque dialogue avec salariés, patrons et syndicalistes. Il tend la main à chacun et visite toutes les paroisses. Soucieux du message de Vatican II, il veut que « L'Eglise s'insère dans la vie des hommes.» Il reçoit à sa table le préfet, Christian Poncelet, Philippe Séguin et Christian Pierret en toute simplicité : « Je les informais du déroulement du concile». Il use de son influence pour favoriser l'implantation de l'usine Montefibres dans les Vosges : le Vatican en est actionnaire.

     

    Mgr Jean Vilnet, évêque émérite de Lille 2003.jpgIl veille à ne pas délaisser le terrain, tout en répondant à ses obligations nationales. Comme président de la conférence épiscopale, de 1981 à 1987, il rencontre François Mitterrand à plusieurs reprises, en public et en privé : «Nous nous sommes rencontrés à Paris chez Mme de Lachenal, sa sœur, à propos de l'école privée. Mitterrand, qui était de culture chrétienne, m'a dit que tant qu'il serait président, on ne toucherait pas à l'enseignement privé. De mon côté, je me suis appliqué à ce que le mouvement des parents d'élèves de l'enseignement catholique ne devienne pas politique. Mgr Lustiger a failli manifester le 24 juin 1984, (NDLR : le jour où un million de personnes sont descendues dans la rue). S'il l'avait fait, j'aurais démissionné !». Il a aussi fréquenté le général de Gaulle dont il souligne la simplicité et la grandeur : « A Colombey, il voulait être un paroissien comme un autre - voyez la simplicité de sa tombe - il refusait d'avoir un banc réservé à l'église. A la confession de Pâques, il se déplaçait à la maison des prêtres d'une commune voisine pour ne pas gêner le curé. Mais pour ne pas avoir à le confesser, les vieux curés se sauvaient ! »

     

    Pour le projet d'interruption volontaire de grossesse en 1975, le prélat rencontre Simone Veil chez elle : « J'ai obtenu que les médecins qui refusent de procéder à un avortement puissent faire valoir l'objection de conscience et ne pas être poursuivis pour un délit.» Mgr Vilnet plaide avec succès pour la généralisation de la Sécurité sociale pour les prêtres et religieux. Avec la Curie romaine et les catholiques traditionalistes, ce tenant de Vatican II entretient des relations ondoyantes. Mais avec le pape Jean-Paul II, il s'est trouvé des affinités inaliénables : « Je lui avais dit que ma grand-mère était polonaise et il s'en souvenait ! ».

     

    Sur le plan strictement religieux, le bilan de son épiscopat vosgien est plutôt en demi-teinte. Il n’a pu enrayer la chute des vocations et la réforme liturgique a pris parfois une tournure que n’autorisait pas la lettre du concile (déménagement des églises, destruction de la statuaire et des ornements sacerdotaux, liturgie moderniste…). Afin de redynamiser les paroisses, Mgr Vilnet tenta des expériences de réorganisation pastorale en regroupant plusieurs prêtres sur une zone élargie de paroisses et favorisa l'action des prêtres-ouvriers. Mais le bilan des années « Vilnet » reste à faire.

     

    [d’après l’Est Républicain | 31.05.09]

  • Retrouvailles des anciens de l'AS Monthureux

    En ce lundi de Pentcôte, la petite cité vosgienne de Monthureux-sur-Saône renouait avec les grands jours des tournois de foot. Le stade municipal accueillait en effet les anciens joueurs de l'Association Sportive Monthurolaise et tous leurs supporters dans une excellente ambiance.

     

    Désormais, l'ASM connaît une nouvelle jeunesse depuis qu'elle a fusionné avec le club voisin de Bleurville. Tous nos valeureux footballeurs amateurs jouent maintenant sous les couleurs de l'USVM (Union Sportive du Val de Saône). Le passé footballistique a de l'avenir... La belle journée du lundi de Pentcôte en témoigne.

     

    On peut voir les images de la journée des retrouvailles sur http://picasaweb.google.fr/ASMonthureux/ASMonthureux

     

    [clichés Ch. Thiébaut]

  • Un pèlerinage de tradition en l’honneur de saint Nicolas et de sainte Jeanne d’Arc

    Messe solennelle, ce lundi de Pentecôte à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, en hommage à saint Nicolas, suivie d'une procession pour marquer la translation des reliques du saint de Myre, en Lycie, à Bari, en Italie, en 1087. Moins connue que la Saint-Nicolas d'hiver, la procession dite d'été, qui se déroule chaque lundi de Pentecôte, draine moins de fidèles, mais conserve son caractère de grande vénération au saint.

     

    pèlé st nicolas 01.06.09 010.jpgBaignée par un beau soleil quasi estival à la place de la lumière des milliers de lumignons de la fête de décembre, cette manifestation est moins « folklorique ». Mais la ferveur religieuse était palpable dans la grande nef décorée avec soins par les bénévoles de la paroisse.

     

    Recteur de la basilique, l'abbé Jean-Louis Jacquot a souhaité la bienvenue aux fidèles et aux pèlerins, et en particulier à ceux venus du Tremblois - sur la commune de Laneuvelotte - emmenés par Jean-Marie Cuny, qui avaient fait pour la deuxième année consécutive le pèlerinage à pied jusqu’à la basilique portoise. Il s’agissait également pour eux de s’associer spirituellement aux pèlerins lorrains qui marchaient sur les routes de Paris à Chartres en ce week-end de Pentecôte.

     

    pèlé st nicolas 01.06.09 030.jpgLa liturgie était présidée par le père Robert Marchal, vicaire général du diocèse. Comme saint Nicolas est le patron des voyageurs, l’abbé Marchal a eu une pensée pour tous les voyageurs de notre temps. La messe était concélébrée par une dizaine de prêtres dont les abbés Lambert et Mangin, actuel et ancien recteurs de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy.

     

    Quelque 500 pèlerins, accourus de toute la Lorraine, ont assisté à cette célébration. Après la communion, toute l'assistance a participé à la procession « pour rappeler que nous sommes un peuple en marche » a dit l'abbé Jacquot. Pour la deuxième année, en écho à ce qui se faisait jadis, la procession s'est déroulée à l'extérieur, dans les rues autour de la basilique.

     

    pèlé st nicolas 01.06.09 017.jpgUne nouveauté cette année. Afin de marquer le centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc et des souvenirs laissés par Jeanne « la Bonne Lorraine » qui est venue à Saint-Nicolas-de-Port en février 1429 - il y a donc 580 ans -, avant d'entreprendre sa célèbre chevauchée, le conseil paroissial avait fait venir un cheval du haras de Rosières, monté par une jeune fille symbolisant notre héroïne nationale. Le culte de saint Nicolas et de Jeanne d'Arc est en effet bien enraciné dans la cité portoise. Pour l'occasion, l'abbé Jacquot avait mis à l'honneur dans l'avant-choeur une statue de Jeanne fileuse tenant une quenouille.

     

    Durant la procession, devant les bannières et statues, les fidèles et les petits pages précédant le sire de Réchicourt, ont chanté des louanges au saint patron de la Lorraine. La procession était fermée par la sainte relique de saint Nicolas qui était solennellement portée cette année par de jeunes séminaristes lorrains.

     

     

     

    Images des pèlerins... et de la procession...

     

     

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    [cliché H&PB]