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monnaies

  • Metz : 36ème salon de la carte postale, monnaies et vieux papiers

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  • En souscription : "Les monnaies lorraines du musée de Charleville-Mézières (Xe-XVIIIe s.)"

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  • Bassing (57) : découverte d'un trésor monétaire gaulois

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    [Est Républicain]

  • Le visage de Jeanne d'Arc

    jeanne d'arc,visage,monnaies,médailles,statuettesJeanne d'Arc, où est ton visage ? Eternelle question, éternelle quête de tous les historiens, de tous les johannistes de tous les temps... Est-il dans enfoui dans les archives du Vatican qui rassemblent tout ce qui a trait à la vie de cette fille venue des marches de Lorraine ? Est-il représenté dans les milliers de bijoux, sculptures, gravures, statuettes équestres, en pied, ou petits objets personnels éclectiques qui ont exalté à l'époque de la béatification et de la canonisation toute cette génération du début du XXe siècle ?

    Nul doute que la conformation du portrait de Jeanne est là, même si les traits du visage demeurent évidemment inperceptibles. A chacun de le découvrir, et de le faire s'épanouir en considérant, avant tout, qu'il doit s'intégrer dans le style et le contexte de cette première moitié du XVe siècle français. Au-delà, admirons la créativité et le talent de ces artistes qui ont rêvé de celle qui est devenue l'héroïne nationale et la sainte universelle, patronne de la France.

    Claude Jacqueline publie dans cet étonnant catalogue sa collection personnelle de statuettes, de médailles et d'objets donnant à voir le visage de Jeanne d'Arc. On y découvrira également avec intérêt la série monétaire en circulation avant et pendant l'épopée Johannique. Avec des illustrations en couleurs !

    Six cents ans après sa naissance, le visage de Jeanne reste toujours un mystère malgré ses innombrables représentations.

     

    ‡ Le visage de Jeanne d'Arc, Claude Jacqueline, éditions Errance, 2012, 111 p., ill. (39 €).

  • D'Alérions en Alérions, dix siècles d'images héraldiques lorraines

    alérions.jpgLes armoiries sont des emblèmes en couleur appartenant à un personnage, une famille ou une collectivité et dont les caractéristiques sont soumises aux règles des blasons. Ces emblèmes apparaissent au cours du XIIe siècle au sommet de la hiérarchie nobiliaire et sont ensuite adoptés par l'ensemble de la société médiévale aux XIIIe et XIVe siècles.

    La Lorraine n'échappe pas à ce phénomène, comme en témoigne la soixantaine de "monuments" héraldiques présentés dans ce premier ouvrage de référence sur le sujet. Ces "monuments" héraldiques évoquent l'histoire de la région au cours de près de dix siècles : du sceau du duc Simon II (1176-1206) où apparaissent pour la première fois les armes de Lorraine jusqu'au vase de Daum qui, évoquant le souvenir de Jeanne d'Arc, fait écho au ressentiment de l'annexion de 1870.

    Entre ces deux images sont également présentés des feuillets firés d'armoriaux, de recueils généalogiques et de livres d'heures, mais aussi de lettres d'anoblissement, des sceaux, des monnaies, des monuments funéraires, des vitraux... Chaque document est accompagné d'une description des armoiries représentées, qui précise aussi le contexte de la réalisation.

    Comme le précise l'auteur, l'ouvrage ne constitue pas un armorial des grands personnages, des familles ou des villes et bourgs de Lorraine. Il s'agit plutôt d'un vaste panorama des différents types de blasons, armoiries et sceaux les plus "emblématiques" de Lorraine. Une intéressante introduction présente les grands principes de l'art héraldique.

    L'auteur, Jean-Christophe Blanchard, est docteur en histoire médiévale de l'Université de Lorraine. Il a réalisé en 2008 une thèse sur L'Armorial d'André de Rineck.

     

    ‡ D'Alérions en Alérions. Dix siècles d'images héraldiques lorraines, Jean-Christophe Blanchard, éditions Gérard Louis, 2012, 155 p., ill. (39 €).

  • Langres : un trésor monétaire des XVIIIe-XIXe siècles

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    [Est Républicain]

  • Le trésor de Boucq mis en vente le 12 décembre

    L’histoire, fabuleuse, en fera rêver plus d’un ! Le 12 décembre, Me Teitgen vendra au feu des enchères quelque 200 pièces d’or anciennes. Un vrai trésor numismatique découvert dans les environs de Boucq, dans le Toulois.

    tresor boucq.jpgLorsque ces monnaies anciennes ont été découvertes, il y a douze ans à côté de Boucq, dans le Toulois, les deux chasseurs de trésor septuagénaires n’en ont pas cru leurs yeux. Quand la poêle à frire s’est mise à grésiller, ils ont creusé le sol. A une quinzaine de centimètres de profondeur, ils ont mis la main sur un vase en argile qui contenait un pactole estimé à 600.000 francs de l’époque, soit 1,2 kg d’or !

     

    Dans l’urne, il y a bien un trésor : un peu plus de 200 pièces d’or brillantes, certaines n’ayant jamais circulé. Une moitié de Louis XIII, des Louis XIV, des monnaies du Moyen Âge et le reste en pièces espagnoles. Ce qui fait dire à un collectionneur qu’il s’agit « vraisemblablement de l’or des Incas recyclé, ramené par des galions et frappé sur les bateaux, comme on en avait l’habitude à l’époque ».

    écu st-lô 14e s.jpgComment ce trésor, que Me Teitgen doit disperser le 12 décembre à l’hôtel Anticthermal à Nancy, a-t-il pu se retrouver enfoui dans un bout de terre Lorraine ? On en est réduit aux hypothèses. Après un travail d’enquête historique et de déduction, notre collectionneur pense que les pièces sont venues de la région d’Amiens ; elles sont marquées d’un petit « x » caractéristique de cette ville. « Elles ont probablement été acheminées par bateau, pour ce qui concerne les pièces espagnoles. Je pense que des marchands qui se dirigeaient vers Metz les transportaient. Cette ville était alors le plus gros centre de change de la monnaie. » Les dernières pièces datant de 1673 et la guerre avec la Hollande ayant commencé en 1672, il suppose que des marchands cheminant vers Metz ont été attaqués en cette période troublée par une bande de mercenaires et qu’ils ont décidé d’enterrer leur magot à la hâte, du côté de Boucq.

     

    Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Les inventeurs du trésor, dans leur grande naïveté, se sont empressés de faire part de leur découverte en mairie de Boucq. Tous deux pensaient que la moitié de l’or mis au jour leur reviendrait. Las ! C’était seulement le début de leurs ennuis. Quelques mois plus tard, alors que par mesure de sûreté, le magot a été enfermé dans le coffre de la gendarmerie, les deux amis apprennent que le Service régional de l’archéologie (SRA) a déposé une plainte contre eux au motif que les deux « fouilleurs » auraient détérioré un terrain archéologique et contrevenu à la loi en entamant des tests sur un terrain ne leur appartenant pas avec un détecteur de métaux. L’affaire s’est soldée par une condamnation des inventeurs à 10.000 F (1.524,50 €) d’amende, dont 9.000 F (1.372 €) avec sursis, et un grand débat suivi par beaucoup d’amateurs de détection. Et de « leur » or, ils n’ont plus revu la couleur.

     

    C’est la mairie de Boucq qui s’est alors retrouvée propriétaire du magot, un bas de laine qu’elle a décidé de vendre. Dommage pour l’histoire de la Lorraine et son patrimoine numismatique, ces monnaies auraient pu être conservées et exposées dans un musée régional.

     

    [Le Républicain Lorrain]