cisterciens
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Saône lorraine en Pologne au printemps 2019 sur les traces des cisterciens et des teutoniques
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Pargny-sous-Mureau (88) : les habitants au chevet de l'ancienne abbaye cistercienne
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Souvenirs catalans et cisterciens pour Saône lorraine
Fin avril, adhérents et sympathisants de l'association Saône lorraine étaient en Catalogne pour le traditionnel voyage de printemps, sous la houlette de Thérèse et Hubert Flammarion, de l'association des Amis de Morimond.
La quarantaine de participants a emboité ses pas dans ceux des cisterciens de Catalogne, en visitant trois abbayes-phares : Poblet, Vallbona et Santa Creus. Deux d’entre-elles sont encore habités par des religieux se réclamant de saint Bernard de Clairvaux. Mais la Catalogne est aussi une terre chère aux Lorrains : sait-on que Jean II de Lorraine – alias Jean de Calabre, le fils du « bon roi René », duc de Bar et de Lorraine – est mort à Barcelone en 1470 ? Que Notre-Dame de Montserrat était également invoquée par nos ducs, presque au même titre que Notre-Dame de Liesse ou saint Nicolas ? Les participants ont pu apprécier les vieilles rues et les remparts de la petite ville de Montblanc, mais aussi les prestigieux monuments et les artères de Barcelone, souvent couronnées par les immeubles Art nouveau de Gaudi : un parcours sur les pas et les plans de cet architecte a été autant apprécié que celui jalonné par les monastères cisterciens.
2019 verra peut-être un voyage sur les pas des cisterciens de Pologne. Mais le voyage automnal de Saône lorraine en France est déjà lancé : ce sera le Cotentin, ses châteaux et ses abbayes, et une incursion au château breton de Josselin – le domaine des Rohan – et, pour clore le périple, le parlement de Bretagne reconstruit, à Rennes. Ce voyage aura lieu du 1er au 7 septembre prochain. Pour tout renseignement et demande de participation, s’adresser à Jean-François Michel au 06.74.25.54.37.
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Abbaye de Mureau (88) : une souscription pour la porterie
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Messe du 9ème Centenaire de l'abbaye de Morimond
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Morimond quatrième fille de Cîteaux
A travers cette brochure, les auteurs tentent une synthèse de l'histoire de l'abbaye cistercienne de Morimond, enrichie des dernières découvertes archivistiques et archéologiques permettant notamment de réactualiser la date de la fondation de ce monastère en la ramenant de 1115 à 1117/1118.
Agréablement illustré, ce livre met au jour une part du glorieux passé de cette fondation monastique du XIIe siècle qui contribua à la christianisation d'une partie de l'Europe germanique et hispanique. Et au développement économique du Bassigny lorrain !
‡ Morimond quatrième fille de Cîteaux, Hubert Flammarion, Benoît Rouzeau et Georges Viard, Association des Amis de l'abbaye de Morimond, 2017, 68 p., ill. (12 €).
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L’abbaye meusienne de Saint-Benoit-en-Woevre sauvée des ravages du temps
Georges Duménil n’a pas pu laisser l’abbaye de Saint-Benoît-en-Woëvre à l’abandon, au risque de la voir détruite. Il l’a achetée pour l’euro symbolique. Maintenant il compte bien la protéger et la rendre visitable.
De nombreux sites historiques sont, dans le département, à l’abandon. Abbaye, château, maison de maître, ferme ont été, au fil des ans, laissés sans entretien. Les intempéries et les personnes mal intentionnées ont contribué à leur dégradation. En général le coût des travaux est pharaonique. Peu de gens peuvent se permettre de restaurer, à leur frais, ces anciennes demeures qui témoignent d’un passé fastueux.
C’est le cas de l’abbaye de Saint-Benoît-en-Woëvre. Elle a trouvé, grâce à Georges Duménil, si ce n’est une restauration, au moins une sauvegarde de ce qui reste de cette ancienne abbaye-château. Georges Duménil compte bien limiter les dégâts et assurer la possibilité, aux amateurs de vieilles pierres, de profiter d’un vestige et de mieux comprendre comment l’histoire a orienté son devenir.
« Cette parcelle de terrain était à vendre et dessus les ruines de cette ancienne abbaye de Saint-Benoît-en-Woëvre. J’ai téléphoné aux héritiers et ils me l’ont vendu pour l’euro symbolique, à condition que je ne la détruise pas et qu’elle soit rendue visible au public », explique Georges Duménil, administrateur de la Fondation du patrimoine Meuse. Il ne reste rien de l’ancienne abbaye cistercienne du XIIe siècle. On sait qu’elle fut reconstruite par un prêtre en 1741 et qu’elle a ensuite été vendue.
« À l’époque il y avait trois bâtiments et le cloître était fermé par une abbatiale. Elle devint ensuite un château luxueux. Les Allemands l’occupèrent en 1914. Ils l’ont transformé en hôpital avant de la détruire en 1918 », précise George Duménil. Après avoir défriché les abords, il a demandé un devis pour protéger le long mur, épais d’un bon mètre, avec des tuiles afin d’empêcher l’eau de s’infiltrer dans les pierres. Ensuite il devra abattre les arbres qui ont fini par pousser à l’intérieur.
« Il aurait été dommage de voir ce vestige détruit. Je vais lancer une souscription afin de protéger ce qui reste et je ferai des panneaux avec des photos d’époque pour le public après avoir protégé l’ensemble avec une petite clôture. » Un long mur ouvert par de nombreuses fenêtres avec, au-dessus du porche d’entrée, un blason ainsi que des piliers monolithes de 5 mètres de hauteur et une façade faite de pierres et de briques pleines sont encore visibles.
« Du bel ouvrage. Les pierres viennent certainement des carrières de Senonville. De l’autre côté on peut voir 5 à 6 travées du cloître mais plusieurs caves se sont écroulées et d’autres sont remplies de détritus. » En regardant avec attention les restes de l’édifice, Georges Duménil pense avoir découvert des traces de l’abbaye d’origine sous la forme d’une pierre représentant un lion...
[d'après ER]
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Saône lorraine sur les pas des cisterciens d’Allemagne
Quarante-six membres de l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien Saône lorraine, présidée par Jean-François Michel, se sont retrouvés récemment pour un voyage outre-Rhin.
Cette excursion les a conduit en Hesse et en Thüringe, au centre de l'Allemagne. Le thème de ce voyage était axé sur les fondations monastiques cisterciennes en Allemagne moyenne. Sous la direction d’Hubert Flammarion, historien du Bassigny et de l'abbaye de Morimond, les monastères d’Eberbach, Haïnau et Arnsburg furent révélés aux visiteurs. Les adhérents Saône lorrains en profitèrent aussi pour visiter les riches villes de Fulda, Mülhausen, Marburg et Cassel, et pour marcher sur les traces de l'empereur Napoléon III lorsqu’il fut emmené en captivité au château de Wilhelmshöhe, en septembre 1870, après la défaite de Sedan.
Un beau voyage riche en découvertes historiques et architecturales qui donnera envie, sans aucun doute aux participants, de s'inscrire au voyage d'automne qui les emmenera en Limousin.
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Saône Lorraine sur les pas des cisterciens d'Allemagne
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Le temps long de Clairvaux : nouvelles recherches, nouvelles perspectives (XIIe-XXIe s.)
Fondée par saint Bernard en 1115, l’abbaye de Clairvaux connut un rayonnement extraordinaire dans l’Occident médiéval et donna naissance à la branche la plus féconde de l’ordre de Cîteaux, avec plus de 360 maisons d’hommes. Entièrement rebâti au XVIIIe siècle, le monastère fut supprimé en 1790, ses bâtiments vendus comme biens nationaux puis transformés en maison centrale de détention en 1811. Malgré la richesse de ce passé, l’abbaye demeura pourtant dans l’ombre de son fondateur jusqu’à la création de l’association Renaissance de l’abbaye de Clairvaux en 1979, puis l’organisation du premier colloque sur l’histoire de Clairvaux en 1990.
Vingt-cinq ans après, le neuvième centenaire de l’abbaye constitue une nouvelle étape dans la production historiographique claravallienne comme en témoigne la publication des Actes de ce deuxième colloque organisé à Troyes et à Clairvaux du 16 au 18 juin 2015.
À travers une vingtaine d’essais répartis en quatre axes principaux, les auteurs dressent un bilan des dernières recherches de ce Temps long de Clairvaux et jettent les bases des études à venir : des îles Britanniques au Portugal, en passant par la Catalogne et la Sicile, ils nous conduisent le long de ce rameau si fertile ; de la porterie de l’abbaye-mère aux confins de la Transylvanie, ils racontent l’intégration des moines blancs dans le monde des campagnes et des villes ; de la bibliothèque du monastère aux créations de Le Corbusier, ils interrogent la culture de Clairvaux et l’existence, réelle ou imaginaire, d’un « art cistercien » ; enfin, du XVe au XVIIe siècle, ils nous présentent les figures de deux abbés entraînés dans la tourmente du Grand Schisme et des écueils de la commende.
‡ Le temps long de Clairvaux : nouvelles recherches, nouvelles perspectives (XIIe-XXIe siècle), Arnaud Baudin et Alexis Grélois (dir.), éditions d'Art Somogy, 2016, 404 p., ill. (30 €).
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Les Amis de Morimond à Droiteval
Lors du concert d'orgue donné en l'ancienne abbatiale de Droiteval [cl. DOP].
L'association des Amis de Morimond, dont le but est la sauvegarde et la valorisation de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond, située sur la commune de Fresnoy-en-Bassigny, était reçue récemment à Droiteval. Des liens historiques existent depuis près de 900 ans entre les deux abbayes ; Droiteval, abbaye cistercienne de femmes, était sous la tutelle de Morimond, quatrième fille de Cîteaux, avec plus de 200 abbayes diséminées dans toute l'Europe.
Chaque année les Amis de Morimond, présidés par le professeur Georges Viard, organisent un déplacement estival et le site de Droiteval a été choisi en 2015. Plus de cinquante adhérents avaient fait le déplacement de Haute-Marne vers les Vosges pour partager le repas pris dans la salle des fêtes de Claudon, puis profiter des conférences prévues et visiter l'ancienne abbaye vosgienne.
Alain Roussel, maire de la commune et vice-président du Conseil départemental, a souhaité la bienvenue aux participants, et en a profité pour présenter Claudon auquel est rattaché Droiteval ; il exposa notamment les difficultés du monde rural tout en rappelant que le sud-ouest vosgien travaille à la création d'un projet du parc naturel régional à la frontière des départements de Haute-Marne, de Haute-Saône et des Vosges... dans lequel est aussi intégré le site de Morimond !
Hubert Flammarion, vice-président des Amis de Morimond, fit le point sur ses recherches concernant l'histoire cistercienne de Droiteval. Jean-Pierre Huguet, président de Droiteval-Ourche-Patrimoine, compléta ses propos par la présentation de l'épopée industrielle de Droiteval, et Jean-François Michel, président de Saône Lorraine, rappela les nombreuses actions de son association dans la vallée de l'Ourche. Les participants se rendirent à l'ancienne abbatiale de Droiteval afin d'entendre quelques pièces d'orgue interprétées par le propriétaire, Patrice Pisterman, puis visitèrent les lieux et en particulier le Centre d'art contemporain.
Nos amis Champenois furent enchantés par l'endroit et ont déjà prévu de revenir en complétant leur visite par un parcours plus complet dans la vallée de l'Ourche.
‡ Prochaine fête de l'Ourche organisée par Droiteval-Ourche-Patrimoine le 9 août au départ de Gruey-lès-Surance. Contactez le 06.45.04.87.19.
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Recueil des chartes de l'abbaye de Morimond au XIIe siècle
L'abbaye cistercienne de Morimond, quatrième fille de Cîteaux, fondée en 1117-1118 aux confins des diocèses de Langres et de Toul, a déjà fait l'objet d'une étude complète due à l'abbé Dubois, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, qui n'a pas été remplacée à ce jour. Cependant, aucune des sources de son histoire n'a été publiée, contrairement aux cas de Cîteaux, La Ferté, Pontigny et Clairvaux.
La mise à disposition des chartes de Morimond vient combler une lacune que de nombreux historiens du monachisme cistercien déploraient depuis longtemps. Evidemment, les quelques deux cents chartes du XIIe siècle conservées dans les dépôts d'archives ne peuvent rivaliser avec les cinq cents chartes de Clairvaux, et cette différence mériterait d'être expliquée. Néanmoins, elles fournissent un nombre considérable d'informations sur le mode de fonctionnement d'une grande abbaye cistercienne au cours du premier siècle de son histoire, sur ses relations avec des abbayes de sa filiation, sur ses liens avec les épiscopats langrois et toulois, sur la mise en valeur de son patrimoine dont de nombreux biens-fonds se situent sur l'actuel territoire lorrain, sur les problèmes issus de sa proximité avec d'autres communautés ecclésiastiques, cisterciennes ou non.
Dans ce fort volume, Hubert Flammarion, membre associé du Centre de recherches universitaires lorrain d'histoire (CRULH), a souhaité accompagner le texte de ces chartes des mentions de l'abbaye de Morimond au Chapitre général de Cîteaux, des chartes émises par les abbés de Morimond, d'une étude du sceau de l'abbaye au cours du XIIe siècle, ainsi que d'une représentation cartographique et chronologique de ses abbayes-filles et de ses granges.
‡ Recueil des chartes de l'abbaye de Morimond au XIIe siècle, Hubert Flammarion, éditions Brepols, 2014, 558 p., ill., cartes (95 €).
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Histoire(s) au pays de Darney
[Vosges Matin]
[ER]
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Saône Lorraine sur les pas des cisterciens de Bohême
C'est désormais une tradition bien établie chez les membres de l'association Saône Lorraine : chaque année, cette structure qui valorise le patrimoine du sud-ouest vosgien organise au moins deux voyages de découverte du patrimoine historique et architectural de nos provinces françaises mais également celui des pays européens.
En partenariat avec l’association des Amis de l’abbaye de Morimond, l’association Saône Lorraine et ses infatigables animateurs, Marie-Françoise et Jean-François Michel, ont organisé un voyage thématique de huit jours en République tchèque. Ce thème était consacré aux filiales de Morimond en Bohême. Rappelons-le, la grande abbaye cistercienne située aux confins de la Champagne et de la Lorraine fut à l'origine de la création de nombreuses « succursales » sur le territoire du Saint Empire romain germanique (Allemagne, Autriche, Bohême...), en Italie et en Espagne.
La découverte des abbayes de Novy Dvur, Plasy, Zlata Koruna, Sedlec et Osek s’est accompagnée de visites plus classiques, à Prague et à Cesky Krumlov. Les soixante-cinq adhérents ont particulièrement apprécié les sites visités et la parfaite organisation. Si cette sortie culturelle et conviviale dans l'est européen n'était pas vraiment un pèlerinage, elle n'en constituait pas moins un travail de mémoire mêlant intimement le souvenir de la prestigieuse abbaye cistercienne du Bassigny et les fleurons artistiques, filles de Morimond, disséminés sur le territoire de l’ancienne Bohême.
[cliché : © Saône Lorraine]
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Abbayes des Vosges, quinze siècles d'histoire
En 590, le moine irlandais Colomban a fondé le premier monastère des Vosges, à Luxeuil. Dans son sillage, et tout au long du Moyen Âge, le massif vosgien s'est couvert d'un "blanc manteau d'abbayes, de couvents et de monastères", constituant un véritable mont Athos d'Occident.
A la fois centres spirituels et lieux du pouvoir seigneurial, les abbayes vosgiennes régnaient sur de vastes territoires, possédant des villages entiers et dirigeant la vie de milliers de personnes. Les moines et les moniales défrichaient et géraient la forêt, cultivaient les champs et les vignes, élevaient des troupeaux, exploitaient des mines et commerçaient avec toute l'Europe. Il y avait les bénédictins, les dominicains, les prémontrés et les cisterciens, de langue germanique ou romane, composant un réseau actif et complexe, en essor presque constant malgré les vicissitudes de l'histoire, jusqu'à l'arrêt brutal provoqué par la Révolution.
Lieux de prière immergés au coeur de la montagne, les abbayes des Vosges furent aussi des centres d'érudition et d'art rayonnants, produisant dans leurs scriptoria des manuscrits liturgiques de toute beauté, conservant dans leurs immenses bibliothèques les savoirs du monde entier et créant des trésors d'architecture, de sculpture et de peinture.
Après les destructions de la funeste Révolution et la dispersion des moines, nombre de bâtiments servirent au XIXe siècle de carrières de pierre ou furent utilisés par l'industrie textile naissante, comme à Munster ou Senones. Plus lentement, après un déclin généralisé, plusieurs centres spirituels réapparurent (Mont Saint-Odile, Lepuix-Gy, Trois-Epis). D'autres sites servent aujourd'hui de support culturel de renom, comme les dominicains de Guebwiller ou les trois abbayes de Senones, Moyenmoutier et Etival, en valorisant le patrimoine culturel et touristique d'un massif placé aux marges des trois régions Alsace, Lorraine et Franche-Comté.
Grâce au remarquable travail de synthèse de Damien Parmentier, cet ouvrage rend aux trente-huit monastères du massif vosgien l'incomparable éclat qui les a fait briller pendant plus d'un millénaire.
‡ Abbayes des Vosges. Quinze siècles d'histoire, Damien Parmentier, La Nuée Bleue - Editions Serpenoise, 2012, 255 p., ill. (25 €).
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Orval, le Val d'Or depuis la nuit des temps
Depuis la nuit des temps, de lointains ancêtres se sont établis au bord d'un vallon marécageux où jaillit une source d'une limpidité exceptionnelle dont ils ont fait leur divinité tutélaire. C'est l'eau qui a fait Orval, dans le pays Gaumais.
Après avoir embrassé la foi chrétienne, ils ont transmis le flambeau à quelques bénédictins venus d'Italie. La célèbre comtesse Mathilde passant en ces lieux, laissa choir sa bague dans cette fontaine. Après l'avoir recouvrée, elle s'écria "Désormais et pour toujours, je voudrais qu'on l'appelle Val d'Or."
Les cisterciens venus de Trois-Fontaines ont pris la relève en 1132. Ils ont appelé Orval leur abbaye et le vallon qu'ils ont entouré d'un grand mur.
A travers heurs et malheurs, cette abbaye a rayonné jusqu'à la Révolution. En 1926, après un siècle d'abandon, la vie cistercienne a repris dans le Val d'Or où l'abbaye est un haut lieu spirituel belge, à deux pas de la Lorraine, dont la haute tour émergeant de la brume matinale est le symbole bien vivant.
L'auteur, le père Paul-Christian Grégoire, qui fut moine cistercien à Orval, nous conte l'histoire par le détail de cette grande fondation religieuse en s'appuyant sur les sources les plus sûres.
‡ Orval. Le Val d'Or depuis la nuit des temps, Paul-Christian Grégoire, éditions Serpenoise, 325 p., ill. (28 €).
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Morimond (Haute-Marne) : les enseignements du chantier archéologique 2011
La campagne de fouilles menée sur le site de l’ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute-Marne) n’a certes duré que deux semaines, mais a permis d’être conclusif sur les objectifs prévus.
Il s’agissait tout d’abord d’achever les dernières observations des trois années de fouilles programmées afin d’établir le rapport définitif. Elles ont permis de découvrir sous la forge et les écuries connues par la documentation, un bâtiment qui était voûté d'ogives et qui fut interprété comme l'hospice d'accueil (hôpital ou bâtiment des hôtes pour loger les visiteurs, les voyageurs de passage ou les pèlerins hors l'enceinte du monastère).
Par ailleurs, il convenait de préparer la future campagne de fouilles programmées sur trois ans - dans la mesure où elle sera autorisée - destinée à poursuivre la mise au jour des structures enfouies qui complètent le bâtiment, et peut être révéler les traces de l'implantation d'origine des premiers religieux du XIe siècle.
Enfin, il s'agissait de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre afin de préserver les structures désormais visibles et de les intégrer dans un espace paysager ouvert au public, agrémenté de panneaux pédagogiques.
Deux archéologues médiévistes lorrains, Cédric Moulis et Jean-François Proquin - auxquels s'étaient joints des bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville - participaient à ce chantier de fouilles de l’été 2011 placé sous la responsabilité scientifique de Benoît Rouzeau, de l’université de Paris-1.
[Informations aimablement communiquées par Gilou Salvini, président du Cercle d’études locales de Contrexéville]
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Abbaye de Morimond (Haute-Marne) : 24 juillet après-midi, "porte ouverte" sur les fouilles archéologiques
Ce dimanche 24 juillet après-midi, Benoît Rouzeau, responsable des fouilles, présentera au public le résultat des travaux archéologiques menés durant deux semaines sur le site de l'abbaye cistercienne de Morimond, avec le concours des archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville.
Les premières révélations éclairent d'un jour nouveau l'organisation de l'habitat d'origine des premiers religieux.
[info : courtoisie de Gilou Salvini]
‡ Dimanche 24 juillet 2011, après-midi porte ouverte sur le chantier archéologique de l'abbaye de Morimond (Haute-Marne). Accès libre.
‡ Quelques images ici : fouilles_morimond_2011.pdf
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Bassigny lorrain : les archéologues au chevet de l'abbaye de Morimond
Pour la troisième année consécutive, les responsables des fouilles archéologiques du site de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute-Marne), organisaient un après-midi 'portes ouvertes'. Belle occasion de découvrir les travaux menés par ces archéologues dans le cadre d'une fouille programmée.
Benoît Rouzeau, docteur et archéologue attaché à l'université de Paris-1, est le responsable de ce chantier de fouilles. Il a guidé les visiteurs sur le vaste périmètre actuellement traité par ses collaborateurs, aidés également par les archéologues bénévoles du Cercles d'études locales de Contrexéville.
Cette année, les fouilleurs ont travaillé sur ce qui devait être la maison des hôtes ou hôtellerie, vaste bâtiment du XIIe siècle proche de la porterie (aménagé, selon les méthodes de datation, entre 1160 et 1180), qui accueillaient dès l'entrée de l'abbaye, les visiteurs, pèlerins et autres mendiants qui venaient chercher réconfort et prières auprès des moines blancs. Cette construction est particulièrement vaste : 35 mètres de long sur 11 mètres de large.
Au milieu du XIIIe siècle, les religieux installent une cuisine, puis entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle, le bâtiment accueille de nouvelles activités : une forge tout d'abord puis une zone de stockage avec une écurie.
Au XVIIIe siècle, cet ensemble bâti est démantelé ; les substructions furent recouvertes et les cisterciens y aménagèrent un vaste parterre cultivé.
Hubert Flammarion, Benoît Rouzeau et Georges Viard, sous l'égide de l'association des Amis de l'abbaye de Morimond, viennent de publier une intéressante brochure qui fait le point sur l'histoire de l'abbaye à la lumière des dernières découvertes archéologiques.
>> La brochure peut être commandée (12 €) à l'Association des Amis de Morimond - BP 32 - 52202 LANGRES CEDEX -
Dimanche 5 août, ouverture du chantier des fouilles de Morimond
Une campagne de fouilles archéologiques est actuellement menée sur le site de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute Marne), aux confins de la Lorraine et de la Champagne, entre Lamarche et Damblain.
Le site des fouilles sera accessible au public dimanche 8 août en après-midi. Les visiteurs bénéficieront des explications de Benoît Rouzeau, archéologue responsable des fouilles de Morimond.
Rappelons que l'abbaye de Morimond, située sur le territoire de la commune de Fresnoy-en-Bassigny, a été fondée en 1115. Morimond se développa rapidement, et essaima largement en France, Allemagne, Pologne, Bohême, Espagne, et Chypre. Aux confins de la Champagne et de la Lorraine, la situation de l’abbaye en faisait un avant-poste de l’ordre cistercien pour rayonner sur l’Allemagne et l’Europe orientale.
Parmi les moines célèbres de l'abbaye, on compte Othon de Freising, fils du margrave Léopold II d'Autriche : il étudia à Paris puis entra à l'abbaye, de laquelle il devint l'abbé. Le pape Benoît XII, troisième des papes d'Avignon, commença sa carrière à Morimond.
L'abbaye fut dévastée à la Révolution et vendue comme bien national puis démantelée.
[clichés : Cercle d'études locales de Contrexéville]
>> Le chantier des fouilles de l'abbaye de Morimond est ouvert au public dimanche 5 août après-midi.
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Les Amis de Morimond en assemblée générale le 26 octobre
Chapelle Sainte-Ursule et la porterie de l'abbaye de Morimond (état 1968)Nos voisins et amis du Bassigny lorrain de l'association des Amis de l'abbaye de Morimond tiennent leur assemblée générale annuelle dimanche 26 octobre 2008 à Fresnoy-en-Bassigny (entre Lamarche et Montigny-le-Roi) :
- à 11h00, messe en l'église paroissiale de Fresnoy à l'occasion de la sainte Ursule, patronne de la chapelle de la porterie de Morimond.- à 12h00, repas pris en commun au restaurant "Aux sources de la Meuse".- à 16h00, assemblée générale des Amis de l'abbaye de Morimond à la salle des fêtes de Fresnoy : rapports moral et financier, questions diverses et élections au conseil d'administration. L'AG sera suivie d'une causerie du professeur Georges Viard sur les origines de l'association des Amis de Morimond.- Renseignement auprès de M. Georges Viard, président des Amis de l'abbaye de Morimond au 03.25.87.39.06.
Plan de l'abbaye de Morimond (fin XVIIIe siècle)La chapelle Sainte-Ursule restaurée (état 2008) -