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escles archéologie

  • Vioménil (88) : conférence sur les recherches archéologiques à Vioménil

  • Vioménil (88) : valorisation des découvertes archéologiques de la source de la Saône

    A la fin de l'hiver 2014-2015, les archéologues de l'association Escles-Archéologie épaulés par les bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville, ont réalisé des fouilles archéologiques autorisées dans le lit de la Saône naissante, à Vioménil. Plusieurs structures architecturales de belle facture et aux fondations puissantes de l'époque gallo-romaine ont été découvertes (foyer de cuisine, fragment de tête de statue avec un diadème, base d'un long mur intégrant une colonnade, massifs bancs en grès aux pieds moulurés, fragment de colonne...).

    Désormais, les résultats du sondage sont rebouchés.

    En collaboration avec la municipalité et les propriétaires des terrains concernés, Escles-Archéologie a finalisé la restitution des découvertes au public dans une perspective touristique en mettant en scène les bancs, un dé de grès et un fragment de colonne prélevés dans les fouilles.

    Un panneau explicatif apporte au visiteur les informations nécessaires à la compréhension de ces découvertes.

    Cette évocation est installée à 30 mètres du site archéologique, dans le lavoir du village.

    Accès libre toute l'année.

  • Vioménil (88) : des découvertes gallo-romaines à la source de la Saône

    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : le "Mercure" du musée de l'abbaye s'expose à Epinal

    Les Amis de Saint-Maur contribuent à l’exposition « Voyage dans les Vosges antiques » en mettant à disposition du musée départemental d’Epinal une statue de Mercure.

    statue Mercure.jpgIl s’agit en fait d’une reproduction de la statue originale qui a été découverte en 2001 par les archéologues de l’association Escles-Archéologie en forêt de La Pille, sur la commune de Vioménil. Dieu romain du commerce et des voyages, Mercure est souvent représenté avec ses attributs traditionnels : la bourse, le caducée, des sandales ainsi qu'un coq ou un bouc. Il a été mis au jour à proximité d’une voie pavée et se présente sous la forme d’une stèle en ronde bosse de belle facture représentant le torse mutilé d'un Mercure daté du IIe siècle après JC. La statue originale a fait l’objet d’une copie en pierre reconstituée qui a été déposée au musée lapidaire de l’abbaye Saint-Maur par Escles-Archéologie.

    Notre statue est donc mise en valeur au Musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal qui propose cette année un voyage dans les Vosges gallo-romaines, à travers les riches collections rassemblées depuis le XIXe siècle et les dernières découvertes archéologiques. Le Mercure de La Pille prend place aux côtés des saisissantes sculptures figurant Jupiter, Apollon, Epona ou encore Cernunnos, dieux et déesses des sociétés antiques qui sont révélées dans le contexte des découvertes faites dans l’Est de la France. La rétrospective aborde également l’habitat gallo-romain, des fermes les plus simples aux résidences de l’aristocratie avec un zoom sur les mosaïques et pavements des villae de Liffol-le-Grand et de Damblain, aménagements domestiques caractéristiques de cet art de vivre à la romaine qui s’imposa progressivement en Gaule. L’extraordinaire ensemble thermal de Damblain découvert récemment, reconstitué au sein même du musée, permet de mettre ses pas dans ceux du maître de la villa des IIe-IIIe siècles.

    Rappelons que le musée archéologique de l’abbaye de Bleurville présente plusieurs éléments lapidaires allant de la préhistoire à l’époque gallo-romaine en passant par l’époque celtique découvert dans le sud-ouest vosgien (Vôge et bassin des sources de la Saône), rassemblés dans les années 1970-1980 par d’éminents archéologues amateurs, le Dr Pressager, de Darney, et l’abbé Pierrat, restaurateur de l’abbaye Saint-Maur.

     

    ‡ L’Exposition « Voyage dans les Vosges antiques » est visible au MDAAC d’Epinal du 7 juin 2014 au 5 janvier 2015.

    ‡ Le musée archéologique de l’abbaye de Bleurville est ouvert à partir du 1er juillet, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

  • Bleurville (88) : la roche basse du Mulot redécouverte

    Les initiés connaissent bien le site néolithique de la Roche du Mulot, bloc gréseux accroché au flanc de la vallée du Gras en forêt de Belle-Perche, entre Bleurville et Viviers-le-Gras. Mais peu savent qu'il existe une autre roche, dite "Roche basse du Mulot", située sur la rive droite du ruisseau.

    Bleurville_Roche basse du Mulot_oct 2012 002.jpgL'archéologue et érudit vosgien du XIXe siècle, Félix Voulot, l'avait décrite en son temps. Mais, depuis, la nature a repris ses droits et a recouvert ce bloc de grès des Vosges portant des inscriptions sculptées... C'est à la faveur d'une prospection archéologique que cette roche basse fut redécouverte en 2003 par Yveline Montlevrant, membre du GERSAR, puis, plus récemment, par les archéologues bénévoles de l'association Escles-Archéologie.

    Certes, la roche basse est moins "impressionnante" que la roche haute située à l'aplomb de la fontaine Saint-Thomas qui borde la route départementale n° 2. Elle est située sur la rive droite du Gras à proximité du chemin qui conduit aux anciennes fermes du Neufmont (volontairement, nous ne la situerons pas précisément afin de lui éviter des dégradations irrémédiables du genre de celles qui ont été infligées à la roche haute du Mulot...). Cependant, si sa situation au raz du sol la rend géographiquement moins intéressante, les empreintes gravées repérées sur sa surface font d'elle un élément remarquable sur le plan archéologique.

    bleurville_roche base mulot.jpgLa roche basse du Mulot présente en effet un certain nombre de pétroglyphes. Il s'agit de dessins symboliques gravés sur la pierre : cercles, marelles, "fer à cheval" en pointillé et une foule de signes cruciformes. Les pétroglyphes sont généralement associés aux peuples préhistoriques néolithiques et furent la forme dominante des symboles de pré-écriture utilisés pour la communication de 10000 av. J.-C. jusqu'à 5000 av. J.-C. Les techniques de gravures sont principalement l'incision, le frottement ou la pulvérisation à l'aide de pierres.

    Pendant de la roche haute, la roche basse du Mulot présente des signes à caractère religieux faisant référence au culte solaire.

    Tout comme la roche haute, la roche de la rive droite du Gras portent de nombreuses croix de différentes formes et dimensions. Ces roches, haut lieu du culte païen pratiqués par les hommes du Néolithique, furent christianisées durant le haut Moyen Âge afin de détourner les populations qui devaient encore fréquenter avec assiduité ces anciens lieux de culte.

    lorraine,vosges,bleurville,roche du mulot,néolithique,pétroglyphes,gersar,escles archéologieLa tradition - qui s'est progressivement muée en folklore - eut malgré tout la vie dure puisqu'au XIXe siècle encore la tradition orale rapporte que les jeunes filles du pays qui voulaient se marier se rendaient nuitamment sur la Roche du Mulot et y pratiquaient un rite de fécondité en essayant de tourner trois fois dans les empreintes humaines gravées dans la pierre. Si elles y parvenaient, elles se marieraient dans l'année !

    La forêt de Bleurville, et particulièrement la rive droite du Gras, est riche en sites archéologiques : on y a identifié un grotte, un abri sous roche avec des traces d'occupation humaine, une roche à gravures (des croix essentiellement) et une barre d'éperon. La recherche archéologique a encore de beaux jours devant elle pour nous révéler et expliquer ces traces du passage de nos ancêtres au cours des âges.

    [clichés H&PB - Remerciements à Olivier Bertin pour les renseignements fournis]

  • L'exposition « Gallo-romains en Saône Lorraine » déployée sur deux sites patrimoniaux en 2010

    Pour célébrer les 30 ans de l’association Saône Lorraine, le bureau du conseil d’administration a décidé de mettre sur pied une grande exposition qui mobilisera plusieurs partenaires. « Gallo-romains en Saône Lorraine » en sera le thème.

     

    Hennezel expo 2010 07.11.09.jpgDernièrement, une réunion de travail a rassemblé au musée d’Hennezel les différents contributeurs pressentis par Jean-François Michel, président de Saône Lorraine. Coordonnée par Saône Lorraine, l’équipe organisatrice formée par les représentants du Cercle d’études local de Contrexéville, d’Escles-Archéologie, de La Roye Demange d’Ainvelle et des Amis de Saint-Maur de Bleurville va travailler cet hiver à la conception et au montage d’une exposition qui couvrira toute la vie quotidienne de nos ancêtres Leuques et Séquanes qui vivaient dans le bassin des sources de la Saône entre le 1er et le 3ème siècle après J.-C. Seront particulièrement abordés le thème du sacré, des voies de communication, du travail de la pierre (carrières, meules), de l’eau, des objets de la vie courante (verres antiques, poteries, costumes…).

     

    De nombreuses pièces lapidaires issues des fouilles archéologiques menées dans le sud-ouest vosgien ainsi que des panneaux pédagogiques explicatifs constitueront la colonne vertébrale de cette exposition.

     

    Rodée dans l’organisation d’expositions, l’association Saône Lorraine proposera pour la première fois une rétrospective historique multi-sites parce que multi-facettes. Les visiteurs pourront en effet découvrir « les gallo-romains en Saône Lorraine » au musée d’Hennezel-Clairey et à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville ; les deux sites se compléteront astucieusement. Par ailleurs, des visites sur d’autres lieux où sont conservés des éléments de l’époque antique seront possibles (Ainvelle, Monthureux-sur-Saône, Jonvelle…). Des conférences, des promenades découvertes sur des sites de fouilles et des animations archéologiques pour les scolaires sont également envisagées.

     

     

    >> Afin d’enrichir cette exposition, l’association Saône Lorraine accepte tout prêt de pièces archéologiques de l’époque gallo-romaine provenant du sud-ouest vosgien. Contact : Jean-François Michel au 03.87.66.24.06 ou jean-F.michel@wanadoo.fr