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Notre patrimoine - Page 47

  • Bleurville (88) : un concert pour célébrer le patrimoine

    L’ancienne abbaye bénédictine de Bleurville était ouverte au public pour les Journées européennes du Patrimoine. La chorale « Les Combelles » a réveillé joyeusement les vieux murs de l’abbatiale.

    Chorale Combelles_Bazoilles_15.09.13 01.jpgMalgré le temps maussade, l’abbaye Saint-Maur a accueilli de nombreux visiteurs venus pour découvrir un site religieux majeur du sud-ouest vosgien. Bien sûr la crypte pré-romane attire toujours autant les curieux et les amateurs d’architecture religieuse des Xe-XIe siècles. Mais le conservatoire de la Piété populaire connaît désormais un beau succès puisque nombreux sont ceux qui souhaitent mieux comprendre comment nos ancêtres vivaient leur foi chrétienne.

    Pour ces Journées dédiées au patrimoine, les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur avaient également invité la chorale « Les Combelles » de Bazoilles-sur-Meuse, à se produire à l’abbatiale Saint-Maur. Structure émanant de la Fédération des Familles rurales des Vosges, cette formation est composée d’une vingtaine de choristes, essentiellement féminins. Dominique, la chef de chœur néocastrienne, avait concocté un joli programme mêlant harmonieusement invitation au voyage entre amis et chants pour quelques prénoms. L’ensemble vocal interpréta son répertoire avec beaucoup d’humour créant un sympathique climat de connivence entre chef de chœur, choristes et public.

    Chorale Combelles_Bazoilles_15.09.13 04.jpgDes chants anciens et contemporains français arrangés par notre chef de chœur, tels que Voyage en Italie, Les neiges du Kilimandjaro, Petit tango argentin, Shangaï ou La Seine, ont transporté notre public d’un bout à l’autre du monde sans quitter sa chaise ! Dépaysement garanti. La seconde partie a égrené un chapelet de prénoms auxquels étaient attachés de bien jolis chants… et beaucoup d’humour : Thomas, Donas… nobis pacem, Jeanne, une bien belle ode à cette Jeanne qui pourrait être celle qui fut « la Bonne Lorraine », Figaro, Natacha et Dimitri ou les réminiscences de la Sainte Russie…

    Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur, a remercié chaleureusement les choristes et le public venus nombreux pour cette dernière manifestation de la saison à l’abbaye. En guise de conclusion, il précisa que « 2014 sera l’année du 40ème anniversaire des débuts du sauvetage de l’abbaye par l’abbé Pierrat ; les animateurs de l’association vont réfléchir à un programme pour ce temps dédié au souvenir et à la préparation de l’avenir de notre monument historique. » Ce travail et cet enthousiasme communicatif autour de cet emblème du patrimoine du sud-ouest vosgien n’auraient pu durer sans l’implication des quelques bénévoles passionnés – l’abbé Pierrat bien sûr, mais aussi Lucienne et Claude Thomas, Marie-Françoise et Jean-François Michel – qui ont ouvert la voie à la reconnaissance et à la valorisation des richesses historiques architecturales de la Saône Lorraine. Parce que notre devenir ne peut se construire sans trouver ses forces dans ses racines. Et notre patrimoine local y contribue largement.

    [clichés H&PB]

  • Coussey (88) : l'église paroissiale Notre-Dame enfin restaurée

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    [Vosges Matin]

  • Campanologie vosgienne

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    [Vosges Matin]

  • Les couronnes de Notre-Dame de Sion

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    [ER]

  • Nouvelle ruée vers l'or noir lorrain ?

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    [ER]

     

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    Le professeur Maubeuge sur le puits de Forcelles-Saint-Gorgon dans les années 1980 [cliché M. Maubeuge].

  • Les Journées du Patrimoine dans le Pays de Montmédy (55)

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    [ER]

     

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    Notre-Dame d'Avioth, Meuse (Monnaie de Paris).

  • Les Journées du Patrimoine 2013 à Bleurville (88)

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  • 12 septembre 1683 : Charles V de Lorraine arrête la marche des Turcs

    La Lorraine commémore cette année le 330ème anniversaire de la bataille contre les Ottomans menée notamment par le duc de Lorraine Charles V devant Vienne, en Autriche. Elle mit un terme à l'invasion musulmane en Europe.

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    Charles V de Lorraine, né à Vienne le 3 avril 1643, mort à Wels (Autriche) le 18 avril 1690, fut duc de Lorraine et de Bar en titre de 1675 à 1690. Il était fils de Nicolas François, brièvement duc de Lorraine, et de Claude de Lorraine.

    En septembre 1683, avec le concours du roi de Pologne Jean III Sobieski, il attaque et vainc les Turcs qui assiégeaient Vienne depuis deux mois.

    Sur la colline du Kahlenberg, dans les environs de Vienne, le 12 septembre 1683, les 250 000 soldats turcs du grand vizir, Kara Mustafa Pacha, sont vaincus par l’armée autrichienne et allemande (70 000 hommes) commandée par le duc Charles V de Lorraine, et l’armée polonaise (30 000 hommes) du roi de Pologne Jean III Sobieski.

    Les Turcs sont forcés à une retraite désordonnée et rapide. Le sultan donne l’ordre de décapiter le grand vizir vaincu. C’est la fin de la précédente expansion turque en Europe et le début de la reconquête des pays européens occupés par les Ottomans.

    Les Turcs avaient mis le siège devant Vienne le 14 juillet 1683 et déjà une partie des remparts viennois étaient pris. Si Vienne tombait les Ottomans pouvaient poursuive leur invasion de l’Europe (Vienne est à peine à 750 km de Strasbourg !).

    Innocent XI.jpgMais plusieurs pays européens surent s’unir pour venir au secours de Vienne et conjurer la menace. Arrivées devant Vienne depuis leurs pays respectifs les forces européennes surent également, pour plus d’efficacité, décider très vite d’avoir un commandement unique centré sur le roi de Pologne. Celui-ci mena lui-même la charge de cavalerie finale décisive avec ses redoutables lanciers polonais et la cavalerie des autres pays, peut-être la plus grande charge de cavalerie de l’histoire.

    En reconnaissance pour cette victoire, le pape Innocent XI institue la fête du Saint-Nom de Marie (elle ne figure plus aujourd’hui au calendrier romain) et les boulangers viennois créent la brioche en forme de croissant (l’emblème mahométan !) pour commémorer l’évènement. Désormais, ne mangeons plus nos croissants sans une pieuse pensée pour les valeureux défenseurs de l’Europe chrétienne qui surent s’unir pour arrêter et faire refluer cette invasion turque ce 12 septembre 1683.

    Et vive le duc de Lorraine Charles V !

    * * *

    La statue du duc Charles V déposée dans la chapelle des Cordeliers de Nancy retrouvée chez un antiquaire parisien : vicissitudes d’un chef d’œuvre lorrain

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    Statue du duc de Lorraine Charles V, début XVIIIe s.

    (hauteur 181 cm, 57 cm x 57 cm, pierre de Savonnières).


    La présence de la statue dans la chapelle des Cordeliers de Nancy est attestée en 1848, dans l’ouvrage de Jean Cayon, Histoire physique, civile, morale et politique de Nancy, publié à Nancy chez Cayon-Liébault, p. 118.

    Une étude de l’abbé Guillaume publiée dans le Bulletin de la Société d’archéologie lorraine (t. TT n° 1, Nancy, 1851) en donne l’origine.

    Sous la Restauration, M. Noël, notaire honoraire, proposa l’érection d’un monument dédié à la mémoire de Léopold. Une souscription fut lancée en 1828. Le roi Charles X offrit le marbre destiné à réaliser un buste et la ville de Nancy offrit deux grandes statues représentant l’Espérance et la Foi de Bagard pour encadrer le monument qui provenaient du mausolée de Jean des Porcelets de Maillane, évêque de Toul de 1607 à 1624, édifié dans l’église du collège des Jésuites à Nancy.

    La révolution de 1830 suspendit le projet.

    M. Noël reprit ensuite son projet avec l’aide de Chatelain, architecte du département, et le 21 novembre 1840 le cénotaphe fut inauguré dans la chapelle des Cordeliers. Le buste de Léopold fut sculpté par Lépy pour le prix de 1 200 F.

    Après avoir achevé ce premier ouvrage, Noël souhait édifier un monument à la mémoire de Charles V, il acheta sur les instance du marquis de Ludres et de divers souscripteurs du monument de Léopold au marbrier Michel, pour 200 F., la statue de Charles V en « costume de guerrier romain » qu’il fit placer sur un socle, en face de la chaire de l’église des Cordeliers.

    Des cartes postales des années 1930 reproduisent les images des deux mausolées.

    A quelle date, ces monuments furent-ils détruits ?

    En tout cas, le buste en marbre blanc de Léopold a sans doute été offert au musée de Lunéville pour être placé à l’entrée de la porte du musée municipal dans le vestibule aménagé au-dessus de l’escalier sud du château. Par miracle, il a été préservé du feu en 2003. Il est à présent oublié dans les réserves.

    Quant aux deux statues de Bagard et celle de Charles V, que sont-elles devenues ? Dans quelles conditions Charles V est-il sorti des collections du Musée lorrain. Acquis par souscription publique, l’œuvre était devenue inaliénable.

    Voici 7 ou 8 ans, la statue de Charles V était présentée chez un grand antiquaire parisien.

    lorraine,autriche,saint empire,turcs,musulmans,charles v,duc de lorraine et bar,innocent xi,jacques charles gaffiotEn 2012, la découverte d’une carte postale du monument de Charles V dans la chapelle des Cordeliers a permis de faire le rapprochement et de localiser la statue.

    Le duc Charles V, malgré quelques mutilations, a encore beaucoup d’allure. Il se masque désormais sous l’identité de Louis XIV chez un marchand d’Ile-de-France. Attribué à l’entourage de Martin van den Bogaert (1637-1694), dit Martin Desjardins, qui réalisa une statue à l’antique du Roi-Soleil représenté également en pied, Charles V - alias Louis XIV - est proposé au prix de 380 000 euros.

    Cette œuvre, composée à l'extrême fin du XVIIe siècle ou au tout début du XVIIIe, sans doute vers 1700, au moment du retour en Lorraine des cendres du souverain primitivement inhumé à Innsbruck en 1690, est à rapprocher de celle qui ornait autrefois le modeste monument élevé en l'honneur du père de Léopold de Lorraine dans la chapelle des Cordeliers de Nancy.

    Réalisée en pierre de Savonnières (Meuse), l’œuvre peut davantage être attribuée au Lorrain Rémy-François Chassel (1665-1752) dont on connaît un superbe buste en marbre, passé en vente en juillet 2011 à Monaco.

    Comme on le voit, la statue de duc Charles V du Musée lorrain n’est pas perdue pour tout le monde… Et son retour en Lorraine serait le bienvenu !

    [source : Jacques Charles-Gaffiot]

     

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    [ER]

  • Les Journées du Patrimoine à Gérardmer (88)

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  • Centenaire 1914-1918 : l'ossuaire de Douaumont en travaux

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  • Nancy : des fleurs, des légumes... et une messe pour la Saint Fiacre

    Cette année encore, la confrérie de Saint-Fiacre de Nancy avait fait les choses en grand... et en beauté !

    Ncy_St-Fiacre_07.09.13 006.jpgCe samedi 7 septembre, la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation était décorée avec une profusion de compositions florales et une débauche de légumes et de fruits produits par les jardiniers, maraîchers et serres municipales de l'agglomération nancéienne. C'était la fête de saint Fiacre traditionnellement célébrée par la confrérie éponyme le samedi qui suit le 30 août.

    La messe de Saint Fiacre a été concélébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, l'abbé Munier, vicaire général, et l'abbé Lescanne, curé de la cathédrale. Les confrères ont conduit en grande procession la statue de patron des jardiniers de sa chapelle latérale jusque devant le maître-autel. A l'issue de la messe, Mgr l'évêque a béni les brioches offertes par la confrérie qui ont été distribuées aux nombreux fidèles.

    Rappelons que la confrérie de Saint-Fiacre, dont le siège est à la cathédrale de Nancy, fonctionnait déjà en 1644 dans l'ancienne église Notre-Dame, en Ville-Vieille. La confrérie a conservé l'usage, apparu au XVIIIe siècle, "de faire bénir et offrir du pain à la messe le jour de saint Fiacre", de confier chaque année la statue du saint à un confrère différent, le trésorier se tient à l'intérieur de la chapelle pour recueillir les cotisations avant et après la messe et, enfin, la messe du dimanche soir est dite à l'intention des confrères défunts.

    Quelques images de la messe de Saint Fiacre...

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    La statue sortie de sa chapelle portée en procession vers le choeur.

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    La statue de saint Fiacre portée par quatre confrères.

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    Le clergé derrière la statue.

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    Les offrandes et les brioches offertes par les confrères.

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    Lors de l'homélie de Mgr l'évêque.

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    Retour de la statue de Saint-Fiacre dans sa chapelle.

    [clichés H&PB]

  • Val-et-Châtillon (54) : les objets du culte catholique à l'honneur pour les JDP 2013

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    [Est Républicain]

  • Bleurville (88) : le ruisseau de Biocourt classé Espace Naturel Sensible

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  • Journées du Patrimoine 2013 à Contrexéville

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    Contrexéville. Vue aérienne du pavillon des sources et de la galerie thermale [cliché G. Salvini]

  • Les Journées du Patrimoine à Val-et-Châtillon (54)

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  • Dans la vallée du Loison : Jametz

    jametz.jpgLe village meusien de Jametz, en Lorraine gaumaise proche de la frontière belge, fut au XVIe siècle une cité calviniste prospère appartenant à la principauté de Sedan. Elle subit un long siège en 1588-1589 par les troupes de la Ligue – dont les troupes du duc de Lorraine – lors de la dernière guerre de religion. C’est l’ingénieur militaire Jean Errard, de Bar-le-Duc, qui la défendit jusqu’à la capitulation du 24 juillet 1589. Démantelée par Charles III de Lorraine, la ville est cédée en 1594 au duc de Montpensier avant de revenir à nouveau dans le giron lorrain. Jametz est définitivement annexée par la France en 1641, accélérant son déclin économique et démographique.

    Cette monographie, agréablement illustrée, met surtout l’accent sur l’architecture du village en décrivant les maisons marquées par l’histoire et, notamment, les anciennes fermes avec cour intérieure et dont les parties de l’exploitation agricole sont indépendantes de la partie habitation. Par ailleurs, elle décrit avec force plans l’ancienne citadelle aujourd’hui complètement disparue.

    Fruit de deux années de recherche et d'enquêtes sur le terrain et aux archives départementales, l’ouvrage de Gérard Cady intéressera en premier lieu les habitants du nord-meusien, bien sûr, mais aussi tous ceux qui veulent découvrir une région et une histoire méconnues.

     

    ‡ Dans la vallée du Loison : Jametz, Gérard Cady, OT Pays de Montmédy, collection « Promenades du patrimoine en pays de Montmédy », 2013, 216 p., ill., plans (35 €). Disponible chez l’auteur, 1 rue du Gouvernement, 55600 MONTMEDY.

  • Claudon (88) : « 100 ans de protection dans les Vosges : quelques exemples », une conférence de Jean-François Michel

     

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    Puits de Poussay.

    Le week-end des 14 et 15 septembre prochain, auront lieu les journées du patrimoine dont le thème retenu pour cette 30ème édition « 1913-2013 : 100 ans de protection ».

    Dans ce cadre, l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine organise une conférence, gratuite, parfaitement conforme au thème national, mais recentré sur notre patrimoine vosgien.

    Le titre de la conférence est clair : « Cent ans de protection dans les Vosges : quelques exemples ». Il ne s'agit pas de balayer d'une façon exhaustive les quelques 324 monuments classés ou inscrits de notre département, mais bien, à partir d'exemples choisis, de voir la différence entre monuments inscrits ou classés, de voir les modalités d'inscription dans cette liste, les avantages et les contraintes, le tout ciblé sur les Vosges.

    Dans cette même conférence, le sujet du projet d'une nouvelle loi devant remplacer à terme celle de 1913, sera abordé.

    Le conférencier, Jean-François Michel, est délégué régional Lorraine des Vielles Maisons Françaises et Président de l'association Saône lorraine.

    Vendredi 13 septembre 2013

    Salle des Fêtes de Claudon - 21 rue de l’église

    à 20h30

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    Abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville.

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    Château de Saint-Baslemont.


     

  • Sur le chemin de Saint Nicolas avec les Europa Scouts nancéiens

    Les premiers pèlerins sur le futur chemin conduisant au tombeau de saint Nicolas de Bari sont partis dernièrement de Saint-Nicolas-de-Port à la suite d'une bénédiction de départ dans le sanctuaire lorrain placé sous le vocable du saint patron des voyageurs.

    St-Nicolas_routiers ES_07.08.13.JPGPour les concepteurs du projet chemin de saint Nicolas, qui travaillent d'arrache-pied pour réaliser un itinéraire de pèlerinage vers le tombeau de saint Nicolas à Bari via le sanctuaire de Saint-Nicolas-de-Port, ce fut un moment émouvant. Un groupe de six routiers (plus de 17 ans) des Europa Scouts de Nancy vient d'entamer un long pèlerinage vers Bari au départ du sanctuaire lorrain : ils sont ainsi les tous premiers courageux a emprunter l'itinéraire retenu par l'association des Pèlerins de Saint Nicolas, mais non encore balisé. Et les premiers pèlerins modernes à renouer avec les pèlerinages ancestraux vers Bari à pied en l'effectuant sur un itinéraire spécialement dédié au saint patron des voyageurs, des jeunes gens, des prisonniers et des Lorrains. Un chemin qui mène aussi vers Jérusalem.

    Le jour du départ à Saint-Nicolas-de-Port, au cours d'une cérémonie impeccablement conduite par le recteur de la basilique, l'abbé Jean-Louis Jacquot, les pèlerins nicolaïens ont reçu la bénédiction de départ, après la Prière du pèlerin, le « Notre Père » et un « Je vous salue Marie ». En signe de protection patronale pour le voyage, ils reçurent, en application sur le front, la manne de saint Nicolas, laquelle suinte depuis l'origine du tombeau de saint Nicolas. Le recteur, après avoir échangé quelques mots conviviaux, a donné l'accolade aux pèlerins, leur souhaitant bon voyage. Les scouts se sont ensuite mis en route en s'éloignant de la basilique par la ruelle Brudchoux, la rue historique par laquelle arrivaient et repartaient autrefois les pèlerins des Vosges.

    St-Nicolas_routiers ES_départ_07.08.13.JPGLe sanctuaire de Saint-Nicolas de Bari dans la région des Pouilles au sud-est de la péninsule italienne est aussi éloigné que celui de Saint-Jacques de Compostelle. Les scouts routiers de Nancy, qui ont coutume de marcher chaque été durant une semaine, en dormant à la belle étoile, avait déjà fait l'expérience du Saint Jacques et entendu parler du projet de chemin de saint Nicolas grâce à Jean-Marie Cuny, fidèle soutien des scouts lorrains,  historien de la Lorraine et membre de l'association Les Pèlerins de Saint Nicolas, structure qui a élaboré le concept de cet itinéraire.

    Désireux de l'entreprendre sitôt que le parcours serait fixé, il n'ont pas perdu de temps, puisque c'est au mois de juillet que le tronçon de Saint-Nicolas-de-Port à Chamagne a pu être fixée grâce à la collaboration d'un couple de Haussonville, M. et Mme Blanchard, ce qui ouvrait la route jusqu'à Dietwiller en Alsace. Même si le balisage, précédé d'un long et fastidieux travail administratif, se fait encore attendre. Le groupe scouts envisage d'effectuer le pèlerinage sur plusieurs années, petit bout par petit bout. Parti de Saint-Nicolas dans l'après-midi tardive du 7 août, ils ont parcouru 175 km jusqu'au soir du 13 août, effectuant entre 25 et 30 km par jour, pour arriver près du col de Bussang. L'année prochaine, ils envisagent la traversée du Sundgau via le lieu de pèlerinage médiéval de Thann vers Bâle et le Jura suisse. Ils sont déjà attendus par des bénévoles suisses de l'association internationale Via francigena, la voie des 'Romieux' (ainsi sont surnommés les pèlerins vers Rome). Pour la troisième année, ils devraient franchir le fameux col du Grand Saint Bernard sur cette même voie des Romieux.

    lorraine,saint nicolas,chemin de saint nicolas,saint nicolas de port,europa scouts,suisse,italie,bariLes scouts ont marché au plus près de la route des pèlerins ancestraux qui, venant de Suisse et des Vosges se rendaient à Saint-Nicolas-de-Port, ou de ceux qui, venant de Lorraine se rendaient vers la Suisse et l'Italie. Ils ont notamment traversé Haussonville, en découvrant son château Renaissance dont le seigneur avait fondé un hospice pour les pèlerins de passage au XVe siècle, Bayon, Chamagne, Charmes avec sa très belle église gothique Saint-Nicolas bâtie à la même époque que la basilique de Port, Epinal et Remiremont avec sa crypte consacrée à l'évêque de Myre par le pape Léon IX vers le milieu du XIe siècle. « C'est un très bel itinéraire, toujours sur des petits chemins tranquilles » rapporte Aymeric Tonnerieux, chef du groupe. « Seul regret, les églises et chapelles sur notre chemin étaient toutes fermées, contrairement à celles situées sur le Saint Jacques », remarque Aymeric. Avec l'établissement du chemin de saint Nicolas, cette mesure de précaution ne sera bientôt pas plus nécessaire que sur le chemin de Saint Jacques : l'évêque de Myre est aussi le saint protecteur invoqué contre les voleurs !   

    [d'après L'Ami Hebdo | texte et clichés Olivier Hein et Françoise Orsini]

  • "L'art et le modèle": conférence de Paulette Choné au Musée barrois

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  • Découvrez Harmonville et Autreville avec Maisons paysannes des Vosges

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  • Les musées de l'été : 3 musées pour vivre l'histoire et l'âme de la Saône vosgienne

    Une journée, trois musées !

    Jusqu'au 15 septembre, le pays de la Saône vosgienne vous invite à partir à la découvert du territoire à travers trois visions du pays, de son histoire et de son âme.

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    A Martinvelle, visitez la collection d'un passionné de matériels et d'outils ayant marqué les activités rurales de jadis dans la plaine des Vosges.

    Contact : daniel.aubertin@wanadoo.fr 

     

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    Dans la maison du patrimoine local installé dans l'ancien presbytère du XVIIIe siècle de Monthureux-sur-Saône, en face de l'église paroissiale, vous vous replongerez dans la vie quotidienne de nos ancêtres lorrains du sud, entre l'atelier, la cuisine et la chambre à coucher.

    Contact : m-mad.boulian@orange.fr 

     

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    Enfin, à l'ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville au conservatoire de la piété populaire installé dans le prieuré du XVIIIe siècle, vous vous imprégnerez des pratiques religieuses et des rites chrétiens de nos ancêtres vosgiens tout en découvrant une ancienne fondation monastique du XIe siècle.

    Contact : abbayesaintmaur.bleurville@gmail.com

     

    ‡ Les 3 musées sont ouverts du jeudi au dimanche, de 14h à 18h jusqu'au 15 septembre 2013.

  • Le chêne des Partisans en forêt de Saint-Ouen (88)

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    [Vosges Matin]

  • A la découverte de Jainvillotte (88)

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    [Vosges Matin]

  • A la découverte de Norroy-sur-Vair (88)

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    [Vosges Matin]

  • Le grès flammé, une spécialité de Rambervillers

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    [L'Abeille]

  • Remiremont (88) : une « star » internationale se cache au musée Charles-de-Bruyères

    Ajoutée peu avant son ouverture au public, la salle de peinture française du musée Charles-de-Bruyères de Remiremont abrite une œuvre d’Alexandre Antiga, exposée jusqu’aux États-Unis.

    vosges,remiremont,musée,charles de bruyères,alexandre antigna,la veuveLa plus grande salle du musée Charles-de-Bruyères, situé rue Charles-de-Gaulle à Remiremont, abrite une œuvre éloquente, « une des plus importante du catalogue », selon Aurélien Vacheret, conservateur du musée.

    Sur un des murs est effectivement accroché le tableau « La Veuve », aussi nommé « La mort du pauvre », peint par Alexandre Antigna, datant de 1849. « Ce tableau est un don qui a été fait au musée en 1934 », explique le conservateur.

    La scène se passe dans une petite pièce humide. Un homme mort est allongé sur un lit de paille. À côté de lui, sa femme en pleurs, ainsi que ses deux enfants. L’un pleure sur l’épaule de sa mère, l’autre regarde le contemplateur de l’œuvre. « Si on regarde bien, on aperçoit que le garçon porte des chaussures à clous, ce qui accentue la pauvreté de la famille. Son regard, même s’il ne pleure pas, interpelle, on sent les larmes prêtes à jaillir », explique le conservateur.

    « Veuve » représente la misère humaine. Les détails y sont importants, les veines de la femme qui ressortent de sa main, les habits troués que porte le corps et d’autres. « Alexandre Antiga est un des premiers peintres, au XIXe siècle, qui a attiré l’attention sur les gens qui souffrent », explique Aurélien Vacheret. Plus tard, d’autres représenteront également la souffrance humaine, à l’image de Jules Adler, dont le musée Charles-de-Bruyères possède une collection importante.

    L’œuvre attire la convoitise d’autres musées, nationaux et internationaux. Ainsi, « Veuve » s’est retrouvée exposée à Orléans en 1979, à Cleveland aux États-Unis en 1980, à Chartres en 1984 et plus récemment à la Nouvelle-Orléans aux États-Unis et à Paris en 2009. « Ces expositions ont permis de faire connaître l’œuvre internationalement », note Aurélien Vacheret.

    Né en 1821, Charles de Bruyères était avocat à Remiremont. Collectionneur d’œuvres d’arts, il était également artiste à ses heures perdues. Il a notamment peint son autoportrait et produit beaucoup de dessins. Le conservateur du musée informe par ailleurs qu’ « une dizaine de carnets de dessins sont aujourd’hui conservés ».

    Il s’installe dans la propriété familiale, un hôtel particulier aujourd’hui au 70 rue Charles-de-Gaulle, autour de l’année 1881. « Peut-être s’est-il installé à la mort de sa mère », explique Aurélien Vacheret. Durant plusieurs années, il rassemble un certain nombre d’œuvres historiques liées à la Lorraine. Charles de Bruyères, très attaché à l’histoire de ses ancêtres, a conservé diverses pièces importantes à ses yeux. Ainsi, dans « l’embryon du musée », comme le nomme Aurélien Vacheret, il est possible d’apercevoir un portrait de Jean-François-Luc de Bruyère, ainsi qu’une coupe en onyx offerte par la dernière abbesse de Remiremont. « Le père de Charles de Bruyères a été maire de Remiremont, ce qui pourrait expliquer son attachement à la ville », remarque Aurélien Vacheret.

    À sa mort en 1905, Charles de Bruyères lègue sa collection d’environ 277 pièces à la Ville de Remiremont, à condition qu’elle fasse de sa maison un musée. Aujourd’hui, la collection de Charles de Bruyères, tout comme les œuvres conservées par la mairie de Remiremont et données au moment de l’ouverture du musée en public, ont été enrichies par d’autres œuvres acquises par les différents conservateurs qui se sont succédé au musée. Ce dernier a récemment fêté ses cent ans, ses œuvres quant à elles n’ont pas pris une ride…

    L’hôtel particulier légué par Charles de Bruyères à la Ville de Remiremont abrite de nombreuses œuvres. Au fil des années, la collection des 277 œuvres appartenant à Charles de Bruyères s’est étoffée, toujours dans le but de rendre le musée de la rue Charles-de-Gaulle plus attractif.

    ‡ Pendant la période estivale, le musée Charles-de-Bruyères est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

    Tarifs : entrée : 2,30 € ; groupe de 20 personnes et plus, étudiants, titulaires du PassLorraine : 1,05 € ; gratuit pour les moins de 18 ans et les titulaires du PassMusées ; billet jumelé valable 48 h pour les deux musées romarimontains, Charles-Friry et Charles-de-Bruyères : 3,65 € ; tarif réduit : 1,60 €. Gratuit le dimanche.

    Renseignements : Musée Charles-de-Bruyères, 70 rue Charles-de-Gaulle à Remiremont, tél. : 03 29 62 59 14. Internet : www.remiremont.fr (rubrique culture).

    [Vosges Matin]

  • Les Journées du Patrimoine 2013 en Saône vosgienne

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    vosge,saone vosgienne,journées du patrimoine 2013,bleurville,abbaye saint maur

  • Châtel-sur-Moselle (88) : poursuite des travaux à la forteresse

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    [L'Abeille]

  • Chef-d'oeuvre vosgien en péril : la chapelle Bizot d'Attigny

    Une chapelle vosgienne est en train de disparaître dans l'indifférence générale. La chapelle Bizot est située en lisière de forêt entre Attigny et Claudon, dans le sud-ouest des Vosges, dans la vallée de la jeune Saône.

    chapelle bizot CPA3.jpgLa chapelle actuelle a été construite en 1867 sur l'emplacement d'un ancien ermitage fondé à la fin du XVIIe siècle. On lui donna le nom d'un des premiers ermites, Claude Brizot, qui fut maire de la communauté d'Attigny avant de se retirer dans la solitude de son ermitage. Par déformation, la chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié fut dénommée "chapelle Bizot" par les habitants d'Attigny.

    Abandonné, l'ermitage fut relevé par la famille de Finance, issue des gentilshommes verriers de la Vôge, et y fit construire la chapelle actuelle dans le style néo-gothique. Une charmante rosace et des gargouilles égayent la façade, et le clocher-façade accueillait une cloche.

    Si la toiture est en assez bon état, l'intérieur de l'édifice a été saccagé : porte d'entrée défoncée, dalles du sol partiellement déposées, vitraux cassés, murs et voûtes détériorés par l'humidité, croix sommitale cassée... Et surtout la chapelle est envahie par la végétation qui la mange progressivement.

    Il est grand temps d'agir ! Une association locale s'était constituée en 2001 afin de sauvegarder la chapelle... Mais rien ne fut entrepris. Depuis, les dégradations se sont accélérées.

    La chapelle appartient toujours aux descendants de la famille de Finance. Cependant, élus, habitants et défenseurs du patrimoine de la Saône vosgienne doivent se mobiliser afin d'entreprendre rapidement des travaux de nettoyage et de protection de cet édifice religieux témoin de la piété de nos ancêtres et de notre histoire locale.

    Quelques images de la chapelle Bizot prises en août 2013...

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    Façade de la chapelle.

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    La chapelle envahie par la végétation.

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    L'intérieur de la chapelle.

    [clichés ©H&PB]

  • Regards sur l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville

    L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville paraît bien isolée. Accostée du presbytère, elle domine le village et la vallée du Gras. Posée là depuis le XVe siècle au moins, elle a connu maintes transformations au cours des siècles.

    En cette période estivale, nous offrons aux amoureux du patrimoine chrétien une vision originale de cette église rurale... Qui est orpheline de son curé depuis 2010...

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    Eglise de Bleurville vue du sud-est.

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    Tour-porche coté ouest, fin XVIIIe s.

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    Le clocher à l'impérial, si typique des église franc-comtoises toutes proches.

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    La nef de l'église de Bleurville.

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    L'Assomption de la Vierge, toile du XVIIIe s.

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    Le couronnement de la Vierge, pierre polychrome, XVIe s.

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    Notre-Dame de Lourdes, XXe s.

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    Statue de la Vierge Marie, bois polychrome, XVIIIe s.

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    L'Enfant-Jésus, plâtre, XIXe s.

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    Sainte Jeanne d'Arc, XXe s.

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    Saint Pierre Fourier, XXe s.

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    L'Education de la Vierge, bois polychrome, XVIIIe s.

    [clichés ©H&PB]