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Notre histoire - Page 74

  • Journée « Regards sur Mirecourt » le 29 juin

    Mirecourt.JPGLe Comité d’Histoire Régionale de Lorraine, en partenariat avec la Fédération des Sociétés Savantes des Vosges, organise samedi 29 juin 2013 une journée intitulée « Regards sur Mirecourt ».

    Cette journée a pour but d’appréhender le développement urbain de Mirecourt depuis le Moyen Âge au travers de trois exposés le matin suivis, l’après-midi, d’une visite pédestre commentée.


    Programme de la journée "Regards sur Mirecourt"

    > 10H15 : Accueil - Salle de la Bonbonnière, 109 avenue de Lattre-de-Tassigny à Mirecourt

    > 10H30 : Mirecourt au Moyen Âge. La naissance d’une ville. par Cédric MOULIS, ingénieur d’études, Pôle archéologique – Université de Lorraine

    > 11H00 : Les fouilles de la rue du Docteur Joyeux à Mirecourt : une archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords par Philippe KUCHLER, chef du service d’archéologie et recherches scientifiques – Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan (PAIR)

    > 11H30 : La demeure dans la ville haute de Mirecourt (XVIe-XIXe siècles). Quelques pistes de recherches par Mireille-Bénédicte BOUVET, directeur du Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel de Lorraine

    > 12H00 : déjeuner libre

    > 14H00 à 16H00 : Visite pédestre de la ville commentée par Mireille-Bénédicte BOUVET, Cédric MOULIS, Claude MICHEL, Jacqueline DELPRATO et Jean-Paul ROTHIOT

     

    L’inscription à cette journée est gratuite.

    Merci de confirmer votre participation par mail à chr@lorraine.eu pour lundi 24 juin au plus tard.

  • Une honte pour l'humanité

    lorraine,verdun,vosges,grande guerre,henri charbonnier,edhistoLe journal de campagne d'un poilu de la Grande Guerre... Un de plus, me direz-vous. Et pourtant ce Journal rédigé par Henri Charbonnier, bourguignon de naissance mais installé dans le Gard au moment de la mobilisation, nous livre un témoignage unique vécu par un militaire du 229ème régiment d'infanterie, jusqu'alors muet concernant ses campagnes durant la guerre 1914-1918, et, surtout, une relation des moments vécus durant la bataille des frontières, dans les Vosges, puis durant la bataille de Verdun.

    Comme tant d'autres soldats de la Première Guerre mondiale, Henri Charbonnier débute un carnet de notes de guerre, prises au jour le jour, bien datées, bien localisées, avec parfois de longues pages de réflexions. Il est sergent au service de santé du 229ème RI d'Autun quand cette unité est rattachée à la 41ème Division d'Infanterie qui occupe le front des Vosges depuis 1914. Son témoignage fut évoqué dans plusieurs ouvrages dont Frères de tranchées et Dans les tranchées de 14-18.

    Le sergent Charbonnier passera par la vallée de la Plaine, dominée par La Chapelotte, le champ de bataille le plus profond de la Grande Guerre, et la vallée du Hure, surplombée par le volcan de La Fontenelle, des lieux qu'il évoque de mars à juin 1916. Mais le 229 est appelé à Verdun puis la Somme et l'Argonne à l'automne 16. En 1917, le 229ème est affecté dans le secteur entre Reims et Berry-au-Bac... Des heures tragiques où la honte s'ajoute à l'horreur.

    Le Journal est présenté par Rémy Cazals, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Toulouse-Le Mirail, grand spécialiste de l'histoire testimoniale de la Grande Guerre.

    Un bon ouvrage pour se préparer à commémorer le centenaire du début du premier conflit mondial. Et pour se souvenir du sacrifice de cette jeunesse française tombée pour la défense de la patrie.

     

    ‡ Une honte pour l'humanité. Journal (mars 1916 - septembre 1917), Henri Charbonnier, Edhisto, 2013, 131 p., ill., cartes (15 €).

  • Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours en Lorraine

    AE.jpgLa dernière livraison des Annales de l'Est propose un certains nombre de contributions d'historiens et d'universitaires sur des lieux qui ont marqué - et continuent de marquer - l'environnement des hommes sur cette terre tout au long des siècles : les cimetières et les sépultures.

    Quelque études à lire :

    - les pratiques funéraires dans la nécropole médiévale (VIe-XVe s.) du Mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (Moselle)

    - archéologie d'un cimetière paroissial du Moyen Âge en milieu rural : l'église de Froidlieu à Wellin (Belgique, province de Luxembourg)

    - sépultures et inhumation dans et autour de la cathédrale de Verdun au Moyen Âge et à l'époque moderne

    - un évêque de la reconquête du Pays messin : le cardinal de Givry et les lieux de sépultures (1608-1612)

    - les cimetières juifs en Lorraine

    - l'invention du cimetière français contemporain au Père-Lachaise au début du XIXe siècle

    - la photographie funéraire dans les cimetières de Phalsbourg, de Raon-l'Etape et Dieulouard

    - les monuments aux morts communaux de la Première Guerre mondiale en Meurthe-et-Moselle

    Et d'autres articles... dont une contribution de Cédric Andriot sur "le collège de Blâmont du Concordat à la Séparation des Eglises et de l'école"

     

    ‡ Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours, Annales de l'Est, n° 2, 2012, 328 p., ill. (23 €). A commander accompagné du règlement à : Association d'Historiens de l'Est, CRULH, Campus Lettres & Sciences humaines, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY.

  • La Lorraine et la France du Moyen Âge à nos jours

    lorraine-france moyen âge.jpgLes relations entre la Lorraine et la France ont été complexes au cours de l'Histoire. Les contributions des participants au colloque organisé en 2011 à Metz avec le concours du Comité d'histoire régionale de Lorraine rendent abordent la spécificité de la situation géographico-économique de la Lorraine, particularité qui fut source d'enjeux politiques majeurs au cours des siècles.

    Selon les époques, ces rapports de contestation ou d'insoumission, de fascination ou d'imitation, dans des domaines aussi divers que les échanges commerciaux, la vie quotidienne, les langues, la culture, les disciplines artistiques, la vie spirituelle, également par le jeu des influences réciproques, n'ont pas manqué d'enrichir considérablement nos patrimoines respectifs. Les liens tissés par les Lorrains avec leur voisin français - tantôt empreints de tensions, tantôt avides de pacification - ont largement contribué à façonner le caractère complexe certes, mais riche et original des anciens duchés.

    L'ouvrage présente de nombreuses facettes de la Lorraine indépendante face au royaume de France, puis intégrée au territoire national. Du rôle des princes de Bar et du duc Charles IV à Maurice Barrès en passant par Jeanne d'Arc, les analyses embrassent la longue période du XIVe siècle à la Lorraine des "Trente Glorieuses", sans oublier le sort des populations durant les derniers conflits et, au final, leur intégration dans le "grand tout" que constitue la nation française, désormais largement modelée par l'Union européenne.

     

    ‡ La Lorraine et la France du Moyen Âge à nos jours : relations, différences et convergences, François Roth (dir.), Edhisto, 2013, 175 p. (20 €).

  • Val-et-Châtillon (54) : Jules Cayette à l'honneur

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    [ER]

  • Struthof-Schirmeck, les gardiens face à leurs juges

    struthof.jpgAu Struthof, le gardien Franz Ehrmanntraut frappait les détenus au nerf de boeuf jusqu'à ce que mort s'en suive ; Albert Fuchs, responsable du commando "Ravin de la mort", les abattait selon son humeur ; Richard Kuhl, délinquant de droit commun, devint l'un des pires kapos du camp. A Schirmeck, Karl Nussberger, responsable des pelotons d'exécution, s'enthousiasmait pour les flagellations publiques ; Walter Müller, dit Hundemüller, lâchait son chien sur les détenus qui lui déplaisaient...

    Parmi les centaines de bourreaux "ordinaires" affectés au camp de concentration de Natzweiler-Struthof et au camp de sûreté de Vorbrück-Schirmeck, créés par les nazis en Alsace annexée, plusieurs dizaines d'entre eux furent déférés après la guerre devant les tribunaux. A l'effarement du public et de la presse, tout un cortège de crimes et d'horreurs fut ainsi révélé : brimades et violences de toutes sortes, tortures et exécutions sommaires, sous-alimentation et travail forcé jusqu'à épuisement fatal. Sans oublier les effroyables expérimentations menées sur des détenus par une poignée de "médecins de la mort". Devant leurs juges, ces personnages sadiques et cruels n'exprimèrent aucun remords et plaidèrent l'irresponsabilité.

    Ces procès de l'après-guerre, méticuleusement restitués dans cet ouvrage, plongent le lecteur dans l'horreur de l'idéologie nationale-socialiste - qui eut son pendant dans le totalitarisme communiste, ne l'oublions pas - et nous confrontent aux difficultés à "faire justice" : moins de dix ans après leurs méfaits, la plupart de ces bourreaux, condamnés pour certains à la peine capitale ou aux travaux forcés à perpétuité, avaient déjà retrouvé la liberté... Frustrations et sentiment d'injustice s'installèrent dans l'opinion régionale. Grâce aux archives, le temps de l'Histoire est aujourd'hui venu.

     

    ‡ Profession bourreau. Struthof-Schirmeck, les gardiens face à leurs juges, Jean-Laurent Vonau, éditions La Nuée Bleue, 287 p., ill. (22 €).

  • Journées de l'Archéologie à Robécourt (88) : découvrir la villa gallo-romaine de Damblain

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    [l'Abeille]

  • Morizécourt (88) : découvrir le village avec Maisons paysannes des Vosges

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  • Albert Schweiter. Les années alsaciennes 1875-1913

    schweitzer.jpgEn s'embarquant avec soixante-dix caisses de matériel, le 26 mars 1913, sur le paquebot Europe en partance pour l'Afrique afin d'y devenir médecin missionnaire dans le village reculé de Lambaréné, Albert Schweitzer n'est pas un jeune idéaliste refaisant sa vie sur un coup de tête. C'est un homme de trente-huit ans bien installé dans la société, assumant pleinement une décision radicale, mûrie pendant des années avec celle qui est devenue son épouse et qui l'accompagne, Hélène Bresslau.

    Albert Schweitzer, à la stupéfaction de ses proches, interrompt une carrière qui s'annonce brillante d'universitaire, de pasteur et de musicien pour partir en Afrique soigner les corps et les âmes des plus deshérités parmi les humains. Théologien luthérien et philosophe respecté, prédicateur exigeant et chaleureux, organiste talentueux parcourant l'Europe pour donner des concerts, Albert Schweitzer répond à un appel insistant qui l'a conduit, à trente ans passés, à entamer des études de médecine pour être à la hauteur du défi de sa vocation.

    Puisant à des sources peu connues, l'auteur détaille les "années alsaciennes" d'Albert Schweitzer, son enfance dans la vallée de Munster, sa jeunesse et sa formation, les rencontres qui l'ont façonné, ses débuts prometteurs à l'Université de Strasbourg et au sein de la confession protestante, ainsi que l'envoi de sa carrière de musicien. Il fait apparaître un jeune homme passionné et scrupuleux, tirant profit de sa double culture française et allemande, acharné au travail, tendu vers un idéal qui nécessitait un engagement total. "L'homme universel", futur Prix Nobel de la paix, celui qui a changé le regard des Occidentaux sur leurs responsabilités face au tiers-monde, se révèle ici dans sa riche complexité et son attachante humanité.

     

    ‡ Albert Schweitzer. Les années alsaciennes 1875-1913, Matthieu Arnold, éditions La Nuée Bleue, 2013,  285 p., ill. (20 €).

  • Renaissance Nancy 2013 : messe inaugurale avec le cardinal Poupard

    Ncy_messe card Poupard_05.06.13 003.jpgCe mercredi 5 juin, en prélude à l'exposition Alix Le Clerc - La révolution de l'instruction qui sera présentée par Françoise Hervé en l'église des Cordeliers de Nancy du 5 juillet au 15 septembre 2013, la messe inaugurale a été concélébrée en l'église des Cordeliers par Monsieur le Cardinal Paul Poupard, président émérite du Conseil pontifical de la Culture, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, le père François Weber, curé de la basilique Saint-Epvre, et des prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri.

    Monsieur le Cardinal Poupard a donné l'homélie dans laquelle il a rendu hommage à l'oeuvre d'éducation de la bienheureuse Alix Le Clerc et de saint Pierre Fourier, ainsi qu'à l'action avant-gardiste de l'Eglise catholique en matière d'accès à l'instruction pour tous.

    La messe fut suivie d'une conférence du Cardinal Poupard sur le thème "Pédagogie chrétienne et culture moderne" prononcée dans les grands salons de l'hôtel de ville.

    Quelques images de la messe...

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    [clichés ©H&PB]

  • Pour restaurer les toiles de la crypte de la basilique de Domremy

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  • Bar-le-Duc : "L'Art et le modèle" au Musée barrois

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  • Domremy (88) : "Le propre de sainte Jeanne d'Arc" à la basilique le 9 juin

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  • Châtillon-sur-Saône (88) : la Fédération des Sociétés savantes des Vosges en assemblée générale

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    [Vosges Matin]

  • Journées nationales de l'Archéologie : "Par tous les dieux !" - 9 juin à Nancy

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  • La Nouvelle revue lorraine n° 20 : le cirque Gruss à l'honneur

    NRL20.jpgDans le 20ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny nous invite à faire le cirque ! Mais pas dans n'importe quel cirque : dans celui d'Arlette Gruss, qui est vicéralement attaché à notre terre lorraine. Mais ce numéro printanier (?...) nous ouvre aussi sur d'autres horizons lorrains : l'eau en Lorraine (un article qui tombe à point nommé !), une histoire de loup à Vaubexy ou encore la vie de deux instituteurs républicains entre Lorraine et Algérie à la fin du XIXe siècle...

    Notre mémoire historique et humaine lorraine - pour laquelle se bat inlassablement le directeur-fondateur-animateur de La Nouvelle revue lorraine - s'enrichit encore de plusieurs autres articles :

    - une statue de Saint-Quentin à Saffais (54)

    - le patrimoine de thuilley-aux-Groseilles (54)

    - les Lorrains dans la Légion à l'occasion du 150e anniversaire de Camerone

    - Martigny-les-Bains, la belle endormie

    - Marie-Célestine

    - Nicolas Gaillard, curé de Vittel au XVIIIe siècle

    - 1870, l'Alsace sacrifiée

    - Marie Marvingt, 50ème anniversaire de sa disparition

    - à la recherche des croix et monuments de Lorraine via Internet

    - Nicolas Gilbert, le poète de Fontenoy-le-Château bien oublié

    - Raoul Tonnelier, artiste-peintre

    Et les habituelles rubriques : l'édito' de JMC, la revue vous avise, les livres...

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 20, juin-juillet 2013. En vente en librairie et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant son règlement et ses coordonnées postales à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Les restes de vingt-six Poilus mis au jour à Fleury-devant-Douaumont (Meuse)

    Vingt-six corps de Poilus ont été mis au jour dans le village détruit de Fleury-devant-Douaumont en Meuse. Sept ont pu être identifiés. C’est sans doute la découverte la plus importante en Meuse de corps de soldats français de la Première Guerre mondiale depuis celle d’Alain-Fournier et de ses compagnons d’armes en 1991 à Saint-Remy-la-Calonne.

    fleury-devant-douaumont.jpgLe 30 mai, les fouilles entamées quelques jours plutôt à l’emplacement d’une ferme du village détruit de Fleury-devant-Douaumont ont permis de mettre au jour jusqu’à présent, vingt-six corps de Poilus morts durant la bataille de Verdun et d’en identifier sept grâce à la plaque qu’ils portaient autour du poignet. Un fait rarissime. Et ce à la veille du Centenaire de la Grande Guerre.

    Ce sont des touristes allemands qui avaient découvert le 28 mai des ossements affleurant et qui avaient donné l’alerte.

    Toute la journée du 30 mai, les gendarmes de la brigade de Verdun avec les employés de l’Ossuaire et son directeur Olivier Gérard, ont ratissé une bande de terrain de quelques mètres carrés. L’émotion était à son comble quand un objet personnel refaisait surface parmi les ossements brisés. Des porte-monnaie contenant des pièces en argent, des culots de pipes, un briquet, un peigne, une paire de ciseaux, des couteaux de poche, les croix de chapelets, une médaille de communion, un livret militaire et un carnet miraculeusement conservés, une bague, un crayon, ou encore deux montres qui marquaient 11h07 et 11h14, sans doute l’heure approximative du bombardement de l’endroit.

    plaque poilu.jpgCar selon les premiers éléments, le lieu était « un poste de secours. Les soldats sont morts sur le champ de bataille et ont été entreposés ici. Il n’y a pas d’armement, que de l’équipement personnel. Les papiers ont été faits puisqu’ils sont déclarés tués à l’ennemi, mais les corps n’ont pas été retrouvés », explique Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun. Des obus ont dû tomber sur l’endroit ensevelissant les dépouilles.

    Les dates de décès s’échelonnent entre le 28 mars et le 5 avril 1916 et correspondent « à la bataille du Ravin de la Caillette et de l’Étang de Vaux », confie Olivier Gérard, ému de pouvoir identifier les corps. Les plaques d’identification « c’est ce que l’on cherche. Ils revivent d’une certaine manière. Ce sont des corps qui sortent de l’anonymat ». Même constat pour Jean-Pierre Laparra, le maire de la commune, qui souhaite demander la médaille de Verdun pour les soldats identifiés.

    reliques poilus.jpgPour l’heure, une enquête est ouverte pour « découverte de restes humains ». Outre le commandant Le Trong, commandant la Compagnie de Verdun et le colonel Cléton, patron des gendarmes de la Meuse l’adjudant Beaune, officier de police judiciaire était présent : « On trie ce qui appartient à chaque Poilu », explique-t-il. Des objets placés dans de petits sacs en plastique et soigneusement pris en photo. Un PV est dressé pour chaque découverte de corps.

    Le service des Sépultures militaires va être contacté pour la recherche des éventuels descendants. Les brigades de gendarmerie du lieu de naissance des Poilus vont chercher à retrouver leur famille. Si les descendants ne souhaitent pas récupérer le corps et s’il est identifié, il rejoindra la nécropole de Fleury sous une croix blanche. S’il n’est pas identifié, ses restes seront déposés dans l’Ossuaire.

    Les Poilus, dont les plaques militaires ont été retrouvées, ont été identifiés. Il s'agit de :

    - Jean Caillou, né à Cestas (Gironde), 360e RI. Mort à Fleury le 28 mars 1916

    - Albert Hennequin, né à Garches (Val d'Oise), 269e RI. Mort à Douaumont le 31 mars 1916

    - Albert Le Bœuf, du Calvados, 279e RI. Mort à Douaumont le 29 mars 1916

    - Jules Letellier, de Saint-Pierre-Lavis (Seine maritime), 129e RI. Mort le 5 avril 1916 à Fleury

    - Charles Louis Desplanques, d’Armentières (Nord), 360e RI. Mort le 28 mars 1916 à Fleury

    - soldat originaire de Corse, 140e RI. Mort en mai 1916

    - soldat natif de Bayonne (Pyrénées atlantiques), 49e RI. Mort  à Fleury le 31 mai 1916

    Si des membres de la famille reconnaissent un des leurs, ou des associations ou des mairies du lieu de naissance, ils peuvent contacter le Numéro Vert mis en place par la gendarmerie de la Meuse : 0800 007 802.

    [d’après ER]

  • Saint-Nabord (88) : restauration de la chapelle Sainte-Anne

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : l'ancien moulin à huile ouvert les 15-16 juin pour les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins

    lorraine,vosges,bleurville,patrimoine rond,patrimoine de pays et des moulins,moulin à huile,fédération patrimoine environnementTous les ans en juin, la Fédération nationale Patrimoine-Environnement, qui regroupe plusieurs centaines d'associations qui aiment et défendent le patrimoine de pays, organisent avec d'autres partenaires comme Maisons paysannes de France, la CAPEB, les Architectes du patrimoine ou la Fédération françaises des associations de sauvegarde des moulins, les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins les 15 et 16 juin prochains.

    Cette année, l'association des Amis de Saint-Maur est partenaire de ces Journées nationales qui ont pour thème "le patrimoine rond". En collaboration avec Jérôme Toussaint, le propriétaire d'un des deux anciens moulins à huile du village, les Amis de Saint-Maur ouvrent exceptionnellement et gratuitement le site au public.

    Notre moulin à huile est tout indiqué pour figurer parmi ce "patrimoine rond" mis à l'honneur cette année. Aménagé dans une ferme de l'extrême fin du XVIIe siècle (1697) reconstruite en 1822, ce moulin rustique est constitué de deux meules en calcaire massives ; la meule tournante est mue par un système mécanique entraîné par un manège à cheval situé dans la grange adjacente. Remarquablement bien conservé, ce moulin servit à produire de l'huile par pression à froid au temps où les villageois vivaient en quasi autarcie.

    Ce patrimoine de pays mis sur le devant de la scène durant ces Journées permet de de retrouver le chemin du travail et du goût de bien-faire de ceux qui nous ont précédés. Que ce soit les paysages ou le patrimoine bâti, ils ont reçu la marque de la vie des hommes et de leur industrie : on ne les aime et les apprécie qu'à condition de les connaître et de les comprendre.

    Alors, les 15 et 16 juin, venez à la rencontre de notre patrimoine de pays afin de partager ce goût et cette connaissance !

     

    ‡ Le moulin à huile de Bleurville est ouvert samedi 15 et dimanche 16 juin de 9h à 18h. Rendez-vous 17 rue de Monthureux, à l'entrée de Bleurville en venant de Darney (la ferme est située juste en face d'un lavoir monumental à arcades).

  • Renaissance Nancy 2013 : messe inaugurale en l'église des Cordeliers le 5 juin

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  • Le "patrimoine rond" en vedette les 15-16 juin : le moulin à huile de Bleurville

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  • Les origines de Darney

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    [Vosges Matin]

  • La chapelle Saint-Quirin de Pargny-sous-Mureau (88)

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    [L'Abeille]

  • Quêter pour la restauration de la chapelle de Ventron

    vosges,ventron,chapelle,frère joseph,fondation du patrimoineLa commune de Ventron a lancé un appel à ses habitants pour qu’ils mettent la main à la poche afin de restaurer la chapelle funéraire de Frère Joseph installée dans l'église de Ventron.

    Des dizaines de bougies se consument devant la chapelle funéraire de Frère Joseph, installée au fond de l’église Saint-Claude de Ventron. La prière d’un touriste est également accrochée aux barreaux qui ferment la chapelle. Financée par la commune et par une souscription auprès de la population de Ventron lors de la construction de l’église Saint-Claude en 1854, cette chapelle funéraire fut aménagée pour y recevoir les reliques de Frère Joseph. Construite et payée par les habitants, la restauration de la chapelle est désormais dans les mains des Véternats, les habitants de Ventron.

    vosges,ventron,chapelle,frère joseph,fondation du patrimoineÀ l’heure actuelle, les peintures d’origine de cette chapelle se dégradent, souffrant de l’humidité et de l’obscurité. « Privée de sa vocation primitive, la chapelle ne présente plus aucune attractivité pour le visiteur alors que ses concepteurs et constructeurs avaient voulu en faire un haut-lieu de la mémoire à Frère Joseph. La restauration de l’église, entreprise en 2012 avec l’aide de la Fondation du Patrimoine de Lorraine, n’incluait pas dans sa première tranche, cette chapelle funéraire qui nécessite des travaux délicats et relativement coûteux » , explique Jean-Claude Dousteyssier, le maire de Ventron. « En 1854, la chapelle funéraire a été construit et payé par les habitants. C’est ce que j’essaie de transmettre et perpétuer. » Une première souscription a déjà mobilisé les habitants il y a quelques années pour la restauration de l’église Saint-Claude. « La souscription avait alors permis de rassembler 25 000 €. Les gens sont attachés à leur église. Le fait de participer, c’est rassembleur », poursuit le maire.

    Lancée en février dernier, la souscription pour la restauration de la chapelle funéraire de Frère Joseph a déjà rassemblé 5 300 €. Les travaux sont estimés à 30 000 €. Ils impliquent le transfert des reliques et une restauration des fresques religieuses. Pour le maire, le financement doit être dans la ligne et la conduite de ce qui a déjà été engagé jusqu’à présent, c’est-à-dire financée par les Véternats et les fidèles de Frère Joseph.

    [d'après Vosges Matin]

  • Trésors de Meuse

    trésor meuse.jpgLe département de la Meuse possède près de 2500 objets protégés au titre des Monuments historiques : patrimoine civil, religieux, funéraire, mobilier, objets d'art, objets militaires, scientifiques, picturaux, sculptures, instruments de musique, ivoires, broderies, vitraux, pièces d'orfèvrerie ou de ferronnerie...

    Ces objets, hors musées, peu connus du public sont soigneusement conservés dans des coffres-forts, ou au Centre départemental d'Art sacré de Saint-Mihiel ou simplement exposés dans les églises ou d'autres lieux publics : hôpitaux, mairies, cimetières...

    Les trésors présentés dans cet ouvrage sont les résultats d'une sélection dans l'espace et le temps. Le plus ancien date du XIIe siècle, le plus récent du XXe siècle, issus de l'ensemble du territoire meusien.

    L'exposition Trésors de Meuse installée au Musée d'Art sacré de Saint-Mihiel s'appuie sur ce catalogue qui apporte un focus sur les oeuvres sculptées, de la statuaire mariale des XIIe-XVIe siècles aux innovations de la Renaissance. Elle permet à tous  de se familiariser et de s'émouvoir sur la facture des pièces exceptionnelles exposées.

    La Meuse est particulièrement riche en patrimoine bâti et en objets créés pendant la Renaissance durant laquelle se distingue la force expressive des oeuvres du sculpteur Ligier Richier qui sont présentées en nombre dans cet ouvrage.

    Ce catalogue valorise admirablement le patrimoine artistique, culturel et religieux de la Meuse. Et fait oeuvre de transmission de la mémoire créative du département pour les générations futures.

     

    ‡ Trésors de Meuse, François Janvier et Bernard Prud'homme, Conseil général de la Meuse - Serge Domini éditeur, 2013, 295 p., ill. (25 €).

  • Robécourt (88) : conférence sur la villa gallo-romaine de Damblain

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    [L'Abeille]

  • Une procession printanière pour fêter saint Nicolas

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  • Bleurville : Saint-Maur à la croisée des chemins

    Eglise St Maur 09.06 (2).jpgDepuis près de 40 ans, l’association des Amis de Saint-Maur animent le village chaque été autour d’un patrimoine que bon nombre de communes nous envient : l’ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur. Aujourd’hui, pourtant, l’association peine à renouveler ses adhérents et ses forces vives : ce n’est pas faute d’appels répétés et de manifestation organisées par dizaine depuis 1974…

    Lors de la réunion de lancement de la nouvelle saison, le président Alain Beaugrand a fait part de ses interrogations auprès des membres du bureau : « Saint-Maur est à la croisée des chemins, à l’image de nos villages qui éprouvent beaucoup de difficultés pour faire émerger des éléments dynamiques indispensables pour réveiller nos communautés. Trop souvent, beaucoup de nos contemporains se contentent au mieux d’être passifs et attentistes ou, au pire, de gémir face à l’ankylose qui menace la vie de nos villages ». Et de poursuivre : « Face à ce climat de repli sur soi, notre association a l’obligation morale de poursuivre son travail autour du patrimoine bâti et historique de Bleurville, transmis par nos ancêtres et dont nous devons aussi garantir sa transmission à notre tour. »

    Malgré les difficultés du moment, Saint-Maur connaîtra encore une 39ème saison à la hauteur de ce qu’a voulu son sauveteur, l’abbé Pierrat, dès 1974. L’exposition estivale, présentée avec l’aide de l’association Saône Lorraine, sera consacrée au peintre vosgien Xavier Alphonse Monchablon (1835-1907). Le 20 juillet, Isabelle Frizac donnera un concert de pièces anglaises et espagnoles des XVIe-XVIIe siècles jouées sur des instruments à cordes anciens, et le 15 septembre pour les Journées du Patrimoine, la chorale Les Combelles de Neufchâteau – Bazoilles-sur-Meuse réveillera les vieux murs de l’abbatiale avec un programme éclectique.

    Par ailleurs, l’accueil des visiteurs sera assuré par Evelyne Barjolle, secondée par Roger Persin et Denis Bisval, du 1er juillet au 31 août, du jeudi au dimanche de 14h à 18h.

    Enfin, dans le cadre des Journées nationales du Patrimoine de Pays et des Moulins, les Amis de Saint-Maur sont partenaires de l’ouverture au public de l’ancien moulin à huile du XIXe siècle, propriété de Jérôme Toussaint. Le site sera ouvert gratuitement les 15 et 16 juin de 9h à 18h.

    En 2013, ce sera encore Saint-Maur pour tous !

  • Jean Bénech, un médecin hygiéniste nancéien déporté à Mauthausen

    jean benech.jpgMarion Bénech, la fille du docteur Jean Bénech, nous dresse le portrait de ce médecin nancéien à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa disparition (1962).

    La vie de Jean Bénech est fortement lié à la fin de la IIIe République et à une certaine bourgeoisie nancéienne : une carrière vouée au service de la santé publique à Nancy pour une grande partie, mais aussi à Lyon et à Paris, et une sphère privée proche de la bourgeoisie de gauche. Durant la Seconde Guerre mondiale, il entre en résistance après avoir été mobilisé durant la Grande Guerre à l'hôpital Sédillot de Nancy puis intégré l'armée d'Orient.

    L'auteur nous restitue les souvenirs de son père appuyés sur des sources archivistiques, de Maxéville où la famille réside, jusqu'au camp de concentration de Mauthausen et son retour à la vie auprès des siens.

    En 2006, la ville de Nancy attribua le nom du docteur Bénech aux locaux du 40 rue Sainte-Catherine où siège le service municipal Santé-Environnement.

     

    ‡ Un médecin hygiéniste déporté à Mauthausen, Marion Bénech, éditions L'harmattan, 2013, 187 p. (19 €).

  • Lamarche (88) : une place dédiée à l'historien de la cité

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    [Vosges Matin]