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  • Les Rohan : histoire d'une grande famille

    L'origine des Rohan, famille du Bas-Poitou, remonte au début du XIe siècle. Au fil du temps, elle s'est subdivisée en plusieurs branches, la plus importante étant les Rohan Chabot, portant le titre de duc à partir de 1648. Le présent ouvrage retrace pas à pas l'histoire de cette grande famille dont l'apogée se situe peu avant la Révolution. Liés notamment à la Maison de Lorraine par mariage, les Rohan sont alors à la tête d'une fortune incalculable : possédant une bonne partie de la Bretagne, ils multiplient les charges, les fonctions et les honneurs à la Cour. Ils s'illustrent aussi bien dans la politique, l'Eglise, la haute administration ou le domaine militaire.

    Ils connaissent un relatif déclin au cours du XIXe siècle, mais sont toujours actifs. Josselin de Rohan, l'actuel duc, 14ème du nom, vit à Josselin, en Bretagne, le berceau historique de la famille et perpétue les traditions et les valeurs qui se sont transmises en son sein de génération en génération.


    Professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne originaire de Nancy, spécialiste de l'histoire des élites aristocratiques, Eric Mension-Rigau a publié plusieurs ouvrages, dont Aristocrates et grands bourgeois, Le Donjon et le Clocher, Boni des Castellane.

     

    ‡ Les Rohan. Histoire d'une grande famille, Erice Mension-Rigau, éditions Perrin, 2017, 319 p. (22,50 €).

  • Le général de Langle de Cary

    de langle de cary.jpgSorti major de Saint-Cyr à 20 ans en 1869, Fernand de Langle de Cary commence sa carrière à l'Etat-major du général Trochu. Ce breton a des origines lorraines par sa mère, Marie de Lemud, issue d'une vieille famille de Pont-à-Mousson. Elle était elle-même la cousine du peintre et statuaire Aimé de Lemud (Thionville 1816 - Nancy 1887).

    Grièvement blessé en janvier 1871 lors de la bataille de Buzenval, Langle de Cary fait partie de cette génération d'officiers dont le rêve est de récupérer l'Alsace-Moselle.

    En 1914, il reçoit le commandement de la IVe armée ; c'est elle qui, le 27 août, donne le premier coup d'arrêt à l'avancé allemande lors de la bataille de la Meuse. Quelques jours plus tard, elle prend une part importante dans la victoire de la Marne avec la libération de Vitry-le-François.

    Signe de la confiance qu'il avait dans cette armée, le général Joffre attribue à Fernand de Langle de Cary le rôle principal lors des deux offensives de Champagne de 1915. A la fin de cette année, lui est confié le groupe des armées du Centre qui regroupe les IIe, IIIe, IVe et Ve armées.

    Au début de février 1916, la région fortifiée de Verdun y est rattachée, cadeau quelque peu empoisonné puisque chacun sait au GQG que la bataille est imminente et que la défense de Verdun est insuffisamment préparée... Le 24 février, le général de Langle de Cary prend seul une décision qui sera plus tard totalement approuvée par Joffre et par Pétain et qui sauve Verdun : le repli de la plaine de la Woëvre pour adosser le front aux Hauts de Meuse.

    Mais, pour des raisons bassement politiques, il sert de fusible et se trouve donc écarté du front. Il est mis à la retraite en 1917 après avoir passé plus de 50 ans au service de la France. Il meurt près de Lorient en 1927 et ses cendres sont transférées en 1931 aux Invalides.

    N'ayant jamais eu de propension à courtiser les hommes politiques ou les médias, son nom est aujourd'hui bien oublié. Ce livre a le grand mérite de rétablir l'homme et le militaire à sa juste place. Celle d'un grand soldat.

     

    ‡ Le général de Langle de Cary. Un breton dans la Grande Guerre, Guy Le Mouel et Henri Ortholan, éditions Charles Hérissey, 2013, 304 p., ill. (20 €).

     

  • Deux militaires du 13ème RDP de Dieuze décèdent en Afghanistan

    Trois militaires français, dont deux du régiment lorrain du 13ème RDP de Dieuze (Moselle) sont morts « accidentellement » en Afghanistan, au nord-est de Kaboul, au cours d'une opération de nuit.

     

    13e RDP.jpgIl s'agit, selon la présidence française d'un adjudant et un brigadier du 13ème régiment de dragons parachutistes de Dieuze, et d'un soldat de 1ère classe du 3ème régiment d'infanterie de marine de Vannes (Morbihan). Ils sont décédés accidentellement au cours d'une opération qui se déroulait de nuit. Ce régiment lorrain est particulièrement touché. En janvier dernier, six dragons parachutistes du 13ème RDP, étaient morts dans l'accident d'un hélicoptère Cougar au large du Gabon.

     

    Les trois militaires décédés accidentellement dans la nuit du 26 au 27 septembre en Afghanistan ont été victimes d'un violent orage, l'un ayant été foudroyé et les deux autres s'étant noyés dans une rivière en crue. L'un d'eux a été foudroyé pendant la phase d'infiltration de nuit et les deux autres se sont noyés dans une rivière en crue. « Lorsqu'un premier soldat du 3ème régiment d'infanterie de marine a été foudroyé, un médecin et l'infirmier ont essayé de le ranimer sans succès », a indiqué l'amiral Prazuck, de l’état-major des armées à Paris. Selon lui, « l'opération a alors été suspendue pour essayer de le sauver puis de l'évacuer, mais l'orage s'est déchaîné et un autre militaire du 13ème régiment de dragons parachutistes a été emporté par une rivière en crue. Un de ses camarades, parti à sa recherche, a été emporté à son tour par la rivière et ils ont été retrouvés tous deux noyés au lever du jour », a précisé l'amiral Prazuck.

     

    [d’après l’Est Républicain | 27.09.09]

     

  • Un manuscrit Chatrian revient à la Bibliothèque diocésaine de Nancy

    Un ouvrage manuscrit du curé de Saint-Clément (Meurthe-et-Moselle) au XVIIIe siècle, retrouvé en Bretagne, a rejoint le fonds de la bibliothèque diocésaine de Nancy.

    abbé stelly.jpgEncore un miracle à la bibliothèque diocésaine ! C'est l’abbé Bernard Stelly, son directeur qui le dit, avec malice. L'aventure de ce manuscrit de Laurent Chatrian, retrouvé après 100 ans d'exil, devient vite stupéfiante. « Lorsque j'ai appris que Madame Calame, présidente de l'association Saint-Clément, avait convaincu les possesseurs du manuscrit de le rendre à la bibliothèque diocésaine, j'étais vraiment très heureux. Tous les ouvrages connus de Chatrian, sauf deux qui sont à la bibliothèque municipale, sont hébergés chez nous », explique l'abbé Stelly, en tenant le petit in-octavo précieusement entre ses mains.

     

    Ce volume manuscrit, en très bon état et consacré au village de Saint-Clément ainsi qu'à sa faïencerie, a été rédigé par l'abbé Chatrian, curé de la paroisse. Il est daté de 1783 et avait été emprunté au curé du village par la famille Thomas, propriétaire de la faïencerie à la fin du XIXe siècle. Le prêt a duré... près de cent ans, même si trois cachets de la paroisse authentifient son propriétaire initial. Devenu un bien familial, l'ouvrage est revenu à Nancy, hébergé dans une grande armoire, au milieu du fonds Chatrian. « La bibliothèque possède plus de 150 ouvrages manuscrits de l'abbé Chatrian qui avait été vicaire, puis curé de Saint-Clément. Il s'agit d'un essai historique sur la paroisse et le ban de Saint-Clément. Chatrian y note de très nombreux faits, les familles, le nom des militaires, les épidémies, les élections... », confie Bernard Stelly. Elections ? « Eh bien oui, par exemple celle d'une matrone, une sage-femme élue parce qu'elle était pieuse et non spécialiste. Les femmes l'élisaient à l'église, sous l'œil du curé qui se tenait à l'écart».

    manuscrit chatrian.jpg

    Chroniqueur, mémorialiste, « collecteur » de faits bruts au travers de son prisme de curé d'Ancien Régime, Chatrian livre avec sa plume fine, en lettres minuscules, mais sans aucune rature, une sorte de photographie de la vie religieuse et profane.

     

    « Pour nos étudiants et chercheurs, c'est un ouvrage passionnant. Arrivées et départs de prêtres, nominations de maîtres d'école, maladies, confirmations avec venue de l'évêque, vols, communions et autres listes composent l'ouvrage », confirme le père Stelly. Retrouvé en Bretagne, le manuscrit de Chatrian détaille chaque foyer du village, avec la liste des « chefs de famille ». Pour les universitaires, le fonds Chatrian est irremplaçable : « Les archives de Trêves ne fournissent aucun renseignement précis sur le quotidien des prêtres émigrés. Seul Chatrian nous renseigne sur la vie courante et les difficultés rencontrées », explique Juliette Français dans sa notice biographique consacrée à Laurent Chatrian, prêtre réfractaire aux idées de la Révolution, qui voyagea en Allemagne et au Luxembourg jusqu'à la paix religieuse en France en 1802. Opposant farouche à l'abbé Grégoire, Chatrian meurt en 1814 à 82 ans. Ses 151 ouvrages conservés à la BDN de l’Asnée de Villers-les-Nancy, disent combien il fut, à sa façon, très moderne.

     

     

    • Consulter le catalogue de la Bibliothèque diocésaine de Nancy sur www.bdnancy.fr

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 08.08.2008]