Un environnement et un patrimoine exceptionnels ont donné envie à l'Ouest vosgien et ses voisins champenois et francs-comtois de se lancer dans la course à un parc naturel régional.
Ce n'est qu'un début certes mais il faut bien commencer un jour. Le 16 septembre, à Lironcourt, une petite commune de l'Ouest vosgien dans le canton de Monthureux-sur-Saône, une centaine de personnes se sont réunies à la salle des fêtes. Le but était de créer une association, structure qui pourrait ensuite porter un projet de parc naturel régional.
Cette idée est née, voilà deux ans à peine, en partant du constat que cette partie ouest du département des Vosges, frontalière avec la Haute-Marne et la Haute-Saône, possède un environnement et un patrimoine exceptionnels, de l'aveu même d'Alain Roussel, conseiller général et président de la communauté de communes du pays de la Saône vosgienne. Justement, la surface de ce parc naturel régional comprend la tête de bassin de la Saône.
Pour l'instant, les communautés de communes du pays de Saône et Madon (Darney), du val de Vôge (Bains-les-Bains), des marches de Lorraine (Lamarche) et du pays de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) ont rejoint celle du pays de la Saône vosgienne. La Haute-Saône hésite encore.
L'impulsion de départ vient peut-être de la fête du paysage à Nonville en 2006 où Marc Benoît, scientifique à l'INRA, a attiré l'attention des élus du secteur sur les richesses de ce territoire. Claire Masade, animatrice de la charte forestière en 2007, n'est pas non plus étrangère à cette prise de conscience. Mais le projet doit se nourrir d'une volonté locale. " Sans cela, on n'y arrivera pas ", prévient le président Alain Roussel.
Pourquoi vouloir créer un parc naturel régional ? " Ca donne un label connu et reconnu, c'est un outil de valorisation intéressant et de protection ainsi qu'un outil de développement économique ", argumente-t-on du côté des bénévoles qui se mobilisent autour de ce projet. Car pour l'instant, tout n'est affaire que de bonnes volontés. Celle de Virginie Rivière-Faliszek n'est pas prise en défaut non plus. L'enseignante du lycée agricole de Mirecourt a tout de suite adhéré au projet et y a apporté son expertise. C'est des compétences et de motivation dont a besoin le projet pour aboutir. Et d'une bonne dose de persévérance puisqu'il faut, en moyenne, dix ans pour le concrétiser.
Apparemment, la motivation ne fait pas défaut aux habitants du secteur de l'Ouest vosgien. Ce n'étaient sans doute que les premiers balbutiements d'une histoire qui pourrait s'écrire sur la durée.
[Vosges Matin | 17.09.09]
Commentaires
C'est une excellente initiative qui ne pourra qu'être profitable à ce territoire si particuler et chargé d'histoire.Enseignant à Paris "l'analyse des espaces territoriaux " à des B.T.S. TOourisme,je suis moi-même lorraine par mes ascendants paternels,champenoise et franc-comtoise par mes ascendants maternels.Merci de me tenir informée de la progression du projet.Cordialement.
merci pour votre commentaire.
nous ne manquons pas de tenir informé nos aimables visiteurs et lecteurs de la suite réservée à ce projet de parc interégional naturel. d'autres réunions ont eu lieu depuis cet article (création d'une association porteuse du projet notamment). c'est un projet de "longue haleine", une course de fond pour laquelle il faut être bien préparé afin de faire accepter le principe de ce PRN par les instances régionales.
cordialement.
h&pb
Résidant depuis peu a voisey, j ai vite apprécié l environnement géographique que me rappelle la haute Saône des années soixantes, avec ses petites routes , ses villages que l on découvre au dernier moment
J aime a randonner tant a pied qu a vélo
Je pense qu en effet cette région offre un beau potentiel