L'église romane de Battigny, dans le canton de Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle), abrite des fresques murales du XVIe siècle, découvertes il y a une vingtaine d'années. La commune et La Fondation du Patrimoine lance une souscription pour leur restauration.
C'était en octobre 2005. À l'occasion d'un colloque international sur la peinture murale qui s'est tenu à Toul, les participants furent invités à découvrir l'église Saint-Germain de Battigny et son trésor. Arrivés en fin de matinée, ils devaient rejoindre Toul pour le déjeuner. À 14 heures, les éminents spécialistes n'avaient toujours pas quitté l'édifice du Sud-Toulois, subjugués par la découverte qu'ils venaient de faire ! L'anecdote, à elle seule, en dit long sur la richesse patrimoniale de la petite église surplombant Battigny, un beau village lorrain, accueillant et préservé, situé entre Favières et Vandeléville.

Dédiée à saint Germain, elle a fière allure, lorsqu'on l'aperçoit sur son promontoire. Un sentiment renforcé lorsqu'on atteint le pied de l'édifice roman, vieux de mille ans. Belles proportions d'un ensemble surmonté d'une tour rectangulaire, fenêtres en plein-cintre, oculus quadrilobés... Il se dégage de l'édifice quelque chose d'envoûtant... Mais, si l'aspect extérieur mérite déjà le détour, le trésor de l'église de Battigny se situe à l'intérieur, dans la nef et le transept. Un trésor longtemps dissimulé sous une couche d'enduit. Dans les années 80, l'ancien maire, aperçoit des taches de couleurs sur un mur. Il gratte avec son couteau de poche, et découvre de la peinture ocre...
Dès la fin des années quatre-vingt-dix, la nouvelle municipalité prend en compte cette découverte avec rigueur et méthode. Un programme de sondages est lancé et en 2002, Laurence Blondaux, spécialiste renommée, intervient à plusieurs reprises. « Elle a confirmé, dans un rapport éloquent, l'étendue et la qualité exceptionnelles des peintures murales ceinturant l'église de Battigny » souligne Denis Thomassin. Un maire et son équipe municipale, ravis de recevoir le soutien de la Fondation du Patrimoine. Son délégué départemental est venu saluer et encourager la décision de la municipalité qui envisage de prolonger le travail de dégagement et la conservation des peintures murales. Mais, comment une collectivité d'une centaine d'âmes, avec un produit d'impôt de 5.500 € par an peut-elle y parvenir ?
C'est là qu'intervient la Fondation du Patrimoine, elle qui a justement pour vocation de « promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine de proximité, principalement rural, et qui n'est ni classé, ni inscrit » comme le rappelle le délégué de la Fondation. « La Fondation ne se contentera pas d'un simulacre d'accompagnement » ajoute-t-il. « Elle entend apporter sa contribution en signant une convention de souscription. Dès que celle-ci aura atteint 1.225 €, soit 5 % du montant des travaux, l’organisme s'engage à verser à la commune, sur ses fonds propres, une subvention qui viendra compléter la somme recueillie ».
Un partenariat apprécié et salué par le maire. « C'est un bel encouragement » confie-t-il. « Nous espérons tous que nos actions conjuguées, nous permettront de livrer aux générations de demain, ces formidables messages du passé ».
>> Pour souscrire, on peut adresser un chèque à la Fondation du Patrimoine (62 rue de Metz - 54000 Nancy) ou à la mairie de Battigny (54115) en précisant bien au dos du chèque la mention « Fresques de l'église de Battigny ». Le don est déductible de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66 %, ou de l'impôt sur la fortune à hauteur de 75 %.
Charles-Edouard Fixary, né à Liffol-le-Grand en 1830 et mort à Paris en 1888, occupe une place éminente parmi les inventeurs français. Ingénieur doué, technicien hors pair ou simplement bricoleur génial ? Quel titre mérite cet inventeur fécond dont la chape de plomb des années et le manque d'intérêt pour l'histoire des sciences et techniques ont fait oublier les multiples apports dans l'industrie frigorifique. Ses "machines à produire du froid" connurent de nombreuses applications, mais c'est sous le nom de "procédé Otto-Fixary" que la diffusion dans toutes les branches de l'industrie, entre 1880 et 1920, de ses procédés de réfrigération rencontra une notoriété aussi large que les zones d'ombre qui entourent sa vie personnelle et en particulier ses études.



Entièrement en béton, couverte à l'intérieur de plaques de granit, Notre-Dame-des-Chaumes date de la fin des années 1950. Elle se dresse sur l'emplacement d'une ancienne chapelle en bois édifiée avant la Seconde Guerre mondiale. L'initiative en revenait notamment à la famille Kiesgen qui tenait à cette époque, au col, un hôtel et un magasin.


Après l'effort très soutenu ces dernières années autour de Notre-Dame-de-Bonsecours, la place
« Le monument, à cause de la circulation intermittente est attaqué par un air saturé en permanence de gaz toxiques. Pour diminuer l'impact des gaz d'échappement, une bonne idée serait de reporter le feu tricolore en avant de la porte, pour que les véhicules soient toujours en mouvement quand ils passent dessous. » Mais pour l'heure, place aux travaux, qui débuteront au printemps, après la période des intempéries, sachant que l'étude préalable de l'ACMH est terminée. La restauration ressemblera trait pour trait à celle de la porte Sainte-Catherine et doit elle aussi faire l'objet d'une insertion ultérieure dans l'urbanisme XVIIIe environnant.
Lors du vernissage de l'exposition, Luc Gerecke, vice-président du Conseil général des Vosges en charge de la culture, rencontrait pour la première fois Jean-Louis Rollin, alors qu'il le connaissait déjà parfaitement à travers une oeuvre que l'instance départementale a acquis en 1986. C'est aussi pour cela que notre élu lui glissa : "Vous portez très haut le renom du département". Jean-Louis est un autodidacte pur.
Récemment, Jean-Louis Rollin est allé à Bad Rappenau, ville allemande jumelée avec Contrexéville, afin de réaliser une fontaine dans le cadre des 25 ans du jumelage. Notre Vosgien a travaillé sur place durant dix jours sur un bloc de calcaire d'un mètre cube. Une superbe fontaine est née de ses mains.
Sur cette photo, le Père René Dubroux porte la longue barbe des missionnaires ; son regard semble tourné vers d'insondables profondeurs.
Sur un site proche de Merrains International (gros pourvoyeur de déchets bois) à Monthureux-sur-Saône, B2 Energies, avec le soutien d'Akuo Energy (un développeur européen), projetait de monter une unité de production de pellets, en investissant 7 millions d'euros, avec le soutien des financeurs institutionnels engagés dans la valorisation des coproduits forestiers. Objectif selon son directeur général, Jean-Paul Aubert : 25.000 tonnes de granulés par an, en créant au passage une quinzaine d'emplois, la mise en production étant fixée à novembre 2009.



L'affaire traîne depuis des années. Qui est responsable des défauts constatés sur l'infrastructure de bois de l'amphithéâtre de Grand ? Est-ce l'architecte, l'entreprise qui a réalisé les travaux, le maître d'ouvrage ? Chaque partie se défend, use de recours, s'appuie sur des avis d'experts. Pendant ce temps, le joyau du patrimoine antique, qui a plutôt bien résisté à des siècles d'intempéries, continue de se dégrader.
En 2003, le Conseil général fait estimer le coût des travaux par un bureau d'études spécialisé : vu le coût en hausse des matières premières, ces travaux sont réactualisés début 2007 à 1,5 million d'euro. Le 18 juin 2004, le département des Vosges fait valoir la garantie décennale des travaux. Il procède à l'enregistrement d'une requête au tribunal administratif et demande au juge des référés de nommer un expert. Rôle de ce dernier : déterminer la nature et l'origine des désordres rencontrés, faire toutes propositions de remèdes, et chiffrer les coûts correspondants aux réparations. Cette procédure de référé en expertise est toujours en cours, et ce malgré la tenue de quatre réunions d'expertise, ainsi que des échanges entre experts. Pour l'heure, si l'origine des désordres est connue, l'expert n'a pas proposé de partage des responsabilités. Une stagnation qui n'arrange ni les financiers de l'opération, ni l'état du monument.
Les villages s'insèrent dans un milieu naturel et pourtant il leur faut se développer. Comment concilier ce développement et le respect de l'environnement, du patrimoine bâti ?
Jacky Schwartz, notre bijoutier, a travaillé en étroite collaboration avec les équipes municipales et les responsables du tourisme. « Les crinoïdes, ou encrines, étaient des animaux qui vivaient dans la région au jurassique, c'est-à-dire il y a près de 170 millions d'année », raconte Jacky Schwartz. « Il n'en subsiste que les fameuses étoiles de Sion, les fossiles ramassés par des générations de visiteurs et de pèlerins. Il s'agit des restes de la tige, formée d'un empilement de petits articles, rappelant des vertèbres mais en forme d'étoiles.» Le bijoutier a proposé un projet représentant une étoile décorée d'un animal préhistorique complet. Bien que faisant partie du groupe des échinodermes, il ressemble plutôt à une plante.








Certes, deux écrivains se sont taillé la part du lion de cette première édition et pour cause : leurs livres touchaient la chair même des thaonnais, leur histoire, leur vécu. Il s'agit de Christophe Voegelé, coauteur du livre « Les Boussac au fil de l'histoire » venu dédicacer à la librairie de Sandrine Grosjean et Laurent Bruel, écrivain parisien qui s'est intéressé à la méthode d'enseignement du catéchisme des Sœurs Bernadette et en a tiré un ouvrage, sur lequel nous reviendrons.
Il paraît plus à l'aise dans la scierie de Monthureux, leader français de la fabrication des pièces de chêne qui serviront pour assembler des tonneaux. Pour les grands crus de Californie, de Nouvelle-Zélande et même de France. Il s'attarde auprès des scieurs, des gaillards qui travaillent dans le bruit et le froid, et une odeur de bois frais qui embaume.
Nicolas Sarkozy aura tout de même tout loisir de traiter de la question de la ruralité. Dans une terre à la fois conquise et propice. Les conseillers généraux et maires des cantons de Darney et Monthureux penchent sans ambiguïté du côté de la majorité, à l'exception nuancée de Raynald Magnien, maire de Monthureux et vice-président du Modem au point de vue départemental. Cette zone entre Vôge et Plaine se prête en tout état de cause au thème du jour - celui de la ruralité. La densité de population oscille entre 15 et 17 habitants au km². L'une des plus faibles du département, fait valoir Alain Roussel, qui observe qu'elle est encore plus faible dans les départements limitrophes de Haute-Marne et Haute-Saône.
Au premier rang des atouts, la forêt a permis l'éclosion d'une entreprise en expansion. Merrain-International fabrique des planches pour tonneaux. Elle exporte aux USA, en Bourgogne et dans le Bordelais. Mais aussi la reprise d’une scierie familiale à Bleurville. Darney se signale par la richesse de ses services sociaux, le dynamisme d'élus, pionniers départementaux de la « communauté de communes ». Les énergies se mobilisent autour de l'extension de l'hôpital, de la création d'une maison de la santé, et de la venue de nouveaux médecins. L'enjeu, c'est l'attractivité de toute une région : « J'en suis tombé amoureux », confie Hervé Buffe. Raynald Magnien souligne la vitalité du commerce local, et Alain Roussel celle du tissu associatif, illustrée par le Pôle d'excellence rural et les spectacles en plein air donnés depuis onze ans par la compagnie L’Odyssée.
Le planning des déplacements de l’Elysée ne l’a pas encore officialisé mais la venue du président Sarkozy est confirmée par les élus locaux de la plaine des Vosges.
Après 4 années d’études menées par le service régional de l’Inventaire général alliant la prospection de terrain et le dépouillement d’archives, le patrimoine architectural et mobilier du canton de Provenchères-sur-Fave est dévoilé au public au moyen :