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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 192

  • Les prix des académiciens de Stanislas

    L'Académie de Stanislas remettait dimanche 25 janvier quatorze prix. Dont un prix littéraire attribué à Jérôme Thirolle pour « Les doigts d'or d'Elise ».

     

    académie stanislas.jpgDimanche 25 janvier, dans les grands salons de l'Hôtel de ville de Nancy, la cérémonie de remise des prix organisée par l’académie de Stanislas a été agrémentée d'un intermède lyrique de qualité.

     

    Jean-Louis Rivail, président de l'Académie de Stanislas, a ouvert cette cérémonie par la remise des prix de dévouement : prix Cadiot à l'association Accueil Ecoute représentée sa présidente, Michèle Gillet. Prix du professeur Louyot à Lucette Sourlier. Prix Sacicap de Lorraine à la banque alimentaire de Nancy et de sa région. Prix de la médaille de la famille française à Françoise Hutin.

     

    Les prix scientifiques de l'université Henri-Poincaré : prix informatique à Pierrick Gaudry. Prix des mathématiques à Xavier Antoine. Prix de médecine à Mathieu Brachet pour le prix du doyen, et à Delphine Valance pour le prix du professeur Paul-Louis Drouet.

     

    Les prix littéraires : prix Georges Sadler à Jérôme Thirolle, 38 ans, pour « Les doigts d'or d'Elise » (éditions L'Ecir). Premier roman sur l'amour impossible d'une ouvrière chaumontaise et d'un fils de patron. Prix Aubry et Marin à Colette Méchin pour son ouvrage « Louis Lavigne et Cumières » (éditions Trouslard).

     

    Les prix artistiques : bourse Georges Sadler mention « Beaux-Arts » à Damien Guion, et mention « conservatoire » à Wen Chen.

     

    Prix d’architecture à Cédric Jacquillard.

     

    Enfin, le grand prix de l'Académie de Stanislas revient à l'association PHARE représentée par son président, Olivier Ageron ; association qui a grandement œuvré à la restauration de l’église Notre-Dame de Bonsecours, à Nancy.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 26.01.09]

  • La lettre de Pierre-Dié Mallet retrouvée

    « J'ai cherché cette lettre pendant des années », confie Bernard Mayer, 58 ans, habitant de Seichamps. « Elle m'avait été adressée en 1975 par Pierre-Dié Mallet, peintre, sculpteur et imagier lorrain né à Rambervillers en 1895 et mort à Nancy en 1976 ».

     

    oeuvre P.-D. Mallet.jpgEn déplaçant ces jours derniers des livres dans une bibliothèque, il voit tomber l'enveloppe qui contenait la missive. Tracée à la plume d'une écriture fine et serrée, elle est datée du 21 décembre 1975. Pierre-Dié Mallet y souhaite un bon Noël à toute la famille Mayer de « Siccus campus », appellation ancienne du village de Seichamps. L'occasion pour l'historien et hagiographe de revenir, dans sa lettre, sur l'histoire de Seichamps et de son patron, saint Lambert. Pierre-Dié Mallet a aussi réalisé le portrait de Bernard à l'âge de 8 ans.

     

    Portraitiste minutieux, un genre dans lequel il excellait, Pierre-Dié Mallet aimait reprendre les traits de ses modèles pour réaliser ensuite des tableaux historiques riches en symboles et références. C'est ainsi qu'on retrouve le doux visage de son épouse bien-aimée Jeanne dans sa représentation de Jeanne d'Arc.

     

    « C'est le dernier artiste qui ait fait des représentations historiques, la plupart du temps religieuses », souligne l'éditeur et écrivain régionaliste, Jean-Marie Cuny pour qui Pierre-Dié Mallet a réalisé plusieurs couvertures de la Revue Lorraine Populaire ainsi que celle de son premier livre : « Promenade en Ville Vieille » et celle de son livre de recettes « La Cuisine Lorraine ». « On lui doit de nombreuses statues, celles de Notre-Dame-de-Sion, les divinités gréco-romaines de l'hémicycle de la place de la Carrière, la statue du duc Antoine au-dessus de la Porterie du Musée Lorrain... », précise Jean-Marie Cuny.

     

    Spécialiste de l'héraldique, ses blasons sont répandus dans toute la Lorraine : Gérardmer, Vandœuvre, Champigneulles, Laneuveville, Rambervillers... où il est né. Son blason complet des ducs de Lorraine se trouve à l'Hôtel de la Reine, à Nancy. « C'était un excellent illustrateur mais avec un côté chromo », analyse Mireille Canet, historienne d'art spécialiste de la Lorraine. Grand érudit, élève de Victor Prouvé, du peintre Emile Friant, ami de Jean Lurçat, en relation étroite avec de nombreux artistes, Pierre-Dié Mallet, qui avait choisi d'accoler le nom de « Dié » à son prénom après avoir beaucoup travaillé sur l'iconographie de saint Dié.

     

    Habité par la passion de la Lorraine, il se sentait proche de ses habitants.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 26.01.09]

  • Bleurville : les fonts baptismaux de l'église paroissiale restaurés

    Les fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville viennent de faire l’objet d’une opération de restauration. Occasion pour se pencher sur une œuvre originale.

     

     

    Rappelons que les fonts baptismaux (du latin fons : fontaine, source) sont un élément du mobilier des églises chrétiennes utilisé pour le baptême des enfants et des adultes. Ils servent typiquement aux baptêmes par aspersion. Les fonts les plus simples ont un pilier de 1,5 m avec un support pour un bassin d'eau. Les matériaux taillés et sculptés varient considérablement, allant du marbre au métal ou au bois.

     

     

     

    bleurville 06.12.08 006.jpg
    Eglise Saint-Pierre de Bleurville, la cuve baptismale (XVIe s.)

     

     

    La cuve baptismale ronde est portée par une colonne, l’ensemble réalisé en grès des Vosges. Les fonts datent du XVIème siècle, époque de la première église avant ses modifications et agrandissements ultérieurs (XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles). La colonne et son pied portent des traces de polychromie.

     

    La restauration a consisté dans une opération de dessalement du bloc de grès qui, au cours des siècles, a "pompé" l'humidité ambiante. Par ailleurs, une protection a été appliquée sur la surface de la sculpture afin d'éviter la désagrégation de la pierre rendus très tendre par l'action combinée du sel et de l'humidité.

     

    Avant la Révolution, la chapelle des fonts était dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Jusqu’à la restauration de l’église, en 1966, les fonts baptismaux étaient enfermés dans un autel XVIIe en bois portant le monogramme de la Vierge.

     

    Les fonts baptismaux sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

     

    On doit encore une fois ici féliciter les élus locaux qui ont pris l’initiative de procéder à cette restauration. Cependant, il conviendrait de poursuivre cette action en réhabilitant toute la chapelle des Fonts dont la peinture souffre de l’humidité. Sans parler du grand Christ en bois et de la statue de saint Michel qui auraient également besoin d’un sérieux coup de nettoyage…

     

    Après la restauration de la statue de saint Eloi puis celle des fonts baptismaux, ce serait la touche finale qui redonnerait tout son lustre à cette chapelle.

     

     

    Bleurville chapelle fonts baptismaux.jpg

    La grande pitié de la chapelle des Fonts

  • Tradition viticole en Lorraine : le Toulois fête Saint Vincent

    confrérie capucine.jpgLe 78ème chapitre de la confrérie de la Capucine s'est tenu récemment à Ecrouves, dans le Toulois, lors de la fête de la Saint-Vincent. Une manifestation populaire et colorée, avec la présence d'une quinzaine de confréries amies. Sans doute le résultat de la récente affiliation de « la Capucine » à la Fédération régionale du Grand Est. Un coup de chapeau aux représentants de la confrérie normande du Pont-l'Evêque, qui n'ont pas hésité à venir du Calvados pour répondre à l'invitation du Grand Maître Marcel Laroppe, intronisé chez eux en octobre dernier.

     

    messe confrérie.jpgAssurément, le cortège avait de l'allure, derrière l’harmonie de la Lyre Touloise, quand il a emprunté les rues Saint-Vincent, des Gamay ou encore des Vignes-l'Evêque, les bien nommées ! La procession s'engouffrait ensuite dans la magnifique église Notre-Dame d’Ecrouves où les abbés Noël et Lereboullet ont célébré la messe en l’honneur du patron des vignerons ; les fidèles étaient accompagnés dans leurs prières par les chants interprétés par la chorale A Cœur Joie et les musiciens de la Lyre Touloise.

     

    procession confrérie.jpgDerrière la statue de Saint Vincent, l'assemblée processionnait jusqu’à la salle des fêtes pour la tenue du chapitre particulièrement fière d'accueillir de nouveaux compagnons en si grand nombre.

     

    Ravi, le maire d’Ecrouves en a profité pour rappeler les grandes heures de cette ancienne commune viticole, avant de rendre hommage au breuvage par un joli clin d'œil :

     

    « Pour égayer ses citoyens, le vin de Toul a toujours coulé.

    Il n'a grisé ni Gouvion, peintre et soldat, ni Louis, diacre et financier. Granville, le Lorrain à la plume facile, dut en boire, tout comme Callot, Gringoire, Majorelle... »

     

    Le premier magistrat ne manqua pas de souligner le rôle joué par René Nouveau, l'instituteur-vigneron, les familles Missenaire, Richardin, François, Demange, et l'abbé Rousselot, convaincu que « dédaigner ce que le Ciel nous dispense à pleines futailles, eut été faire injure à Dieu ».

     

    Voilà une belle tradition « vitico-spirituelle » lorraine qui doit se transmettre sans réserve. Et c'est une belle occasion de déguster un petit vin gris de Toul... sous la protection de saint Vincent, bien sûr !

     

     

    [cliché ©Est Républicain]

  • L’avenir des alignements d’arbres au bord des routes

    Les alignements d'arbres au bord des routes et des rues sont un des emblèmes de la France, un patrimoine dont l'origine remonte à l’Ancien Régime, un élément majeur du paysage français. Malheureusement, beaucoup de ces arbres ont été ou sont en train d'être abattus et le renouvellement des plantations n'est pas à la hauteur des enjeux.

     

    arbres route vosges.jpg

    Un alignement d’arbres dans l’Ouest Vosgien

     

    Les alignements qui restent sont menacés parce que :

     

    ·  on continue à faire croire que supprimer les arbres, c'est agir pour la sécurité routière

    ·   pour cette raison, certains services techniques veulent supprimer les arbres à moins de 4 mètres, voire 7 mètres, du bord de la chaussée, c'est-à-dire, dans les faits, tous les anciens alignements

    ·   les plantations à 4 m ou à 7 m, comme le revendiquent ces services techniques, sont généralement impossibles ou inutilement coûteuses : on ne dispose pas des terrains pour replanter

    ·   plantés trop loin de la route et trop espacés, les alignements perdent ce qui fait leur valeur : la voûte au-dessus de la route

    ·   les projets d'aménagements ne respectent pas l'arbre comme un être vivant : les arbres meurent de mauvaises conditions à la plantation, de tailles inadaptées, etc.

     

    >> Si la défense des alignements d’arbres au bord des routes vous concerne, visitez le site : http://www.arbresetroutes.org

     

    >> ou contactez la déléguée de l’association nationale « Arbres et Routes » pour les Vosges :

     

    Chantal PRADINES

    4 rue Morée

    88350 TRAMPOT

    Tél. : 03 29 06 78 50

    Fax : 03 29 06 60 28

     

  • Un nouveau site pour Monthureux-sur-Saône

    Nos amis visiteurs qui veulent découvrir le sud-ouest vosgien, peuvent se rendre sur le nouveau site consacré à Monthureux-sur-Saône, charmante bourgade de la Saône Lorraine, en allant visiter ici http://www.monthureux.fr/

     

    monthureux.jpg

     

    Vous découvrirez l'histoire et le patrimoine de ce chef-lieu de canton et quantité d'infos insolites. Et vous pourrez même partir à la découverte les villages du canton qui révèlent, rien que pour vous, leurs richesses artistiques et naturelles !

     

    En espérant que cela vous donne envie de venir nous voir...

     

    Bonne visite et... félicitations au webmaster !

  • Colette Lebrun, ancien maire de Bleurville, nommée maire honoraire

    voeux bleurville.jpgDernièrement, lors des voeux aux habitants de Bleurville, le maire, M. André Granget, a annoncé que le préfet des Vosges avait attribué l'honorariat à Mme Colette Lebrun, ancien maire de la commune.

     

    Colette Lebrun, après avoir été conseiller municipal sous le mandat de M. Raymond Recouvreur, a été élu à la tête du conseil municipal de Bleurville à deux reprises entre 1995 à 2008.

     

    Colette Lebrun maire de Bleurville 20.03.04.jpgC'est sous son mandat que la nouvelle mairie a été aménagée dans l'ancienne maison Varlot-d'Hennezel, rue du Moulin. C'est également à son initiative qu'une nouvelle jeunesse a été donnée à la fête patronale avec la participation des associations locales et le comité de jumelage de Bleurville-Chichery. Elle initia encore la cérémonie de l'accueil des nouveaux habitants et la plantation d'un arbre pour chaque nouveau-né.

     

    Désormais, Bleurville a l'honneur d'avoir deux maires honoraires : Marcel Bisval, maire de Bleurville entre 1977 et 1989, et Colette Lebrun.

     

    Toutes nos félicitations au nouveau maire honoraire de Bleurville !

  • Vosges, le plus beau est avenir…, c’est reparti en 2009 !

    CG88.jpgPour cette quatrième édition de « Vosges, le plus beau est avenir », le thème de la biodiversité sera mis à l’honneur.

     

    Bien qu’étant essentiel, ce sujet n’est cependant pas exclusif. Menée dans le cadre de la semaine nationale du développement durable, l’opération « Vosges, le plus beau est avenir  2009 » fait une fois de plus appel à toutes les initiatives des associations et des collectivités (mairie, communauté de communes) : chantier de nettoyage, tri et valorisation des déchets, compostage…

     

    Et il y a de quoi faire lorsque l'on voit l'état des bords de routes, des fossés ou des lisières de forêt jonchés de détritus en tous genres... Alors, Vosgiens, retroussons tous nos manches et incitons nos maires à s'inscrire pour rendre ensemble les Vosges plus belles !

     

     

     

    >> Du 28 mars au 7 avril 2009, agissons tous ensemble pour préserver notre cadre de vie.

     

    >> Contactez le 03.29.29.87.92 (Véronique TOUSSAINT) pour tout renseignement.

     

    >> Les collectivités et associations peuvent s’inscrire en renvoyant au Conseil général des Vosges le formulaire suivant : http://www.vosges.fr/cg88/vosgesavenir/formulaire.htm

  • Le pays de Laferté-sur-Amance (Haute-Marne)

    laferté sur amance.jpg

     

    Le pays de Laferté-sur-Amance est une parfaite illustration de cette France dite profonde, en marge de la "grande histoire" et de ses bouleversements.

     

    A la frontière des trois provinces - Champagne, Lorraine et Franche-Comté - qui ont entremêlé ici leurs influences architecturales, cette petite région coincée entre plateau de Langres, Bassigny, plateau saônois et Vôge, fut jusqu'au XVIIe siècle une enjeu entre ses puissants voisins, tandis que les ordres monastiques contribuèrent à sa mise en valeur au Moyen Âge. Alors que le vignoble lui apportait une prospérité relative, le XIXe siècle a donné sa physionomie aux villages et aux constructions rurales, où le grès alterne avec le calcaire, tout comme dans les croix qui se rencontrent à presque tous les carrefours de chemins. Si les églises sont pour la plupart d'une architecture modeste, plusieurs ont conservé de beaux retables baroques ainsi que des tableaux, statues et bâtons de procession témoignant de la ferveur religieuse des siècles passés.

     

    Mais la magie de ces lieux - à deux pas du village Renaissance vosgien de Châtillon-sur-Saône - réside avant tout dans l'équilibre, tant des lignes du paysage que des proportions des constructions.

     

    L'enclavement passé a contribué à la préservation de ce patrimoine qui devient par contrecoup aujourd'hui un facteur d'attractivité.

     

    >> Le pays de Laferté-sur-Amance, Sandrine Fuselier et Xavier de Massary, collection Images du Patrimoine, éditions Dominique Guéniot, 2006, 72 p., ill. (19 €)

  • Im memoriam, Louis XVI

    louis XVI.jpg21 janvier 1793, à 10 h 20, sur la place de la Révolution à Paris (actuelle place de la Concorde), le roi Louis XVI, 39 ans, est guillotiné. Emprisonné aux Tuileries avec sa famille depuis le mois d'août 1792, il est condamné à la peine de mort par le tribunal révolutionnaire. La Convention l'accuse d'être un traître envers la Nation.

     

    Ses dernières paroles adressées au peuple de France : "Français, je meurs innocent ; je pardonne à mes ennemis ; je désire que ma mort soit..." Mais la fin de ses mots sera occultée par la roulement de tambour annonçant son exécution.

     

    Le 16 octobre 1793, sa femme, Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, sera à son tour guillotinée en place publique.

     

    RIP.

     

  • Six militaires du 13ème RDP de Dieuze (Moselle) morts au Gabon

    Quarante-huit heures après le décès de six sous-officiers du 13ème RDP de Dieuze (Moselle), l'heure est au recueillement. L'armée est en deuil, les Lorrains aussi.

     

    insigne13e RDP.jpgAccepter l'inacceptable. Visages fermés, drapeaux portant un crêpe noirs. Dieuze est silencieuse. Pudique. La stupeur a laissé place au recueillement après le décès de six dragons parachutistes du 13ème RDP, dans l'accident d'un hélicoptère Cougar au large du Gabon samedi dernier.

     

    « Il s'agissait d'un exercice. C'est le plus dur. Ce qui est acceptable au combat, ne l'est pas en exercice », témoigne le colonel Jean-Luc Cotard, porte-parole du commandement de la Région Terre Nord-Est. Et d'ajouter : « Depuis 20 ans, partout dans le monde, j'ai rencontré des gens du ''13''. Des têtes bien faites dans des corps bien faits. Alliant professionnalisme et simplicité ».

     

    L'Armée est en deuil. Bien loin des polémiques sur les causes du drame, la priorité est ici au travail auprès des familles. « Le régiment est particulier. Nos soldats sont habitués à être en avant pour voir et renseigner. Nous devons protéger ceux qui nous protègent. Aussi, nous sommes dans une intimité humaine et charnelle très proche », confie le colonel Cotard. Une cellule de soutien aux familles a été mise en place, « au-delà des problèmes administratifs liés à ce type d'accidents, notre travail est auprès des familles. Elles ont besoin de réconfort », ajoute-t-il. De la population et de la France entière les témoignages de compassion affluent. Comme les nombreux messages postés sur le site de l'Amicale des anciens du 13ème RDP qui disent « les pensées aux familles qui perdent un mari, un père, un fils ».

     

    colonel cotard.jpgAinsi, Fernand Lormant, maire de Dieuze, rappelle la forte relation armée-nation qui unit la population au régiment. « Les familles de militaires sont nos familles. Nous sommes de tout cœur avec les soldats et les familles qui souffrent ».

     

    Dans le ciel, le vrombissement d'un hélicoptère Caracal déchire le silence. L'appareil arrive de Pau. Il n'a rien à voir avec le Cougar qui s'est abîmé en mer samedi. Pourtant, les discussions s'interrompent et les regards se tournent vers la cour du régiment, où le mastodonte se pose. Si l'heure est au recueillement, elle est aussi à l'attente. Personne ne connaît pour l'heure le lieu, ni la date des obsèques. « mais il serait logique que les obsèques se déroulent ici » espère le maire. Et le colonel Cotard d'ajouter : « Quelles que soient les circonstances des obsèques, nous espérons honorer nos morts. Avec pudeur. Sans larmoiement ».

     

    Les Lorrains s’inclinent devant ces six militaires morts en opération extérieure.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 20.01.09]

  • Rencontres Natur'Images à Tignécourt (Vosges) du 3 au 5 avril 2009

    natur'images 2009.jpgPhotographes et amoureux de la nature ont rendez-vous aux "Rencontres Natur'Images" à la Maison de la Nature et de la Forêt de Tignécourt (Vosges, entre Lamarche et Monthureux) du 3 au 5 avril 2009. Projections de films animaliers, expositions photos, dessins animaliers, stage photographie… seront proposés au public durant ces deux jours.

     

    >> Organisation et renseignements :

     

    CODECOM du Pays de la Saône Vosgienne

    108 rue du Général-Leclerc

    88410 Monthureux-sur-Saône

     

    >> Tél. : 03 29 07 57 84

    >> Courriel : pays.saonevosgienne@wanadoo.fr

     

    >> Programme des Rencontres Natur’Images sur http://naturimages.unblog.fr

     

     

    papa chanteur (cliché F. Cahez).jpg

     

  • Terre de renard : Maître Goupil sur ses terres vosgiennes

    Quinze ans après sa première parution, "Terre de renard" le titre fétiche du photographe animalier vosgien Fabrice Cahez, récompensé par l'Académie Française, vient d'être réédité aux éditions CPE.

     

    terre de renard.jpg

     

    Texte et format inchangés, 200 photographies couleurs inédites, une maquette plus dynamique... De quoi ravir les nostalgiques, les amateurs de nouveautés et de bêtes sauvages et ceux qui ont manqué le premier épisode !

     

    "Alors, si mon histoire vous intéresse, suivez-moi sur la piste des renards, dans ce pays vosgien, où la terre colle aux pattes des nuits pluvieuses de novembre, où la neige et le froid figent les matins d’hiver, où la douceur inonde les aubes de printemps, où les parfums des foins fauchés embaument les crépuscules de juin..."

     

    >> Terre de Renard, Fabrice Cahez, éditions CPE, 2008, 216 p., 200 photos couleur (32 € + port 8 €).

     

    >> A commander à Fabrice CAHEZ, 1 rue du Pâtis  88320 GIGNEVILLE.

     

    >> Pour plus d'infos, visitez le site de Fabrice Cahez : http://www.fabricecahez.com

  • 600ème anniversaire de la naissance de René d'Anjou, duc de Lorraine et de Bar (1409-1480)

    rené d'anjou.jpgCapétien de la branche des Valois, René était petit-fils de Louis Ier (+1384), le frère du roi Charles V. Second fils de Louis II (+1417) et de Yolande d'Aragon, il n'aurait dû recevoir que des seigneuries mineurs. Il obtint pourtant de l'habile politique de sa mère les duchés de Barrois et de Lorraine (1430 et 1431) où il se marie avec Isabelle de Lorraine, fille du duc Charles II.

     

    En 1434, il hérita en outre des domaines de son frère aîné, Louis III. Ils comprenaient Provence, Maine et Anjou, et la partie du royaume de Sicile péninsulaire dont Louis III s'était assuré. Depuis 1382, Louis Ier puis ses héritiers tentaient de s'établir dans cette Italie méridionale. Ils l'avaient contestée aux Duras, lignage également capétien, issu de Charles Ier, frère de saint Louis et devenu roi de Sicile. Ultime reine de cette dynastie, Jeanne II (+1435) avait fini par promettre sa succession à Louis III. Elle maintint son choix en faveur de René. Mais il fallait maintenant à ce dernier disputer le royaume au puissant Alphonse V d'Aragon.

     

    Or, René commençait son règne dans les difficultés, prisonnier du duc de Bourgogne et soumis à une énorme rançon, lors de la célèbre bataille de Bulgnéville (Vosges) le 2 juillet 1431. Alors allié de la France, il affronte Antoine de Vaudémont, partisan de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. En 1442, René laissait Naples, après une héroïque résitance contre Alphonse V. Il ne se rétablira plus dans le Mezzogiorno. Il n'abandonne pas pour autant la politique italienne, mais sans profit. Il participa encore aux démêlés de la Guerre de Cent Ans. Il soutenait son beau-frère, Charles VII. Inquiétant pour le royaume de France, Louis XI contraignit René à se replier en Provence pendant les dernières années de son existence.

     

    armoiries rené d'anjou duc de lorraine.gif

     

    René d'Anjou incarnait "l'automne du Moyen Âge" par ses projets immenses, ses rêves d'héroïsme et d'amour. René croyait pouvoir équilibrer l'irrésistible attraction de la monarchie française. En 1481, Louis XI recevait néanmoins la Provence. Ainsi s'achevait le rêve du Bon Roi René.

     

    rené d'anjou et jeanne de laval.jpg
    [d'après Célébrations nationales 2009, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction des Archives de France]
  • Des bisons dans le "Far-West" vosgien

    Des bisons paissent paisiblement dans les prairies du Sud-Ouest Vosgien. A découvrir à Bleurville.

     

    Dans des paysages superbes, mêlant de vastes horizons de forêts et des pâturages d'herbe bien verte, les promeneurs curieux peuvent admirer librement un troupeau de bisons sur le territoire de Bleurville. Femelles, bisonneaux et jeunes adultes sont menée par un mâle dominant de près d'une tonne, impressionant par ses formes massives et son pelage d'un beau roux bien fourni à l'approche de l'hiver.

     

    bisons à bleurville.jpg
    Le troupeau de bisons et Nadia Jacquot
    [source : Vivre les Vosges ensemble, n° 24, magazine du Conseil général des Vosges]

     

    Nadia et Thierry Jacquot ont décidé un jour de vivre leur quotidien autrement. Ils seront éleveurs de bisons. 2003 est l'année de l'installation dans une région que Thierry connait bien : l'ouest des Vosges d'où sa famille est originaire.

     

    Notre couple d'éleveurs proposent également aux visiteurs des produits de qualité : la viande de bison est remarquable pour ses qualités gustatives. Et toute l'année peuvent être achetés de délicieux produits de charcuterie, des terrines, des saucissons, de la viande séchée...

     

    >> Pour découvrir l'élevage de bisons, en venant de Darney, prendre à droite à l'entrée de Monthureux-sur-Saône la route vicinale qui rejoint Bleurville : le pré aux bisons est à 800 m sur la droite.

    >> Les produits sont en vente à la ferme de Nadia et Thierry Jacquot à Vioménil, 8 rue de la Pille (tél. : 03.29.30.95.69).

  • Les mécaniciens du temps et du patrimoine

    L'église Sainte-Madeleine de Darney (Vosges) possède une horloge de 1908. Elle vient de faire l'objet d'un travail de restauration mené par des amoureux du patrimoine.

     

    henri côme.jpgL'horloge de l'église de Darney a été construite voici un siècle par Eugène Fournier, de Blainville-le-Grand, successeur de la famille Schwilgué qui réalisa la célèbre horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

     

    Ces mécaniciens du temps et du patrimoine horloger ont démonté entièrement cette horloge. Ces spécialistes ont découvert que les rouages centenaires ne présentaient pratiquement pas de trace d'usure : les aciers sont d'une très grande dureté et la précision atteint la perfection : toutes les pièces sont poinçonnées pour faciliter leur repérage. Chaque pièce a été repolie et tous les écrous bleuis à l'ancienne.

     

    La chambre de l'horloge a été nettoyée puis peinte en deux couleurs : vert bronze et rouge pompéien, couleurs utilisées autrefois pour les armoires anciennes. Des miroirs ont été posés dans le fond du meuble pour que les visiteurs puissent découvrir à la fois le recto et le verso du mécanisme.

     

    L'église paroissiale conserve également son horloge primitive datant de 1789. Mais celle-ci n'est plus en état de marche !

     

    Félicitations aux bénévoles darnéens qui oeuvrent pour l'entretien et la sauvegarde du patrimoine religieux... et horloger.

  • La petite fille du professeur Ernest Denis annoncée au Musée tchécoslovaque de Darney (Vosges)

    ernest denis.jpgLe Musée historique tchécoslovaque de Darney attend prochainement la visite de la petite fille du professeur Ernest Denis (Nîmes 1849-Paris 1921). Il fut professeur d'histoire à La Sorbonne, spécialiste de l'Allemagne et de la Bohême.

     

    Son nom est étroitement lié au combat des tchèques et des slovaques pour la liberté et la démocratie. Avant même la Première Guerre mondiale, il a rencontré à Prague Thomas Masaryk qui était alors professeur à l'université Charles IV, et dès le début du conflit, Ernest Denis s'engage pleinement au service de la résistance tchèque.

     

    En 1915, il fonda à Paris une revue bimensuelle "La nation tchèque" destinée à informer l'opinion publique mondiale sur la situation des provinces tchèque et slovaque, et leur combat contre l'empire austro-hongrois. Plusieurs numéros ont été consacrés à la formation d'une légion tchécoslovaque en France et à son cantonnement à Darney.

     

    Après sa mort, un monument fut réalisé et dressé sur la place Mala Strana. Il sera démoli en 1940 par l'occupant allemand comme le fut le mémorial de Darney.

     

    La visite de sa petite fille est annoncée pour ce début d'année.

  • Paroisse Notre-Dame de la Saône : l'abbé Villaume au repos

    Bénédiction maison paroissiale 01.10.06 023.jpgL'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) regroupant onze clochers du canton de Monthureux et du sud de celui de Lamarche, va prendre quelque temps de repos.

     

    L'animation liturgique dominicale est prise en charge par les laïcs de la paroisse dans le cadre des assemblées dominicales en attente de prêtre (ADAP). Elle se fera avec l'accompagnement et le soutien du curé administrateur, l'abbé Clément Ayéméné, curé de Lamarche.

     

    Nous souhaitons au Père Villaume un repos serein et, avec les beaux jours, son retour parmi ses ouailles.

     

    L'abbé Villaume exerce son ministère pastoral dans la paroisse N.-D. de la Saône depuis 1994 in solidum avec l'abbé Pierre Maillard (décédé en 2005). Après avoir exercé à la paroisse spinalienne de La Vierge, il poursuivit un ministère missionnaire comme prêtre fidei donum au Mali durant près de 30 ans.

  • A la recherche de la généalogie des Fleurot, rebouteux célébres du Val d'Ajol

    Michel Valentin, secrétaire de l'éco-musée de Fougerolles, consacre une grande partie de son temps à la généalogie, notamment celle de sa famille paternelle, les Valentin, tabelions généraux de Lorraine de père en fils, qui plonge ses racines en 1575 au Val d'Ajol.

     

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    Michel Valentin (cliché Vosges Matin)

     

    Histoire et généalogie des Fleurot du Val d'Ajol du 16ème au 20ème siècle, paru fin 2008, est co-signé avec Robert, le frère de Michel Valentin, et Yvan Fleurot. L'ouvrage détaille les différentes branches Fleurot qui ont, pour certaines, croisé la grande Histoire. Tel est le cas des Fleurot, rebouteux, connus dans toute la Lorraine et la Franche-Comté. Le dernier, Abel, est décédé à La Baffe-Mossoux en 1991.

     

    Au fil de ses recherches, Michel Valentin a fait connaisance avec les Fleurot industriels, propriétaires d'une usine textile au Val d'Ajol qui a employé jusqu'à 140 salariés, ou encore avec cet autre Fleurot émigré aux Antilles après 1815 et originaire de Port-sur-Saône. Son petit-fils a marié la nièce du président des Etats-Unis, John Tyler (1790-1862), 10ème président américain. Mais le plus célèbre des Fleurot et bien Jean-Joseph Fleurot qui, en 1759, a été convoqué à Versailles par Louis XV pour y soigner le fils du Dauphin.

     

    >> Histoire et généalogie des Fleurot du Val d'Ajol du XVIe au XXe siècle, Michel et Robert Valentin, et Yvan Fleurot. A commander à Michel Valentin, 47 rue des Pins, 70220 FOUGEROLLES (20 € + 3,50 € frais d'envoi).

  • Bleurville : l'Agence Postale Communale est née

    APC Bleurville.jpgL'Agence Postale Communale de Bleurville a ouvert officiellement le 5 janvier 2009. Elle se substitue au bureau de poste de pleine exercice. L'agence est tenue par un agent communal et elle est ouverte au public du lundi au samedi de 9h00 à 11h30. Elle est rattachée au bureau de secteur de Darney.

     

    L'agence postale offre les services de base en matière de courrier-colis et de services bancaires. Les opérations plus complexes doivent être réalisées auprès du bureau de poste de Monthureux ou de Darney.

     

    Pour la petite histoire, la présence postale à Bleurville date de près d'un siècle, puisque c'est en décembre 1909 que le premier bureau de poste est ouvert par l'Administration des Postes & Télégraphe. Bleurville fêtera donc en décembre prochain le centenaire de son bureau de poste... qui n'aura pas vécu un siècle complet puisqu'il vient d'être remplacé par une simple agence désormais sous la responsabilité de la mairie. L'histoire est souvent un éternel recommencement puisque, là encore, Bleurville fut desservi postalement par le bureau de Darney une grande partie du XIXe siècle siècle avant de l'être quelque temps par celui de Monthureux jusqu'à la création du bureau bleurvillois au début du XXe siècle.

     

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    Par un raccourci comme nous en propose parfois l'Histoire, la façade de La Poste de Bleurville conserve encore le sigle "PTT", désormais recouvert par l'enseigne de l'Agence Postale. Pour l'esthétique et la mise en valeur de la façade, cette enseigne aurait pu, peut-être, être installée à côté de l'ancien sigle postal...

     

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    L'agence postale de Bleurville

     

    >> Afin de préparer le centenaire de La Poste à Bleurville, H&PB recherche toute information sur la vie du bureau de poste local et notamment des renseignements (nom, durée de la présence, photo éventuellement) sur les différents receveurs-distributeurs qui se sont succédés à Bleurville, et toute anecdote sur le bureau. Contact : histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Bleurville : la fête de Saint Maur bien vivante… au 18ème siècle

    Si aujourd’hui le second patron de la paroisse est bien oublié, il n’en fut pas toujours ainsi. Notre saint était encore fort vénéré à la veille de la Révolution.

     

    En effet, les archives de la commune conserve la trace d’une délibération du conseil général de Bleurville (l’ancêtre du conseil municipal) du 13 décembre 1791 qui décide de confier au peintre et sculpteur local Jean-Baptiste Bourgeois « les deux châsses des Saints ci-devant à la chapelle Saint Maur pour les arranger, dorer les filets et les colonnes ainsi que les pièces de sculpture qui sont dessus, dont l’un est cassé. Le dit entrepreneur en fera une autre pièce neuve pareille à son pendant aussi doré et le reste d’une couleur analogue (…) ». Et de poursuivre : « de suite les poser sur deux barreaux de fer adaptés après le mur de chaque côté de la chapelle du présent Saint Maur ».

     

    Ces deux châsses contenant les restes des martyrs Bathaire et Attalein ont été réalisées probablement dans la seconde moitié du 18ème siècle, à une époque où l’église prieurale connu quelques travaux d’embellissement. Elles étaient conservées à l’église des bénédictins avec les statues de saint Maur et des deux martyrs. En 1791, lors de la fermeture du prieuré, le mobilier fut transféré à l’église Saint-Pierre. Désormais, le culte de saint Maur, auquel était associé la vénération des restes des deux martyrs, se poursuivra à l’église paroissiale.

     

     

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    Châsses en bois des SS. Bathaire et Attalein

     

    Ces reliquaires en bois, après avoir été déposées lors de la restauration de l’église dans les années 60 et entreposés dans le grenier du presbytère, sont aujourd’hui présentées au musée de l’abbaye : conçues et fabriquées par un menuisier local, elles sont dans le plus pur style du Siècle des Lumières et portent le monogramme des saints Bathaire et Attalein tel que peint par J.-B. Bourgeois. Les reliques de nos martyrs étaient présentées à la vénération des fidèles lors de la grand’messe de la Saint-Maur célébrée chaque 15 janvier. Et l’on venait de toutes les paroisses voisines pour prier celui qui était réputé guérir de nombreux maux.

     

    Le culte de saint Maur disparu en deux temps. Sur le plan profane, le bal de la Saint-Maur, qui se tenait à la salle des fêtes et où se retrouvait la jeunesse du village, disparu dans les années 70. Au spirituel, la vénération des reliques lors de la messe célébrée le dimanche le plus proche du 15 janvier, prit fin avec le départ de l’abbé Houot en 1993. Jusqu'en 1968, la solennité de la Saint Maur était célébrée le jour même de la fête, même si cela tombait en pleine semaine ; cette tradition liturgique fut encore pratiquée par les curés Baderot, Brice et Daval.

     

     

    Restait le repas de la Saint-Maur. Il était une pause au milieu de l’hiver, à un moment où les travaux agricoles étaient au ralenti et où les hommes fréquentaient plus la boutique du forgeron pour discuter. Les familles pouvaient alors prendre le temps de recevoir la parenté proche. Le repas pouvait s’éterniser, les discussions allaient bon train tout en dégustant la mirabelle de la dernière récolte ! Sur les coups de 17h00, il fallait songer à aller arranger les bêtes et traire les vaches… C’était pour mieux se retrouver à la fête d’été. Si quelques familles conservèrent quelque temps la tradition du repas, celle-ci disparue rapidement, n’ayant plus lieu d’être puisque n’étant plus soutenue par une pratique religieuse visible.

     

    La messe de la Saint-Maur s’inscrivait dans un cycle rituel de début d’année qui comptait la cérémonie des vœux au curé de la paroisse. Celle-ci se déroulait à l’issue de la messe du Jour de l’An ; les conscrits de l’année accompagnés des fidèles présents et des enfants de chœur venaient à la queue leu leu à la sacristie souhaiter la bonne année à Monsieur le Curé. Cette coutume disparut au début des années 70.

     

    D’une manière générale, nos fêtes patronales ont évolué sous l’influence de la télévision et des nouveaux modes de communication qui ont créé un esprit individualiste et, surtout, la recherche permanente de la nouveauté dans nos fêtes modernes. Il faut désormais étonner alors que nos fêtes locales étaient – forcément – marquées du sceau de la tradition donc synonymes d’ennui et taxées de « ringardise ». Et pourtant, « tradition » signifie bien « transmettre », non ?

  • Musées gratuits pour les jeunes

    La mesure prendra effet le 4 avril. Les moins de 25 ans entreront gratuitement dans les musées.

     

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    Les moins de 25 ans et leurs professeurs pourront aller gratuitement dans les musées et les monuments nationaux à partir du 4 avril prochain, une mesure annoncée par Nicolas Sarkozy, qui prend la place d'une gratuité totale expérimentée et finalement abandonnée. Cette mesure de gratuité "ne tue pas les musées, au contraire, car les jeunes qui ont l'habitude d'aller au musée" iront également quand ils seront adultes, a déclaré le président.

     

    La mesure concerne la centaine de monuments nationaux, comme le Panthéon ou l'Arc de triomphe, le Mont Saint-Michel ou les remparts de Carcassonne, ainsi que les collections permanentes de la quarantaine de musées nationaux, le Louvre, le musée du quai Branly, Fontainebleau ou le château de Pau. Leurs expositions temporaires resteront payantes, précise le ministère de la Culture.

     

    En pratique, elle s'applique aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, les jeunes âgés de moins de 18 ans bénéficiant déjà de la gratuité dans ces établissements. Le coût de la mesure, qui sera compensée financièrement aux établissements, est évalué à 25 millions d'euros par an. Pour 2009, la somme pourra être prélevée des 5% de budget que doit geler chaque année chaque ministère, a précisé le ministère de la Culture.

     

    [d’après Vosges Matin | 14.01.09]

  • Un vrai budget pour le patrimoine ?

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    Le château de Lunéville.

     

     

    Nicolas Sarkozy a annoncé ce mardi 13 janvier que le patrimoine bénéficierait de 100 millions d'euros de plus chaque année dans le budget de la Culture, pendant toute la durée de sa présidence.

     

    Il "est temps d'entretenir notre patrimoine", a ajouté le président de la République dans ses voeux au monde de la culture, en évoquant "trois priorités" à discuter avec le ministère de la Culture, "nos grands monuments emblématiques, nos cathédrales et nos abbayes, et le patrimoine des petites communes".

     

     

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    La cathédrale Saint-Etienne de Toul.

     

     

    Le plan de relance de l'économie lancé en décembre avait déjà annoncé une rallonge de 100 millions d'euros pour la culture et notamment le patrimoine.

     

    On attend de voir…

     

     

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    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

     

     

    [d’après La Croix | 13.01.09]

  • Dom Calmet revisité par les universitaires lorrains

    Les actes d'un colloque organisé en 2007 à Senones, à l'occasion du 250ème anniversaire de la mort de l'érudit lorrain, viennent d'être publiés.

     

    fabienne henryot et dom calmet.jpgOn le connaît surtout comme l'auteur de la première Histoire de la Lorraine. C'est d'ailleurs les lotharingistes qui ont contribué, au 19ème siècle, à la postérité de l'ouvrage. Mais le bénédictin dom Augustin Calmet est aussi l'auteur d'un traité sur les vampires qui lui a valu beaucoup de reproches.

     

    Voltaire n'aimait pas beaucoup ce bénédictin sur lequel il décocha ses flèches, le traitant de naïf. Dom Calmet ne mérite ni cet excès d'honneur, ni cette indignité. Et c'est tout l'intérêt du colloque organisé à Senones en 2007, à l'occasion du 250ème anniversaire de la mort de l'érudit lorrain, d'avoir replacé le personnage dans une perspective historique.

     

    Les 22 contributions viennent d'être publiées aux Editions Riveneuve, sous la direction de Philippe Martin et Fabienne Henryot. Cette dernière résume le parcours de ce fils de maréchal-ferrant, né à Ménil-la-Horgne (Meuse) en 1672 et mort à Senones, en 1757, où il fut abbé durant 30 ans. « C'est un personnage emblématique de son époque », fait remarquer l'historienne. Il a été formé au collège des bénédictins de Commercy et a intégré l'ordre de Saint-Benoît à l'âge de 24 ans. Ses supérieurs ont immédiatement jugé le brillant esprit, l'impliquant dans les travaux intellectuels de la congrégation et en le faisant participer aux académies monastiques.

     

    Il a d'abord été un exégète de la Bible. Excellent lecteur de l'hébreu et de l'arabe, il est l'auteur d'un « Commentaire littéral sur tous les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament » qui lui valut une notoriété nationale.

     

    Il séjourne durant dix ans à Paris et revient en Lorraine en 1716. Il est d'abord prieur à Lay-Saint-Christophe, avant d'être nommé abbé de Saint-Léopold à Nancy, puis à Senones, où il prend la tête de l'abbaye en 1729. Dès son retour en Lorraine, Dom Calmet s'attelle à la rédaction de son Histoire des duchés. Il attendra cependant le soutien du duc Léopold avant de se lancer dans ce travail éditorial. Selon Fabienne Henryot, cette histoire a le mérite d'être complète et d'avoir été conçue de manière scientifique et rigoureuse. Toutefois, Dom Calmet a surtout effectué un travail de compilation, mettant bout à bout de nombreux textes puisés ici et là, ce qui rend la lecture de l'ouvrage ardue. En outre, l'auteur, très prudent, a beaucoup pratiqué l'autocensure. Il aura eu le privilège d'avoir été pionnier en la matière.

     

    Auteur fécond, Dom Calmet a rédigé plus d'une soixantaine d'ouvrages historiques et religieux. Il a même écrit un « Traité des eaux de Plombières ». Il fut aussi un excellent gestionnaire de son abbaye. Les actes du colloque permettent de prendre la mesure de cet intellectuel « figure emblématique d'un monachisme qui tenta de s'adapter au monde de la crise de la conscience européenne ».

      

     

    >>  Dom Augustin Calmet. Un itinéraire intellectuel, Fabienne Henryot et Philippe Martin (sous la dir.), éditions Riveneuve, 2008, 430 p., ill. (26 €).

     

    [d’après l’Est Républicain | 11.01.09]

  • Remoncourt (Vosges) : la petite cloche réparée

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    La petite cloche réinstallée par l'entreprise Voegelé [cliché Vosges Matin]

     

     

     

    La petite cloche de l'église Saint-Remi de Remoncourt, près de Vittel, avait une fêlure sur une hauteur de 20 centimètres. Dès lors, elle a été descendue en juillet dernier du beffroi roman de l'église paroissiale puis elle a rejoint les ateliers de l'entreprise André Voegelé à Strasbourg, maison fondée en 1908 et spécialisée dans l'art campanaire et la restauration des cloches.

     

    Après une réparation salutaire et un bon nettoyage, elle vient de retrouver ses deux sœurs dans le clocher pour à nouveau transmettre bonnes et moins bonnes nouvelles et rythmer la vie des paroissiens.

     

    On ne peut que féliciter les municipalités qui entretiennent le patrimoine communal - dont fait partie l’église - ainsi que le mobilier qui est affecté au culte ou qui contribue à embellir les édifices : cloches, vitraux, objets d’art (statues, tableaux, etc.)…

     

    Un entretien régulier de ce patrimoine – fragile par ailleurs - contribue à éviter des dépenses trop importantes à terme pour les communes.

  • Le Théâtre de la Passion de Nancy

    Sorti au début de l'été 2008 au moment du spectacle du Théâtre de la Passion donné au Parc des Expositions de Nancy, l'ouvrage retrace l'histoire d'un alerte centenaire. L'aventure du Théâtre de la Passion nancéien a débuté en 1904 grâce à l'action de l'abbé Petit, curé de la paroisse Saint-Joseph, à Nancy.

     

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    L'histoire de la Passion n'est pas liée au temps. Elle a traversé les siècles transmettant le message chrétien à tous les hommes de bonne volonté. Elle fait partie du patrimoine religieux de l'humanité, connu et respecté même par ceux qui n'adhèrent pas à la foi qu'elle engendre.

     

    Cette aventure étonnante et qui dure jusqu'à nos jours, Marguerite et Roland Erbstein, en journalistes, et Hélène Sicard-Lenattier, en historienne, ont voulu la vivre de l'intérieur. Ils rendent hommage à l'abbé Petit, créateur du Théâtre de la Passion de Nancy et à tous les bénévoles venant d'horizons divers qui, depuis plus de cent ans, réussissent l'impossible. Ce livre raconte leur histoire.

     

    >> Théâtre de la Passion de Nancy. 100 ans d'enthousiasme et de foi, Marguerite et Roland Erbstein et Hélène Sicard-Lenattier, éditions du Théâtre de la Passion, 2008, 147 p., ill. (23,50 €).

  • Gaby Bontems dédicace son livre sur Claudon

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    Gaby Bontems présente son ouvrage [cliché Vosges Matin]
    Notre ami Gaby Bontems, l'érudit et fécond historien du village de Claudon (Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône), dédicace actuellement à tour de bras les deux premiers tomes de son ouvrage sur l'histoire de Claudon, "Mes racines" et "Des gens industrieux". Un troisième opus est en préparation ; il viendra boucler le cycle de l'histoire contemporaine de ce village du sud-ouest vosgien.

     

    L'auteur, qui est né et a vécu toute sa vie à Claudon en exerçant le métier de marchand de bois, nous révèle l'histoire des humbles gens qui ont "fait" le village. Il a cotoyé de nombreux anciens qui lui ont transmis la petite histoire, celle que les historiens ne peuvent pas connaître, celle qui se transmet grâce à la mémoire collective et individuelle surtout. Bref, la vie du quotidien qui fait la richesse des relations entre les hommes sur ce petit bout de terroir enchassé dans la vaste forêt de Darney.

     

    Le tome 1 est préfacé par Alain Roussel, maire de Claudon et conseiller général, et le tome 2 par Jean-François Michel, professeur d'histoire retraité et président de l'association Saône Lorraine.

     

    Deux ouvrages à lire absolument par tous ceux qui aiment la région et s'intéressent à son histoire.

     

    >> Histoire de Claudon en Vôge (2 tomes : "Mes racines" et "Des gens industrieux"), Gaby Bontems, éditions L'Atelier de la Mémoire (25 € le tome). En librairie.

  • Une petite place pour le duc Léopold

    léopold 1er de lorraine.jpgA Nancy, La ville nouvelle dite de Charles III, actuel centre-ville de Nancy, c'est un peu la cité du duc Léopold Ier. Léopold, qui retrouva son duché de Lorraine à l’extrême fin du XVIIe siècle après le départ de l’occupant français, a une place à son nom (appelée « Cour Léopold ») et ne dispose seulement que d’une modeste représentation dans sa bonne cité ducale. Et pourtant, il est avec Stanislas et Charles III le plus grand de nos ducs !

     

    En cherchant bien, on peut dénicher sa trace dans une rue de Nancy : le buste de Léopold est en effet fiché sur la façade du 46-48 rue Saint-Dizier, à proximité de la place du marché, au-dessus d’un magasin de vêtements. Il ne regarde pas du côté de sa place, mais vers la porte Saint-Nicolas. Normal, au début du XVIIIe siècle, la place qui porte son nom n'existait pas et était occupée par des remparts...

     

    Joli buste en médaillon aux volutes baroques du début du XVIIIe siècle, Léopold Ier porte au cœur la Croix de Lorraine. Notre duc releva ses états grâce à active politique de relance économique et de développement démographique. Son fils François III sera le dernier duc héréditaire de Lorraine avant de céder la Lorraine et le Barrois au roi Stanislas, sous la pression du roi de France.

     

    Duc de Toscane sous le nom de François II, le dernier duc de Lorraine deviendra enfin empereur du Saint-Empire romain germanique sous le nom de François Ier en épousant Marie-Thérèse de Habsbourg. Ce sont les parents de Marie-Antoinette d’Autriche (ou de Habsbourg-Lorraine), épouse du roi martyr Louis XVI. Marie-Antoinette était donc une Lorraine.

  • Bleurville : les dernières décisions du conseil municipal

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    Location de terrains. - Pour les locataires des terrains propriété de la commune situés sur la zone touristique, désirant reconduire les conventions, le conseil municipal, à l'unanimité, décide de louer à l'amiable, sous forme de convention d'occupation provisoire précaire ces terrains pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2009, à Ludovic Bisval, Octave Breton, EARL du Paro, la Ferme aux Bisons pour une location annuelle de 54,01 € l'hectare, augmenté de l'indice de variation, à Christian Fatet pour la location de l'étang pour 200 € à compter de 2010.

    Zone artisanale : location à l'amiable à Ludovic Bisval sous la même forme des terrains sis sur la zone artisanale, du 1er janvier au 31 décembre 2009, lieu-dit « Aux Gorges ».

    Zone constructible : en vue de vendre des parcelles de terrain à bâtir, la commune a acquis des terrains qui doivent être libres de toute location à tout moment, le conseil décide de louer de même aux agriculteurs, aux lieux-dits "le Village" et "les Vignes de Paro" à EARL du Paro, au lieu-dit « Chenon-Pré » à GAEC de la rue Haute.

    Modifications de tarifs. - A compter du 1er janvier la photocopie passe à 0,30 €, gratuité pour les associations qui fournissent le papier. Par 9 voix pour et 1 voix contre, l'abonnement annuel à la bibliothèque passe à 3,50 €. Par 6 voix pour et 4 voix contre le prix de l'eau passe à 0,95 € le m3, plus la taxe de la redevance pour la pollution et la location annuelle.

    Chaufferie au bois déchiqueté. - Lors de la dernière réunion, Melle Ducros a fait le compte rendu de la pré-étude pour la chaufferie au bois déchiqueté sur la commune. Les installations seraient économiquement viables à court terme, les chiffres communiqués devront être confirmés par un bureau d'études spécialisé.

    Création de poste. - La création d'une agence postale communale conduit à la création à temps incomplet d'un emploi permanent d'adjoint administratif 2e classe, pourvu par voie contractuelle à compter du 5 janvier 2009.

    Participation scolaire. - La participation scolaire d'un enfant scolarisé en classe de perfectionnement à Darney pour la somme de 358,86 € sera réglée mais pas les frais d'interclasse (fréquentation de la cantine).

    Jugement. - Après présentation du jugement du tribunal de grande Instance d'Épinal rendu le 13 novembre 2008 dans l'affaire opposant la commune à Ch. G. concernant le sinistre d'un mur de soutènement rue Bezout le 6 juin 2005, quatre membres du conseil demandent un vote à bulletin secret sur l'appel. Par 10 voix et 1 abstention, le conseil décide de ne pas interjeter appel du jugement.

    [d’après Vosges Matin | 09/01/2009]

  • Vosges : le département perd des habitants

    C'est dans la Plaine des Vosges que l'érosion de la population est la plus forte. Alors que la montagne est plus dynamique. Phénomène connu déjà depuis bien longtemps.

     

    Le département des Vosges est le seul en Lorraine à perdre des habitants. C'est ce que confirment les chiffres du dernier recensement de l'Insee publiés le 7 janvier. C'est dans la Plaine des Vosges que l'érosion démographique est la plus forte, alors que certaines communes du massif et celles qui sont proches du sillon mosellan (à l'image de Thaon-les-Vosges) gagnent des habitants. "Le département des Vosges perd des habitants depuis quarante ans, mais la baisse est moins forte qu'avant, car le déficit migratoire a été réduit. Les gens quittent moins les Vosges qu'avant" constate un responsable de l'INSEE.

     

     

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    La sous-préfecture de l'Ouest vosgien : Neufchâteau

     

     

    Le département des Vosges compte aujourd'hui 379 975 habitants. Il a perdu près de mille habitants en dix ans. Pratiquement toutes les grandes communes sont concernées. Épinal, dont la population était estimée en 1999 à 38 207, compte aujourd'hui 35 814 habitants. Des chiffres contestés par le député-maire Michel Heinrich qui estime que l'INSEE ne prend pas en compte les logements construits depuis 2006.

     

    La ville de Saint-Dié-des-Vosges a quant à elle perdu près de mille Déodatiens en dix ans passant à 22 647 habitants. Neufchâteau n'échappe pas à l'érosion, à l'image de l'ensemble de la plaine des Vosges, passant en dix ans de 8040 à 7473 habitants. La population de Gérardmer est en légère baisse avec 9 424 habitants contre 9 573 il y a dix ans. Et Remiremont passe en dessous de la barre des 9 000 habitants, avec 8 682 Romarimontains comptabilisés par l'INSEE.

     

    Le tableau n'est pas complètement noir, puisque d'autres communes gagnent des habitants. Notamment Thaon-les-Vosges, grâce notamment à la force d'attraction exercée par le sillon Mosellan et le politique engagée depuis dix ans par Raymond Dégémard, l'ancien maire et conseiller général décédé cet automne. Avec 8 259 habitants, Thaon devient la cinquième ville des Vosges, devant Golbey et Neufchâteau qui a perdu 567 habitants en dix ans !

     

    Les communes du massif ou de la moitié Est du département tirent davantage leur épingle du jeu. Ainsi, Pouxeux, Plombières-les-Bains, Dommartin-lès-Remiremont ou Vagney ont gagné en population.

     

     

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    Un village de la Saône Lorraine : Bleurville

     

     

    Le constat dressé par l'INSEE qui a poussé plus loin son analyse démographique dans le cadre d'une étude économique est sévère. La baisse est continue depuis 1975 avec une hémorragie très sévère dans les années 90 (près de 600 habitants par an perdus dans cette décennie).

     

    Les Vosgiens sont âgés, peu mobiles et ce ne sont pas les naissances qui vont compenser ce déficit. Si les tendances démographiques se maintiennent, le département comptera en 2030 plus de 40 00 personnes âgées supplémentaires.

     

    Après ces constats plutôt alarmants, nos décideurs politiques et économiques doivent s'atteler rapidement à la réindustrialisation du département afin de fixer une nouvelle population. Pourquoi pas s'appuyer sur la crise actuelle pour préparer... l'après-crise ?

     

    [Vosges Matin | 08.01.09 et conclusion personnelle]