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  • La petite fille du professeur Ernest Denis annoncée au Musée tchécoslovaque de Darney (Vosges)

    ernest denis.jpgLe Musée historique tchécoslovaque de Darney attend prochainement la visite de la petite fille du professeur Ernest Denis (Nîmes 1849-Paris 1921). Il fut professeur d'histoire à La Sorbonne, spécialiste de l'Allemagne et de la Bohême.

     

    Son nom est étroitement lié au combat des tchèques et des slovaques pour la liberté et la démocratie. Avant même la Première Guerre mondiale, il a rencontré à Prague Thomas Masaryk qui était alors professeur à l'université Charles IV, et dès le début du conflit, Ernest Denis s'engage pleinement au service de la résistance tchèque.

     

    En 1915, il fonda à Paris une revue bimensuelle "La nation tchèque" destinée à informer l'opinion publique mondiale sur la situation des provinces tchèque et slovaque, et leur combat contre l'empire austro-hongrois. Plusieurs numéros ont été consacrés à la formation d'une légion tchécoslovaque en France et à son cantonnement à Darney.

     

    Après sa mort, un monument fut réalisé et dressé sur la place Mala Strana. Il sera démoli en 1940 par l'occupant allemand comme le fut le mémorial de Darney.

     

    La visite de sa petite fille est annoncée pour ce début d'année.

  • La libération de la Lorraine

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    Dès le cessez-le-feu de juin 1940, divers patriotes furent les précurseurs de la résistance. Ils étaient de diverses obédiences : cadres de l’armée active ou de réserve, communistes désorientés par le pacte germano-soviétique, gaullistes, ou même sans appartenance. Jusqu’à l’été 1944, avec leur simple volonté mais sans grands moyens, ils se regroupèrent en réseaux, récupérèrent des armes abandonnées, aidèrent les prisonniers évadés, se livrèrent à des sabotages, recueillirent pour Londres des renseignements divers.

     

    Les Allemands, atteints par la psychose des terroristes, réagirent brutalement, souvent aux dépens de la population, afin de "nettoyer" leurs arrières avant l’arrivée des Américains.

     

    Ces derniers débarqués à l’été 1944 piétinèrent d’abord en Normandie, puis exploitèrent jusqu’à Verdun avant de libérer Nancy le 15 septembre. Après un rude hiver de combats dans les Vosges, la libération de la Moselle fut achevée en mars 1945. Les Américains avaient été aidés par de nouvelles unités françaises et par les résistants les guidant, les renseignant et veillant à la difficile sauvegarde des installations et des populations très éprouvées.

     

    • La libération de la Lorraine – 1940-1945, Général Pierre Denis, éditions Serpenoise, Metz, 2008, ill. (30 €).

     

     

    Pour en savoir plus ou pour commander l’ouvrage : http://www.editions-serpenoise.fr