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  • Damia à Darney... Naissance et reconnaissance

    Contrairement à ce qui est écrit dans l'article de Vosges Matin, la mère de Damia n'était pas originaire de Bleurville, mais de Darney (Marie Joséphine Louise CLAUDE née le 28 avril 1858).

    Quant à son père, Nicolas DAMIEN, il n'est pas sûr qu'il soit né à Nonville : l'état-civil de l'année 1854, date déduite de l'acte de naissance de Damia (archives de la Ville de Paris 13e), ne donne rien pour la commune de Nonville. Cependant, il est vrai que plusieurs naissances d'enfants Damien sont enregistrées à Nonville dans les années 1840-1850... et à Darney aussi ! Des recherches généalogiques complémentaires s'avèrent donc nécessaires.

    Rappelons que la vérification des sources est un principe fondamental en matière de journalisme...

  • Darney (88) : une salle dédiée à Damia au musée du château ?

    [VM]

  • Saône vosgienne : le Club vosgien aux petits soins avec les roches remarquables du secteur

    Derrière les nombreux monticules dits « remarquables » du secteur, il y a une pléiade de bénévoles du Club vosgien qui prend le temps, deux fois par mois, d’effectuer un travail de nettoyage parfois acrobatique.

    Les bénévoles du Club vosgien remettent en valeur les sites remarquables de la Saône vosgienne. Ils consacrent une journée d’entretien des sentiers deux fois par mois. Un travail de « pro », sous la pluie ou au froid, dans la boue ou dans les ronces.

    Le président Daniel Aubertin et son équipe se sont attachés dernièrement à remettre en valeur plusieurs sites remarquables que le promeneur ne remarque pas forcément : les massives roches en grès des Vosges qui se dissimulent aux regards parmi les taillis et broussailles.

    Tel le « Sentier des Roches » (secteur de Bleurville/Nonville), qui tire bien sûr son nom de quatre blocs rocheux aux noms originaux. Outre les « Roches du Mulot », la « Cave Enfaroche » et celle du « Cul de la femme » en forêt de Bleurville, la « Roche à cerises » (près de la maison forestière de Relanges) porte une guirlande de créneaux d’une douzaine de centimètres de hauteur (font-ils penser à des cerises sur une branche ?). La « Roche dolmen » (entre Nonville et Belmont-lès-Darney) évoque les mégalithes bretons. La « Roche à pots » arbore 4 ou 5 grosses cupules, aussi mystérieuses que celles de la « Roche du Mulot » à Bleurville ou du « Pas de Saint Gibert » à Martinvelle. Quant à la « Roche Caillou », derrière le château de Lichecourt, c’est un bel échantillon de « pudding », dont la ressemblance avec une brioche aux raisins ne doit pas tromper les gourmands… A Châtillon-sur-Saône, la « Petite Source », en bordure du sentier « De Rome à la Renaissance » a déjà été restaurée voici quelques années, a vu réapparaître son inscription latine « similis fonti» qui rappelle l’intérêt des Gallo-Romains pour l’hydrographie. Une croix gravée sur un socle triangulaire au pied du rocher rattache l’endroit à la christianisation tardive de notre région. Et à Monthureux la « Roche du Père Maire » et sa grotte, une idée de promenade supplémentaire est offerte : d’autres roches remarquables sont visibles, la « Roche du serpent », une seconde qui abrite aussi une grotte, et une troisième ressemblant à une tête de canard mais qui n’a toujours pas de nom… Toutes les propositions sont possibles pour leur attribuer un jour un nom.

    Il faut saluer le travail de bénévoles du Club vosgien qui ont effectué ce nettoyage délicat. La forêt n’a certainement pas encore livré tous ses trésors : elle est toujours prête à accueillir ceux qui ont des yeux pour voir et du temps pour s’émerveiller.

    [d'après Vosges Matin]

  • Bleurville : deux nouvelles institutrices

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : Carnaval au village

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    [Vosges Matin]

  • Téléthon en Saône Lorraine

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  • Damia, des Vosges aux nuits parisiennes

    damia.jpgLes plus âgés s'en souviennent peut-être. Mais pour les jeunes générations, qui était donc cette 'Damia' qui fit les beaux jours du music-hall de l'entre-deux guerres ? Née en 1889 de parents originaires de Nonville et de Darney, dans le sud-ouest du département des Vosges, Marie-Louise Damien naquit cependant à Paris où ses parents étaient venus chercher fortune, désertant une région qui n'arrivait plus à nourrir ses habitants en cette fin du XIXe siècle.

    La vie de Marise Damia - son nom de scène - fut avant tout romanesque et sulfureuse. Née dans un milieu populaire, Damia affirme très tôt son goût de l'indépendance. Adolescente rebelle, elle fréquente les milieux interlopes parisiens. Elle danse, elle chante. Au temps des Années folles, elle devient une véritable idole dont la célébrité déborde les frontières hexagonales. Sur scène, elle envoûte. Damia invente sa propre dramaturgie avec un geste épuré, un corps drapé de noir mis en lumière, le regard magnétique et la voix grave et mélancolique. Juliette Gréco, Barbara et Edith Piaf lui doivent beaucoup. Actrice, elle tourne avec Abel Gance et Sacha Guitry.

    Comme tout artiste, Damia a ses côtés sombres : elle s'adonne à l'opium, à la cocaïne et boit trop. Elle s'étourdit avec de nombreux amants d'un jour.

    Grâce à de nombreux inédits, Francesco Rapazzini dévoile dans cette première biographie de Damia le destin extraordinaire de la grande chanteuse réaliste décédée en 1978. On peut regretter que les origines vosgiennes  de Damia et les relations avec sa famille restée dans les Vosges ne soient pas plus fouillées et développées. Ce sera peut-être pour une future biographie de cette vosgienne au destin étonnant.

     

    >> Damia, une diva française, Francesco Rapazzini, éditions Perrin, 2010, 214 p., ill. (22 €).

  • Il y a 70 ans : juin 1940 à Bleurville

    Il y a 70 ans, la France basculait pour la seconde fois du siècle dans les horreurs d’une nouvelle guerre. L’abbé Paul Idoux, alors curé de Bleurville, tint un court journal des événements qui marquèrent ce mois de juin qui allait inaugurer quatre longues années d’occupation.

    abbé paul idoux.jpgBeaucoup d’activités en ce début d’été 40 pour le curé Idoux qui est chargé depuis 1939, en plus de Bleurville, des paroisses d’Attigny, de Belmont-lès-Darney et de Nonville. Difficulté de déplacement également car l’essence se fait rare et les risques de bombardements ne sont pas à écarter. Le 15 juin, de son presbytère, il constate le triste spectacle de la débâcle : « Bleurville est plein de ces gens qui roule dans le désordre et de groupes de soldats isolés que les officiers ont abandonnés ». Des habitants s’inquiètent auprès du prêtre de ce qu’ils doivent faire : partir ? rester ? L’abbé semble plutôt enclin à donner des consignes de prudence d’autant plus que des bombes tombent sur la ligne de chemin de fer aux environs d’Attigny…

    Le dimanche 16 juin, la panique et les convois semblent terminés, mais vers 6h30 deux explosions dans la direction du nord-est. Notre curé ira tout de même célébrer la messe à Attigny et à Belmont : pendant la messe un train est bombardé, les vitraux de l’église de Belmont en tremblent ! A la messe à Bleurville les paroissiens s’interrogent sur l’issue… Il n’y a plus d’électricité, cependant M. Rousselot, le propriétaire du moulin, réussit à débiter du courant continu. Le 17 juin, l’abbé Idoux entend à la TSF l’appel du Maréchal Pétain demandant l’armistice au même moment qu’un régiment colonial arrive de Toul : les officiers veulent défendre Bleurville en prenant position à l’entrée du village… avec une seule mitrailleuse et quelques cartouches ! Le maire, Constant Mougenot, les en dissuade par crainte des représailles éventuelles. C’est le lendemain, après avoir eu la confirmation de la demande d’armistice, que l’officier accepta de se replier dans les bois vers le Bambois.

    darney débacle juillet 1940.jpgCe 18 juin vers 15h30, une quinzaine d’allemands entrent dans Bleurville par la route de Frain : le maire est interrogé revolver sur le ventre afin qu’il indique si des militaires français étaient cachés dans le village. Le 19 juin est marqué par le passage de troupes ennemies motorisées qui rencontreront une tentative de résistance à Darney. Du perron de la cure, le curé Idoux entend de violentes explosions vers l’est : il s’agit des combats du « guêpier d’Epinal ».

    Du 21 juin au 11 septembre, ce sera une succession de régiments allemands qui occuperont Bleurville de façon discontinue avec réquisition du presbytère par les officiers. Les hommes s’entraînent dans le pré au nord de l’église et utilisent l’église pour le culte protestant et nazi. Le 22 juin, les hommes de Bleurville de 18 à 50 ans sont rassemblés à la mairie et une trentaine est emmenée à Bains-les-Bains. Le soir même, des soldats avinés allument un feu sur la place du Prince dans un tas de bois du forgeron Paul Bocard…

    Darney pg coloniaux avec soldats allemands juil 1940.jpgAfin d’obtenir un laisser-passer pour aller célébrer ses messes, l’abbé Idoux utilise les services de Sylvain Koch, juif réfugié à Bleurville, qui assure la traduction auprès des autorités allemandes. M. Koch et son épouse seront déportés en 1942 - comme d'ailleurs plusieurs familles juives alsaciennes et mosellanes réfugiées dans le canton de Monthureux - au camp de Drancy puis d’Auschwitz d'où ils ne revinrent pas.

    L’abbé Idoux s’entretiendra avec un certain nombre d’officiers dont plusieurs vouaient une grande admiration pour la culture française. Un des officiers reconnaissait que « l’armée française a été brisée par son manque de cohésion et de discipline, mais s’il y avait eu beaucoup de combats comme ceux de l’Aisne nous n’aurions pas pu passer ». L’été sera ainsi entrecoupé d’arrivées et de départs de troupes allemandes. Le dernier régiment quitta le village le 20 septembre après avoir commis de déprédations à la cure et saccagé les maisons Varlot (aujourd'hui transformée en mairie) et Roussel (actuellement Gaillac).

    L’abbé Idoux décédera en 1941. Ces évènements l’ont profondément marqué dans son âme de pasteur et dans sa chair. Et de nombreuses familles dans l’angoisse devaient attendre encore de nombreux mois avant de revoir pères et frères prisonniers Outre-Rhin. Sans compter ceux qui ne reviendront pas…

    [d’après le journal de l’abbé Idoux, archives du presbytère de Bleurville. Remerciements à M. l'abbé Villaume]

  • Visitez le Pays des Trois Provinces en juillet !

    adp3p.jpgL'association de développement du Pays des Trois Provinces, région située aux confins des trois provinces historiques de Champagne, Franche-Comté et Lorraine, propose tout au long de l'été de partir à la découverte de ses bourgs et villages. Ces visites, animées par de fins connaisseurs de l'histoire locale, s'adressent aussi bien aux touristes de passage attirés par les richesses de cette région rurale préservée, qu'aux habitants du cru qui souhaitent (re)découvrir leur pays.

     

    Au programme des prochains jours de juillet :

     

    - 19 juillet : Vauvillers (Haute-Saône)

    - 22 juillet : Passavant (Haute-Saône) et les retables des églises du nord de la Haute-Saône

    - 23 juillet : Bleurville (Vosges)

    - 24 juillet : Andilly-en-Bassigny (Haute-Marne)

    - 25 juillet : Varennes-sur-Amance (Haute-Marne)

    - 26 juillet : Nonville (Vosges)

    - 28 juillet : Jussey (Haute-Saône)

    - 30 juillet : Isches (Vosges)

    - 31 juillet : Mailleroncourt-Saint-Pancrace (Haute-Saône)

     

    >> Le rendez-vous est fixé à 14h30 devant l'église du village. Participation : 2,50 € par personne (collation souvent offerte).

    >> Plus d'infos sur http://www.adp3p.com/

  • Oui, on peut vivre heureux en milieu rural !

    Alors que le dernier recensement du département des Vosges atteste d'une chute démographique assez inquiétante, il existe des petites communes qui font mieux que résister. C'est le cas de Nonville qui devrait prochainement passer la barre des 200 habitants. Mais aussi sa voisine, Bleurville, qui comptabilise 372 habitants après avoir connu une dépression dans les années 80.

     

     

    paysage saône lorrain.jpg

     

     

    La recette de cet essor ? Une volonté des élus de développer leur commune en favorisant l’installation de jeunes couples qui contribuent au maintien des services publics (école, garderie, bureau de poste). Mais cela ne suffirait pas sans la création d’emplois sur place : de petites entreprises artisanales ont fait le choix de s’installer dans ce secteur rural de la Saône Lorraine, contribuant à maintenir une activité économique vivante, complémentaire de l’agriculture et de la forêt.

     

    L’action doit porter désormais sur l’offre médicale et le désenclavement routier du secteur. Les élus s’y emploient activement.

     

    Et nous ne parlons pas de l’activité débordante des associations qui animent les villages tout au long de l’année. La richesse du patrimoine paysager et bâti attire également les personnes à la recherche d’un certain art de vivre. Là encore, quelques actions de mise en valeur contribueront, sans aucun doute, à renforcer le pouvoir attractif des communes du Sud-Ouest vosgien.

     

     

     

    vue beaumont 11.11.05.JPG

     

     

    Alors, à bientôt chez nous !

     

     

    [cliché ©Vosges Matin]