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Mercredi des Cendres et entrée en Carême

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 La tentation du Christ (huile sur toile, XIVe siècle)

 

Memento, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.

[Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.]

 

Commentaires

  • Le Carême commence ce Mercredi des Cendres 9 mars et s'achèvera le Samedi Saint au soir, veille de Pâques.

    La durée du Carême - quarante jours sans compter les dimanches - fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d'Israël entre sa sortie d'Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.

    Le Carême, temps de conversion, repose sur 3 « piliers » : la prière, la pénitence et le partage. La pénitence n'est pas une fin en soi, mais la recherche d'une plus grande disponibilité intérieure. Le partage peut prendre différentes formes, notamment celle du don.

    L’entrée dans le Carême est marqué par l'imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l'homme, mais aussi d’espérance.

    Alors, bon Carême 2011 !

  • CONGREGATION POUR LE CLERGE
    CITE DU VATICAN

    MESSAGE AUX PRETRES
    Carême 2011

    par S.Em. R. le Cardinal Mauro Piacenza,
    Préfet de la Congrégation pour le Clergé

    Très chers Confrères,

    Le temps de grâce qu’il nous est donné de vivre ensemble nous appelle à une nouvelle conversion, de même qu’est toujours nouveau le Don du sacerdoce ministériel : à travers lui, le Seigneur Jésus se rend présent dans nos existences, et à travers elles, dans la vie de tous les hommes.

    Conversion, pour nous Prêtres, signifie avant tout réajuster toujours davantage notre vie à la prédication ; il nous revient de la donner quotidiennement aux fidèles, en devenant de la sorte des « passages d'Évangile vivant », que tous peuvent lire et accueillir.

    Le fondement d'une telle attitude est, sans doute, la conversion à notre identité : nous devons nous convertir à ce que nous sommes ! L'identité que nous avons reçue sacramentellement, et que nous avons accueillie dans notre humanité blessée, réclame une conformation progressive de notre coeur, de notre esprit, de nos attitudes, de tout ce que nous sommes à l'image du Christ Bon Pasteur, laquelle a été sacramentellement imprimée en nous.

    Nous devons entrer dans les Mystères que nous célébrons, spécialement dans la Très Sainte Eucharistie, et nous faire modeler par eux ; c’est dans l'Eucharistie que le Prêtre redécouvre son identité ! c’est dans la célébration des Divins Mystères que l'on peut apercevoir « comment » être pasteurs et « ce qu’il faut faire », pour l'être vraiment au service de ses frères.

    Un monde déchristianisé demande une nouvelle évangélisation, mais une nouvelle évangélisation réclame des Prêtres « nouveaux », non pas certes au sens de l’élan superficiel de chaque mode passagère et éphémère, mais au sens d'un coeur profondément renouvelé par chaque Sainte Messe ; renouvelé à la mesure de la charité du Sacré Coeur de Jésus, Prêtre et Bon Pasteur.

    Particulièrement urgente est la conversion du bruit au silence, de notre essoufflement dans le « faire » au « rester » avec Jésus, en participant à Son être toujours plus consciemment. Chaque agir pastoral doit toujours être un écho et une dilatation de ce qu’est le Prêtre !

    Nous devons nous convertir à la communion, en redécouvrant ce qu'elle est réellement : communion avec Dieu et avec l'Église, et, en elle, avec les frères. La communion ecclésiale se caractérise fondamentalement par la conscience renouvelée et vécue de vivre et d’annoncer la même Doctrine, la même Tradition, la même histoire de sainteté et, donc, la même Église. Nous sommes appelés à vivre le Carême avec un profond sens ecclésial, en redécouvrant la beauté d'être au sein de l’exode d’un peuple, qui inclut tout l'Ordre sacerdotal et tous nos gens : ils regardent leurs Pasteurs comme des modèles de référence sûre, et ils attendent d’eux un témoignage renouvelé et lumineux.

    Nous devons nous convertir à la participation quotidienne au Sacrifice du Christ sur la Croix. De même qu’il a prononcé et réalisé parfaitement cette substitution vicaire, qui a rendu possible et efficace notre Salut, ainsi chaque prêtre, alter Christus, est appelé à la suite des grands saints à vivre en première personne le mystère de cette substitution, au service de ses frères ; cela se réalise surtout dans la célébration fidèle du Sacrement de la Réconciliation, recherché pour soi-même et généreusement proposé aux frères, en même temps que la direction spirituelle, et dans l’offrande quotidienne de sa vie en réparation des péchés du monde. Des Prêtres sereinement pénitents devant le Très Saint-Sacrement, capables de porter la lumière de la sagesse évangélique et ecclésiale dans les circonstances contemporaines, qui semblent défier notre foi, deviennent en réalité des prophètes authentiques, capables, à leur tour, de lancer au monde l'unique défi authentique : celui de l'Évangile, qui appelle à la conversion.

    Parfois, l’effort est vraiment grand, et nous faisons l'expérience d'être en petit nombre, par rapport aux besoins de l'Église. Mais, si nous ne nous convertissons pas, nous serons toujours moins, parce que seul un prêtre renouvelé, converti, « nouveau », devient un instrument à travers lequel l'Esprit appelle les nouveaux prêtres.

    À la Bienheureuse Vierge Marie, Reine des Apôtres, nous confions ce chemin quadragésimal, en implorant de la Miséricorde Divine, que notre coeur sacerdotal devienne lui aussi « Refugium peccatorum » en suivant le modèle de la Mère céleste.

  • Comme chaque année, alors que le Ramadan est annoncé en boucle dans tous les médias, à toute heure et sur toutes les ondes, le temps du Carême qui débute en ce Mercredi des Cendres est totalement oublié. La France compte pourtant, rappelons-le, plus de 50 % de baptisés.

    Cet oubli, loin d’être le fruit du hasard, s’inscrit dans un processus toujours plus croissant de déchristianisation-islamisation de notre société, tout cela, bien sûr, au nom de la «laïcité positive» chère à Nicolas Sarkozy. Cette «laïcité positive» qui permet la multiplication des constructions de mosquées-cathédrales dans tout notre pays. Cette «laïcité positive» qui permet le blocage illégal de rues parisiennes pour permettre aux musulmans d’y prier. Cette «laïcité positive» qui supprime le porc de certaines cantines scolaires et impose la viande hallal dans certains restaurants. Cette «laïcité positive» qui hurle lorsque des tombes et édifices musulmans sont profanés, mais qui se tait immédiatement lorsque de mêmes exactions frappent les Chrétiens ! Tout cela n’est pas étonnant de la part d’une classe politique inconsciente et suicidaire, qui est allée jusqu’à refuser toute référence aux racines chrétiennes de l’Europe dans la funeste Constitution Européenne.

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