[Vosges Matin]
Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 149
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Monthureux-sur-Saône (Vosges) : le spectacle de l'été en préparation
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Prisonniers de guerre et travailleurs forcés d'Europe de l'Est en Moselle (1941-1945)
Nous croyons tout savoir sur la Seconde Guerre mondiale en Moselle. Nous connaissons l'Annexion, le sort des Malgré-Nous, nous commémorons le sacrifice des libérateurs américains. Mais, dans l'ombre, en arrière-plan, nous avons oublié des figurants. Ils étaient pourtant bien visibles, ils étaient pourtant partout. Ce sont les Slaves. Les uns sont prisonniers de guerre, capturés sur le front russe. Les autres, travailleurs forcés, ramassés dans les campagnes de Pologne, d'Ukraine et de Russie. Répartis dans toute la Moselle annexée, ils rempliront au moins cent cinquante camps. Ils seront environ 70000, envoyés dans les mines, les usines, les villes et les campagnes...
Pour la première fois, des historiens nous racontent leur histoire. Ils donnent la parole aux rescapés, rapportent le régime de ségrégation, la répression, les exécutions sommaires. Mais aussi la solidarité des Lorrains, les risques encourus.
C'est aussi une quête archéologique. Quelles traces ont-ils laissé ? Camps en ruines, lettres perdues, immigration silencieuse, identité niée... jusqu'aux charniers ignorés. Au moins 9200 Soviétiques ont disparu en Moselle annexée. Près de 4000 attendent toujours une sépulture décente. Ce sont nos trous de mémoire.
‡ Trous de mémoire. Prisonniers de guerre et travailleurs forcés d'Europe de l'Est (1941-1945) en Moselle annexée, Cédric Neveu, Christine Leclercq, Alexandre Méaux, Olivier Jarrige, éditions Serpenoise, 2011, 255 p., ill. (29 €).
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Monthureux-sur-Saône : Jean-Paul Mougeot en jeune premier
Regard sur un artiste-poète-jardinier en Saône Lorraine.
[Vosges Matin]
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Chants grégoriens des Trois Evêchés
La Scola Metensis et le Centre d'études grégoriennes de Metz proposent un nouvel enregistrement de chants sacrés de la Lorraine médiévale provenant des Trois Evêchés Toul, Metz et Verdun.
On y découvre de somptueux chants messins (ou grégoriens) des Xe-XIe siècles composés, notamment, par le pape saint Léon IX, qui fut évêque de Toul.
C'est à l'époque de Pépin le Bref et Charlemagne qu'eurent lieu à Metz des rencontres de chantres francs et de chantres romains qui aboutirent à la composition d'un répertoire romano-franc : le chant messin, nommé ensuite chant grégorien.
Le chant grégorien prend tout son sens lorsqu'il est situé dans le cadre historique et liturgique de la Renaissance carolingienne. Le Centre d'étude grégoriennes de Metz propose chaque été un stage de huit jours durant lequel les amateurs de chants grégoriens renouent avec la tradition médiévale de l'Ecole messine de chant, pratique renouvelée par les plus récentes découvertes.
‡ Plus d'infos sur www.scolametensis.com
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Darney : bilan chez les Amis du patrimoine
[Vosges Matin]
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Quand le Rosaire naissait en Lorraine
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A la recherche du temps perdu... et du job d'été
[Vosges Matin]
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En souscription : "Mon histoire avec le Roi de Pologne, Stanislas Leszczynski"
En étudiant le château de Lunéville, Jacques Charles-Gaffiot a renouvelé un grand nombre des sources ordinairement employées jusqu'alors pour évoquer les charmes du Versailles lorrain.
Le fonds Estampes, conservé dans celui des archives privées aux Archives nationales, mérite à son tour d'être ouvert pour y découvrir le récit inédit et presque totalement inconnu, de deux séjours effectués à Lunéville en 1747 par son rédacteur, la propre fille de l'éminente Madame Geoffrin qui règne à Paris sur l'univers des Arts et des Lettres, la marquise de La Ferté-Imbault (1715-1791). Celle-ci avait été conviée à accompagner Louise-Adélaïde de Bourbon-Conti sur le chemin de Plombières, avec la dame d'honneur de cette dernière, la comtesse de Tournemine.
A deux reprises nos voyageuses séjournent auprès de Stanislas devenu veuf quelques mois plus tôt. Demeuré toujours volage, le monarque succombe à l'attrait de ses visiteuses et déploie le jeu de la séduction pour retenir auprès de lui de si gracieuses personnes... Un projet de mariage est même envisagé à Versailles.
L'iconographie inédite de l'ouvrage illustre de manière originale une part du caractère du duc de Lorraine et de Bar alors âgé de 70 ans, tiraillé entre toutes ces "dames de volupté", devenues bien vite rivales de la marquise de Boufflers !
‡ Marquise de La Ferté-Imbault, Mon histoire avec le Roi de Pologne, Stanislas Leszczynski, Jacques Charles-Gaffiot et Maurice Hamon (présentation par) : ouvrage de 60 pages, 20 illustrations et documents en couleur, couverture cartonnée et brochée, 22,5 x 19 cm, en souscription jusqu'au 31 mai 2011.
‡ Commande à envoyer avec le règlement (32 € + 3 € de port) à : Jacques Charles-Gaffiot, 51 rue des Archives, 75003 PARIS.
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Metz : oratorio pour une cathédrale
C'est une longue et belle histoire que celle de la cathédrale de Metz. Une histoire qui commence au IIIe siècle avec la victoire de saint Clément sur le Graoully et se poursuit jusqu'à nos jours.
La cathédrale Saint-Etienne, telle que nous la voyons aujourd'hui, a succédé à deux édifices : un oratoire modeste consacré au martyre Etienne et embelli au cours des siècles, puis une cathédrale au goût du Xe siècle, voulue par l'évêque Thierry Ier. Le XIIIe siècle mettra l'édifice au goût du jour en lui imprimant le nouveau style venu des grandes cathédrales françaises. La proximité avec une collégiale dédiée à Notre-Dame-la-Ronde entravait le développement vers l'ouest ; ainsi s'explique l'implantation des tours entre les deux espaces cathédrale et collégiale et la silhouette ramassée de l'actuelle édifice.
Au XVIIIe siècle, Jean-François Blondel la dote d'un portail classique. Celui-ci devenu inopportun après 1870, la cathédrale sera dotée d'un porche néo-gothique.
La sculpture est omniprésente au travers des diverses frises de feuillages, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Le porche de Notre-Dame, bien que restauré en grande partie, insère en un espace étroit le programme des portails des grandes cathédrales.
L'intérieur de l'édifice n'est qu'éblouissement et lumière : 42 mètres de hauteur et 6500 m² de vitraux devraient fournir une place de choix à cette cathédrale encore trop méconnue.
Parce qu'une cathédrale n'est jamais achevée, parce que chaque siècle apporte sa contribution à son élaboration et à son évolution pour la plus grande gloire de Dieu, son histoire ne peut pas être oubliée.
‡ Metz. Oratorio pour une cathédrale, Marie-Antoinette Kuhn-Mutter, éditions Serpenoise, 2011, 159 p., ill. (30 €).
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8 mai : hommage à sainte Jeanne d'Arc à Paris
A l'occasion de la fête nationale de Jeanne d'Arc, plusieurs milliers de français ont rendu hommage à notre héroïne nationale. Les Lorrains y étaient (en témoigne le drapeau aux trois alérions aperçu dans le cortège !). Evidemment, les médias nationaux "officiels" ont soigneusement ignoré l'événement...
[clichés Elisabeth de Lavedan]
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14 & 15 mai : 33ème pèlerinage annuel Domrémy – Vaucouleurs
Statue de Jeanne d'Arc, presbytère de Vaucouleurs (Meuse).
Avec l'association Pèlerins de Lorraine, participez au 33ème pélerinage Domrémy - Vaucouleurs :
> Samedi 14 mai : veillée au bivouac à la chapelle Notre-Dame de Beauregard, à Maxey-sur-Meuse, avec les Europa-Scouts du groupe Charles de Foucauld de Nancy
> Dimanche 15 mai : départ à 8h30 précises devant la maison natale de Jeanne d’Arc ; à 12h00, messe en l’église de Champougny suivie du repas tiré des sacs ; 14h30, nouveau départ et arrivée des pèlerins à Vaucouleurs vers 17h00.
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Patrimoine spirituel : donnez au Denier de l'Eglise !
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Journées de l'Archéologie : focus sur les mines du Thillot
Dans le cadre des Journées de l’Archéologie, la Société d’études et de sauvegarde des anciennes mines du Thillot présente :
Ø une conférence vendredi 20 mai, à 20h00 par Francis Pierre sur « Mineurs du Thillot et de Château-Lambert : un 17ème siècle difficile » ou les traces archéologiques d’une histoire mouvementée sur et sous la frontière de la Tête du Midi, entre Lorraine et Comté
Ø des ateliers d’initiation à la fouille archéologique pour enfants à partir de 8 ans : samedi 21 mai, à partir de 14h00 (durée d’un atelier : 1h30) par le personnel du site minier des Hautes Mynes
Plus d'infos ici : affiche programme le thillot.pdf et ici conference le thillot.pdf
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Lironcourt (Vosges) : la grande fontaine restaurée avec la Fondation du Patrimoine
[Vosges Matin]
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Bleurville : commémoration de la capitulation allemande du 8 mai 1945
A 9h15 au cimetière du village, le conseil municipal et les habitants précédés des porte-drapeaux et de la batterie-fanfare du canton de Monthureux ont rendu hommage aux soldats tombés lors du second conflit mondial.
Après les sonneries réglementaires, la montée des couleurs, le dépôt de gerbe et l’appel des Morts pour la France, André Granget, maire de Bleurville, a lu le message de Gérard Longuet, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, pour les commémorations du 8 mai 1945 :
« En ce 8 mai 2011, nous commémorons le 66ème anniversaire de la capitulation sans conditions de l'Allemagne nazie face aux Alliés.
Il y a 66 ans, le 8 mai 1945, les armes se taisaient enfin en Europe, mettant un terme à cinq années de cauchemar et de barbarie, cinq années parmi les plus cruelles de l'histoire de l'humanité.
Encaissant sur son territoire, avec les seuls soutiens de la Grande-Bretagne, de la Belgique et des Pays-Bas, le choc de l'offensive de l'Allemagne nazie, au printemps 1940, la France a payé un lourd tribut. Défaits militairement par les armes du IIIe Reich, les Français ont, durant plus de quatre ans, subi le poids de l'occupation : l'angoisse pour leur million et demi de prisonniers, les privations de toute nature, l'annexion dans le système nazi pour les uns, l'oppression politique, le pillage économique, les persécutions raciales, la répression pour tous. Dès le 18 juin 1940, pourtant, en visionnaire autant qu'en homme d'honneur, le Général de Gaulle traçait les conditions d'une victoire qu'il estimait certaine.
Au courage des étudiants parisiens du 11 novembre 1940 répondait l'engagement des Français libres qui multiplièrent leur présence sur tous les fronts, au fur et à mesure de la mondialisation du conflit : des terres africaines, à Koufra, en Libye, avec l'épopée de la colonne Leclerc au front de l'Est, en Russie, avec le groupe de chasse « Normandie-Niemen ». Du Pacifique à l'Afrique du Nord, sur terre comme sur mer et dans les airs, les combattants de la liberté furent sans cesse plus nombreux.
Depuis les déserts d'Afrique jusqu'en Italie et en Provence, des Vosges jusqu'à Berchtesgaden, ils prirent ainsi une part décisive aux combats libérateurs.
En France même, des hommes et des femmes qui n'acceptaient pas la soumission s'étaient levés, dans l'ombre, pour intégrer la Résistance. Organisés et fédérés par l'ancien préfet Jean Moulin, ils allaient, au péril de leur vie, malgré la traque, la répression et la torture, consacrer leur quotidien à harceler et à combattre l'ennemi.
Pendant toutes ces années, l'honneur de la France a été porté par une minorité toujours plus nombreuse. Si notre pays avait perdu une bataille, ceux qui ont cru construire sur la défaite, plus qu'une erreur, ont commis une faute contre la patrie.
Notre pays n'a pas perdu son honneur. Seule nation, avec l'Angleterre à déclarer la guerre à l'Allemagne à la suite de l'agression de la Pologne, quand d'autres se taisaient ou pactisaient, elle a eu le courage d'aller au conflit pour faire valoir ses valeurs, au rendez-vous de sa parole donnée.
A l'engagement militaire s'est doublé l'héroïsme des résistants et la générosité des Justes qui ont, par leur bravoure personnelle, et au nom d'une France qu'ils estimaient éternelle, sauvé l'image de notre pays. Ce sont ces Français, résistants sur le territoire national ou Français libres engagés hors de nos frontières, qui ont permis à la France d'être présente lors de la reddition allemande à Reims. Ce sont ces Français qui donnent aujourd'hui tout son sens à la commémoration de ce 8 mai 1945, jour de la capitulation définitive de l'Allemagne nazie, au terme de près de cinq années de conflit.
Ces événements se sont passés il y a 66 ans. Chaque année, nous commémorons ce souvenir. Chaque année, l'émotion est intacte. A tous ceux qui ne se sont jamais résignés, qui n'ont jamais abdiqué, qui espéraient la liberté ; aux hommes qui se sont battus, à ceux qui sont tombés, aux autres qui ont enduré tant d'épreuves, combattu avec tant d'abnégation, nourri tant d'espoir; à toutes celles et ceux grâce auxquels l'humanité a pu de nouveau croire en son destin, nous rendons, aujourd'hui, l'hommage qu'ils méritent. »
A l'issue de la cérémonie, la messe à la mémoire des victimes des guerres a été célébrée par l'abbé Ayéméné en l'église de Monthureux.
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Uzemain (Vosges) : le patrimoine rural avec Maisons paysannes des Vosges
[Vosges Matin]
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Nicolas Psaume, un évêque de Verdun pionnier de la Réforme catholique au XVIe siècle
La revue annuelle de la Société Thierry Alix, Lotharingia, présente dans son numéro 17 une étude du Père Bernard Ardura, président du Comité pontifical des Sciences historiques, consacré à Nicolas Psaume, un Prémontré devenu évêque de Verdun au siècle du concile de Trente.
En quatorze chapitres, le Père Ardura présente la vie et l'oeuvre immense de cet évêque lorrain pionnier de la Réforme catholique au XVIe siècle. Cette étude historique fouillée et largement documentée aborde la vie familiale et la vocation de l'abbé réformateur, son rôle dans l'ordre de Prémontré et dans le diocèse de Verdun, son action lors du concile de Trente, la réforme de l'Eglise de Verdun, sa position lors des guerres de religion vis à vis des Réformés. Son rôle de pasteur d'âmes est particulièrement analysé.
Le catalogue de l'oeuvre imprimée de Nicolas Psaume ainsi qu'une bibliographie sur l'évêque de Verdun complètent utilement cette remarquable livraison de Lotharingia.
‡ Nicolas Psaume pionnier de la Réforme catholique, Bernard Ardura, Lotharingia n° XVII, 2010, Société Thierry Alix, Nancy, 174 p., ill. (38 €).
>> A commander à : Société Thierry Alix, Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, 1 rue de la Monnaie, 54000 Nancy.
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Saône touristique : le SI valorise le patrimoine local
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La Mothe, son passé toujours présent
[Vosges Matin]
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Le général Bigeard persona non grata à Banyuls
A la veille d’un anniversaire inscrit dans le cœur et la mémoire des Anciens d’Indochine (la fin de la Bataille de Dien-Bien-Phu, le 7 mai 1954), la polémique fait rage à Banyuls, commune des Pyrénées-Orientales, à propos du général Bigeard, décédé le 18 juin 2010 à Toul.
Le 15 mai prochain, un rond-point de cette bourgade de 5.000 habitants, prendra le nom de l’ancien secrétaire d‘État à la Défense. Un parachute en bronze, avec le nom du célèbre général, doit y être inauguré.
Décidée par le conseil municipal à majorité UMP, la décision provoque de vives réactions de la part de l’opposition de gauche, à l’approche de l’inauguration. Bref, c’est la guerre à Banyuls, et les esprits s’échauffent, à l’approche du 15 mai ! En toile de fond, le conflit algérien et l’amalgame classique des organisations gauchistes : l’OAS, « le mal du pays » des pieds-noirs, le comportement controversé de l’armée… et le refus de voir le nom du général Marcel Bigeard inscrit sur le rond-point de Banyuls ! Comme si Bigeard devait supporter tous les péchés des relations franco-algériennes.
On le voit, la guerre d’Algérie n’est pas vraiment terminée de ce côté-ci de la Méditerranée.
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Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté, mille ans d'histoire
Le Comité d'Histoire régionale, sous l'égide du Conseil régional de Lorraine, a organisé plusieurs colloques permettant d'aborder les relations historiques avec les territoires voisins au cours des siècles. Après l'Alsace, le Luxembourg et les Pays wallons, la Champagne, le dernier colloque de 2009 a regardé vers le sud pour envisager les relations de la Lorraine avec la Bourgogne et la Franche-Comté.
Il s'agissait d'étudier les relations entre ces entités. Alors qu'au Moyen Âge l'espace lorrain était encore très fragmenté, les conflits furent nombreux. Un exemple est fourni par la guerre engagée par Charles le Téméraire contre le duc de Lorraine René II. Le but du Téméraire était de le dépouiller de ses états. L'enjeu était considérable et dépassait de loin le destin personnel du duc et de son petit duché. C'était une partie de l'Europe occidentale qui était concernée par le résultat de cette guerre engagée par le Téméraire pour réunir les deux principaux territoires de ses états, la Bourgogne et les Flandres.
Les communications présentées lors du colloque développent tout particulièrement le rôle des familles et des lignages nobles au Moyen Âge, les questions religieuses, avec l'abondance des sources épiscopales et monastiques, et l'influence des abbayes bourguignonnes en Lorraine. Le culte des saints Claude et Nicolas bénéficie d'une attention également toute particulière.
Pour l'époque moderne, sont abordés les problèmes de frontières avec le royaume de France et la monarchie des Habsbourg qui n'eurent pas de conséquences sur les échanges économiques actifs entre Bourgogne et Lorraine. De même, les ordres religieux poursuivront leurs missions jusqu'à leur dissolution en 1790 : la congrégation bénédictine de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe organisera les relations entre établissements lorrains et franc-comtois.
On peut regretter que les XIXe et XXe siècles soient un peu les parents pauvres de ce colloque. Aurait pu être abordée la persistance des relations entre les deux régions : l'autoroute Lorraine-Méditerranée n'est-elle pas la modernisation nécessaire de l'antique voie romaine ? Le futur canal à grand gabarit Moselle-Saône sera-t-il réalisé au cours du XXIe siècle, ouvrant un lien nouveau entre Lorraine et Bourgogne ?
Bref, un bon ouvrage de synthèse sur ces relations millénaires entre des territoires marqués par des conflits certes, mais aussi par des relations continues au cours des temps.
‡ Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté. Mille ans d'histoire, François Roth (sous la dir.), Edhisto & Comité d'Histoire régionale, actes du colloque des 13 et 14 novembre 2009, 2011, 372 p. (23 €).
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Monthureux-Bleurville : les anciens footballeurs préparent leur fête
[Vosges Matin]
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Visitez un jardin en Lorraine
Entre mai et octobre, les Lorrains (et tous les autres aussi, bien sûr !) ont la possibilité de visiter une centaine de jardins dans les quatre départements de la région.
Depuis 25 ans, la Lorraine offre ses jardins à la visite lors de la campagne "Visitez un jardin en Lorraine". Ainsi, une centaine de jardins symbolisant différentes expressions artistiques, sont proposés aux visiteurs. Spécialistes ou simples amateurs, vous saurez déceler en ces lieux les merveilles de Lorraine.
Et pour commencer votre visite, pourquoi ne pas passer par la Saône Lorraine ? Ce pays, coincé entre Lorraine, Champagne et Franche-Comté, dans le sud-ouest vosgien, vous offre un éventail de jardins à découvrir. Visite guidée.
> Bleurville, Jardin du prieuré, 4 rue des Ecoles : posé entre logis prieural et ancienne abbatiale romane, le jardin de poche du prieuré accueille le visiteur entre ses carrés de vivaces et de buis. Sérénité et méditation à l'ombre des vieux murs millénaires où l'on peut chuchoter en se fondant dans un cadre bucolique apaisant.
> Hennezel, Jardin d'Ecolonie, hameau de Thiétry : ce jardin vivrier, cultivé selon les principes écologiques reconnus par le label Ecocert associe un ancien potager clos de murs dévolu aux plantes condimentaires ou officinales et un nouveau potager dominé par une pyramide symbolique.
> Martigny-les-Bains, Parc thermal : florissant au début du siècle, l'établissement thermal est aujourd'hui en cours de réhabilitation. De son époque de gloire, le parc conserve un remarquable pavillon des sources entièrement vitré récemment restauré et plusieurs fabriques pour lesquelles le ciment armé se moule en branchages rustiques.
> Monthureux-sur-Saône, Jardin d'artiste de Jean-Paul Mougeot, 151 rue des Halles : en bord de Saône, un parcours insolite d'espaces sculptés de matières multiples, plantes, fleurs, arbustes, légumes, vigne à découvrir tout au long des différentes saisons pour ses formes, ses couleurs, ses matières.
> Morizécourt, Prieuré : précédé d'une porte monumentale et d'un escalier ponctué de pots à feu, le prieuré a conservé son verger et un ensemble hydraulique avec gayoir, lavoir et vivier. La façade arrière s'ouvre sur les charmilles d'un petit jardin régulier.
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Nancy célèbre la béatification de Jean-Paul II
Dimanche 1er mai, à l’occasion de la béatification du pape Jean-Paul II par son successeur Sa Sainteté Benoît XVI, Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, primat de Lorraine, a présidé une messe pontificale en la cathédrale de Nancy.
Dans son introduction, il rappela que le nouveau Bienheureux était passé par la Lorraine et Nancy en particulier lors d’un de ses voyages pastoraux, en octobre 1988, « où il a visité le synode diocésain et nous a engagés à prendre résolument la barque avec Jésus. Ici en cette cathédrale, il s’est recueilli devant la statue de Notre-Dame de Bonne Nouvelle ».
En 2005, Mgr Papin avait déposé une gerbe de fleurs à la plaque posée en cette cathédrale comme une dévotion ultime à celui qui venait de conduire l'Eglise universelle depuis 26 ans. Aujourd’hui, c’est devant le Saint-Sacrement et devant la statue de Notre-Dame de Bonne Nouvelle qu’il a renouvelé ce geste en laissant la nature, par la beauté des fleurs, rendre grâce à Dieu.
Mgr Papin dépose une gerbe de fleurs sur l'autel de Notre-Dame de Bonne Nouvelle.
Aspersion des fidèles par Mgr Papin.
[source et clichés : http://paroissenotredamedebonnenouvelle.cef.fr]
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"Le Pays Lorrain" de printemps est paru
La revue trimestrielle du Musée Lorrain et des pays Lorrains, Le Pays Lorrain, est paru. Encore un riche sommaire pour ce numéro de printemps dans lequel le patrimoine artistique et l'histoire de la Lorraine sont largement mis en valeur :
- la salle à manger d'Emile Gallé pour Henry Vasnier
- Les hommes noirs, un vase parlant d'Emile Gallé et Victor Prouvé
- le journal d'une jeune Nancéienne vers 1900
- l'académie nationale de Metz : 250 ans d'histoire en Lorraine
- le tympan du portail de la chapelle des Templiers de Libdeau
- un entrepreneur au XVIIIe siècle : Jean Serrier
- un voyage-pèlerinage du général De Gaulle à Notre-Dame de Sion
- la paire d'escarpins de la momie du musée du château de Lunéville
Et les compte rendu des journées d'études, les chroniques régionales habituelles, la recension des livres et revues...
‡ Le Pays Lorrain (10 € le numéro) en vente au Musée Lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.
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Pèlerinage Domremy-Vaucouleurs les 14-15 mai 2011
Pèlerins de Domremy-Vaucouleurs en 2010 [cliché ©H&PB]
L'association Pèlerins de Lorraine organise le week-end des 14-15 mai prochains le traditionnel pélerinage Domremy-Vaucouleurs sur les pas de Jehanne la Bonne Lorraine, selon le programme suivant :
> samedi 14 mai : veillée au bivouac à la chapelle Notre-Dame de Beauregard, à Maxey-sur-Meuse, avec les Europa-Scouts
> dimanche 15 mai : départ à 8h30 précises devant la maison natale de Jeanne d'Arc ; à 12h00, messe selon le rite extraordinaire en l'église de Champougny suivie du repas tiré des sacs ; nouveau départ à 14h30 et arrivée des pèlerins à Vaucouleurs vers 17h00
‡ Renseignements auprès de Jean-Marie Cuny au 03.83.20.67.22.
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Châtillon-sur-Saône il y a un siècle
La saison estivale 2011 au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône sera marquée par des manifestations du plus grand intérêt. Outre deux expositions de peinture (en août et septembre), une grande rétrospective sur le Châtillon de la Belle époque sera présentée au public de mai à juillet.
Il y a quelque temps, Yann Prouillet, éditeur et cheville ouvrière de la Société Philomatique vosgienne de Saint-Dié-des-Vosges, avait acheté sur une brocante un vieil album de plus d'une centaine de photographies énigmatiques. Une concertation avec Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine permit de déduire que ces clichés avaient pour sujet le village historique de Châtillon-sur-Saône.
Habillement, manifestations (l'arrivée des militaires, le marché...) et vie quotidienne (le travail des carriers, les rues animées...) respiraient le début du XXe siècle. Un document représentant la toute jeune stèle érigée en hommage au peintre Jan Monchablon apportait une précision supplémentaire : les photos, prises par un "résident secondaire" inconnu, ne pouvaient l'avoir été qu'entre 1909 et 1914.
De l'album confié à Saône Lorraine, 60 agrandissements du plus haut intérêt ont été reproduits et seront, avec les commentaires appropriés, présentés au public tous les week-ends de mai à juin et tous les après-midi de juillet à octobre, sauf le mardi, au Grenier à sel de Châtillon.
L'inauguration aura lieu le dimanche 8 mai à 17h00.
Un régiment entrant à Châtillon-sur-Saône (début XXe s.)
‡ Exposition temporaire Châtillon-sur-Saône il y a un siècle au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône (entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains), du 1er mai au 31 octobre.
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La Gazette Lorraine n° 81
La Gazette Lorraine de printemps est parue. Toujours fidèle à sa ligne éditoriale centrée sur le patrimoine et l'environnement en Lorraine, elle inaugure avec cette livraison printanière une nouvelle série de promenades historiques et patrimoniales qui mènera le lecteur-visiteur hors des frontières administratives de notre région. Ces promenades guideront vos pas vers des territoires qui appartinrent un jour à l'espace lorrain. Aujourd'hui : Saint-Hyppolyte, en Alsace.
A découvrir encore dans ce numéro : l'association Floraine, le jardin d'Adoué à Lay-Saint-Christophe, les paysages sous nos pieds, l'hôtel des Deux Sirènes à Nancy, le château sauvé de Hombourg-Haut, le vitrail à sauver de Flavigny-sur-Moselle...
‡ Vente au numéro (5,50 € le numéro) et abonnement auprès de : La Gazette Lorraine, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY ou gazetlor@club-internet.fr
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Les recettes lorraines de Jean-Marie Cuny en coffret
Vingt ans d’existence et pour fêter comme il se doit le bel âge de La Gazette Lorraine, ses membres fondateurs ont éditer un coffret d’une soixantaine de recettes typiquement lorraines.
Un florilège des plats les plus traditionnels, concoctés par l’ancien restaurateur et désormais auteur régionaliste Jean-Marie Cuny, et que la publication régionale a égrainé au fil de ses trimestriels durant deux décennies.
« Nous voulions faire quelque chose de pratique et de convivial, des plats simples à cuisiner à partir d’ingrédients régionaux et de saison », indique Florence Daniel Wieser, cofondatrice de La Gazette.
Disponible au siège de la maison d’édition, située à Villers-lès-Nancy, dans les kiosques et certaines librairies, ce coffret facile d’utilisation, décline en quatre volets à l’image des saisons, n’est en réalité qu’une partie infime des nombreux hors-série édités depuis 2004 par La Gazette.
Mais avant de pouvoir s’octroyer le droit et surtout la possibilité de sortir des sentiers battus du trimestriel originel, la quinzaine de collaborateurs, tous bénévoles, œuvrant au sein de cette maison d’édition de type associatif, ont, durant de nombreuses années, fait montre d'une pugnacité et d’une énergie hors du commun.
« Les abonnements nous permettent de payer les frais d’impression. Nous travaillons tous bénévolement ». Pour la beauté du geste et surtout par passion. Ils sont historiens, architectes, ingénieurs, artistes. Ils partagent le même amour du patrimoine lorrain, le goût de l’écriture, de la bel ouvrage…
Indéfectiblement liés par l’envie impérieuse de transmettre les particularismes et les beautés de la Lorraine, ils ont réussi à imposer cette modeste publication au départ de huit pages noir et blanc, auprès d’un large public féru d’histoire et d’architecture.
Aujourd’hui La Gazette Lorraine affiche une quarantaine de pages quadri et quelques hors séries, remarquablement documentés. Le dernier en date sur la Renaissance en Meuse préfigure trois autres publications analogues concernant les Vosges, la Moselle et la Meurthe-et-Moselle. À leur tour, les quatre ouvrages seront réunis dans un coffret prestige. Dans quelques mois.
[Est Républicain]
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A la découverte de Vézelise avec le Comité d'Histoire régionale
Le Comité d'Histoire régionale de Lorraine organise une "randonnée urbaine" à Vézelise samedi 14 mai de 10 h 00 à 12 h 00. Cette matinée sera animée par Anthony Koenig, délégué de Maisons Paysannes de France - Meurthe-et-Moselle.
Il vous propose de partir à la rencontre du riche patrimoine de Vézelise avec une vision dynamique et interactive de son tissu bâti. Le patrimoine sera abordé de manière transversale (histoire, architecture et urbanisme, lien social, marketing territorial et tourisme, réhabilitation, environnement, économie locale...).
Comme d'autres bourgs lorrains, Vézelise est à la fois un centre et une commune du monde rural ; elle préfigure pourtant ce qui pourrait être une "petite cité de caractère" dessinant son futur à partir de son passé et de son patrimoine.
‡ "Randonnée urbaine" à Vézelise, samedi 14 mai 2011, de 10h à 12h. Rendez-vous à 10 heures sous les Halles, à côté de la mairie. Participation gratuite. Inscription préalable avant le 11 mai à l'adresse courriel chr@lorraine.eu