[Vosges Matin]
Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 111
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Travaux au couvent des Cordeliers des Thons (Vosges)
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Entre Toulois et Saintois, les "Trésors du Pays" à découvrir
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La Nouvelle revue lorraine n° 18 : pour la promotion de la civilisation lorraine
Foin de la culture, celle que l'on nous impose, celle issue de la mondialisation et de la médiocrité ! Jean-Marie Cuny nous invite plutôt à renouer avec la civilisation lorraine ; celle qui a prévalu jusqu'en 1766 avant l'intégration de notre duché dans le "grand tout" français. Cette civilisation lorraine qui donna des grands hommes et des femmes de talents, qui façonna nos villes et villages, qui modela nos paysages, qui donna corps à un mode d'expression régionale... Découvrez cette civilisation dans les bonnes pages du 18ème numéro de La Nouvelle revue lorraine. Au sommaire :
- Charles-Alexandre de Lorraine, dernier "duc" de Lorraine
- les lieux de mémoire en Lorraine
- la maison du Chaldron à Charmes
- un Poincaré à l'abbaye de Morimond
- le Bien-Aimé : Louis XV à Metz
- Stanislas Leszczynski, la princesse Marie-Christine de Saxe et le chevalier de Boufflers
- le chalet Defrain à Darney
- quand les Lorrains habillaient le monde
- le chemin des maronniers
- les fées en Lorraine : toponymie et légendes
- noces impériales à Nancy
- Henri Grandblaise, un peintre de la Vôge
Et les habituelles rubriques : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les info's lorraines, les livres...
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 18, février-mars 2013 est en vente en librairie. Abonnement (38 € pour 6 numéros) à envoyer avec vos coordonnées postales et votre règlement (chèque à l'ordre de "SEP Helenus") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Conférence à Epinal - 10 février : "Il était une fois les chanoinesses d'Epinal"
La Société d'émulation du département des Vosges et la BMI d'Epinal-Golbey proposent une conférence :
dimanche 10 février 2013 à 15h00
au Musée du Chapitre à Epinal
Il était une fois les chanoinesses d'Epinal
par Marie-France Grandclaudon et Jacques Grasser
Le monastère de Saint-Goëry d'Epinal, de l'ordre de Saint-Benoît, fondé vers 972 par Thierri Ier, évêque de Metz, fut sécularisé dès le XIIIe siècle, et devint chapitre noble de chanoinesses. L'insigne église collégiale de Saint-Goëry se composait d'une abbesse, d'une doyenne et de 18 dames chanoinesses. Au XVIIIe siècle il fallait justifier, comme pour les autres chapitres lorrains, de 16 quartiers de noblesse pour entrer au chapitre Saint-Goëry. De grandes familles se sont succédées, créant parfois de véritables dynasties de chanoinesses qui ont longtemps marqué la mémoire des spinaliens.
Marie-France Grandclaudon a sillonné depuis 15 ans une partie de l'Europe à la recherche de témoignages de ces grandes familles de chanoinesses dont certains portraits jusqu'alors inconnus sont maintenant publiés dans son ouvrage "Il était une fois les chanoinesses d'Epinal", paru en 2012.
Marie-France Grandclaudon et l'historien Jacques Grasser feront "parler" ces portraits de chanoinesses lors de cette conférence, dévoilant ainsi une partie de l'histoire du prestigieux chapitre noble spinalien.
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La ville charitable au XIXe siècle
Le très populaire Abbé Pierre, fondateur du mouvement Emmaüs, est souvent présenté comme un franc-tireur, et l'organisation qu'il a créée comme tout autre chose qu'une oeuvre de charité. Vision de journalistes "christianophobe". Pourtant, ses origines et ses objectifs inscrivent bien Emmaüs dans la tradition chrétienne de la caritas. Ce livre revient opportunément sur ces oeuvres que le XIXe siècle ne craignait pas de nommer "de charité".
Les oeuvres des villes françaises - et notamment Nancy qui fait l'objet de longs développements - et allemandes au XIXe siècle, examinées de manière inédite par l'auteur, encadrent alors étroitement la population catholique. Elles sont plus le produit de leur temps que des survivances de l'Ancien Régime. Leurs fondateurs sont issus d'un milieu d'élites laïques, de prêtres diocésains (ce fut le cas à Nancy avec l'abbé Jean-Sébastien Girard [1841-1907], fondateur d'une oeuvre ouvrière) et de religieux congréganistes où les femmes tiennent une place décisive. Leur grande plasticité répond aussi bien à l'héritage chrétien qu'aux besoins nés de la révolution industrielle. Émerge alors un véritable secteur "privé" face à l'affirmation de l'intervention publique.
Au coeur de cet ouvrage est posé la question fondamentale du rapport des catholiques à la modernité. Les oeuvres reprennent-elles sans distanciation l'image catholique de la société moderne comme un "corps malade" ? Leurs pratiques témoignent-elles d'un refus persistant de cette modernité sociale à laquelle le discours dominant de l'Eglise invitait ses fidèles à tourner le dos ? Autant d'interrogations autour d'un continent qui n'est pas tout à fait englouti, mais qui survit aujourd'hui au sein des mouvements caritatifs et humanitaires confessionnels ou laïques.
L'auteur, Catherine Maurer, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Strasbourg et membre honoraire de l'Institut universitaire de France.
‡ La ville charitable. Les oeuvres sociales catholiques en France et en Allemagne au XIXe siècle, Catherine Maurer, éditions du Cerf, 2012, 411 p. (24 €).
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Archéologie préventive à Metz Métropole
Les fouilles préventives fournissent chaque année des éléments nouveaux concernant l'archéologie et ses sciences auxiliaires. En lien avec l'exposition accueillie au Musée de la Cour d'Or de Metz jusqu'en avril 2013, le Pôle Archéologie préventive de Metz Métropole présente dans ce livre un bilan d'activité de ses cinq premières années. Il introduit les découvertes archéologiques récentes par le biais des méthodes utilisées au cours de fouilles.
Depuis avril 2007, Metz Métropole est dotée de son propre Pôle Archéologie préventive, faisant ainsi le choix de cultiver un lien direct avec son passé et son patrimoine. Ce Pôle officie grâce à l'obtention d'un agrément ministériel. Le champ d'action du nouveau service s'articule autour de deux étapes principales : le diagnostic et la fouille, opérations prescrites par le Service Régional de l'Archéologie. Aujourd'hui, le Pôle, rattaché à la Direction de la Promotion culturelle et touristique, compte une vingtaine de personnes. Il a pour mission la réalisation d'opérations préventives en amont des aménagements, ainsi que la valorisation des résultats par des actions de communication scientifique et de mise en valeur du patrimoine. Le patrimoine archéologique du pays messin présente un indéniable attrait motivant l'étude du territoire communautaire, de sa genèse jusqu'à son évolution contemporaine.
La place prise par la collectivité territoriale dans le domaine de l'archéologie préventive, matérialisée par la construction de la Maison de l'Archéologie et du Patrimoine, constitue ainsi une plus-value dans la compréhension d'un territoire et des enjeux de son aménagement.
‡ En quête du passé. Archéologie préventive à Metz Métropole, Renata Dupond (dir.), éditions Serpenoise, 2012, 95 p., ill. (13 €).
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"Manif' Pour Tous" à Nancy : "Touche pas à ma famille !"
Ce samedi 2 février après-midi, près d'un millier personnes, toutes générations confondues, ont manifesté dans une ambiance bon enfant devant la préfecture de Meurthe-et-Moselle contre le projet de loi sur le "mariage" pour tous en cours de discussion devant l'Assemblée nationale.
Rendez-vous pour une nouvelle manif' historique nationale le 24 mars à Paris !
Continuons la mobilisation contre ce projet funeste pour notre civilisation !
[cliché : ©H&PB]
[cliché : Le Salon Beige]
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2 février : fête de la Présentation du Seigneur ou Purification de la Vierge Marie
L’Eglise fête le 2 février la Présentation de Jésus au Temple. Les rites païens célèbrent la Chandeleur, fête de la lumière.
La fête du Quarantième jour après Noël était célébrée à Jérusalem dès l’an 386 ; la procession des cierges y fut ajoutée en 450. Au VIe siècle, la fête est reçue à Constantinople sous le nom d’Hypapantê, ou « Rencontre du vieillard Siméon et du Sauveur ».
La fête est accueillie à Rome au milieu du VIIe siècle, sous le nom d’Hypapantê ou Obviatio (rencontre), ou de « jour de Saint Siméon ». Au milieu du VIIIe siècle, une nouvelle appellation se fit jour en pays francs, celle de purificatio Sanctae Mariae (Purification de la Sainte Vierge Marie). Aux IXe et Xe siècles, les deux titres se concurrencèrent, puis le second prévalut.
Quelques images de la procession précédant la messe de la Présentation du Seigneur célébrée ce jour en l’église Saint-Pierre de Nancy selon le rite extraordinaire :
[clichés ©H&PB | texte : www.introibo.fr]
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Saint-Pierre-des-Latins de Nancy : "La Barrette" de février 2013
La communauté de rite latin attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin paroissial de février. Pour se préparer à entrer en Carême...
Pour le consulter, cliquer ici Bulletin St-Pierre février 2013.pdf
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5 à 10 % des églises pourraient être vendues, détruites ou abandonnées d’ici à 2030
Faute d’argent et de fidèles, les diocèses et collectivités locales n’hésitent plus à vendre leur patrimoine religieux. 5 à 10 % des édifices pourraient être vendus, détruits ou abandonnés d’ici à 2030. Selon l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), la France compte près de 100 000 monuments (en moyenne 2,5 par commune), à 95 % catholiques et dont environ 45 000 sont des églises paroissiales. 5 à 10 000 édifices sont menacés dans les 15 prochaines années. Après 6 mois sans utilisation pour le culte une église peut perdre son affectation. Or, les curés de campagne, en charge de dizaines d’églises ne pourront bientôt plus courir de l’une à l’autre.
Les collectivités territoriales - propriétaires d’environ 40 000 églises - sont en crise. Quant à l’Église (qui possède les 5000 restantes), elle connaît une situation financière délicate : moins de fidèles, c’est moins de finances. Or, la maçonnerie, la toiture, l’électricité et le chauffage, sont à rénover régulièrement. Sans parler de la restauration des œuvres.
Benoît de Sagazan, fondateur d’un site spécialisé sur le patrimoine religieux, recensait fin 2012 14 églises et 20 chapelles à vendre en France. Patrice Besse, gérant d’une agence immobilière dédiée aux demeures de caractère, anticipe un essor des ventes d’édifices religieux. Selon lui, « les diocèses céderont un quart à la moitié de leurs églises d’ici à 20 ans ». Quant aux mairies, elles devraient vendre 5 % de leurs biens, soit plus de 2000 monuments, en seulement cinq ans.
Une seule solution pour éviter cette perspective funeste : venir prier dans les églises et y célébrer le plus souvent la Sainte Messe !
[source : Riposte catholique]
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Bleurville : le bulletin municipal 2012 est paru
Le bulletin municipal 2012 de Bleurville est paru début janvier. Dans son éditorial, le maire André Granget présente les réalisations de l'année écoulée et décline les projets pour 2013 et les années à venir. L'état civil de la commune laisse apparaître deux naissances et six décès - dont deux conseillers municipaux -, aucun mariage (ni civil, ni religieux) n'a été célébré. Peu de mouvement dans la population... Mais, les nouveaux habitants sont attendus et accueillis les bras grands ouverts !
Au fil des pages agréablement illustrées, les Bleurvillois peuvent découvrir les activités qui ont marquées la vie de l'école ainsi que la vie communale (travaux notamment). Les associations locales présentent le bilan de leurs manifestations (la société de chasse, les Amis de Saint-Maur, le comité des fêtes, le comité du jumelage, l'association sportive).
Un article fait le point sur l'installation d'un dépôt de pain par un particulier et répond à la question de savoir pourquoi la municipalité ne s'est pas portée acquéreur de la boulangerie Brocard.
Enfin, une sympathique notice illustrée nous présente un élément incontournable du patrimoine villageois : les fontaines et lavoirs (treize !). S'ils sont aujourd'hui délaissés par les lavandières, ces édicules ruraux du XIXe siècle égayent encore les rues du villages tout au long de l'année.
On peut se procurer le bulletin municipal 2012 en s'adressant au secrétariat de la mairie.
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"La Gazette Lorraine" hiver 2012-2013 est parue
La Gazette Lorraine hivernale nous propose un intéressant sommaire qui ravira tous les Lorrains et amoureux de notre région. A découvrir :
- l'ensemble Entheos
- Poissons, une cité champenoise qui a appartenu au duché de Lorraine
- la nyckelharpa, un instrument venu du froid
- la Cité Radieuse de Briey, un autre monde
- la légende de la Cendrillon lorraine
- Cocteau à Metz : les vitraux de l'église Saint-Maximin
- le label "Villes sanctuaires" : Saint-Nicolas-de-Port et Domremy sur les rangs ?
- la Lorraine, berceau de l'Europe
- Art Déco : l'Institut de formation en soins infirmiers
- Les portes monumentales du Lunévillois
A noter encore : La Gazette Lorraine nous annonce pour l'été la parution des deux derniers volumes sur la Renaissance en Lorraine "Meurthe-et-Moselle" et "Moselle", ainsi que le catalogue de l'exposition sur la ville de Charles III qui sera présentée au Palais du Gouverneur à Nancy.
‡ La Gazette Lorraine, n° 88, hiver 2012-2013 (5,50 € le numéro). A commander (ou abonnement 15 € pour un an, 25 € pour 2 ans) à : LA GAZETTE LORRAINE, 44 avenue du Château, 54600 VILLIERS-LES-NANCY.
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Une stèle dédiée au général Bigeard vandalisée à Aix-en-Provence
En juin 2010, le conseil municipal d’Aix-en-Provence décidait de donner à un rond-point le nom du général Marcel Bigeard, alors décédé quelques jours auparavant. D’autres villes prendront la même initiative, quitte à susciter des polémiques avec les détracteurs les plus acharnés de “Bruno” (indicatif radio du général Bigeard).
Mais ceux d’Aix-en-Provence n’en démordent pas. Ainsi, en septembre 2010, une cinquantaine de personnes répondirent à l’appel de la section locale du PCF pour effacer sur ce rond-point le nom du “Général Marcel Bigeard” pour le remplacer par celui de Maurice Audin, militant communiste et anticolonialiste, disparu lors de la bataille d’Alger en 1957. Cela donna lieu, un mois plus tard, à une contre-manifestation organisée par l’Union nationale des parachutistes (UNP).
Quoi qu’il en soit, la mairie ne changea pas de position. Bien au contraire puisque le 5 décembre dernier, une stèle à la mémoire du général Bigeard fut inaugurée sur le rond-point.
Seulement, le monument n’est malheureusement pas resté intact longtemps. Le 26 décembre 2012, “sans aucun respect pour cette période de trêve de fêtes, la plaque dévoilée le 05 décembre par les autorités de la Ville d’Aix en Provence et les responsables nationaux, régionaux et départementaux de l’Union Nationale des parachutistes, [a été] détruite”, explique Stanislas Opolczynski, le responsable local de l’UNP. Non seulement, il ne reste plus grand’chose de la plaque sur laquelle était gravé le visage du général Bigeard mais la stèle a aussi été recouverte de peinture rouge et de tags.
C’est “un geste inqualifiable qui désigne des personnages qui refusent l’histoire mais qui n’hésitent pas à imposer leur idéologie”, poursuit encore M. Opolczynski, qui a une parfaite idée des auteurs de ces actes de vandalisme, qui, selon lui, “relèvent du délit de saccage d’édifice public et d’atteinte aux valeurs et symboles de la République.” Et de conclure : “Pour les parachutistes, et les combattants de tous les conflits, la guerre ce fut le danger, l’audace, l’isolement. Le but fut atteint, la victoire remportée. Maintenant que la bassesse déferle, eux regardent le ciel sans pâlir et la terre sans rougir. Tout le monde ne peut en dire autant !”.
Une plainte a été déposée par la mairie d’Aix-en-Provence. “Nous allons (…) plastifier des photos de la plaque dédiée à Bigeard et en coller à chaque destruction. Lorsqu’ils seront lassés nous reposerons une plaque définitive”, a confié M. Opolczynski.
[source : Zone Militaire]
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Rozières-sur-Mouzon (88) : assemblée générale de l'ADP3P le 9 mars
L'association pour le Développement du Pays aux Trois Provinces (Lorraine, Champagne et Franche-Comté) travaille à la valorisation du patrimoine, de l'histoire et de l'environnement des territoires - essentiellement ruraux - qui couvrent les confins des départements des Vosges, de Haute-Marne et de Haute Saône.
Evelyne Relion, présidente de l'ADP3P, invite cordialement tous les adhérents, bien sûr, mais également tous les amoureux de ce terroir préservé qui souhaitent s'investir dans la valorisation du secteur, à participer à l'assemblée générale de l'association qui aura lieu :
samedi 9 mars 2013 à 16h30
à la mairie de Rozières-sur-Mouzon
(canton de Lamarche)
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Mobilisation contre le "mariage pour tous" : Manif' Pour Tous le 2 février à Nancy
Grand rassemblement "La Manif' Pour Tous"
A NANCY : Place Stanislas
A METZ : Place de la République
Samedi 2 février 2013
De 15h00 à 17h00
Comme dans 95 villes de France !
Plus d’info' :
https://www.facebook.com/LaManifPourTousLorraine
http://www.lamanifpourtous.fr -
Nancy : tentative d'incendie à la cathédrale
Tentative d’incendie à la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation de Nancy samedi après-midi. Une plainte a été déposée.
Les fidèles l’ont appris lors de la messe dominicale : un ou des individus ont tenté de mettre le feu à la cathédrale samedi après-midi. Les dégâts sont limités et même invisibles pour celui qui n’y prête pas attention. La boiserie du chœur, au-dessus d’une console en marbre, est pourtant noircie sur une dizaine de centimètres.
Dans la nef, devant l’une des grilles de Jean Lamour, au pied des porte-cierges, des papiers imprimés provenant du présentoir de l’entrée ont été brûlés. Le sol et la grille, noircis, ont depuis été nettoyés. « Il y avait une épaisse fumée dans toute la cathédrale », témoigne André Bauche délégué du curé de la cathédrale.
Alerté par un fidèle qui se trouvait à l’intérieur de la cathédrale quand le sinistre s’est déclaré, il s’est aussitôt rendu sur les lieux. « A mon arrivée, les gens sur place avaient éteint le feu. C’est en faisant le tour de la cathédrale que je me suis rendu compte qu’il y avait un deuxième foyer, dans la nef. Un cierge était accolé contre la boiserie qui se consumait ».
Qui est l’auteur de ce geste fou ? Doit-on le mettre en relation avec les tensions actuelles à propos du projet de "mariage pour tous" qui génère une véritable cathophobie et une haine de l'Eglise catholique chez les partisans du "mariage" homosexuel...
La « maison de Dieu » est ouverte à tous, tous les jours, de 8h à 19h. L’établissement est dépourvu de vidéosurveillance. La sécurité est assurée par des âmes charitables. « Les bénévoles de la paroisse se relaient pour assurer une présence plus ou moins permanente », précise André Bauche. « Après la messe dimanche, les gens se disaient qu’il n’y a plus de respect, que l’on soit croyant ou pas ». Le délégué du curé a déposé plainte pour tentative d'incendie criminel.
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Nancy restaure son patrimoine Renaissance
La Ville de Nancy, en partenariat avec le ministère de la Culture, a à cœur de préserver et de mettre en valeur ses monuments historiques.
Dans le cadre de l’événement Renaissance Nancy 2013, des travaux d’entretien et de restauration seront entrepris au cours de l’année sur de grands sites patrimoniaux des XVIe-XVIIe siècles.
La chapelle ronde de l'église des Cordeliers, nécropole des ducs de Lorraine, voit actuellement sa coupole et ses caissons sculptés restaurés à l’occasion de l'événement.
Les extérieurs de l'ancien palais ducal, dans le cadre de la rénovation du Musée lorrain, seront complètement restaurés.
La porte Saint-Georges sera réhabilitée : sa façade extérieure sera valorisée et un théâtre de verdure sera créé en terrasse. Globalement, les fortifications seront mises en valeur lors de l'événement.
Une mise en lumière sera effectuée sur la porte de la Craffe, dont la voûte et la terrasse supérieure seront restaurées.
[clichés : porte de la Craffe et porte Saint-Georges] -
Saint-Dié (88) - Obsèques de Mgr Vilnet : l'homélie de Mgr Mathieu
Homélie de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, prononcée lors des funérailles de Mgr Jean Vilnet
Cathédrale de Saint-Dié – Samedi 26 janvier 2013
"La vie de Mgr Jean Vilnet s’est achevée discrètement là où a commencé son ministère épiscopal. Des messages reçus par dizaines montrent que beaucoup de ceux qui l’ont rencontré en sont restés marqués. Il a marqué l’histoire de l’Eglise de France. Sa vie fait signe aujourd’hui encore aux pasteurs comme aux fidèles et aux hommes de bonne volonté. Sa vie fait écho à l’évangile.
L’évangile nous présente l’ami de l’époux. Jean-Baptiste traduit ainsi le sens de sa vie et de sa mission. Il est le précurseur envoyé devant le Christ, pour favoriser la rencontre de l’époux et de l’épouse, la grande rencontre du Messie avec le peuple des derniers temps. Quand on lui fait remarquer que ses propres disciples s’éloignent de lui et vont à Jésus, Jean-Baptiste se réjouit de ce mouvement vers Jésus. Il connaît la joie promise à l’ami de l’époux. C’est bien le début de l’Alliance nouvelle. C’est ma joie et j’en suis comblé. Lui, il faut qu’il grandisse et que moi je diminue.
On en trouve un écho quand le Concile Vatican II définit l’Eglise-sacrement, signe et moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain. L’Eglise est au service de cette Alliance intime et unique. L’Eglise reprend la mission du Précurseur.
Le Père Vilnet affectionnait Jean-Baptiste. Il l’avait rappelé dans son dernier message aux diocésains de Saint-Dié il y a trente ans. L’évêque est attiré par le Christ, disait-il cherchant le Christ, séduit par lui, aimé par lui, sauvé comme vous tous, de son péché. L’évêque n’est pas le Christ : disciple du Christ comme vous, il a en plus la charge de guider jusqu’au Christ, puis il se retire comme jadis Jean-Baptiste.
Et il poursuivait : Si j’ai eu un rôle à remplir parmi vous, c’est de vous indiquer le Christ, route de l’homme, vous montrer le Christ puis vous laisser avec lui. Il fallait que le Christ grandisse en vous et dans toute notre Eglise et que l’évêque se fasse comme Jean-Baptiste, petit et oublié, rejoignant à sa place le peuple des croyants en marche vers le Royaume de Dieu. La joie du père Vilnet a donc été de nous conduire au Christ, de nous aider à accueillir le Christ, à nous unir à lui pour faire corps avec lui. Pour que l’Eglise se fortifie et atteigne la stature du Christ. Magnifique définition du ministère pastoral.
Il rejoignait ainsi l’ardente invitation que Saint Paul adressait aux Ephésiens depuis sa prison : Je vous encourage à suivre fidèlement l’appel que vous avez reçu de Dieu : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, ayez à cœur de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. C’est le fondement de l’unité des chrétiens, pour laquelle nous continuons de prier. Saint Paul à la source de notre unique espérance : Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, une seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous. Le Père Vilnet y était très attaché.
Saint Paul évoque la diversité de l’Eglise, qui donne au Christ sa plénitude. Chacun a reçu de Dieu ministères et charismes : nous sommes donnés les uns aux autres : apôtres, missionnaires de l’évangile, pasteurs et chargés d’enseigner. C’est de cette manière que les tâches du ministère sont accomplies et que se construit le corps du Christ. Aujourd’hui comme hier, tous les baptisés ont leur part de la vie de l’Eglise et de sa mission.
Au terme, dit encore Saint Paul, nous parviendrons ensemble à l’unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à la plénitude de la stature du Christ. Nous serons donc des adultes, nous ne serons plus comme des enfants nous laissant mener à la dérive par tous les courants d’idées au gré des hommes. Nous grandirons dans le Christ dans l’harmonie et la cohésion. Le Corps du Christ se construit dans l’amour. Parmi ces ministères, le Père Vilnet travailla à instaurer dans les Vosges le diaconat permanent comme le concile l’avait décidé : nous avons encore à mieux en comprendre le sens et la place parmi nous. Et il insistait beaucoup sur la place des laïcs. Avec un cœur d’apôtre, le Père Vilnet nous a constamment poussés à grandir.
Ne vivez pas votre vie chrétienne seuls, mais en partageant en équipe et en communauté de croyants. Son dernier message aux vosgiens, toujours actuel, loin de nous laisser sommeiller sur les traditions de notre héritage chrétien, nous poussait ainsi à rajeunir sans cesse notre foi et nous rappelait : le Christ est à votre porte, il frappe, ouvrez sans attendre. Puissions-nous continuer de rajeunir notre foi en de multiples lieux de prière, de partage, de formation pour mieux accueillir le Christ.
Il encourageait à l’engagement, chacun à votre place, selon vos possibilités, pour que vive notre Eglise, car elle ne croule pas notre Eglise, la sève du Christ lui redonne le printemps, la force de l’Esprit l’habite. Recommandation actuelle, de développer nos talents, nos charismes et de travailler ensemble, en particulier pour les jeunes.
Le Père Vilnet avait aussi une préoccupation concrète de la charité, soyez solidaires du monde dans lequel nous vivons. Ce monde a besoin de la justice telle que Dieu la donne... Il a besoin de la Paix de Dieu... Il a besoin de se savoir aimé. C’est par là que commence l’évangélisation. Les hommes de notre temps ont besoin d’espérer, de savoir qu’aujourd’hui même les aveugles voient, les boiteux marchent, que ceux qui sont privés des droits essentiels vont voir tomber leurs chaînes, et que tous les pauvres entendent la Bonne nouvelle, la vraie, la seule qu’ils guettaient. Le rassemblement Diaconia 2013 à Lourdes, au moment de l’Ascension va nous le rappeler.
Ainsi le Père Vilnet nous adressait souvent une parole d’apôtre, brûlante, presque lyrique. Il en était habité. On n’annonce vraiment la Bonne nouvelle que si elle transforme d’abord celui qui évangélise. Le service de la Parole est la première tâche de l’Eglise, inséparable de la charité. Le Père Vilnet nous y encourageait encore avec la création de la Fondation Jean Rodhain, cet inlassable apôtre de la charité.
L’appel que Jean Vilnet avait reçu à venir servir l’Eglise dans les Vosges, avant de rejoindre le Nord, était enraciné dans l’expérience d’Eglise que fut le Concile Vatican II. et il nous encourageait sans relâche à en vivre à notre tour. Continuons à rajeunir notre foi avec ce Concile dont le Père Vilnet fut un héraut inlassable, même parvenu à la retraite. La flamme du Concile continuera à brûler parmi nous et éclairera aussi les nouvelles générations.
– Regarder le monde avec amitié, c’est-à-dire avec le regard même du Christ.
– Portons toujours attention aux hommes, à ceux qui vivent la précarité, l’inquiétude des lendemains. C’est essentiel pour l’annonce de l’évangile.
– Que chacun entende l’appel à prendre la place qui est sienne, dans la diversité des ministères : ainsi nous sommes « donnés par Dieu les uns aux autres » pour la construction du Corps. Le Père Vilnet nous a appelés à grandir toujours dans le Seigneur. Pour devenir adultes dans le Christ.
Puissions-nous ensemble, en Eglise, chercher le Christ, le Christ crucifié, qui nous aime et nous sauve, et nous appelle à le suivre. Travaillons ensemble au service du Corps du Christ, toujours en croissance, signe de Dieu au milieu du monde.
Rendons grâce à Dieu pour le don qu’il nous a fait à travers ces 48 années du ministère épiscopal de Jean Vilnet. Que Dieu l’accueille parmi les bons serviteurs de l’Evangile. Et qu’il nous donne son Esprit, pour continuer chacun à notre place et avec la même ardeur, la Mission du Christ parmi nos frères les hommes.
Amen."
[texte et clichés : Diocèse de Saint-Dié]
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"Algérie 60, retour sur un passé" : conférence par Michel Bur à Epinal le 29 janvier
Les Archives départementales des Vosges et la Société d'émulation des Vosges proposent, dans le cadre de l'exposition Itinéraires croisés Vosges/Algérie - Algérie/Vosges, une conférence :
de Michel Bur,
professeur émérite de l'Université de Lorraine, membre de l'Institut
Algérie 60, retour sur un passé
Mardi 29 janvier 2013 à 19h00
Archives départementales des Vosges
4 avenue Pierre-Blanck à Epinal
Michel Bur fera partager à l'auditoire son expérience algérienne qu'il a décrit dans son livre Algérie 60 - Mascara - Sétif : 1er janvier 1960 - 16 février 1961.
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L'impasse
Partout en Europe, et singulièrement en France, le mariage civil subit des évolutions qui bouleversent les principes de la famille, de la parentalité et de la filiation. Or, la vocation essentielle de la famille, rappelle l'auteur dans cet essai, est d'encadrer la filiation. La famille est d'ailleurs ontologiquement et chronologiquement antérieure à la société. Cette dernière n'a donc pas la capacité de bouleverser ses fondements par un simple texte de loi voulu par une frange infinitésimale de la nation.
Le mariage républicain ou civil est né au XIXe siècle de la tension mimétique entre la République et l'Eglise catholique. Il reprenait grosso modo les critères et les principes qui furent ceux utilisés par l'Eglise durant plus de mille ans. Le mariage laïc n'était certes plus un sacrement, mais il demeurait indissoluble et devait protéger les femmes et les enfants.
La victoire récente du libéralisme dans le domaine des moeurs a créé une tension qui arrive dans les temps que nous vivons à un paroxysme avec le "mariage" homosexuel. Si le législateur s'y montre favorable, le mariage cessera d'être une institution par laquelle la société protège et encadre la procréation, mais deviendra une manifestation de la liberté individuelle et du droit des minorités, soumis à l'égoïsme exacerbé de l'homme post-moderne.
Jacques de Guillebon analyse ici de façon percutante cette évolution notable et en dévoile les conséquences catastrophiques pour la famille et la filiation. Et surtout pour nos enfants, les grands oubliés de cette dramatique revendication.
L'auteur, Jacques de Guillebon, est écrivain et journaliste.
‡ L'impasse. Du mariage laïc au mariage gay, Jacques de Guillebon, L'Œuvre éditions, 2013, 121 p. (18 €).
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Le flop de la manif' des pro-mariage homo'
120 000 manifestants (en comptant large...) ont défilé dans les rues de Paris ce dimanche pour défendre le projet gouvernemental en faveur du "mariage" pour tous. Un vrai flop comparé à la gigantesque manif' du 13 janvier qui a rassemblé 1 200 000 personnes contre ce projet destructeur de la cellule fondatrice de la société : la famille.
Petite idée du genre de manifestants qui déambulaient ce dimanche dans les rues parisiennes... Vous vous rendrez compte du niveau hautement intellectuel des arguments en faveur du "mariage homo" (le propos de la pancarte aurait tout aussi bien pu s'adresser au rabbin ou à l'imam - puisque toutes les grandes religions s'opposent à ce projet -, mais c'est le curé qui est forcément attaqué...).
Et le président de la république voudrait accorder le "mariage" à ce genre d'individus... Et pire encore, la possibilité d'adopter des enfants... Pauvre France.
[source : le Salon Beige]
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Une chanson contre-révolutionnaire en patois lorrain
[source : Le Pays Lorrain, 1904]
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A découvrir : le nouveau site du Musée de la fonderie de cloches de Robécourt
L'association du musée de l'ancienne fonderie de cloches de Robécourt (Vosges, canton de Lamarche) vient d'ouvrir son nouveau site Internet. A découvrir sans tarder !
‡ A découvrir ici www.clocherobecourt.webou.net
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Grand-la-Romaine (88) : les origines de la chapelle Saint-Gengoult
[L'Abeille | 17.01.2013]
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Décès de Mgr Jean Vilnet, ancien évêque de Saint-Dié
Monseigneur Jean Vilnet, successivement évêque de Saint-Dié (1964-1983) puis de Lille (1983-1998) et président de la Conférence des évêques de France (1981-1987) est décédé ce mercredi 23 janvier 2013 dans sa 91ème année.
Né le 8 avril 1922 à Chaumont (Haute-Marne) et ordonné prêtre pour le diocèse de Langres en 1944, Mgr Jean Vilnet fit ses études au Lycée de Chaumont, à l’Institut catholique de Paris, à l’Université grégorienne, à l’Institut biblique de Rome et à la Faculté de droit canonique de Lyon. Il fut diplômé de l’École pratique des hautes études, docteur en théologie, licencié en sciences bibliques et en droit canonique.
Mgr Jean Vilnet a été stagiaire au Centre national de la recherche scientifique à Rome et chapelain de l’église Saint-Louis des Français à Rome (1946-1949), professeur à l’École supérieur de théologie de Langres (1949-1957) et directeur délégué et professeur à l’École supérieure de théologie de Châlons-sur-Marne (1957-1964).
Nommé évêque de Saint-Dié le 24 septembre 1964 par le Pape Paul VI, il fut ordonné évêque le 13 décembre 1964. Il fut nommé évêque de Lille le 13 août 1983 par le Pape Jean-Paul II, qui accepta sa démission pour raison d’âge le 2 juillet 1998, date à laquelle il se retira à Nancy puis à Saint-Dié.
Mgr Jean Vilnet fut vice-président de la Conférence épiscopale française (1978-1981) puis président de la Conférence épiscopale française (1981-1987) et ensuite Président de la Commission épiscopale pour l’unité des chrétiens (1987-1993) et resta Président de l’Union des Associations diocésaines de France jusqu’en 1997. Il fut par ailleurs président de la Fondation Jean Rodhain de 1998 à 2008 et élevé au rang d’Officier de la Légion d’Honneur.
Le premier contact avec Jean Vilnet intimidait toujours. Mais le haut-marnais réchauffait vite son interlocuteur au bois de sa vive intelligence et de son sens pastoral. La Conférence des Évêques de France perd un de ses membres et président (1981-1987) les plus assidus à servir une ecclésiologie du service de l’homme de ce temps. Jean Vilnet (évêque à 41 ans !) aimait à rappeler qu’il était « né dans le Concile ». En mars 2012, le rassemblement de Lourdes, célébrant les cinquante ans de Vatican II, fut sa dernière sortie publique. L’hémicycle Sainte-Bernadette l’a littéralement ovationné ! Reconnaissance plus que méritée. Il faut lire le bilan que Jean Vilnet dresse de sa présidence. C’est un texte spirituel et pastoral jalonné d’événements âpres et de joies apostoliques intenses. À l’heure où tant de personnes s’auto-médiatisent, on regrette que l’humilité de ce pasteur exemplaire rende trop méconnue son abnégation. Auteur d’une thèse sur Jean de la Croix, Jean Vilnet fut un mystique de l’action pastorale. Il sera le porte-parole inlassable de la maxime conciliaire : « C’est dans l’exercice même du ministère qu’on puise sa sanctification ».
Affronté à de délicates questions sociales ou ecclésiales, tant à Saint-Dié qu’à Lille ou à Paris, Mgr Vilnet vibrera jusqu’à son dernier souffle de la certitude qu’il faisait sienne : « Cette Église, au fil de mes charges, je l’ai mieux aimée. Sans doute parce que j’étais obligé de me livrer davantage à elle. Et, par elle, au Christ Jésus. Que Lui et Lui seul grandisse ! »
La célébration des obsèques aura lieu samedi 26 janvier 2013 à 14h30 en la cathédrale de Saint-Dié.
RIP +
[source : Diocèse de Saint-Dié]
Installation de l'abbé Houot à la cure de Bleurville par Mgr Vilnet en septembre 1969 [cliché ©H&PB].
Si l’on me permet ce souvenir personnel de l’ancien prélat vosgien : Mgr Vilnet fut l’évêque de ma confirmation, qui me fut donnée en l’église Saint-Pierre de Martinvelle (Vosges).
Au final, un bilan en demi-teinte du passage de Mgr Vilnet dans le diocèse de Saint-Dié. Il mit en œuvre le Concile avec quelques excès (et c'est un euphémisme...) : expérience de regroupements de prêtres en zones rurales, « déménagement » du mobilier des églises réalisé avec sa bénédiction, positionnement politique contestable, catéchisme moderniste… Certes, la désertion des églises par les croyants vosgiens ne peut lui être imputée, s’agissant d’un phénomène de société beaucoup plus large. Cependant, il n’a pu – ou su – freiner ou inverser cette chute de la pratique religieuse. Il faut malgré tout lui reconnaître une réelle proximité de coeur et d'esprit avec les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté qu'il a pu rencontrer lors de son ministère épiscopal dans les Vosges.
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Nancy : prochaines activités à la chapelle du Sacré-Cœur
On nous prie d’annoncer :
>> Samedi 26 janvier à 15h00 : pour la fin du temps de Noël, les élèves de l'école Sainte-Philomène vous convient à un spectacle. Il aura lieu à la tribune de la chapelle et sera suivi d'un goûter.
>> Dimanche 27 janvier à l'issue de la messe de 11h00 : adoration du Très Saint-Sacrement qui restera exposé jusqu'au Salut à 17h00 (prière pour la France et pour la Famille, face au projet de loi instaurant le « mariage homosexuel »).
Chapelle du Sacré-Cœur
65 rue du Maréchal Oudinot
54000 Nancy
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Aux âmes Citoyens !
‡ Plus d'info' sur www.tousenpriere.com
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Regards inédits sur les Vosges : les projets de statistique départementale (1800-1850)
Dès le début du XIXe siècle, l'autorité administrative développe sous la forme de statistiques départementales une intense activité de recueil d'informations sur le pays et sa population. Dans les Vosges, sous la houlette de plusieurs préfets dont l'entreprenant Henri Siméon, et grâce au zèle de la Société d'émulation du département, on rassemble alors une très importante documentation dont une partie seulement sera exploitée et publiée en 1845. Le reliquat s'endormira sur les rayons des archives.
Cet ouvrage présente un choix raisonné de ces documents oubliés qui, sans aller jusqu'à bouleverser les connaissances sur l'époque, n'en offre pas moins sur celle-ci - la première moitié du XIXe siècle - un regard inédit souvent inattendu et parfois surprenant.
Le lecteur découvrira tout d'abord un exposé général sur la statistique départementale et une biographie de son plus ardent promoteur, le préfet Siméon, puis le récit des péripéties tourmentées de sa réalisation dans les Vosges, les plans de statistiques et la liste des contributeurs. Suivent les débuts de la géologie dans les Vosges, avec les deux plus anciennes cartes géologiques du département aujourd'hui connues. Une série de notices sur les moeurs des Vosgiens décrits par des notables locaux, plusieurs mémoires sur l'état de l'agriculture et de la forêt assortis de projets pour en améliorer le rendement, des inventaires détaillés de l'activité des manufacturiers et industriels vosgiens complètent le tableau.
Bref, l'historien, le chercheur, l'érudit ou le curieux découvrira, au mi-temps de ce XIXe siècle, entre Empire et IIe République, le département des Vosges qui se prépare à entrer dans la révolution industrielle mais qui est encore fortement imprégné par des marqueurs socio-culturels de l'Ancien Régime.
C'est encore un bel outil pour le chercheur ou l'étudiant qui disposent d'une source d'informations nouvelles et référencées. A noter un index des noms de personnes et des lieux bienvenu.
‡ Regards inédits sur les Vosges. Les projets de statistique départementale 1800-1850, collectif, Fédération des sociétés savantes des Vosges, 2012, 432 p., ill., cartes (35 € franco). A commander à : FSSV, Jean-Paul Rothiot, 167 rue de l'église, 88500 FRENELLE-LA-GRANDE.
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Haucourt-Moulaine (54) : pas de miracle pour l’église Saint-Charles
Construite en 1965 dans l’euphorie du Concile de Vatican II, l’église Saint-Charles disparaît 47 ans plus tard. Au grand désespoir des – trop rares – fidèles.
« C’est malheureux d’en arriver là. Ce sont des milliers de souvenirs heureux et tristes qui sont en train de s’évanouir. » Comme Serge Manzoni, les passants étaient nombreux à se déplacer rue de la Loire à Haucourt-Moulaine pour constater les dégâts. L’église Saint-Charles, menacée de démolition a été attaquée par les pelleteuses…
Une fréquentation en baisse ainsi que de récents vols et dégradations ont orienté le choix définitif du diocèse de Nancy et de Toul. « Le montant des travaux était estimé à 200 000 € , indique l’abbé Jean-Marie Amiot. Une somme que l’on ne peut pas supporter. »
Mais, attachés à cet édifice religieux construit des mains de leurs ancêtres, les paroissiens ont tout fait pour mettre à mal cette destruction. Bénévoles et fidèles se sont relayés, pétitions et stylos en main, et ont sonné à toutes les portes. « On a envoyé plusieurs pages émargées par les habitants du quartier au diocèse », précise Jacques Marteau, maire d’Haucourt-Moulaine. Un sauvetage aurait permis de créer une annexe de la mairie et d’y intégrer la Poste et le centre communal d’action sociale. Un projet aujourd’hui réduit en poussière. Comme l’église Saint-Charles…
[Le Républicain Lorrain]