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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 115

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : inauguration de la rue du "Docteur Charles François Saint-Mihiel"

    Dernièrement a eu lieu l'inauguration de la rue du docteur Charles François Saint-Mihiel en présence de Jean-Marc Lejuste, historien de cet illustre personnage portois du XVIIIe siècle.

    dr saint mihiel.jpgLe docteur Charles François Saint-Mihiel était une figure incontournable de Saint-Nicolas-de-Port au XVIIIe siècle. Médecin stipendié, c’est-à-dire rémunéré par la Ville pour soigner les plus démunis, il se dévoua à la médecine pendant quarante-sept années à Saint-Nicolas. Il occupa aussi le poste de directeur de l'hôpital à partir de 1757 et jusqu'à son décès survenu en 1784. Il joua enfin un rôle important au sein de la commune puisqu'il fût roi-échevin receveur de 1772 à 1784, c'est-à-dire qu'il collectait et reversait les taxes.

    Luc Binsinger, maire de la commune, a souligné lors de l'inauguration que plus qu'un écho à l'histoire de Saint-Nicolas-de-Port, la dénomination de cet espace est à l'image d'une ville en mouvement puisque ce lieu fait actuellement l'objet d'aménagements nouveaux. En effet, le bas de la rue Jacobi, prolongement de la nouvelle rue du docteur Saint-Mihiel, s'est vu doté d'un parking et de nouvelles constructions privées sont en cours.

    Le Musée Français de la Brasserie avait organisé par ailleurs une conférence illustrée sur Charles François Saint-Mihiel donnée par Jean-Marc Lejuste, doctorant à l'Université de Lyon-2. Le maire a félicité le conférencier pour l'ensemble de son travail de recherche qui a permis de dévoiler une nouvelle partie de l'histoire portoise.

  • Contes vosgiens

    contes vosgiens.jpgAu mi-temps de l'automne, c'est le moment tout indiqué pour se plonger dans une lecture de contes. Une lecture au coin du feu. Belle occasion aussi de (re)découvrir les contes de deux auteurs lorrains, Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, qui ont bercé les jeunes années de nos grands-parents. Et n'allez pas me dire que ces écrits ont vieilli ! Non point. Comme la plupart des contes et nouvelles d'Erckmann-Chatrian - à la façon de Maupassant -, les Contes vosgiens s'inscrivent dans le décor de la Lorraine du XIXe siècle et plus précisément des Vosges du Nord, ces Vosges bâties sur le grès rouge et peuplées de forêts sombres...

    Erckmann-Chatrian nous offrent des histoires authentiques, bien ancrées dans la réalité folklorique de ces Vosges ballotées entre Lorraine et Alsace. On y découvre des histoires faites d'un réalisme rustique influencé par les conteurs germaniques et se transfigurant en une sorte d'épopée populaire.

    Nos auteurs ont exploité les paysages et tous les registre du folklore, encore bien vivant en ce XIXe siècle, de cette Lorraine gréseuse et sylvestre.

     

    ‡ Contes vosgiens, Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, CPE éditions, 2012, 141 p. (18,90 €).

  • "Daum, l'âme des verriers" : animations autour de la sortie du livre le 8 décembre

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  • A la recherche des combattants d'août-septembre 1914 en Lorraine

    nompatelize.jpgAuteur de plusieurs ouvrages sur la Guerre d'Algérie, sur l'aviation en Indochine et durant la Seconde Guerre mondiale, Patrick-Charles Renaud effectue des recherches sur les combats qui se sont déroulés en Lorraine en août et septembre 1914, notamment dans les régions de Dieuze, Mohrange, Delme et Château-Salins (alors en Lorraine annexée), puis dans la région de Nancy (Grand Couronné, Sainte-Geneviève, Champenoux, Amance, Lunéville, etc.).

    Afin de d'agrémenter et d'illustrer son ouvrage, il souhaite entrer en contact avec des personnes possédant des documents, photographies, notes, lettres d'un parent… ayant participé à cet épisode oublié des débuts de la Grande Guerre.

    Vous avez peut-être un parent qui a combattu en Lorraine en août-septembre 1914 au sein de la 2ème Armée du général de Castelnau avec l'un des Corps suivants : 15ème Corps d'Armée du général Espinasse (Provence - Côte d'Azur - Corse - Q.G. à Marseille) ; 16ème Corps d'Armée du général Taverna (Languedoc-Roussillon - Q.G. à Montpellier) ; 20ème Corps d'Armée du général Foch (Lorraine - Q.G. à Nancy) ; 2ème Groupe des Divisions de Réserve du général Léon Durand (régiment originaires de l'Ouest : La Rochelle, Rochefort, Saintes, Tours, Parthenay, Poitiers, etc. ; du Sud-Ouest : Mont-de-Marsan, Bordeaux, Tarbes...).


    ‡ Contact : Patrick-Charles Renaud, 113 avenue Foch, 54270 ESSEY-LES-NANCY

    Tél. : 03.83.20.13.38

    patrick-charles.renaud@orange.fr

  • Venez fêter Saint Nicolas en Lorraine !

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  • Nancy : prières pour la vie sur la place d’Alliance

    Ncy_prière pour la vie_nov 12.jpgSamedi 24 novembre en après-midi, un groupe de catholiques a prié pour la défense de la vie en présence de l’abbé Storez, du prieuré Saint-Nicolas de Nancy, sur la place d’Alliance, à quelques encablures de la place Stanislas.

    Efficacement protégés par un cordon de policiers, ces courageux chrétiens ont prié sous les insultes d’un groupe d’excités anarchistes d’extrême gauche qui ont déversé leur haine de la société, de la vie et des valeurs du christianisme.

    [cliché ER]

  • Un gendarme ardennais promoteur de la fête de Sainte Geneviève

    apres-une-carriere-bien-remplie-rene-omnes-est-revenu-en-haute-saone-terre-ou-il-a-rencontre-celle.jpgTiti et sanglier. En deux mots, René Omnes, né dans les Ardennes et élevé à Paris, se définit comme un « titi parisien né sanglier », l’emblème de ce département de Champagne-Ardenne. Raccourci anecdotique, pour le moins, lorsque l’on prend le temps d’écouter ce général de gendarmerie en retraite, au parcours de vie hors norme, qui a inspiré une bulle du bienheureux pape Jean XXIII lorsqu’il s’est agi de trouver une sainte patronne à la gendarmerie française.

    En 1958, l’ancien résistant qui a œuvré à Paris avant de s’exiler en Haute-Saône en 1943 pour poursuivre ses activités, intègre la direction générale de la gendarmerie, boulevard Exelmans, dans le 16e arrondissement. « J’étais chargé des relations publiques et je faisais partie de la commission de censure », se rappelle le militaire. Un jour de 1962, le directeur général de ce corps de l’armée, Jean-Claude Perrier, trouve incongru que les parachutistes comme la cavalerie aient un saint patron, mais pas la gendarmerie. Il lui demande d’en trouver un pour l’orpheline de cette référence religieuse.

    lorraine,sainte geneviève,gendarmerie,rené omnes,jean xxiii,romePetit, René Omnes a grandi à côté de l’église Sainte-Geneviève, accolée à la gendarmerie du 16e, là où papa était gendarme. « J’y ai même fait ma première communion. » Alors René Omnes s’intéresse à la protectrice de Paris. Son action contre les hordes d’Attila colle parfaitement aux missions de protection des personnes et des biens de la gendarmerie. C’est décidé, « Geneviève, ça ira très bien. » Reste à avoir l’aval de Rome.

    Avec l’accord du directeur général de la gendarmerie, René Omnes va voir l’aumônier général qui propose à son tour au cardinal. Et ils écrivent à Rome. Pas le temps de faire l’aller-retour en pigeon voyageur que Jean XXIII donne sa réponse. « Ça a été vite, deux mois plus tard, on recevait la bulle pontificale. » À l’époque, le jeune trentenaire a même le privilège de tenir le document entre ses mains. Pas rien quand on est à l’origine de sa rédaction. Surtout lorsque, comme René Omnes, on est catholique.

    C’est ainsi que sainte Geneviève, en plus de Paris, devient la patronne de la gendarmerie française en 1962. Contrairement au calendrier qui la place au 3 janvier, Geneviève est fêtée par les gendarmes aux alentours du 26 novembre, date du « miracle des Ardents », l’un des prodiges qui lui sont attribués. Cinquante ans déjà que la patronne fait l’objet d’une cérémonie dédiée. « Aujourd’hui, c’est un rassemblement familial pour les gendarmes », explique celui qui n’aurait jamais dû embrasser la carrière de son père. « Moi, je devais faire Chimie », raconte le militaire. Mais la réalité économique de la guerre le contraindra à laisser sa place à un camarade. Pour faire bouillir la marmite, René Omnes deviendra instituteur à 18 ans. Résistant sous l’occupation, un épisode l’obligera à quitter Paris en trois jours. Il arrivera en Haute-Saône où il tissera sa toile du côté de Polaincourt et Magny-lès-Jussey, jusqu’à organiser l’attaque des locaux de l’intendance des Allemands. Un acte de bravoure qui lui vaudra le rang de lieutenant dès la Libération.


    ‡ A noter qu’à Nancy, la messe de Sainte Geneviève patronne de la gendarmerie sera célébrée le 28 novembre en la cathédrale Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.

  • Houdemont (54) : conférence sur le projet "Mariage pour tous" le 29 novembre

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  • 20ème anniversaire de la restauration de l'ermitage de Bermont

     

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    Chapelle et ermitage Notre-Dame de Bermont [cliché ©Pays de Neufchâteau]


    L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc fête le 20ème anniversaire de la restauration de l'ermitage les 8 et 9 décembre 2012 :

    - samedi 8 décembre : à 20h, messe en la chapelle N.-D. de Bermont

    - dimanche 9 décembre : à 11h, messe à l'intention des bienfaiteurs de l'oeuvre de restauration de la chapelle et de l'ermitage Notre-Dame de Bermont ; à 12h15, verre de l'amitié suivi du repas tiré des sacs ; à 14h15, présentation d'un diaporama retraçant 20 années d'activités de l'association ; 16h-16h30, prière de clôture du week-end d'anniversaire

     

    ‡ Contact : ermitage@nd-bermont.fr 

  • Nancy : de nouveaux tilleuls pour la place d'Alliance

    Au printemps dernier, des manifestants ont tronçonné six vénérables tilleuls de la place d'Alliance, entre préfecture et évêché, à deux pas de la place Stanislas.

    La ville et l'ONF ont attendu symboliquement la Sainte-Catherine - où, selon le proverbe, "tout bois prend racine" - pour replanter non pas six, mais sept tilleuls provenant d'un pépiniériste allemand.

    Les petits nouveaux - qui ont déjà une taille adulte afin de s'intégrer dans l'alignement existant - ont reçu en guise d'inauguration quelques pelletées de terre du maire de Nancy, du préfet de Meurthe-et-Moselle et du directeur départemental de l'ONF.

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    [clichés ©H&PB]

  • "Manif' pour tous" à Nancy le 8 décembre

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    APPEL AUX CITOYENS ! 

    Pour le mariage civil Homme - Femme

    Pour la filiation Père-Mère-Enfant

    Contre le projet de loi de

    « mariage pour tous »

     

    Manifestation à Nancy 

    Samedi 8 décembre 2012

    à 14h00 place Carnot

  • Les prochaines activités de "Pèlerins de Lorraine" et "Mémoire des Lorrains"

    Fête lorrains_05.01.12 013.jpg>> L'association « Pèlerins de Lorraine » organise un bus pour rejoindre la manifestation nationale à Paris contre le « mariage pour tous » dimanche 13 janvier 2013 :

    Ø      départ dimanche 13 janvier vers 7h00

    Ø      retour au départ de Paris vers 18h00

    Ø      participation aux frais : 30 euros par personne

    Ø      merci de confirmer l’inscription sans délai par email pelerinsdelorraine@hotmail.fr

    Ø      règlement à adresser à : Pèlerins de Lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE

    Ø      renseignements au 06.79.71.06.44

    >> Manifestation régionale contre le « mariage pour tous » à Nancy samedi 8 décembre à 14h00 place Carnot

    >> La 767ème procession du Sire de Réchicourt en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port aura lieu samedi 8 décembre à 20h30

    Par ailleurs, l'association « Mémoire des Lorrains » invite tous les Lorrains à la commémoration de la Bataille de Nancy (5 janvier 1477) qui aura lieu à Nancy, place de la Croix-de-Bourgogne, samedi 5 janvier à 18h30.

  • Françoise de Graffigny rentre à Lunéville

    mme graffigny.jpgLe château de Lunéville accueille jusqu'au 16 décembre 2012 une splendide collection qui rassemble 135 éditions différentes des Lettres d'une Péruvienne, roman écrit par la Lorraine Françoise d'Happoncourt plus connue sous le nom de Françoise de Graffigny.

    Ces éditions ont été patiemment collectées par Pierre Mouriau de Meulenacker qui en a fait don au château de Lunéville. Cet immense travail est désormais offert à l'admiration du grand public.

    Le catalogue édité à cette occasion rassemble plusieurs contributions de spécialistes de l'oeuvre de Madame de Graffigny. Au mi-temps des années 1750, notre Lorraine née à Nancy en 1695, sera la femme écrivain la plus célèbre du monde. Elle doit cette renommée soudaine à deux oeuvres principalement : un roman, Lettres d'une Péruvienne, en 1747, et une pièce de théâtre, Cénie, représentée à la Comédie-Française en juin 1750 où elle remporte un triomphe instantané. Cependant, après un demi-siècle de gloire, l'oeuvre de Françoise de Graffigny, est tombée dans l'oubli. Mais à la fin du XXe siècle, on a redécouvert le romain et exhumé sa correspondance inédite, ce qui lui fait maintenant un troisième titre de gloire !

    L'ouvrage nous révèle une dramaturge féconde dont l'oeuvre a bénéficié d'une multitude d'éditions aux XVIIIe et XIXe siècles. Les nombreux exemplaires des différentes éditions des Lettres d'une Péruvienne recueillis par Pierre Mouriau de Meulenacker laisse entrevoir la variété et la richesse des reliures ainsi que des ex-libris, donnant des indications précieuses sur les propriétaires et les lecteurs de l'oeuvre de Madame de Graffigny.

     

    ‡ Françoise de Graffigny rentre à Lunéville, Pierre Mouriau de Meulenacker (dir.), Conseil général de Meurthe-et-Moselle - Musée du Château de Lunéville, 2012, 86 p., ill. (15 €).

  • Martigny-les-Bains (88) : une place dédiée à "Nicolas Jacquin-Philibert"

    Récemment a eu lieu l'inauguration à Martigny-les-Bains de la nouvelle place baptisée du nom de « Nicolas Jacquin-Philibert 1702-1748 ».

    vosges,martigny les bains,nicolas jacquin philibert,le chien d'or,quebec,jean françois michelJean-François et Marie-Françoise Michel, animateurs de l'association Saône Lorraine, et Michel Schluck, le président de l'association Lorraine-Québec étaient au côté de Gérard Sancho, conseiller général et maire, des adjoints et conseillers municipaux, des sapeurs-pompiers du centre de secours et de nombreux habitants de la localité pour l'inauguration de la place "Nicolas Jacquin-Philibert".

    vosges,martigny les bains,nicolas jacquin philibert,le chien d'or,quebec,jean françois michelLa plaque revêtue du drapeau du Québec a été dévoilée par Jean-François Michel. Lors de son allocution, il relatait brièvement la vie de cet enfant de Martigny, né le 22 mai 1702 et ayant reçu le baptême en l'église paroissiale Saint-Remy des mains du curé Richelot. Mort tragiquement assassiné en 1748 à Québec, il avait été le héros du roman de William Kirby intitulé « Le chien d'or ». Né dans un foyer pauvre - ses parents étaient boulangers au village -, Nicolas était parti en Nouvelle-France et s'y est marié en 1733, entrant dans une famille assez aisée. Grâce à ce mariage, Nicolas va connaître davantage de notoriété. A la tête de ses magasins, de ses caves et de sa boulangerie, il va réaliser d'intéressants bénéfices en menant habilement ses affaires. Ambitieux marchand, tout semblait lui réussir mais il a été assassiné à la suite d'une dispute.

    Jean-François Michel, indiquait que les habitants de Martigny-les-Bains devaient être fiers que, désormais, une place porte le nom de Nicolas Jacquin-Philibert. Pour la petite anecdote, le four à pain des parents de Nicolas Jacquin existe toujours dans la maison où il est né, place des Vosges, dont la propriétaire actuelle est Geneviève Collé.

    [source : d'après Vosges Matin]


     

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    [clichés H&PB]


  • La faculté de pharmacie de Nancy

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    [Vivre Nancy | 07-20 nov. 2012]

  • Hommage national au général Bigeard

     

    Ciel bleu immaculé hier au dessus du camp Lecocq du 21e RIMa de Fréjus. Il est midi. La France rend les honneurs militaires au général Bigeard dans une douceur presque printanière.

    les-cendres-de-bigeard-transferees-a-frejus-aupres-de-ses-soldats-photo-alexandre-marchi.jpgAutour de l’imposante et vaste place d’armes, les escadrons sont tous au garde à vous. Une centaine de porte-drapeaux et plus du double d’anciens compagnons d’armes du para le plus célèbre de la Nation sont alignés. Plus que jamais la fierté de porter cet emblématique béret rouge sur la tête se lit sur les visages de ceux qui ont un jour croisé la route de Marcel Bigeard.

    Le silence devient majestueux à l’arrivée du képi, de la grand Croix de la Légion d’honneur, des décorations et du portrait du général au milieu de la place. Posés sur coussins, ils sont les symboles de la mémoire et surtout de l’extraordinaire carrière militaire de celui qui a poussé son dernier souffle de vie au matin du 18 juin 2010 à Toul. L’émotion est intense, l’instant est solennel dans la tribune officielle où ont pris place sa fille Marie-France, la présidente de la Fondation Bigeard Anne-Marie Quenette et l'abbé Roland Noël, prêtre toulois proche du général.

    Après avoir passé en revue les troupes au son de la musique des parachutistes de Toulouse, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian rappelle à la mémoire de tous quelques tranches de vie héroïques du général : « Et comme s’il n’avait rien laissé au hasard, il est parti le 18 juin. Une date synonyme de courage, de dévouement et de grandeur ». Mais de celui qui « sera de toutes les guerres de la France » au XXe siècle, « cinq fois blessé au combat », il retient avant tout l’abnégation de ce « chef charismatique » à Dien Bien Phû, à compter de son parachutage dans une cuvette amenée à entrer à jamais dans l’Histoire dès le 20 novembre 1953 : « Toute la France vibre au nom de Bigeard ». 59 ans plus tard, personne n’a oublié « l’acharnement, l’héroïsme et le lien avec ses hommes » de ce jeune officier audacieux. Même « l’ennemi Viet Minh le reconnaîtra » souligne le ministre. « De militaire du rang à général », Bigeard incarne selon Jean-Yves Le Drian « l’élévation au mérite ». « Un grand soldat, un grand destin ».

    L’ancien Président de la République Valery Giscard d’Estaing cite un poème de Victor-Hugo, et se fait volontiers porte parole de « la voix d’un peuple qui rend à Bigeard les honneurs qui lui sont dus ». C’est pourtant sur fond d’anecdote qu’il évoque le parcours politique de l’homme « qu’il a décoré de la Grand Croix de la Légion d’Honneur le 27 septembre 1974 aux Invalides. » Une première rencontre ponctuée d’une « accolade » inhabituelle. « J’avais devant moi le dernier soldat emblématique de notre histoire militaire. » Il pense tout naturellement à Bigeard quand il ressent "un malaise profond dans l’armée française en 1975. Je l’ai reçu seul à l’Elysée avec pour mission de remonter le moral des militaires et la discipline. » Le secrétaire d’Etat à la défense « est revenu en 1976 en me disant qu’il avait rempli sa mission. Il m’a demandé de le laisser partir. Notre armée avait retrouvé son allure ». Mettant en exergue « la reconnaissance et la fidélité » de Marcel Bigeard, le président d’honneur de la Fondation-Bigeard la perçoit jusqu’au dernier jour : « Je l’ai eu au téléphone alors qu’il était à l’hôpital. Il était toujours plein d’allant et d’optismisme ». Valéry Giscard d'Estaing y voit toute une symbolique : « Les vieux soldats ne meurent jamais, ils s’effacent à l’horizon ».

    [source : ER]

  • Vandoeuvre-lès-Nancy (54) : l'église Saint-François d'Assise classée Monument historique

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    [Est Républicain]

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    Eglise Saint-François d'Assise, Vandoeuvre-lès-Nancy [clichés ©H&PB]

  • Les Jeudis de la Renaissance : "Croire au XVIe siècle", conférence de Philippe Martin

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  • Quatre siècles de fortifications en Lorraine

    Fortifications.jpgMalgré un nombre de destructions considérables, la Lorraine conserve sur son sol des ouvrages fortifiés de toutes les époques qui permettent de suivre l'évolution de l'architecture militaire depuis les temps les plus reculés. Cette étude propose un panorama illustré de tout ce qui a été réalisé depuis l'aménagement des premiers bastions, au début des années 1540, jusqu'à la construction de notre dernier système fortifié dans les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale.

    Sont donc évoquées les places fortes antérieures à la guerre de Trente Ans, les activités de Vauban et de ses successeurs, les forts construits à la veille de la Première Guerre mondiale et les ouvrages allemands de la Lorraine annexée, le rôle joué par les fortifications en 1914-1918 et enfin la ligne Maginot.

    Stéphane Gaber, membre de l'Académie de Stanislas, est passionné par les problématiques que pose l'existence des frontières, qu'il s'agisse de leur évolution au cours de l'histoire ou des questions suscitées par leur défense. Après avoir rédigé, entre 1991 et 2005, plusieurs livres et articles sur l'architecture militaire en Lorraine, il publie ce nouvel ouvrage de synthèse dans lequel il développe comment la Lorraine est passée du bastion inventé au XVIe siècle aux ouvrages bétonnés et cuirassés de la ligne Maginot.

     

    ‡ Quatre siècles de fortifications en Lorraine. Des premiers bastions à la ligne Maginot, Stéphane Gaber, éditions Serpenoise, 2012, 170 p., ill. (35 €).

  • Chapelle templière de Libdeau (54) : la souscription de la Fondation du Patrimoine est lancée

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  • Petites histoires de la grande Lorraine [50 avant J.-C. - 2013]

    caffier.jpgCe livre à la plaisante lecture détaille en vingt-sept épisodes, étalés depuis la Gaule romaine au bord de la Moselle jusqu'au Sillon entre nos villes, le feuilleton souriant de l'histoire de la Lorraine. Il ne manque personne, de Charlemagne aux distributeurs de tracts d'Arcelor Mittal, aucun fait, de la République de Metz aux étudiants d'Artem à Nancy, aucun lieu des Vosges du textile à la Meuse fromagère.

    Michel Caffier, avec une plume appliquée et avec une bonne dose d'humour, mêle aux grands personnages de la Lorraine, fidèles à eux-mêmes, des hommes et des femmes de son cru imaginatif. On se sent tous Lorrains.

    L'auteur, Michel Caffier, est originaire de Boulogne-sur-Mer. Journaliste, grand reporter et critique littéraire, il est aussi l'auteur d'une soixantaine d'ouvrages, essais, romans et albums sur la Lorraine.

     

    ‡ Petites histoires de la grande Lorraine [50 avant J.-C. - 2013], Michel Caffier, éditions Serpenoise, 2012, 142 p. (15 €).

  • Bleurville (88) : une saison en pente douce à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

  • Au diable la tiédeur !

    au diable la tiedeur.jpgEn France, comme dans de nombreux pays d'Europe occidentale, l'Eglise catholique chante-t-elle son chant du cygne ? Si des paroisses sont encore vivantes, si des chrétiens sont à l'oeuvre, annonçant la beauté de la foi et du message évangélique, il faut bien reconnaître que bon nombre de nos contemporains, pourtant baptisés dans le Christ, estiment qu'ils n'ont plus besoin de l'Eglise pour vivre le mystère de Dieu. La crise est profonde.

    A Marseille, en pleine quartier cosmopolite, l'abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine a ressuscité une paroisse moribonde, faute de fidèles. La renaissance est spectaculaire : la foule se presse lors des messes dominicales, les conversions et les retours à la foi sont nombreux. Le dimanche, le peuple de Dieu s'y rassemble, attiré par la qualité et la dignité de la liturgie, et la prédication et la sacralité qui imprègne ce lieu sacré. Cent soixante-deux baptêmes d'adultes ont été célébrés à Pâques. L'église des Réformés est ouverte 12 heures par jour, la messe est dite quotidiennement au maître-autel, le culte est célébré dans le rite traditionnel avec processions solennelles, enfants de choeur nombreux, encens, grandes orgues, chants, chapelets dits en commun, confessions quotidiennes...

    Cette "réussite" pourrait-elle en inspirer d'autres ?

    Ce livre, hymne à l'ardeur, s'adresse à ceux qui éprouvent le besoin de repenser leur action à la lumière d'une expérience sacerdotale présentée ici sous forme d'aphorismes percutants : cinquante pages de pensées, conseils, sentences simples et fortes à destination des prêtres. Cette partie est suivie d'une seconde destinée aux fidèles et aux autres pour leur rappeler les bases du catholicisme ainsi que des comportements et des vertus qui aident à vivre.

    Un petit bouquin d'une richesse inouïe qui donne envie de croire en Dieu... et à l'Eglise !

    L'auteur, l'abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine est né en 1959. Il a d'abord été chanteur-compositeur-interprète dans des cabarets parisiens. A 28 ans, il étudie la philosophie et la théologie puis entre chez les Franciscains. En les quittant, il vient à Marseille où il est ordonné prêtre à 40 ans ; l'évêque lui confie la paroisse des Réformés, en haut de la Canebière. Il est l'auteur de six livres.

    On peut suivre l'actualité de l'abbé Zanotti-Sorkine et celle de sa paroisse marseillaise sur son site Internet delamoureneclats.fr 

     

    ‡ Au diable la tiédeur suivi d'un Petit traité de l'essentiel, Michel-Marie Zanotti-Sorkine (abbé), Robert Laffont éditeur, 2012, 191 p. (14,90 €).

  • Annales de l'Est n° 1-2012 : "histoire urbaine, histoire politique"

    AE_012012.jpgLa première livraison des Annales de l'Est pour 2012 viennent de paraître. Cette revue de l'association d'historiens de l'Est propose un dossier intitulé "Histoire urbaine, histoire politique" avec les contributions suivantes : les villes vosgiennes pendant la Révolution, un bouleversement ou de fortes continuités ? par Jean-Paul Rothiot ; faire campagne dans les grandes villes de la France contemporaine de la fin du XIXe siècle à nos jours, par Jean El Gammal ; topographie parisienne de la peine capitale (1815-1870), par Laurence Guignard ; les traces de la présence industrielle dans l'urbanisme en Lorraine, par Pascal Raggi ; la vie musicale à Prague de la Première République tchécoslovaque à la fin du Protectorat de Bohême-Moravie, par Didier Francfort ; New York, évolution d'un centre de la vie musicale juive au XXe siècle, par Jean-Sébastien Noël.

    Par ailleurs, le sommaire s'enrichit de "mélanges" avec les articles suivants :

    - les hommes et le travail du fer dans le duché de Bar à la fin du Moyen Âge : le cas de forges de Moyeuvre vers 1450-1500, par Adrien Aitanti

    - une dynastie de petits capitaines d'industrie : Althoffer & Cie (1811-2011), par Bertrand Risacher

    - Anne-François de Beauvau (1617-1669) : la vocation missionnaire d'un gentilhomme lorrain, par Amélie Vantard

    - une querelle entre ecclésiastiques devant la justice du Parlement de Metz (1747-1750), par Jean-Bernard Lang

    - Marie-Edmée... Une artiste lorraine oubliée, par Nicole Cadène

    - pour une histoire sociale et culturelle de la Fanfare : l'exemple de la région de Nancy de la Libération aux années Quatre-vingt, par Laurent Martinot

     

    Et les rubriques habituelles : recensions d'ouvrages sur l'histoire de la Lorraine et présentation de soutenances de thèses à l'Université de Lorraine.

     

    Les Annales de l'Est n° 2 - 2012 sont disponibles sur abonnement (40 € pour l'année) ou à commander au numéro (23 € le numéro, chéque à libeller  à "Association d'Historiens de l'Est") à : Association d'Historiens de l'Est, CRULH, Campus Lettres & Sciences humaines, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY

  • Châtillon-sur-Saône (88) : bilan des Musées vivants estivaux

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    [Vosges Matin]

  • Le patrimoine du Grand Nancy

    grand nancy.jpg"Le patrimoine constitue plus que jamais un enjeu fort du rayonnement d'un territoire. L'essor du tourisme, le développement économique, la qualité des paysages urbains, l'émergence de nouveaux quartiers ou de pôles universitaires d'excellence, mais aussi l'exigence partagée d'un urbanisme et d'une architecture qui soient respectueuses des lieux, puisent leur source dans une inscription patrimoniale garante des valeurs humaines, de culture, de tradition et de cohésion sociale." Ainsi s'exprime André Rossinot, maire de Nancy, dans son avant-propos.

    La notion de patrimoine, en effet, ne cesse de s'enrichir. L'héritage des villes ne se limite plus aujourd'hui à la somme des bâtiments que l'histoire additionne. Désormais, ce legs patrimonial apparaît comme le produit d'une "ambiance urbaine".

    C'est ainsi qu'à Nancy le patrimoine des dépliants touristiques est loin de rendre compte de la richesse de l'agglomération. C'est cette richesse que nous fait découvrir l'auteur qui explore dans cet ouvrage mille ans d'histoire nancéienne, occasion pour le visiteur - mais aussi pour l'habitant et les Lorrains amenés à "transiter" par la capitale ducale - d'appréhender la variété de ce patrimoine singulier et de s'interroger sur son devenir.

    Le livre bénéficie d'une exceptionnelle iconographie due au photographe Olivier Dancy.

     

    ‡ Le patrimoine du Grand Nancy, Pierre Gras, éditions du Patrimoine, 2012, 180 p., ill. (35 €).

  • Le visage de Jeanne d'Arc

    jeanne d'arc,visage,monnaies,médailles,statuettesJeanne d'Arc, où est ton visage ? Eternelle question, éternelle quête de tous les historiens, de tous les johannistes de tous les temps... Est-il dans enfoui dans les archives du Vatican qui rassemblent tout ce qui a trait à la vie de cette fille venue des marches de Lorraine ? Est-il représenté dans les milliers de bijoux, sculptures, gravures, statuettes équestres, en pied, ou petits objets personnels éclectiques qui ont exalté à l'époque de la béatification et de la canonisation toute cette génération du début du XXe siècle ?

    Nul doute que la conformation du portrait de Jeanne est là, même si les traits du visage demeurent évidemment inperceptibles. A chacun de le découvrir, et de le faire s'épanouir en considérant, avant tout, qu'il doit s'intégrer dans le style et le contexte de cette première moitié du XVe siècle français. Au-delà, admirons la créativité et le talent de ces artistes qui ont rêvé de celle qui est devenue l'héroïne nationale et la sainte universelle, patronne de la France.

    Claude Jacqueline publie dans cet étonnant catalogue sa collection personnelle de statuettes, de médailles et d'objets donnant à voir le visage de Jeanne d'Arc. On y découvrira également avec intérêt la série monétaire en circulation avant et pendant l'épopée Johannique. Avec des illustrations en couleurs !

    Six cents ans après sa naissance, le visage de Jeanne reste toujours un mystère malgré ses innombrables représentations.

     

    ‡ Le visage de Jeanne d'Arc, Claude Jacqueline, éditions Errance, 2012, 111 p., ill. (39 €).

  • Des couronnes de l'Avent avec les Europa-Scouts de Nancy

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    Les EUROPA-SCOUTS de Nancy proposent comme les années précédentes la vente de couronnes de l’Avent ou de "bienvenue".

    Elles sont réalisées par le Groupe Bienheureuse Alix Le Clerc au profit de chaque unité : meute féminine, éclaireuses et guides aînées.
     
    Les tarifs :

    > couronne de bienvenue : 14 €
    > couronne de l’Avent : 17 €
     
    Elles seront livrées le DIMANCHE 2 DECEMBRE 2012 (1er dimanche de l’Avent).
     

    ‡ Pour toute information complémentaire, contactez :

    Sabine Rouquet, cheftaine de Groupe Europa-Scouts
    tél. : 06.75.34.69.14
    courriel : serge.rouquet@orange.fr 
     
  • Le saint lorrain du mois : saint Vanne

    saint_vanne.jpgSaint Vanne fut évêque de Verdun au début du VIe siècle (510).

    Les hagiographes reconnaissaient, dès le début du Xe siècle, ne plus pouvoir se référer à la Vie de Saint Vanne. Les documents le concernant furent en effet détruits dans l’incendie de la cathédrale de Verdun. On sait seulement que saint Vanne fut évêque de Verdun pendant 26 ans.

    Dès le VIIe siècle, saint Vanne fut joint aux patrons primitifs de la ville, et très vite il éclipsa la mémoire de ses prédécesseurs.

    En 951, l’évêque Bérenger fonda une abbaye bénédictine, pour remplacer les chanoines gardiens de la basilique nécropole des évêques. L’abbaye prit de nom de Saint Vanne.

    En 1598, Dom Didier de La Cour entreprit de réformer cette abbaye, puis celle de Moyenmoutier. En 1604 le pape Clément VIII érigea une nouvelle congrégation monastique sous le titre de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe. Elle compta bientôt plus de cinquante monastères en Lorraine et dans l’Est de la France. Cette congrégation, comme les autres, disparut à la Révolution.

    Lorsque Dom Guéranger instaura, en 1837, la congrégation de France, celle-ci fut déclarée l’héritière des congrégations bénédictines de Cluny, de Saint-Maur et de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe.

    L'Eglise fête saint Vanne le 14 novembre.

    [source : www.introibo.fr]

  • La céramique funéraire mérovingienne conservée au Musée Lorrain à Nancy

    céramique funéraire.jpgLa Lorraine a tenu une part non négligeable dans le développement de l'archéologie mérovingienne en France, avec les travaux des érudits du XIXe siècle, à qui l'on doit une part importante des collections conservées dans les musées de Lorraine. Parmi celles-ci, encore en grande partie inédite, l'importante série de vases du Musée Lorrain tient la première place au niveau régional, avec plus de 250 exemplaires. Elle fut enrichie en 1955 grâce aux legs de son ancien conservateur, Georges Goury, préhistorien mais aussi grand collectionneur, qui récolta des pièces issues principalement de nécropoles champenoises.

    La collection du Musée Lorrain concerne presque exclusivement du matériel d'origine funéraire, attribuable, dans sa grande majorité, aux VIe et VIIe siècles de notre ère. Il traduit l'usage de déposer un ou plusieurs vases dans la sépulture, le plus souvent aux pieds du défunt, inhumé avec ses accessoires vestimentaires et son armement ou sa parure pour les femmes. Le vaisselier d'époque mérovingienne, moins diversifié qu'à l'époque gallo-romaine, hérite en partie des traditions antiques, peu à peu supplantées par des formes et des techniques importées lors des grandes migrations. Les vases sont le plus souvent à profil anguleux et sont parfois pourvus d'un décor poinçonné ou bien obtenu à l'aide d'une molette à motifs géométriques prédominants.

    L'étude de cette production céramique , proposée par cet ouvrage, longtemps délaissée, est un instrument de connaissance non négligeable de la société mérovingienne à travers ses pratiques funéraires mais aussi les courants commerciaux et les échanges qui ont présidé une économie beaucoup moins fermée qu'il n'y paraît.

    Les auteurs : Sébastien Brunella est professeur d'histoire-géographie, Jacques Guillaume est ingénieur d'études au CNRS et Rachel Prouteau est doctorante en archéologique à l'Inrap.

     

    ‡ La céramique funéraire mérovingienne conservées au Musée Lorrain à Nancy, Sébastien Brunella, Jacques Guillaume et Rachel Prouteau, PUN - éditions universitaires de Lorraine, 2012, 127 p., ill. (15 €).