Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 112
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Nancy : prière pour la France et la Famille à la basilique Notre-Dame de Lourdes le 24 janvier
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Bleurville : "La Lettre des Amis de Saint-Maur" de 2012
Ancienne abbatiale Saint-Maur de Bleurville, XIe-XVIe s. [cliché © H&PB]
L'Association des Amis de Saint-Maur vous propose ci-dessous sa Lettre annuelle dans laquelle elle fait le bilan de la saison 2012 à l'ancienne abbaye bénédictine de Bleurville.
Elle fêtera en 2014 le quarantième anniversaire des débuts du sauvetage de l'ancienne abbaye devenue prieuré puis ferme agricole.
‡ Vous pouvez adhérer à l'association qui, rappelons-le, anime et entretien ce site classé MH, en envoyant votre règlement (10 € membre actif, 20 € et plus membre honoraire) à : Association des Amis de Saint-Maur, c/o Lucienne Thomas, 18 rue des Cailloux, 88410 BLEURVILLE.
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Prière pour la famille
La Sainte Famille, manuscrit, XVe s. (Bibliothèque Mazarine).
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"Mariage pour tous" : le mépris, c'est maintenant !
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Neufchâteau (88) : pour soutenir la restauration de l’hôtel d’Houdreville
L'Hôtel de Ville de Neufchâteau occupe, depuis 1803, un hôtel particulier construit de 1578 à 1594 par un riche marchand de grains Jean Mengin anobli en 1576 et devenu Jean Mengin d'Houdreville. Propriété de la commune depuis plus de deux siècles, l'hôtel particulier a été revendu à la commune de Neufchâteau dont l'ancienne mairie avait brûlé en 1799. Fleuron du patrimoine architectural de la ville, l'édifice est classé Monument Historique depuis 1908.
Il abrite un escalier remarquable spécimen de la Renaissance en Lorraine. L'escalier de pierre compte cinq paliers et mène jusqu'au grenier de l'hôtel particulier. Les plafonds de pierre, entièrement sculptés, présentent, à chaque volée, des sculptures en bas reliefs aux motifs différents : rubans entrelacés, figures géométriques, boutons ou bouquet de fleurs et inscriptions religieuses. La deuxième volée de marche permet d'accéder au premier étage de l'édifice qui abrite notamment le bureau du maire et le salon des mariages.
Sur ce palier, la porte d'origine, en noyer, est pourvue de 4 panneaux richement sculptés aux motifs Renaissance. Depuis plusieurs années, l'état général de ce splendide escalier ne cesse de se dégrader : effritement de la pierre, affaissement de la maçonnerie, fracture de la dalle.
Les travaux porteront sur la maçonnerie et les pierres de taille, la charpente, la couverture et les menuiseries. Soucieuse de conserver et valoriser son patrimoine, la Ville de Neufchâteau lance une opération de réhabilitation d'un montant de 521 966 €.
Soutenue par la DRAC, le Conseil régional de Lorraine, le Conseil général des Vosges, la commune fait appel aux dons afin de réunir les fonds nécessaires pour redonner une seconde jeunesse à ce joyau de la Renaissance tardive symbole de notre secteur sauvegardé.
‡ On peut souscrire en envoyant un don défiscalisé à La Fondation du Patrimoine Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.
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Châtillon-sur-Saône (88) : les Musées vivants 2013
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Frain (88) : pour la restauration de la toiture de l'église
La commune de Frain, dans le canton de Lamarche, souhaite engager des travaux sur la toiture de l'église paroissiale Saint-Martin.
Implantée au centre du village, à mi-côte du plateau de la ligne de partage des eaux entre Mer du Nord et Méditerranée, l’église rassemble encore aujourd’hui la communauté chrétienne du village et des villages voisins. Un prêtre réside toujours au village.
L’église Saint-Martin est de style gothique. Elle a été construite en 1865 avec la reprise des éléments de l’ancienne édifice qui était commun pour Frain et Serocourt (Frain était annexe de Serocourt). Son intérieur abrite un bel autel en bois sculpté et deux petites chapelles latérales dédiées à la Vierge Marie et à saint Joseph. Des vitraux sont disposés le long des deux petites allées, certains de ceux-ci ayant été offerts par des familles du village. Un vitrail remarquable est en place sur le coté de l’autel dédié à Saint-Joseph : il est composé de 11 médaillons des soldats morts durant la guerre 1914-1918 et a été réalisé à l’initiative de l’abbé Chardin, lui-même combattant et blessé de guerre. Une rosace à mi-hauteur du clocher, sur la partie ouest de l’église, complète l’ensemble.
Les habitants de la commune veulent manifester leur soutien pour la sauvegarde de ce patrimoine religieux, par respect pour ceux qui l’ont édifié, aménagé, entretenu et qui témoigne de la vie spirituelle de la communauté villageoise.La commune souhaite reprendre presque totalement la couverture de cet édifice et changer en grande partie la zinguerie. Elle sollicite l'appui de la Fondation du Patrimoine Lorraine.‡ On peut faire un don défiscalisé (chèque à l'ordre de "Fondation du Patrimoine" en précisant "Eglise de Frain") à : Fondation du Patrimoine, 62 rue de Metz, 54000 NANCY. -
Saint-Amé et la Vallée de Cleurie
Avec cette histoire de Saint-Amé et de la Vallée de Cleurie (territoire géographiquement situé entre Remiremont et Gérardmer), Abel Mathieu, en historien et praticien des archives, nous invite à revivre douze siècles d'histoire de cette vallée vosgienne depuis l'évangélisation des populations au début du VIIe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle avec la libération de la région par les Alliés en 1944.
Le récit embrasse tous les secteurs de l'activité humaine, qu'il s'agisse des communautés d'habitants sous la Lorraine ducale avec leur administration, de l'organisation judiciaire et fiscale, de l'activité économique, de la vie religieuse de la vallée avant et après 1789, de la période révolutionnaire, du XIXe siècle industriel jusqu'aux derniers grands conflits.
Comme dans ses précédents ouvrages sur la région de Remiremont, l'auteur a su replacer tous les évènements dans leur contexte en s'appuyant aux meilleures sources. Cette monographie, par la sûreté de la documentation et la clarté du style, intéressera tous les amateurs d'histoire et en fait un ouvrage de référence pour Saint-Amé et son territoire.
‡ Saint-Amé et la Vallée de Cleurie, Abel Mathieu, Deklic Graphique, 2012, 195 p. (36 € franco). Ouvrage à commander à : Abel Mathieu, 776 rue de Pont, 88200 DOMMARTIN-LES-REMIREM0NT. Courriel : abel.mathieu@wanadoo.fr
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Bleurville (88) : Fête de saint Maur, patron secondaire de la paroisse
Reliquaires des SS. Bathaire & Attalein (17e-19e s.).
Reliques vénérées lors de la messe de la Saint-Maur jusqu'au début des années 1990.
Ce 15 janvier, l'Eglise fait mémoire de saint Maur. Notre saint est aussi le patron secondaire de la paroisse de Bleurville (saint Pierre-aux-Liens étant le patron de la paroisse). L'ancienne église abbatiale bénédictine du village, fondée au XIe siècle, était dédiée au disciple de saint Benoît.
Les Répons suivants sont extraits de l'Office monastique de saint Maur :
R/. Maur confié dès sa plus tendre enfance, par son père Eutychius, à saint Benoît, pour être élevé dans la solitude de Sublac, reproduisit, par une imitation fidèle, les vertus de son maître : * Et devint semblable à lui. V/. Il considéra et fit selon l’exemplaire qui lui fut montré sur la montagne ; * Et il devint semblable à lui.
R/. Placide étant tombé dans le lac, Maur vole à son secours, porté sur les eaux par l’Esprit du Seigneur : * Quand il obéit sans délai au commandement de son Père. V/. Les grandes eaux ne purent éteindre sa charité, ni les fleuves l’engloutir ; * Quand il obéit.
R/. Saint Benoît envoie dans les Gaules Maur, son disciple le plus chéri : * Et consent à être privé d’une grande consolation pour procurer le salut du prochain. V/. La charité est bénigne ; elle ne cherche point ce qui est pour elle, mais ce qui est pour Jésus-Christ ; * Et consent.
R/. Maur, ravi en Dieu, aperçut une voie étincelante de mille flambeaux, par laquelle Benoît montait dans la gloire : * Pour l’éternité, à jamais.V/. Le sentier des justes s’avance comme une lumière brillante, et va croissant jusqu’au jour parfait ; * Pour l’éternité, à jamais.
R/. Les fleuves de sagesse que Maur avait puisés au sein du bienheureux Benoît, il les répand sur les Gaules : * Et c’est au milieu des lis de France qu’il plante les rejetons de son Ordre sacré. V/. Semblable à un ruisseau sorti d’un fleuve, il a arrosé le jardin qu’il a planté ; * Et c’est au milieu.
R/. Le très chrétien Roi des Francs vint au monastère, pour écouter la sagesse du nouveau Salomon : * Et il mit à ses pieds la pourpre royale.V/. Comme il était humble à ses propres yeux, le Seigneur le glorifia en la présence des rois ; * Et il mit à ses pieds.
R/. Deux ans avant sa mort, il entra dans le silence, séparé des hommes, * Et seul, il habita avec lui-même sous les yeux du témoin céleste. V/.Il prépara son cœur, et, en présence du Seigneur, il sanctifia son âme ; * Et seul.
R/. La plus grande partie des frères qui militaient sous .Maur leur chef, avertie d’une mort prochaine par un Ange, soutint avec le démon son dernier combat : * Et succombant glorieusement dans la lutte, mérita les triomphes célestes. V/. Maur a combattu le bon combat, il a achevé sa course, il a gardé la foi ; * Et succombant.
R/. Ayant servi soixante ans dans la milice sacrée, sa mort étant proche, il voulut être porté au pied des autels, pour répandre, en présence du Seigneur, sa prière et son âme, disant : * Mon âme haletante défaille dans le sanctuaire du Seigneur V/. Vos autels , Seigneur des armées, mon Roi et mon Dieu ! * Mon âme haletante.
R/. Étendu dans l’Église sur un cilice, il passa, de la maison de prière, au lieu du tabernacle admirable, à la maison de Dieu : * Pour lequel il brûlait d’un ardent amour. V/. Car il était dans l’angoisse, désirant voir briser ses liens, et être avec Jésus-Christ ; * Pour lequel il brûlait.
[source : www.introibo.fr / cliché : saint Maur représenté sur une porte de la basilique Saint-Epvre de Nancy]
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"Manif' pour Tous" : les Lorrains en force à Paris
Ce dimanche 13 janvier, les Lorrains s'étaient donnés rendez-vous en nombre sur le pavé parisien. Dès potron minet, ce sont des dizaines de cars venus des quatre départements lorrains qui convergeaient vers la capitale afin de faire entendre la voix du bon sens au gouvernement. Tous, venus d'horizons différents - dont de nombreuses paroisses catholiques -, entendaient défendre le mariage entre un homme et une femme et le respect des droits de l'enfant.
Au total, c'est plus d'un million de français - une véritable marée humaine ! - qui a manifesté son hostilité à ce projet de loi de "mariage pour tous" qui vise à saper les fondements de la civilisation.
Nos lorrains ont défilé dans la joie et la bonne humeur : saluons, en particulier, le groupe emmené par les associations Mémoire des Lorrains et Pèlerins de Lorraine qui est arrivé au Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel, alors que les premiers manifestants quittaient déjà Paris !
Un incroyable succès qui doit faire reculer le gouvernement sur ce projet néfaste.
Quelques images de cet après-midi parisien...
[clichés ©H&PB | dernier cliché : ©Le Salon Beige]
Ci-dessous un commentaire fort intéressant et qui reflète bien l’état d’esprit dans lequel les Français ont manifesté ce dimanche contre le projet de « mariage homo’ ». A l’image aussi de ces Lorrains, venus des campagnes et des villes, des quartiers populaires et des quartiers chics, croyants ou pas, de droite ou de gauche, élus ou simples quidams…
« Un succès d’autant plus grand qu’elle a fait descendre dans la rue la France des taiseux, la France qui ne fait pas de bruit, la France bien élevée qui ne veut pas déranger, celle qui bosse et paie sans moufeter ses impôts, celle qui n’a jamais commis plus gros délit que de dépasser le temps imparti par un horodateur, celle qui cède sa place dans les transports en commun et aide les vieilles dames à monter leurs bagages dans le train.
La France dont on ne parle pas au 20 heures, parce que ses enfants ne dealent pas, ne squattent pas, ne brûlent pas les voitures et ne cassent pas la gueule aux profs, la France qu’aucun gouvernement ne cherche à ménager tant on la sait docile, respectueuse des lois et de l’ordre établi. La gentille France familiale, catholique ou pas, qu’on prend quelquefois, il faut bien le dire, pour toutes ces raisons-là, au choix, pour une bonne poire ou pour une vache à lait.
Et c’est cette France-là qui est venue manifester en masse, avec ses poussettes surchargées, ses innombrables jeunes perchés sur les chars, ses enfants ravis pour une fois d’échapper aux devoirs du dimanche, cette France-là qui est venue protester, crier, tempêter : « François, ta loi on n’en veut pas ! », « Taubira, t’es foutue, les familles sont dans la rue !»
Fallait-il, pour que ces gens-là sortent de leurs gonds, que la cause les ait scandalisés, touchés, indignés.
Parmi eux, pas de professionnels de la manif, de vieux routards syndicalistes que l’on voit fondre sur Paris comme les oiseaux migrateurs dès que la saison des conflits sociaux arrive et qui, entre grèves et cortèges, vous bloquent et vous prennent en otage un pays. Si innocents, ces manifestants du dimanche, qu’il a fallu leur expliquer quelques vieilles ficelles : que, pour le comptage de la police, par exemple, il fallait se déployer sur tout le boulevard, et ne pas rester scotchés les uns aux autres, ou que malgré le nombre, il ne fallait pas céder à la tentation d’envahir le trottoir qui, lui, ne serait pas considéré comme « manifestant ».
Les CRS eux-mêmes, d’ailleurs, n’avaient pas leur tête tendue habituelle, conscients sans doute que gaz lacrymogènes et vitrines brisées étaient hautement improbables avec ces manifestants placides dont les longues heures d’attente à faire le pied de grue, non plus les affiches provocatrices sur les balcons ici et là n’arrivaient à entamer la bonne humeur. On vit même l’un d’eux sourire lorsqu’un appel au micro signala à quelques minutes d’intervalle la perte d’un iPhone, puis sa restitution. Dans une foule si compacte, un objet si prisé sagement rapporté aux objets trouvés, cela ne s’était jamais vu.
Pour être honnêtes, ces manifestants-là ne sont cependant pas complètement abrutis. Et quand ils entendent parler du chiffre officiel de 340 000 manifestants quand certains d’entre eux, pour avoir organisé les JMJ par exemple, savent pertinemment que le Champ de Mars, très vite saturé ce dimanche et dans lequel nombre de manifestants n’ont pu entrer, peut contenir plus de 800 000 personnes, ils sentent bien « comme une embrouille ».
Il faut se méfier de la France bien élevée et de son côté « vieux diesel » : un peu longue à chauffer, mais lorsqu’elle est lancée, son moteur est increvable. Et là, c’est le gouvernement qui risque bien d’en baver un peu. »
[source : www.bvoltaire.fr]
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Saône vosgienne : quel avenir pour nos territoires ruraux ?
[Vosges Matin]
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Contrexéville (88) : à paraître le bulletin "Gunderic" de février
‡ Le Bulletin "Gunderic" est disponible auprès du Cercle d'études locales de Contrexéville. Plus d'info sur celcontrex.over-blog.com
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La Lorraine pour les Nuls
Vous êtes Lorrain, d'origine ou d'adoption ? Vous pensez bien connaître notre région à l'identité forte, au coeur des turbulences de l'Histoire, ou vous voulez en savoir plus ?
Avec cet ouvrage "pour les Nuls", découvrez l'histoire de la Lorraine, de l'Antiquité à nos jours, et retrouvez au fil des pages celles et ceux qui ont marqué son histoire : Edmond de Goncourt, Jacques Callot, le maréchal Lyautey, Jules Ferry ou Robert Schumann. Partez à la découverte d'un peuple tiraillé pendant des siècles entre royaume de France et Empire germanique, d'un monde industriel qui connaît des heures glorieuses et des moments douloureux. Approchez la Lorraine contemporaine, son économie, son patrimoine, sa nature préservée...
Car la Lorraine est une terre de passage où se rencontrent les cultures françaises et germaniques. Une mosaïque d'histoires et d'anecdotes qui façonne les habitants de la région, singularisant le Meusien du Mosellan ou encore du Vosgien.
Dans ce livre, les auteurs qui ont travaillé en Lorraine pendant de nombreuses années, se penchent sur l'histoire de cette Lorraine méconnue. Ils nous en font découvrir ses éléments marquants et remarquables. Et sa richesse surtout : les Lorrains eux-mêmes.
‡ La Lorraine pour les Nuls, Xavier Brouet et Richard Sourgnes, First éditions, 2012, 446 p., ill. (22,95 €).
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Des fleurs à l'encre violette
Le nouveau roman de Gilles Laporte nous introduit dans la Lorraine entre 1873 et 1923, entre une IIIe République qui se cherche et les "Années Folles" de l'après Grande Guerre. Roman où s'oppose deux frères : l'aîné, Victor Delhuis, personnalité brillante, n'aspire, jusqu'au mépris des siens, qu'à la réussite sociale, tandis que le cadet, Clément, épouse les idées progressistes de son époque et prépare le concours d'entrée à l'Ecole normale d'instituteurs de Mirecourt.
Au coeur de cette désunion fraternelle, leur mère, Rose-Victoire, qui, très jeune, s'est affranchie du carcan bourgeois de sa famille pour épouser un modeste cantonnier, et qui portait en elle un rêve secret, devenir institutrice.
Avec ces vies pleines et attachantes, portées par un idéal, Gilles Laporte rend un bel hommage à l'instruction publique naissante.
‡ Des fleurs à l'encre violette, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2012, 373 p. (20 €).
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Mariage homosexuel : un bel exemple de subversion sociétale
La tyrannie médiatique passe par une dictature sémantique. Ainsi le mariage homosexuel, devenu rapidement mariage gay est maintenant le mariage pour tous. Il s'agit de présenter positivement et comme une volonté de l’expression de la majorité démocratique ce qui est le fruit d’un lobby de préférences sexuelles très minoritaires. Une pratique contestable mais qu’il est interdit de contester est érigée en norme de la tolérance et des libertés. Cela est rendu possible par l’action du gouvernement, des associations de gauche et des médias notamment audio visuels. Il faut de toute urgence diaboliser les opposants à ce mariage et aux droits des homos. Cela va jusqu’à reprocher à l’enseignement catholique d’être catholique…
Soyons clair, les religions ont le droit de condamner certaines pratiques sexuelles. On a le droit d’être contre le mariage homo sans être monothéiste. Etre contre le mariage homo c’est s’opposer à une main-basse sur les mœurs d’un groupe sexuel se considérant comme victime ayant droit à des réparations à l’infinie.
On peut se sentir plus proche cependant d’un Lyautey que d’un rappeur machiste. Ce qui est insupportable, c’est l’exhibitionnisme des invertis. Mais c’est cela bien sûr qui séduit l’idéologie médiatique, la provocation contre la tradition des valeurs. Les médias font tout pour effrayer les manifestants du 13 janvier. On ne peut mieux dire sur ce sujet que le site Polémia : « La manifestation du 13 janvier 2013 contre le mariage gay peut être un grand succès. A une condition toutefois : que les organisateurs et les participants osent affirmer leurs convictions sans crainte du qu’en dira-t-on politiquement correct. La tyrannie médiatique, voilà l’ennemi !
Le mariage homosexuel est la revendication de la minorité d’une minorité : quelques pour cent d’activistes au sein d’une minorité sexuelle représentant elle-même quelques pour cent de la population. Réussir à mettre au centre du débat politique la question du « mariage gay » est donc aussi étrange qu’artificiel.
Cela n’est possible que parce que les médias ont fait du mariage homosexuel un sujet d’actualité majeur grâce à une technique simple : mettre en avant les sujets portant sur l’homosexualité et les « angler » dans un sens toujours favorable aux revendications homosexualistes. Ainsi le jour de la présentation en conseil des ministres de la loi sur le « mariage pour tous », le quotidien Le Parisien titrait : « Raphaëlle, heureuse avec deux mamans ». Davantage de la communication que de l’information. Et comme par hasard, du Figaro à France Télévisions, le bébé choisi comme « premier bébé de l’année » fut présenté comme l’enfant de deux lesbiennes…
L’inscription dans le débat du mariage homosexuel relève à la fois du leurre et de la démarche idéologique : du leurre, puisque cela n’est pas la préoccupation de l’immense majorité des Français que l’on « distrait » ainsi d’autres sujets politiques ou tenant à leurs difficultés quotidiennes ; de la démarche idéologique aussi, puisqu’il s’agit d’une étape de plus dans la déconstruction des repères et des identités.
Il y a plus grave : le souci, malgré tout, de plaire aux médias s’infiltre chez les adversaires du mariage homosexuel. Pour les uns, il faudrait améliorer le statut fiscal des couples homosexuels comme si c’était une priorité dans un pays endetté et frappé par la dénatalité. Pourquoi créer des niches fiscales pour ceux qui ne nichent pas ? Pour d’autres, il faudrait solenniser en mairie la signature du Pacte d’union civile. Pour la très médiatique organisatrice de la « Manif pour tous », il faudrait lutter contre « l’homophobie » : ce qui revient à donner du crédit aux armes incapacitantes du lobby homosexualiste.
Le mariage homosexuel, une avancée démocratique ? Alors organisons un référendum…. Mais les médias, au lieu d'affronter les urnes, préfèrent manipuler l’opinion et confisquer le débat pour diaboliser ceux qui ne pensent pas comme les journaleux d’opinions.
[Metamag | 09.01.2013]
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La Turquie veut récupérer les reliques de saint Nicolas
La Turquie relance la campagne visant à « récupérer » les reliques de saint Nicolas de Myre, qui se trouvent dispersées depuis le Moyen Âge. Une partie des reliques, subtilisée en Turquie en 1087 par des marins, se trouve dans la crypte de la basilique de Bari (sud de l’Italie), une autre relique à Saint-Nicolas-de-Port et une autre à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg (Suisse).
L’archéologue turc Nevzat Çelik, responsable des fouilles sur le site de Myre-Andriake (Turquie), a relancé, à l’occasion des fêtes de Noël, la requête de restitution à la Turquie des reliques du saint évêque de Myre. Cette fois, le destinataire de la requête n’est plus – comme par le passé – le gouvernement italien, mais le Vatican. L’initiative, selon la presse turque, correspond à la volonté des actuels responsables du ministère turc de la culture et du tourisme de rapatrier des œuvres d’art, objets archéologiques et reliques emmenés à l’étranger par le passé.
À Antalya, il est prévu prochainement l’ouverture d’un musée dédié à l’antique et mystérieuse civilisation de la Lycie (région de naissance de Nicolas de Myre) destiné également à accueillir les objets provenant des sites archéologiques de Myre et d’Andriake. Une section du musée sera dédiée aux premiers siècles chrétiens et à la vie de saint Nicolas, l’évêque du IVe siècle qui, à cause de sa charité et de sa générosité envers les hommes et les enfants, est également considéré comme le personnage ayant inspiré la figure du Père Noël.
Au XIe siècle, les reliques du saint furent « transférées » dans l’actuel chef-lieu des Pouilles, en Italie, par une expédition de marins de Bari. Au cours de ces dernières années, la basilique qui les accueille est également devenue le but d’un flux croissant de pèlerins russes, saint Nicolas étant le patron de la Russie.
Les revendications turques concernant les reliques de saint Nicolas sont connues depuis longtemps. Mais c’est seulement récemment qu’elles ont trouvé des appuis institutionnels importants, en lien avec la valorisation touristique de la région. « Si nous construisons un musée à Demre, ce que nous demanderons en premier, ce seront les restes de saint Nicolas. Ces os devront être exposés ici et non pas dans une ville de pirates », avait déclaré voici deux ans le ministre turc de la culture et du tourisme. Maintenant, les milieux universitaires, dont fait partie le professeur Çelik, en appellent au Vatican.
En Suisse, le prévôt de la cathédrale de Fribourg, le chanoine Claude Ducarroz, a exclu lundi 7 janvier de restituer les reliques de saint Nicolas revendiquées par la Turquie. « Nous ne rendrons jamais les reliques de saint Nicolas, a-t-il affirmé. Elles appartiennent au Chapitre et au peuple fribourgeois. » Il se dit étonné d’une telle demande de la part d’un État dominé par les islamistes, « en qui je n’ai pas confiance », précise-t-il, rappelant que les reliques avaient été enlevées de Myre « pour les protéger de l’avancée des Ottomans ». De même, à Saint-Nicolas-de-Port, l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, exclut toute restitution des reliques du saint patron de la Lorraine pour des raisons bassement matérielles. Les reliques de saint Nicolas resteront donc en Lorraine.
[source : La Croix / Agence APIC / cliché Vosges Matin]
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Saône Lorraine : le groupe de danse folklorique "Les Quessots" en répétition
[Vosges Matin]
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De l'hérétique à la sainte : les procès de Jeanne d'Arc revisités
Jeanne d'Arc est à la fois l'une des figures les mieux connues du Moyen Âge et l'une des plus énigmatiques. Elle a été l'objet de deux procès, de condamnation (1431) et de réhabilitation (1456). Ces procès d'Eglise étaient des procès politiques : à travers Jeanne, le premier cherchait à déconsidérer Charles VII et le second à lui restituer son honneur.
Cet ouvrage a pour objet de présenter de façon abordable les résultats récents de la recherche : le contexte historique du procès - celui d'une occupation d'une bonne partie du royaume de France par les Anglais - ainsi que certains aspects juridiques (le premier procès dirigé par l'évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, suit étroitement les règles de la procédure d'inquisition). D'autres aspects, linguistiques ou historiques, sont pour la première fois analysés. C'est ainsi que le latin, langue de la traduction officielle du premier procès, est étudiée, de même que le second procès est éclairé par l'analyse des mémoires relatifs au procès de condamnation produits par de savants clercs pour la procédure de révision. Est également étudiée la représentation des procès, qui a beaucoup évolué dans le temps, du XVIe au XXe siècle. Cette évolution est sensible aussi bien dans l'historiographie que dans la littérature, les arts plastiques, le cinéma ou la musique.
Jeanne a été en effet considérée tour à tour comme une hérétique, une illuminée, ne sainte et une héroïne nationale, et son image peut se prêter à toutes les récupérations politiques.
‡ De l'hérétique à la sainte. Les procès de Jeanne d'Arc revisités, François Neveux (dir.), Presses universitaires de Caen, 2012, 343 p., ill. (25 €).
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Appel à l'aide pour la chapelle de Libdeau
[Est Républicain]
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Une aide bienvenue pour la chapelle de Libdeau
[Est Républicain]
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Epiphanie de Notre-Seigneur
L'Adoration des Mages, Andrea Mantegna, vers 1500.
Omnes de Saba vénient, aurum et thus deferéntes, et laudem Dómino annuntiántes.
Surge et illumináre, Ierúsalem : quia glória Dómini super te orta est.
Allelúia, allelúia. Vídimus stellam eius in Oriénte, et vénimus cum munéribus adoráre Dóminum. Allelúia.
[Graduel de la messe de l’Epiphanie de Notre-Seigneur]
Tous ceux de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et publieront les louanges du Seigneur.
Lève-toi, et resplendis, Jérusalem ! Car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.
Allelúia, allelúia ! Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus avec des présents adorer le Seigneur. Alléluia !
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536e anniversaire de la Bataille de Nancy : Renaissance de la fête des Lorrains
Les Lorrains ont célébré joyeusement le 536ème anniversaire de la Bataille de Nancy remporté par le duc René II sur Charles le Téméraire le 5 janvier 1477. Retour sur une journée commémorative.
Tout a commencé à 15h00 sur le parvis de la basilique Saint-Epvre où le Parti Lorrain avait appelé la population à se rassembler. Les animateurs de cette jeune formation qui milite en faveur de l'autonomie de la Lorraine ont déposé une gerbe de fleurs aux couleurs de la Lorraine au pied de la statue de René II.
Cette manifestation était rehaussée par la présence de la fanfare de Champigneulles qui a interprété quelques morceaux choisis dont "La Marche lorraine".
Puis, à 18h00, l'association Mémoire des Lorrains rassemblait une bonne centaine de fidèles et sympathisants autour de la Croix-de-Bourgogne, lieu où fut retrouvé le corps inanimé de Grand Duc d'Occident. Pour la première fois depuis 1977, une jeune fille habillée en costume de Jeanne d'Arc (veille du dernier jour de l'année du 6e centenaire de la naissance de notre Jehanne oblige !) et un petit garçon revêtu de l'armure du duc René II étaient présents au pied de la Croix-de-Bourgogne.
Jean-Marie Cuny a rappelé dans sa traditionnelle harangue l'objectif de cette fête : "Nous célébrons ici dans la plus grande simplicité le souvenir de la grandeur passée du duché de Lorraine et, plus particulièrement, la victoire du jeune duc René II sur le très redouté Charles le Téméraire." Et de suggérer que cet anniversaire pourrait être célébré joyeusement et avec faste par la mairie de Nancy...
Cette fête du 5 janvier était en quelque sorte aussi une "inauguration". Selon Jean-Marie Cuny, la célébration du 536e anniversaire de la Bataille de Nancy constitue les prémices à l'ouverture de l'année "Renaissance" organisée à Nancy tout au long de cette année 2013.
La sympathique manifestation s'est clôturée par un feu d'artifice et le partage du vin chaud accompagné d'un délicieux pain d'épices de Laneuvelotte. Et vive la Lorraine !
‡ Consultez la harangue de Jean-Marie Cuny ici Harangue JMC_05.01.2013.pdf
Quelques images de cette journée festive...
Manifestation organisée par le Parti Lorrain.
Fête des Lorrains organisée par Mémoire des Lorrains.
[clichés H&PB]
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Lettres de Malgré-Nous
Cet ouvrage est exemplaire et constitue une véritable "première". C'est en effet la première fois qu'un recueil de lettres écrites par des incorporés de force Alsaciens-Mosellans durant la Seconde Guerre mondiale est édité. Ceux qui avaient vécu la Première Guerre mondiale durent, vingt ans seulement après l'Armistice, en affronter une seconde. Ces Alsaciens et Lorrains connurent l'exode, l'annexion de fait et l'incorporation de force dans la Wehrmarcht... Dépossédés de leur nationalité, contraints de porter un uniforme qui n'était pas le leur, ils durent combattre sur les fronts de l'Est, loin de la France, leur seule Patrie.
Les nombreuses lettres et photographies publiées constituent un témoignage irremplaçable sur cette époque tragique. De nombreuses familles alsaciennes et mosellanes ont confié ces documents provenant de leurs grand-père, père, époux, frère ou oncle, afin de conserver la mémoire de ces Malgré-Nous.
Un collectif d'historiens a apporté son expertise dans le choix des lettres éditées et surtout dans la mise en perspective historique de ces récits parfois dramatiques mais toujours émouvants. Elle aide à mieux comprendre le drame intérieur vécu par les incorporés de force, le mutisme dans lequel la plupart se sont enfermés sur ce sujet durant les années qui ont suivi leur retour, face à l'incompréhension dont ils se sentaient l'objet.
L'ouvrage évoque enfin le fonctionnement de la Feldpost, la poste militaire allemande, outil au moins aussi indispensable au moral des troupes que l'alimentation.
En ce 70ème anniversaire du décret d'août 1942 qui officialisait l'incorporation de force des Alsaciens-Mosellans, ce livre est un hommage à tous ces jeunes hommes et femmes qui ont dû subir la dure loi de l'incorporation de force parfois au prix de leur vie et dans la peine de ceux qui les chérissaient. Il constitue une stèle pour ceux qui ne sont pas revenus et permettra aux générations à venir de ne pas oublier.
‡ Lettres de Malgré-Nous, collectif, éditions La Nuée Bleue, 2012, 269 p., ill. (25 €).
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La "Barrette" de Saint-Pierre-des-Latins de janvier est en ligne
La communauté summorum pontificum Saint-Pierre-des-Latins attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous présente son bulletin paroissial de janvier :
Barrette St-Pierre-des-Latins_janvier 2013.pdf
‡ Plus d'infos sur eglise-st-pierre-nancy.fr
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Pays d'abbayes en Lorraine : Senones, Moyenmoutier, Etival
Au VII siècle, entre Meurthe et Donon, cinq abbayes bénédictines naissent dans la même période à quelques kilomètres de distance. Leur localisation trace que l'on appellera la "Sainte Croix des Vosges".
Seules trois d'entre elles, Senones, Moyenmoutier et Etival, se maintiendront pendant plus de onze siècles, défendront farouchement leur indépendance avec des fortunes diverses, mais trouveront une destinée commune avec l'avènement de la Révolution. Leurs territoires voisins vivront successivement l'histoire du Saint-Empire germanique, de la Lorraine puis de la France, et Senones deviendra la capitale de la principauté de Salm.
Dirigées par des abbés d'exception, elles atteignent leur apogée au XVIIIe siècle. Leur vocation spirituelle ne les empêche pas de devenir des centres reconnus du savoir et des pôles d'activités importants. Eglises, bâtiments abbatiaux, bibliothèques en témoignent et constituent aujourd'hui un patrimoine immense, finalement assez peu connu.
L'ouvrage retrace les principales et captivantes péripéties de l'épopée de ces grandes abbayes vosgiennes, en élargissant autant que possible le cadre strictement local et temporel de leur déroulement. Les textes sont abondamment illustrés avec des clichés de qualité.
‡ Senones, Moyenmoutier, Etival. Pays d'abbayes en Lorraine, André Petitdemange (dir.), éditions Dominique Guéniot, 2012, 125 p., ill., cartes (22 €).
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Grand bientôt "Romaine"...
[Vosges Matin]
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Laneuvelotte (54) : réapparition de deux tableaux du XVIIIe siècle
[Est Républicain]
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Bonne année !
Nos Vosges sous la neige.
Bonne année, bonne santé...
et le paradis à la fin de vos jours !
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Mariage de Christoph et Adélaïde de Habsbourg-Lorraine : la Lorraine renoue avec son histoire
Le mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine, archiduc d’Autriche, avec Adélaïde a suscité l’intérêt bien au-delà des amateurs du gotha.
Quelle formidable idée que d’avoir associé les Lorrains au mariage princier ! Vendredi, à l’occasion du mariage civil, aucune barrière place Stanislas, ce qui leur a permis de faire une haie d’honneur au jeune couple, à ses parents et au Grand-duc Henri de Luxembourg. Samedi, la basilique Saint-Epvre ouverte au public, venu nombreux assister au mariage religieux. Après la cérémonie, voir les invités slalomer au milieu des badauds place Stanislas a donné un air inattendu à ce rendez-vous du gotha européen.
Nancy et la Lorraine ont ainsi renoué avec leur propre histoire, celle qui les unit à la dynastie Habsbourg-Lorraine. La mort d’Otto, en juillet 2011, qui s’était marié dans la cité ducale en 1951 et y avait célébré ses noces d’or un demi-siècle plus tard, n’a donc pas rompu les liens. L’archiduc Christian, neveu d’Otto et père du marié, reste très attaché à la Lorraine, fidèle en cela au conseil du dernier empereur d’Autriche Charles Ier à Otto, son fils : « Renoncez à tout s’il le faut, mais ne renoncez jamais à la Lorraine ».
C’est lui qui a eu l’idée de Nancy ; l’efficace entregent du baron Bernard Guerrier de Dumast, chevalier de la Toison d’or, a fait le reste. La foule a su transformer cette union en une fête. L’intérêt des habitants est allé bien au-delà d’une simple curiosité. Comme s’ils se réappropriaient une histoire multiséculaire, à l’instar de ce qu’ils avaient fait lors des expositions Art nouveau en 1999. De bon augure à l’aube de l’année Renaissance, comme l’a rappelé le maire de la ville, André Rossinot, dans l’allocution prononcée lors du lunch, samedi en début d’après-midi. Et ce, même si façonnée par les ducs, puis par des industriels, la région traverse aujourd’hui une période difficile. Au cours de la messe, lors de la prière universelle une intention de prière a d’ailleurs été adressée à Dieu pour la Lorraine.
Les mariés l’ont donc choisie. Leurs familles y sont liées, non seulement par des racines mais aussi par les engagements militaires et le sang versé. L’Europe aussi, dont le marié est un pur produit par ses parents, les maisons d’Autriche et de Luxembourg. Une Europe dont Otto, qui fut député à Bruxelles et Strasbourg, et dont la fille Walburga a contribué à l’été 1989 à l’ouverture de la frontière hongroise avec l’Autriche, « a inlassablement relayé le message ». Une Europe largement façonnée par nos rois et empereurs et par les mariages dynastiques. À sa façon, la Lorraine ducale y a participé et, située au centre du continent, y participe encore, avec ses voisins allemands, luxembourgeois et belges. Des pays auxquels sont liés les Habsbourg. Ces festivités réussies donneront peut-être des idées à d’autres membres de la famille. Pour la plus grande joie des Lorrains.
[d’après l’Est Républicain, article de P. Perotto]
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Le Pays Lorrain : en prélude à "Renaissance 2013"
Le numéro hivernal du Pays Lorrain, la prestigieuse revue trimestrielle du Musée Lorrain de Nancy et de la Société d'histoire de la Lorraine prépare l'ouverture des festivités de "Renaissance 2013" en reproduisant en première de couverture un détail du splendide vitrail de 1543 de l'abbatiale d'Autrey (Vosges) consacré à "Saint Nicolas faisant abattre un arbre dédié à Diane". Beau prélude à la série de manifestations qui mettront en exergue tout au long de l'année 2013 la Renaissance à Nancy et en Lorraine.
Le sommaire, comme à son habitude, est riche d'une variété de contributions d'historiens et d'érudits :
- les plafonds peints au bestiaire du Musée de Metz
- l'artillerie du duc Léopold (1698-1729)
- il y a cent ans : Henri Poincaré
- les Archives Henri Poincaré
- Barrès et Le Pays Lorrain
- la guerre en Lorraine du médecin aveyronnais Sylvain Caillol
- Nancy sous les bombardements, à travers la correspondance de Françoise Buffet
- Phalsbourg en 1917
- Pierre Richard-Willm et le Théâtre du Peuple de Bussang
- Jean-Nicolas Beaupré, un des pères de l'histoire lorraine
- les chantiers des collections au Musée de la Princerie de Verdun
Et les habituelles rubriques : vie du Musée, vie régionale, recensions des publications récentes... et la tables des matières 2012 (intéressant pour consulter l'ensemble des articles publiés au cours de l'année).
‡ Le Pays Lorrain, n° 4 - 2012 est disponible à l'accueil du Musée Lorrain à Nancy (10 €) ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en envoyant les coordonnées postales + règlement à : Le Pays Lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.