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concile vatican ii

  • A ceux qui cherchent...

    snyers.jpgLe blogueur belge Jean-Pierre Snyers, ami du pays de la Saône Lorraine - il y a possédé un temps une résidence secondaire - partage dans son petit ouvrage des raisons de croire, en forme de billets d’humeur plutôt dérangeants.

    Il a rassemblé un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, A ceux qui cherchent…. Celle-ci débute par un paradoxe : une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses. Sur le bien et le mal, le Purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise.

    Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne !

    Auteur de plusieurs essais, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle belge Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges. On peut visiter son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr 


    ‡ A ceux qui cherchent..., Jean-Pierre Snyers, éditions Sursum Corda, 2013, 25 p. (3 € port compris).

    >> La brochure peut être commandée à : Sursum Corda asbl, rue Vinâve d’Île, 20/64, B-4000 Liège.

    >> IMPORTANT ! Contactez le mail sursumcorda@skynet.be afin d'obtenir les références bancaires pour le règlement.

  • Décès de Mgr Jean Vilnet, ancien évêque de Saint-Dié

    Monseigneur Jean Vilnet, successivement évêque de Saint-Dié (1964-1983) puis de Lille (1983-1998) et président de la Conférence des évêques de France (1981-1987) est décédé ce mercredi 23 janvier 2013 dans sa 91ème année.

    mgr_vilnet.jpgNé le 8 avril 1922 à Chaumont (Haute-Marne) et ordonné prêtre pour le diocèse de Langres en 1944, Mgr Jean Vilnet fit ses études au Lycée de Chaumont, à l’Institut catholique de Paris, à l’Université grégorienne, à l’Institut biblique de Rome et à la Faculté de droit canonique de Lyon. Il fut diplômé de l’École pratique des hautes études, docteur en théologie, licencié en sciences bibliques et en droit canonique.

    Mgr Jean Vilnet a été stagiaire au Centre national de la recherche scientifique à Rome et chapelain de l’église Saint-Louis des Français à Rome (1946-1949), professeur à l’École supérieur de théologie de Langres (1949-1957) et directeur délégué et professeur à l’École supérieure de théologie de Châlons-sur-Marne (1957-1964).

    Nommé évêque de Saint-Dié le 24 septembre 1964 par le Pape Paul VI, il fut ordonné évêque le 13 décembre 1964. Il fut nommé évêque de Lille le 13 août 1983 par le Pape Jean-Paul II, qui accepta sa démission pour raison d’âge le 2 juillet 1998, date à laquelle il se retira à Nancy puis à Saint-Dié.

    Mgr Jean Vilnet fut vice-président de la Conférence épiscopale française (1978-1981) puis président de la Conférence épiscopale française (1981-1987) et ensuite Président de la Commission épiscopale pour l’unité des chrétiens (1987-1993) et resta Président de l’Union des Associations diocésaines de France jusqu’en 1997. Il fut par ailleurs président de la Fondation Jean Rodhain de 1998 à 2008 et élevé au rang d’Officier de la Légion d’Honneur.

    Le premier contact avec Jean Vilnet intimidait toujours. Mais le haut-marnais réchauffait vite son interlocuteur au bois de sa vive intelligence et de son sens pastoral. La Conférence des Évêques de France perd un de ses membres et président (1981-1987) les plus assidus à servir une ecclésiologie du service de l’homme de ce temps. Jean Vilnet (évêque à 41 ans !) aimait à rappeler qu’il était « né dans le Concile ». En mars 2012, le rassemblement de Lourdes, célébrant les cinquante ans de Vatican II, fut sa dernière sortie publique. L’hémicycle Sainte-Bernadette l’a littéralement ovationné ! Reconnaissance plus que méritée. Il faut lire le bilan que Jean Vilnet dresse de sa présidence. C’est un texte spirituel et pastoral jalonné d’événements âpres et de joies apostoliques intenses. À l’heure où tant de personnes s’auto-médiatisent, on regrette que l’humilité de ce pasteur exemplaire rende trop méconnue son abnégation. Auteur d’une thèse sur Jean de la Croix, Jean Vilnet fut un mystique de l’action pastorale. Il sera le porte-parole inlassable de la maxime conciliaire : « C’est dans l’exercice même du ministère qu’on puise sa sanctification ».

    Affronté à de délicates questions sociales ou ecclésiales, tant à Saint-Dié qu’à Lille ou à Paris, Mgr Vilnet vibrera jusqu’à son dernier souffle de la certitude qu’il faisait sienne : « Cette Église, au fil de mes charges, je l’ai mieux aimée. Sans doute parce que j’étais obligé de me livrer davantage à elle. Et, par elle, au Christ Jésus. Que Lui et Lui seul grandisse ! »

    La célébration des obsèques aura lieu samedi 26 janvier 2013 à 14h30 en la cathédrale de Saint-Dié.

    RIP +

    [source : Diocèse de Saint-Dié]


    Installation_abbé_Houot_sept_1969.jpg

    Installation de l'abbé Houot à la cure de Bleurville par Mgr Vilnet en septembre 1969 [cliché ©H&PB].

     

    Si l’on me permet ce souvenir personnel de l’ancien prélat vosgien : Mgr Vilnet fut l’évêque de ma confirmation, qui me fut donnée en l’église Saint-Pierre de Martinvelle (Vosges).

    Au final, un bilan en demi-teinte du passage de Mgr Vilnet dans le diocèse de Saint-Dié. Il mit en œuvre le Concile avec quelques excès (et c'est un euphémisme...) : expérience de regroupements de prêtres en zones rurales, « déménagement » du mobilier des églises réalisé avec sa bénédiction, positionnement politique contestable, catéchisme moderniste… Certes, la désertion des églises par les croyants vosgiens ne peut lui être imputée, s’agissant d’un phénomène de société beaucoup plus large. Cependant, il n’a pu – ou su – freiner ou inverser cette chute de la pratique religieuse. Il faut malgré tout lui reconnaître une réelle proximité de coeur et d'esprit avec les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté qu'il a pu rencontrer lors de son ministère épiscopal dans les Vosges.