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  • Redécouvrir l'histoire de la Résistance en forêt de Darney (Vosges)

    La forêt de Darney, dans le sud-ouest vosgien, a connu des heures terribles au moment où s'engageaient les combats pour la libération de la France du joug nazi. En septembre 1944, les jeunes maquisards du maquis de Grandrupt, entre Darney et Bains-les-Bains, ont été les victimes innocentes de la barbarie de l'occupant. Cette histoire vous est racontée au musée de Hennezel qui consacre une salle à la mémoire de la Résistance dans le sud-ouest des Vosges.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 020.jpgCette salle, installée au sein du musée du Verre, du Fer et du Bois, est gérée par l'amicale du Maquis de Grandrupt et les anciens résistants déportés. Ils ont souhaité conserver la mémoire des événements qui se sont déroulés durant l'été 1944 dans ce coin reculé du département des Vosges. Secteur qui voulait contribuer, à sa manière, à la libération du territoire national.

     

    Le visiteur y découvrira surtout l'action de l'abbé Mathis, curé de Hennezel, victime de la barbarie nazie. Membre du maquis de Grandrupt, il sera martyrisé par les SS devant son presbytère en feu et face à la population terrorisée afin qu'il avoue des informations sur l'organisation de la Résistance dans les Vosges. Il sera d'ailleurs exécuté sur la place du village.

     

    Chacun pourra découvrir les aspects du maquis et de l'action des maquisards vosgiens. Une visite pour se souvenir de ces trop nombreux jeunes vosgiens et francs-comtois qui ont été déportés et sont morts sans avoir pu revoir leur pays libéré.

     

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    Le bureau de l'abbé Pierre Mathis reconstitué au musée de Hennezel

     

    >> La Résistance en forêt de Darney au musée de Hennezel-Clairey, rue du Moulin-Robert à Hennezel (entre Darney et Bains-les-Bains). Ouvert jusqu'à la Toussaint tous les jours de 14h30 à 18h30.

  • Vers les 30 ans de Saône Lorraine

    Dimanche 19 avril, les adhérents de l'association Saône Lorraine se sont rassemblés à l'occasion de leur assemblée générale dans les locaux de la mairie de Hennezel (Vosges). Une assemblée générale placée sous le signe du réalisme et des projets raisonnés.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 016.jpgJean-François Michel, président de Saône Lorraine, a remercié le maire de Hennezel pour son accueil et a demandé de respecter une minute de silence à la mémoire des adhérents décédés en 2008 et début 2009. Un hommage particulier a été rendu à Yves Boulian, le trésorier de l'association, récemment disparu.

     

    Après avoir fait le bilan des activités et des animations organisées sur les différents sites gérés par Saône Lorraine, le président a fait état des difficultés liées aux charges que représentent le coût des emplois au musée d'Hennezel et à Châtillon-sur-Saône en particulier. Il a insisté sur le rôle social joué par l'association depuis des années ; elle contribue à l'emploi de personnes dans le domaine de l'accueil, de l'animation et du gardiennage de lieux culturels. Il regrette que les pouvoirs publics ne prennent pas suffisamment en compte les difficultés rencontrées par les structures associatives en leur facilitant l'embauche avec des contrats aménagés et aidés.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 014.jpgGlobalement, les différents sites "Saône Lorraine" tirent leur épingle du jeu sur le plan de la fréquentation touristique avec une légère baisse cependant au musée de Hennezel. Les animations de la saison 2009 devraient contribuer grandement à drainer les curieux et les touristes vers ces lieux. Le musée de Hennezel propose déjà une exposition sur le thème du coq sous toutes les formes de représentation. Le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône organisera plusieurs "musées vivants" de mai à septembre avec fabliaux, musiciens et acteurs. Et l'église des Cordeliers des Petits-Thons accueillera au moins deux concerts durant l'été avant la reprise des travaux de réhabilitation dans les années à venir.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 017.jpgAprès avoir présenté les résultats financiers, le président Michel a lancé un appel à candidature pour remplacer quelques membres démissionnaires pour raison d'âge au sein du Conseil d'administration. Ainsi entrent au CA : Danièle Abriet, Albert Craplet, Jean-Louis Hory, Jean-Claude Gachon et Jacques Durupt. Par ailleurs, les deux commissaires aux comptes ont été également remplacés par Anne-Françoise Laurent et Bernard Pierre. Tous ces nouveaux membres ont été chaleureusement remerciés par l'assemblée. Le président n'a pas manqué aussi de remercier les démissionnaires qui ont donné de leur temps et de leurs compétences au service de Saône Lorraine et la promotion du patrimoine local.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 019.jpgA l'issue de la réunion, tous les participants ont partagé dans une excellente ambiance le repas dans la grande salle du musée du Verre, du Fer et du Bois de Hennezel-Clairey. Une promenade sous un chaud soleil printanier vers l'ancienne verrière de Briseverre permit à chacun de se détendre après l'excellent repas préparé par le traiteur attitré de l'association.

     

    Rendez-vous au printemps 2010 pour fêter les 30 ans de Saône Lorraine.

  • Hennezel (Vosges) : "Le coq dans tous ses états en Saône Lorraine... et dans le monde"

    Le Musée du Verre, du Fer, du Bois et de la Résistance d'Hennezel-Clairey (Vosges, entre Darney et Bains-les-Bains) présente une exposition temporaire sur le thème du "Coq dans tous ses états en Saône Lorraine... et dans le monde".

     

    le coq à hennezel.jpgDe tous les animaux, le coq, symbole universel, est le plus présent dans la plupart des civilisations, de la plus haute antiquité à l'époque contemporaine.

     

    Le roi de la basse-cour, symbole solaire, horloge vivante, associé au courage, à la virilité et à la vigilance, tient une part importante dans les religions de l'Antiquité, mais aussi chez les chrétiens, les musulmans et dans l'horoscope chinois. Devenu girouette, il trône au sommet des clochers de l'Occident chrétien comme symbole de la résurrection. Maintes superstitions et croyance populaires tournent autour du coq blanc ou du coq noir.

     

    La monarchie française l'associe au pouvoir du roi et la Révolution en fait un de ses symboles omniprésents. La IIIe République le reprend à son tour et on le retrouve encore sur certains monuments aux morts de la guerre de 14-18 : c'est le cocorico de la France victorieuse !

     

    La littérature le popularise, l'art et la publicité s'en emparent également. Il est présent en héraldique. Le sport en fait aussi un de ses symboles...

     

    Bref, l'exposition épatante présentée au musée de Hennezel décline la représentation de notre gallinacé à travers de nombreux objets et documents, utilitaires ou purement décoratifs. Du coq de clocher au coq émaillé des vases Legras, en passant par le coq de manège, le coq de Portieux ou celui du Portugal.

     

    >> Exposition à découvrir au Musée d'Hennezel-Clairey, rue du Moulin-Robert à HENNEZEL, sur la route thermale Vittel - Bains-les-Bains.

    >> Renseignements au 03.29.07.00.80.

    >> Ouvert jusqu'au 1er novembre, tous les jours de 14h30 à 18h30.

  • Visiter un jardin en Lorraine

    marc lechien.jpgIl y a en Lorraine des richesses que l'on ne trouve pas ailleurs avec, évidemment, la présence de l'Ecole de Nancy. A Paris, l'Art Nouveau était influencé par une femme. A Nancy, il puisa sa source d'inspiration dans les plantes. Le verrier Emile Gallé et l'hybrideur Victor Lemoine étaient amis et voisins. L'Ecole de Nancy a réinventé la nature. A l'époque, on hybridait beaucoup de plantes. Des horticulteurs comme Félix Crousse, Victor et Emile Lemoine ont rempli les catalogues de centaines de nouvelles variétés. Aujourd'hui, Marc Lechien, paysagiste, urbaniste et animateur de "Visiter un jardin en Lorraine" nous invite à redécouvrir ces richesses naturelles de notre pays de Lorraine.

     

    Ainsi, il y a la présence très concentrée de parcs thermaux dans les Vosges (Vittel, Contrexéville, Plombières-les-Bains, Martigny-les-Bains, Bains-les-Bains...). Là, on se trouve dans une configuration très particulière avec des parcs conçus entre 1890 et 1914 pour des curistes qui, à l'époque, n'aimaient pas se mélanger à la population locale, avaient de hauts revenus et du temps libre. Tir aux pigeons, balançoires, balades en bateau, kiosque à musique... de multiples aménagements avaient été prévus pour les distraire. A découvrir aussi les parcs des châteaux vosgiens (Autigny-la-Tour...).

     

    jardin d'ode.jpgEt puis, dans les Vosges, il y a encore les jardins monastiques réhabilités en même temps que les anciens prieurés et abbayes. Autrey, à proximité de Rambervillers, Morizécourt et Bleurville, en Saône Lorraine, offrent d'intéressants petits jardins propices à la méditation et à la communion avec la nature.

     

    Grâce à la campagne "Visiter un jardin en Lorraine", les propriétaires acceptent d'ouvrir leurs jardins. Aujourd'hui, on peut découvrir un patrimoine exceptionnel.

     

     

     

    visitez un jardin.jpg

     

    >> "Visiter un jardin en Lorraine", de mai à octobre 2009 dans les quatre départements lorrains.

  • Robécourt (Vosges) : la campagne poubelle des villes ?

    L'enquête publique portant sur l'implantation d'un centre de stockage de déchets ultimes à Robécourt, dans le canton de Lamarche, vient de s'ouvrir. Les opposants au projet sont mobilisés.

    enquête décharge robécourt.jpgL'église de Robécourt a sonné le glas, mardi à 14 h. Une façon symbolique pour Madame le maire de signifier " la mort de notre village ". Explication : cette petite commune de 123 habitants a été choisi par l'entreprise Trienersys pour y implanter un centre de stockage des déchets ainsi qu'un centre de tri.

    Le site de 140 hectares se trouve au lieudit « La Fennecière », en plein cœur de la forêt du Creuchot. Une jolie clairière où paissent encore les vaches d'une ferme bio. Peut-être plus pour très longtemps…

    Mardi, à 14 h, l'association Accid (action citoyenne contre l'implantation d'une décharge) avait battu le rappel, invitant les opposants au projet à venir écrire leurs remarques sur les registres de l'enquête publique qui s'ouvrait en mairie de Robécourt. Elle se tiendra jusqu'au 14 mai, sous la présidence de Jean-Pierre Antoine.

    Des dizaines de personnes, de Robécourt ou des villages environnants, avaient fait le déplacement. Munis de cloches ou de crécelles, ils ont marché de l'église jusqu'à la mairie, brandissant à bout de bras quelques slogans dont l'humoristique " ça cloche à Robécourt " (clin d’œil à la dernière fonderie de cloches installée dans le village jusqu’en 1939).

    manifestation à robécourt.gifLa mobilisation contre ce projet ne date pourtant pas d'hier. Eric Valtot, président de l'association Accid, rappelle qu'elle existe depuis mai 2005 et que l'enquête publique n'est qu'une étape, certes décisive, de la procédure. " On va mettre la pression avec tous nos arguments pour que les commissaires enquêteurs rendent un avis négatif ", affiche clairement le président.

    " Le projet, qui prévoit le stockage de 110.000 tonnes de déchets par an, va complètement à l'encontre d'une politique de réduction des déchets ", ajoute-t-il. Et à l'encontre de ce qui se passe dans d'autres pays européens.

    D'un point de vue environnemental, le président souligne que le projet se situe " au cœur d'une zone Natura 2000." Quant à sa localisation, en bordure du département, " elle engendrera des surcoûts de transport ".

    Aujourd'hui sous les feux de l'actualité, le président Eric Valtot ne se sent pourtant pas plus en première ligne que d'autres sites pressentis. Le slogan : " Ni ici, ni ailleurs mais autrement " résume la philosophie d'Accid et des autres associations anti-décharge du département, qui ont décidé de se serrer les coudes, formant même un collectif.

    enquête publique robécourt.jpgDans son combat, les anti-décharge de Robécourt bénéficient également du soutien des élus du secteur : en premier lieu, Régine Thomas, maire du village, qui a toujours clamé son opposition à ce projet. " Ils fabriquent un projet et après ils le vendent au plus offrant ", résume Mme le maire. " Avec de l'argent, ils achètent tout. Mais à quoi sert une belle cage dorée, s'il n'y a personne à l'intérieur ? ", s'interroge-t-elle.

    D'autres politiques ont apporté leur soutien, notamment le conseiller général Gérard Sancho, le député Jean-Jacques Gaultier, le conseiller régional Christian Franqueville et bien d'autres.

    Mais Eric Valtot ne peut s'empêcher de pester contre le temps perdu depuis 1999. " Le plan départemental d'élimination des déchets tablait sur 50.000 tonnes par an en 2010. On en est encore à 150.000 ! ", se désole Eric Valtot qui veut pourtant croire que les hommes politiques auront l'ambition d'aller vers la réduction des déchets.

    René Nivert, 69 ans, habitant du village s'est joint au cortège des manifestants " pour le bien de tout le monde " et surtout celui des générations futures. " Il va y avoir des pollutions et puis on n'en verra jamais la fin. Pas besoin d'être bachelier pour le savoir !", résume l’agriculteur retraité.

    Devant la porte de la mairie, le président de la commission d'enquête observe les manifestants et entame le dialogue. Elle sera composée de trois personnes et d'un suppléant. " Notre rôle est de recueillir les observations et de rendre ensuite nos conclusions au préfet dans un délai d'un mois ", décrypte Jean-Pierre Antoine.

    Au final, ce sera au nouveau préfet Dominique Sorain de rendre un avis favorable ou défavorable au projet de décharge à Robécourt. Suivra-t-il la voie de ces prédécesseurs qui n'ont jamais donné leur feu vert à un centre de stockage dans les Vosges ?

    >> Prochaines dates de l'enquête publique en mairie de Robécourt : samedi 18 avril de 9 h à 12 h ; jeudi 23 avril de 17 h à 20 h ; samedi 25 avril de 9 h à 12 h ; mercredi 29 avril de 9 h à 12 h ; lundi 4 mai de 9 h à 12 h ; jeudi 7 mai de 17 h à 20 h et jeudi 14 mai de 17 h à 20 h.

    [d'après Vosges Matin | 16.04.09]

  • Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc à Domremy (Vosges)

    centenaire béatification jeanne d'arc.jpg

     

     

    programme centenaire j d'arc.jpg

     

    [documentation : Conseil Général des Vosges]

     

     

     

     

     

     

     

  • Saulxures-les-Bulgnéville (Vosges) : réouverture de l'église après travaux de restauration

    église saulxures les bulgnéville.jpg

     

    [Vosges Matin | 07.04.09]

  • Le livre "La forêt de Darney" officiellement présenté au public

    Jean-François Michel, président de l’association Saône-Lorraine, a présenté vendredi officiellement devant un parterre d’invités le livre « La forêt de Darney » sur le site de Merrain International à Monthureux-sur-Saône.

     

    réception livre forêt darney 07.04.09.jpg« C’est un livre des records » annonce d’amblée l’initiateur et coordonnateur de cette nouvelle édition. « Plus de 30 auteurs et collaborateurs, près de 500 pages, des photos couleur et un poids de 1,9 kg ! ». Un véritable événement dans l’édition régionale auquel sont associés Jean-Pierre Husson, géographe, et Hubert Flammarion, médiéviste, qui a aussi réalisé de nombreux clichés illustrant cette édition. Et, bien sûr, les éditions Dominique Guéniot, de Langres, responsables de ce remarquable travail.

     

    présentation livre forêt darney 10.04.09 003.jpgLes responsables de cette réédition insistent sur la clarté et l’originalité de l’ouvrage qui rajeunit complètement l’édition de 1985. « C’est une véritable encyclopédie sur la région de Darney qui a associé des talents d’historiens, de géographes, de spécialistes de la sylviculture, de l’environnement, des aménageurs et des industriels » précise encore Jean-François Michel.

     

    présentation livre forêt darney 10.04.09 006.jpgPour Hubert Flammarion, « ce fut une aventure passionnante car, outre qu’il s’agit d’un bel objet sylvicole, c’est surtout un splendide ouvrage éditorial ». Bref, les éloges ne tarissent pas. Et ils sont amplement mérités.

     

    Jean-Pierre Husson insistera sur le caractère symbolique de « ce baptême effectué dans une entreprise innovante qui travaille le bois ». Et de souhaiter que « cet ouvrage serve de modèle pour d’autres bassins de vie ».

     

    présentation livre forêt darney 10.04.09 009.jpgEnfin, Jean-François Michel associa à cette réédition le mécénat d’entreprises locales : Merrain International, Sebeler SAS de Bleurville et la verrerie de La Rochère, ainsi que le soutien du Conseil général des Vosges et des Communautés de communes du Pays de la Saône Vosgienne et de Saône & Madon, sans qui cette nouvelle édition n’aurait pu voir le jour.

     

    La naissance de l’ouvrage fut sympathiquement fêtée autour du verre de l’amitié par toute l’assistance ravie d’une telle réussite éditoriale, gage d’une belle promotion pour la région.

     

    La souscription pour « La forêt de Darney » est prolongée jusqu’au 30 avril au prix de 45 €. Commande à adresser à Jean-François Michel, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny 57000 METZ.

  • A Relanges (Vosges) : rencontre de la bio et du développement durable les 18 et 19 avril

    Le Groupement des Agriculteurs Biologiques des Vosges, l’Association du Marché Biologique de Bleurville, le Foyer Rural de Relanges avec le soutien de la municipalité de Relanges, organisent la quatrième édition de « Relanges Bio »

    relanges bio.jpgCette manifestation a pour but de promouvoir une agriculture respectueuse de l’environnement, des alternatives écologiques dans les domaines de l’habitat et des énergies renouvelables, l’artisanat local et les activités de plusieurs associations de la région. de 70 stands seront installés dans les rues du village.

    Plus de 70 stands seront installés dans les rues du village.

    > Au programme :

    Marché bio -  énergies renouvelables - habitat sain, artisanat, expositions, visites de fermes, démonstrations, repas bio, bal folk, buvette bio – animations musicales.

    > Animations enfants :

    1) Objectif « pollinisation »

     

    Les abeilles sources de vie, semblent être la proie de facteurs environnementaux, dont les hommes sont la source de cette lente et sournoise agonie.

     

    L’objectif : transmettre aux enfants des connaissances sur les abeilles en leur apprenant à fabriquer des gîtes à abeilles solitaires, à semer et à connaître les plantes mellifères… et à leur apprendre à reconstituer un petit potager au naturel riche en biodiversité.

    Mise en place d’une exposition vivante sur le jardinage avec les enfants

     

    2) Camp nomade touareg

     

    C’est un grand jour les enfants ! Ce sera la rencontre des hommes et de la nature à Relanges avec l’installation d’une tente octogonale et l’aménagement d’un décor nomade.

     

    3) Visite interactive de la ferme - concours peinture nature sur le thème de la campagne – les différents métiers du paysan

  • Bleurville : la fête des Rameaux célébrée avec l'évêque de Saint-Dié

    La messe des Rameaux a été célébrée, pour toute la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, par Mgr Jean-Paul Mathieu en l'église de Bleurville.

     

    Rameaux Bleurville 05.03.09 001.jpgEn l'absence de l'abbé Villaume, curé de la grande paroisse, les paroissiens ont eu la joie d'accueillir Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, qui a accepté spontanément de suppléer notre curé actuellement en repos, pour la célébration de la messe des Rameaux.

     

    Après la bénédictions des buis sur le parvis de l'église, c'est une longue procession qui s'est rendue à l'église afin d'assister à la messe.

     

    La nef de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville était à peine suffisante pour accueillir la foule des fidèles venue des onze paroisses de N.-D. de la Saône, mais également bien au-delà. Toute l'assistance était à la joie d'entourer le Pasteur du diocèse qui venait pour la première fois depuis sa nomination dans notre paroisse. La messe était animée par la chorale paroissiale et la cérémonie avait été réglée dans ses moindres détails par l'équipe des laïcs qui seconde l'abbé Villaume dans son ministère.

     

    Rameaux Bleurville 05.03.09 007.jpgUne bonne nouvelle fut annoncée à l'assistance : l'abbé Charles Villaume devrait retrouver son presbytère après les fêtes de Pâques.

     

    Les paroissiens ont chaleureusement remercié Mgr Mathieu pour sa venue. Il sera d'ailleurs de nouveau à la paroisse Notre-Dame de la Saône jeudi où il célébrera l'office du Jeudi Saint en l'église des Petits-Thons.

  • La « Bête des Vosges », 32 ans après

    Un film, diffusé sur France 3 ce samedi 4 avril, fait l'autopsie de cette rumeur de plus de 30 ans qui a marqué les esprits des Vosgiens.

     

    bête des vosges.jpgLe mythe du loup a fait recette depuis des millénaires, faisant surgir à chaque apparition de la bête, les mêmes peurs ancestrales de l'inconnu, de l'irrationnel.

     

    Au printemps 1977, les Vosges et même la France n'ont pas échappé au phénomène quand la « Bête des Vosges » a fait parler d'elle. Moutons, génisses et taurillons ont succombé sous ses crocs. Le nombre impressionnant de ses victimes a mis toute une région en émoi avant que le pays tout entier ne frémisse à son tour devant l'intelligence de l'animal qui savait déjouer tous les pièges. Malgré la mobilisation de l’armée, des forestiers et des lieutenants de louveterie…

     

    Certains ont « vu » la bête, la définissant entre chien et loup mais de toutes façons « énorme », d'autres ont essayé de l'abattre, d'autres ont réussi quelques clichés flous qui ont fait le choc dans les hebdomadaires. Puis soudain, tout s'est arrêté, plus de traces relevées par les forestiers, plus de troupeau décimé, plus de promeneurs apeurés.

     

    Le film mêle des images d'archives, des extraits de la presse locale et nationale qui avait trouvé là la meilleure des matières par ses rebondissements, l'implication des hommes et des autorités, et des images d'aujourd'hui, toutes tournées entre... « chien et loup », avec brouillard et arbres décharnés. Le réalisateur a aussi pris l'avis de spécialistes, comme ce vétérinaire qui penche pour la version « chien », retrouvé les témoins de l'époque ou encore les journalistes qui avaient couvert l'événement.

     

    Au delà du faits divers, le réalisateur a mis le doigt sur les dérives qui accompagnent les peurs populaires. Un allemand propriétaire d'un grand domaine dans la région de Rambervillers, d'où il avait exclu les chasseurs, en a fait les frais.

     

    Comme pour celle du Gévaudan, on n'en sait pas plus sur la « Bête des Vosges » après cinquante minutes de film. L'animal a gardé tout son mystère. On est certain de sa férocité, de son intelligence presque humaine, ce qui a alimenté la rumeur d'une bête « télécommandée ». On finirait presque par douter de son existence réelle, comme si le temps en avait fait une chimère, une histoire que l'on raconte pour faire peur aux enfants...

     

    [d’après l’Est Républicain | 02.04.09]

  • Darney : Jean Petitcolas revisite l'histoire locale

    Enseignant retraité, Jean Petitcolas, vient de publier deux ouvrages consacrés à l'histoire de l'enseignement dans la région de Darney et à l'histoire de ce bourg vosgien de 1635 à l'époque contemporaine.

     

    jean petitcolas.jpg
    [Vosges Matin | 23.03.09]

     

    >> Pour obtenir ces ouvrages, contactez l'auteur au 03.29.08.26.38.

  • Im memoriam Yves Boulian

    yves boulian (1929-2009).jpgYves Boulian s'en est allé.

     

    Tous ceux qui l'ont connu au sein des différentes associations dans lesquelles il s'investissait, pleurent un ami.

     

    Nous nous associons à la peine de son épouse, Marie-Madeleine, de ses enfants et de toute sa famille.

     

    Sa grande famille, les militaires, les bénévoles des associations locales de sauvegarde du patrimoine, les marcheurs du Club Vosgien, l'université de la culture permanente de Nancy, et combien d'autres encore, garderont le souvenir de cet homme attachant et volontaire, voyageur infatigable, pétri de valeurs humaines et spirituelles.

     

    Yves, nous ne vous oublierons pas.

     

    RIP.

  • Le lorrain Jean-Pierre Coffe réhabilite l'abricotier "Pêche de Nancy"

    En visite récemment à l'école d'horticulture de Roville-aux-Chênes, dans les Vosges, le célébrissime Jean-Pierre Coffe, souhaite que la Lorraine réhabilite l'abricotier "Pêche de Nancy" et le melon de Lunéville. Racines lorraines obligent.

     

    jp coffe à roville-aux-chênes.jpgLa Lorraine et Jean-Pierre Coffe, c'est une histoire de coeur. En quittant Lunéville à l'âge de 14 ans, il a un peu perdu de sa Lorraine natale. Et puis, petit à petit, ce petit-fils de maraîcher s'est senti de plus en plus proche de ses racines. Il ne s'est pas fait prier pour évoquer quelques souvenirs gustatifs de sa jeunesse lunévilloise : les fameux salsifis de la cité cavalière, les melons, les fraises de Woippy ou les mirabelles dont il regrette que les producteurs ne se soient davantage mobilisés pour obtenir l'AOC.

     

    Bref, Jean-Pierre Coffe est un convaincu. "Il y a ici en Lorraine, sans se bouger, un potentiel agricole" affirme-t-il.

     

    fruits lorrains.jpgSon passage à l'école d'horticulture vosgienne, lui a permis de crier haut et fort son amour pour l'abricotier "Pêche de Nancy". Devant un jeune abricotier de cette variété régionale, il fait une promesse : "On se revoit dans trente ans...". Mais les premiers fruits devraient toutefois pouvoir être dégustés dès cette année !

     

    [d'après Vosges Matin | 25.03.09]

  • La Semaine Sainte à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Vosges)

    En l'absence de l'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse N.-D. de la Saône, ce sont les équipes de laïcs qui prennent en charge l'organisation des offices de la Semaine Sainte. Les prêtres de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) les assisteront durant cette "grande semaine". On annonce également la venue de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, pour la messe des Rameaux à Bleurville.

     

    Nous livrons ci-après le programme des messes prévues pour la Semaine Sainte à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) :

     

    Mgr JP Mathieu nov 08.jpg> Dimanche des Rameaux 5 avril - Messe à 10 h en l'église de Bleurville célébrée par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié

    > Jeudi Saint - Office de la Sainte-Cène à 20 h en l'église des Petits-Thons

    > Vendredi Saint - Office de la Croix à 20 h en l'église de Saint-Julien

    > Samedi Saint - Veillée pascale à 21 h en l'église de Claudon

    > Dimanche de Pâques 12 avril - Célébration de la Parole par un diacre à 10 h en l'église de Monthureux

  • Chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains : les vitraux bientôt restaurés

    La Fondation du Patrimoine s'engage auprès de l'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains pour sauver les vitraux du  XIXe siècle de la chapelle de ce site industriel du XVIIIe siècle.

     

    restauration vitraux chapelle manufacture bains.jpg
    [Vosges Matin | 15.03.09]
  • « La forêt de Darney » disponible à partir du 6 avril

    "forêt de darney.jpgLa forêt de Darney, Des arbres et des hommes" est la nouvelle version d’un ouvrage collectif coordonné par Jean-François Michel, agrégé d'histoire et président de l'association Saône-Lorraine.

     

    Ce livre nous fait redécouvrir la nature, la géographie, l'histoire, le patrimoine et la vie économique, touristique et culturelle d'une des plus anciennes forêts françaises, située au sud-ouest des Vosges et aux confins de la Haute-Saône.

     

    L’ouvrage s’articule autour de quatre parties :

     

    Ø       « ESPACES NATURELS » aborde la forêt géographique et géologique, les paysages, la faune, la végétation et l'état des milliers d'hectares de chênes, de hêtres et de conifères après la tornade du 11 juillet 1984 ;

     

    Ø       « HERITAGES » permet de découvrir une occupation humaine qui remonte à la préhistoire et qui traverse l'Antiquité, le Moyen Âge et les Temps modernes jusqu'à nos jours, notamment autour des activités des religieux de la Vôge, des verrières et des verreries, des lieux de refuge de la Résistance et de la gestion forestière ;

     

     

    lettre Jacquinot Droiteval à Fadelot 19e s..jpg
    Lettre de M. Jacquinot, directeur des forges de Droiteval
    à M. Fadelot, marchand de bois à Bleurville (1845)
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    Quittance d'adjudication de coupe de bois dans la Vôge
    (document Joseph Fadelot, 1845)
     

    Ø       « ESPACES GEOGRAPHIQUES » nous fait comprendre la vie contemporaine de la forêt, sa population, son aménagement, la valorisation de la filière bois et ses activités industrielles à travers les exemples de Merrain International (bois), de la société Sebeler (pierre) et de la verrerie de La Rochère (verre) ;

     

    Ø       « ESPACES TOURISTIQUES ET CULTURELS » invite à la découverte des circuits touristiques en forêt de Darney (notamment les circuits du Club Vosgien), du musée d'Hennezel-Clairey et du centre d'animation de la préhistoire "Christine Guillaume" de Darney.

     

    Relanges Belle-Roche.jpgPhotographies, cartes postales anciennes, cartes et plans, 340 documents et illustrations en couleurs rendent l'ouvrage agréable et accessible à tous les publics. Une bibliographie et un CD de pièces justificatives complètent l'ensemble.

     

     

     

    >> Beau livre relié, format 21 x 27 cm, 496 pages en couleurs + CD (48 €)

     

    >> DISPONIBLE A PARTIR DU 6 AVRIL 2009 AUPRES DE L’ASSOCIATION SAONE-LORRAINE, EN LIBRAIRIE OU CHEZ GUENIOT EDITIONS A LANGRES

  • Le camp d'internement de Vittel (1943-1944) : conférence de Jean-Camille Bloch à Vittel et à Epinal

    La Société d’émulation du département des Vosges organise une conférence : « Le camp d’internement juif de Vittel 1943-1944 » par M. Jean Camille Bloch

     

     

    Vendredi 3 avril 2009 à 20h30, au Centre culturel de l'Alhambra,

    38 place de la Marne à Vittel

    et

    Samedi 4 avril 2009 à 16h30, amphithéâtre de la faculté de droit,

    rue de la Maix à Épinal

     

     

     entrée libre et gratuite

     

     

    *

    *      *

     

     

    Camp de Vittel.jpg
    Le camp d'internement de Vittel

     

    Vittel, samedi 23 janvier 1943. Cent quatre-vingt dix-huit juifs polonais de Varsovie débarquent sur le quai de la gare de la station thermale sous la férule des autorités d’Occupation. Quinze mois plus tard, le 18 avril 1944, près de soixante-dix d’entre eux sont regroupés pour être, via le camp de Drancy, déportés à Auschwitz où ils sont immédiatement gazés. Quelle logique peut donc sous-tendre cette pérégrination macabre à l’heure même où l’armée allemande doit faire face à des difficultés croissantes sur les fronts soviétiques et nord africains ?

     

     

    Internés successivement dans les hôtels de la Providence et Beau Site, isolés des détenues anglo-saxonnes mais soutenus clandestinement par les plus courageuses d’entre elles, ces juifs du ghetto ont en fait cru un court instant que les passeports et les autorisations d’émigration qu’ils détenaient, leur ouvriraient les portes de l’Amérique latine en échange de ressortissants allemands prisonniers des Alliés. En réalité, la quasi totalité reprend de le chemin de la Pologne pour une mort certaine, et ce en dépit de l’aide apportée par la résistance et par le comité local de la Croix-Rouge.

     

    Camp Vittel.jpg
    Au camp d'internement de Vittel

     

    >> Organisée par la Société d’émulation du département des Vosges, la conférence de Jean-Camille Bloch sera donnée le vendredi 3 avril à Vittel et le samedi 4 avril à Epinal.

     

    >> La conférence sera suivie d’une séance de dédicace de l’ouvrage Juifs des Vosges 1940-1944, par Jean-Camille Bloch (Éditions Jean-Bloch, 2007).

  • Dimanche 5 avril : marché de Pâques à Hennezel-Clairey (Vosges)

    marché pâques hennezel.jpg
    Dimanche 5 avril, de 10 h à 18 h, l'association Saône-Lorraine et les animateurs du Musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey, situé au coeur de la forêt de Darney, vous proposent de venir découvrir une vingtaine d'artistes et artisans qui vous proposent toute une gamme d'objets autour du thème pascal.
    La fête de Pâques sera déclinée sous toutes les formes : gourmandises, chocolats, céramiques, fleurs, dentelles, peintures, créations en bois, oeufs décorés, etc.
    En prime, la magnifique exposition sur "Le coq dans tous ses états".
    MUSEE DE HENNEZEL-CLAIREY
    ENTRE DARNEY ET BAINS-LES-BAINS
    ENTREE GRATUITE

  • Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, à l’écoute de ses diocésains

    Face aux événements qui marquent la vie de l’Eglise catholique, Mgr Jean-Paul Mathieu veut écouter « ceux qui ont quelque chose à dire à l'Eglise ».

     

    Mgr JP Mathieu.jpgC'est une première en France. L'évêque de Saint-Dié invite, dans un communiqué intitulé « J'aime mon Eglise parce qu'elle porte l'Evangile », tous ceux « qui ont quelque chose à dire à l'Eglise » à lui écrire.

     

    Dans les circonstances du moment marquées par la levée des excommunications de quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X, le voyage du Saint-Père en Afrique, etc., Mgr Jean-Paul Mathieu croit « utile de permettre à ceux qui se sont émus et s'interrogent de s'exprimer ». Le prélat attend donc les lettres ou les courriels. « Je lirai tous les courriers », prévient-il, même s'il ne répondra pas à tous, mais « j'espère pouvoir faire une synthèse utile, notamment auprès des jeunes que ces questions concernent au plus haut point ».

     

    Mgr Mathieu, en cohérence avec la position du pape Benoît XVI, affirme « que la levée d'excommunication n'est que le début d'une réconciliation possible où tout un chemin reste à faire ». Sur la question de la lutte contre le sida, il rappelle que « la fidélité dans le couple est un idéal auquel invite l'Eglise ». Enfin, il mentionne que « l'Eglise est engagée dans l'accueil, l'accompagnement et le soin des personnes touchées par le sida ».

     

    Déjà, des fidèles ont exprimé à Mgr Mathieu leurs interrogations et c'est au nom de l'Evangile qu'il entend se mettre à leur écoute, car « il me semble nécessaire, pour annoncer Jésus-Christ, d'être attentif aux préoccupations de tous ceux qui sont touchés par une mauvaise communication de la part de l'Eglise, mais aussi de façon plus constante, de prêter l'oreille à tant de souffrants de notre société mondialisée, qui restent le plus souvent silencieux ». Et puis, il y a aussi les très nombreux catholiques qui expriment leur fidélité au message du Souverain Pontife. Tout le monde doit pouvoir être entendu.

     

     

    [d'après l'Est Républicain | 24.03.09]

     

     

    >> Pour écrire à Monseigneur l’évêque de Saint-Dié : Mgr Jean-Paul Mathieu, Evêché, 7 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL ou par courriel : peremathieu@saint-deodat.net 

  • L’état du département des Vosges

    Aboutissement d’une étude pilotée par l’Insee, «L’Écoscopie des Vosges» est le fruit d’un travail collégial entre les différents services de l’État.

     

    Insee Lorraine.gifLe département des Vosges, tout en tirant les leçons du passé, doit faire face aux évolutions sociologiques, démographiques et économiques que lui prépare l’avenir.

     

    Dresser un état des lieux des forces et faiblesses, expliquer les principaux enjeux du développement économique départemental, placer l’ensemble de ces éléments en perspective, tel est le fil conducteur de ce diagnostic. Issu d’un partenariat entre la direction régionale de l’Insee et la Préfecture des Vosges, cet ouvrage se veut un outil de référence mais aussi d’aide à la décision en contribuant au débat public.

     

    Articulée autour de cinq thèmes (population, conditions de vie, population active et marché du travail, filières et développement économique, territoire), cette étude donne une photographie précise et globale des Vosges.

     

    Au-delà des chiffres bruts, des tableaux et des graphiques, les auteurs se sont attachés à identifier les tendances de la société vosgienne. Ils ont voulu faire apparaître les enjeux premiers, pour mieux étayer les orientations et les décisions à prendre.

     

    >> A découvrir sur le site de l’Insee Lorraine : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=17&ref_id=14399

  • Les choix culturels du Conseil général des Vosges

    Les Vosges ? Ah oui, la nature… Et la culture dans tout ça ? Si initiatives et bonnes volontés ne manquent pas, le déficit d'image est malgré tout réel, à l'extérieur comme à l'intérieur du département.

     

    vosges culturelles.jpg

     

    Le contexte

    Les Vosges, en tant que terre de culture, doivent encore faire leurs preuves aux yeux des visiteurs mais aussi des Vosgiens.

    La question

    Comment convaincre du potentiel culturel du département avec un budget somme toute restreint ?

    L'avenir

    De nouveaux projets ont été lancés : à l'image de l'extension des Archives départementales et la reprise en mains du musée départemental.

    La "politique culturelle offensive" que le conseiller général Luc Gérecke prône avec conviction ne peut, si elle veut prétendre à la victoire, faire l'économie du nerf de la guerre. Les nourritures spirituelles ont en effet un coût non négligeable que le Conseil général des Vosges a inscrit à hauteur de 2 550 000 euros (2 260 000 euros dont 400 000 euros pour les actions nouvelles et 290 000 euros en investissement) dans son budget prévisionnel 2009 qui se monte globalement… à 510 millions d'euros. En pourcentage la culture représente donc tout juste 0,5 % du budget départemental.

    Patrimoine, musique, danse, théâtre, arts plastiques, le département ne manque pourtant pas de moyens d'expression culturels qui ne s'avèrent, dans leur grande majorité, guère dispendieux. "Depuis quelques années, la politique culturelle du département a évolué ; elle fait partie des compétences choisies du Conseil général", explique Luc Gérecke avant de justifier ainsi le choix de l'instance départementale : "La culture est à la fois un outil personnel de développement du sens critique mais aussi un élément de cohésion sociale et d'attractivité des territoires. Environ 20 000 Vosgiens pratiquent une discipline artistique dans le cadre d'une structure référencée."

    Pas de désert culturel

    Pas question donc de parler de désert culturel en ce qui concerne le département, grâce en grande partie à l'action de bénévoles et salariés passionnés qui œuvrent pour la culture et dont les projets ont l'heur de recevoir ou non l'aval - et donc un substantiel soutien - du Département. "En 2008, le Conseil général a instruit 156 demandes de dossiers de subventions, souligne Christine Devallois, responsable des affaires culturelles qui constate par ailleurs une "évolution forte des demandes sur les deux ou trois dernières années". Encore faut-il répondre aux critères d'attribution : "Il faut qu'il s'agisse d'activités à caractère extra-local, que les porteurs de projets témoignent d'un rayonnement territorial…" énumère-t-elle.

    Plus d'un million d'euros

    Au final, 1 048 705 euros ont été dévolus directement ou par un canal communal à des projets culturels, les dossiers les plus nombreux portant sur le patrimoine (15 dossiers pour 134 675 euros), la musique (32 dossiers pour 149 900 euros), le théâtre (15 dossiers pour un montant de 98 600 euros) ; quatorze dossiers présentés par des communes ont été dotés de 165 000 euros de subvention par le Département, qui tient par ailleurs à encourager "les artistes jeunes ou confirmés" grâce à une bourse, de 5 000 euros pour les premiers, revalorisée à 8 000 euros pour les seconds.

    Au regard de ces chiffres et compte tenu de leurs caractéristiques géographiques, démographiques et économiques, les Vosges ne figurent donc pas parmi les plus mal loties en matière de dotations culturelles et les projets existent sur les sites que le département a fait sien : les archives, la bibliothèque et le musée départementaux, les sites de Grand et Domremy ainsi que la maison de Claude Gellée à Chamagne.

    Le feuilleton de Grand

    Malheureusement certaines données échappent aux bonnes volontés et les déboires essuyés par certains projets, comme celui de Grand, ont tendance à marquer au fer rouge les initiatives départementales. Pour rappel, la restauration de l'amphithéâtre de Grand (3,28 millions d'euros au bas mot, investis en 1992-1993 dans un bois exotique, l'iroquois, sur les conseils des Monuments de France pour recouvrir les gradins millénaires), qui devait ouvrir vers une mise en valeur du lieu par le truchement de spectacles vivants, s'est soldé par une batterie d'expertises et contre-expertises judiciaires qui se poursuivent aujourd'hui encore.

    En attendant l'issue de cette question qui alimente régulièrement la polémique, le Département s'est attelé à de nouveaux projets, tels que l'extension des Archives départementales (livraison prévue juillet 2011) pour un montant de 15 millions d'euros dont une partie sera financée par le ministère de la Culture. "C'est un bâtiment qui date d'une quinzaine d'années et qui avait été conçu comme évolutif, avec initialement 26 km de stockage d'archives, note Luc Gérecke. Or on arrive à saturation. D'où la construction d'un silo et d'une nouvelle surface d'accueil du public."

    L'autre grand projet en cours concerne le musée départemental, tombé dans le giron du Conseil général en janvier dernier et dont il entend faire "le phare culturel du département". Un minimum pourrait-on dire pour une structure qui fut en 1827 le premier musée départemental français. "Notre volonté est de le rendre plus lisible, pour les Vosgiens et pour tout le Grand-Est, avec l'ambition d'en faire une référence nationale", note le vice-président délégué à la culture qui convient volontiers du caractère "réfrigérant" du parvis.

    Un potentiel, des projets… reste néanmoins la question des moyens dévolus à des fins culturelles pour satisfaire une soif que la crise, contrairement aux idées reçues, ne saurait étancher ni même faire oublier.

    Six sites en recherche de visibilité

    Les six sites culturels placés sous le giron du Département ont bénéficié entre 2005 et 2008 de nombreux investissements dont le montant global avoisine les 600 000 euros annuels (hormis en 2007). Le montant investi sur ces sites se montait en effet à 649 682,68 euros en 2006, 421 616,56 euros en 2007 et 608 546,62 euros en 2008.

    Avec dans le détail (pour les quatre ans) :

    - Archives départementales : 1 241 409,45 euros (dont plus de 300 voire 400 000 euros en 2005, 2006 et 2008).

    - Bibliothèque de prêt : 312 641 euros (dont plus de 160 000 euros en 2006).

    - Musée départemental d'art ancien et contemporain : 264 719,68 euros (dont plus de 100 000 euros en 2007).

    - Grand : 288 358,44 euros (autour de 80 000 euros en 2005, 2006 et 2007).

    - Domremy : 177 011,97 euros (autour de 60 000 euros en 2007 et 2008).

    - Maison de Claude Gellée à Chamagne : 17 624,63 euros (dont plus de 7 000 euros en 2005 et 2007, et rien en 2008).

    La fréquentation des deux sites historiques phares du département ne suit paradoxalement pas le montant des investissements engagés et s'affiche en baisse. Plus précisément, 20 258 visiteurs ont été accueillis sur le site de Grand en 2008 contre 26 300 en 2007 et malgré une hausse du nombre de scolaires (6 122 scolaires en 2008 contre 5 540 en 2007).

    A Domremy , 28 875 visiteurs sont partis sur les traces de Jeanne d'Arc en 2008 contre 35 741 en 2007, avec une baisse des scolaires de 1 570 en 2007 contre 1 476 scolaires en 2008 (et 2 470 en 2006).

    Conclusion des services concernés : "La programmation culturelle offre des manifestations et des produits de qualité mais doit s'accompagner d'actions de mise en valeur afin d'en augmenter le rayonnement. Ainsi une réflexion profonde sur l'amélioration de l'image des sites et l'élaboration d'une nouvelle stratégie de communication sera entreprise en 2009." A suivre donc… A Epinal, Grand, Domremy et Chamagne.

     

    [d’après Vosges Matin | 03.03.09]

  • Isches (Vosges) : la fromagerie artisanale ne connaît pas la crise

    Michaël et Ludivine Grethen, les fromagers d’Isches, dans le canton de Lamarche, viennent de recevoir le 1er prix du concours 2008 des futurs créateurs repreneurs d'entreprise.

     

    Ils avaient repris la petite fromagerie d'Isches, dans la plaine vosgienne, en novembre dernier, bien aidés pour cela par la coopérative laitière L'Ermitage de Bulgnéville. Ils y avaient cru, ne comptant pas leurs heures, pour remettre d'aplomb une petite fruitière pourtant promise à l'abandon.

     

    fromagerie isches.jpg

     

    Les mois ont passé et entre-temps, Ludivine et Michaël Grethen se sont inscrits au concours des futurs créateurs repreneurs d'entreprise. Le concours "3i Lorraine" est ainsi arrivé dans les Vosges et son premier prix (7.500 euros), attribué à un couple de trentenaires débordant d'idées et de motivation. « On a travaillé tous les deux dans de petites structures fromagères dans le Doubs, et si on pouvait le faire pour les autres, pourquoi ne pas le faire pour soit. C'est pour ça qu'on s'est lancé dans l'aventure. Il y a tellement de fruitières en Franche-Comté qu'on s'est dit pourquoi pas ici à Isches », explique Ludivine, non sans savoir qu'elle dirige aujourd'hui la dernière fruitière de Lorraine.

     

    Au total, ce sont presque 450.000 euros qu'il aura fallu débourser pour remettre d'aplomb la petite coopérative aujourd'hui devenue SARL. Mais le défi en valait le coup ! La preuve...

     

    fromagerie isches vosges.jpg« Nous ne sommes que deux et nous n'avons que quatre bras, donc nous ne souhaitons pas nous étendre trop », explique encore la jeune chef d'entreprise. Si la fabrication des fromages et une partie de la vente se fait sur Isches, un autre magasin a ouvert à Moriville. Et les clients répondent présents. « Il a fallu créer la clientèle de Moriville, contrairement à Isches où il existait déjà une fromagerie et où les gens étaient donc habitués à venir. Ce qui attire les gens, c'est l'attrait du fromage et le prix. »

     

    Après avoir sélectionné quatre ou cinq producteurs de lait aux alentours, après s'être fait livrer le lait chaque matin, Michaël et Ludivine ne chôment pas puisqu'ils doivent fabriquer les fromages mais aussi les vendre dans un futur point de vente qui devrait ouvrir début mars à Isches. « On fait des fromages à pâte cuite, de l'emmental, de la tomme, de la raclette... Mais aussi des yaourts et de la cancoillotte. Et quelques spécialités qui pour l'instant plaisent bien », conclut encore Ludivine Grethen. Comme la tomme cendrée aux graines. Pour les prochaines fêtes pascales, les deux fromagers ont mis en cave des tommes pour le moins originales : aux pépites de chocolat ou au cacao.

     

    • Renseignements sur www.everyoneweb.fr/grethenchoux

  • Les Lorrains aiment la Lorraine

    Les Lorrains veulent défendre leur région contre les critiques de l'extérieur. L'étude commandée par le Conseil Economique et Social de Lorraine, bat en brèche les idées reçues.

     

    Les plus optimistes la qualifient de « brouillée ». Les plus pessimistes - « ou les plus lucides » s'interroge Roger Cayzelle - la considèrent « grise, terne et sans relief ». Soit. Au-delà des sempiternels lieux communs véhiculés par l'histoire, l'inconscient collectif ou le vécu, la récente étude commandée par le Conseil économique et Social sur l'image de la Lorraine bat en brèche un certain nombre d'idées reçues. Fruit de nombreuses heures d'auditions et de discussions avec les habitants des quatre départements de Lorraine, le travail, réalisé sous la direction du sociologue Jean-Yves Trepos, met le doigt sur un certain nombre d'éléments presque inattendus, sinon inédits.

     

    drapeau lorraine.pngD'où il ressort que les 670 représentants de l'échantillon - sans « notables » - se regroupent autour d'une idée majeure : l'envie de défendre leur région. Presqu'une déclaration d'amour. « En privé, ils veulent bien admettre que la Lorraine présente un certain nombre de handicaps tel que le climat » résume le président du CES, « mais ils ne veulent pas qu'on leur rabâche de l'extérieur, au contraire, ils sont prêts à agir pour la défendre ».

     

    Presqu'une réaction d'amour-propre, qui s'inscrit en faux contre l'idée trop généralement reçue d'une population caressée par le fatalisme d'habiter un périmètre froid, balayé par la crise, peu envié des régions voisines. Ce que l'étude résume par une « capacité à se dresser contre les stigmatisations à propos de la météo, de la mono industrie, de l'attractivité, des qualifications et du déficit identitaire ».

     

    Fiers d'être Lorrains, ou pas loin. Un sentiment particulièrement défendu par les plus jeunes, contrastant avec les plus âgés, « plus sensibles à l'idée du déclin régional et plus refermés sur eux-mêmes ». « La preuve, ils sont même assez nombreux à considérer que notre région possède de véritables atouts touristiques » illustre le président. Ils se définissent comme « fiers d'être porteurs de valeurs populaires tels le courage et la solidarité » note Jean-Yves Trepos. La séparation en deux sous-ensembles (Vosges-Meuse face à Moselle-Meurthe-et-Moselle) ne suffit pas à taire un élan collectif des sondés pour une invitation à un apaisement des querelles. Le sociologue résume la substance : « Arrêtez de vous chamailler, définissez un projet politique majeur ».

     

    Telle qu'elle ressort de l'étude, l'information est clairement affirmée : la population est lasse des gué-guerres de tranchée entre les métropoles régionales Nancy et Metz. Alors, Messieurs les élus, au travail !

     

    [d’après l’Est Républicain | 02.03.09]

  • L'ouvrage posthume d'Albert Fäh : "Les tragédies des années noires 1939-1945"

    Le Vosgien Albert Fäh, décédé en octobre 2008, offre à la jeunesse d'aujourd'hui souvent mal informée des événements qui ont marqué la Seconde Guerre mondiale, un recueil d'articles provenant d'horizons divers. Tous relatent les tragédies vécues par les Français au cours de ce conflit.

     

    tragédies des années noires.jpg

     

    Albert Fäh, ancien déporté, fut président de l'amicale du Maquis de Grandrupt (Vosges) jusqu'à son décès. Après son engagement dans la Résistance et son calvaire en déportation, il s'est investi sans compter pour la mémoire des combattants de toutes les guerres et des déportés.

     

    Ce recueil est l'oeuvre ultime qu'il a écrite à destination des plus jeunes, en particulier des lauréats du Concours scolaire de la Résistance et de la Déportation.

     

    L'association vosgienne Entente Résistance Internement Déportation a voulu, en l'éditant, rendre hommage à son président fondateur, patriote dans l'âme, fidèle aux idéaux qui ont fait la grandeur de la France, M. Albert Fäh, et faire perdurer le souvenir de celles et de ceux qui se sont engagés pour la liberté.

     

    Cet opuscule comporte 14 chapitres qui sont autant de tragédies. Pour se souvenir et pour demeurer vigilant.

     

    >> Les tragédies des années noires 1939-1945, Albert Fäh, éditions du Sapin d'Or, 2008, 102 p., ill. (10 € + 3 € frais de port)

    >> Si l'ouvrage est réservé en priorité aux jeunes lauréats du Concours scolaire de la Résistance et de la Déportation, chacun peut le commander auprès de : Monsieur le Président de l'ERID, 3 place de l'Hôpital, 88240 FONTENOY-LE-CHÂTEAU

  • A propos de la réorganisation territoriale : « L'Alsace-Lorraine a disparu » déclare François Roth

    Universitaire, historien et politologue, spécialiste de la Lorraine, François Roth doute que la fusion envisagée entre l’Alsace et la Lorraine « aille très loin ».

    françois roth.jpgProfesseur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Nancy 2, François Roth va publier prochainement un ouvrage sur « L'Alsace-Lorraine, histoire d'un pays disparu ».

     

    - Une nouvelle Alsace-Lorraine, ça sent un peu la guerre de tranchées ?

     

    - Vous avez raison de dire « nouvelle » parce que si une entité était créée regroupant les deux régions administratives actuelles, ce serait une nouvelle Alsace-Lorraine. L'Alsace-Lorraine historique n'est pas celle-là. Elle ne comprenait que les trois départements du Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle, annexés par l'empire allemand en 1871. Elle a disparu en 1918 même si elle reste présente dans les mentalités et dans l'espace public. Les Mosellans parlent d'ailleurs plus volontiers de l'Alsace-Moselle.

     

    - Il en reste des traces ?

     

    - Evidemment, il reste le droit local alsacien-mosellan, le régime concordataire et une école publique un peu confessionnelle, ou des régimes de remboursements et de retraites réputés plus avantageux qu'en « France de l'intérieur »...

     

    - Cette fusion des deux régions est possible selon vous ?

     

    - Il faudrait l'accord des élus et des populations, cela me paraît très difficile pour la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et les Vosges qui n'ont jamais appartenu à l'Alsace-Lorraine historique, et même le pays de Metz serait réticent à mon avis. Se poserait tout de suite le problème de la capitale régionale, qui ne pourrait être que Strasbourg, c'est-à-dire une capitale très décalée géographiquement et qui serait perçue comme très alsacienne. Il faudrait également concilier deux législations. Et je n'exclus pas le problème politique, puisque la région pourrait basculer à droite et je vois mal les élus lorrains actuels – de gauche - soutenir cette fusion...

     

    - Est-ce qu'elle serait utile ?

     

    - Un peu plus de 2,3 millions de Lorrains et un peu plus de 1,8 million d'Alsaciens, ça ne fait tout de même pas une grande région comparée aux régions allemandes. Ce pourrait être une étape avant la fusion des quatre régions du Nord-Est mais ça me paraît bien improbable de faire cette réforme sans soulever des tempêtes !

     

    - Nicolas Sarkozy peut l'imposer ?

     

    - Je le vois mal engager une réforme comme ça en deuxième partie de quinquennat alors qu'il va sortir essoré de la crise... Je ne pense pas que tout ça aille très loin.

     

    - Mais le problème existe ?

     

    - Le problème de la réforme des régions est ouvert depuis 15 ou 20 ans... Tout le monde est d'accord pour dire que nos régions sont trop petites mais dès qu'on parle de fusion plus personne n'est d'accord... Et dans l'hypothèse qui nous occupe, les difficultés sont politiques mais aussi psychologiques et culturelles ! Les Alsaciens n'ont d'ailleurs jamais revendiqué d' « annexer » la Lorraine. La vraie région utile pour eux serait de réunir l'Alsace, le Bade-Wurtemberg et le pays de Bâle. Mais avec la Suisse, c'est encore plus compliqué !

     

     

     

     

    Pour Christian Pierret, ancien député de Saint-Dié, c’est « une chance pour les Vosges »

     

    christian pierret.jpgL'identité des Vosges est très forte. Paradoxalement, l'intégration du département dans un ensemble plus vaste, regroupant Alsace et Lorraine pourrait la renforcer, analyse Christian Pierret, ancien maire et ancien député des Vosges. « Je pense qu'il y a une chance pour les Vosges. Même avec la fusion avec l'Alsace, Saint-Dié-des-Vosges resterait la capitale économique de tout le massif vosgien, la ville la plus importante. Actuellement, les régions françaises sont trop petites à l'échelle européenne (…) ».

     

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 25.02.09]

  • Préparation de la saison estivale par les associations de sauvegarde du patrimoine en Saône Lorraine

    Maison prieurale Saint-Maur.JPGLe bureau de l'association des Amis de Saint-Maur se réunira le samedi 7 mars à 10h30 à Bleurville afin de préparer le programme des animations de l'été et faire le point sur les dossiers de subventions pour l'entretien de la toiture de l'église abbatiale. Le bureau accueillera un nouveau membre et attribuera l'honorariat à une bénévole.

     

    Couvent des cordeliers les Thons 08.08.06.jpgPar ailleurs, le conseil d'administration de l'association Saône Lorraine se réunira également le 7 mars à 14h00 à Monthureux-sur-Saône afin de faire le point sur les emplois de la saison 2009 sur les sites gérés par l'association.

  • Monthureux-sur-Saône : les enfants font le cirque !

    Lors des vacances de février, la Compagnie l'Odyssée organise des ateliers "cirque" pour les jeunes du secteur à Monthureux-sur-Saône.

     

    Du 9 au 13 février, les enfants se sont retrouvés au gymnase du chef-lieu de canton où ils étaient encadrés par des animateurs de l'école "Jongler & Cie" de Marcel Grand, d'Epinal. Ils ont partager leur passion pour les arts du cirque avec de nombreux jeunes et des enfants qui ont pu s'initier ou se perfectionner à la jonglerie, l'acrobatie, l'équilibre et la voltige.

     

    Nous publions quelques photos grâce à l'amabilité de notre "correspondante locale" (merci Anne !)... Et vous pouvez en découvrir d'autres en visitant son site http://www.compagnie-soyer.fr

     

     

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  • Les Maisons Paysannes des Vosges militent pour la sauvegarde du bâti rural traditionnel

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