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vosges - Page 85

  • Le nouveau site internet du village de Claudon à visiter

    La région de la Saône Lorraine se découvre peu à peu ; les internautes du monde entier (!) peuvent désormais partir à la découverte de notre petite région du Sud-Ouest Vosgien en visitant les nombreux sites présentant les bourgs et villages saône-lorrains.

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    Le site de de l'ancienne abbaye cistercienne de Droiteval, sur la commune de Claudon,
    qui a récemment souffert d'une grave inondation (cliché : Anne Soyer-Petitjean)

     

    A partir d'aujourd'hui chacun peut découvrir le village de Claudon, dans le canton de Monthureux-sur-Saône, proche de la grande forêt de Darney.

    Nous saluons avec plaisir la naissance de ce nouveau site qui fera encore mieux connaître notre petite patrie !

    Visitez le ici : http://pagesperso-orange.fr/claudon/index.html

  • Des prêtres lorrains victimes d’escros

    Plusieurs prêtres meusiens se sont laissés piéger par des escrocs pour des sommes allant de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros. Selon les gendarmes chargés de l'enquête, des faits similaires ont déjà été signalés dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle.

     

    presbytère lorrain.jpgDepuis plusieurs semaines, les prêtres du sud-meusien sont contactés au téléphone. La démarche suit toujours le même scénario. Un inconnu téléphone au prêtre et commence par lui rappeler qu'il l'a marié - ou a baptisé un de ses enfants - il y a quelques années. Il explique ensuite qu'il doit faire face à de graves difficultés financières. Parmi celles évoquées, ce propriétaire qui attend un versement avant 16 h sur des loyers impayés. C'est d'autant plus rageant que l'inconnu vient de vendre sa voiture et qu'il a déposé le produit de la vente - un chèque de banque - à un guichet de La Poste. Il propose même au prêtre de parler à son conseiller financier, lequel invite l’ecclesiastique à faire le plus vite possible un mandat cash urgent au bureau de poste le plus proche. L'inconnu évitera ainsi, au choix : la perte de son logement, de son emploi, pourra accueillir dans de bonnes conditions ses enfants à leur prochaine visite ou pire une éventuelle réincarcération, étant en liberté conditionnelle.

     

    Plusieurs prêtres meusiens se sont ainsi laissés piéger pour des sommes allant de quelques centaines à plusieurs milliers d'euro. Selon les gendarmes chargés de l'enquête, des faits similaires ont déjà été signalés dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle.

     

    Les gendarmes invitent les prêtres, qui auraient été ainsi victimes de cet escroc, à prendre contact sans délai avec la brigade de Commercy.

     

     

    [source : Est Républicain | 26.11.08]

  • Des "Justes" Vosgiens honorés à titre posthume

    Le titre de « Juste » sera remis au neveu d'un couple de Chantraine (Vosges) qui avait recueilli deux fillettes juives durant l'Occupation.

     

    marie et auguste colin.jpgLe dossier de demande de reconnaissance avait été déposé en 2003 auprès du comité Yad Vashem de Paris. Maurice Baran-Marszak, petit-cousin des deux fillettes, à l'origine de cette démarche se félicite de son aboutissement.

     

    Le titre de « Juste parmi les Nations » sera décerné à titre posthume à Marie et Auguste Colin le 18 décembre lors d'une cérémonie à l'hôtel de ville d'Epinal.

     

    C'est leur neveu, Gabriel Colin, domicilié à Ventron, qui recevra la médaille et le diplôme décernés par le comité français pour Yad Vashem. Un titre décerné à ce couple « pour avoir aidé à leurs risques et périls des juifs pourchassés pendant l'occupation ». Les noms de Marie et Auguste Colin seront également gravés sur le Mur d'honneur dans le Jardin des Justes parmi les nations à Yad Vashem, Jérusalem.

     

    Le 13 juillet 1942, Paul Glicenstein et son épouse Cyrla, née Baron, étaient arrêtés à Epinal par la Gestapo et un policier français puis transférés à Drancy et déportés à Auschwitz. Ils laissaient derrière eux deux filles : Ida, âgée de 14 ans, et Josette, 4 ans. Elles furent recueillies par Marie Colin, de Chantraine, leur nounou, alors âgée de 48 ans et son époux Auguste, 49 ans, jardinier, qui demeuraient route des Bains à Chantraine.

     

    « Les enfants étaient déjà gardées par ma tante car leurs parents, forains sur les marchés, travaillaient énormément », explique Gabriel Colin.

     

    Les deux fillettes seront protégées et choyées par le couple. « Ils avaient le cœur sur la main et ne se posaient pas de questions », ajoute Gabriel Colin. Plusieurs mois plus tard, les Allemands viennent perquisitionner le domicile d'un voisin nommé également Colin. Vraisemblablement à la recherche des fillettes. Averties, les gamines ont le temps de se cacher dans une tranchée creusée par Auguste et recouverte ... de purin. Le Colin en question est le maire de Chantraine.

     

    Marie, Auguste et leurs voisins, la famille Thiriet, qui avaient eux aussi souvent accueilli les fillettes, jugent alors qu'elles ne sont plus en sécurité. Les deux filles quittent la région et passent la ligne de démarcation grâce à une chaîne de solidarité. L'aînée voyage en train seule tandis que la plus jeune est prise en charge par un couple depuis Paris. Ida est accueillie à Bollène dans le Vaucluse, chez des cousins de sa mère, la famille Rozenberg. Elle y retrouve Marceline qu'elle avait connue à Epinal. Marceline - qui sera déportée en 1944 à l'âge de 15 ans avec son père à Auschwitz-Birkenau - est devenue ensuite la réalisatrice et écrivain Marceline Loridan-Ivens. Pendant les deux années suivantes, Ida vivra et travaillera dans le Puy-de-Dôme et l'Allier.

     

    A la Libération des Vosges en septembre 1944, Ida et Josette retourneront vivre auprès des familles Colin et Thiriet. Mais, en 1946, pressées de venir s'installer aux Etats-Unis par des tantes, elles quitteront les Vosges à contrecœur.

     

    Devenue citoyenne américaine, Ida adoptera un nouveau prénom, celui de Jacqueline, se mariera et aura deux enfants. Ida n'oubliera jamais Marie et Auguste. Elle leur écrira très régulièrement.

     

    « Marie était heureuse de nous montrer toutes ces lettres qui venaient des Etats-Unis », raconte Gabriel. Longtemps après la guerre, Ida est revenue en visite dans les Vosges et à Nancy où elle avait conservé de la famille. En 1981, Jacqueline Wolf a publié le récit de ces années sous le titre « Take care of Josette » (1). « Prends soin de Josette » : cette phrase avait été la dernière recommandation faite à l'aînée par la maman lors de son arrestation. En 1994, Ida-Jacqueline est décédée tandis que sa sœur Josette vit toujours aux Etats-Unis.

     

    (1) Un ouvrage traduit en français et paru chez l'Harmattan, en 2003 sous le titre « Récit en hommage aux Français au temps de l'Occupation ».

     

     

    [d'après l'Est Républicain | 24.11.08]

  • A Bleurville : Saint Nicolas et le marché de Noël pour le Téléthon

    Les bénévoles des associations de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône) s'associent pour proposer des animations dans le cadre du week-end du Téléthon le 6 décembre.

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    Samedi 6 décembre 2008, la Place du Prince s'animera autour du marché bio et du marché de Noël de 13h30 à 18h00.

    Plusieurs animations destinées à recueillir des dons pour le Téléthon seront proposées aux visiteurs : balades en calèche avec Saint Nicolas, lâcher de ballons, parcours-découverte dans les rues du village, vente de gaufres et de vin chaud...

    L'association du marché bio de Bleurville, le Comité des fêtes, le Comité du Jumelage, la ferme du Bignovre, l'association sportive du Val de Saône Monthureux-Bleurville, les Amis de Saint-Maur vous attendent nombreux lors de cet après-midi festif autour de Saint Nicolas et des animations du Téléthon !

    RENDEZ-VOUS PLACE DU PRINCE

    A BLEURVILLE

    SAMEDI 6 DECEMBRE 2008 A PARTIR DE 13H30

     

    [Merci à Anne S. pour l'affiche]

  • Une nouvelle discothèque ouvre à Bleurville

    danse.jpg

    Une nouvelle discothèque "Chez Gali" vient d'ouvrir à Bleurville, route de Nonville, en lieu et place du dancing " le Paradox" fermé voici quelques années.

    Le Dancing "Chez Gali" est ouvert les vendredi et samedi en soirée et le dimanche en après-midi.

    A découvrir sur http://chez-gali.over-blog.com/article-24537517.html

  • « Vosges Matin » : un nouveau quotidien pour les Vosges

    A partir du 2 janvier 2009, La Liberté de l'Est et L'Est Républicain vont tournés la page pour laisser la place à un nouveau titre sur le département des Vosges : « Vosges Matin ».

     

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    En avant-première, la direction des deux quotidiens régionaux a décidé de distribuer gratuitement le « Numéro 0 » dans les boîtes aux lettres des Vosgiennes et des Vosgiens afin que chacun puisse se familiariser avec la nouvelle maquette et faire part de ses remarques.

     

    Vosges Matin se veut un nouveau quotidien d'information avec une organisation plus visuelle et plus claire. Au fil des pages, Vosges Matin s'adaptera aux envies de savoir de ses lecteurs, mais aussi répondre aux besoins de connaître, de découvrir, de sortir ou bien encore de s'amuser et de se cultiver.

     

    Rendez-vous donc le 2 janvier prochain pour découvrir le n° 1 de Vosges Matin !

     

    Le site de Vosges Matin : www.vosgesmatin.fr

  • La Fondation du Patrimoine soutient la réhabilitation du château de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)

    Signature d’un contrat de souscription avec la Fondation du Patrimoine pour la conservation du château de Dommartin-sur-Vraine.

    La commune vosgienne de Dommartin-sur-Vraine est située dans le canton de Châtenois. Elle compte de 283 habitants.

     

    château dommartin sur vraine.jpg

    En juin 2008 a eu lieu la signature de la souscription publique entre la commune et la Fondation du Patrimoine pour la recherche de fonds destinés aux travaux de conservation des vestiges de l'ancien château médiéval (inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 2004).

     

    Construit entre 1010 et 1020 par l'évêque de Toul et dominant la vallée, le château de Dommartin-sur-Vraine, était doté de quatre tours rondes. De cet édifice, subsitent encore d'importants vestiges.

     

    La commune, propriétaire des lieux, et l'association Autour du Château, très impliquées dans la sauvegarde de ces lieux historiques, vont engager un important chantier de restauration et de mise en valeur.

  • les Vosgiens jugent les Vosges

    Cinq mille Vosgiens et Vosgiennes ont jugé leur département. Synthèse.

     

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    Le Conseil général publie le résultat des 29 réunions cantonales programmées dans le cadre de l'opération Vosges Horizon 2020. Plus de 5.000 Vosgiens et Vosgiennes se sont exprimés.

     

    Au vu des données recueillies, « l'avenir des Vosges est une préoccupation partagée par de nombreux Vosgiens et Vosgiennes, que le Conseil général est une collectivité qui a du sens pour les habitants et les forces vives, mais surtout une véritable légitimité ».

     

    Premier constat : on vit plutôt bien et même très bien dans les Vosges, selon 53 % des sondés, même si la qualité de vie se dégrade ou stagne dans 65 % des avis.

     

    Le département est jugé « vieillissant » par plus d'un tiers des personnes interrogées, « déclinant et isolé » par un autre tiers des votants. Côté positif, la moitié des habitants qualifie le territoire « d'authentique et de beau », de convivial aussi.

     

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    La richesse des paysages est l'atout géographique majeur des Vosges, cela est relevé dans la consultation, qui met également en avant le capital de la forêt et du bois, la nécessité de professionnaliser le tourisme et de faire des PME des enjeux prioritaires des cantons.

     

    Une faiblesse relevée sur le plan humain : l'exode des jeunes et le vieillissement de la population, le département souffrant par ailleurs d'une inadéquation des formations des jeunes au marché de l'emploi et d'un manque d'attractivité. Le chantier prioritaire pour demain ? La jeunesse et l'éducation.

     

    Pour 62 % des réponses, le bois, la forêt et l'artisanat sont les secteurs d'activités les plus dynamiques et pour 61 % des répondants, l'industrie ne continuera pas à être l'activité essentielle !

     

    Dans le domaine de l'environnement, les déchets ménagers représentent « une réelle inquiétude », alors que les Vosgiens et Vosgiennes sont majoritairement interpellés par la pauvreté et la violence.

     

    Ils manifestent, à 59 %, une inquiétude quant à l'avenir des Vosges, 37 % se montrant optimistes.

     

    Le Conseil général note « une certaine morosité des forces vives quant à l'avenir des Vosges, et cela malgré nos atouts », et retient également « l'immense manque d'information. Les Vosgiens ne connaissent pas bien leur Conseil général. » Une incitation à poursuivre  « la démocratie participative » ?

     

    [d’après l’Est Républicain | 15.11.08]

     

     

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  • Bleurville : un 11-Novembre du souvenir

    La population bleurvilloise s'est rassemblée nombreuse pour commémorer le 90ème anniversaire de l'Armistice de 1918.

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    Stoïques sous la pluie, enfants des écoles accompagnés de leurs enseignants, maire, conseillers municipaux, porte-drapeaux, musiciens de la fanfare de Monthureux-sur-Saône et bleurvillois ont célébré les soldats de Bleurville tombés au champ d'honneur tôt ce mardi 11 novembre devant le Monument aux Morts du cimetière.

    Après les sonneries réglementaires, les noms des enfants de Bleurville morts pour la France au cours des Première et Seconde Guerres mondiales ont été égrenés comme ils le sont depuis 1919. Cette année, cette cérémonie patriotique avait une résonance particulière puisque les Français célébraient le 90ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre.

    Le message du Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants lu par Monsieur le Maire et celui du Président de l'Union Nationale des Combattants lu par un membre de la section cantonale AFN ont rappelé le sacrifice de nos Poilus pour la défense de la Patrie. Pour que le souvenir en soit transmis aux générations futures. Désormais, avec la disparition du dernier combattant de 14-18, les événements de la Grande Guerre ne sont plus simplement un devoir de mémoire, mais ils entrent dans la Grande Histoire de France.

    A l'issue, les enfants des écoles, encouragés par leurs institutrices, ont chanté a capella la Marseillaise devant le Monuments aux Morts. On ne peut que féliciter les enseignants d'avoir inciter les enfants à venir honorer la mémoire de nos soldats dont le sacrifice n'a pas été vain.

    La population s'est ensuite rendue à la mairie afin de partager le vin d'honneur... et le café pour réchauffer les corps !

    Rappelons que - pour la petite histoire - jusqu'au départ de l'abbé Baderot, curé de Bleurville, en 1966, lors de l'office des morts de la Toussaint, le nom de chaque soldat de 14-18 était rappelé par le prêtre au moment du memento : il précisait alors pour chaque défunt la date et le lieu du décès. Cette tradition s'est arrêtée avec l'arrivée des curés Brice et Daval. De plus, un office religieux était célébré chaque 11-Novembre à la demande des AC 14-18 puis des PG 39-45 jusqu'au début des années 90. Là encore, cette pieuse tradition a disparu...

     

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  • Découvertes archéologiques sur le site de l'ancienne base aérienne de Damblain (Vosges)

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    Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC de Damblain, dans le canton de Lamarche (ancienne base aérienne de l’OTAN à la limite de la Haute-Marne et des Vosges), un chantier de fouilles préventives du site a été ouvert en 2008. Les archéologues de l'Inrap fouillent trois hectares cette année. L'an prochain, il est déjà prévu deux fouilles complémentaires.

     

    Des découvertes importantes ont été mises au jour. Il s'agit d'une vaste villa gallo-romaine, construite entre les Ier et IIIème siècles après J.-C. De nombreuses pièces archéologiques ont déjà été découvertes : amphore d'huile d'olive venant de la castrie d'Espagne, bagues, fibules, pièces de poterie, rouelles, etc. Mais le plus spectaculaire pour la région, c'est la découverte de thermes avec les différentes salles, pièces chaudes et froides et, en particulier, des baignoires. Plusieurs villas gallo-romains possédant des thermes des confins des cités leuque, séquane et lingonne (province de la Gaule Belgique) sont déjà connus : Andilly, Ainvelle,  Bleurville, Bourbonne-les-Bains, Dombrot-le-Sec, Jonvelle... Nous suivrons avec grand intérêt les résultats des prochains sondages.

     

    Il est cependant regrettable que ces vestiges gallo-romains soient détruits à l'issue des fouilles pour laisser place à la ZAC alors qu'ils contribuent à mieux appréhender et comprendre l'influence du monde romain dans notre région au début de l'ère chrétienne.

  • L'église Notre-Dame-au-Cierge d'Epinal

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    Construite au milieu du XXème siècle, l'église Notre-Dame-au-Cierge d'Epinal est un témoignage de l'art sacré des années 1950 en France.

    Répondant aux exigences de son temps et soucieuse de correspondre aux besoins de la paroisse catholique, elle cache sous une apparente simplicité des oeuvres d'art au symbolisme fort. Cependant, ce qui force l'admiration dans cet ensemble, c'est la grande verrière due à Gabriel Loire, illustrant sur 180 m², dix-sept scènes de la vie de la Vierge Marie.

    La plaquette, éditée par la Société d'Emulation des Vosges, présente un historique synthétique de l'édifice religieux construit dans le quartier de la gare d'Epinal qui avait été détruit lors des bombardements de la Libération en 1944.

    Epinal. L'église Notre-Dame-au-Cierge, Société d'Emulation des Vosges, 2008, 35 p., ill. (3,50 €)

  • 90ème anniversaire de l'Armistice 1918 : hommage aux Poilus de Bleurville

    A L'OCCASION DU 90ème ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE 1918

    (11 NOVEMBRE 1918 - 11 NOVEMBRE 2008)

    NOUS RENDONS HOMMAGE A TOUS LES POILUS DE BLEURVILLE MORTS POUR LA FRANCE ET A TOUS LES COMBATTANTS DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

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    Monument aux Morts de Bleurville

     

     

     

    Aimé Béclier (1892-1914)

    Camille Béclier (1894-1916)

    Edmond Béclier (1896-1917)

    André Bernardin (?)

    André Bisval (1893-1914)

    Henri Bliqué (1884-1915)

    Paul Bourgeois (1889-1917)

    Paul Caput (1888-1918)

    Emile Carly (1882-1915)

    Ernest Costille (1889-1915)

    Jules Desboeuf (1878-1915)

    Louis Deschazeaux (1877-1916)

    Louis Dufour (1890-1915)

    Ferdinand Errard (1884-1914)

    Prosper Errard (1882-1914)

    Edmond Geoffroy (1882-1915)

    Louis Grandclair (1890-1917)

    Camille Grillot (1876-1915)

    Albert Heuret (1887-1914)

    Louis Hocqueloux (1887-1914)

    Louis Larché (1884-1918)

    Aimé Lorrange (1883-1916)

    Louis Magnien (?)

    Albert Manté (?)

    Lucien Marey (1878-1918)

    André Mougenot (1893-1915)

    Joseph Mouton (1894-1916)

    Georges Parisot (?)

    Emile Perrard (1885-1914)

    Clément Poinçot (1896-1918)

    Edmond Régent (1887-1915)

    Henri Schuft (1891-1917)

    Paul Spiesz (1879-1916)

    Gaston Thomas (1877-1916)

    Marcel Thomeret (?)

  • Installation de l'abbé Clément Ayéméné à la paroisse Notre-Dame de la Saône

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    Après avoir été installé dans la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel en l'église de Lamarche, l'abbé Clément Ayéméné a été officiellement installé et présenté aux fidèles de la paroisse Notre-Dame de la Saône en l'église de Monthureux ce dimanche 26 octobre 2008.

    Il a été installé par l'abbé Claude Durupt, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, et par le curé-doyen Jean-Marie Lallemand, et en présence du desservant de la paroisse N.-D. de la Saône, l'abbé Charles Villaume.

    C'est devant une nef archi-comble, où l'on notait la présence de nombreux maires et conseillers municipaux des onze communes constituant la grande paroisse, que l'abbé Ayéméné a célébré sa première messe dans sa nouvelle paroisse. L'office a été animé par la chorale paroissiale.

    L'abbé Ayéméné est nommé administrateur des paroisses Bx J.-B. Ménestrel (Lamarche) et N.-D. de la Saône (Monthureux-Bleurville). Il a pour tâche de venir seconder dans leurs ministères les abbés Febvet et Villaume. Il pourra compter sur le soutien actif des équipes paroissiales mises en place depuis plusieurs années grâce à l'action des abbés Houot, Maillard et Villaume.

    Clément Ayéméné, originaire de Côte d'Ivoire, est âgé de 46 ans. Il a fait son séminaire à Abidjan puis, après un ministère paroissial dans son pays d'origine, il poursuit ses études à la faculté de théologie catholique de Strasbourg. Il exerce un nouveau ministère paroissial en Alsace avant d'être accueilli dans les Vosges. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, lui a confié la rude tâche de réévangéliser ce secteur vosgien situé en milieu rural où le christianisme a depuis fort longtemps imprégner les consciences et les paysages : la région a accueilli à partir du XIème siècle de nombreux monastères bénédictins, cisterciens et franciscains (tiercelins, cordeliers, récollets).

    Le verre de l'amitié a été joyeusement et fraternellement partagé à l'issue de la messe par les fidèles et le clergé à la maison paroissiale.

    Tous nos voeux accompagnent l'abbé Ayéméné dans son ministère au sein de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône.

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  • Comment réhabiliter sa maison dans les Vosges ?

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    Le département des Vosges possède un patrimoine bâti particulièrement riche et varié qui contribue à l'identité et à  l'attractivité de son cadre de vie et de ses paysages. Ce patrimoine pourtant est fragile : l'action du temps, un défaut d'entretien, un budget trop serré ou une intervention inadaptée peuvent compromettre son avenir.

    le CAUE des Vosges et le Conseil général du département se sont associés pour mettre à la disposition de tous ceux qui souhaitent engager des travaux de réhabilitation sur une bâtisse traditionnelle, une brochure explicative. Ce n'est certes pas une encyclopédie technique ni un "livre de recettes", mais cette brochure pourra servir de guide dans la réflexion et dans les démarches en vue de réhabiliter une maison typique.

    Avant d'engager des travaux sur une telle maison, il faut se poser plusieurs questions : qu'est ce qui fait le cachet de ma maison ancienne ? Comment s'intègre-t-elle dans le paysage, dans le village, dans la rue ? Comment puis-je l'adapter au mode de vie d'aujourd'hui tout en préservant et en valorisant ses caractères architecturaux à moindre coût ? Qui peut m'accompagner dans mon projet ?

    Brochure "Réhabiliter sa maison dans les Vosges" disponible en mairie ou auprès de la Direction départementale de l'Equipement et le CAUE des Vosges

    dde-vosges@equipement.gouv.fr

    caue88@cg88.fr

     

  • La forêt de la Vôge bien exploitée

    Entre Claudon et Attigny, un engin travaille en sous-bois dans le respect de l’environnement.

     

    forêt attigny.jpgDans le cadre du Pôle d'excellence rurale, Alain Roussel, président du Pays d'Epinal Cœur de Vosges et de la communauté de communes du Pays de la Saône Vosgienne, avait convié ses collègues délégués ainsi que les techniciens de l'ONF à venir voir travailler sur le terrain une impressionnante machine finlandaise.

     

    L'entreprise Sotraforest, qui a son siège sur le Pôle d'activité de la Saône Vosgienne, au Mont de Savillon, assure des prestations de services pour la production, le repeuplement, l'entretien et l'exploitation de parcelles forestières et agricoles. Elle vient d'acquérir une toute nouvelle machine qui travaille en forêt « proprement », en ce sens qu'elle respecte l'environnement, n'abîmant ni les sous-bois, ni les sols.

     

    Pourvue de pneus extra-larges pour diminuer la pression, elle coupe les branches pour les laisser flétrir au sol, afin que les feuilles se décomposent et nourrissent à leur tour celui-ci. Plus tard, ces branches seront débardées le plus écologiquement possible, et elles alimenteront une fabrique de plaquettes pour les chaufferies à bois.

     

    Une démonstration qui a retenu l'attention des élus du secteur, qui ont réussi à monter et à faire adopter le projet de Pôle d'excellence rurale bois, avec plusieurs objectifs : implantation d'une chaufferie bois pour les bâtiments publics de Monthureux, développement d'espèces sylvestres à croissance rapide, production de granulés bois, investissement, recherche et réflexion sur la création d'un chantier d'insertion bois. La finalité du projet étant de développer l'utilisation des sous-produits résultant de l'exploitation des forêts et de les valoriser tout en respectant l'environnement.

     

    L'engin, de conception finlandaise, a impressionné et particulièrement intéressé les délégués de la commission « développement » de la communauté de communes, ainsi que les professionnels de la forêt présents dans ces parcelles en exploitation dans la forêt située entre Claudon et Attigny.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23 octobre 2008]

  • Le chêne vosgien devient tonneaux à Monthureux-sur-Saône (Vosges)

    La « Tonnellerie de France » transforme la futaie de Darney en futaille pour les vins mondiaux.

    Merrain International n'a pas choisi le Sud-Ouest vosgien par hasard, puisque la forêt de Darney et des communes avoisinantes sont la troisième de France pour ce qui concerne le chêne. Dix ans ont passé depuis son implantation et l'entreprise a connu une belle expansion, avec la création de la Tonnellerie de France, faisant passer le nombre d'employés de 60 à 120 et le chiffre d'affaires de 19 à 40 millions d'euros.

     

    tonnelerie de france.jpgPour saluer cette belle évolution, la Région Lorraine a dépêché sur place un de ses vice-présidents. Accueilli par le manager général, l'élu régional, qui avait effectué une première visite du site il y a huit ans, a ainsi pu juger des progrès accomplis et pourra mieux étudier la demande d'aide concernant l'installation d'un deuxième séchoir ; celui-ci utilisera des énergies propres et recyclables comme la pompe à chaleur.

     

    Opérationnel depuis deux mois, il a subi plusieurs tests afin d'obtenir un bois mécaniquement exploitable dans les meilleures conditions. Ce séchoir pourra traiter 3.000 m3 de merrains - les planches servant à façonner les tonneaux - et 2.000 m3 de produits connexes par an.

     

    Le chêne est le bois idéal pour contenir le vin : des études récentes ont montré que des copeaux de chêne chauffés contenaient des molécules aromatiques pouvant apporter au vin des goûts de vanille, de café ou de chocolat suivant les degrés de chauffe. Le copeau ainsi travaillé est un produit innovant, reconnu par ses qualités, et étudié minutieusement par un laboratoire américain. Mais, à Monthureux, une machinerie spécifique peut également procéder à toutes les analyses chimiques.

     

    Ces copeaux broyés et calibrés sont commercialisés en sacs de 18 kg à paroi aluminisée, pour qu'ils se conservent dans les meilleures conditions « De 4.000 tonnes par an », précise le directeur, « nous passerons à 9.000 tonnes dans quelques années, en respectant une granulométrie sévère ».

     

    Près de la machine, une affiche de grand format souligne que l'entreprise est un « leader innovant en la matière, dans un environnement sécurisé, grâce à des produits de haute qualité ». Le vin boisé va donc devenir à la mode. Ces copeaux odorants sont même classés selon leur provenance vosgienne, suivant qu'ils sont de la montagne, de la plaine ou de Darney !

     

    La Tonnellerie de France se modernise en permanence puisque le directeur travaille maintenant sur un nouveau prototype de four. La suite de la visite a permis de voir toutes les étapes de réalisation des douelles, et de découvrir leur assemblage pour obtenir le corps du tonneau. L’élu régional a vivement félicité le directeur pour la réussite exemplaire de cette entreprise, qui fournit des produits finis sur plusieurs continents. « C'est autrement mieux que de voir nos grumes de chêne quitter notre sol pour être transformées ailleurs. »

     

    Félicitons cette entreprise qui travaille à la valorisation permanente d’un produit local. Et qui crée des emplois en milieu rural. Un exemple de réussite à encourager… et à imiter.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 21.10.2008]

  • Fête de la vallée de l'Ourche à Droiteval (Vosges) : un bilan positif à conforter

    Dernièrement, le conseil d'administration de l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine (DOP) s'est réuni afin de tirer les enseignements de la journée festive organisée afin de sensibiliser le public aux problèmes de la vallée de l'Ourche.

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    Le public

    Devant une quinzaine de membres, le président Huguet a vivement remercié tous ceux qui ont participé, de près comme de loin, à la préparation et à l'organisation de cette fête du 31 août, qui a enregistré 238 visiteurs. Organisateurs, bénévoles et artistes, ainsi que les visiteurs ont estimé le bilan de la journée globalement positif. Le très beau programme distribué à lentrée fut fort apprécié par les visiteurs, cela permettait de reconnaître le parcours, les horaires des différentes animations. La fréquentation a été moins importante qu'espérée et l'on déplore le peu d'implication d'habitants de Claudon. La rumeur colportant que les recettes seraient directement versées aux propriétaires est complètement fausse, le président rappelle que lassociation ne se substitue pas aux propriétaires, ni aux assureurs : pour information, les travaux estimés à Droiteval sélèvent à environ un million deuros.

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    La fabrication des cordes à l'ancienne

    Beaucoup d'idées furent émises au cours de la réunion, dont certaines sont à considérer sur le long terme et nécessitent des études approfondies, d'autres seront mises en application rapidement, en particulier la communication. A noter que la décision de faire cette fête a été prise dans la foulée de la catastrophe, l'urgence et seulement trois semaines avant le 31 août. Toutes les idées sont mises '' en mémoire '', mais il est nécessaire de se limiter. La fête de l'Ourche aura lieu toute la journée du dimanche 16 août 2009, au lendemain du spectacle de lOdyssée " La forêt des sortilèges "qui est en préparation. Enfin, la faisabilité de nombreux projets sera étudiée : " dépliant " expliquant les actions de lassociation, " publication historique" sur la vallée de l'Ourche, " signalétique dans la vallée ", " espace accueil information ", " usine hydraulique ", "rénovation de lArboretum " , " la glacière ", initialisation d'un projet " classement du site ", etc. Finalement, il y a du pain sur la planche pour mettre en valeur la vallée toute entière ; il faut non seulement des idées réalistes, mais surtout des bonnes volontés qui ne ménagent pas leur temps et leurs forces, et particulièrement de persuasion !

     

     

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    Lors du concert de J.-M Géhin et S. Boulian à la chapelle

     

     

    [Remerciements à Michèle Bisval pour le texte et les clichés]

  • Conseil d'administration de Saône Lorraine le 31 octobre à Châtillon-sur-Saône

    CA saône lorraine chez JF Michel juillet 2003.jpgLe conseil d'administration de l'association Saône Lorraine se réunira sous la présidence de Jean-François Michel vendredi 31 octobre 2008 à 14 h 00 au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône.

    A l'ordre du jour le point sur les résultats 2008 et les perspectives 2009.

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    Devant le Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône (Vosges)
  • Le bureau des Amis de Saint-Maur se réunira le 31 octobre

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    Le bureau des Amis de Saint-Maur.

    Les membres du bureau de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville se réuniront vendredi 31 octobre 2008 à 17 h 00 chez la secrétaire-trésorière, 18 rue des Cailloux à Bleurville.

    A l'ordre du jour :

    - bilan de la saison 2008

    - projets et animations 2009

    - questions diverses

    Les Amis de Saint-Maur accueillent bien volontiers de nouveaux adhérents soucieux de contribuer à la sauvegarde du patrimoine de Bleurville et de s'investir dans la promotion du patrimoine local. Par ailleurs, le président des Amis de Saint-Maur lancent un appel à toutes celles et ceux, nouve(lles)aux adhérent(e)s, à entrer dans le bureau de l'association qui a besoin de "sang neuf" - et de nouvelles idées -  pour retrouver un nouveau souffle !

    Contact : abbaye.saint-maur@laposte.net et au 03.29.09.02.51 (Mme Thomas, secrétaire)

  • A Robécourt on ne baisse pas la garde

    L'association ACCID est optimiste depuis l'avis défavorable émis par la commission du Conseil général sur le projet de décharge à Robécourt (Vosges). Mais la vigilante demeure.

     

    accid robécourt.jpg« Avec l'avis défavorable qui a été délivré le 18 septembre par la commission consultative du Conseil général, nous avons gagné une bataille. Mais nous ne devons pas nous leurrer, la société Villers Service ira jusqu'au bout de son projet d'implanter un centre d'enfouissement sur notre commune. Dès lors, nous devons nous préparer à l'enquête publique qui sera diligentée par le préfet des Vosges », explique Eric Valtot, président d'Action citoyenne contre l'implantation d'une décharge (Accid).

     

    Une réunion d'information s'est tenue dernièrement à Robécourt pour apporter des informations précises sur les arguments avancés devant la commission consultative. « Nous avons argumenté sur trois points. Tout d'abord, sur l'étude du bureau des recherches géologiques et minières, qui écartait Robécourt. Puis nous avons souligné que l'excentration du site doublerait le coût des transports. Enfin, il y a le risque, même minime, de polluer les nappes phréatiques du secteur thermal de Vittel et Contrexéville. »

     

    L'expertise hydrogéologique commandée par le préfet pourrait aussi jouer un rôle prépondérant dans la décision finale. Là, ce serait au tour du groupe Nestlé Waters Vosges d'entrer dans la partie, comme il l'avait fait pour le site de Pierraumont, à Escles. Consulté à ce sujet, le député et conseiller général Jean-Jacques Gaultier n'a pas caché qu'il monterait au créneau, comme il l'avait fait pour Escles.

     

    « Alors que nous travaillons sur le dossier du Pôle mondial de l'eau dans le secteur thermal de Vittel et Contrexéville, il est inconcevable de voir s'implanter un site d'enfouissement de déchets ultimes alors qu'il y a un risque de pollution des nappes », répète l'élu. « D'autre part, comme l'a souligné la commission consultative du Conseil général, le choix d'une décharge à l'extrémité de l'Ouest vosgien n'est pas judicieux, en raison du coût des transports. Je suis conseiller général donc solidaire avec l'avis défavorable de la commission présidée par Alain Roussel. » Un soutien de poids que les membres d'Accid ne manqueront pas d'apprécier.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 12.10.2008]

  • Grand inaugure sa chapelle restaurée

    La chapelle Sainte-Libaire de Grand (Vosges) constitue une des quatre étapes du martyre de la sainte patronne du village. Les fonds manquent encore pour la restauration de l'église paroissiale.

     

    Tenu à l'écart par les gendarmes, un jeune militant antinucléaire distribue des tracts aux habitants pour dénoncer la candidature de la commune de Grand à l'accueil d'un site de stockage de déchets nucléaires. Venu du Thillot, le manifestant semble bien seul à l'entrée du village... Devant la foule rassemblée aux portes du cimetière, le maire salue la mémoire de Libaire, la sainte patronne du village décapitée au IVe siècle pour avoir osé embrasser la religion chrétienne. « Elle sut résister aux pressions de son entourage, voire même à celles de l'empereur, jusqu'au martyre, le payant de sa vie », rappelle Jean-Louis Mongin. « A cette époque, il était parfois difficile de manifester ses convictions », déplore le préfet des Vosges, Albert Dupuy. A certains égards, cela est apparemment encore vrai de nos jours…

     

    inauguration chapelle st libaire.jpgAux côtés des élus, de l'évêque de Saint-Dié, du curé de la paroisse et du représentant de l'Etat venus inaugurer les travaux de la chapelle Sainte-Libaire qui se dresse au milieu du cimetière du village, les défenseurs du patrimoine et les paroissiens se mêlent en effet aux curieux.

     

    Au pays du célèbre amphithéâtre gallo-romain et de la remarquable mosaïque, la communauté catholique était depuis onze ans contrainte de se réunir dans une ancienne ferme du village ; elle dispose à présent, avec cette chapelle restaurée, d'un véritable lieu de culte. « Mais notre patrimoine, c'est aussi une église dont l'accès est interdit par mesure de sécurité », ajoute le maire en rappelant que la voûte s'est une nouvelle fois effondrée en début d'année. « Ce bel édifice construit sur la mare sacrée des Leuques, nous avons aussi le devoir de le transmettre à nos enfants en lui rendant son intégrité et son fier caractère. »

     

    chapelle ste libaire.jpgDepuis quatre ans, la chapelle du XVe siècle - qui constitue une des quatre étapes du martyre de Libaire et sous laquelle serait enseveli le tombeau de la sainte -, a donc été entièrement restaurée : façade, charpente, couverture et aménagement intérieur. « L'accouchement a été très long, mais en voyant la bâtisse, je me dis que l'enfant est magnifique », précise le président du Conseil général, Christian Poncelet, en rappelant que le financement du projet a été rendu possible grâce au classement de la chapelle au titre des Monuments Historiques en 2005.

     

    L'Etat a ainsi pris en charge la moitié des quelque 627.500 € nécessaires ; l'Union européenne et le Conseil général se partageant à parts presque égales l'autre moitié. « Qu'il s'agisse de l'Europe, de la Région ou de la France, tout cet argent ne sort pas de mon porte-monnaie mais du vôtre », ajoute Christian Poncelet. « C'est l'argent du contribuable ! »

     

    Aimable manière de rappeler à la vingtaine d'adhérents de l'association de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine de Grand que les fonds ne tombent pas du ciel. Selon le maire, qui rêve d'y aménager un espace culturel, la restauration de l'église du village coûterait quatre millions d'euros. L’argent pourrait en revanche venir du nucléaire… Et pourquoi pas.

     

    [clichés Est Républicain]

  • Le boudin roi de la 40ème foire à Monthureux (Vosges)

    Les transatlantiques les plus rapides remportaient autrefois le ruban bleu. Dimanche, la quarantième foire au boudin de Monthureux a remporté son « ruban tricolore » pour son concours national du plus gros mangeur de « tripe noire ».

     

    boudin monthureux.jpgLe matin, l'inauguration officielle s'est déroulée en présence du conseiller général Alain Roussel, du maire-adjoint Thierry Durand - le premier magistrat, Raynald Magnien, étant absent pour raisons de santé - et des conseillers, des maires de la communauté de communes et de la présidente de l'union des artisans-commerçants, Valérie Abriet. Le cortège fut précédé par la batterie-fanfare et par la Miss et son Mister, couronnés la veille au soir. Martha Royer, artiste peintre du chef-lieu fut élue Miss 2008, devant Magali Hoyet de Monthureux et Nina Boulard de Morizécourt. Quant au Mister de l'année, il s'agit de Frédéric Magnien de Martinvelle. Il a pour dauphins Romain Jacquin et Alexandre Goncalves de Monthureux.

     

    Après le vin d'honneur, les stands de vente de boudin et les mini-restaurants installés tout au long de la foire ont été pris d'assaut. Si quelques familles avaient prudemment réservé leur table, beaucoup de gourmands ont dû manger sur le pouce. Mais les portions, agrémentées de frites, de compote ou de moutarde, ont été très appréciées. Les rôtisseurs n'ont donc pas chômé.

     

    Le repas terminé, chacun a pu déambuler dans l'étroit corridor de la rue principale, où plus d'une centaine de commerçants avaient très tôt installé leurs stands. Mais personne n'était pressé et chacun adopta le rythme des flâneurs et des badauds.

     

    Monthureux, par expérience, connaît bien les secrets de la réussite : il faut du soleil et des étalages attrayants et diversifiés. Si bien qu'au fur et à mesure de la promenade, les porteurs de sacs en plastique étaient de plus en plus nombreux, avec des réserves de pulls et chaussettes pour l'hiver proche, avec aussi d'autres utilités comme le linge de maison ou des cadeaux à faire (sacs de tous modèles, montres, fleurs).

     

    foire boudin.jpgEt puis, l'heure fatidique approchant, ce fut la ruée vers la place de la République, lorsque s'attablèrent sur le podium les huit concurrents du concours, présenté par Valérie Abriet et François Jeantroux - il n'a pas manqué une foire depuis la création.

     

    Durant un quart d'heure, la goinfrerie fut à son comble et les assiettes, approvisionnées par les membres du stand ADMR, se vidaient à une vitesse soutenue : pas question d'utiliser la fourchette, les doigts faisaient l'affaire et les concurrents au béret basque en redemandaient sans cesse. Lorsque le temps imparti fut atteint, un roulement de tambour a retenti et les juges ont prononcé leur verdict : 1. Frédéric Grandgeorge de la Chapelle-devant-Bruyères (13 portions de 100 gr au moins), 2. Frédéric Descrains de Bétaucourt (10 portions), 3. ex-aequo Gérôme Guyot des Thons, Guy Perquin de Monthureux et Patrice Quinot de Taillancourt (9 portions), 6. Patrice Moudin de Clefcy-la-Côte (8 portions), 7. Romain Clément des Thons, 8. Loïc Grandgeorge (12 ans) de la Chapelle-devant-Bruyères.

     

    Une coupe a été remise au vainqueur, ainsi que du champagne et une enveloppe de bons d'achat. Les autres candidats ont également été récompensés.

     

    [d’après L'Est Républicain | 13.10.2008]

  • La seconde vie de l’ancienne cité thermale de Martigny-les-Bains (Vosges)

    Le promoteur Didier Ousset a racheté l'ancien hôtel International qu'il projette de rénover pour en faire un centre de traitement de la fibromyalgie.

    hôtel international martigny.jpgAu même titre que Vittel et Contrexéville, la station de Martigny-les-Bains fut jadis un haut lieu du thermalisme. En 1849, les premières analyses de l'eau octodurienne démontraient ses bienfaits pour lutter contre les calculs rénaux et les affections du foie. C'est en 1860 que la station thermale vit le jour sous l'impulsion de Mme Maubertier, qui avait acheté la concession de la source.

     

    Entre 1890 et 1914, Martigny-les-Bains connut son apogée, attirant une clientèle aristocratique européenne. Et c'est en 1893 que l'hôtel International sortit de terre. Mais après la Deuxième Guerre mondiale, Martigny n'a pas su prendre le virage industriel et touristique. La station sombra dans l'oubli, et c'est le diocèse de Saint-Dié qui récupéra l'hôtel International en 1950, ainsi que la moitié du parc thermal. Il y installa le collège privé Saint-Clément en 1967.

     

    Entre les travaux de réhabilitation de l'hôpital et, bientôt, la rénovation intégrale de l'hôtel International par la société d'investissements immobiliers Docomo, Martigny-les-Bains va retrouver une nouvelle dynamique, avec des projets porteurs d'emplois. « Il est certain que, pour la commune, c'est une opportunité exceptionnelle. Mais le choix n'est pas anodin car nous sommes bien placés, près de l'autoroute et d'un patrimoine touristique, avec la proximité des stations de Vittel et Contrexéville. Tout a commencé par une connaissance commune, un ami qui connaît un ami... qui connaissait l'investisseur. De fil en aiguille, nous sommes tombés d'accord et nous avons cédé l'établissement pour 10.000 €. De notre côté, nous allons rénover la galerie marchande et y créer des cellules », précise le premier magistrat et conseiller général du canton, Gérard Sancho.

     

    martigny les bains.jpgEn tout, quelque 10 millions d'euros vont être investis pour transformer l'hôtel actuel en un trois étoiles plus, et en un établissement de soins spécialisé dans le traitement la fibromyalgie. Une maladie méconnue qui touche six millions d'Européens, dont 1,6 million de Français. Elle se caractérise par des douleurs musculaires, osseuses et articulaires.

     

    « Nous cherchions un site prestigieux avec une histoire, un patrimoine et une centralisation européenne. Martigny-les-Bains était tout trouvé pour nos projets. Nous allons conserver la façade et la rénover, ainsi que le hall d'entrée. Quant au reste, nous allons tout démolir », explique le promoteur Didier Ousset, qui était en visite, hier, avec les élus. « Ce sont 100 % de fonds privés qui vont être injectés », explique le député Jean-Jacques Gaultier. Et d'ajouter : « Si l'Etat n'investit pas directement, la venue de cet investisseur a été possible grâce à la revitalisation en milieu rural (ZRR) qui accorde des avantages fiscaux et sociaux. »

     

    Au total, 148 chambres seront à la disposition des clients toute l'année, pour une quarantaine d'emplois créés. Les premiers coups de pelleteuses interviendront début novembre et la démolition devrait être terminée pour la fin de l'année. Ensuite, une étude sera lancée avant les appels d'offres dans le premier trimestre 2009 pour une livraison en juillet 2010. A suivre.

     

    [d’après L'Est Républicain | 10.10.2008]

  • Jubilé de l'abbé Norbert Valentin à Saint-Maurice-sur-Mortagne (Vosges)

    Le dimanche 5 octobre, s'est déroulée la fête pour l'unité de la Paroisse Notre-Dame de la Mortagne. Mais également la messe du jubilé de l'abbé Norbert Valentin.

     

    jubilé abbé valentin.jpgC’est devant une large assemblée que la messe a été dite par Monseigneur Jean-Paul Mathieu et concélébrée par sept prêtres du secteur : les abbés Norbert Valentin, Robert Marchal, Robert Cuny, Gabriel Claudon, Olivier Bourion, Jean Rivot et Georges Fresse. Mgr l’évêque avait déjà célébré le matin la messe du jubilé de l'abbé Jean Didot à Padoux. Après un petit mot d'accueil du jubilaire, l'évêque remercia le prêtre. Car celui-ci lui a donné la possibilité de venir d'une manière officielle dans la paroisse.

     

    L'abbé Valentin a eu une diversité pastorale remarquable et un ministère varié. A l'issue de cette célébration, un vin d'honneur a été offert par la paroisse. Que d'événements grands et petits, joyeux et douloureux vécus par le jubilaire depuis sa naissance, à La Bresse, en 1932, où son père était garçon boulanger et sa mère tisserande. « Très jeune, je voulais être prêtre ». C'est sur les conseils d'un prêtre qu'il entra au clergé diocésain.

     

    C'est le mercredi 13 décembre 1944, en début d'après-midi qu'il est monté dans une remorque à destination du petit séminaire de Langres. Puis ce furent les séminaires de Martigny-les-Bains, Autrey et Saint-Dié.

     

    C'est le samedi 24 mai 1958 qu'il a été ordonné prêtre par Mgr Brault. Tout en terminant son séminaire d'octobre à décembre, il a secondé l'abbé Cladidier, curé de Saint-Michel-sur-Meurthe ainsi que l'abbé Claude Mathieu qui devint vicaire à Plombières en 1959.

     

    En paroisse, il a rejoint Plombières en tant que vicaire pour Noël 1958. A la Toussaint 70, c'était le départ pour rejoindre l'équipe d'Haréville-sous-Monfort. Le nombre de prêtres diminuant, il fut retiré de cette équipe pour assurer son ministère à Vrécourt avec Sauville, Blevaincourt, Robécourt et Rozière-sur-Mouzon pour annexes durant 9 ans. C'est à ce moment que sont décédés son père en 1977 et sa mère en 1980.

     

    Puis, en 1981, il rejoint Provenchères-sur-Fave avec La Petite Fosse pour annexe, puis Lusse, six semaines plus tard et à partir de 1993, toutes les paroisses du canton. En 1996, direction Roville-aux-Chênes où il n'a pas eu de successeur…

     

    [d’après L'Est Républicain | 08.10.2008]

  • Bleurville : assemblée paroissiale le 7 octobre

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    L'abbé Villaume, curé de la paroisse, et les membres du conseil paroissial, invitent tous les habitants de Bleurville, croyants pratiquants ou non et non croyants, à participer à l'assemblée paroissiale le mardi 7 octobre à 20 h 00 au presbytère de Bleurville.

    La vie de la paroisse y sera présentée. Par ailleurs, des informations seront apportées concernant la nomination d'un nouveau prêtre à la cure de Lamarche : l'abbé Clément Ayemene. Ce prêtre d'origine africaine sera l'administrateur des deux grandes paroisses du sud-ouest vosgien "Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel" et "Notre-Dame de la Saône". Il viendra aider les abbés Febvet et Villaume dans leur ministère respectif.

    L'abbé Ayemene sera installé officiellement par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, dimanche 12 octobre en l'église de Lamarche.

  • C'était la Saint Michel à Monthureux-sur-Saône

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    Lors de la messe célébrée en l'honneur de saint Michel le dimanche 5 octobre 2008
    Traditionnellement fêté le dimanche qui suit le 29 septembre, saint Michel archange, patron de l'église de Monthureux,  a été solennellement honoré lors de la messe célébrée par l'abbé Villaume, curé de la grande paroisse. Après la distribution du pain bénit, les fidèles ont partagé cordialement le verre de l'amitié dans la salle de la maison paroissiale Notre-Dame de la Saône.
    Dimanche 12 octobre, Monthureux fêtera un autre "saint" puisque la commune s'apprête à accueillir... la 40ème foire au boudin. Ce sera donc la fête du "saint" cochon !
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    Le verre de l'amitié après l'office dominical

  • Un marché de Noël et des animations au profit du Téléthon le 6 décembre à Bleurville

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    Bleurville vue générale du nord-est (chemin des Regnoncourt)

     

     

     

    A l’initiative de la municipalité, une réunion a rassemblé récemment les représentants des associations locales afin de définir un programme d’animations à l’occasion du week-end du Téléthon en décembre prochain.

     

    L’association du marché bio de Bleurville, le Comité des Fêtes, le Comité de jumelage, l’ASVS Bleurville-Monthureux, la ferme du Bignovre, l’association Gym-Détente et les Amis de Saint-Maur proposent d’organiser le 6 décembre, dans le cadre du marché bio mensuel, un marché de Noël qui accueillera de 14h à 19h divers exposants et fabricants de décorations de Noël.

     

    Par ailleurs, diverses animations destinées à recueillir des fonds pour le Téléthon seront proposées aux visiteurs : lâcher de ballons par les enfants des écoles, ballades en calèche avec saint Nicolas, vente de vin chaud, crêpes et gaufres, parcours-découverte dans les rues du village… Ces manifestations s’inscriront dans le programme du Téléthon mis en place par les associations des communes du secteur.

     

    Il est toujours possible de proposer de nouvelles animations et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. On peut contacter Mme Myriam Didier, adjointe chargée de cette manifestation.

     

    • Prochaine réunion « marché de Noël et Téléthon » avec les responsables d’associations et toute personne intéressée samedi 8 novembre à 17h en mairie de Bleurville.
  • La foire au boudin de Monthureux-sur-Saône a 40 ans !

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    Créée en 1968 par un commerçant local, la foire au boudin de Monthureux-sur-Saône, aux confins des Vosges, de la Haute-Saône et de la Haute-Marne, attire chaque automne des centaines de badauds amateurs de bonnes affaires... et de bon boudin élaboré par les bouchers locaux !

    Découvrez son histoire sur http://membres.lycos.fr/monthureux

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    La 1ère foire au boudin vue par la presse locale (La Liberté de l'Est, octobre 1968)
  • Union franco-tchèque dans les Vosges

    Depuis 90 ans, la cité vosgienne de Darney a droit au titre de « berceau de la Tchécoslovaquie » puisque c'est ici qu'est née officiellement ce nouvel Etat européen en 1918. Or, qui dit berceau dit aussi mariage, et le musée tchécoslovaque darnéen a eu l'honneur samedi d'accueillir un jeune couple franco-tchèque en la personne de Barbora Sladka, auditeur financier à Ostrava (3ème ville tchèque forte de plus de 320.000 habitants) et son époux Paul de Villepin, contrôleur de gestion et cousin germain de Dominique de Villepin, qui a occupé de hautes responsabilités politiques comme secrétaire général de l'Elysée aux côtés du président Chirac et plus récemment premier ministre du dernier gouvernement de Jacques Chirac.

     

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    Eglise paroissiale de Regnévelle (Vosges)

     

    Si Dominique de Villepin n'a pu être présent à la cérémonie de mariage qui s’est déroulée à Regnévelle - où la famille de Villepin possède une maison -, en revanche son père a effectué le déplacement de Paris dans les Vosges pour être aux côtés du marié, son neveu.

     

    Au musée, étaient présents une quinzaine de parents et amis de la mariés venus d'Ostrava et fort surpris de fouler dans les Vosges une parcelle de terre tchécoslovaque et de découvrir la vie à Darney de leurs aïeuls (les 6.000 légionnaires qui ont combattu dans l'Est au cours de la Grande Guerre).

  • Veillée avec Jean-Claude Gianadda à Monthureux-sur-Saône

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    On ne passe pas ses disques à la radio, on ne le voit pas à la télévision, cependant, ses chansons sont bien connues de ceux qui assistent aux offices religieux, du baptême aux obsèques en passant par la profession de foi ou le mariage : « Trouver dans ma vie ta présence », « Chercher avec toi Marie », « Qu'il est formidable d'aimer », etc.

     

    Le public aura l'occasion de les entendre en live puisque l’auteur-compositeur et interprète participera à une veillée en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône lundi 6 octobre à 20 h 15.

     

    Jean-Claude Gianadda avec son idéal, sa foi, son dynamisme communicatif, a le secret de l'animation, celui des veillées de rencontre. Ce « Troubadour du Bon Dieu » sillonne la France depuis des années à la rencontre de son public et pour son plus grand bonheur.

     

    Entrée libre. Une corbeille recueillera les dons destinés pour partie à couvrir les frais et pour l'autre partie destinée à aider les plus démunis.